mercredi 31 juillet 2013

Jusqu'à ce que nous soyons entièrement à Lui



Il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.(Jacques 1:4)


Sur le plan moral et spirituel, beaucoup d'entre nous sont "bien" dans l'ensemble, mais négligents sur un point particulier. Cela ne vient pas précisément du péché, mais plutôt des traces de notre ancienne vie. Or, être négligent, est une offense au Saint-Esprit. Il ne devrait y avoir dans notre vie aucun "laisser-aller", ni dans la façon dont nous mangeons et buvons, ni dans notre manière d'adorer Dieu.

Non seulement nous devons avoir à l'égard de Dieu l'attitude intérieure qui convient, mais l'expression extérieure de notre piété doit être irréprochable. Dieu ne laissera rien passer, il voit tous les détails. Cent fois, s'il le faut, il reviendra sur notre point faible. Il ne se lasse jamais, jusqu'à ce que nous ayons compris la leçon, car il nous veut accomplis.

Il peut s'agir d'un instinct incontrôlé : avec patience, avec persévérance, Dieu revient sur ce point particulier. Peut-être avons-nous l' habitude de laisser notre esprit vagabonder ; peut-être sommes-nous égoïstement individualistes. Dieu travaille à nous délivrer de la moindre chose qui en nous n'est pas parfaite.

Après avoir contemplé les merveilles de la Rédemption, nos coeurs sont pleins d'amour pour Dieu. La manière merveilleuse dont il a travaillé en nous nous prouve que dans l'ensemble, nous sommes en règle avec lui. "Maintenant", dit l'Esprit par la bouche de Jacques, "que votre patience soit rendue parfaite". Attention au laisser-aller qui nous fait dire : "Oh ! ça peut aller !" Dans quelque domaine que ce soit, Dieu dénoncera avec insistance ce qui ne va pas, jusqu'à ce que nous soyons entièrement à lui.

Oswald Chambers

mardi 30 juillet 2013

La désillusion bienfaisante



Jésus ne se fiait point à eux... car il savait ce qui était dans l'homme. (Jean 2:24-25)


Après une désillusion, je ne me trompe plus sur le compte des autres ; je suis sur mes gardes, au risque de devenir cynique, dur, plus sévère que de raison. Mais la désillusion bienfaisante, celle qui vient de Dieu, nous fait voir les hommes et les femmes tels qu'ils sont, sans que des pensées cyniques ou des paroles piquantes ou amères nous viennent à l'esprit. Beaucoup de nos malheurs viennent des illusions que nous nous faisons. Nous ne nous comportons pas avec les autres d'après ce qu'ils sont véritablement, mais d'après les idées que nous nous faisons à leur sujet. Tout nous apparaît merveilleux et parfait, ou bien mesquin et exécrable, suivant l'idée que nous nous sommes forgée.

Le refus de perdre ses illusions est la cause de la plupart des souffrances de l'existence. Voici ce qui se produit : si nous aimons une créature humaine sans aimer Dieu, nous attendons de l'être aimé toutes les perfections. Lorsque notre attente est déçue, nous devenons cruels et méchants, sans nous rendre compte que nous attendons de lui plus qu'il ne peut nous donner. Il n'y a qu'un être au monde qui puisse satisfaire tous les besoins de notre coeur blessé : c'est le Seigneur Jésus-Christ. Si Jésus nous paraît juger si sévèrement toute affection humaine, c'est qu'il sait bien que toute affection qui n'est pas fondée sur notre amour pour lui aboutit nécessairement au désastre. Notre Seigneur ne se fiait à aucun homme, et cependant il ne fut jamais soupçonneux ni amer. Sa confiance en Dieu et en sa grâce était telle qu'il ne désespérait de personne. Par contre, si nous plaçons notre confiance dans les hommes, nous en arriverons à désespérer de tous.

Oswald Chambers

lundi 29 juillet 2013

Que voyez-vous dans les nuées ?

"Voici, il vient avec les nuées. (Apocalypse 1:7)"

Les nuées, dans la Bible, sont toujours en rapport avec Dieu. Les nuées, ce sont ces douleurs, ces chagrins, ces épreuves dans notre vie ou dans celle des autres, qui semblent démentir la souveraineté de Dieu. Mais c'est précisément par ces épreuves que l'Esprit de Dieu nous enseigne à marcher par la foi. Si notre vie était sans nuages, nous n'aurions point de foi. "Les nuées ne sont que des poussières qui tombent des pieds de notre Père...", elles nous prouvent qu'il est là. Quelle révélation lorsqu'on comprend que les peines, les pertes, les souffrances, ne sont que des nuées qui environnent notre Dieu ! Dieu est toujours environné de nuées, il ne vient jamais à nous dans toute Sa splendeur.
Il n'est pas tout à fait exact de dire que Dieu veut, au travers de nos épreuves, nous apprendre quelque chose ; au contraire, par chaque nuage qu'il envoie, il veut nous désapprendre quelque chose. En nous couvrant de sa nuée, Dieu cherche à simplifier notre foi, jusqu'à ce que nous soyons à son égard comme des enfants. Il veut établir une relation directe entre Lui et nous, et ainsi tout le reste sera dans l'ombre. Tant qu'il n'en sera pas ainsi, je continuerai à être enveloppé de nuages et d'obscurité. Qu'en est-il ? Mes relations avec Dieu sont-elles devenues plus simples et plus naturelles qu'auparavant ?
Il y a un lien direct entre les voies étranges par lesquelles Dieu nous conduit, et ce que nous savons de Lui. Apprenons à interpréter les énigmes de la vie à la lumière de ce que nous savons de Dieu. Tant que nous ne pouvons pas regarder en face les situations les plus sombres sans rien perdre de notre confiance en Dieu, nous ne le connaissons pas vraiment.
"Ils eurent peur en entrant dans la nuée." Qui est avec vous dans la nuée ? Elle deviendra plus sombre si c'est un autre que "Jésus seul".


Oswald Chambers

dimanche 28 juillet 2013

Pourquoi les nuées ?



Voici, il vient avec les nuées. (Apocalypse 1:7)


Les nuées, dans la Bible, sont toujours en rapport avec Dieu. Les nuées, ce sont ces douleurs, ces chagrins, ces épreuves dans notre vie ou dans celle des autres, qui semblent démentir la souveraineté de Dieu. Mais c'est précisément par ces épreuves que l'Esprit de Dieu nous enseigne à marcher par la foi. Si notre vie était sans nuages, nous n'aurions point de foi. "Les nuées ne sont que des poussières qui tombent des pieds de notre Père...", elles nous prouvent qu'il est là. Quelle révélation lorsqu'on comprend que les peines, les pertes, les souffrances, ne sont que des nuées qui environnent notre Dieu ! Dieu est toujours environné de nuées, il ne vient jamais à nous dans toute Sa splendeur.

