lundi 31 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 73.24
"Tu me conduiras par ton conseil, Puis tu me recevras dans la gloire."
De jour en jour et d’année en année, ma foi se repose, avec une confiance plus entière, sur la sagesse et l’amour de mon Dieu, et je sais que je n’aurai pas cru en vain. Aucune de ses bonnes paroles ne m’a jamais trompé, et je sais qu’aucune d’elles ne tombera jamais à terre. Je mets ma main dans celle de mon Sauveur, pour qu’il me conduise. Je ne sais pas quel chemin choisir, mais le Seigneur me choisira mon héritage. J’ai besoin de conseil et de direction, car mes devoirs sont difficiles et mon avenir en dépend. Pour cela je regarde au Seigneur, de même que le sacrificateur consultait Urim et Thummim, car je préfère le conseil du Dieu infaillible à celui de mon propre jugement ou à l’avis de mes amis. Eternel !
Tu seras toujours mon guide. Bientôt, la fin viendra; encore quelques années, et je quitterai ce monde pour aller à mon Père. Le Seigneur sera alors à mon chevet; il me recevra à la porte des cieux et me donnera la bienvenue dans le séjour de la gloire. Je ne serai point un étranger dans son ciel, mais mon Père et mon Dieu y sera mon éternelle félicité. BÉNI SOIT L’ÉTERNEL, LE DIEU D’ISRAEL D’ÉTERNITÉ EN ÉTERNITÉ !
AMEN !
LOUEZ L’ÉTERNEL

samedi 29 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Esaïe 46.4
"Jusqu'à votre vieillesse je serai le même, Jusqu'à votre vieillesse je vous soutiendrai; Je l'ai fait, et je veux encore vous porter, Vous soutenir et vous sauver."
Cette année est déjà bien vieille, et cette promesse s’adresse à nos amis âgés, et nous tous qui avançons dans la vie. Si Dieu prolonge nos ans, nous porterons des cheveux blancs; ainsi, par la foi, nous pouvons déjà nous appliquer par avance cette parole. Nous vieillissons; mais le Dieu, dont le nom est JE SUIS, demeure toujours le même. Les cheveux blancs indiquent que nous déclinons; mais lui, il ne décline pas. Quand nous ne pouvons plus soulever aucun fardeau et avons peine à nous porter nous-mêmes, l’Eternel nous porte. Dans nos jeunes années, il nous portait comme ses agneaux dans ses bras; il agira de même, quand surviendront pour nous les infirmités. Il nous a faits, et il se chargera de nous. Quand nous deviendrons un fardeau pour nos amis et un fardeau pour nous-mêmes, le Seigneur ne se détournera point, mais prendra soin de nous, et nous fera voir sa délivrance. Souvent il donne à ses serviteurs une longue et paisible soirée. Ils ont travaillé et se sont fatigués tout le jour ail service de leur maître, et il leur dit: « Repose-toi en attendant le sabbat éternel que j’ai préparé pour toi. » Ne craignons pas un âge avancé, mais réjouissonsnous de vieillir, puisque le Seigneur est lui-même avec nous jusqu’à la fin dans la plénitude de sa grâce.

vendredi 28 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Hébreux 13.5
"Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent; contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t 'abandonnerai point."
A plusieurs reprises, dans l’Ecriture, cette déclaration est répétée. Il l’a fait afin de rendre notre assurance plus sûre encore. N’ayons donc jamais de doute à ce sujet. Cette promesse est exprimée avec une force particulière, le texte grec contenant cinq négations dont chacune exclut la possibilité que le Seigneur puisse délaisser son peuple, alors même que celui-ci pourrait se sentir, avec justice, abandonné de lui. Ce précieux passage ne promet pas que nous serons exempts de nos peines, mais il nous assure contre tout abandon de Dieu. Nous pouvons être appelés à traverser des chemins étonnants, mais nous y aurons toujours la compagnie, l’assistance et les soins du Seigneur. C’est pourquoi nous n’avons à désirer ni argent ni aucun bien terrestre; l’Eternel Dieu est plus que l’or, et sa faveur plus qu’une fortune. Soyons contents de ce que nous avons, car qui possède Dieu, a plus que tout ce que le monde contient. Que pouvons-nous avoir de plus que l’infini ?
Que pouvonsnous désirer de plus que sa toute-puissante bonté ?
Et toi, mon coeur, si Dieu dit qu’il ne te laissera, ni ne t’abandonnera jamais, sois souvent en prière pour demander la grâce de ne jamais délaisser ton Sauveur, et pour ne jamais t’écarter de ses voies.

jeudi 27 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Esaïe 54.10
"Quand les montagnes s'éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne s'éloignera point de toi, Et mon alliance de paix ne chancellera point, Dit l'Éternel, qui a compassion de toi."
L'une des plus précieuses qualités de l’amour divin, c’est d’être un amour fidèle et qui demeure. Les piliers de la terre peuvent être déplacés; mais l’alliance de grâce du Dieu miséricordieux ne se retirera jamais de son peuple. Oh!
Que mon âme est heureuse d’avoir une foi ferme dans cette déclaration inspirée !
L’année touche à sa fin et les années de ma vie sont peu nombreuses, mais le temps ne change pas mon Sauveur. De nouvelles inventions prennent la place des anciennes. C’est un changement perpétuel dans toutes les choses que nous considérons. Mais le Seigneur reste le même. Par force, on pourrait niveler des collines et faire sauter des montagnes, mais aucune puissance ne peut ébranler le Dieu éternel. Rien dans le passé, rien dans le présent, ni dans l’avenir, ne pourra changer la bonté du Seigneur Dieu à mon égard. Mon âme, demeure dans cet amour éternel de ton Dieu qui te traite comme un de ceux de son sang. Souviens-toi de l’alliance éternelle. Dieu s’en souvient; toi, veille à ne pas l’oublier, En Christ, Dieu s’est engagé à être ton Dieu, et à te garder comme un de ceux de son peuple. Bonté et alliance sont ici unies comme deux choses sûres et durables que l’éternité ne peut qu’affermir encore.

mercredi 26 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Matthieu 26.33
"Pierre, prenant la parole, lui dit: Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi."
Quoi, » direz-vous, « ceci n’est pas une promesse de Dieu. » C’est vrai, mais c’est une promesse d’homme; aussi a-t-elle pitoyablement menti Pierre annonçait avec certitude quelle serait tenue; mais une promesse qui n a pas de meilleur fondement qu’une résolution humaine, est sûr de rester sans effet. Aussitôt en face de la tentation, Pierre reniait son Maître, et, par des serments répétés, cherchait à confirmer son mensonge. Qu’est-ce qu’une parole humain ?
Un pot de terre brisé au premier choc. Que sont nos résolutions ?
Des fleurs qui, avec le secours de Dieu, pourront nouer, mais qui, laissées à elle-même, tomberont à terre au premier vent venant agiter les branches. Sur la promesse humaine, hélas !
Compte bien peu; Tes résolutions ne sont que paille au feu. La Parole de Dieu, par contre, est éternelle: A tout ce qu’il a dit, tu le verras fidèle. Oui, attache-toi à la promesse de ton Dieu; elle est sûre pour le temps et pour l’éternité. Qu’elle soit ton trésor et celui de tous tes bien-aimés. Ce volume est un livret de bons pour les croyants, et cette page un avertissement relatif à la caisse à laquelle ils s’adressent et à la signature qu’ils doivent accepte. Ne connaissons que celle de l’Eternel, et le nom de JESUS. Avec ces noms de confiance, nous avons une sûre garantie.

mardi 25 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Actes 1.11
"et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel."
Plusieurs en ce jour, célèbrent la naissance de notre Sauveur; tournons aussi nos pensées vers la promesse de sa seconde venue, qui est aussi sûre que la première, et un gage pour nous dé la certitude de son retour. Celui qui est venu prendre l’humble place de serviteur va bientôt venir réclamer le salaire de son service. Venu d’abord pour souffrir, il ne tardera pas à venir pour régner. Telle est notre glorieuse espérance, car nous partagerons sa joie. Aujourd’hui nous nous trouvons sous le même voile et dans la même humiliation qu’il a vécu autrefois ici-bas; mais quand il viendra, ce sera le jour de notre manifestation, même temps que ce sera celui de son avènement. Les saints revivront au jour où il apparaîtra. Ceux qui auront été calomniés et méprisés brilleront à cette heure comme le soleil dans le royaume de son Père. Les siens paraîtront alors comme rois et sacrificateur ; les jours de leur deuil seront achevés. Le long repos et la splendeur incomparable du règne Millénial répareront largement pour eux tes dures années de leur témoignage et de leurs luttes. Oh !
Que le Seigneur vienne !
Voici, il vient bientôt. Il est en chemin et approche rapidement Que le bruit de ses pas soit comme une musique à nos coeurs !
Cloches de l’espérance, ébranlez-vous et sonnez joyeusement, car voici notre Maître ?

lundi 24 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Romains 11.26
"Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu'il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés;"
Le cantique que prononça Moïse auprès de la Mer Rouge est inspiré par la joie de voir Israël sauvé tout entier. Aucune goutte d’eau ne se détacha de cette muraille liquide, jusqu’à ce que le dernier membre du peuple élu eût atteint en sécurité la rive opposée. Aussitôt après, mais pas plus tôt, les eaux se précipitèrent pour reprendre leur place. Nous lisons dans ce cantique de Moïse: « Par ta miséricorde tu as conduit ce peuple que tu as racheté; tu l’as conduit par ta force à la demeure de ta sainteté. »Dans le siècle à venir quand les élus chanteront l’hymne de Moïse et de l’Agneau, la gloire de Jésus en les entendant sera de pouvoir dire: « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. » Non, Seigneur, il n’y aura pas dans ton ciel un seul trône vacant. Tous ceux que Dieu a élus, tous ceux que Christ a rachetés, tous ceux que l’Esprit a sanctifiés, tous ceux-là, sans exception, passeront jusqu’à la rive éternelle. Déjà l’avantgarde l’a atteinte, tandis que nous marchons encore dans le défié; mais nous suivons notre Guide divin. Avançons seulement; tous, jusqu’au dernier des élus, arriveront bientôt jusqu’à l’autre bord; et quand nous y serons tous parvenus, éclateront nos chants de triomphe !
Mais qu’aucun ne manque à l’appel, car l’absence d’un seul des membres de la famille élue arrêterait les chants et romprait les cordes des harpes célestes !

