Cultiver la foi chrétienne - 43

IV

La tempérance est la connaissance en action ! Il s’agit d’appliquer les Saintes Écritures dans sa vie quotidienne. La connaissance induite par l’Esprit Saint place le croyant dans la voie de la droiture ; puis tient sa main dans la vallée de la tentation avec la grâce de la tempérance. Elle met en action ce que l’Esprit Saint lui a enseigné.

L’apôtre Paul a écrit : « Et tout homme qui s’efforce à gagner, se maîtrise en toutes choses. Or ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous [pour en avoir] une incorruptible. C’est pourquoi je cours ainsi, non dans l’incertitude ; je me bats ainsi, mais non pas comme battant l’air ; Mais je maîtrise mon corps, et je le tiens assujetti, de peur qu’en quelque sorte, après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même rejeté. » (I Cor. 9:25-27) Le terme « rejeté » en grec transmet l’idée de ne pas être approuvé. Le désir de Paul était de restreindre son corps afin de ne pas commettre de péché pour ne pas être désapprouvé par Dieu et par ceux à qui il prêchait. Trop souvent, un croyant perd son témoignage pour le Seigneur Jésus parce qu’il refuse d’assujettir son corps, de se mettre en garde contre la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie – « l’auto-gratification ». Par conséquent, ce qu’il fait en dit bien plus que le message qu’il transmet. On doit exercer une extrême prudence lorsqu’on se trouve dans la présence de cette « auto-gratification » animaliste et destructive.

Une dernière observation : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, et pour nous nettoyer de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est pas en nous. » (I Jean 1:8-10) PRENEZ GARDE – LE PÉCHÉ SE TAPIT À LA PORTE PRÊT À DÉVORER CEUX SANS LA GRÂCE DE LA TEMPÉRANCE !

Questions de réflexion :

1. Qui dirige le croyant dans toute la vérité ?
2. Pourquoi est-il important de connaître la vérité ?
3. À quel type de couronne chaque croyant devrait-il aspirer ?
4. Pourquoi est-il important d’assujettir son corps ?
5. Que signifie être « rejeté » ?
6. « L’auto-gratification » est la satisfaction de quoi ?
7. Y a-t-il quelqu’un qui ne commet pas de péché ? Cela devrait-il être utilisé comme une excuse ?
8. Pourquoi chaque croyant devrait-il PRENDRE GARDE ?
9. Comment la grâce de la tempérance changerait-elle votre vie et votre témoignage ?

Qui s’inquiète ?

Du Pasteur : Dr M. J. Seymour, Sr

« Je regardais à ma main droite, et je contemplais, mais il n’y avait personne qui me reconnaisse ; tout refuge me manquait ; personne ne s’inquiétait de mon âme. » (Psaume 142:5) À l’église des Laodicéens, Jésus a dit : « Je connais tes œuvres ; que tu n’es ni froid ni bouillant. Je voudrais que tu sois froid ou bouillant. Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai hors de ma bouche. » (Rév. 3:15-16)

Pourchassé par le roi Saul, David s’est retrouvé pris au piège au milieu de bizarretés accablantes. Lorsqu’il regardait autour de lui, il ne pouvait voir personne à qui faire confiance et personne qui ne se souciait vraiment s’il vivait ou s’il mourrait. Ses propos étaient : « personne ne s’inquiétait de mon âme ». Saul s’inquiétait ; c’est pour cela qu’il le chassait, pour le tuer. Dieu s’en inquiétait ; c’est pour cela qu’Il l’a sauvé d’une situation sans espoir. Ceux qui étaient apathiques ne s’inquiétaient pas d’une manière ou de l’autre ; ils n’étaient « ni froid, ni chaud ». S’il vivait ou mourrait était son problème ; après tout, nous avons tous nos propres vies à vivre et des choses à faire !