Il n'est pas tout à fait exact de dire que Dieu veut, au travers de nos épreuves, nous apprendre quelque chose ; au contraire, par chaque nuage qu'il envoie, il veut nous désapprendre quelque chose. En nous couvrant de sa nuée, Dieu cherche à simplifier notre foi, jusqu'à ce que nous soyons à son égard comme des enfants. Il veut établir une relation directe entre Lui et nous, et ainsi tout le reste sera dans l'ombre. Tant qu'il n'en sera pas ainsi, je continuerai à être enveloppé de nuages et d'obscurité. Qu'en est-il ? Mes relations avec Dieu sont-elles devenues plus simples et plus naturelles qu'auparavant ?

Il y a un lien direct entre les voies étranges par lesquelles Dieu nous conduit, et ce que nous savons de Lui. Apprenons à interpréter les énigmes de la vie à la lumière de ce que nous savons de Dieu. Tant que nous ne pouvons pas regarder en face les situations les plus sombres sans rien perdre de notre confiance en Dieu, nous ne le connaissons pas vraiment.

"Ils eurent peur en entrant dans la nuée." Qui est avec vous dans la nuée ? Elle deviendra plus sombre si c'est un autre que "Jésus seul".

Oswald Chambers

samedi 27 juillet 2013

Obéir, oui ! Mais après ?



Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté. (Marc 6:45-52)


Nous avons tendance à nous imaginer que, si Jésus-Christ nous oblige à faire quelque chose, l'obéissance nous conduira vers un succès éclatant. Ne croyons jamais que le plan de Dieu est de nous accorder les succès dont nous rêvons ; il est possible que ses intentions soient juste à l'opposé des nôtres. Nous croyons que Dieu nous conduira dans une direction particulière, vers le but que nous désirons atteindre, et nous faisons erreur. Le fait d'atteindre tel ou tel but n'est qu'un incident de parcours. Notre état présent, où nous ne voyons qu'un moyen, est aux yeux de Dieu un aboutissement.

Comment est-ce que je m'imagine les desseins de Dieu à mon égard ? Sa pensée est que je dépende entièrement de lui et de sa puissance. Si je reste calme et serein au milieu du tourbillon de la vie, Dieu a atteint son but. Il désire que je puisse voir Jésus marchant sur les eaux, sans aucun rivage en vue, sans autre but, sans autre certitude que celle-ci : tout est bien puisque je le vois là, devant moi, marcher sur les flots. C'est ma manière de vivre et non le but de ma vie qui glorifie Dieu.

L'entraînement auquel Dieu me soumet n'est pas pour tout à l'heure, il est pour maintenant. Son dessein concerne la minute présente, et non un avenir problématique. Nous avons à lui obéir sans nous inquiéter des conséquences possibles. Ce qui, pour les hommes, est une préparation en vue de l'avenir, est pour Dieu un aboutissement.

Le but de Dieu est de m'apprendre à reconnaître qu'il peut, Lui, marcher aujourd'hui sur les eaux tourmentées de mon existence. Si nous avons en tête un but plus lointain, nous nous désintéressons du présent. Comprenons donc que Dieu veut notre obéissance. Chaque instant nous deviendra précieux.

Oswald Chambers

vendredi 26 juillet 2013

Ce qu'il faut pour atteindre à la pureté



C'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies... (Matthieu 15:19)


Nous faisons de notre ignorance une garantie de notre innocence ; puis nous considérons notre innocence comme une garantie de notre pureté. Lorsque nous entendons les rudes affirmations de notre Seigneur, nous nous récrions : "Mais je n'ai jamais éprouvé dans mon coeur aucune de ces horreurs !" Nous n'admettons pas ce que Jésus met ici en évidence. De deux choses l'une : Jésus-Christ est réellement l'autorité suprême qui sonde le coeur humain, ou il n'est pas digne d'intérêt. Suis-je prêt à croire à son divin discernement, ou est-ce que je me complais dans ma naïve ignorance ? Le jour où ce sentiment d'innocence se dissipera, je découvrirai avec crainte toutes les possibilités de mal qui sont en moi. Tant que je me retranche derrière une innocence illusoire, je vis dans un paradis chimérique. Si je ne me suis jamais conduit comme un criminel, c'est à la fois mon manque de courage et les usages de la société civilisée qui m'en ont empêché ! Mais quand Dieu met à nu mon coeur, le diagnostic de Jésus se vérifie.

Le seul secours possible est alors dans la Rédemption de Jésus-Christ. Si je m'abandonne à lui, les abominations dont mon coeur est capable, ne peuvent jamais se manifester. La véritable pureté est un sommet trop élevé pour que je puisse l'atteindre par mes propres efforts ; mais lorsque le Saint-Esprit vient habiter en moi, il remplit mon coeur de l'Esprit saint qui est pureté absolue.

Oswald Chambers

jeudi 25 juillet 2013

Suis-je un de ces "heureux" ?



"Heureux les pauvres en esprit... ; heureux les affligés... ; heureux les débonnaires... ; heureux..." (Matthieu 5:3-10)


La première fois que nous lisons les enseignements de Jésus, nous trouvons cela merveilleusement simple et évident, et nous ne nous sentons pas vraiment concernés. Par exemple, les Béatitudes nous paraissent être de beaux principes, faits pour des gens vivant loin du monde, inadaptés à la vie moderne, hors du monde rude et affairé dans lequel nous vivons. Cependant, nous découvrons bientôt que les Béatitudes contiennent la dynamite du Saint-Esprit. Elles explosent au contact direct des circonstances de notre vie. Lorsque le Saint-Esprit nous rappelle une Béatitude, nous sommes mis en demeure de prendre une décision : soit d'accepter, soit de refuser le bouleversement spirituel que produira l'obéissance à ces paroles. C'est ainsi qu'agit le Saint-Esprit. Nous n'avons pas besoin d'être né de nouveau pour mettre en pratique les Béatitudes dans leur sens littéral, c'est un jeu d'enfant. Par contre, leur interprétation par le Saint-Esprit, qui les applique aux circonstances de notre vie, est le rude labeur du chrétien fidèle.