dimanche 23 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Deutéronome 33.13
"Sur Joseph il dit: Son pays recevra de l'Éternel, en signe de bénédiction, Le meilleur don du ciel, la rosée, Les meilleures eaux qui sont en bas,"
Nous pouvons être enrichis des mêmes biens que ceux promis à Joseph, et dans un sens plus élevé encore. Oui, qu’il nous donne « ce qu’il y a de plus exquis aux cieux. » La puissance de Dieu déployée en notre faveur, et la manifestation de cette puissance d’En-Haut sont bien une chose des plus précieuses. Nous voudrions jouir aussi de la paix de Dieu, de la joie du Seigneur, de la gloire de l’Eternel; recevoir en même temps la bénédiction des trois Personnes divines, l’amour de Dieu, la grâce de Jésus-Christ, la communion du Saint Esprit !
Ce sont là des biens que nous estimons plus que l’or fin. Non, les choses de la terre ne sont rien en comparaison des choses célestes. Parmi ces dons, que « la rosée » est précieuse !
Nous prions Dieu de nous donner la rosée et nous l’en louons. Quelle fraîcheur, quel parfum, quelle croissance, quelle vie elle apporte avec elle. Nous sommes les plantes du jardin planté par l’Eternel; et nous soupirons après cette rosée du Saint-Esprit !
« L’abîme qui est en bas » nous parle de ces eaux profondes de l’océan dont sont alimentées toutes les soi vives qui réjouissent la surface de la terre. Etre toujours nourri par les fontaines éternelles de l’amour divin, quel bienfait inexprimable Qu’aucun de nous n’ait de repos qu’il ne l’ait obtenu de la plénitude de Jéhova, où nous n’avons qu’à puiser dès maintenant. »

samedi 22 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Colossiens 2.9-10
"Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité."
Tous les attributs de Christ comme Dieu et comme homme sont à notre disposition. Dans cette plénitude qui est en lui, nous avons tout pleinement. Ces attributs, il ne nous les communiquera pas directement ; il les fera servir en notre faveur. Sa toute-puissance, sa toute science, sa toute sagesse et sa toute présence seront mises en oeuvre pour nous secourir. Sa grâce et sa fidélité inépuisables, son amour et son pouvoir infinis, ces vertus qui sont les piliers du temple du salut, nous sont départies pour notre héritage perpétuel. Toute la tendresse du coeur de notre Sauveur, toute la force de son bras, tous les joyaux de sa couronne sont pour nous. Christ tout entier, dans son caractère adorable de Fils de Dieu, nous est donné pour notre bien suprême. Sa sagesse nous dirigera, sa connaissance nous instruira, sa puissance nous protégera, sa justice nous garantira, son amour nous réchauffera et nous encouragera. Toute la montagne de Dieu nous est ouverte; nous d’exploiter les trésors cachés dans ses mines.« Toutes ces choses sont à vous; » oui, toutes !
Oh !
Qu’il est doux de posséder Jésus et de nous adresser toujours à lui dans cette confiance absolue, que nous ne lui demandons que ce qu’il a promis et ce que, dans son amour et dans sa puissance, il est tout prêt à nous donner.

vendredi 21 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Michée 7.19
"Il aura encore compassion de nous, Il mettra sous ses pieds nos iniquités; Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés."
Dieu ne revient jamais de son amour pour nous, mais il revient souvent de sa colère. Son amour pour ses élus répond à sa nature; sa colère à son devoir. Il aime parce qu’il est amour, il menace parce qu’il le juge nécessaire pour notre bien. Il aura de nouveau compassion des siens, car c’est à cela que le pousse son coeur rempli d’amour. Il aura pitié d’eux, leurs peines et les guérira. Et puis, quelle promesse !
« Il mettra sous ses pieds nos iniquités. » Il en triomphera. Elles cherchent, il est vrai, à nous enlacer, mais le Seigneur, par sa main droite, nous donnera la victoire. Comme les Cananéens le furent autrefois, elles seront vaincues, placées sous ses pieds et détruites. Il saura éloigner la conséquence même de notre péché « Il jettera tous nos péchés, » oui toute l’armée de nos péchés, quelque nombreuse qu’elle soit, « il la jettera au profond de la mer, » ainsi qu’il le fit pour Pharaon et ses chariots. Seul son bras puissant est capable d’un miracle semblable. Ce n’est pas dans un haut-fond d’où ils pourront émerger et reparaître à nos yeux, mais dans la profondeur des eaux qu’ils seront précipités. Comme une pierre ils y descendront jusqu’au fond pour disparaître à toujours. Gloire soit rendue au Dieu de notre délivrance.

jeudi 20 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Esaïe 51.12-13
"C'est moi, c'est moi qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l'homme mortel, Et du fils de l'homme, pareil à l'herbe? Et tu oublierais l'Éternel, qui t'a fait, Qui a étendu les cieux et fondé la terre! Et tu tremblerais incessamment tout le jour Devant la colère de l'oppresseur, Parce qu 'il cherche à détruire! Où donc est la colère de l'oppresseur?"
Prenons notre texte lui-même comme notre portion de ce jour. Inutile de le développer longuement. Toi qui trembles et qui crains, lis-le, crois-le, nourris-t’en, et présente-le à ton Dieu. Celui que tu redoutes, n’est après tout qu’un homme: tandis que celui qui te promet ses consolations et son secours est ton Dieu, ton Créateur, celui du ciel et de la terre. Sa protection puissante fait plus que te garantir d’un danger bien limité, du reste.« Où est la fureur de ton oppresseur ?
» Elle est dans la main du Seigneur. Cette colère n’est que celle d’une créature mourante; elle passera en même temps que le souffle quittera ses narines. Pourquoi avoir peur d’un être qui est lui-même aussi frêle que nous. Ne déshonorons pas Dieu, en nous faisant un dieu d’un homme chétif, ce que nous pouvons faire, aussi bien par la crainte excessive que nous en avons, que par l’amour exagéré que nous lui portons. Traitons les hommes comme hommes et Dieu comme Dieu : ainsi nous marcherons paisiblement sur le sentier du devoir, craignant Dieu et n’ayant nulle autre crainte.

mardi 18 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Esaïe 31.5
"Comme des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, Ainsi l'Éternel des armées étendra sa protection sur Jérusalem; Il protégera et délivrera, Il épargnera et sauvera."
Sans perdre aucun temps sur sa route, la mère se hâte vers son nid, pour apporter la nourriture à sa couvée, et lorsqu’elle sent ses petits en danger, elle accourt aussitôt pour les protéger. De même, pour porter secours à ses élus, le Seigneur viendra comme sur des ailes d’aigle; même il montera sur les ailes du vent. La mère étend ensuite ses ailes sur le nid pour couvrir ses poussins; elle, les cache de son propre corps, leur communique sa chaleur et les couvre de manière à leur faire un abri. L’Eternel agit ainsi pour protéger ses enfants. Il veut être lui-même leur refuge, leur demeure, leur tout. Par lui nous serons nourris, par lui réchauffés, par lui préservés du mal. Le Seigneur qui, lui-même, se compare ici à ces oiseaux, n’est pas semblable à eux dans leur faiblesse, car il est l’Eternel des armées. Réjouissons-nous dans cette pensée que son amour tout-puissant sera prompt à nous secourir et fidèle à nous garder. L’aile de Dieu est plus rapide et plus tendre que celle d’aucune mère, et nous nous placerons avec confiance sous son ombre protectrice. Pour nous brûle son coeur, ce coeur tendre et fidèle; Nous sommes ses poussins, qu’il couvre de son aile; Notre impuissance enfin fait notre sûreté: Qui ne veut rien sans lui, peut tout en es bonté.

lundi 17 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

1 Thessaloniciens 4.17
"Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur."
Ici-bas, le Seigneur est avec nous; quand il nous rappellera, nous serons avec lui. Le croyant ne peut être séparé de son Sauveur. Ils sont un et resteront toujours un : Jésus ne peut être sans son peuple, car ce serait une tête sans corps. Que nous demeurions dans le paradis, ou bien que nous séjournions sur la terre, nous sommes avec Jésus ; et qui nous séparera de lui ?
Quelle joie pour nous !
Notre honneur, notre repos, notre consolation et notre délice suprêmes, c’est d’être avec le Seigneur. Nous ne pouvons concevoir aucun bonheur qui puisse surpasser ou même égaler celui de cette société divine. Par une sainte communion, nous sommes avec lui dans son humiliation et dans sa souffrance. Bientôt nous serons avec lui dans son repos, dans sa royauté, dans sa gloire. Nous partageons les mêmes épreuves et nous aurons part au même triomphe. O mon Sauveur, si je dois être pour toujours avec toi, c’est là une destinée incomparable qui m’est réservée. Je n’envierai même pas les archanges; car mon suprême idéal du ciel, c’est d’être avec le Seigneur. Pour moi, la félicité céleste n’est ni dans la harpe d’or, ni dans la couronne inflétrissable, ni dans la lumière éternelle; mais Jésus, Jésus lui-même près de moi, et moi dans la communion la plus intime et la plus bénie avec lui, voilà la gloire, à côté de laquelle toutes les autres joies s’évanouissent.

dimanche 16 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Josué 17.18
"Mais vous aurez la montagne, car c'est une forêt que vous abattrez et dont les issues seront à vous, et vous chasserez les Cananéens, malgré leurs chars de fer et malgré leur force."
C'est un grand encouragement à être valeureux que d’être assuré de la victoire, car c’est alors avec pleine confiance que le soldat part pour le combat et qu’il marchera là même où il n’aurait osé s’exposer. Nous qui avons à lutter avec le péché au dedans et autour de nous, soyons persuadés que nous pouvons obtenir la victoire, qui nous est donnée d’avance par Jésus-Christ, notre Sauveur. Nous ne partons pas pour reculer, mais pour vaincre. La grâce de Dieu nous est accordée dans sa toute puissance, afin que nous renversions le mal sous toutes ses formes. Nous sommes donc assurés du triomphe. Certains de nos péchés trouvent dans notre constitution, nos habitudes, nos occupations ou nos associations, comme des chariots de guerre pour nous écraser, Mais, quoi qu’il en soit, nous surmonterons ces obstacles. Ils sont très forts et nous très faibles comparativement, mais au nom de Dieu nous les taillons en pièces. » Si un seul péché a domination sur nous, nous ne sommes pas les Affranchis du Seigneur. Un homme lié par une chaîne unique est encore un captif. Impossible d’aller au ciel avec un seul péché régnant en nous; mais il est dit en parlant des saints: « Le péché n’aura pas de domination sur vous. » Levez-vous, frappez ces ennemis et détruisez tous leurs chariots. I.’Eternel des armées est avec nous, et qui résistera à sa puissance qui détruit le péché ?

samedi 15 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Esaïe 2.4
"Il sera le juge des nations, L'arbitre d'un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, Et de leurs lances des serpes: Une nation ne tirera plus l'épée contre une autre, Et l'on n'apprendra plus la guerre."
Oh, puissent ces jours heureux paraître bientôt !
Actuellement les nations sont lourdement armées et inventent de nouveaux engins de plus en plus destructifs, comme si la gloire suprême de l’homme était d’anéantir des myriades de ses semblables. Mais la paix prévaudra un jour, et cela, à tel degré que les instruments de carnage seront forgés à nouveau pour être employés à un but pacifique. Comment semblable merveille se fera-t-elle ?
Par le commerce, la civilisation, l’instruction, ou l’arbitrage ?
Nous ne le croyons pas. Les expériences passées nous défendent toute confiance dans de si faibles moyens. Non, la paix ne sera établie que par le règne du Prince de la Paix. Il doit enseigner le peuple par son Esprit, renouveler les coeurs par sa grâce et y régner par sa puissance suprême. Alors seulement, les êtres humains cesseront de frapper et de tuer. L’homme est un monstre quand son sang est excité, et le Seigneur Jésus seul peut faire de cette bête fauve un agneau. C’est en renouvelant le coeur de l’homme qu’il apaise ses passions sanguinaires. Que tous les lecteurs de ce livre s’unissent donc pour demander que ce règne de paix s’établisse sans plus de retard, mettant un terme aux haines et aux maux de l’humanité, et que la concorde et l’amour se répandent sur le monde entier.