C’est le problème avec l’apathie ; elle ne peut pas regarder au-delà de soi et « tout ce dont j’ai besoin me suffit ». L’apathie ne s’inquiète pas des autres. L’apathie manque d’intérêt et d’attention dans les questions spirituelles. L’apathie ne répond pas à la prédication de la Parole de Dieu. L’apathie est indifférente aux multitudes qui meurent condamnées à une éternité dans le Lac de Feu. L’apathie ne s’occupe pas du témoignage de Jésus, de l’étude de la Parole de Dieu et d’une vie de prière pleine du fardeau du salut des autres. L’apathie est dépourvue d’un zèle spirituel. C’est une attitude « ah ! ah ! ». L’apathie ne s’inquiète de personne d’autre que le « soi ».

« Apathique » décrit le caractère de la plupart des églises d’aujourd’hui. Leur intérêt vis-à-vis des questions célestes est quasiment inexistant. Lors de la prédication de « ainsi dit le Seigneur », quasiment personne ne répond. Les cœurs sont indifférents, les pleurs ont disparu et les consciences sont dépourvues de sentiment. L’attitude commune est « cela n’a rien à voir avec moi ». Si les âmes sont perdues pour toute l’éternité, « en quoi cela me concerne-t-il » ? L’apathie dans les églises donne envie de vomir au Seigneur Jésus ! Il est préférable pour une église qui refuse d’être rendue bouillante dans le zèle de Dieu pour le témoignage de Jésus Christ de fermer ses portes pour rester indifférente à Sa vérité souveraine en se donnant raison. Peut-être que si la hache était lancée contre la racine des églises mortes, d’autres prieraient pour un ravivement du feu rempli de l’Esprit du témoignage de Christ. INQUIÉTEZ-VOUS et VIVEZ !

Regard en arrière; regard en avant

Spurgeon aujourd'hui, méditations quotidiennes

Jeudi, 30 juin 2011

Toutefois je me souviendrai de l'alliance que j'ai faite avec toi, dans les jours de ta jeunesse, et j'établirai en ta faveur une alliance éternelle (Ezékiel 16:60)

Quels que soient nos péchés, le Seigneur reste fidèle dans son amour envers nous.

Il regarde en arrière. Vois comment il se souvient de ces jours d'autrefois, quand il nous prit pour faire alliance avec nous, et que nous nous donnâmes à lui. Heureux jours, que ceux-là! Le Seigneur ne nous reproche rien et ne nous accuse pas de manque de sincérité. Non, il regarde à son alliance avec nous, plus qu'à la nôtre avec lui. Aurait-il pu y avoir aucune arrière pensée de sa part dans ce pacte sacré? Quelle bonté il nous témoigne, au contraire, de se souvenir de nous dans son amour!

Il regarde en avant ensuite. Il a résolu de ne pas manquer à son alliance. Si nous n'y sommes pas fidèles, lui demeure fidèle. Il nous déclare solennellement: "J'établirai avec toi une alliance éternelle," et il ne songe pas à revenir en arrière. Béni soit son nom, il contemple le sceau sacré, "le sang de l'alliance éternelle," et se souvient de notre garant en qui il a ratifié cette alliance, son Fils bien-aimé; c'est pourquoi il gardera ses engagements sacrés: "Il demeure fidèle," il ne peut se renier lui-même.

Seigneur, dépose cette précieuse promesse sur mon coeur, et fais que je m'en nourrisse tout le jour!

Cultiver la foi chrétienne - 42

III

Être vivifié(e) ne signifie pas que la possibilité de pécher a été éliminée par la présence de Christ. Cela signifie toutefois que Jésus, par l’opération du Saint Esprit, enlève de cet esprit « né de nouveau » de l’homme l’asservissement au péché et la motivation du péché. C’est comme Dieu l’a dit à Israël par le prophète Ezéchiel : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai au-dedans de vous un esprit nouveau ; j'ôterai de votre chair le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Et je mettrai en vous mon esprit, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes jugements, et les ferez. » (Ez. 36:26-27) Le cœur nouveau doublé de l’Esprit Saint a une nouvelle motivation et un nouveau désir, à savoir de vivre dans l’esprit et de l’Esprit dans l’obéissance à Dieu.

