dimanche 31 août 2014

Divine, éternelle et invariable



Mais la Parole du Seigneur demeure éternellement et c'est cette parole qui vous a été annoncée par l'Évangile. (1 Pierre 1:25)


Tous les enseignements des hommes et eux-mêmes passeront comme l'herbe des prés ; mais nous sommes assurés que la Parole du Seigneur est d'un caractère tout différent, car elle demeure à toujours.

Cet Évangile est une parole divine, car quelle parole peut durer toujours, que celle qui est prononcée par le Dieu éternel ?

Cet Évangile est vivant à jamais ; aussi plein de vie maintenant que quand il sortit de la bouche de Dieu ; aussi capable de convaincre, de convertir, de régénérer, de consoler, de soutenir, de sanctifier, qu'il l'était aux jours des miracles.

Cet Évangile est invariable : non pas herbe verte aujourd'hui et demain foin desséché ; mais la vérité inaltérable du Dieu immuable. Les opinions humaines varient, mais la vérité arrêtée de Dieu ne change pas plus que Celui qui l'a formulée.

Cet Évangile que nous annonce la Parole du Seigneur est un sujet de joie, un fondement solide sur lequel nous pouvons nous appuyer fermement. Le mot « éternellement » comprend la vie, la mort, le jugement, l'éternité. Gloire soit à Dieu en Jésus-Christ pour cette consolation éternelle. Nourrissons-nous de cette Parole tout le jour et tous les jours de notre vie.

CH Spurgeon

Ma joie... votre joie...


...pour que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit parfaite. (Jean 15:11)


En quoi consistait donc la joie de notre Seigneur ? Aucun bonheur humain n'en peut approcher. La joie de Jésus consistait dans l'abandon total, dans l'entier sacrifice de lui-même à son Père ; c'était la joie de faire ce que le Père lui avait ordonné. "Faire ta volonté est tout mon plaisir." Jésus demande à Dieu que notre joie puisse devenir parfaite, c'est-à-dire pareille à la sienne. Est-ce que je laisse Jésus-Christ répandre en moi sa joie ?

L'essentiel dans ma vie, ce n'est pas ma santé, ce ne sont pas les circonstances extérieures, c'est la connaissance de Dieu, et la parfaite communion avec Lui, pareille à celle que possédait Jésus. Le plus grand obstacle à cette communion, c'est le souci constant et fallacieux de scruter attentivement tous les événements de notre vie. Les soucis de ce monde, comme dit Jésus, étouffent en nous la parole de Dieu. Avant même que nous ayons pu nous reconnaître, nous sommes entraînés dans le tourbillon des vaines apparences. L'oeuvre que Dieu a entreprise pour nous ne peut être vraiment réalisée que lorsque nous sommes devenus Ses témoins, capables de dire aux hommes qui est Jésus.

Soyez en communion avec Dieu, trouvez dans cette communion votre joie, et il coulera de vous des fleuves d'eau vive. Ne pensez plus à vous-même, et soyez l'instrument docile dont Jésus pourra se servir. Quittez tout orgueil, vivez de la vie cachée avec le Christ en Dieu. La vie normale du chrétien est aussi naturelle que la respiration du jeune enfant. Ceux dont l'influence est la plus bienfaisante sont ceux qui ne le savent pas.

Oswald Chambers

samedi 30 août 2014

Consolation, sécurité, satisfaction



Il n'en était pas ainsi de ma maison devant Dieu ; mais il m'a établi une alliance éternelle et bien ordonnée, et ferme en toutes choses ; il est toute ma délivrance et tout mon plaisir, et ne fera-t-il pas fleurir ma maison ? (2 Samuel 23:5)


Il y a ici une accumulation de promesses, c'est comme un écrin de perles. L'alliance est l'arche qui contient toutes choses.

Ces paroles, les dernières de David, peuvent être les miennes aujourd'hui. Elles commencent par un soupir : Il n'en est pas pour moi, ni pour les miens comme je le voudrais. Des épreuves, des soucis, des péchés sont là, qui rendent ma couche bien dure.

Ensuite une pensée consolatrice « Il a fait avec moi une alliance éternelle, » Jéhovah s'est engagé lui-même avec moi et a scellé le contrat avec le sang de Jésus. Je suis lié avec Dieu et Dieu avec moi. Il en résulte une assurance ; car cette alliance étant éternelle, bien ordonnée et sûre, je n'ai rien à craindre de la fuite du temps, ni de mes manquements sur quelque point oublié, ni de l'incertitude des choses. Cette alliance est un roc sur le quel je puis fonder et construire pour la vie et la mort. Enfin vient l'expression de la satisfaction. David ne souhaite rien de plus : son salut et tous ses désirs sont devant lui. Il trouve dans cette alliance tout ce qu'un homme peut désirer. Et toi, mon âme, tourne-toi aussi en ce jour vers Jésus, le Garant que Dieu a donné de son alliance avec son peuple, et prends-le pour ton Tout en tout.

CH Spurgeon

Êtes-vous à Jésus-Christ ?



Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux. (Luc 10:20)


Jésus-Christ nous dit en somme : "Ne vous réjouissez pas de ce que vous avez pu remporter quelques succès dans votre ministère, mais réjouissez-vous de ce que vous êtes unis à Moi comme il faut l'être." Le danger où nous sommes sans cesse exposés, dans le service de Dieu, c'est de nous réjouir des heureux résultats de notre ministère chrétien. Mais si vous êtes uni à Jésus de la bonne manière, vous êtes dans l'impossibilité de savoir ce que Dieu peut accomplir par votre intermédiaire. Car dans ce cas Jésus fait à tout moment couler de votre sein des fleuves d'eau vive, qui se répandent autour de vous, et dans sa miséricorde il vous épargne toute préoccupation à ce sujet, il vous dispense de rien savoir, il vous laisse dans l'ignorance. Vous savez, une fois que vous êtes sauvé, que c'est Dieu qui vous place là où vous êtes. Par l'influence que votre vie exercera sans que vous le sachiez, dans les circonstances où Dieu vous mettra, vous réaliserez son dessein, aussi longtemps que vous resterez dans la lumière.