vendredi 14 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Apocalypse 21.5
"Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: Écris; car ces paroles sont certaines et véritables."
Gloire soit à son Nom. Toutes choses ont besoin d’être renouvelées, car toutes ont été usées et ruinées par le.péché. Il est temps que le vieux vêtement soit roulé et mis de côté, et que la création mette sa parure de sabbat. Mais personne, excepté le Seigneur qui les a créées, ne peut faire toutes choses nouvelles car il faut autant de puissance pour tirer du mal, que pour tirer du néant. Jésus, notre Seigneur, a entrepris, cette tâche, et il a toute capacité pour l’amener à complet achèvement. Son travail a déjà commencé, et, depuis des siècles, il est occupé à renouveler le coeur des hommes et à restaurer la société. Bientôt toute la constitution des gouvernements humains, comme la nature de l’homme, sera changée par sa grâce; et un jour viendra enfin, ou notre corps lui-même sera créé à nouveau et ressuscitera semblable à son corps glorieux. Quelle joie que d’appartenir à ce royaume dans lequel toutes choses auront été faites nouvelles par la puissance de notre Roi !
Nous ne périssons pas, mais nous nous hâtons vers une vie plus glorieuse. Notre glorieux Seigneur défie l’opposition des puissances du mal, il accomplit son plan et crée tout à nouveau, nous-mêmes, comme tout ce qui nous entoure; et la beauté de, cette nouvelle création dépassera encore la perfection de celle qui sortit autrefois de ses mains.

jeudi 13 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Zacharie 14.7
"Ce sera un jour unique, connu de l'Éternel, Et qui ne sera ni jour ni nuit; Mais vers le soir la lumière paraîtra."
Il est surprenant qu’il puisse en être ainsi, car tout fait prévoir que le ciel s’assombrira vers le soir. Mais Dieu peut agir d’une manière toute différente de ce que nous craignons ou de ce que nous espérons, et faite pour nous étonner, en sorte que nous louions la souveraineté de sa grâce. Non, il n’en sera pas pour nous selon que nos coeurs nous l’annoncent ; 1’obscurité n’ira pas s’épaississant jusqu’à minuit, mais le jour éclatera soudain à nos yeux. Ne désespérons jamais; mais, dans nos pires moments, confions-nous en l’Eternel qui changera les ténèbres de l’ombre de la mort en aube du matin. C’est quand la corvée des Israélites est doublée que Moïse apparaît, et quand la tribulation est à son comble, que la délivrance surgit. La promesse est là pour nous aider à prendre patience. La complète lumière ne brillera peut-être pas jusqu’à ce que la longue attente nous ait fait perdre l’espérance. Pour le méchant le soleil se couche tandis qu’il fait encore jour; mais la lumière se lève pour le juste quand il est encore nuit. N’attendrons-nous pas patiemment le jour céleste ?
Il sera long à venir peut-être, mais il est digne de notre attente. Et maintenant, mon âme, réjouis-toi en Celui qui veut te bénir dans la vie et dans la mort, d’une manière qui surpassera tout ce que tu as jamais vu ou espéré.

mercredi 12 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Esaïe 30.15
"Car ainsi a parlé le Seigneur, l'Éternel, le Saint d'Israël: C'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, C'est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l'avez pas voulu!"
C'est toujours une cause de faiblesse d’être troublé ou agité, de demeurer dans l’embarras ou dans le doute. A quoi serons-nous propres si nous sommes épuisés, usés par l’inquiétude ?
Que gagnons-nous par nos craintes ou notre irritation, sinon de nous rendre incapables d’agir, ni de prendre aucune sage décision ?
La foi, au contraire, nous soulève au-dessus de nos difficultés. Oh!
Que la grâce nous soit donnée de demeurer dans la tranquillité !
Pourquoi courir de maison en maison pour répéter la même triste histoire, dont le récit nous rend toujours plus malades ?
Même en demeurant chez nous, pourquoi nous écrier dans l’angoisse, au sujet de présages fâcheux qui peut être ne se réaliseront jamais ?
Ne vaut-il pas mieux tenir notre langue en repos, et mieux encore notre coeur dans le calme ?
Oh !
Puissions-nous conserver la paix, nous souvenant que l’Eternel st Dieu. Sachons avoir confiance en Dieu !
Le Saint d’Israël défendra et délivrera les siens. Il n’oublie pas ses solennelles déclarations. Quand les montagnes s’écrouleraient, aucune de ses bonnes paroles ne nous manquera. Il mérite que nous nous fiions à lui, et si nous lui témoignons confiance, la tranquillité qui en résultera pour nous, nous rendra aussi heureux que le sont les esprits qui se tiennent devant son trône. Reste donc en repos, mon âme, et appuie-toi sur le sein de ton Sauveur.

mardi 11 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 37.3
"Confie-toi en l'Éternel, et pratique le bien; Aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture."
Croire et faire sont deux choses qui vont ensemble, et dans l’ordre où le Saint-Esprit les a placées. Nous devons d’abord avoir la foi, et la foi doit agir. La foi en Dieu nous conduit à des actions saintes; nous nous confions en Dieu pour le bien, et nous faisons ce qui est bien. Notre foi nous pousse non à nous asseoir paresseusement, mais à nous lever pour agir, dans l’attente que Dieu travaillera en nous et par nous. Il ne nous appartient point « de nous irriter pour faire mal, » mais nous devons nous confier en Dieu et « faire ce qui est bon. » Ne nous contentons pas de croire sans agir, ni d’agir sans croire. Les adversaires nous expulseraient, s’ils le pouvaient; mais, croyant et agissant, nous demeurerons malgré tout dans le pays. Nous resterons dans la terre d’Emmanuel, la providence de Dieu, le Canaan de l’alliance. On ne se débarrassera pas de nous aussi aisément que le supposent nos ennemis. Ils ne peuvent nous arracher ni nous effacer du lieu où nous habitons, où Dieu nous a donné une place et un nom. Là, aussi vrai que Dieu existe et a parlé, nous serons nourris. C’est notre affaire de nous confier et celle du Seigneur d’agir selon notre foi. Si nous ne sommes pas nourris par des corbeaux, par un Abdias ou par une veuve, cependant nous serons nourris de quelque manière.

lundi 10 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Exode 23.22
"Mais si tu écoutes sa voix, et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis et l'adversaire de tes adversaires"
Christ, le Seigneur, doit être reconnu et obéi au sein de son peuple. Il est le substitut de Dieu et parle au nom du Père, et nous avons à obéir implicitement et immédiatement à ses commandements. En négligeant ce précepte, nous perdons l’avantage de la promesse. Quelle immense bénédiction il y a dans une parfaite obéissance !
L’Eternel entre avec son peuple dans une alliance offensive et défensive. Il bénit ceux qui nous bénissent et maudit ceux qui nous maudissent. Dieu est de coeur et d’âme avec les siens; il est toujours en sympathie avec eux dans toutes leurs situations. Quelle protection ceci nous promet !
Nous n’avons pas à nous préoccuper de nos adversaires, quand nous savons qu’en s’opposant ânons ils deviennent les adversaires de Dieu. Si l’Eternel prend sur lui de nous défendre, nous n’avons qu’à laisser nos ennemis entre ses mains. Pour autant que nos intérêts sont en jeu, nous n’aurons pas d’ennemis; mais dès que la cause de la vérité et de la justice est menacée, nous prenons les armes et courons au combat. Dans cette guerre sacrée, nous sommes les alliés du Dieu éternel, et si nous obéissons ponctuellement à notre Seigneur Jésus, il est engagé à déployer sa puissance en notre faveur. Ne craignons donc pas les hommes.

dimanche 9 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Marc 9.23
"Jésus lui dit: Si tu peux!... Tout est possible à celui qui croit."
Notre incrédulité est toujours le plus grand obstacle de notre vie; de fait, c’est là la seule vraie difficulté qui s’oppose à notre prospérité et notre progrès spirituels. Le Seigneur peut toutes choses; mais une fois qu’il établit cette règle, qu’il nous sera fait selon notre foi, notre incrédulité lie, dès lors, les mains à sa toute-puissance. Oui, la ligue des puissances du mal sera dispersée, si seulement nous croyons. La vérité méprisée relèvera la tète quand nous aurons confiance dans le Dieu de vérité. Nous pourrons, avec notre charge de peines, traverser sains et saufs les vagues de la détresse si nos reins sont entourés de la ceinture de la paix attachée par les mains de la confiance. Qu’y a-t-il que nous ne puissions croire ?
Tout est-il donc possible, excepté de croire en Dieu ?
Voici, il est toujours vrai; ne le croirons-nous pas ?
Il est toujours fidèle à sa Parole; n’aurons-nous pas confiance ?
Pour le coeur dont l’état est vraiment sain, la foi ne coûte pas d’effort; et il lui devient aussi naturel de se reposer sur Dieu qu’à l’enfant de s’appuyer sur son père. Mais le mal est que nous pouvons croire Dieu pour tout, excepté pour la pressante épreuve du moment présent. Voilà notre folie et notre péché. Secouons donc notre incrédulité et confions à Dieu notre fardeau, notre travail, notre besoin actuels. Cela fait, il se chargera du reste.

samedi 8 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jean 12.26
"Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera."
C'est l’imitation qui constitue le service le plus élevé. Si nous voulons être des serviteurs de Christ, nous devons être ses disciples. Agir comme Jésus aurait agi est le moyen le plus sûr de faire honneur à son nom. Que chaque jour j’aie ce but en vue. Si je suis les pas de Jésus, j’aurai sa compagnie; si je marche constamment avec lui, je finirai par lui ressembler. Je m’efforcerai donc de le suivre ici-bas, et, au temps convenable, selon sa parole, il me prendra, afin que je sois a lui là-haut. C’est après avoir souffert sur la terre que notre Sauveur est monté sur son trône, et nous aussi Si nous souffrons avec lui sur la terre, Nous régnerons avec lui dans les cieux. L’issue de la vie de notre Maître sera l’issue de la nôtre, et si nous sommes maintenant avec lui dans son humiliation, nous serons avec lui dans sa gloire. Prends donc courage, mon âme ; pose tes pieds dans les empreintes sanglantes laissées par ton divin Chef. Mais le Père honorera, dit Christ, ceux qui servent le Fils. S’il me voit fidèle à Jésus, il me donnera une marque de faveur et m’honorera pour l’amour de son Fils. Aucun honneur ne peut valoir celui-là. Les souverains ne décernent que des honneurs fugitifs : la substance de la gloire est entre les mains du Pare. Attache-toi donc à ton Sauveur plus étroitement que jamais.

vendredi 7 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 29.11
"L'Éternel donne la force à son peuple; L'Éternel bénit son peuple et le rend heureux."
David venait d’entendre la voix de Dieu dans une tempête, et avait reconnu sa puissance dans l’ouragan qu’il nous décrit; et maintenant, pendant le calme, qui suit l’orage, il sent que cette puissance étonnante qui ébranlé le ciel et la terre est la force qui est promise aux élus. Celui qui marque à aigle son chemin dans les airs donnera à ses rachetés les ailes de l’aigle; celui dont la voix fait trembler la terre épouvantera les ennemis de ses saints, et procurera la paix à ses enfants. Pourquoi sommes-nous faibles nous avons la force divine à notre disposition ?
Comment sommes-nous troublés quand la paix du Seigneur nous est assurée ?
Jésus, le Dieu puissant, est nôtre force: Revêtons-nous de lui pour le service qu’il nous demande. Jésus, notre Sauveur bienaimé, est aussi notre paix: reposons-nous sur lui et faisons cesser nos craintes. Béni soit-il de ce qu’il veut être notre force et notre paix dès main tenant et pour toujours. Ce même Dieu qui est monté sur les ailes du vent dans les jours de tempête, dominera aussi nos orages et nos tribulations, et y fera succéder dans peu des jours paisibles. Nous aurons sa force dans les jours d’ébranlement et des chants aux heures de soleil. Chantons donc à Dieu, notre force et notre paix. Chassons les pensées sombres et renaissons à la foi et à l’espérance.