Dans la culture de la foi chrétienne, il y a de nombreux cailloux dans le champ de la vie qui doivent être éliminés par un énorme effort, beaucoup de tribulation, une diligence sérieuse et une fidélité sincère. La préoccupation avec les soucis de ce monde entrave les efforts du croyant pour enlever les cailloux du péché. Au lieu de liberté, il se trouvera subjugué par un asservissement plus dangereux, comme si les cailloux étaient ancrés autour de son cou. Le conflit le plus grave auquel chaque croyant fait face est la maîtrise de « soi ». La maîtrise de « soi » est la plus noble de toutes les initiatives. Elle exige la plus grande force spirituelle. Il est écrit : « Celui qui est lent à la colère vaut mieux que le puissant, et celui qui maîtrise son esprit [vaut mieux] que celui qui prend une ville. » (Prov. 16:32)

Un croyant doit constamment chercher à captiver chaque pensée mentale. La Parole de Dieu enseigne qu’un homme « est tel qu’il pense en son cœur ». (Prov. 23:7) Vous devenez ce à quoi votre esprit songe constamment. Par conséquent, les saints sont également instruits : « Car bien que nous marchions dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. (Car les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu, pour la démolition des forteresses), Abattant les imaginations et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et amenant toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (II Cor. 10:3-5) Toutes nos pensées sont-elles aussi obéissantes au Père que celles de Christ ?

Il y a beaucoup de mérite dans un ancien dicton « l’oisiveté est la mère de tous les vices ». Si un esprit n’est pas cultivé dans la Parole et la volonté de Dieu, Satan s’y installe pour créer la dévastation, ce qui donne naissance à des imaginations iniques. Lorsque le croyant médite sur des imaginations iniques, sa tente est plantée vers Sodome et Gomorrhe. Satan commence alors à manipuler et à façonner les pensées de l’esprit. Par conséquent, avant qu’il le réalise, le croyant commet ce que l’imagination inique a conçu et cède au péché. ALARMEZ-VOUS ! – Il est de la plus haute importance que les croyants poursuivent, demeurent et méditent sans cesse la Parole de Dieu. Faites comme l’a dit le roi David : « J’ai caché ta parole dans mon cœur, afin que je ne pêche pas contre toi. » (Ps. 119:11) Chaque pensée doit être amenée en captivité, ce qui crée une obéissance acceptable par Dieu, comme celle de Christ.

La tempérance est également la maîtrise de soi sur les passions sexuelles. Il a été dit que pour l’homme, « le sexe illicite est l’effort de la chair pour violer l’esprit » et « seule la force spirituelle peut résister à cette attaque avec succès ». C’est peut-être une des armes les plus notoires et les plus couramment utilisées de l’arsenal de Satan. La Bible donne d’amples exemples de la destruction que cela cause ; cependant, c’est encore une leçon difficilement apprise. Demandez au roi David, un homme selon le cœur de Dieu. Demandez à Samson, un homme d’une force physique exceptionnelle. Demandez à Salomon, dont le don de Dieu était la sagesse. Ils ont tous appris, difficilement, la dure leçon de la nécessité de contrôler ses passions sexuelles.

Les langues qui jasent peuvent également être un énorme ennemi de la cause de Christ ; comme il est écrit : « c’est un mal insoumis ; plein d’un venin mortel ». (Jacques 3:8) Oh, que le croyant apprenne à contrôler sa langue afin que des reproches ne soient pas amenées sur les précieuses œuvres du Seigneur Jésus Christ. Ceux qui ne peuvent pas maîtriser leur langue ont entraîné tant de destruction inutile dans les églises du Seigneur. Quand même, les Saintes Écritures enseignent : « Si un homme n’offusque pas en paroles, celui-là est un homme parfait, et capable aussi de mettre un frein à son corps entier ». (Jacques 3:2) Le terme « parfait » fait renvoi à une personne mûre sur le plan spirituel. Quelle glorieuse journée ce serait dans les églises si les croyants pouvaient cultiver des langues domptées !