L'enseignement de Jésus n'a rien de commun avec notre façon humaine de comprendre la vie ; c'est pourquoi, de prime abord, il nous étonne et nous déconcerte. Nous devons progressivement adapter notre conduite et nos paroles à ces préceptes, que le Saint-Esprit applique à notre cas particulier. Le Sermon sur la Montagne n'est pas un recueil de lois et de règlements ; c'est une description de ce que le Saint-Esprit va faire en nous.

Oswald Chambers

mercredi 24 juillet 2013

L'intention et l'acte


Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux.(Matthieu 5:20)


Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant la bonté de ses actes que la bonté de ses intentions ; la grâce surnaturelle de Dieu l'a transformé. la seule chose qui soit supérieure à une bonne action, est une nature bonne. Jésus déclare: "Si tu es mon disciple, ce n'est pas seulement ta conduite qui doit être bonne, mais tes intentions, tes rêves, les moindres recoins de ton être." Tu dois avoir des intentions si pures que le Tout-Puissant n'y trouve rien à reprendre. Oui peut se tenir dans la lumière éternelle de Dieu, sans que Dieu trouve en lui rien à reprendre ? le Fils de Dieu, lui seul. Et Jésus-Christ proclame que, par sa Rédemption, il peut mettre dans le coeur de tout homme ses propres dispositions, et le rendre aussi pur et simple qu'un petit enfant. la pureté que Dieu réclame est impossible à réaliser, à moins que mon être intérieur ne soit régénéré par Jésus.

Personne ne peut se rendre pur en obéissant à des lois. Jésus-Christ ne nous donne pas des règles et des ordonnances ; ses enseignements sont des vérités qui ne peuvent être mises en pratique que grâce aux dispositions qu'il met en nous. le grand miracle du salut de Jésus-Christ est qu'il triomphe de l'hérédité ! le chrétien reste un homme, mais son ressort est changé.

Oswald Chambers

mardi 23 juillet 2013

La sanctification (2)



C'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui, de par Dieu, a été fait pour nous... sanctification. (1 Corinthiens 1:30)


Le coté de la vie: Le mystère de la sanctification, c'est que toutes les perfections de Jésus-Christ me sont communiquées, non pas graduellement, mais instantanément, dès que je saisis par la foi cette promesse: "Jésus-Christ a été fait pour moi sanctification." La sanctification n'est autre que la sainteté de Jésus qui devient la mienne.

Le secret unique et merveilleux d'une vie sainte ne consiste pas à imiter Jésus-Christ, mais à laisser les perfections de Jésus-Christ se manifester d'elles-mêmes à travers ma faiblesse. La sanctification, c'est "Christ en vous". C'est sa vie incomparable qui m'est communiquée, par la foi, comme un don souverain de la grâce de Dieu. Suis-je prêt à l'accepter ?

La sanctification met en moi les saintes qualités de Jésus-Christ. C'est sa patience, son amour, sa foi, sa pureté, sa piété, qui se manifestent dans toute âme sanctifiée. La sanctification ne consiste pas à recevoir de Jésus la capacité d'être saint, mais à recevoir de lui sa sainteté même : c'est lui-même qui se manifeste en moi. Ce n'est pas une imitation de Jésus. Toutes les perfections sont en Jésus-Christ, et le secret de la sanctification, c'est que toutes ses perfections sont à ma portée. Lentement mais sûrement, je commence à vivre une vie sainte et incomparablement sereine, "gardé par la puissance de Dieu".

Oswald Chambers

lundi 22 juillet 2013

La sanctification



Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. (1 Thessaloniciens 4:3)


Le côté de la mort — Dans la sanctification, Dieu agit en nous sur deux plans : celui de la mort, et celui de la vie. Beaucoup d'entre nous passent tellement de temps à s'occuper de la mort à eux-mêmes qu'ils en deviennent sépulcraux. La sanctification est toujours précédée d'un combat acharné, car en nous quelque chose s'oppose aux exigences de Jésus-Christ. Dès que le Saint-Esprit nous révèle en quoi consiste la sanctification, le combat s'engage. "Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas... sa propre vie, il ne peut être mon disciple."

L'Esprit de Dieu, travaillant à ma sanctification, me dépouillera de tout, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que "moi-même". Suis-je prêt à me laisser ainsi dépouiller, à n'avoir plus rien, ni amis, ni père, ni frère, ni intérêt personnel, prêt pour la mort ? C'est la condition même de la sanctification. Il n'est pas étonnant que Jésus ait dit : "Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée." C'est là que commence la lutte, et que beaucoup d'entre nous battent en retraite. Nous refusons d'être participants de la mort de Jésus. "C'est une exigence trop sévère, disons-nous, Il ne peut me demander cela." Mais si ! Notre Seigneur est un Maître sévère, et c'est bien cela qu'il nous demande.

Suis-je prêt à me dépouiller de tout, à n'avoir plus rien que moi-même ? Suis-je décidé à ne pas tenir compte de l'opinion que mes amis peuvent avoir de moi, ni de ma propre opinion sur moi-même, pour déposer cet être dépouillé entre les mains de Dieu ? C'est alors qu'il me sanctifiera entièrement et que mon coeur dépouillé n'aura d'autre préoccupation, que celle de la gloire de Dieu.

Lorsque je demande à Dieu : "Seigneur, montre-moi en quoi consiste, pour moi, la sanctification ?", il répondra à cette prière : "Elle consiste à être uni à Jésus." La sanctification n'est pas quelque chose que Jésus met en moi : c'est Lui-même en moi.

Oswald Chambers

dimanche 21 juillet 2013

La porte du royaume



Heureux les pauvres en esprit. (Matthieu 5:3)


Prenons garde de ne pas voir avant tout en Jésus celui qui est venu pour nous enseigner. Si Jésus-Christ n'est que cela, l'idéal qu'il me propose, et qu'il m'est impossible de réaliser, sera pour moi comme le supplice de Tantale. À quoi cela sert-il de dresser devant moi un idéal inaccessible ? Je serais plus heureux si je ne l'avais jamais entrevu. À quoi bon me dire qu'il faut que je sois ce que je ne pourrai jamais être : Un homme au coeur pur faisant plus que son devoir, parfaitement consacré à Dieu ? Si je ne connais pas d'abord Jésus-Christ comme mon Sauveur, son enseignement n'est pour moi autre chose qu'un idéal qui me désespère. Mais lorsque je suis né de nouveau par l'Esprit de Dieu, je comprends que Jésus n'est pas venu seulement pour enseigner. Il est venu pour réaliser en moi l'idéal qu'il enseigne. La Rédemption implique que Jésus-Christ peut créer dans toute âme d'homme les mêmes sentiments et les mêmes dispositions qui réglaient sa propre vie, et c'est à des disciples ainsi disposés que s'adressent les préceptes donnés par Dieu.