jeudi 6 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Esaïe 43.2
"Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; Et les fleuves, ils ne te submergeront point; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t'embrasera pas."
Ici, pas de pont: nous avons à passer au travers des eaux et devons sentir la force du courant. Pour traverser ces flots, la présence de Dieu vaut mieux qu’une barque. Il faut que nous soyons éprouvés, mais le triomphe nous est assuré, car l’Eternel lui-même, plus puissant que de grandes eaux, sera avec nous. Quand, dans toute autre circonstance, il se tiendrait à distance des siens, le Seigneur sera sûrement avec eux au milieu des difficultés et des dangers. Les peines de cette vie peuvent atteindre un niveau extraordinaire, mais le Seigneur sera à la hauteur de tous les besoins. Les ennemis de Dieu peuvent susciter sur notre chemin maints dangers, tels que des persécutions ou de cruelles moqueries, qui sont pour nous comme une fournaise ardente. Mais nous marcherons au travers de cette flamme. Dieu étant avec nous, nous n’en serons point brûlés; même l’odeur du feu ne passera point sur nous. Oh !
Sécurité merveilleuse de ces pèlerins, fils du ciel et marchant vers le ciel !
Les flots ne peuvent les noyer, le feu ne peut les consumer. Ta présence, ô Dieu, est la protection de tes saints au milieu de tous les périls de la route. En toute confiance, Seigneur, je me remets entre tes mains et mon esprit trouve en toi un tranquille repos.

mercredi 5 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Esaïe 33.16
"Celui-là habitera dans des lieux élevés; Des rochers fortifiés seront sa retraite; Du pain lui sera donné, De l'eau lui sera assurée."
L'Homme qui a reçu de Dieu la grâce d’avoir une vie sans reproche habite en parfaite assurance. Il occupe un lieu élevé; il est au-dessus du monde, hors des atteintes de l’ennemi, près du ciel. Il éprouve de généreux désirs et s’inspire des plus purs mobiles. Les joies qu’il ressent sont plus relevées, et les compagnies qu’il fréquente, plus nobles. Il se restaure au souffle vivifiant de l’amour éternel. Il est en outre défendu par des rocs inaccessibles, car la place forte du croyant fidèle et obéissant, ce sont les desseins et les promesses du Dieu invariable, c’est-à-dire ce qui existe de plus immuable. Sa subsistance lui est fournie par cette promesse: « Le pain lui sera donné. »L’ennemi ne peut ni escalader sa position, ni renverser son rempart, ni le prendre par la famine. L’Eternel, qui a fait pleuvoir la manne dans le désert, saura pourvoir son peuple du nécessaire, même lorsqu’il sera entouré d’ennemis prêts à l’affamer. Mais si l’eau vient à manquer ?
Ceci n’arrivera pas, car« ses eaux ne lui manqueront point. » Une source intarissable jaillira au centre de cette forteresse inexpugnable. Le Seigneur pourvoit à ce que rien ne fasse défaut. Personne ne pourra nuire aux citoyens de la vraie Sion. Quelque menaçant que soit leur ennemi, Dieu garde ses élus.

mardi 4 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 41.4
"Je dis: Éternel, aie pitié de moi! Guéris mon âme! car j'ai péché contre toi."
Oh la gracieuse et bienfaisante comparaison !
Ainsi qu’une poule protège sa couvée et lui permet de se blottir sous ses ailes, de la même manière le Seigneur protège son peuple et lui permet de se réfugier en lui. N’avons-nous pas vu les petits poussins sortant la tête de dessous l’aile de leur mère ?
N’avons-nous pas entendu leur petit cri exprimant leur joie ?
Abritons-nous pareillement sous l’égide de notre Dieu. Nous y trouverons une paix inexprimable, dans cette pensée qu’il nous protège et nous garde. Tant qu’il nous couvre ainsi, nous sommes sans crainte. Il serait étrange qu’il en fût autrement; comment pourrionsnous rester dans l’inquiétude quand l’Eternel lui-même veut devenir notre asile, notre refuge et notre repos ?
Sachons comprendre cela, et, jouissant ainsi de sa sûre garde, nous pourrons combattre pour lui. Nous avons besoin, pour cela, de bouclier et de cuirasse, mais si nous nous confions vraiment en lui, sa vérité nous servira d’armure complète. Le Seigneur ne peut mentir; il reste fidèle à son peuple et sa promesse est sûre. Cette vérité est le bouclier dont nous avons besoin. Derrière lui, nous sommes à l’abri des traits enflammés de l’ennemi. Approche-toi, mon âme, et cache-toi derrière ses larges ailes; qu’elles soient ton rempart et ta force.

lundi 3 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Ezéchiel 34.25
"Je traiterai avec elles une alliance de paix, et je ferai disparaître du pays les animaux sauvages; elles habiteront en sécurité dans le désert, et dormiront au milieu des forêts."
C'est une grâce insigne que Jéhovah condescende à faire alliance avec l’homme, cette créature faible, pécheresse et mortelle. Mais le Seigneur s’est cependant engagé avec lui par un contrat solennel dont il ne se retirera jamais. En vertu de cette alliance, nous sommes donc assurés. De même que les bêtes fauves et les loups sont chassés par les bergers, ainsi sommes-nous préservés par notre Berger des influences funestes. Notre Dieu nous garde de tout ce qui peut nous nuire ou nous détruire; les mauvaises bêtes seront exterminées du pays. Seigneur accomplis aujourd’hui cette promesse à notre égard. Le peuple de Dieu jouira de la sécurité dans les lieux mêmes où il serait le plus exposé. Le désert et les forêts obscures deviendront les pâturages et les parcs du troupeau de Christ. Si le Seigneur ne change pas ce lieu contre une position plus sûre, il rendra notre position sûre dans ce lieu même. Le désert n’est pas un lieu d’habitation; mais Dieu peut le rendre habitable. Et si, dans une forêt, on se sent plus disposé à veiller qu’à dormir, là même l’Eternel donnera le repos à ses bien-aimés. Rien au dehors, et rien au dedans n’aura le pouvoir d’effrayer un enfant de Dieu. Ainsi, par la foi, le désert peut devenir comme un boulevard du ciel, et les plus sombres bois, comme le vestibule de la gloire.

dimanche 2 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 16.8
"J'ai constamment l'Éternel sous mes yeux; Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas."
Telle est la meilleure manière de vivre. Ayant l’Eternel toujours devant nous, nous avons la plus noble des compagnies, le plus saint des exemples, la plus douce des consolations, la plus puissante des influences. Mais c’est là un choix déterminé à faire, et qui doit être maintenu pendant tout le cours de la vie : « Je me suis proposé l’Eternel. » Avoir un oeil toujours fixé sur celui de son Maître, une oreille toujours prête à entendre sa voix, telle est la position normale de tout homme de Dieu. Son Dieu est tout près de lui, remplissant son horizon, traçant le sentier de sa vie. Que de folies nous seraient évitées, que de péchés nous surmonterions, combien nous déploierions de vertus et connaîtrions de joie, si nous avions l’Eternel toujours devant nous !
Pourquoi pas ?
C’est le secret de la sécurité. Le Seigneur remplissant toujours nos pensées, nous éprouverions une grande tranquillité et une réelle assurance du fait de sa constante proximité !
Il est à notre droite pour nous guider et nous aider; aussi nous ne sommes pas effrayés devant la force, la fraude ou la légèreté des hommes. Quand Dieu est à notre droite, nous sommes sûrs de ne pas être ébranlés. Venez seulement, ennemis de la vérité; précipitez-vous sur moi, si vous le voulez, comme une tempête. Dieu me garde et me maintient; il demeure avec moi. De qui aurais-je peur ?

samedi 1 décembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Proverbes 10.9
"Celui qui marche dans l'intégrité marche avec assurance, Mais celui qui prend des voies tortueuses sera découvert."
La marche d’un tel homme peut être lente, mais elle est sûre. Celui qui se hâte de s’enrichir ne sera ni innocent, ni assuré; mais celui qui reste ferme dans l’intégrité et qui y persévère, s’il n’acquiert pas de grands biens, gagne en tout cas la paix. En faisant ce qui est juste et droit, nous marchons sur un rocher, car chacun de nos pas s’appuie sur un sol ferme et solide; tandis que le plus beau succès obtenu par des moyens douteux sera toujours incertain ou trompeur. Celui qui l’a ainsi remporté sera constamment effrayé par la pensée du règlement des comptes et la crainte de se voir condamné. Attachons-nous donc à la vérité et à la justice ; et par la grâce de Dieu, imitons notre Seigneur et Maître, dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude. Ne craignons pas d’être pauvre, ni d’être traité avec mépris; et qu’en aucun cas et sous aucun prétexte nous ne fassions ce que notre conscience ne saurait approuver. Perdre la paix intérieure, c’est perdre plus qu’une fortune. En suivant le chemin tracé par notre Dieu, en ne péchant jamais contre les indications de notre conscience, notre route sera sûre et à l’abri de toute mauvaise rencontre. « Qui, nous fera du mal, si nous nous conformons au bien ?
» Les fous nous traiteront de fous peutêtre, si nous agissons intègrement, mais nous serons approuvés de tous ceux dont le jugement est droit. Nous le serons en tout cas du Dieu de justice et c’est tout ce que nous demandons.

vendredi 30 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Deutéronome 31.8
"L'Éternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point; ne crains point, et ne t'effraie point."
Voici une déclaration qui, si nous avons une grande oeuvre ou une dangereuse lutte en perspective, nous affermira pour cette entreprise. Si l’Eternel marche devant nous, nous sommes en sûreté derrière lui. Qui peut s’opposer à notre marche, quand le Seigneur est à notre avant-garde ?
Compagnons d’armes, avancez bravement !
Pourquoi hésitez-vous, quand la victoire vous appartient ?
Le Seigneur, non seulement nous précède, mais nous accompagne. Au-dessus et au-dessous, au dehors et au dedans; partout, sa toute présence et sa toute puissance se font sentir. En tout temps et pour l’éternité, il sera avec nous, comme il l’a été jusqu’ici. Quelle force cette pensée ne donnera-t-elle pas à notre bras ?
Elevez-le hardiment, soldats de la croix, car l’Eternel des armées est avec nous !
Marchant devant nous et avec nous, le Seigneur ne nous retirera jamais son secours. Il ne peut se renoncer lui-même, et il ne pourra pas non plus nous faire défaut, mais il nous aidera selon nos besoins, et cela jusqu’à la fin. Il sera toujours prêt à nous donner son aide et capable de nous secourir, jusqu’à ce que le temps de nos luttes soit achevé. Ne craignons donc point et ne soyons point effrayés, car l’Eternel des armées descendra au combat avec nous, supportera l’ardeur de la bataille et nous donnera la victoire.

