dimanche 31 mai 2015

Prendre courage



Vous aurez des afflictions dans le monde, mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. (Jean 16:33)


La parole de mon Sauveur est vraie aussi en ce qui concerne les afflictions, et je dois en avoir ma part, c'est hors de doute. Tant que je serai couché sur l'aire, le fléau ne sera point suspendu au mur, ni mis de côté. Comment pourrais-je me trouver bien chez moi en pays ennemi, joyeux en exil ou à l'aise dans le désert ! Ici-bas n'est point le lieu du repos ; mais celui de la fournaise, de la forge et du marteau. Et mon expérience concorde en ceci avec la promesse de mon Dieu.

Mais je remarque qu'il me dit de prendre courage. Hélas ! Je me sens bien plutôt enclin à l'abattement. Mon esprit est accablé dès que je suis fortement éprouvé. Mais j'ai tort de céder à ce sentiment. Le Seigneur m'ordonne de prendre courage et je ne me laisserai point abattre.

Et quel argument emploie-t-il pour m'encourager ? Sa propre victoire. Il dit : « J'ai vaincu le monde. » Ses combats à lui ont été bien autrement rudes que les miens. Je n'ai pas encore résisté jusqu'au sang. Comment donc désespérerais-je de vaincre ? Vois, mon âme, l'ennemi a déjà été défait une fois. Je combats donc un ennemi battu. O monde, Jésus t'a déjà vaincu, et en moi, par sa grâce, il te vaincra encore. C'est pourquoi je prendrai courage et je chanterai un hymne à mon Seigneur victorieux.

CH Spurgeon

Dieu le premier


DIEU LE PREMIER DANS NOTRE CONFIANCE.

Jésus ne se fiait pas à eux, il les connaissait tous... il savait de lui-même ce qu'il y avait dans l'homme. (Jean 2:24-25)


Notre Seigneur ne se fiait à personne. Et pourtant il ne soupçonnait jamais le mal, jamais il n'avait d'amertume contre quelqu'un, jamais il ne désespérait de personne ; et cela parce qu'il mettait Dieu le premier dans sa confiance. Il se fiait absolument à la grâce de Dieu pour n'importe quel homme. Si je mets ma confiance d'abord dans les êtres humains, je finirai par désespérer de tous. Je serai plein d'amertume, parce que j'ai cherché dans l'homme une perfection irréalisable. Ne mettez votre confiance qu'en Dieu seul, qu'il s'agisse de vous-même ou de quelqu'un d'autre.


DIEU LE PREMIER, DANS CE QU'IL EXIGE DE VOUS.

Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. (Hébreux 10:8)


Obéissons-nous à nous-mêmes, ou aux exigences de Dieu ? Notre Seigneur obéissait à la volonté de son Père. Aujourd'hui l'on proclame "Il faut se mettre au travail. Les païens périssent sans connaître Dieu. Allons leur en parler." Nous avons avant tout à obéir à ce que Dieu exige de nous, dans notre for intérieur. C'est alors seulement que Dieu pourra se servir de nous, et Il nous ouvrira Lui-même la voie.


DIEU LE PREMIER, DANS CE QU'IL NOUS A CONFIÉ.

Et quiconque reçoit un de ces petits enfants en mon nom, c'est moi qu'il reçoit. (Matthieu 18:5)


Le précieux trésor que Dieu me confie, c'est Lui-même sous la forme d'un petit enfant. Dieu me demande d'être la crèche de Bethléhem. Le but de Dieu, c'est que peu à peu l'homme naturel soit transfiguré en moi par la vie de son Fils, qui se développe en moi, et que je dois manifester toujours davantage.

Oswald Chambers

samedi 30 mai 2015

Prévoyance sainte



Même je vous dis que vous verrez ci-après le Fils de l'homme assis la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. (Matthieu 26:64)


Seigneur, quel abaissement pour toi que de te tenir devant tes persécuteurs comme un criminel. Cependant les yeux de ta foi plongeaient au delà de l'humiliation présente jusque dans ta gloire future. Que de choses dans ce : « Ci-après ! » Je voudrais, Seigneur, t'imiter dans cette sainte pénétration de l'avenir, et du sein de la pauvreté ou de l'affliction, de la maladie ou du mépris, sa voir dire aussi « Ci-après. » Au lieu de la faiblesse, tu as maintenant la puissance ; au lieu de la honte, la gloire ; au lieu de la moquerie, l'adoration. Ta croix n'a pas terni l'éclat et la splendeur de ta couronne. Les épines n'ont rien fait perdre à ton visage de sa beauté. Tout au contraire, tu es exalté et honoré en raison de tes souffrances mêmes.

C'est pourquoi, donne-moi, ô Jésus, de reprendre courage en pensant à « ci-après. » Je voudrais oublier les tribulations du présent pour penser au triomphe à venir. Aide-moi, et accorde-moi l'amour et la patience que tu avais, afin que quand je suis méprisé à cause de ton nom, je ne sois point ébranlé, mais que je pense d'autant plus à « ci-après, » et moins au jour présent. Je serai bientôt avec Toi pour contempler ta gloire ; c'est pourquoi je n'ai point à rougir de compter avec assurance et du fond de mon âme sur le « ci après. »

CH Spurgeon

"Oui, Mais..."



Seigneur, je te suivrai, mais... (Luc 9:61)


Supposons que Dieu vous demande de faire quelque chose qui est tout à fait contraire à votre bon sens, qu'allez-vous faire ? Allez-vous reculer ? Quand on a pris une habitude, dans le domaine corporel, on recommence chaque fois, jusqu'à ce qu'on ait brisé cette habitude par un effort de volonté. Il en est de même dans le domaine spirituel. Vous serez chaque fois sur le point d'obéir à Jésus-Christ, et chaque fois vous reculerez, jusqu'à ce que vous ayez pu abandonner, par un acte de volonté, votre propre volonté. "Oui, dites-vous ; mais, si je fais cela, qu'en résultera-t-il ?" "Oui, j'obéirai à Dieu, pourvu qu'Il me laisse user de mon bon sens, mais ne me demandez pas de m'avancer dans l'obscurité."