L'enseignement du Sermon sur la Montagne produit le désespoir chez l'homme "naturel", et c'est justement là le but que Jésus cherche à atteindre. Aussi longtemps que dans notre orgueil nous nous croyons capables de réaliser un tel idéal, Dieu nous laissera buter contre un obstacle sur lequel nous nous briserons. Alors nous comprendrons qu'il nous faut aller à Lui comme des pauvres, pour recevoir ses dons : "Heureux les pauvres en esprit." La première condition d'entrée dans le Royaume de Jésus-Christ est de reconnaître notre pauvreté, et notre incapacité absolue. Alors Jésus peut dire : "Béni sois-tu !" Hélas ! nous sommes lents à reconnaître que nous sommes pauvres ! Seule la connaissance de notre misère rend possible en nous l'action de Jésus-Christ.

Oswald Chambers

samedi 20 juillet 2013

Compter sur la présence de Dieu



Ceux qui se confient en l'Éternel... marchent et ne se fatiguent point. (Ésaïe 40:31)


Marcher n'a rien de palpitant ni de sensationnel. Cela demande pourtant de l'endurance, de la continuité. Pour "marcher sans se fatiguer", sans s'épuiser, il faut utiliser toutes ses forces. Le mot "marcher" est employé dans la Bible en rapport avec le caractère. "Jean, voyant Jésus marcher vers lui, dit : "Voici l'agneau de Dieu." Il n'y a jamais rien d'abstrait dans la Bible, tout y est vie, réalité concrète. Dieu ne dit pas : "Soyez spirituels", mais "Marchez devant moi."

Lorsque nous sommes malades ou déprimés, nous recherchons le "sensationnel." Cela aboutit sur le plan physique, à des manifestations nerveuses qui sont des contrefaçons du Saint-Esprit. Sur le plan émotionnel cela entraîne des affections désordonnées et l'immoralité ; sur le plan spirituel, nous finissons par détruire toute vie authentique.

La présence réelle de Dieu n'est pas liée à un signe particulier, mais elle dépend de notre volonté de regarder sans cesse au Seigneur. Quand nous cessons de compter sur Lui, les difficultés surgissent. L'expérience dont parle le Psalmiste : "C'est pourquoi nous sommes sans crainte lorsque les flots mugissent..." deviendra notre expérience si nous sommes décidés à nous appuyer non sur le sentiment de la présence de Dieu, mais sur la certitude de sa présence.

"L'Éternel était ici. et je ne le savais pas. Dans les moments critiques, demandons à Dieu de nous guider ; mais gardons-nous de dire sans cesse : "Ô Seigneur, conduis-moi dans telle ou telle direction." Il est certain qu'il nous conduira. Si les décisions que le bon sens nous dicte ne correspondent pas à la volonté de Dieu, il nous le fera comprendre. Restons alors en repos, et attendons que sa présence nous éclaire."

Oswald Chambers

vendredi 19 juillet 2013

Le Maître de notre foi



Vous m'appelez Seigneur et Maître, et vous dites bien, car je le suis. (Jean 13:13)


Notre Seigneur n'impose jamais son autorité ; jamais il ne dit : "Tu dois." Il nous laisse parfaitement libres. Libres de lui cracher au visage, comme certains hommes l'ont fait ; libres de le mettre à mort. Il ne nous dira rien. Mais lorsque, grâce à la Rédemption sa vie est créée en moi, je reconnais aussitôt qu'il a sur moi une autorité absolue. C'est la domination morale de Celui dont il est dit : "Tu es digne..." Mais mon indignité refuse de se courber devant Celui qui est digne. Chaque fois que je rencontre un homme qui m'est supérieur, et que je refuse de reconnaître sa supériorité, je révèle mon indignité. Dieu fait notre éducation par des gens qui nous dépassent, non en intelligence mais en "sainteté", jusqu'à ce que nous nous soumettions au Seigneur lui-même.

Si notre Seigneur nous imposait l'obéissance, il serait un tyran, et n'aurait plus la véritable autorité. Il ne réclame jamais notre obéissance, mais lorsqu'il se révèle à nous, nous lui obéissons aussitôt. Il devient sans peine notre Seigneur, et nous vivons dans l'adoration du matin au soir. La manière dont je conçois l'obéissance met en évidence ma croissance spirituelle.

L'obéissance est un mot auquel nous devons redonner sa vraie valeur. L'obéissance n'est possible qu'entre des égaux : c'est le rapport d'un fils à son Père, et non d'un domestique à son patron. "Moi et le Père, nous sommes un." "Bien qu'il fut Fils, il a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes." Le Fils a obéi en tant que Rédempteur parce qu'il était le Fils, et non pas pour le devenir.

Oswald Chambers

jeudi 18 juillet 2013

La foi, ce mystère



Et il dit : "Qui es-tu, Seigneur ?" (Actes 9:5)


Grâce au miracle de la Rédemption, Saul de Tarse, Pharisien ardent et opiniâtre, fut en une seconde transformé en humble esclave, dévoué au Seigneur Jésus.

Ce qui peut s'expliquer n'a rien de miraculeux. Lorsque nous comprenons comment les choses se passent, nous pouvons les ajuster à nos désirs. C'est pourquoi tout naturellement nous cherchons à comprendre. L'obéissance n'est pas une chose naturelle, et la désobéissance n'est pas forcément un péché. Il n'y a dans l'obéissance en elle-même aucune vertu morale, à moins qu'on reconnaisse chez celui qui donne les ordres une autorité supérieure. La désobéissance peut être le moyen de s'affranchir d'une autorité abusive. Quand un homme dit à un autre : "Il faut... tu dois..." il tend à l'asservir et à l'éloigner de Dieu. L'homme en obéissant devient esclave, à moins qu'il ne discerne par-delà l'autorité de l'homme, celle d'un Dieu saint auquel il se soumet.

Bien des personnes ne commencent à se tourner vers Dieu que lorsqu'elles rejettent leurs traditions religieuses. Car il n'y a qu'un seul Maître légitime du coeur humain et ce n'est pas la religion, mais Jésus-Christ. Mais malheur à moi si, le voyant devant moi, je lui dis : "Non, je ne te veux pas !" Il n'insistera pas pour que j'obéisse, mais en refusant j'aurai commencé à signer l'arrêt de mort du Fils de Dieu dans mon coeur. Lorsque je m'oppose à Jésus-Christ, en lui disant : "Je refuse", il n'insistera pas. Mais je tourne le dos à la puissance créatrice de sa Rédemption. La grâce de Dieu ne s'inquiète pas de savoir à quel point je suis corrompu, pourvu que je vienne à la lumière, mais malheur à moi si je tourne le dos à la lumière ! (voir Jean 3:19-21).