Aujourd'hui l'on insiste volontiers sur l'idée qu'il faut servir Dieu. Méfiez-vous de ceux qui vous exhortent avant tout à être utiles à la cause de Dieu. En jugeant la vie de Jésus-Christ d'après ce critère, il n'y a jamais eu de pire banqueroute. Le but vers lequel le croyant doit tendre, ce n'est pas le service de Dieu, c'est Dieu lui-même. Ce qui importe, ce n'est pas votre travail, c'est le travail que Dieu fait à travers nous. Notre communion avec Dieu, c'est la seule chose dont Jésus tienne compte.

Oswald Chambers

vendredi 29 août 2014

Rafraîchissement abondant



Leur âme sera comme un jardin plein de sources. (Jérémie 31:12)


Oh, que notre âme reçoive cette culture divine et il n'y aura plus pour elle de sécheresse, mais elle sera un jardin de l'Éternel ! À l'abri de la dévastation, entourée par la grâce, entretenue par l'instruction, visitée par l'amour, purifiée par la discipline et gardée par la puissance divine, cette âme est aussi préparée à porter du fruit pour le Seigneur.

Mais un jardin peut être desséché par le manque d'eau, et ses plantes commenceront à décliner, comme prêtes à périr. Et combien vite cela t'arriverait, mon âme si le Seigneur t'abandonnait. En Orient, un jardin sans eau cesse d'être un jardin, car rien n'y vient à maturité, rien n'y pousse et rien n'y peut vivre. Mais si l'irrigation y est établie, il deviendra luxuriant. Puissions-nous être arrosés par le Saint-Esprit uniformément, chaque partie du jardin ayant son propre courant ; abondamment, chaque plante et chaque herbe étant nourrie selon sa soif, continuellement, l'eau apportant la fraîcheur en raison de la chaleur de chaque heure du jour ; sagement, chaque plante recevant suivant sa nature et son besoin. Dans tout jardin, vous pouvez savoir, par l'éclat de la verdure, où passe l'eau qui l'arrose, et, dans l'Église, vous reconnaissez bien vite aussi où circule le Saint-Esprit.

Seigneur, arrose-moi aujourd'hui, et que je porte beaucoup de fruit à ta gloire pour l'amour de Jésus ! Amen !

CH Spurgeon

L'épreuve de notre foi


Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?(Jean 11:40)


Chaque fois que vous vous efforcez de vivre par la foi, vous rencontrez nécessairement des objections formulées par le bon sens et qui reposent sur les circonstances même où vous vous trouvez. Le bon sens est l'apanage de l'homme naturel, la foi celui de l'homme spirituel : les deux termes s'opposent. Avez-vous le courage de vous lier à Jésus-Christ alors que votre bon sens dit juste le contraire ? Acceptez-vous héroïquement de suivre Jésus-Christ, lorsque votre vie naturelle et votre bon sens vous crient : "Mais tout cela n'est que mensonge !" Sur la montagne de la Transfiguration, on croit en la puissance de Dieu, mais redescendu dans la plaine, on rencontre les démoniaques, et tout paraît narguer et moquer votre foi. Chaque fois que mon programme de vie spirituelle m'apparaît clairement tracé, un fait surgit qui vient le contredire. Si je déclare que je me fie à Dieu pour subvenir à tous mes besoins, et puis que je me trouve sans un sou, et sans aucun espoir d'en trouver, que deviendra ma foi ? Soutiendra-t-elle l'épreuve ? Ou devra-t-elle capituler ?

Il faut que notre foi soit éprouvée, car elle ne devient vraiment mûre que par ce combat. À quelle épreuve est soumise en ce moment même votre foi ? Il faut qu'elle la traverse victorieusement, ou qu'elle périsse. "Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute." L'essentiel, c'est de se confier en Jésus. Croyez en lui fermement, et tous les obstacles ne pourront que fortifier votre foi. La vie du croyant n'est qu'une suite d'épreuves pour sa foi, et la dernière grande épreuve, c'est la mort. Dieu nous aide à l'affronter avec toutes nos armes, prêts à ce dernier combat ! La foi ne doute jamais de la fidélité de Dieu.

Oswald Chambers

jeudi 28 août 2014

Sans égard aux circonstances, il me sauvera



Mais moi je crierai à Dieu, et l'Éternel me délivrera. (Psaumes 55:17)


Je dois prier et je le ferai. Que puis-je faire d'autre ?

Trompé, abandonné, objet de moquerie, Seigneur, je crierai à toi. Mon Tsiklag (Ville servant de refuge à David, brûlée par les Hamalécites, voir 1 Samuel 30:1.) est en cendres et les hommes parlent de me lapider. Mais je fortifie mon coeur dans le Seigneur, qui me portera au travers de cette épreuve comme il l'a fait à travers tant d'autres. L'Éternel me sauvera ; il le fera sûrement ; je le crois !

L'Éternel me délivrera, et nul autre. Je ne désire aucun autre secours et ne mets aucune confiance dans le bras de la chair, même quand je le pourrais. Nuit et jour, soir et matin, je crierai à lui et à lui seul, à lui le Dieu fort, le Souverain, car il agira.

Comment il me délivrera, je ne peux le savoir, mais il le fera. Il enverra des cieux son ange qui m'apportera le secours le plus sûr, le plus complet, le meilleur. Aussi vrai qu'il vit, aussi vrai le grand « JE SUIS » me tirera de cette angoisse présente et de toute angoisse à venir. Et quand viendra la mort avec tous les mystères de l'éternité, selon qu'il l'a déclaré : « Il me délivrera. » Voilà le chant de joie qui me fortifiera au travers des heures obscures. N'est-il pas comme un fruit mûr de l'arbre de vie ? Je m'en nourrirai tous les jours, car son goût est un goût délicieux.

CH Spurgeon

À quoi bon la prière ?



Seigneur, enseigne-nous à prier. (Luc 11:1)


La prière ne fait pas partie intégrante de la vie naturelle. Il y a des gens qui prétendent que tout homme qui ne prie pas a le sentiment pénible que quelque chose lui manque. Pour moi, j'en doute fort. Ce qui souffrira de l'absence de prière, c'est la vie du Christ en lui, car cette vie-là n'est pas entretenue par la nourriture matérielle, mais par la prière, Quand un homme est né d'en haut, c'est la vie du Fils de Dieu qui est née en lui, et il peut ou bien nourrir cette vie nouvelle grâce à la prière, ou bien la faire périr d'inanition. Notre conception de la prière n'est pas celle du Nouveau Testament. Pour nous la prière est un moyen de nous procurer, à nous, ce qui nous manque. Dans la Bible, c'est un moyen pour nous unir à Dieu et nous aider à Le connaître.