Jésus-Christ réclame de son disciple le même cran, le même esprit sportif que nous voyons chez l'homme ordinaire. Si un homme veut réussir dans n'importe quel domaine, il faut qu'il soit prêt, à certains moments, à tout risquer, à faire le saut. Jésus-Christ vous demande de risquer, au point de vue du bon sens, tout ce que vous avez et de faire ce saut périlleux. Si vous le faites, vous vous apercevez tout de suite que vous êtes désormais sur un terrain aussi solide que celui du bon sens. En jugeant par le bon, sens, les affirmations de Jésus sont de la pure folie ; mais en, jugeant par la foi, vous vous apercevrez avec un frémissement que ce sont les paroles même de Dieu.

Confiez-vous en Dieu et quand Il vous le demandera, faites le saut. Dans les circonstances tragiques, nous devenons presque tous des païens. Bien peu d'entre nous ont le courage de faire à Dieu crédit.

Oswald Chambers

vendredi 29 mai 2015

Faire ce qu'Il dit ; travailler avec Lui



Avancez en pleine eau, et jetez vos filets pour pécher. (Luc 5:4)


Nous voyons par ce récit la nécessité de l'organisation humaine. Si, d'une part, la pêche est miraculeuse, cependant les pêcheurs, les bateaux et les filets sont utilisés. Pour le salut des âmes, Dieu emploie des moyens et se plaît à sauver par le ministère de ses serviteurs. Il pourrait assurément se glorifier en agissant sans instruments, mais son plan est de se magnifier sur la terre par la mise en oeuvre des choses terrestres.

En eux-mêmes, les moyens sont cependant absolument impuissants. « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre. » Les pêcheurs étaient-ils des gens inexpérimentés ? Leurs filets étaient-ils en mauvais état ? Non : c'étaient des hommes du métier ; ils avaient travaillé toute la nuit. Le poisson était-il rare dans le lac ? Pas davantage, puisque dès l'arrivée du maître les filets se remplissent. Mais les moyens sont inefficaces sans la présence de Jésus « Hors de moi vous ne pouvez rien faire. » Dès que Jésus est assis dans la barque, le poisson est amené par une puissance mystérieuse. Quand Christ est proclamé dans l'Église, sa présence agit comme une puissance d'attraction. « Quand j'aurai été élevé, dit-il, j'attirerai tous les hommes à moi. » Allons, aujourd'hui avec lui à la recherche des âmes, regardant avec foi et sérieuse attention. Travaillons jusqu'à la nuit ; ce ne sera pas en vain, car celui qui nous dit de jeter le filet, le remplira lui-même. (Morning by Morning, 282.)

CH Spurgeon

La communion inaltérable



En ce jour-là, vous demanderez en mon nom... le Père lui-même vous aime. (Jean 16:26-27)


"Vous demanderez en mon nom", c'est-à-dire à cause du fait que vous serez unis à moi. Il ne s'agit pas de l'invocation magique du nom de Jésus. Et "ce jour-là", il est là devant nous. "Le Père lui-même vous aime." L'union ne peut pas être plus intime, plus parfaite. Notre Seigneur ne veut pas dire que nous serons exemptés de toute difficulté intérieure, mais qu'il pourra nous communiquer par le baptême du Saint-Esprit toute la pensée de Dieu, comme lui-même la possède.

"Quoi que ce soit que vous demandiez au Père en mon nom..." Nous aurons ce jour-là une communion inaltérable avec Dieu. Nous serons un avec lui, comme Il est un avec Jésus.

"...Il vous l'accordera." Jésus nous garantit ici que Dieu tiendra compte de nos prières. Quel merveilleux engagement. Nous pouvons donc, librement, entrer en communion parfaite avec la souveraine volonté de Dieu, à l'instar de Jésus lui-même.

"Quoi que ce soit que vous demanderez au Père en mon nom, Il vous l'accordera." La souveraineté de Jésus nous garantissant la possibilité d'avoir à notre disposition la souveraineté de Dieu !

Oswald Chambers

jeudi 28 mai 2015

Rappelez à Dieu sa promesse


Cependant, tu as dit : Certainement je te ferai du bien. (Genèse 32:12)


Voulons-nous vaincre le Seigneur par la prière ?

Rappelons-lui humblement ses paroles. Notre Dieu est fidèle, et ne les rétractera jamais, ni ne les laissera inaccomplies. Il aime voir les siens l'implorer et le faire ressouvenir de ses promesses, attitude propre à raviver leur espérance et à vivifier leur foi. Sa parole, Dieu l'a donnée pour nous, et non pour lui. Son plan est arrêté, et il n'est pas besoin de lui rappeler son dessein de faire du bien à son peuple. Sa promesse n'est là que pour nous encourager et nous fortifier ; et son désir est de nous voir nous appuyer dessus, et lui dire : « Tu as dit ! »

« Certainement je te ferai du bien, » est l'essence même de la grâce du Seigneur. Appuyez seulement sur le terme « certainement. » Il nous fera du bien, un bien réel, durable, rien que du bien, et toute espèce de bien, même le bien le meilleur, celui de nous rendre saints. Il nous traitera comme il traite ses saints. Bientôt il nous prendra pour être avec Jésus et tous ses élus ; n'est-ce pas là le bien suprême ? Avec une telle promesse, ne craignons pas la colère d'Ésaü, ni celle de qui que ce soit. Si le Seigneur nous fait du bien, qui pourra nous faire du mal ?

C'est son amour, c'est sa miséricorde
Qui, chaque jour, nous comble de bienfaits ;
Il nous prévient, et toujours nous accorde
Bien au delà de nos meilleurs souhaits.
CH Spurgeon

La révélation parfaite



En ce jour-là, vous ne m'interrogerez plus sur rien. (Jean 16:23)


"En ce jour-là." C'est-à-dire quand le Sauveur glorifié nous aura fait entrer dans la communion du Père. Jusqu'à ce moment-là, vous avez bien des questions à me poser. Mais une fois que vous êtes dans la communion de Dieu, les questions s'évanouissent, il n'en reste plus. Votre vie s'est transformée parce qu'elle s'est identifiée à celle du Christ ressuscité, et vous êtes en parfait accord avec les desseins dé Dieu. Peut-on vraiment dire cela de vous ? Mais pourquoi pas ?

