Un cœur qui désire des âmes

Du Pasteur : Dr M. J. Seymour, Sr

Il est écrit : « Mais quand il (Jésus) vit la multitude, il fut ému de compassion envers eux, parce qu’ils étaient las et dispersés, comme des moutons qui n’ont pas de berger. » (Matt. 9:36)

C’est effectivement une chose rare de trouver quelqu’un qui est ému par la grâce sainte de la compassion pour les âmes perdues. L’histoire parle de quelques hommes et femmes qui dans le passé, étaient émus par une telle passion divine pour le salut des âmes. Des multitudes sont venues et parties depuis les cinquante générations depuis que le Rédempteur des âmes a marché sur la surface de la terre, mais les nombres de ceux qui ont ressenti des battements de cœur céleste en leur sein ont été relativement faibles et très éloignés dans le temps. Lamentablement, les nombres diminuent à un taux alarmant. Peu sont émus par la prédication de l’Évangile glorieux du Seigneur Jésus Christ et encore moins sont émus par une compassion céleste pour ceux qui sont perdus. La convoitise de la sécurité matérielle a remplacé le doux repos dans la sécurité de la main du Père. Il est effectivement rare de trouver une personne émue par la grâce sainte et la passion divine pour les moutons perdus avec peu, voire aucune, pensée pour le coût personnel. C’est un cœur qui désire des âmes par Sa grâce.

Le psalmiste David a écrit : « Je regardais à ma main droite, et je contemplais, mais il n’y avait personne qui me reconnaisse ; tout refuge me manquait ; personne ne s’inquiétait de mon âme. » (Ps. 142:4) Une compréhension erronée des Doctrines de la Grâce entraîne le Pharisaïsme. Une compréhension correcte humilie le cœur et provoque des passions divines avec une envie continuelle de parler de la grâce de Dieu à ceux qui sont perdus. Elle ne s’auto-indulge pas dans la sélection des élus ; mais elle est émue par un désir céleste de tous ceux dont les yeux voient. La compassion céleste n’est pas raisonnable en termes de normes humaines ; elle est miséricordieuse par décret divin. C’est effectivement un triste voyage de ne pas faire l’expérience de la grâce divine dans les autres.

Il est écrit : « Celui qui va et pleure, portant la précieuse semence... » (Ps. 126:6) Que supposez-vous cause une personne à être émue et à aller dans les champs ? Qu’est-ce qui émeut une personne dans un désir passionné de chercher le salut de ceux qui sont perdus ? Lorsqu’on regarde les masses, qu’est-ce qui cause le cœur à verser des torrents de larmes saintes ? Qu’est-ce qui cause une personne à dire : « Me voici, Père, envoie-moi » ? C’est cette œuvre sainte de la grâce sur le cœur ! C’est le don divin de voir ce que Jésus a vu et de ressentir les battements de cœur de Sa compassion. C’est le don de l’AMOUR divin.