"Demandez et vous recevrez." Nous nous plaignons à Dieu, nous grognons, nous nous excusons, nous sommes parfois indifférents, mais nous demandons bien rarement. Notre Seigneur nous dit de ressembler aux petits enfants. Ah ! ils n'ont pas peur de demander, ceux-là ! Demander vraiment, c'est reconnaître qu'on ne peut rien par soi-même. Il y a bien peu de gens qui ont ce courage. Il s'agit de nous effacer devant Jésus-Christ, de lui laisser le champ libre. Quand nous ne savons plus où donner de la tête, il ne nous reste plus que la prière : ce n'est pas une lâcheté, c'est la seule manière d'entrer en contact avec la Réalité véritable. Allez à Dieu, dépouillé de votre suffisance, et comptez sur Lui.

Il n'est pas tout à fait exact de dire que la prière change le cours des événements. Elle me change, moi, et moi je change le cours des événements.

Oswald Chambers

mercredi 27 août 2014

Hommes de choix



Je t'ai élu dans le creuset de l'affliction. (Ésaïe 48:10)


Ce texte a été fixé longtemps au mur devant les yeux de l'auteur, et à plus d'un égard, il a été gravé aussi dans son coeur. Ce n'est pas chose insignifiante que d'être élu de Dieu. Ceux que le Seigneur a choisis il en fera vraiment des hommes de choix. Mieux vaut être l'élu de Dieu que celui d'une nation entière. Si grand est ce privilège que, quelque inconvénient qui puisse l'accompagner, il doit être accepté joyeusement ; de même, le Juif mangeait les herbes amères assaisonnant l'agneau pascal. Ainsi nous choisissons le creuset, puisque c'est là que Dieu nous élit.

Nous sommes choisis comme peuple affligé, non comme peuple prospère, élus dans la fournaise et non dans le palais. Dans la fournaise, la beauté est flétrie, l'élégance détruite, la force fondue, la gloire consumée ; mais là sont révélés les secrets de l'amour éternel ; là se déclare son choix. Ainsi en a-t-il été pour nous. C'est dans les temps de cruelle épreuve que Dieu nous a adressé son appel, confirmé son élection, et c'est alors que nous les avons ratifiés. C'est alors que nous avons choisi l'Éternel pour notre Dieu et qu'il nous a prouvé que nous étions vraiment ses élus. C'est pourquoi, quand la fournaise serait chauffée sept fois plus, nous ne craindrons point, car le Fils de Dieu marchera avec nous au milieu des charbons ardents.

CH Spurgeon

Vivre et agir



Marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent. (Jean 12:35)


Chaque fois que Dieu vous accorde un moment d'inspiration, il vous faut mettre en pratique à l'instant même ce que vous venez de recevoir, sans quoi la lumière qui vous est apparue se changera en ténèbres, "Si ta lumière intérieure est elle-même ténèbres, dans quelles ténèbres n'es-tu pas !" Dès l'instant que vous laissez tomber la nécessité de la sanctification ou tout autre point sur lequel Dieu vous a éclairé, votre vie spirituelle se décompose peu à peu. Appliquez sans cesse chaque vérité que vous saisissez, appliquez-la dans tous les domaines, sans quoi chaque lumière que vous avez reçue deviendra pour vous une malédiction.

La personne sur laquelle on peut le moins agir, c'est celle qui, étant en possession d'une expérience chrétienne dont elle est contente et dont elle se contente, y revient sans cesse avec une satisfaction bourgeoise, et ne la met jamais en pratique. Vous dites que vous êtes sanctifié, montrez-le. Une expérience qui ne se manifeste pas au dehors n'est pas une expérience authentique, Méfiez-vous de toute croyance qui tend à vous rendre indulgent pour vous-même. Elle vient de Satan, si bonne apparence qu'elle puisse avoir.

La doctrine chrétienne doit se manifester dans nos moindres actions. "Si votre moralité, dit Jésus, ne surpasse pas celle des Scribes et des Pharisiens,..." Autrement dit, votre moralité doit être supérieure à celle des gens qui affichent la plus haute moralité. Vous avez beau connaître sur le bout du doigt la doctrine de la sanctification, l'essentiel est de l'appliquer. L'Expiation est la norme suprême, d'après laquelle nous devons régler tous les détails de notre vie, à tous les points de vue.

Oswald Chambers

mardi 26 août 2014

Il prend soin des faibles


Je discernerai entre brebis et brebis. (Ézéchiel 34:10,17,22)


On voit souvent des gens qui, dans la prospérité et le bien-être, se montrent durs envers les faibles. C'est là un grave péché qui cause de profonds chagrins. Ce mode d'écarter de l'épaule et de pousser de côté les petits et les infirmes attriste et offense dans l'assemblée des croyants. Le Seigneur prend note de ces manières hautaines et peu bienveillantes et s'en irrite, car il aime les faibles et en prend soin.

Lecteur, es-tu de ceux qu'on méprise ? Es-tu un de ces affligés de Sion, de ceux qui sont dédaignés à cause de leur conscience ? Tes frères te jugent-ils durement ? Ne garde pas de ressentiment et ne rends ni le regard dédaigneux, ni le mouvement d'épaule. Laisse l'affaire entre les mains du Seigneur. Il est le juge. Pourquoi nous immiscer dans son domaine ? Il décidera avec plus d'équité que nous. Il jugera au bon moment ; ne soyons pas impatients de hâter ce temps.

L'oppresseur au coeur de pierre tremblera un jour. Il peut impunément à cette heure fondre avec brutalité sur les faibles ; ses discours orgueilleux sont notés : il aura à rendre compte de tout devant le tribunal du Grand Juge.

Patience donc, mon âme ! Patience ! Le Seigneur sait tes peines : Jésus, ton Sauveur, a pitié de toi.

CH Spurgeon

Vous arrive-t-il d'être troublé ?



Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. (Jean 14:27)


Nous pouvons à certains moments nous croire en paix, par pure ignorance des maux qui nous environnent. Mais quand nous avons pris contact avec la vie réelle, alors la paix intérieure est impossible pour nous, si nous ne la recevons pas directement du Seigneur Jésus. Quand notre Seigneur nous parle de paix, elle se réalise immédiatement pour nous, car ses paroles sont "esprit et vie". Ai-je reçu de Jésus ce calme parfait que lui seul peut donner ? Je vous donne ma paix. C'est une paix qui vient en nous lorsque nous regardons Son visage et que nous sommes illuminés par Sa sérénité.

Êtes-vous en ce moment douloureusement troublé ? Êtes-vous ballotté sur les flots, dans la tourmente ? Ou bien vous sentez-vous au milieu d'un désert aride, où vous grattez le sol, où vous retournez les rochers, sans pouvoir découvrir la moindre petite source ? De toute manière, vous êtes altéré de paix, de joie, de réconfort. Regardez au Seigneur Jésus et recevez de lui sa paix sereine. La preuve que vous êtes à Dieu, c'est justement que vous pouvez librement regarder à Jésus. Quand on n'est pas à Dieu, on ne peut regarder qu'à soi-même.

En ce moment même, regardez-vous à Jésus, pour qu'il vous éclaire et vous dirige dans chaque difficulté qui se présente ? Il vous donnera sa paix, qui rayonnera de vous sur les autres. Si au contraire vous vous tracassez et vous vous laissez aller à l'inquiétude, vous annulez l'influence de Jésus, et vous faites tout ce qu'il faut pour être malheureux. Regardez à Jésus et vos perplexités s'évanouiront devant sa sereine simplicité. "Que votre coeur ne se trouble point."

Oswald Chambers

lundi 25 août 2014

La nourriture et le repos



Ce sera moi qui paîtrai mes brebis, et qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l'Éternel. (Ézéchiel 34:15)


Sous la conduite du divin Berger les saints sont copieusement nourris. Ce n'est pas une poignée insuffisante de pensées humaines vides et creuses qui leur est présentée ; mais le Seigneur les nourrit de la vérité solide et substantielle de la Révélation. L'Écriture est pour l'âme un véritable aliment, que le Saint-Esprit conduit jusqu'au coeur. Jésus lui-même est la vraie nourriture vivifiante des croyants. Notre Grand Pasteur nous promet ici que lui-même nous donnera cette nourriture sacrée. Et si, le dimanche, notre pasteur terrestre vient les mains vides, celles du Seigneur ne le sont pas.

L'esprit qui est rempli de la sainte vérité demeure en repos. Ceux que nourrit le Seigneur sont en paix. Aucun chien ne les inquiète, aucun loup ne les dévore, aucun penchant mauvais ne les tourmente. Ils se reposeront, restaurés par la nourriture qu'ils ont reçue. Les doctrines de la grâce soutiennent et consolent aussi. Elles sont pour nous un réconfort et un repos. Les prédicateurs ne peuvent nous donner ce repos. Attendons-nous au Seigneur pour le trouver.

Qu'aujourd'hui il nous accorde d'être nourris dans les pâturages de sa Parole et de nous y reposer. Que ni folie, ni tourment ne marquent ce jour, mais qu'il soit un temps de méditation et de paix.

CH Spurgeon

L'amitié féconde


Je vous ai appelé mes amis. (Jean 15:15)


Pour connaître la joie du sacrifice, il faut absolument que notre abandon soit complet. Renoncer entièrement à soi-même, que c'est difficile ! "Oui, je renoncerai, pourvu que..." — "Oui, je vois bien après tout qu'il me faut consacrer ma vie à Dieu." Il ne peut pas y avoir la moindre joie dans un renoncement incomplet.

Mais dès que l'abandon est véritable, le Saint-Esprit nous ouvre la joie de Jésus. Le sacrifice de nous-mêmes doit aboutir à donner notre vie entière pour notre grand Ami. Quand le Saint-Esprit nous remplit le coeur, notre désir ardent est de donner notre vie pour Jésus. L'idée de sacrifice ne nous vient pas à la pensée, parce que l'amour qu'allume en nous le Saint-Esprit se donne tout entier sans le moindre effort.

Notre Seigneur est le parfait modèle d'une vie qui se donne tout entière : "Je prends plaisir, ô Dieu, à faire ta volonté." Il a marché, avec une joie radieuse, sur la route du sacrifice total. Suis-je vraiment Soumis en tout à Jésus-Christ ? Si Jésus n'est pas mon étoile polaire, mon sacrifice ne servira de rien. Mais si j'ai les yeux toujours fixés sur lui, lentement, sûrement, je suis transformé à son image.

Il ne faut pas que vos inclinations naturelles viennent paralyser votre amour. Cela se voit même dans le domaine de l'amour humain, où certaines inclinations peuvent tuer l'amour. L'enfant de Dieu ne doit avoir d'inclination véritable que pour Jésus-Christ. L'amour pour Dieu n'est pas un simple caprice du coeur. Aimer Dieu comme Dieu nous aime, c'est agir : rien de plus pratique.

"Je vous ai appelé mes amis." Amitié merveilleuse, qui n'a rien à faire avec notre ancienne vie. Amitié sereine et humble, pure devant Dieu.

Oswald Chambers

dimanche 24 août 2014

Dieu au-dessus de la philosophie humaine



Il est écrit : J'abolirai la sagesse des sages, et j'anéantirai la science des intelligents. (1 Corinthiens 1:19)


Cette parole est une menace pour le sage de ce monde, mais une promesse pour le simple croyant. Les savants de profession ont toujours cherché à détruire la foi des humbles, mais leurs efforts seront inutiles. Leurs arguments se brisent, leurs théories s'enfoncent par leur propre poids et leurs intrigues sont découvertes avant que le but en soit atteint. Le vieil Évangile n'est point encore anéanti, et il ne peut l'être tant que le Seigneur vit. S'il avait pu être exterminé, il y a longtemps qu'il aurait disparu de la terre.

Pour nous, nous ne pouvons pas détruire la sagesse des sages, et ne devons pas le tenter, car cette oeuvre-là est en de meilleures mains que les nôtres. Le Seigneur a dit lui-même : « J'abolirai, » et il ne parle pas en vain. Il déclare deux fois sa résolution dans ce verset, disant : « J'abolirai, » « j'anéantirai, » et il ne l'abandonnera pas, soyons-en certains.