Il peut y avoir une foule de choses qui restent obscures pour votre intelligence, mais elles n'ont pas à intervenir entre votre coeur et Dieu. "Ce jour-là, vous ne m'interrogerez plus sur rien." À quoi bon poser des questions, puisque vous savez que Dieu arrangera toutes choses pour que sa volonté se réalise de point en point. Votre coeur ne se trouble point, puisque vous vous confiez en Jésus. Si vous rencontrez quelque difficulté quelque obstacle à votre foi, n'en cherchez pas la solution dans votre intelligence, mais bien dans vos dispositions intérieures, c'est là qu'il y a quelque chose à corriger. Quand vous serez parfaitement disposé à vous soumettre à Jésus, votre intelligence y verra parfaitement clair, vous serez tout près de Dieu, comme l'enfant qui tient la main de son père, et ce jour-là vous n'aurez plus de questions à poser.

Oswald Chambers

mercredi 27 mai 2015

Tel est ta vie ; tel est ton fruit.



Si ces choses sont en vous, et qu'elles y abondent, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Pierre 1:8)


Si nous voulons glorifier le Seigneur par une vie féconde, il est certaines choses qu'il nous faut posséder ; car, rien ne peut sortir de nous qui ne soit pas d'abord en nous. Commençons par la foi, qui est la base de toutes les vertus. Puis, appliquons-nous à y ajouter la vertu, la connaissance, la tempérance, la patience. Avec cela, il nous faut la piété et l'amour fraternel. Toutes ces choses produiront en nous, comme fruit de notre vie, une activité utile ; nous ne serons pas des théoriciens paresseux, mais des pratiquants réels de la Parole. Ces choses saintes ne doivent pas seule ment se trouver en nous, mais y abonder, sans quoi nous serons stériles. Le fruit est le trop plein de la vie, et il faut être plein, avant de déborder.

Nous avons vu des hommes richement doués, et aux étaient offertes des occasions admirables, ne jamais faire aucun bien réel pour la conversion des âmes. Après mûr examen, nous avons conclu qu'il leur manquait certaines grâces absolument essentielles pour produire ce résultat. En vue d'une utilité réelle, des grâces valent mieux que des dons. Tel est l'homme, telle est son oeuvre. Pour faire mieux, il faut être meilleur. Puisse ce texte suggérer une heureuse détermination aux professants stériles, et à moi-même en même temps.

CH Spurgeon

mardi 26 mai 2015

Les choses les plus communes sont bénies



Vous servirez l'Éternel, votre Dieu, et il bénira ton pain et tes eaux.(Exode 23:25)


Quelle promesse ! Servir Dieu est déjà en soi-même un délice. Mais quel privilège s'y ajoute, si sa bénédiction repose encore sur nous en tout. Les choses les plus ordinaires deviennent sanctifiées et bénies, quand nous-mêmes sommes consacrée au Seigneur. Le Seigneur Jésus prit du pain et le bénit : pour nous aussi, le pain que nous mangeons est un pain béni. Jésus bénit l'eau et en fit du vin : l'eau que nous buvons est infiniment meilleure qu'aucun des vins qui réjouissent les hommes ; chacune de ses gouttes porte avec elle une grâce. La bénédiction divine repose sur l'homme de Dieu eu toutes choses, et demeure avec Lui en tout temps.

Et si nous n'avons que du pain et de l'eau ? Eh bien ! Ce pain et cette eau sont bénis. Le pain et l'eau, nous les aurons ; condition nécessaire, car il faut qu'ils existent pour que Dieu puisse les bénir : « Ton pain te sera donné et tes eaux ne te manqueront point »(Ésaïe 33:16) Avec Dieu à notre table, non seulement nous demandons une bénédiction, mais nous l'avons. Ce n'est pas à l'autel seulement, mais à table que nous la recevons. Il sert bien ceux qui le servent bien. Et cette bénédiction de la table n'est pas un dû, mais une grâce ; grâce triple en réalité : il nous accorde la grâce de le servir ; par grâce aussi, et pour ce service, il nous nourrit de pain ; et sa grâce, enfin, bénit encore ce pain.

CH Spurgeon

La prière comme Jésus la conçoit


Priez sans cesse. (1 Thessaloniciens 5:17)


Quelle est notre conception de la prière ? Si nous la concevons comme la respiration de notre âme, aussi indispensable que la respiration pulmonaire ou la circulation de notre sang, nous sommes dans le vrai. Nous respirons sans cesse, et notre sang s'écoule sans cesse, et nous ne nous en apercevons pas. De même il peut se faire que nous ne sentions pas notre contact avec Dieu, mais si nous Lui obéissons sans cesse, le contact reste établi. La prière n'est pas un exercice qu'on pratique de temps en temps, c'est la vie même de notre âme. C'est pourquoi nous devons prier sans cesse, être comme les petits enfants qui sans cesse ont quelque chose à dire ou à demander à leurs parents. La prière doit jaillir de notre coeur à toute occasion.

Jésus ne parle jamais de prières qui resteraient sans réponse : il avait la certitude absolue que la prière reçoit toujours une réponse. Possédons-nous cette certitude ? "Quiconque demande reçoit." "Mais pourtant...", disons-nous. Or, Dieu répond toujours à nos prières ; de la manière qui est en réalité la meilleure, bien que l'exaucement de nos requêtes, sur le terrain où nous nous sommes placés, ne nous soit pas tout de suite accordé. Possédons-nous cette certitude, qu'il y a toujours une réponse de Dieu.