jeudi 29 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jérémie 32.41
"Je prendrai plaisir à leur faire du bien, Et je les planterai véritablement dans ce pays, De tout mon coeur et de toute mon âme."
Qu'il est bienfaisant pour le coeur du croyant de penser que Dieu se réjouit en ses saints !
Quand nous nous considérons nous-mêmes, nous ne découvrons aucune raison qui l’y invite. Nous ne trouvons guère de satisfaction en nous, mais bien plutôt nous gémissons accablés, déplorant notre état de péché et nos infidélités. Nos frères n’ont, eux-mêmes, que peu de plaisir à nous voir, à cause des imperfections et des infirmités qu’ils constatent chez nous. Mais quelle glorieuse déclaration; quel mystère insondable !
Le Seigneur se réjouit à notre sujet !
Nulle part nous ne lisons que Dieu se réjouisse dans les beautés de la création; et ce n’est point des anges ni des séraphins qu’il dit: « On t’appellera: mon plaisir en toi. »Non, c’est au sujet de son peuple seul qu’il s’exprime ainsi. Ce sont de pauvres créatures souillées et corrompues par le péché, mais sauvées, relevées et glorifiées par sa grâce qui font le sujet de son chant d’allégresse. «Il se réjouira à cause de toi d’une grande joie; il se réjouira à cause de toi avec un chant de triomphe, » dit-il à propos de son peuple. Il semble qu’à la vue de ceux qu’il a rachetés par son sang, le coeur du Dieu infini ne puisse se contenir. Et nous, à une si merveilleuse preuve de son amour, ne répondrons-nous pas en « poussant des cris de réjouissance à l’Eternel, au Dieu de notre salut ?
»

mercredi 28 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jean 4.14
"mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle."
Celui qui croit en Jésus trouve en lui la plénitude dès maintenant et pour toujours. Il a en Christ une source de joie, une fontaine de consolation, où il puise le contentement et le bonheur. Mettez-le dans une prison, il y trouvera une compagnie; menez-le dans un désert aride, il y mangera le pain céleste; éloignez-le de toutes ses relations, il rencontrera l’Ami qui est plus attaché qu’un frère. Que son abri lui manque soudain, il se réfugie derrière le Rocher des siècles; que ses espérances terrestres s’écroulent, il demeurera ferme, bien appuyé sur le Seigneur. Tant que Jésus n’y est pas entré, le coeur est aussi insatiable que la tombe; mais alors il devient une coupe débordante, car la plénitude qui est en Christ le remplit. Le vrai croyant est si complètement satisfait en Jésus, qu’il ne désire rien de plus, sinon de boire, toujours plus avidement à cette fontaine de vie. C’est cette douce soif que tu ressentiras désormais, cher enfant de Dieu, soif dénuée de souffrance, qui n’est que le désir de pénétrer plus profondément dans l’amour de ton Sauveur. La connais-tu ?
Trouves-tu en Jésus la réponse à tous tes besoins, tellement que tu n’en aies plus d’autre que de le connaître mieux et de vivre dans une intimité plus complète avec lui ?
Viens à cette source, et puises-y gratuitement l’eau de la vie. Jésus ne trouvera jamais que tu en prennes trop. Bien-aimé, bois-en abondamment.

mardi 27 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Exode 33.14
"L'Éternel répondit: Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos."
Précieuse parole que celle-ci !
Seigneur, donnemoi de me l’approprier personnellement. Nous pouvons être appelés à quitter notre demeure, car ici-bas nous n’avons pas de cité permanente. Il arrive souvent que nous nous voyons subitement obligés de quitter les lieux où nous semblons être le mieux établis. Or, à ce mal pénible, nous avons ici le remède. La face du Seigneur lui-même vient nous accompagner. Sa face, c’est sa faveur, sa présence, ses soins, sa garde, sa puissance qui nous suivent dans tous nos pas. C’est là tout ce dont nous avons besoin, car cela inclut toutes choses. Si Dieu est présent avec nous ; nous avons avec lui le ciel et la terre. Viens avec moi, Seigneur, puis dirige-moi où tu voudras. Mais notre espoir est de trouver un lieu de repos. Le texte le promet. Nous aurons le repos que Dieu seul donne, qui procède de lui et dans lequel il nous garde. Sa présence nous donnera le repos, déjà pendant notre, marche, et même dans la bataille. REPOS mot trois fois béni. L’homme mortel peut connaître le repos ?
Qui, car en voici la promesse, et par la foi, nous pouvons le demander. Le repos nous vient du Consolateur, du Prince de la Paix, du Père de gloire qui, le septième jours s’est reposé de toutes ses oeuvres. Etre avec Dieu, c’est là le repos dans son sens le plus étendu. Seigneur, tu es avec moi, et je suis en repos.

lundi 26 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jean 16.20
"En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira: vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie."
La tristesse qui devait frapper les disciples était la mort de leur Maître, tristesse qui fut bientôt changée en joie, quand il ressuscita d’entre les morts et se montra au milieu d’eux. Toutes les afflictions des saints seront ainsi transformées, celles même qui semblent pour toujours une source d’amertume. Plus la tristesse aura été grande, plus grande aussi sera la joie. Une accumulation de peines peut, par la puissance de Dieu, devenir le sujet de nos chants de réjouissance. Notre joie sera d’autant plus douce que la douleur aura été plus profonde. Plus le balancier aura été tiré vers la gauche, plus haut il se relèvera ensuite sur la droite; et l’éclat du diamant ressortira d’autant plus vivement que la chasse qui le porte sera plus sombre. Ainsi le souvenir de nos maux et de nos peines passées donnera, par contraste, une saveur plus exquise aux joies qui suivront. Mon âme, égaie-toi donc et te réjouis par avance !
Tu seras bientôt aussi heureuse que tu as été triste. Jésus me dit que, ma tristesse sera changée en joie. Je ne vois pas comment cela se fera, mais il le dit; et moi, je commence déjà à chanter par anticipation. La dépression de mon esprit ne sera plus de longue durée, et bientôt je ferai partie de la troupe joyeuse qui entonne jour et nuit les louanges du Seigneur. Je veux aussi y joindre ma voix pour chanter la miséricorde qui m’a retiré de ma grande affliction.

dimanche 25 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Zacharie 4.7
"Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel? Tu seras aplanie. Il posera la pierre principale au milieu des acclamations: Grâce, grâce pour elle!"
A cette heure une montagne de difficultés ou de détresses peut se trouver devant nous, et la raison humaine semble ne pouvoir frayer aucun chemin qui passe par-dessus, la traverse, ou la contourne. Mais que la foi intervienne, et la montagne disparaîtra pour faire place à une plaine. Pour cela, la foi doit, avant tout, écouter la Parole de Dieu : « Ce n’est ni par armée ni par force, mais par mon Esprit, dit l’Eternel des armées. » Cette grande vérité est le secret qui nous fait affronter les épreuves insurmontables de la vie. Je vois que je ne peux rien faire et que tout appui humain n’est que vanité. Je ne puis, il est vrai, m’appuyer sur aucun secours visible, mais ma force est dans l’Esprit invisible. Dieu seul doit agir et je dois cesser de compter sur les hommes et sur les moyens humains. Quand le Tout-Puissant prend en main les affaires de son peuple, on voit les montagnes s’évanouir. Les mondes sont dans sa main plus légers que la balle dans la main de l’enfant; et il met à ma disposition la puissance qui les fait mouvoir. Si maintenant le Seigneur m’invite à déplacer une de ces montagnes, je le ferai en son nom. Si élevée qu’elle soit, elle sera aplanie devant moi, faible créature; car l’Eternel a parlé. Qui pourra craindre avec le Dieu fort à son côté ?

samedi 24 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 103.9
"Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours;"
Dieu devra quelquefois contester et reprendre de pauvres enfants égarés comme nous le sommes, sans quoi il ne serait pas un vrai Père. Les réprimandes font souffrir les coeurs sincères, car ils sentent alors combien profondément ils l’ont offensé, et combien réellement ils méritent son déplaisir. Nous qui savons ce que sont ses corrections, nous nous inclinons devant le Seigneur, en pleurant d’avoir attiré sa colère. Mais quel soulagement de penser que cette colère ne dure pas à toujours. Si nous nous repentons vraiment, et nous tournons à nouveau vers lui avec des coeurs brisés à cause du péché, décidés à rompre avec lui, il nous enverra aussitôt le sourire de sa face. Il ne prend point plaisir à diriger vers nous un front sévère, car il nous aime trop pour cela; et sa joie, c’est de nous rendre pleinement joyeux. Cherchons donc sa face, sans nous désespérer, ni nous décourager. Aimons le Dieu qui nous.reprend, car dans peu nous pourrons chanter: « Ta colère s’est détournée et tu m’as consolé. » Arrière donc, tristes présages, noirs corbeaux qui troublez mon âme. Entrez, vous, colombes joyeuses, espoirs lumineux, souvenirs bénis !
Le Juge qui nous a fait grâce, autrefois, est maintenant le Père qui nous pardonne encore dans sa bonté, afin que nous puissions nous réjouir en son inaltérable amour et goûter sa tendresse infinie.

vendredi 23 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Deutéronome 7.22
"L'Éternel, ton Dieu, chassera peu à peu ces nations loin de ta face; tu ne pourras pas les exterminer promptement, de peur que les bêtes des champs ne se multiplient contre toi."
Ne nous attendons pas à gagner des victoires pour le Seigneur Jésus d’un seul coup. Les principes de mal et les pratiques mauvaises ont la vie dure. Dans tel endroit, il faut des années de travail pour chasser un seul des nombreux vices qui souillent ses habitants. Mais continuons la guerre avec vigueur, quand même nous n’obtiendrions que peu de succès apparents. Notre tâche dans ce monde est de le conquérir pour Jésus. Jamais de compromis, mais l’extermination du mal. Jamais de recherche de popularité, mais guerre incessante à toute iniquité. Infidélité, papisme, boisson, impureté, oppression, mondanité, erreur; tout doit être expulsé. L’Eternel notre Dieu, seul, peut accomplir ces choses. Il les opère par le moyen de ses serviteurs fidèles, et, béni soit-il, sa promesse est de nous seconder: « L’Eternel ton Dieu arrachera ces nations de devant toi. » Il le fera peu à peu, afin de nous enseigner à persévérer, à croire plus fermement, à veiller constamment et à éviter toute sécurité charnelle. Remercions Dieu pour chaque petit succès, et demandons-lui en de nouveaux. Ne remettons jamais l’épée dans le fourreau que tout le pays ne soit conquis pour Jésus. Courage donc !
Avançons pas à pas. Beaucoup de victoires partielles amèneront à la fin une victoire totale.

jeudi 22 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jérémie 50:20
"En ces jours-là et en ce temps-là, dit l'Éternel, on cherchera l'iniquité d'Israël, mais elle ne sera plus; et les péchés de Juda, mais ils ne se trouveront point; car je pardonnerai à ceux que j'aurai fait demeurer de reste"
Glorieuse parole!
Quel beau et parfois pardon est promis ici à ces nations si pécheresses, Israël et Juda!
Leur péché sera si bien éloigné qu'il ne se trouvera plus, si bien effacé qu'il n'existera plus. Gloire au Dieu qui pardonne!
Satan cherche les péchés par lesquels il peut nous accuser, nos ennemis cherchent ceux dont ils peuvent nous charger, et notre conscience elle-même s'efforce avec une ardeur maladive de nous accabler de leur poids. Mais quand le Seigneur nous regarde au travers du sang précieux de Jésus, la crainte que nous cause cet examen s'évanouit, car ces péchés "ne sont plus," "ils ne sont point trouvés." L'Eternel a effacé nos iniquités, il a oublié nos transgressions. Le sacrifice de Jésus a précipité pour toujours nos péchés au profond de la mer. Ils ont, aux yeux de Dieu, cessé d'exister. Réjouissons-nous et chantons de joie!
C'est l'Eternel lui-même qui donne son pardon à ses élus. Sa parole de grâce n'est pas celle d'un roi seulement, mais celle d'un Dieu. Il donne l'absolution et nous sommes absous. Il considère nos crimes comme expiés en Christ, et, dès cette heure, il n'est plus de condamnation pour nous. Béni soit le nom de Dieu qui anéantit ainsi nos péchés.