De quelle manière il sait balayer la philosophie et « la pensée moderne » quand il y met la main ! Il réduit à rien ce qui a les plus belles apparences et le consume comme du bois, du foin ou de la balle. Il est écrit que c'est ce qu'il fera, et il en sera ainsi. Seigneur, hâte ce temps et fais triompher ta Parole. Amen ! Amen !

CH Spurgeon

La boussole indicatrice


Voyons, lequel d'entre vous, si son fils venait à lui demander du pain, songerait à lui donner une pierre ? (Matthieu 7:9)


Notre Seigneur compare ici l'homme qui prie à un enfant normal qui fait une demande normale. L'enfant de Dieu n'est-il pas assuré d'avoir l'oreille de son Père ? Si Dieu ne vous exauce pas tout de suite, ne croyez pas qu'il ne veut pas le faire, ne vous laissez pas aller au découragement, mais consultez votre boussole. Êtes-vous en un rapport normal avec votre mari, avec votre femme, avec vos parents, avec vos enfants, avec vos camarades ? "Oh ! Seigneur, dites-vous, je me suis laissé aller à la mauvaise humeur, mais j'ai tant besoin de réconfort spirituel !" Vous ne l'obtiendrez pas tant que vous n'aurez pas rétabli en vous l'état normal.

Nous mêlons quelque révolte à notre adoration. Nous discutons, nous avons l'audace de discuter avec Dieu les conditions de notre abandon. Nous ne voulons pas regarder notre boussole. M'est-il arrivé de demander à Dieu de m'envoyer de l'argent pour acheter quelque chose dont j'ai envie, alors qu'il y a une dette que je n'ai pas payée ? Ai-je demandé à Dieu de m'accorder plus de liberté, alors que je prive de sa liberté quelqu'un de ma famille ? Je n'ai pas pardonné à telle personne. J'ai oublié le commandement de Jésus : "Tout ce que vous désirez que les autres fassent à votre égard, faites-le pareillement pour eux." Je ne suis enfant de Dieu que grâce à la nouvelle naissance. Je ne suis enfant de Dieu que tant que je marche dans la lumière. La prière chez la plupart d'entre nous devient du patois de Canaan, une sorte de vague excitation mystique. Notre vie spirituelle est une fabrique de brouillards. Si nous regardons la boussole, nous verrons ce qui n'est pas en règle : telle dette, telle amitié, telle inclination. La prière ne sert à rien, si nous ne vivons pas en enfants de Dieu.

Oswald Chambers

samedi 23 août 2014

Aimes et recherches la vraie sagesse



J'aime ceux qui m'aiment ; et ceux qui me cherchent soigneusement me trouveront. (Proverbes 8:17)


Ta sagesse aime ceux qui l'aiment et cherche ceux qui la cherchent. Il est déjà sage, celui qui désire l'être, et il a presque trouvé la sagesse, celui qui la cherche avec soin. Ce qui est vrai pour la sagesse en général, l'est tout spécialement pour la sagesse incarnée en Jésus. C'est lui que nous devons aimer et chercher et, en retour, nous jouirons de son amour et le trouverons lui-même de bonne heure dans la vie et de bonne heure dans la journée. Heureux les jeunes dont les heures matinales se passent avec Jésus. On ne peut le chercher trop tôt ; en faisant ainsi, on le trouvera certainement. Les commerçants dont les affaires réussissent se lèvent matin, et les saints dont l'âme prospère sont ceux qui cherchent Christ avec zèle, Ceux qui ont trouvé en Jésus leur richesse sont ceux qui ont mis leur coeur à le chercher. Cherchons-le donc premièrement, c'est-à-dire de bonne heure. Avant tout Jésus ; Jésus le premier et Jésus le dernier, et rien de fâcheux n'adviendra ensuite. Quand nous l'aurons trouvé, il se révélera de plus en plus clairement, et se donnera plus complètement à nous. Heureux l'homme qui cherche Celui qui, une fois trouvé, demeurera à toujours avec lui et sera pour son coeur et son esprit un trésor de plus en plus précieux.

Seigneur Jésus, je t'ai trouvé ; deviens ma joie et ma satisfaction suprêmes.

CH Spurgeon

Ce qui s'oppose en nous à la prière



Toi, quand tu pries, entre seul dans ta chambre, comme fit Élisée, ferme bien ta porte et alors prie ton Pare qui est là, avec toi, dans ta solitude cachée. (Matthieu 6:6)


Jésus n'a pas dit : "Rêve au sujet de ton Père céleste, dans ta solitude cachée", mais bien : "Prie ton Père..." La prière véritable suppose un grand effort de volonté. Une fois dans notre chambre, `une fois la porte fermée, le plus difficile, c'est de prier. Notre pensée ne se laisse pas discipliner, et ce qui fait d'abord obstacle à la prière, c'est la sarabande échevelée de toutes nos idées vagabondes. C'est là qu'il faut lutter avec énergie, pour balayer toute cette rêvasserie, pour concentrer toute notre pensée, pour prier enfin de toute notre volonté.

Il nous est bon d'avoir un endroit à nous pour nous recueillir. Mais dès que nous y sommes, toutes sortes de pensées importunes nous assaillent comme des mouches : "Il faut faire ceci... il faut faire cela..." Jésus nous dit : "Ferme bien ta porte." Cela veut dire avant tout : "Ferme ta pensée à toutes ces mouches vagabondes, et ne pense plus qu'à Dieu." Dieu est là, présent dans notre solitude, et Il nous voit, non pas comme nous nous voyons nous-mêmes, ni comme les autres nous voient, mais tels que nous sommes. Dans ce sanctuaire intérieur, nous ne pouvons plus douter de Dieu, il devient pour nous la certitude suprême. C'est là, et là seulement, nous dit Jésus, que nous rencontrons notre Père céleste. À peine entrés, nous voyons qu'Il est là. Apprenez à lui apporter toutes vos préoccupations. En vous réveillant le matin, laissez Dieu entrer en vous : votre journée en dépend. Priez votre Père qui est là, dans votre solitude cachée, et tous vos actes, toutes vos paroles porteront aux autres la présence de Dieu.