Nous atténuons, nous affaiblissons les paroles de Jésus, pour les mettre d'accord avec le sens commun. Mais il n'aurait pas valu la peine qu'il vînt sur la terre pour nous enseigner le sens commun. Ce qu'il nous dit de la prière est une révélation.

Oswald Chambers

lundi 25 mai 2015

Le trésor de Dieu



L'Éternel t'ouvrira son bon trésor. (Deutéronome 28:12)


Ceci est relatif la pluie, que l'Éternel donnera en sa saison. La pluie est l'emblème des rafraîchissements célestes que le Seigneur est prêt à répandre sur son peuple. Oh ! Qu'une abondante ondée vienne arroser son héritage !

Volontiers nous croyons que ce trésor ne peut être ouvert que par un grand prophète comme Élie ; mais il n'en est pas ainsi, car cette promesse est pour tous, les fidèles d'Israël, c'est-à-dire pour chacun d'eux en particulier. Ami croyant, l'Éternel ouvrira pour toi son bon trésor. Toi aussi, tu peux voir le ciel ouvert, et y plonger ta main pour y prendre ta portion, même une portion pour tous les frères qui t'entourent. Demande ce que tu veux : si tu demeures en Christ et que ses paroles demeurent en toi, cela ne te sera pas refusé.

Jusqu'ici, tu n'as point encore fait connaissance avec tous les trésors de ton Seigneur ; mais il les découvrira à ton esprit. Certainement tu ne jouis pas encore de la plénitude des richesses de son alliance ; mais il manifestera son amour à ton coeur et te révélera Jésus. Lui seul peut faire ces choses pour toi. Or voici sa promesse ; et si tu écoutes diligemment sa voix, en obéissant sa volonté, les richesses de la gloire en Jésus-Christ sont à toi.

CH Spurgeon

Savons-nous mettre de côté notre intérêt personnel ?



Si tu prends à gauche, j'irai à droite ; et si tu prends la droite, j'irai à gauche. (Genèse 13:9)


Aussitôt que vous commencez de vivre de la vie d'un enfant de Dieu, de magnifiques horizons s'ouvrent devant vous, et vous avez le droit de choisir là dedans tout ce qui vous convient. Mais si vous vivez par la foi, si vous êtes vraiment un enfant de Dieu, vous userez de votre liberté pour renoncer à tous vos droits, et vous laisserez Dieu choisir à votre place. Dieu vous placera peut-être, pour vous éprouver, devant un choix tel qu'à vues humaines, votre premier devoir serait de vous inquiéter de votre santé, de votre bien-être. Mais si vous vivez par la foi, vous renoncerez joyeusement à votre droit de choisir vous-même, et vous laisserez à Dieu le soin de choisir pour vous. C'est en pratiquant cette discipline d'obéissance totale à la voix de Dieu que vous verrez tout votre être naturel se transformer en un être spirituel.

Toutes les fois que nous nous fondons sur notre droit, cela obscurcit en nous l'intuition de Dieu. Le plus grand ennemi de la vie en Dieu, ce n'est pas le péché, c'est le bien qui n'est pas tout ce qu'il devrait être. Abraham avait tous les droits pour choisir lui-même, c'était, semble-t-il, ce qu'il avait de mieux à faire et, dans son entourage, on a dû le taxer de fou. Beaucoup d'entre nous ne font pas de progrès dans la vie spirituelle, parce que nous voulons choisir nous-mêmes ce qui vaut le mieux, au lieu de laisser Dieu choisir pour nous. Nous avons à nous habituer à regarder à Dieu pour toute chose.

Oswald Chambers

samedi 23 mai 2015

Pleine confiance en Dieu


Car il délivrera le misérable qui criera à lui, et l'affligé, et celui qui n'a personne qui l'aide. (Psaumes 72:12)


Le misérable crie ; que peut-il faire d'autre ? Son cri est entendu de Dieu ; que lui faut-il de plus ? Que celui de mes lecteurs qui est misérable crie donc à lui, ce sera sa sagesse. Ne criez pas aux oreilles de vos amis, car même s'ils peuvent vous aider, ce ne sera que par le secours du Seigneur. Le plus sûr est d'aller droit à Dieu et de faire monter votre cri vers lui. Celui qui court droit au but est le meilleur des coureurs. Courez à Dieu et non aux moyens secondaires.

« Hélas ! » dites-vous, « je n'ai ni ami ni secours » D'autant mieux ; ce sont là deux bonnes raisons d'aller à lui. Votre double besoin sera votre double cause. Pour vos grâces temporelles mêmes, vous pouvez vous attendre à Dieu, car il s'occupe aussi des besoins temporels de ses enfants. Et pour les secours spirituels, de beaucoup les plus nécessaires, le Seigneur n'entendrait pas votre cri et ne vous donnerait pas aide et délivrance ?

O pauvre ami, ton Dieu est riche ! Et toi qui es sans force, appuie-toi sur lui. IL ne m'a jamais fait défaut et il ne te manquera jamais. Viens comme un mendiant ; Dieu ne te repoussera pas. Viens sans autre excuse que sa grâce. Jésus est Roi, te laissera-t-il périr ? Peux-tu le croire ?

CH Spurgeon

L'inquiétude est un manque de foi


Ne vous inquiétez pas de la nourriture nécessaire à votre vie, de ce que vous mangerez et de ce que vous boirez ; ni de ce que vous mettrez sur vous, pour habiller votre corps. (Matthieu 6:25)


Toutes ces préoccupations que le bon sens vulgaire considère comme essentielles, Jésus y voit la défaillance de notre foi. Si nous avons reçu en nous l'Esprit de Dieu, l'Esprit nous sondera, nous aiguillonnera sans cesse : "Que fais-tu de ton Dieu dans cette amitié nouvelle, dans ces beaux plans pour tes vacances, dans ces livres nouveaux que tu viens d'acheter ?" Il insistera sans trêve jusqu'à ce que nous ayons appris à faire de Dieu notre première, notre principale préoccupation. Partout où nous mettons autre chose que Dieu en première ligne, tout s'embrouille et s'obscurcit.