mercredi 21 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Esaïe 45.22
"Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, Vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre."
C'est là la promesse des promesses et le fondement de notre vie spirituelle. Le salut, c’est un regard sur le Dieu juste et Sauveur. Combien est simple cette invitation:« Regardez vers moi, » et raisonnable la condition présentée !
Pour la créature, regarder au Créateur, c’est élémentaire. Assez longtemps nous avons tourné nos yeux ailleurs, et il est temps pour nous de ne plus considérer que Celui qui nous invite à nous attendre à lui, et nous promet son salut. Il nous demande un seul regard, et nous le lui refuserions !
Que lui apporter d’autre, sinon ce regard détaché de nousmêmes et tourné sur lui, notre Sauveur, et vers le trône où il est remonté après la mort de la croix ?
Un regard ne demande ni préparation ni effort violent; il n’exige ni esprit, ni sagesse, ni force, ni richesse de notre part. Tout ce dont nous avons besoin, nous le trouvons dans le Seigneur nôtre Dieu, et si nous regardons à lui pour toutes choses, toutes choses seront à nous, et nous serons sauvés. Vous qui êtes loin, venez et regardez; vous, tous les bouts de la terre, tournez vos yeux vers lui. De même que des régions les plus lointaines, les hommes voient le soleil et jouissent de sa lumière, de même, vous qui êtes dans l’ombre de la mort et touchez aux portes de l’enfer, vous pouvez par un regard recevoir la lumière de Dieu, la vie du ciel, le salut de Jésus-Christ.

mardi 20 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaumes 107:13
"Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel, Et il les délivra de leurs angoisses;"
Il est bon d’avoir des soupirs, et plus ils sont intenses, plus ils ont de valeur. Dieu aime à satisfaire ces désirs de nos âmes, quelque profonds et absorbants qu’ils puissent être. Désirons beaucoup, afin que Dieu donne beaucoup. Notre état d’âme n’est jamais sain, tant que nous sommes satisfaits de nous-mêmes et ne sentons pas de besoins. Ces soifs d’une grâce plus grande, ces soupirs qui ne peuvent s’exprimer sont des peines qui vont croissant d’intensité; mais ces peines, nous voudrions les ressentir toujours davantage. Oh, que ton Esprit de grâce nous fasse soupirer et crier toujours plus ardemment pour des choses toujours meilleures !
La faim n’est jamais une sensation agréable; mais heureux ceux qui ont faim et soif de justice. Non seulement leur faim sera apaisée, mais elle sera entièrement rassasiée. Ils recevront, non une nourriture grossière et ordinaire, mais il leur sera servi des aliments dignes de leur Seigneur, et fourni des biens provenant de l’abondance de Jéhova. Qu’ils ne se tourmentent donc point, ceux qui soupirent à cause des besoins et de la faim qu’ils éprouvent, mais qu’ils joignent leur voix à celle du Psalmiste, qui, lui aussi, languit que Dieu se magnifie, et « qu’ils célèbrent les bontés de l’Eternel et ses merveilles parmi tes fils des hommes. »Tu ouvres ta main, et ils sont rassasiés biens.

lundi 19 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Aggée 2.19
"Y avait-il encore de la semence dans les greniers? Même la vigne, le figuier, le grenadier et l'olivier, N'ont rien rapporté. Mais dès ce jour je répandrai ma bénédiction."
Si les choses à venir nous sont cachées, nous avons cependant dans cette promesse: « Dès ce jour je bénirai, » comme un miroir qui nous permet de contempler par avance les années de nos vies, avant même qu’elles soient nées. Remarquons à quelle circonstance cette promesse se rapporte. Les récoltes avaient manqué, frappées par la nielle et la grêle, à cause du péché du peuple. Mais le Seigneur voit maintenant ceux qu’il a ainsi châtiés, commencer à obéir à sa parole et à reconstruire son temple, et il s’adresse à eux pour leur dire: « Considérez ce qui est arrivé depuis ce jour que tes fondements du temple sont jetés mais depuis ce jour je bénirai. » Si nous avons aussi vécu dans le péché jusqu’ici, et que l’Esprit nous conduise à y renoncer, faisons-le sans retard: ainsi seulement, nous pourrons compter sur la bénédiction de Dieu. Son sourire, son Esprit, une révélation plus étendue de la Parole seront les fruits de cette bénédiction. Notre fidélité sera peut-être cause d’une plus grande opposition de la part de l’homme, mais nous entrerons en relations plus intimes avec notre Dieu Sauveur, qui nous donnera une vue toujours plus claire de notre acceptation. Seigneur, je suis résolu à être désormais plus vrai avec toi, plus consciencieux à obéir à tes enseignements, et je te prie au nom de Jésus que ma vie soit de plus en plus bénie.

samedi 17 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Proverbes 13.13
"Celui qui méprise la parole se perd, Mais celui qui craint le précepte est récompensé."
Une sainte crainte de la Parole de Dieu est un placement à gros intérêts. Les hommes se croient plus sages que la Parole de Dieu et se permettent de la juger. Mais « je n’ai point agi ainsi à cause de la crainte de mon Dieu. » Nous tenons le livre divin pour infaillible, et lui prouvons notre estime par notre obéissance. Cette Parole ne nous donne pas de terreur, mais nous cause une crainte filiale. Nous ne sommes pas effrayés de ses menaces parce que nous craignons ses commandements. Cette crainte du commandement nous donne le repos de l’humilité que nous préférons à l’insouciance de l’orgueil. Elle devient un guide dans nos mouvements, un stimulant pour monter la colline, un frein si nous la descendons. Préservés du mal, et conduits sur la voie de la justice par l’obéissance à ses préceptes, nous gagnons ainsi une conscience tranquille, la libération de toute crainte, l’assurance d’être agréables à Dieu, en un mot le ciel sur la terre. Les impies peuvent tourner en ridicule la vénération que nous avons pour la Parole de Dieu, mais nous n’y prenons pas garde. Le prix de notre vocation céleste nous est une consolation suffisante et la récompense attachée à notre obéissance nous fait dédaigner les mépris des dédaigneux.

vendredi 16 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jean 14.19
"Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi."
La vie des croyants est aussi certaine que celle de Jésus lui-même. Aussi sûr que la tête vit, aussi sûrement les membres vivent. Si Jésus n’est pas ressuscité des morts, nous sommes morts dans nos péchés; mais puisqu’il est ressuscité, les croyants sont ressuscités en lui. Sa mort a éloigné nos transgressions et rompu les liens qui nous attachaient à la sentence de mort. Sa résurrection prouve notre justification et nous dit : « Tu es absous. Le Seigneur a effacé ton péché; tu ne mourras pas. »Jésus a rendu la vie des siens éternelle comme la sienne. Comment peuvent-ils mourir aussi longtemps qu’Il vit, puisqu’ils sont un avec lui ?
Parce qu’il ne peut plus mourir, la mort n’ayant plus de puissance sur lui, ils ne retourneront plus à la tombe de leurs anciens péchés, mais vivront pour leur Sauveur en nouveauté de vie. O croyant, qui es sous le coup de quelque grande tentation, et qui crains de succomber sous la main de ton ennemi, rassuretoi; tu ne peux pas perdre ta vie spirituelle, car elle est cachée avec Christ en Dieu. Tu ne doutes pas de l’immortalité de ton Sauveur; ne pense donc pas qu’il te laisse périr, puisque tu es une même plante avec lui. La raison de ta vie, c’est sa vie, au sujet de laquelle tu n’as rien à redouter. C’est pourquoi repose-toi sur ton Sauveur vivant, et demeure en paix.

jeudi 15 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jean 6.57
"Comme le Père qui est vivant m 'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi."
C'est par la vertu de notre union avec le Fils de Dieu que nous vivons. Comme Dieu-homme et Médiateur, Jésus vit par le Père qui l’a envoyé, lequel existe par luimême; de même aussi nous vivons nous-mêmes par ce Sauveur qui nous a vivifiés. Source de notre vie, Christ la soutient aussi. De même que la vie de notre corps est entretenue par les aliments, de même notre vie spirituelle ne peut être maintenue que par la nourriture spirituelle qui est Jésus. Ce qui nous fait vivre, ce n’est pas sa vie, sa mort, son oeuvre ou ses paroles, c’est lui-même, en qui toutes ces choses sont contenues. Nous nous nourrissons de Jésus lui-même. Ceci a lieu pour nous, non seulement quand nous prenons la Cène du Seigneur, mais encore quand nous méditons sur lui, que nous croyons en lui d’une foi qui le saisit, et le laissons nous pénétrer par son amour, nous assimilant sa personne par la puissance de la vie intérieure. Nous savons ce que c’est que de se nourrir de Jésus, mais nous sommes incapables de l’exprimer. Le plus sûr est de le pratiquer toujours davantage. Nous sommes invités à manger abondamment et nous trouverons un bénéfice infini à faire de lui notre pain et notre breuvage. Je te remercie, Seigneur, de ce que, si c’est là une nécessité pour ma vie intérieure, c’est aussi mon plus grand délice; et je me nourris de toi à cette heure.

mercredi 14 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Matthieu 10.32
"C'est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux;"
Belle promesse !
C’est une joie pour moi de confesser mon Sauveur. Quelles qu’aient pu être mes fautes, je n’ai pas honte de Jésus, et ne crains pas de déclarer ma foi en sa croix. Seigneur, je ne cache point ta justice au dedans de mon coeur. Douce perspective, que celle que me propose le texte. Mes amis m’abandonnent, et mes ennemis triomphent, mais le Seigneur ne désavouera pas son serviteur. Dès icibas déjà, mon maître me reconnaîtra pour sien, et me donnera des signes de sa faveur. Mais un jour viendra où j’aurai à me présenter devant le Souverain. Quelle joie de penser qu’alors Jésus pourra me confesser, disant: « Cet homme a vraiment cru en moi; il a consenti à recevoir des reproches pour mon nom; je le reconnais pour mien. » Un homme qui a défendu la cause de son souverain peut être anobli de sa main et recevoir une marque, d’honneur. Mais qu’est-ce, à côté de la gloire incomparable d’être confessé dans les cieux en présence de la Majesté divine. Oh, que je n’aie jamais honte de mon Sauveur !
Que jamais ma faiblesse ne me dicte un lâche silence ni aucun compromis complaisant. Rougirai-je de confesser Celui qui promet de me confesser à son tour ?

mardi 13 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

2 Chroniques 7.14
"si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies,-je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays."
Nous qui nous réclamons du Nom de l’Eternel, nous n’en sommes pas moins sujets à nous égarer. Quelle grâce de la part de notre Dieu qu’il soit prêt à pardonner. Si nous avons péché, courons à son trône de grâce afin d’y trouver le pardon. Humilions-nous d’abord. Ne devrions-nous pas être humiliés qu’après avoir tant reçu de son amour, nous puissions encore pécher ?
Seigneur, nous nous prosternons dans la poussière devant toi, car nous confessons notre ingratitude coupable. Oh, infamie du péché !
Infamie sept fois plus grande de la part d’êtres qu’il a tant supportés !
Prions ensuite pour obtenir grâce, et pour être purifiés et délivrés de la puissance du péché. Seigneur, entends-nous encore aujourd’hui et ne repousse pas notre cri !
Dans cette prière, cherchons la face du Seigneur, s’il nous a délaissés à cause de nos fautes, et conjurons-le de revenir à nous. Seigneur, regarde-nous en Jésus ton Fils et souris de nouveau à tes serviteurs. Avec cela détournonsnous du mal; Dieu ne pourra se tourner vers nous que quand nous nous serons détournés du péché. Alors enfin, nous recevons la triple assurance d’être entendus, pardonnés, guéris. Notre Père, accorde-nous ces grâces pour l’amour de Jésus !