Oswald Chambers

mercredi 17 juillet 2013

La foi, ce miracle !



Ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse. (1 Corinthiens 2:4)


Paul était un savant et un orateur de premier ordre. Ce n'est pas une fausse humilité qui lui fait dire ces choses. Mais il pensait qu'il affaiblirait la puissance de Dieu, si, en l'écoutant on était frappé par son éloquence. La foi en Jésus est un miracle que seule la puissance de la Rédemption peut produire, et non l'éloquence d'un discours : "Non pas les discours persuasifs de la sagesse, mais la puissance de Dieu... une démonstration d'esprit et de puissance." La puissance créatrice de la Rédemption se manifeste au travers de la prédication de l'Évangile ; mais jamais à cause de la personnalité du prédicateur. Si le prédicateur doit s'imposer un jeûne, ce n'est pas en s'abstenant de manger, mais bien en s'abstenant de toute éloquence, de tout raffinement dans la diction, de tout effort pour émouvoir, de tout ce qui pourrait finalement voiler l'Évangile de Dieu. Le prédicateur est là comme représentant de Dieu, "comme si Dieu vous exhortait par nous".

Il est là non pour présenter un idéal humain, mais l'Évangile de Dieu. Si c'est seulement à cause de ma prédication que les gens désirent devenir meilleurs, ils ne feront pas un seul pas vers Jésus-Christ. Tout ce qui est susceptible de flatter mon amour-propre dans ma prédication de l'Évangile, fera de moi, finalement, un traître à l'égard de Jésus. Car j'empêche son acte rédempteur de déployer ses énergies créatrices.

"Quand j'aurai été élevé de la terre, dit Jésus, j'attirerai tous les hommes à moi."

Oswald Chambers

mardi 16 juillet 2013

Dieu conduit



À combien plus forte raison votre Père Céleste donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! (Matthieu 7:11)


Jésus donne ici des règles de conduite pour ceux qui ont en eux son Esprit. Par cette comparaison familière, il cherche à pénétrer notre esprit de la pensée que Dieu contrôle toutes choses. Cela doit amener le disciple à une attitude de confiance totale, et le pousser à demander et à chercher tout ce dont il a besoin avec ardeur.

Nourrissez votre esprit de la pensée que Dieu est là, tout près de vous. Lorsque cette idée est bien ancrée en vous, il vous devient naturel de dire, dans les difficultés : "Qu'importe ! mon Père est au courant." Une telle pensée viendra instinctivement, sans effort. Autrefois vous aviez l'habitude de demander l'avis des uns et des autres ; mais maintenant, vous êtes tellement rempli de la pensée que Dieu conduit tout, qu'il vous suffit de le consulter directement. Les règles de conduite, que Jésus établit pour ceux qui ont reçu son Esprit, se ramènent à ce principe : "Dieu est mon Père, il m'aime ; il n'oublie jamais rien de ce qui me concerne ; alors pourquoi m'inquiéter ?"

Il y a des moments, dit Jésus, où Dieu est forcé de nous laisser dans l'obscurité ; mais ayez confiance en Lui ! Dieu nous apparaîtra peut-être comme un ami malveillant, mais Il ne l'est pas ; comme un Père dénaturé, mais Il ne l'est pas ; comme un juge injuste, mais Il ne l'est pas ! Fortifiez en vous cette pensée, que Dieu contrôle toutes les circonstances de votre vie. Rien ne vous arrive sans que Dieu le veuille, c'est pourquoi vous pouvez, avec une parfaite confiance, vous reposer sur Lui. Prier, ce n'est pas seulement demander, mais maintenir notre âme dans un climat tel qu'il nous semble naturel de tout demander à Dieu. "Demandez, et vous recevrez."

Oswald Chambers

lundi 15 juillet 2013

Un point d'honneur



Je me dois aux Grecs et aux barbares... (Romains 1:14)


Paul était accablé par le sentiment qu'il était le débiteur de Jésus-Christ ; et ce sentiment dominait et dirigeait toute sa conduite. la pensée que Jésus était son créancier divin inspirait toute sa vie. Suis-je animé par le sentiment que j'ai une dette à l'égard de Christ, concernant toute âme qui n'est pas encore sauvée ? Mon honneur de chrétien, c'est d'acquitter ma dette envers le Christ en sauvant d'autres âmes. Tout ce qui, en moi, a la moindre valeur, c'est à la Rédemption opérée par Jésus-Christ que je le dois. Est-ce que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour que sa Rédemption puisse se manifester dans d'autres vies ? Je ne peux le faire que si le Saint-Esprit suscite en moi le sentiment d'être le débiteur de Christ.

Je ne suis pas appelé à être un grand personnage parmi les hommes, mais un esclave du Seigneur Jésus. "Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes." Paul s'était livré lui-même à Jésus-Christ. Il disait : "Je me dois à toute créature dans le monde entier, à cause de l'Évangile de Jésus ; je ne suis libre que pour être totalement esclave de Jésus-Christ." Il doit en être de même pour quiconque porte le nom de chrétien. Cessez de prier pour vous-même et dépensez-vous au service des autres. Soyez esclaves de Jésus. C'est ainsi que l'on peut être fait pour les autres pain rompu et vin répandu.

Oswald Chambers

dimanche 14 juillet 2013

Le chrétien face à la persécution



Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant ; mais si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. (Matthieu 5:39)


Ces versets mettent en évidence l'humiliation qui est attachée au nom de "chrétien". Du point de vue de la morale naturelle, si quelqu'un ne rend pas coup pour coup, c'est un lâche. Du point de vue spirituel, si un homme ne riposte pas, c'est une preuve de la présence du Fils de Dieu en lui. Si on vous insulte, faites taire tout ressentiment et saisissez l'occasion pour laisser le Fils de Dieu se manifester à travers vous. On ne peut pas faire semblant d'avoir les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Ils sont en nous, ou ils n'y sont pas. Pour le chrétien, les insultes personnelles sont des occasions de rayonner de l'incroyable douceur de notre Seigneur Jésus.