"Ne vous inquiétez pas..." Ne vous chargez pas vous-même du souci de prévoir. Se tourmenter n'est pas seulement une faute, c'est un manque de foi : nous nous tourmentons parce que nous ne croyons pas que Dieu puisse s'occuper des petits détails de notre vie, et c'est toujours ces petits détails pour lesquels nous nous faisons du souci. Jésus nous révèle tout cela dans la parabole du semeur. Qu'est-ce qui étouffe en nous la parole qu'il y a semée ? Satan ? Eh ! bien non, ce sont "les soucis de ce monde." Toujours les petits tracas de la vie. Je ne veux pas croire à ce que je ne vois pas de mes yeux, c'est le germe de notre incroyance. Le seul remède à cela, c'est l'obéissance au Saint-Esprit.

Ce que Jésus réclame avant tout de ses disciples, c'est l'abandon.

Oswald Chambers

vendredi 22 mai 2015

Sujet de confiance



Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie ; tu étends ta main sur la colère de mes ennemis et ta droite me sauve. (Psaumes 138:7)


S'il semble affreux de marcher dans la détresse, cette marche est bénie, car une promesse spéciale lui est attachée. Et si j'ai une promesse, que devient cette détresse ? Qu'est-ce que le Seigneur m'enseigne ici ? Ce « tu me rends la vie, » m'annonce que j'aurai alors plus de vie, plus d'énergie, plus de foi. N'est-il pas vrai souvent, que la difficulté nous ravive, comme le fait une bouffée d'air frais quand nous nous sentons défaillir ?

Devant la rage de mes ennemis et principalement du grand Ennemi, étendrai-je la main pour les frapper ? Non ; elle sera plus utile en travaillant pour le Seigneur. Du reste, à quoi bon, car mon Dieu déploiera son bras, plus puissant que le mien, et agira contre eux mieux que je ne le saurais faire. « La vengeance est à moi ; je la rendrai, » dit le Seigneur. Par la main droite de sa puissance et de sa sagesse il me sauvera. Que puis-je désirer de plus ?

Mon coeur, redis-toi souvent cette promesse et qu'elle te soit un sujet de confiance et de consolation dans tes tristesses ; prie pour qu'il te rende la vie, et laisse le reste entre les mains du Seigneur qui accomplira toutes les choses pour toi.

CH Spurgeon

Le but de la vie chrétienne


Je te prie..., afin que tous soient un. Comme tu es en moi, Père, et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous. (Jean 17:21)


Si vous traversez une épreuve où vous vous sentez seul, lisez cechapitre 17 de l'Évangile de Jean. Vous y verrez l'explication de votre épreuve. Jésus a demandé à Dieu que vous puissiez être uni au Père comme il l'est lui-même. Vous efforcez-vous de rendre possible à Dieu l'exaucement de cette prière, ou bien votre vie a-t-elle un autre but ? Depuis que vous êtes disciple de Jésus, votre vie ne vous appartient plus comme auparavant.

Le but que Dieu poursuit n'est pas proprement l'exaucement de nos prières, mais par nos prières nous apprenons à discerner la pensée de Dieu à notre égard, celle qui nous est révélée dans cechapitre 17 de Jean. Dieu ne peut pas ne pas exaucer la prière de Jésus : "Qu'ils soient un, comme nous sommes un." En sommes-nous là ?

Dieu ne se préoccupe pas de nos projets. Il ne nous demande pas si nous voulons traverser telle ou telle épreuve ; il permet qu'elle ait lieu pour réaliser son but, à Lui. Les épreuves que nous traversons nous rendent meilleurs, plus dignes de Dieu ; ou au contraire elles nous aigrissent, elles accroissent notre égoïsme. Elles font de nous des démons ou des saints, suivant l'attitude que nous avons à l'égard de Dieu. Si nous savons dire : "Que ta volonté soit faite", nous recevons la consolation incomparable de comprendre que Dieu, notre Père, travaille en nous selon sa sagesse. Rien ne peut plus nous abattre, nous dessécher le coeur. Jésus a demandé pour nous la même union qui existe entre lui et son Père. Nous en sommes bien loin, du moins la plupart d'entre nous, mais cette prière de Jésus ne peut pas ne pas être exaucée.

Oswald Chambers

jeudi 21 mai 2015

Pluie sans nuages ? Jamais !

Quand les nuées sont pleines, elles répandent la pluie sur la terre.(Ecclésiaste 11:3)


Pourquoi craindre les nuages qui viennent noircir notre ciel ? Ils nous cachent le soleil un moment, mais ne peuvent l'éteindre, et nous le verrons briller dans peu. Ces nuages sombres sont chargés de pluie, et plus ils sont noirs, plus abondantes seront les ondées qui s'en échapperont. Comment avoir de pluie sans nuages ?

Nos peines nous ont chaque fois amené des bénédictions et le feront toujours. Elles sont les sombres messagers de grâces bienfaisantes. Avant peu, ces nuées auront versé leur contenu, et l'herbe tendre se réjouira sous cette pluie fraîche. Notre Dieu peut nous abreuver de chagrin, mais il ne nous noiera pas dans sa colère : il nous rafraîchira plutôt de sa miséricorde. Les messages d'amour, souvent nous arrivent sous enveloppes à bords noirs, et si ses chariots grondent parfois sourdement, ils sont chargés de bienfaits. Sa verge bourgeonne de fleurs suaves, et de fruits exquis. Ne nous tourmentons pas du ciel noir, mais chantons plutôt, car les ondées d'avril nous apportent les fleurs de mai.

Seigneur ! Les nuées sont la poussière de tes pieds. Au jour sombre et couvert, tu es près de nous. L'amour te contemple et se réjouit. La foi voit les nuages se déchargeant et faisant reverdir les collines et les plaines.