Oswald Chambers

vendredi 22 août 2014

La colère qui tourne à la gloire de Dieu


Certainement la fureur de l'homme tournera à ta louange ; tu achèveras de détruire le reste de ces furieux. (Psaumes 76:11)


Les méchants seront portés à la colère. Supporter cette colère est une partie de notre ministère, et une preuve de notre séparation d'avec eux. Si nous faisions partie du monde, le monde nous aimerait. Mais son courroux contre nous ne pourra que faire ressortir la gloire de Dieu. Quand les hommes, dans leur fureur, crucifièrent le Fils de Dieu, ils accomplirent sans le savoir le plan divin, et c'est encore dans des milliers de cas le résultat de l'obstination des méchants. Ils se croient libres ; mais semblables à des forçats enchaînés, ils exécutent inconsciemment les décrets du Tout-Puissant.

Les desseins qu'ils forment les conduisent à leur propre défaite, et leur colère ne peut nous causer aucun tort réel. Ils ne se nuisent qu'à eux-mêmes et déjouent leurs propres complots. La fumée qui s'échappait des bûchers des martyrs contribuait plus que toute autre chose à dégoûter du papisme.

Notre Seigneur sait comment museler et enchaîner les ours et comment arrêter la fureur de nos ennemis. Il agit comme le meunier qui détourne une partie du courant pour ne laisser que l'eau nécessaire au mouvement de sa roue. Chantons donc au lieu de soupirer. Quand même le vent siffle et mugit, ne craignons rien, car le Seigneur le dirige.

CH Spurgeon

"Pour moi... mais Lui..."



Pour moi, je vous donne un baptême d'eau... mais Lui vous donnera un baptême d'Esprit saint et de feu. (Matthieu 3:11)


Y a-t-il eu un moment dans ma vie où j'ai pu dire : "Pour moi..., mais Lui... ?" Il le faut pourtant pour que je puisse comprendre ce qu'est le baptême du Saint-Esprit. "Pour moi..." je suis au bout de mes capacités, je suis devant l'impossible. "Mais Lui..." il entre en scène à ce moment, il fait ce que Lui seul peut faire. Suis-je prêt pour sa venue ? Jésus ne peut pas venir si je n'ai pas déblayé le chemin devant lui, si je n'ai pas mis de côté tout ce qui est en moi, le bien comme le mal, le mal comme le bien. Suis-je prêt à le laisser projeter la lumière sur tous mes péchés ? C'est là justement qu'il vient à moi. Là où je me reconnais coupable, il se donne à moi. Là où je me crois sans reproche, il s'éloigne.

La repentance n'amène pas tant la conviction du péché que le sentiment d'une incroyable indignité. Quand je me repens, je sens que je ne suis capable de rien de bon ; je ne suis même pas digne de Lui porter ses sandales. Me suis-je vraiment repenti de cette façon ? Ou subsiste-t-il en moi comme une vague idée que je puis être bon à quelque chose ? Tant que ma repentance n'est pas radicale, Dieu ne peut pas entrer dans ma vie.

"Mais Lui vous donnera un baptême d'Esprit Saint et de feu." Jean ne parle pas d'une expérience, d'une impression que nous éprouverions, mais d'une action de Jésus-Christ : "Lui vous donnera..." La seule impression consciente de ceux qui reçoivent le baptême du Saint-Esprit, c'est celle de leur absolue indignité.

"Pour moi..." j'étais ce que j'étais, bon à rien. "Mais Lui..."est venu, et le miracle s'est produit. Laissez-le seulement agir en vous.

Oswald Chambers

jeudi 21 août 2014

Une nuit de pleurs ; un jour de réjouissance.



Il n'y a qu'un moment dans sa colère, mais il y a toute une vie dans sa faveur ; les pleurs logent le soir, et le chant de triomphe survient au matin. (Psaumes 30:6)


Un instant sous la colère de notre Père paraît des années, et ce n'est pourtant qu'un moment. Quand nous contristons son Esprit, nous ne pouvons pas attendre le sourire de sa face mais il est un Dieu de pardon et il met, bientôt de côté le souvenir de nos fautes. Quand nous défaillons et sommes près de mourir à la vue de son front courroucé, sa faveur nous rend la vie.

Mais ce verset contient une autre note joyeuse. Notre nuit de pleurs amène bientôt un jour riant. La brièveté dans le châtiment est la marque distinctive de la miséricorde divine pour le croyant. Le Seigneur n'aime pas à user de la verge avec ses élus ; il en donne un coup ou deux et tout est fini : puis la vie et la joie, qui viennent après la douleur et les larmes, font plus que compenser cette salutaire tristesse.

Console-toi mon âme et chante un alléluia ! Ne pleure pas toute la nuit, mais essuie tes larmes dans l'attente du matin. Ces larmes sont une rosée qui nous fait autant de bien que les rayons du soleil matinal. Les larmes dessillent nos yeux pour nous faire voir Dieu dans sa grâce et nous rendre sa faveur plus précieuse, et la tristesse est pour nous comme les ombres qui, dans un tableau, font d'autant plus vivement ressortir les objets en lumière. Donc tout est bien.

CH Spurgeon

Le ministère des humbles


Heureux les pauvres en esprit. (Matthieu 5:3)


Le Nouveau Testament met en valeur des choses qui, selon nos critères humains, ne comptent pas. "Heureux les pauvres en esprit", littéralement : "heureux les indigents", — le rebut de la société. La prédication, aujourd'hui, vante la volonté, la beauté du caractère, ce que tout le monde remarque et admire. La phrase que nous entendons si souvent : "Décidez-vous pour Christ", met l'accent sur un sentiment auquel notre Seigneur ne s'est jamais fié. Il ne nous demande jamais de nous décider pour lui, mais de nous abandonner à lui, ce qui est tout différent. À la base du royaume de Jésus-Christ, il y a la beauté inconsciente des humbles. Ce qui fait que je suis du nombre des heureux, c'est ma pauvreté. Si je me rends compte que je n'ai ni force de volonté, ni noblesse de caractère, Jésus me proclame "heureux", car c'est ma pauvreté qui m'ouvre l'accès de son Royaume. Je peux y entrer non grâce à mes vertus, mais grâce à mon indigence.