L'enseignement du Sermon sur la Montagne n'est pas : "Faites votre devoir", mais "faites plus que votre devoir". Ce n'est pas notre devoir de faire un deuxième "mille", ou de tendre l'autre joue, mais Jésus dit à ses disciples d'agir toujours ainsi. Bannissons des pensées comme : "Je ne peux pas en faire davantage", ou : "On ne m'a pas pris au sérieux, j'ai été incompris." Chaque fois que je revendique mes droits, je fais tort au Fils de Dieu ; par contre je peux éviter à Jésus d'être blessé si je reçois les coups moi-même. C'est ainsi qu'on peut se charger des afflictions du Christ. Le disciple réalise que, dans sa vie, c'est l'honneur de son Seigneur qui est en jeu, et non le sien.

Ne vous attendez pas à ce qu'on soit juste envers vous, mais ne cessez jamais de l'être vous-même. Nous réclamons toujours la justice. Voici ce qu'enseigne le Sermon sur la Montagne : "Ne vous attendez pas à la justice, mais vous, pratiquez-la."

Oswald Chambers

samedi 13 juillet 2013

Êtes-vous prêts à payer le prix ?



L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur. (Ésaïe 6:1)


L'histoire des rapports de notre âme avec Dieu est, bien souvent, l'histoire de la disparition de celui dont nous avions fait notre héros. À bien des reprises, Dieu doit éloigner ceux que nous aimons le plus, pour pouvoir prendre Lui-même leur place. Parfois ces séparations nous font souffrir et nous plongent dans le découragement. Traduisez ce verset sur le plan personnel : "l'année où mourut celui qui dans mon coeur prenait la place de Dieu, qu'est-il arrivé ?" Direz-vous :

"J'ai tout abandonné... Je suis tombé malade... J'ai perdu toute raison de vivre ?" ou : "J'ai vu le Seigneur."

La manière dont Dieu m'apparaît dépend avant tout de l'état de mon âme. Ce que je suis détermine ce que Dieu peut me révéler. Avant que je puisse dire moi aussi : "J'ai vu le Seigneur", il faut qu'il y ait déjà en moi quelque chose qui vienne de Dieu, qui corresponde à Dieu. Tant que je ne suis pas né de nouveau, tant que je n'ai pas commencé à voir le royaume de Dieu, je vois tout sous l'angle de mes préjugés. J'ai besoin d'une opération chirurgicale accomplie par les événements extérieurs et d'une purification intérieure.

Dieu doit avoir la première, et la seconde, et la troisième place dans ma vie, jusqu'à ce que tout mon être soit rempli de lui ; qu'il soit toujours devant moi, à l'exclusion de tout le reste. "Dans le monde entier, il n'y a que toi, mon Dieu, il n'y a que toi."

Payez toujours le prix nécessaire. Que Dieu puisse voir que vous êtes prêt à tout pour vivre selon la vision qu'il vous a donnée.

Oswald Chambers

vendredi 12 juillet 2013

L'église chrétienne


Jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus... à la mesure de la stature parfaite de Christ. (Éphésiens 4:13)


Réhabilitée par la Rédemption accomplie par Jésus-Christ, la race humaine tout entière peut retrouver des relations normales avec Dieu, telles qu'Il les voulait. L'Église cesse d'être une société d'ordre spirituel lorsqu'elle se préoccupe du développement de sa propre organisation. La réhabilitation de l'humanité par Jésus-Christ implique la manifestation du Christ dans la vie collective aussi bien que dans la vie individuelle. C'est dans ce but que Jésus a envoyé des apôtres et des docteurs : afin que l'unité spirituelle de tous puisse être réalisée. Nous ne sommes pas appelés à jouir isolément de la communion avec Dieu. Nous sommes appelés à laisser Jésus-Christ vivre en nous, de manière à réaliser l'Église, le corps de Christ.

Ai-je en vue l'édification du corps de Christ, ou seulement ma propre formation spirituelle ? L'essentiel est le lien qui m'unit personnellement à Jésus-Christ : "Afin que je le connaisse, Lui..." L'accomplissement du dessein de Dieu implique de ma part un abandon complet à sa volonté ! Dès que je me recherche moi-même, je compromets mes relations avec Dieu. Quelle humiliation pour moi quand je découvrirai que mon but n'a pas été de glorifier Jésus-Christ, lui-même, mais seulement de glorifier ce qu'il a fait pour moi !

"Mon but, c'est Dieu lui-même. Ce n'est ni la joie, ni la paix, ni même sa bénédiction : c'est lui-même, mon Dieu !"

Est-ce bien vers ce but, et ce but seul, que tend toute ma vie ?

Oswald Chambers

jeudi 11 juillet 2013

Le chrétien sanctifié



...Afin de connaître Christ... (Philippiens 3:10)


Le chrétien sanctifié ne cherche pas à satisfaire ses propres désirs, il cherche à connaître Jésus-Christ. Jamais il ne croit que les circonstances qu'il traverse soient le fruit du hasard. Il ne distingue pas deux domaines dans sa vie, l'un profane, l'autre religieux. Tous les obstacles qu'il rencontre sont destinés, dans sa pensée, à lui faire mieux connaître Jésus-Christ auquel il s'abandonne entièrement. Le but du Saint-Esprit est de nous amener à glorifier Jésus-Christ dans tous les domaines, et s'il le faut, il nous ramènera sans cesse au même point. En cherchant notre propre gloire, nous faisons de notre activité une idole ; l'enfant de Dieu, au contraire, dans son travail, cherche sans cesse à donner toute la gloire à Jésus-Christ. Soit que nous mangions, soit que nous buvions, soit que nous lavions les pieds des disciples, nous devons le faire dans l'intention de glorifier Jésus-Christ. Chaque détail de notre vie trouve son modèle dans un détail de la vie de Jésus.

Le Seigneur cherchait à glorifier son Père même dans les choses les plus terre à terre: "Jésus, sachant qu'il était venu de Dieu, et qu'il s'en allait à Dieu... prit un linge... et se mit à laver les pieds de ses disciples."

Le but du chrétien est de connaître Christ. Est-ce que là où je suis, aujourd'hui, ce que je fais me porte à le mieux connaître ? Sinon, je manque le but. Je ne suis pas ici pour me trouver moi-même, mais pour le connaître, Lui. Dans l'oeuvre de Dieu, nous avons trop souvent tendance à penser, et à dire: "Ceci doit être fait — donc il faut que je le fasse." Ce n'est pas l'attitude du chrétien expérimenté ; son but est de reconnaître et de manifester en toute circonstance la volonté de Jésus-Christ.