CH Spurgeon

Ce qu'il faut mettre en première ligne



Cherchez premièrement le royaume de votre Père céleste et la sainteté qu'il peut seul vous donner, et tous les biens matériels vous seront donnés en plus. (Matthieu 6:33)


Aucune parole n'est plus révolutionnaire que cette parole de Jésus : "Cherchez premièrement le royaume de Dieu." Même les plus pieux d'entre nous raisonnent tout autrement : "Il faut bien que je vive ; que j'aie de quoi manger ; que j'aie un peu d'argent" Notre grand souci n'est pas le royaume de Dieu, mais le maintien de notre vie physique. Jésus renverse l'ordre : d'abord nos rapports avec Dieu ; nous avons à mettre cela en première ligne ; le reste viendra ensuite.

"Ne vous inquiétez pas pour votre vie..." Combien il est déraisonnable, nous dit Jésus, de s'attacher si ardemment à tous ces biens matériels ! Remarquez que Jésus ne prêche pas du tout l'insouciance. Celui qui ne s'inquiète de rien est un insensé. Le disciple de Jésus doit s'attacher avant tout à ses rapports avec Dieu, et subordonner, mais non pas supprimer, toutes ses autres préoccupations à celle-là. Ne vous laissez pas dominer par l'idée de ce que vous aurez à manger et à boire. il y a des gens qui ne s'inquiètent pas du tout de ce qu'ils mangent et boivent, et ils ont à en souffrir ; ils ne s'inquiètent pas de leurs vêtements, et leur tenue n'est pas ce qu'elle devrait être ; ils ne s'inquiètent pas de leurs affaires, et Dieu les tient pour responsables. Jésus nous dit : Premièrement le royaume de Dieu, et secondement tout le reste.

Obéir à cet enseignement de Jésus est très difficile, Il faut beaucoup de courage à un chrétien pour qu'il permette au Saint-Esprit de le plier à cette sévère discipline.

Oswald Chambers

mercredi 20 mai 2015

N'osons pas le doute


J'irai devant toi, et je dresserai les chemins tortus ; je romprai les portes d'airain et mettrai en pièces les barres de fer. (Ésaïe 45:2)


Cette promesse est faite à Cyrus, mais elle s'adresse en même temps à tout vrai serviteur de l'Éternel.

Allons seulement de l'avant et notre voie s'éclaircira. Les détours et les circuits de la ruse de l'homme et de la subtilité de Satan se redresseront pour nous, sans que jamais nous nous voyions forcés d'en suivre les lignes obliques. Les portes d'airain seront brisées, et les barres de fer qui les fixaient tomberont en pièces. Nous n'aurons besoin pour les renverser, ni du levier, ni du bélier. Le Seigneur lui-même fera des miracles, et des choses inattendues s'accompliront pour nous.

Abandonnons nos lâches craintes pour marcher en avant et avec fermeté sur le sentier du devoir. Le Seigneur n'a-t-il pas dit « Je marcherai devant toi ? » Cessons de raisonner, et osons nous élancer droit devant nous. Il s'agit de l'oeuvre du Seigneur ; il nous rendra capables, et écartera tous les obstacles. Il rompra les portes d'airain. Qui peut empêcher l'exécution de son plan et s'opposer à ses décrets ? Ceux qui servent Dieu ont des ressources infinies à leur disposition. Quoique fermé pour les forces humaines, le chemin est libre devant la foi. Quand Jéhovah déclare qu'il agira lui-même, comment pouvons-nous douter de Lui ?

CH Spurgeon

La réalité divine



Par votre persévérance et votre patience, vous conserverez votre vie. (Luc 21:19)


Quand un homme est né de nouveau, sa pensée et son raisonnement ne retrouvent pas tout de suite leur équilibre. il nous faut organiser dans notre pensée tous les éléments et toutes les conditions de notre vie nouvelle, façonner notre esprit à l'image du Christ. Il faut arriver, patiemment, à posséder notre âme. Il y a bien des croyants qui restent immobiles au seuil de la vie chrétienne, au lieu de construire leur nouvelle vie. Nous échouons dans cette entreprise si nécessaire, à cause de notre ignorance, et parce que nous attribuons à l'action de Satan ce qui est l'effet de notre propre nature, indocile et rebelle. Quels abîmes de corruption il y a au fond de nous, qui soudain transparaissent !

Sur certains points, il ne s'agit pas de prier, il faut réagir. La mauvaise humeur doit être énergiquement boutée dehors, à coups de pied s'il le faut. La mauvaise humeur tient généralement à un état physique. Mais il ne faut jamais y consentir. Prenez-vous par la peau du cou, secouez-vous énergiquement, et vous verrez que cela passera. Ce qu'il y a de terrible, c'est que nous ne voulons pas réagir. La vie chrétienne est une vie, où l'on a sans cesse besoin d'avoir du cran.

Oswald Chambers

mardi 19 mai 2015

Nous pouvons parler pour Dieu



Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras ma bouche. (Jérémie 15:19)


Pauvre Jérémie ! Et cependant, pourquoi pauvre ? Le prophète qui pleure était un serviteur de choix et honoré de Dieu au-dessus de plusieurs. Mais, parce qu'il disait la vérité, il était détesté. La parole, si douce pour lui, était amère pour ses auditeurs ; pourtant il était accepté de Dieu. Il lui était commandé de demeurer dans sa fidélité ; et à cette seule condition le Seigneur continuerait de parler par lui. Il devait agir avec hardiesse et dans la vérité avec les hommes de son temps, afin de séparer parmi eux ceux qui voulaient marcher avec Dieu et obéir à ses ordres, de ceux qui s'opposaient à ses prescriptions. Le Seigneur l'encourageait en lui promettant qu'il serait sa bouche.

Quel honneur ! Tout prédicateur et tout croyant ne le convoite-t-il pas ? Dieu parler par nous ? Quelle merveille ! Notre parole sera sûre, vraie, pure : elle sera puissante. Elle ne retournera pas sans effet ; mais elle sera bénie pour ceux qui la recevront, et ceux qui la repousseront le feront à leurs risques. Nous en nourrirons plusieurs ; nous réveillerons celui qui dort, et appellerons les morts à la vie.