La beauté spirituelle qui glorifie Dieu est une chose dont celui qui la possède ne se rend même pas compte. Celui qui a conscience d'exercer une influence est un prétentieux, étranger à l'esprit chrétien. Quand je dis : "Qui sait si je suis utile !", ma vie spirituelle perd aussitôt sa fraîcheur. "Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein." Si j'examine et analyse cette eau vive, je perds la bénédiction du Seigneur.

Qui sont ceux qui ont exercé sur nous la plus profonde influence ? Non pas ceux qui en avaient conscience, mais ceux qui ne s'en rendaient pas compte. Le chrétien qui a de la valeur n'en a pas conscience ; celui qui pense avoir de la valeur perd cette pure et simple beauté qui révèle la présence de Jésus. Jésus se révèle à nous par ceux qui sont les plus humbles.

Oswald Chambers

mercredi 20 août 2014

Délivrance sans limite



Il te délivrera dans six afflictions, et, à la septième, le mal ne te touchera point. (Job 5:19)


Éliphaz en ceci, dit la vérité selon Dieu. Nous pouvons avoir autant d'afflictions qu'il y a de jours de travail dans la semaine, mais le Dieu qui nous a aidés pendant ces six jours, agira encore jusqu'à ce que notre délivrance soit complète. Nous nous reposerons avec lui et en lui pendant notre sabbat. La succession rapide de nos maux est une de nos plus rudes épreuves de foi. À peine sommes-nous relevés d'un coup reçu, qu'en survient un autre, puis un nouveau, jusqu'à ce que nous commencions à chanceler. Mais la succession également rapide des délivrances est alors une cause de réjouissances, et le son rendu par l'enclume sous le marteau de l'affliction formera finalement une douce harmonie à la gloire de notre Dieu.

Il se peut qu'en ce jour nous n'ayons aucun repos, et que sept afflictions nous fondent dessus, mais « à la septième, nous est-il dit, le mal ne te touchera plus. » Le mal rugira peut-être autour de nous, mais il sera tenu à distance et ne nous atteindra pas. Son haleine brûlante pourra nous oppresser, mais son doigt ne se posera pas même sur nous. Nos reins seront ceints de manière à supporter les six et les sept afflictions que le Seigneur permettra pour nous, mais la frayeur ne sera que pour ceux qui n'ont ni Père, ni Sauveur, ni Saint-Esprit.

Oswald  Chambers

Plénitude


Je vous donnerai du repos. (Matthieu 11:28)


Chaque fois que quelque chose vient affaiblir votre communion avec Jésus-Christ, tournez-vous aussitôt vers lui, et demandez-lui de vous donner sa sérénité. Ne tolérez pas que quoi que ce soit en vous, trouble cette paix. Traitez tout élément de discorde qui s'insinue entre Jésus et vous, comme une chose à combattre et non à supporter. Demandez au Seigneur de mettre sa nature en vous, et votre propre nature disparaîtra, il sera tout en vous. La préoccupation de soi engendre insensiblement la pitié pour soi-même, qui vient de Satan. "On ne me comprend pas ! Sur ce point-là, on me doit des excuses ! Il faut que ce soit tiré au clair !" Laissez donc les autres tranquilles, et demandez au Seigneur de mettre en vous la nature du Christ. Il vous soutiendra, jusqu'à ce que vous soyez rempli de sa plénitude.

La vie chrétienne parfaite est celle de l'enfant. Quand je me préoccupe trop de ce qui se passe en moi, cela va mal. C'est le malade qui connaît la valeur de la santé. L'enfant de Dieu ne se préoccupe pas de savoir ce qu'est la volonté de Dieu, car il est lui-même dans la volonté de Dieu. Quand nous nous écartons si peu que ce soit de la volonté de Dieu, nous nous mettons à lui dire : "Quelle est ta volonté ?" Un enfant de Dieu ne prie pas pour que Dieu lui démontre qu'il répond à la prière ; il est sans inquiétude, sachant que Dieu répond toujours.

En essayant de combattre notre égoïsme par les méthodes dictées par le bon sens, nous le développons au contraire. Jésus dit : "Venez à moi, et je vous donnerai du repos" ; c'est-à-dire : la nature de Christ prendra la place de notre propre nature. Partout où Jésus passe, il apporte le repos ; le repos d'une activité parfaite, d'où tout amour de soi-même est absent.

Oswald Chambers

mardi 19 août 2014

La récompense attend le juste



Et chacun dira : Quoi qu'il en soit, il y a du fruit pour le juste ; quoi qu'il en soit, il y a un Dieu qui juge sur la terre. (Psaumes 58:12)


Les jugements de Dieu ne sont pas toujours distinctement reconnaissables sur cette terre, car il arrive souvent que tous sont atteints par un même accident. L'état actuel est un état d'épreuve et non de châtiment ni de récompense. Cependant la justice de Dieu éclate d'une manière terrifiante, en sorte que les indifférents sont forcés de voir sa main.

Dés cette vie même, les justes reçoivent cette récompense qu'ils préfèrent à toute autre chose, savoir, le sourire de Dieu, qui donne une conscience tranquille. Quelquefois il y ajoute encore d'autres bienfaits, car Dieu ne reste débiteur de personne. Mais la rémunération principale du juste se trouvera dans la vie future. Toutefois nous pouvons reconnaître dans une large mesure les jugements du divin Maître sur les peuples de la terre. Il renverse les gouvernements d'oppression et châtie les nations coupables. Nul ne peut étudier l'histoire de l'élévation et de la chute des empires, sans reconnaître une puissance agissant dans la justice, pour amener, à la fin, toute iniquité devant son tribunal, et la condamner inexorablement. Le péché ne demeure point impuni et le bien ne reste point sans récompense. Le juge de toute la terre agit justement. C'est pourquoi craignons-le, lui seul ; ne nous laissons jamais effrayer par la puissance des méchants.

CH Spurgeon

Êtes-vous préoccupé de vous-même ?