Oswald Chambers

mercredi 10 juillet 2013

La paresse spirituelle



Veillons les uns sur les autres pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres. N'abandonnons pas notre assemblée.(Hébreux 10:24-25)


Nous sommes tous tentés d'être spirituellement paresseux ; nous fuyons volontiers, les tracas et l'agitation de la vie, notre seul objectif étant d'assurer notre tranquillité. Ce passage del'Épître aux Hébreux nous exhorte à nous stimuler les uns les autres, et à nous serrer les Coudes. Cela demande de J'initiative, la recherche des intérêts de Christ et non des nôtres. La vie proposée par Jésus-Christ est exactement le contraire d'une vie d'isolement, de retraite, de séparation.

la vraie spiritualité se révèle par la lutte contre l'injustice, la bassesse, l'ingratitude et le désordre, toutes choses qui tendent à entretenir en nous la paresse spirituelle. Nous invoquons la nécessité de la prière et de la lecture de la Bible comme prétextes à l'isolement. Nous nous servons de Dieu, en somme, pour nous assurer la paix et la joie. Ce que nous recherchons, ce n'est pas le règne de Christ, c'est le contentement qu'il peut nous procurer. Nous nous engageons par là dans la mauvaise direction. Nous prenons les effets pour tes causes.

"Je crois de mon devoir, dit Pierre, de vous tenir en éveil, et de ranimer vos souvenirs..." Il est très désagréable d'être bousculé ainsi par quelqu'un dont Dieu se sert pour nous aiguillonner, par un chrétien plein de vie. Ne confondons pas vie spirituelle et activisme ; il peut être la contrefaçon de la vraie spiritualité. C'est la paresse spirituelle qui entretient en nous l'envie de ne pas être dérangé et le désir de chercher la solitude. Jésus n'encourage jamais la pensée de l'isolement : "Allez dire à mes frères...", dit-il.

Oswald Chambers

mardi 9 juillet 2013

L'épreuve radicale



Josué dit au peuple : "Vous ne pourrez pas servir l'Éternel."(Josué 24:19)


Avez-vous encore la moindre confiance en quoi que ce soit au monde, en dehors de Dieu ? En n'importe quelle qualité naturelle, n'importe quel concours de circonstances ? Devant ce devoir nouveau, que Dieu vous révèle, comptez-vous sur vous-même, à un degré quelconque ? C'est pour le savoir que Dieu vous met à l'épreuve. Vous avez raison de dire : "Je ne peux pas avoir une vie sainte" ; mais vous pouvez décider de laisser Jésus vous rendre saint. "Vous ne pourrez pas servir l'Éternel", mais vous pouvez vous abandonner au Seigneur pour que sa toute-puissance agisse en vous. Votre communion avec Dieu est-elle sans ombres, pour qu'Il puisse manifester en vous sa vie merveilleuse ?

Le peuple répondit à Josué : "Non, c'est l'Éternel que nous voulons servir." Ce n'est pas une décision prise à la légère, mais un engagement raisonné. "Mais il n'est pas possible, dites-vous, que Dieu m'ait appelé à cette tâche ; je suis trop indigne, ce ne peut pas être moi !" C'est pourtant bien vous, et plus vous serez faible et misérable, mieux cela vaudra. Tant qu'on se fie en n'importe quoi d'autre, on ne peut pas dire réellement : "C'est l'Éternel que je veux servir."

Nous disons : "Ah ! Si seulement je pouvais vraiment croire." Mais en réalité la question est : "Si tu voulais croire." Il n'est pas étonnant que Jésus-Christ insiste tant sur le péché d'incrédulité. "Il ne put pas faire là beaucoup de miracles, à cause de leur incrédulité." Si nous croyions vraiment que Dieu peut faire ce qu'il promet, à quelle transformation ne pourrions-nous pas nous attendre ! Est-ce que ma foi est assez hardie pour accepter et croire les promesses de Dieu ?

Oswald Chambers

lundi 8 juillet 2013

Volonté et loyauté



Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir. (Josué 24:15)


La volonté de l'homme est la résultante de toutes ses énergies. Je ne puis cesser de vouloir ; je dois exercer ma volonté. Pour obéir à Dieu, il me faut vouloir ; pour recevoir l'Esprit de Dieu, il me faut vouloir. Lorsque Dieu nous révèle une vérité, ce n'est pas sa volonté qui est mise en question, c'est la nôtre. Le Seigneur nous a souvent mis, chacun de nous, en face de grandes décisions à prendre. Dans une telle situation il est bon de nous rappeler comment nous avons réagi lors de notre conversion, lors de notre première rencontre avec Jésus, ou lorsque telle ou telle vérité nous a été révélée. Il nous paraissait alors facile de nous abandonner à son autorité. Remémorons-nous ces moments lumineux, maintenant que l'Esprit de Dieu nous met en présence de nouvelles révélations.

"Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir." Il s'agit d'un choix délibéré et non d'une décision vers laquelle vous glisseriez sans effort. C'est un choix capital dont tout le reste dépend, une décision à prendre, entre vous et Dieu. Ne consultez ni la chair, ni le sang. Chaque nouveau choix qui vous est proposé entraîne autour de vous des défections et votre foi est mise à l'épreuve. Dieu vous permet de tenir compte de l'opinion des chrétiens qui vous entourent, mais cependant vous constatez que les autres ne vous comprennent pas. Ce n'est pas à vous de discerner où Dieu vous mène ; la seule chose que Dieu vous révèle, c'est Lui-même.

Dites-Lui : "Je veux t'être fidèle." Dès que vous avez choisi la fidélité à Jésus-Christ, Dieu vous prend à témoin. Ne consultez pas d'autres chrétiens, mais déclarez solennellement : "Je veux Te servir." Ayez la volonté d'être fidèle et croyez que d'autres peuvent l'être, eux aussi.

Oswald Chambers

dimanche 7 juillet 2013

Tout ce qui est noble est difficile



Entrez par la porte étroite... car étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie... (Matthieu 7:13-14)


Si nous voulons vivre en disciples de Jésus-Christ, n'oublions pas que tout ce qui est noble est difficile, La vie chrétienne est ardue autant que glorieuse, mais sa difficulté ne nous fait ni trembler, ni reculer, elle nous stimule à la victoire. Est-ce que le merveilleux salut de Jésus-Christ a un tel prix à nos yeux que nous sommes prêts à faire tout pour qu'Il règne ?

Dieu sauve les hommes par sa grâce souveraine qu'il accorde à cause de la Rédemption accomplie par Jésus. Il produit en nous la volonté d'agir selon son bon plaisir. Mais il nous faut mettre en oeuvre ce salut dans la vie de chaque jour. Dès que nous croyons à sa Rédemption, nous commençons à obéir et nous découvrons qu'il nous en rend capables. Si nous échouons, c'est que nous n'avons pas mis en pratique ce que nous avons reçu. Dans les moments difficiles, nous sommes mis à l'épreuve. Si nous avons obéi à l'Esprit et mis en pratique, dans notre vie quotidienne, ce que Dieu nous révèle, nous serons soutenus à la fois par la grâce de Dieu et par les habitudes que nous aurons acquises.