Que cette promesse soit pour toi et pour tous les serviteurs du Seigneur !

CH Spurgeon

Toujours sauvés du naufrage


Qui pourra nous séparer de l'amour du Christ ? (Romains 8:35)


Dieu ne nous exempte pas des peines de la vie. Mais, dans la peine, Il se tient près de nous. Si terribles que puissent être les peines qui vous assaillent, aucune ne pourra vous séparer de la communion avec Dieu. Nous sommes "plus que vainqueurs" au sein même des pires épreuves. Paul ne parle pas ici de maux imaginaires, mais de réalités accablantes. "Mais parmi toutes ces détresses, s'écrie-t-il, nous sommes plus que vainqueurs, par l'amour de Celui qui nous a aimés sur la croix." Ce n'est donc pas par aucun héroïsme de notre part. Je plaindrais un chrétien dont la vie serait sans épines, et qui n'aurait pas cette occasion d'éprouver la grâce de Dieu.

"Cet amour du Christ, qui pourrait nous en arracher ? Sera-ce l'oppression ? ou l'angoisse ? ou la persécution ? ou la famine ? ou le dénuement ? ou le péril de mort ? ou le glaive du bourreau ?"

Si Jésus-Christ ne nous trompe pas, si l'apôtre Paul n'est pas un visionnaire, eh ! bien, à celui qui tient ferme, suspendu à l'amour de Dieu, au milieu de ces terribles détresses, il arrive quelque chose de bien extraordinaire. La logique ne compte plus pour lui, L'amour de Dieu, en Jésus-Christ, rayonne par-dessus toutes ces ténèbres : il est, toujours et partout, sauvé du naufrage.

Oswald Chambers

lundi 18 mai 2015

Pertes surmontées



Je vous remplacerai les années que la sauterelle vous avait dévorées. (Joël 2:25)


Oui, ces années perdues qui nous font soupirer nous seront rendues. Dieu est assez riche en grâce pour rendre les années qui nous restent à vivre aussi fécondes pour son service, que celles de notre avant-conversion, sur lesquelles nous portons deuil, ont été inutiles à sa cause.

Les sauterelles de la mondanité, des retours en arrière, de la tiédeur, nous en venons à les considérer comme une terrible plaie. Si seulement elles ne s'étaient jamais abattues sur nous ! Le Seigneur, dans sa bonté, nous en a délivrés, et nous sommes maintenant pleins de zèle pour son service. Béni soit son nom ! Nos moissons de grâces spirituelles sont telles, que notre aridité d'autrefois est plus que compensée. Nos tristes expériences sont changées en fruits bénis et nous servent à en avertir d'autres. Nous sommes, par suite de nos anciens manquements, enracinés d'autant plus profondément dans l'humilité et la dépendance enfantine. Et la vigilance et la circonspection que nous avons acquises nous aident à rattraper plus sûrement le temps perdu. Ainsi, par un miracle d'amour, les années où le dévastateur avait tout dévoré peuvent nous être rendues. N'est-ce pas là une immense faveur ? Croyons-le, et vivons en conséquence et nous le réaliserons, comme Pierre, qui devint un homme beaucoup plus utile après que sa présomption eût été guérie par la découverte de sa faiblesse. Seigneur, aide-nous !

CH Spurgeon

Confiance et sérénité



Voyez les oiseaux de l'air... voyez les fleurs des champs.(Matthieu 6:26-28)


Les fleurs des champs, sans le moindre effort, croissent et s'épanouissent. La mer, l'atmosphère, le soleil, la lune, les étoiles, ils sont là tout simplement, et leur simple présence nous comble de biens. Que de fois il arrive que nous entravons l'influence que Dieu voudrait exercer à travers nous, par nos efforts maladroits pour agir de la manière qui nous paraît la meilleure et pour être utiles. Jésus nous enseigne que la seule voie pour croître et grandir spirituellement, c'est de vivre en communion avec Dieu : "Ne vous préoccupez pas de rechercher comment vous pourrez être utile aux autres, mais croyez en Moi ; cherchez la Source, et des fleuves d'eau vive couleront de votre sein." Même pour les sources de notre vie naturelle, notre bon sens est incapable de les atteindre. Et pour la vie spirituelle, Jésus nous enseigne que ce n'est pas par nos réflexions et nos inquiétudes que nous pouvons la faire croître et grandir, mais seulement par notre communion avec le Père céleste. Notre Père connaît nos circonstances, il nous fera croître et fleurir comme les lis des champs.

Ceux qui exercent sur nous la plus forte influence ne sont pas ceux qui cherchent à nous endoctriner, ce sont ces âmes simples, pleines de confiance et de sérénité, pareilles aux fleurs des champs et aux étoiles du ciel.

Pour servir Dieu, soyez unis à Jésus-Christ, et chacune de vos minutes sera mise à profit par Dieu sans que vous vous en rendiez compte.

Oswald Chambers

samedi 16 mai 2015

Nous recevons ce que nous donnons



Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.(Matthieu 5:7)


Est-il juste que celui qui ne veut pas pardonner soit pardonné, et que celui qui ne donne rien aux pauvres soit soulagé dans ses besoins ! Dieu nous rendra suivant notre propre mesure, et ceux qui auront été des maîtres durs et des créanciers impitoyables risquent de voir le Seigneur agir durement avec eux. « Il y aura un jugement sans miséricorde pour celui qui n'aura pas usé de miséricorde. »

Cherchons aujourd'hui à donner et à pardonner. Apprenons à porter et à supporter. Ayons de la bonté, de la tendresse et de la charité. Ne portons pas de jugements sévères sur la conduite des gens, ne leur cherchons pas de sottes querelles ; ne tirons pas non plus avantage d'eux et ne soyons pas difficiles à contenter. Nous voulons obtenir miséricorde soyons, nous aussi, miséricordieux. Pour avoir droit à la béatitude, remplissons-en la condition. N'est-ce pas un agréable devoir que d'être bon ? N'y trouvons-nous pas plus de douceur que dans la colère, l'indignation ou le manque de générosité ? Là même il y a déjà une bénédiction. Et obtenir miséricorde est une belle récompense. Seule, la souveraine grâce pouvait faire une promesse semblable.