lundi 12 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jérémie 21.14
"Je vous châtierai selon le fruit de vos oeuvres, dit l'Éternel; Je mettrai le feu à votre forêt, Et il en dévorera tous les alentours."
Remarquons le mot mon qui revient à deux reprises dans ce passage: « Mon peuple sera rassasié de mes biens. » Ceux qui cherchent leur satisfaction en Dieu, sont considérés par Dieu comme son peuple. Dieu met son plaisir en eux, pour qu’eux mettent le leur en Dieu. Ils appellent Dieu leur Dieu, et Dieu les nomme son peuple. Il les prend pour son héritage et eux se réjouissent de l’avoir pour leur héritage. Entre le Dieu d’Israël et l’Israël de Dieu existent, une affection et une communion mutuelle constantes. De quel inestimable privilège jouit ce peuple !
Quelque belle que puisse être leur part en cette vie, bien peu nombreux sont les enfants du monde qui se disent satisfaits. Ils sont comme la sangsue qui dit: « Donne, donne, » et n’est jamais rassasiée. Dieu seul peut nous rassasier après nous avoir convertis. Comment le peuple de Dieu ne trouverait-il pas sa satisfaction dans les biens de son Seigneur, biens sans mélange ni défaut, comme sans limites: sa grâce, sa faveur, son amour, son Esprit ?
Biens inappréciables, infinis, éternels !
Si les biens de notre Dieu ne suffisent pas à nous rassasier, qui le pourra ?
Après quoi soupirer encore ?
Si, cependant, nous trouvons à nous plaindre, la cause en est dans quelque désir malsain et étranger à ceux que Dieu peut satisfaire. Seigneur, que je sois rassasié de tes biens seuls !
Ta grâce me suffit !
Béni soit ton nom !

dimanche 11 novembre 2012

Méditations quoditiennes Spurgeon

Romains 6.14
"Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce."
Toutes les fois qu’il le peut, le péché cherche à régner en nous et à occuper le trône de notre coeur. Nous en venons même parfois à redouter qu’il ne nous asservisse entièrement, et nous nous écrions devant le Seigneur: « Qu’aucune iniquité ne domine sur moi !
» Consolante est sa réponse: « Le péché n’aura point de domination sur vous » Il vous assaillira peut-être et vous blessera, mais il n’établira jamais sa souveraineté sur vous. Si nous étions sous la loi, notre péché se renforcerait et nous tiendrait sous sa domination, car c’est là le châtiment de l’homme qui pèche d’être assujetti à la puissance du péché. Mais si nous sommes sous l’alliance de grâce, nous sommes assurés, par les termes de cette alliance même, que nous ne pouvons être séparés du Dieu vivant. La grâce qui nous est promise est, tout au contraire, que nous serons guéris de nos infidélités, purifiés de nos iniquités, affranchis des chaînes du péché. Nous pourrions à juste titre nous désespérer si nous étions des esclaves obligés de travailler durement pour acquérir la vie éternelle; mais, devenus les affranchis du Seigneur, nous prenons courage pour triompher de nos tentations et de notre corruption, sachant que le péché ne peut plus nous retenir sous sa domination, et que Dieu lui-même nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ, à qui soit gloire éternellement. Amen !

samedi 10 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 121.3
"Il ne permettra point que ton pied chancelle; Celui qui te garde ne sommeillera point."
Si le Seigneur ne le permet pas, les hommes ni le diable ne réussiront à ébranler mon pied. Quelle joie pour eux, s’ils pouvaient être lesté moins d’une chute, nous voir déchoir de notre position et nous effacer de devant leurs yeux !
Leurs efforts les y feraient sûrement parvenir pour la satisfaction de leur coeur, si un obstacle, un seul, ne s’y opposait : Le Seigneur, qui ne le permettra pas. Or, si Dieu ne le permet pas, qu’avons-nous à craindre ?
Le sentier de la vie est semblable à un chemin alpestre. Par places, les précipices peuvent mettre notre pied en danger de glisser, notre tête de prendre le vertige et ainsi nos jambes de trébucher. Certains passages sont glissants comme la glace et d’autres raboteux et pierreux, rendant une chute difficile à éviter. Quelle raison de gratitude pour celui qui, pendant toute sa vie, aura été rendu capable de rester debout et préservé de tomber !
Car, sans la fidélité de l’amour divin qui affermit ses pas, comment le plus fort des enfants de Dieu pourrait-il résister à tous les pièges et à tous les dangers qu’il rencontrera, et tenir ferme, malgré la fatigue de la marche ?
Mais « à Celui qui peut nous préserver de toute chute et nous faire paraître sans tache et comblés de joie en sa glorieuse présence à lui soit gloire, force et puissance au siècle des siècles. »

vendredi 9 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Ezéchiel 34.30
"Aaron et tous les enfants d'Israël regardèrent Moïse, et voici la peau de son visage rayonnait; et ils craignaient de s'approcher de lui."
Appartenir au peuple particulier de Dieu est une bénédiction indigne, et savoir que nous sommes de ce peuple est un immense sujet de joie. Une chose est d’espérer que Dieu est avec nous, une autre de savoir qu’il l’est. Si la foi nous sauve, l’assurance nous donne la paix. Nous prenons Dieu pour notre Dieu quand nous croyons en lui, mais nous n’en avons de joie qu’une fois que nous sommes assurés qu’il est à nous et nous à lui. Ne nous contentons pas d’espérer seulement, mais demandons au Seigneur qu’il nous donne cette parfaite assurance, qui fait que des sujets d’espérance de viennent des sujets de certitude. Il faut être entré en possession de ces grâces, afin de pouvoir contempler le Seigneur comme cette « plante de renom » dont il est parlé plus haut, pour parvenir à une claire connaissance de la faveur de Dieu envers nous. Tournons donc continuellement, nos yeux dans la direction de cette libre grâce. L’assurance de la foi ne peut pas s’acquérir par les oeuvres de la loi. Or c’est là l’Evangile qui nous est enseigné. Ne regardons pas à nous, mais au Seigneur uniquement. En voyant Jésus, nous verrons notre salut. Seigneur, envoie-nous un tel flot de ton amour que nous en soyons soulevés au-dessus de la vase du doute et de la crainte !

jeudi 8 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

2 Corinthiens 12.9
"et il m 'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi."
Apprécions notre infirmité, car elle donne occasion à la force divine de se manifester. Si nous n’avions pas senti la faiblesse de notre nature, jamais nous n’aurions connu la puissance de la grâce. Que le Seigneur soit béni pour ces échardes en la chair, ces anges de Satan, quand ils nous poussent à rechercher la force de Dieu. Cette précieuse réponse, sortie de la bouche même du Seigneur, dut faire tressaillir de joie l’apôtre qui la reçut. La grâce de Dieu suffisante pour moi !
Certes, n’est-ce pas assez ?
Si l’air suffit à l’oiseau, l’océan au poisson, la grâce du Père céleste, du Dieu infini, ne suffira-t-elle pas à mes besoins les plus étendus ?
Celui qui a créé et qui soutient la terre et le ciel n’est-il pas capable de pourvoir à tout ce que réclame un vermisseau tel que moi ?
Reposons-nous donc sur Dieu et sur sa grâce. S’il n’éloigne pas notre peine à l’instant, il nous donne la force de la supporter. Par son secours, l’accablé franchira les montagnes, le misérable vaincra les grands et les puissants. Beaucoup mieux vaut posséder la force de Dieu que n’avoir que la nôtre propre; car celle-ci fût-elle mille fois plus grande qu’elle ne l’est, elle demeurerait insuffisante en face de l’ennemi auquel nous avons à faire; et quand, ce qui semble impossible, nous serions plus faibles encore que nous ne sommes, nous pourrions cependant tout par Christ qui nous fortifie.

mercredi 7 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Luc 18.14
"Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s 'élève sera abaissé, et celui qui s 'abaisse sera élevé."
Nous ne devrions pas trouver difficile de nous humilier, car qu’avons-nous dont nous puissions être fiers ?
Notre choix devrait, au contraire, être celui de la place la plus basse, sans qu’il fût nécessaire qu’on nous le suggère. Si nous sommes sincères et raisonnables, nous serons petits à nos propres yeux, et surtout quand nous nous placerons devant le Seigneur pour la prière, nous nous sentirons moins que rien. Nous ne pouvons, en effet, lui parler de nos mérites; nous n’en avons aucun, et notre unique espoir sera de lui dire:« O Dieu, aie pitié de moi qui suis un pécheur.»Mais alors quelle parole encourageante descend de son trône jusqu’à nous: « Celui qui s’abaisse sera élevé. » Le chemin qui monte, commence donc par descendre. Une fois dépouillés de nous-mêmes, nous nous trouvons revêtus d’humilité, le meilleur des vêtements. Notre Dieu nous relève par la paix et la joie du coeur; il nous élève dans la connaissance de sa Parole et la communion avec lui, dans la jouissance de son pardon et de sa justification. Le Seigneur revêt de ses honneurs ceux qui les reçoivent pour honorer leur donateur. Il donne emploi, capacité et influence à ceux qui ne s’en laissent point enfler, mais restent humiliés dans la pensée de leur responsabilité plus grande. Ni Dieu ni homme ne songeront à élever un homme qui s’enorgueillit lui-même; mais Dieu et tout homme de bien s’unissent pour honorer la modestie. -O Dieu, abaisse-moi à mes yeux, afin que je sois élevé aux tiens.

mardi 6 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 37.4
"Fais de l'Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton coeur désire."
Voir son plaisir en Dieu est pour un homme une chose qui a comme effet de le transformer en l’élevant au-dessus des désirs naturels de sa nature déchue. C’est une douceur qui pénètre l’âme tout entière, en lui donnant des aspirations que le Seigneur seul peut sûrement satisfaire. Notre joie n’est-elle pas de penser que nos désirs peuvent être moulés sur les désirs de Dieu ?
Désirer et nous occuper ensuite d’obtenir ce que nous désirons, voilà notre folie. Mais telle n’est pas la voie de Dieu, qui est de le chercher d’abord et d’attendre les autres choses ensuite. Si nous laissons notre coeur se remplir de Dieu, jusqu’à ce qu’il déborde de bonheur, alors le Seigneur prendra soin que nous ne manquions d’aucune chose vraiment bonne. Au lieu d’aller chercher les plaisirs extérieurs, restons avec Dieu et buvons à la fontaine qu’il nous présente. Il peut faire pour nous plus que tous nos amis terrestres. Mieux vaut être tranquille et content avec Dieu seul, que de peiner et de s’agiter pour les chétives et mesquines bagatelles de la mode et du jour. Nous aurons peut-être pour un temps des désappointements; mais si nous sommes ainsi conduits plus près de Dieu, nous y trouverons un bien supérieur, qui nous assurera pour plus tard la satisfaction de tous nos justes désirs.