Venez à moi. (Matthieu 11:28)


Dieu veut que notre vie ait pour centre Jésus-Christ ; mais nous subissons, par moments, des pressions extérieures, et nous retombons alors dans l'introspection, dont nous pensions être délivrés. Cette préoccupation de nous-mêmes est la première chose qui vient troubler la plénitude de notre vie en Dieu, et elle provoque une lutte continuelle. La préoccupation de nous-mêmes n'est pas un péché ; elle peut résulter d'un tempérament nerveux, ou du choc inopiné de circonstances nouvelles. La volonté de Dieu, c'est que nous soyons parfaits en lui. Tout ce qui trouble notre sérénité doit être corrigé, et le remède n'est pas d'ignorer le mal, mais d'aller à Jésus. Si nous allons à lui, et que nous lui demandons de remplacer en nous la préoccupation de nous-mêmes par la recherche de sa présence, il le fera, jusqu'à ce que nous ayons appris à demeurer en lui.

Ne consentez jamais à ce que votre vie en Christ ne soit diminuée, ou partagée, sans y porter remède. Ne laissez rien venir entre le Christ et vous, ni vos amis, ni vos circonstances. Ne laissez rien perdre, rien échapper de votre communion directe avec lui. Vous risqueriez de retomber dans la préoccupation de vous-même. Rien n'est plus important que de rester honnête avec soi-même dans le domaine spirituel. Le remède souverain est tout simple : "Venez à moi." Notre vraie valeur, sur le plan intellectuel, moral et spirituel, est révélée par ces quelques mots. Si quelque chose en nous n'est pas vrai, nous sommes tentés de discuter plutôt que d'aller simplement à Jésus.

Oswald Chambers

lundi 18 août 2014

Si tu cherches, tu trouveras


Si tu le cherches, il se fera trouver de toi. (1 Chroniques 28:9)


Nous avons besoin de notre Dieu, et en le cherchant, nous le trouverons, car il ne se reniera pas lui-même en se dérobant à celui qui cherche sa face. Cela t'arrivera, non pas si tu t'en montres digne, ou si tu gagnes sa faveur, mais simplement si tu le cherches. Toi qui déjà connais le Seigneur, tu dois continuer à chercher sa face par la prière, en le servant diligemment, et dans une sainte gratitude. Il ne te refusera pas sa faveur et son amitié. Que ceux qui ne le connaissent pas encore pour le repos de leur coeur, commencent aussitôt à le chercher, jusqu'à ce qu'ils l'aient trouvé comme leur Sauveur, leur Ami, leur Père, leur Dieu.

Quelle ferme assurance donne à celui qui le cherche ainsi cette promesse : « Celui qui cherche trouve. » Toi, oui, toi, si tu cherches ton Dieu, tu le trouveras. En la trouvant, tu trouveras le pardon, la vie, la sainteté, la gloire. Cherche donc avec persévérance, puisque ce n'est pas en vain. Fais-le sans tarder ; c'est ici le lieu, et maintenant le temps favorable. Plie ton roide genou et ton cou plus roide encore, et crie à Dieu, au Dieu vivant ! Au nom de Jésus demande la purification et la justification. Elles ne te seront pas refusées. C'est le témoignage de David et son fils Salomon et l'expérience personnelle de l'auteur. Crois et agis pour l'amour de Christ.

CH Spurgeon

Muet de tristesse


Lorsqu'il entendit ces paroles, il devint tout triste, car il était très riche. (Luc 18:23)


Le jeune homme riche s'en alla muet de tristesse ; il n'avait rien à dire. Ce que Jésus lui avait dit était clair ; aucun doute possible. Cela produisit en lui une tristesse si grande qu'il était sans paroles. Êtes-vous jamais passé par là ? Dieu vous a-t-il parlé sévèrement au sujet de ce qui fait votre richesse : vos facultés, vos dons naturels, une amitié personnelle, une affection ? Avez-vous été muet de tristesse ? Le Seigneur ne vous pressera pas, ne plaidera pas sa cause, mais à chaque occasion, il vous répètera simplement : "Si tu veux vraiment venir, tu connais les conditions."

"Vends tout ce que tu as..." Dépouillez-vous moralement devant Dieu de tous vos biens, et cela fait, tel que vous êtes donnez-vous à Dieu. Il faut pour cela livrer combat à soi-même, pour soumettre notre volonté à celle de Dieu. Êtes-vous plus attaché à votre propre idée des exigences de Jésus, qu'à lui-même ? Une telle disposition intérieure obligera Jésus à vous adresser une parole dure, qui produira en vous une grande tristesse. Ce que Jésus dit est pénible et ne peut être facilement accepté sauf par ceux qui ont reçu sa nature. N'atténuez jamais la sévérité d'une parole de Jésus.

Je peux mettre ma richesse en bien des sentiments divers : Dans l'orgueil d'être pauvre, de n'être rien, ou bien d'être quelqu'un. Chacune de ces fausses richesses m'empêchera d'être le disciple de Jésus. Il faut que je me dépouille de tout, même de l'orgueil du dépouillement. Le découragement n'est qu'un égoïsme déçu. La fierté de me dévouer pour Jésus peut être une forme d'égoïsme.

Oswald  Chambers

dimanche 17 août 2014

Qui a la majorité ?


Ne crains point ; car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. (2 Rois 6:16)


Chevaux et chariots, avec une grande armée enferment le prophète à Dothan. Son jeune serviteur est alarmé. Comment échapper à un si grand corps de troupes ennemies ? Mais le prophète avait des yeux que son serviteur n'avait pas, et il pouvait voir une armée plus grande et mieux équipée qui le gardait de tout mal : des chevaux ardents plus puissants que les chevaux de chair, et des chariots de feu plus redoutables que les chars de fer.

Il en est encore de même à cette heure. Les adversaires de la vérité sont nombreux, influents, instruits, rusés, et ils la malmènent de leurs mains ; mais l'homme de Dieu n'a pas sujet de s'effrayer. Visibles ou invisibles, des agents puissants sont du côté de la justice. Dieu tient en réserve des armées qui apparaîtront à l'heure du besoin, et dont les forces destinées à appuyer le bien et la vérité dépassent de beaucoup les puissances du mal. C'est pourquoi ne nous décourageons pas, mais marchons au pas de ceux dont la joie et la confiance les élèvent au-dessus de la crainte. Nous sommes du côté de la victoire. Si la bataille est rude, nous en savons l'issue. La foi qui a Dieu avec elle est assurée du succès : « Ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. »

CH Spurgeon
 
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