Nous ne quittons à nos semblables que quelques centimes, et le Seigneur nous quitte notre dette tout entière.

CH Spurgeon

La vraie richesse



Participants de la nature divine. (2 Pierre 1:4)


Conformément aux promesses de Dieu, nous sommes admis à participer à sa divine nature. Alors nous avons à incorporer cette nature divine dans notre propre nature par la formation d'habitudes spirituelles, dont la première est de nous rendre compte à chaque instant du capital d'énergie que Dieu met à notre disposition. "Mes ressources ne me le permettent pas." Mensonge abominable ! Un homme riche et bien élevé ne parle jamais de ses besoins d'argent. Il en est de même dans le domaine spirituel. Riches en Dieu, nous parlons comme s'il nous avait totalement déshérités. Nous croyons être modestes quand nous disons à la fin de la journée : "Je suis arrivé au bout, mais ça été une rude tirée !" Qui supposerait que, par l'entremise de Jésus, nous pouvons disposer de l'incalculable richesse du Dieu Tout-Puissant ? Car, si nous Lui obéissons, il n'y a pas si petit grain de sable ni si lointaine étoile qu'il ne puisse mettre à notre service. Qu'importe si les circonstances sont difficiles ! Si nous cédons à la tentation de nous plaindre, et de nous apitoyer sur notre sort à bouche que veux-tu, nous bannissons de notre vie les richesses de Dieu, et nous empêchons les autres de puiser à ses greniers. Aucun péché n'est plus grave que cette pitié de soi-même, parce qu'elle efface Dieu et met notre égoïsme sur le trône. Notre bouche ne s'ouvre plus que pour cracher des lamentations, et notre vie n'est plus qu'une éponge desséchée, — elle n'a plus rien de généreux, plus rien d'aimable.

Quand Dieu commence à être content de nous, il nous appauvrit dans tout le domaine des fausses richesses, jusqu'à ce que nous ayons bien compris que nous avons en Lui des sources jaillissantes, inépuisables. Alors Dieu nous demande de manifester autour de nous sa grâce, et de la répandre sur les autres.

Oswald Chambers

vendredi 15 mai 2015

Les endroits élevés de Dieu


Je le mettrai en une haute retraite, parce qu'il connaît mon Nom.(Psaumes 91:14)


Est-ce à moi que le Seigneur s'adresse ainsi ? Oui, si je connais son Nom. Béni soit Dieu, ce Nom ne m'est pas étranger. Je l'ai éprouvé et je l'ai connu ; c'est pourquoi je m'assure en lui. Je connais son nom comme celui d'un Dieu qui hait le péché, car j'ai appris par la puissance convaincante de son Esprit, qu'il ne pactise pas avec le mal. Mais je l'ai aussi connu en Jésus-Christ comme le Dieu du pardon, car il m'a quitté toutes mes transgressions. Son nom est fidélité, et je le connais comme tel, car il ne m'a jamais abandonné, quoique mes peines se soient multipliées.

Cette connaissance est un don de sa grâce, et pour cette raison même, le Seigneur nous accorde une autre grâce, celle de nous placer dans une haute retraite. C'est bien là grâce sur grâce.

Si nous gravissons les hauteurs, notre position peut devenir dangereuse. Mais si c'est le Seigneur qui nous y place, cette position sera sûre. Il peut le faire en nous accordant une grande activité, une expérience consommée, le succès dans notre service, la direction même d'une oeuvre. S'il ne le fait pas, il peut nous mettre, quand même, en une haute retraite par une communion intime avec lui, par une vue intérieure claire, une sainteté triomphante, une anticipation joyeuse de la gloire éternelle. Quand Dieu nous conduit dans ces lieux élevés, Satan ne peut pas nous en faire descendre. Que le Seigneur nous accorde cette grâce dès ce jour !

CH Spurgeon

L'habitude d'être toujours à la hauteur


...afin que vous sachiez quelle est l'espérance à laquelle il vous appelle. (Éphésiens 1:18)


Rappelez-vous que vous avez été sauvés afin que le Fils de Dieu se manifeste dans votre corps. Appliquez-vous de tout votre pouvoir à bien remplir ce rôle : soyez toujours à la hauteur des circonstances.

Vous ne pouvez rien pour votre salut, mais il vous faut agir pour le manifester au dehors, pour réaliser par votre vie les conséquences de l'action de Dieu en vous. Est-ce que vous les réalisez par votre parole, par votre cerveau, par vos forces nerveuses ? Si vous êtes toujours boudeur et rebelle, alors c'est un mensonge de dire que vous avez été sauvé et régénéré.

Dieu est le Grand Instructeur. Il veut vous exercer à sauter des obstacles. "Grâce à mon Dieu, je franchis le rempart." Dieu ne vous épargnera aucune des épreuves qui vous sont nécessaires. "Ne vous étonnez pas, dit Pierre, de l'ardeur des tourments destinés à vous éprouver." Soyez à la hauteur, et allez-y ! Il n'y a pas à se demander si cela va vous faire mal, du moment que Dieu pouffa par là se manifester en vous.

Que Dieu ne nous trouve jamais en train de geindre et de grogner, mais qu'il nous trouve pleins de "cran" comme des athlètes prêts à tout supporter. Le seul but de notre vie étant de manifester le Fils de Dieu, tout doit être subordonné à cela. De quel droit venons-nous imposer notre volonté à Dieu ? Est-ce que Jésus l'a jamais fait ? Nous sommes ici-bas pour nous soumettre à sa volonté, afin qu'il fasse de nous ses instruments, le pain rompu et le vin répandu au bénéfice des autres.

Oswald Chambers
 
Pour la gloire de Dieu! - Free Blogger Templates, Free Wordpress Themes - by Templates para novo blogger HD TV Watch Shows Online. Unblock through myspace proxy unblock, Songs by Christian Guitar Chords