lundi 5 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Esaïe 57.16
"Je ne veux pas contester à toujours, Ni garder une éternelle colère, Quand devant moi tombent en défaillance les esprits, Les âmes que j'ai faites."
Notre Père céleste cherche, non notre destruction, mais notre instruction. S’il dispute avec nous, c’est dans un but de bonté, Il ne veut pas être toujours en guerre avec nous. Si nous trouvons longue la discipline du Seigneur, c’est que notre patience ne l’est pas. Souvenonsnous toutefois que « sa colère n’est pas toujours, » tandis que « sa miséricorde dure éternellement, » et que, quelle que soit la durée et l’obscurité de la nuit elle finit par faire place à un joyeux soleil; « car il n’y a qu’un moment dans sa colère, mais toute une vie dans sa faveur. » Le Seigneur aime trop ses élus pour être toujours irrité contre eux. Si Dieu devait agir sans cesse avec nous, comme il est obligé de le faire par moments à cause de notre folie, nous ne pourrions le supporter, et nous descendrions accablés et sans espoir jusqu’aux portes de la mort. Mais il est un bon Père. Il nous connaît, nous supporte et nous secourt. Celui qui nous a faits sait aussi notre fragilité et le peu que nous pouvons endurer. Il traitera avec douceur et tendresse celui qu’il a façonné si délicatement. Ne soyons pas écrasés par nos difficultés présentes, car elles préparent un joyeux avenir. Elles sont le chemin qui nous conduit à un avenir bienheureux. La main qui frappe guérira et sa sévérité passagère sera suivie de grâces abondantes.

dimanche 4 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

2 Rois 3.16-17
"Et il dit: Ainsi parle l'Éternel: Faites dans cette vallée des fosses, des fosses! Car ainsi parle l'Éternel: Vous n'apercevrez point de vent et vous ne verrez point de pluie, et cette vallée se remplira d'eau, et vous boirez, vous, vos troupeaux et votre bétail."
Trois armées auraient péri de soif sans l’intervention de l’Eternel. Sans avoir envoyé ni nuée ni pluie, il leur fournit une provision d’eau abondante. Dieu ne dépend pas des méthodes ordinaires et peut surprendre son peuple par des nouveautés témoignant de sa sagesse et de sa puissance. Dans ces merveilles, nous reconnaissons la main de ce Dieu, mieux que ne nous l’aurait révélée le cours habituel des choses. S’il ne se manifeste pas à nous de la manière que nous l’attendions et que nous l’espérions, d’une façon ou d’une autre, l’Eternel pourvoira. C’est pour nous une grande bénédiction que d’être élevés au-dessus des causes secondes tellement que nous puissions contempler la grande cause première. Avons-nous aujourd’hui l’occasion de creuser des tranchées dans lesquelles la bénédiction divine puisse se répandre ?
Hélas, trop souvent nous manquons à montrer par la pratique la réalité de notre foi. Attendons aujourd’hui des réponses à nos requêtes. Soyons comme l’enfant qui prit, un parapluie pour se rendre à une réunion de prières, dont le but était de demander de la pluie. Avec la même certitude, attendons la bénédiction de Dieu. Creusons nos fosses et croyons qu’il les remplira.

samedi 3 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Habacuc 2.3
"Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, Car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement."
Les grâces de Dieu peuvent se faire attendre, mais elles sont sûres. Dans sa sagesse divine, le Seigneur a fixé un temps pour la manifestation de sa puissance; et son heure est la meilleure. Nous, nous sommes pressés; la vue d’une bénédiction répandue sur nos frères excite notre désir et nous fait soupirer: mais le Seigneur tiendra ses engagements sans avancer ni retarder l’heure. La promesse de Dieu nous est présentée ici comme une chose vivante et réelle. Ce n’est jamais une lettre morte, comme nous sommes tentés de le craindre lorsque nous avons attendu longtemps son accomplissement. La parole vivante vient du Dieu vivant, et si son effet nous semble prendre trop de temps avant de se manifester, en réalité il n’en est pas ainsi. Dieu n’est jamais en retard, mais il nous exerce à la patience jusqu’à ce que nous reconnaissions la fidélité du Seigneur. Aucune de ses promesses « ne nous trompera. » Aucune n’est perdue; toutes auront leur accomplissement. Aucune n’a besoin d’être renouvelée comme le serait une traite revenant non payée. « Il viendra assurément et ne tardera point. »Et toi, ne peux-tu pas attendre ton Dieu et te fier à lui, gardant malgré tout une confiance inébranlable dans sa fidélité ?

vendredi 2 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 84.12
"Éternel des armées! Heureux l'homme qui se confie en toi!"
Le Seigneur nous refusera plus d’une chose qui nous plaît, mais « aucun bien » réel. Il est le meilleur juge de ce qui nous est bon. Les choses vraiment bonnes pour nous, nous les recevrons en les demandant par Jésus-Christ notre Sauveur. La sainteté est une chose bonne, et Dieu nous la donnera gratuitement. Il nous accordera la victoire sur nos tendances mauvaises, sur notre caractère et nos habitudes fâcheuses; il l’accordera avec joie ne soyons pas satisfaits avant de l’avoir obtenue. Il nous donnera en outre la pleine assurance de notre adoption, la communion intime avec lui, la connaissance de toute la vérité et la puissance dans la prière. Si nous ne possédons pas ces biens, c’est notre manque de foi qui nous en prive, et non le manque de libéralité de Dieu; tout au contraire, son désir est de nous faire présent sans retard de ces choses, et cela dans un beau et céleste cadre, celui d’une grande patience et d’un fervent amour. Mais, pour cela, il faut « marcher dans l’intégrité, » ne prendre aucun chemin de traverse, n’user d’aucun moyen détourné, n’avoir ni hypocrisie ni fraude. Si nous ne marchons pas de droit pied, Dieu ne peut pas nous donner ces grâces. Ce serait une prime au péché. La droiture est le chemin de la prospérité de l’âme, prospérité céleste qui inclut tous les biens. Quelle promesse à la prière d’intercession !
Agenouillons-nous pour demander ces grâces à notre Dieu.

jeudi 1 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

1 Thessaloniciens 5.24
"Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera."
Que fera-t-il ?
Il nous sanctifiera entièrement. Il poursuivra son oeuvre de purification jusqu’à ce que nous soyons parfaits en tout point. Il veut conserver « tout ce qui est en nous, l’esprit, l’âme et le corps irrépréhensibles pour la venue de notre Seigneur Jésus-Christ. » Il ne nous permettra pas de déchoir de la grâce, ni de tomber sous la domination du péché. Quelle faveur !
Adorons l’auteur de ces dons ineffables. Qui fera cela ?
Le Dieu de paix qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière, de la mort du péché à la vie éternelle en Jésus-Christ. Lui seul peut le faire. Une oeuvre de perfectionnement et de conservation semblable ne peut provenir que du Dieu de toute grâce. Pourquoi fera-t-il cela ?
Parce qu’il est fidèle; fidèle à sa promesse par laquelle il s’engage à sauver celui qui croit; fidèle à son Fils, dont la récompense est de voir son peuple lui être présenté sans faute; fidèle à l’oeuvre qu’il a commencée en nous, et qu’il ne peut laisser jusqu’à son parfait achèvement. Ce n’est pas sur leur propre fidélité que les saints s’appuient, mais sur celle de leur Sauveur, qui est inébranlable. C’est donc là un beau sujet de reconnaissance, qui mettra la joie dans ton coeur à l’entrée d’un sombre mois, où bien des obscurités et des nuages se préparent extérieurement, mais où ces assurances te seront comme une lumière intérieure.

mercredi 31 octobre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 118.17
"Je ne mourrai pas, je vivrai, Et je raconterai les oeuvres de l'Éternel."
Belle assurance, basée sans nul doute sur une promesse, et confirmée intérieurement dans le coeur du psalmiste. Cette assurance il l’a saisie et a pu s’en réjouir. Mon cas est-il celui de David ?
Suis-je abattu à cause des insultes de mes ennemis ?
Ai-je des gens nombreux contre moi et peu de mon côté ?
L’incrédulité m’a-t-elle terrassé, eu sorte que je me trouve perdu, désespéré ou déshonoré ?
Mes ennemis ont-ils déjà commencé à creuser ma tombe ?
Quoi qu’il en soit, je n’écouterai point ce que murmure ma crainte, je n’abandonnerai pas le combat; ce serait renoncer à tout espoir. Au contraire, puisqu’il y a encore de la vie en moi, « je ne mourrai pas. » Ma faiblesse fera place à une vigueur nouvelle « Je vivrai. » Le Seigneur vit et je vivrai aussi. Ma bouche s’ouvrira encore et « je raconterai les oeuvres de l’Eternel. » Car mes peines actuelles seront un thème nouveau pour glorifier Dieu au sujet des miracles de son amour et de sa fidélité. Ceux qui déjà me portaient en terre dans leur pensée seront confondus, car si « l’Eternel m’a sévèrement châtié, il ne m’a point livré à la mort. » Gloire soit à son Nom pour toujours. Je suis immortel tant que mon oeuvre n’est pas achevée; et aussi longtemps que Dieu ne l’aura pas arrêté, le sépulcre ne se fermera pas sur moi.

mardi 30 octobre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Ezéchiel 36.25
"Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles."
Quel sujet de joie pour nous !
Celui qui nous a purifiés par le sang de Jésus, nous nettoiera par l’eau du Saint-Esprit. Dieu l’a dit et cela se fera: « Vous serez purs. » Seigneur, nous sentons notre souillure et nous pleurons sur elle, mais il est consolant pour nous de savoir de ta bouche nième que nous serons purs. Oh, veuille hâter cette oeuvre, nous t’en supplions !
Il nous délivrera de nos pires péchés. L’incrédulité naissante et les convoitises trompeuses qui font la guerre à nos âmes, les basses pensées d’orgueil et toutes les suggestions sataniques qui nous poussent à blasphémer contre son nom sacré, seront expulsées de nos coeurs pour n’y jamais rentrer. Gloire à son Nom !
Il nous nettoiera encore de toutes nos idoles, d’or ou de boue : de nos amours impures, comme de l’exagération de nos amours pures. Ce que nous aurons idolâtré sera brisé en nous, ou bien nous en serons séparés. C’est Dieu qui annonce ici ce qu’il veut faire par luimême; sa parole est ferme et assurée, et nous pouvons compter avec hardiesse sur son accomplissement. La purification est une des bénédictions de l’alliance, et cette alliance est « éternelle, bien ordonnée et ferme en toutes choses. »

lundi 29 octobre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Exode 8.23
"J'établirai une distinction entre mon peuple et ton peuple. Ce signe sera pour demain."
Pharaon a un peuple et le Seigneur a aussi un peuple. Ces deux peuples peuvent vivre côte à côte et partager les mêmes circonstances, mais il y a entre eux une différence que le Seigneur saura mettre en lumière. Au travers des mêmes événements, on verra une distinction s’établir entre le peuple élu de Dieu et les enfants de ce monde. Particulièrement pendant les époques de jugement Dieu deviendra un sanctuaire pour ses saints. Cette distinction commence à se faire remarquer pour les croyants dès le moment de leur conversion alors que leurs péchés sont effacés, tandis que les inconvertis demeurent sous la condamnation. Dès ce jour, ils deviennent une race à part qui vit sous une nouvelle discipline et jouit d’autres privilèges. Leurs maisons sont préservées de cet essaim de maux qui attaquent et tourmentent les Egyptiens. Ils sont gardés de la souillure de la chair, ainsi que de la corruption de la fausseté et du gain, ils sont préservés du rongement des soucis, et du tourment de la haine qui désole tant de familles. Reste en assurance, croyant dans l’épreuve, car quand même tu aurais beaucoup d’afflictions, tu es gardé de maux bien pires encore qui infestent les maisons et les coeurs des serviteurs du Prince de ce monde. Le Seigneur a mis une différence entre toi et eux. Veille à la conserver dans ton esprit, dans tes aspirations, dans ton caractère et dans tes relations
 
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