Questions de réflexion :

1. Est-ce que le fait d’être « vivifié » signifie que le croyant ne peut plus commettre de péchés ?
2. Dans Ezéchiel, qu’est-ce Dieu dit qu’il se passe lorsqu’Il met Son Esprit dans une personne ?
3. Quelle influence Son Esprit a-t-il sur les motivations et les désirs d’un croyant ?
4. Que se passe-t-il lorsqu’un croyant est préoccupé par les soucis de ce monde ?

5. Quelle est la plus noble de toutes les initiatives ?

6. Qu’arrive-t-il à un croyant lorsqu’il ne contrôle pas ses pensées ?
7. Qu’est-ce qu’un croyant devrait faire à propos de ses réflexions ?
8. Comment un croyant permet-il à Satan de manipuler et façonner ses réflexions ? Quelle est l’arme la plus notoire et la plus courante de l’arsenal de Satan ?
9. Quelle est la chose la plus destructive que de nombreux croyants utilisent pour faire des ravages dans les églises de Dieu ? Qu’est-ce qui peut être fait à cet égard ?

Marche humblement avec ton Dieu

Du Pasteur : Dr M. J. Seymour, Sr

Il est écrit : « Il t’a montré, ô homme, ce qui est bon, et qu’est-ce que le SEIGNEUR requiert de toi, sinon de faire ce qui est juste, et d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? » (Michée 6:8)

Depuis la création de l’homme, Dieu a continuellement pendant tout âge à maintes reprises révélé à l’homme ce qui est bon ; et la condamnation ultime du diabolique. Cependant, incroyablement, l’homme a contrarié cette instruction continue de Dieu. Dieu a envoyé des hommes fidèles, mais ils n’écoutaient pas. Il a préservé Sa parole pour qu’ils puissent la lire, l’étudier et la comprendre, mais ils n’avaient pas de temps pour elle. Par conséquent, la spiritualité envers Dieu a chuté hors de contrôle. L’auto-apaisement s’est envolé vers des niveaux désastreux. Peu feront ce que le SEIGNEUR exige.

L’apôtre Jacques a posé une question aux croyants mondains : « Pensez-vous que l’écriture dit en vain : L’esprit qui demeure en nous, convoite jusqu’à l’envie ? » (Jacques 4:5) Eh bien, si vous êtes-un croyant, le croyez-vous ? Nous n’avons pas été créés à nouveau en Christ Jésus et achetés avec Son sang pour que nous puissions être amis avec le monde. Dieu a révélé à chaque croyant acheté avec le sang ce qui est bon à Ses yeux et ils sont avertis du diabolique. N’avez-vous pas été instruits dans les Saintes Écritures : « ... ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu ? Quiconque donc voudra être ami du monde est ennemi de Dieu. » (Jacques 4:4) Dieu vous a montré le bien et le mal. Maintenant, qu’exige-t-il de vous ? C’est dans notre texte – « faire ce qui est juste, et aimer la miséricorde, et marcher humblement avec ton Dieu ». Il demande que les saints soient spirituellement corrects à l’extérieur, à l’intérieur et vers le haut.

La compréhension de la bonté révélée d’un Dieu souverain et éternel et de Sa grâce envers vous placera en bonne position. Le « soi » n’est pas si grand en la présence de Dieu ! Il est écrit : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais donne grâce aux humbles. » (Jacques 4:6) Être humble signifie être amené en bas où vous appartenez. Même l’humilité n’est pas une autoréalisation. Lorsque le Dieu vivant et le Seigneur Jésus Christ sont révélés dans votre âme éternelle, ils vous amèneront sur vos genoux et vous feront descendre de votre piédestal. Une rencontre face-à-face avec Dieu et Jésus vous fera apprécier Son don d’un cœur humble. Si Dieu avait voulu que les Chrétiens soient fiers comme des paons, Il leur aurait donné de jolies plumes sur leur queue pour se pavaner. Marche humblement AVEC ton Dieu !