Remercions Dieu de nous confier des tâches difficiles. Son salut rend joyeux, mais appelle à l'héroïsme et à la sainteté. Il révèle ce dont nous sommes capables. Jésus est venu "pour conduire à la gloire un grand nombre de fils", et Dieu ne veut rien nous épargner de l'éducation d'un fils. Il ne fait pas de nous des êtres avachis, car la grâce de Dieu transforme hommes et femmes à la ressemblance de Jésus-Christ leur frère. Pour vivre dans l'existence quotidienne la noble vie de disciple de Jésus, il faut une ferme discipline. La noblesse d'âme exige un constant effort.

Oswald Chambers

samedi 6 juillet 2013

De la vision à la réalité



Le mirage se changera en étang et la terre desséchée en sources d'eaux. (Ésaïe 35:7)


Avant qu'une chose se réalise, nous en avons la vision. Mais lorsque nous constatons que cette vision, bien qu'elle soit authentique, ne se réalise pas, Satan profite de ce moment favorable pour nous tenter ; et nous en arrivons à dire que ce n'est pas la peine de continuer. Au lieu de voir s'accomplir la vision, nous traversons la vallée de l'humiliation.

Dieu nous donne d'abord une vision, puis il nous fait descendre dans la vallée, pour nous marteler jusqu'à ce que la vision ait pris forme en nous. C'est dans cette vallée que tant d'entre nous faiblissent et perdent pied. Chaque vision se réalisera un jour, si nous avons la patience d'attendre. Sachons bien que Dieu a le temps. Il ne se presse jamais. Nous sommes, nous, au contraire, terriblement pressés et impatients. Éclairés par la splendeur de la vision reçue, nous nous mettons en marche, mais la vision n'est pas encore devenue réalité en nous. Il faut donc que Dieu nous conduise dans la vallée et nous fasse passer par le feu et par l'eau, pour nous façonner jusqu'à ce que nous soyons prêts à recevoir ce qu'il voulait nous donner. Dès l'instant où nous avons eu la vision, Dieu a commencé à travailler pour former en nous son idéal ; mais sans cesse nous échappons de ses mains et essayons de nous façonner nous-mêmes à notre façon.

La vision que Dieu nous accorde n'est pas un rêve, mais une révélation de ce que Dieu veut que nous soyons. Laissez-le vous mettre sur son tour, comme le potier, et vous façonner à sa guise, et il est certain qu'il vous rendra conforme à la vision qu'il vous a donnée. Pendant qu'il travaille, ne perdez pas patience.

Oswald Chambers

vendredi 5 juillet 2013

Compter avec Dieu



Recommande ton sort à l'Éternel, mets en lui ta confiance, Et il agira. (Psaumes 37:5)


Ne faites pas de projets sans Dieu !

Il semble que Dieu se plaise à renverser les projets que nous avons formés sans le consulter. Nous nous plaçons nous-mêmes dans des conditions que Dieu n'avait pas choisies, et soudain nous nous apercevons que nous avions tiré nos plans sans tenir compte de lui. Nous ne l'avons pas laissé intervenir comme une réalité vivante. La seule manière d'être garanti contre les soucis, c'est de faire intervenir Dieu, dans tous nos calculs, comme le facteur dominant.

Si dans notre vie religieuse, nous avons l'habitude de donner à Dieu la première place, nous sommes enclins à penser que ce serait lui manquer de respect que de lui accorder la première place dans les détails de notre vie pratique. Si nous nous imaginons que nous devons prendre nos airs du dimanche pour nous approcher de Dieu, nous ne viendrons jamais à Lui. Il faut nous présenter à lui tels que nous sommes.

Ne faites pas non plus entrer le mal dans vos calculs. Dieu nous demanderait-il donc de ne tenir aucun compte du mal ? "La charité... ne soupçonne pas le mal." L'amour n'ignore pas l'existence du mal, mais il n'entre pas dans ses calculs. Si nous sommes sans Dieu, alors il nous faut compter avec la puissance du mal ; il conditionne nos calculs, et tous nos raisonnements sont construits en fonction de cette puissance.

Ne faites pas vos projets en vous attendant à de mauvais jours. On ne peut pas être pessimiste si on se confie en Jésus-Christ. Jésus a dit : "Que votre coeur ne se trouble pas." Dieu nous ordonne aussi de ne pas nous faire de soucis. Ressaisissez-vous, cent fois par jour s'il le faut, jusqu'à ce que vous ayez pris l'habitude de donner à Dieu la priorité, au centre de tous vos projets.

Oswald Chambers

jeudi 4 juillet 2013

Une chose que Dieu défend



Ne t'irrite pas ; ce serait mal faire. (Psaumes 37:8)


S'irriter, c'est s'appauvrir, soit au point de vue de la pensée, soit au point de vue de l'âme. Il est facile de dire : "Ne t'irrite pas !", mais il est plus difficile d'être soi-même assez fort moralement, pour ne pas s'irriter. Tant que l'épreuve ne nous atteint pas, que nous ne vivons pas comme beaucoup de nos contemporains dans la déroute et l'angoisse, nous parlons aisément de "nous reposer sur le Seigneur", et d'attendre patiemment sa délivrance. Mais quand tout cela nous atteint, pouvons-nous encore nous reposer en Dieu ? Si, dans ces cas-là, nous ne pouvons obéir à l'ordre : "Ne t'irrite pas", ordre qui doit être vécu dans les jours de perplexité comme dans les jours de paix ; alors nous ne le vivrons jamais. Et s'il n'est pas valable pour vous, ne vous attendez pas à ce qu'il soit valable pour quelqu'un d'autre. Le repos en Dieu ne dépend pas des circonstances extérieures, mais de notre communion avec Dieu.

Se tracasser conduit toujours au péché. Nous nous imaginons qu'une certaine dose d'anxiété et de soucis est une preuve de sagesse ; mais cela révèle seulement notre lâcheté. L'irritation en face des circonstances prouve que nous tenons à choisir notre propre chemin. Notre Seigneur ne s'est jamais fait de soucis. il n'a jamais été anxieux, car il n'était pas venu accomplir sa propre volonté, mais celle de Dieu. Si nous sommes enfants de Dieu, il est mal de nous irriter.

Vous entretenez peut-être la pensée que vos difficultés dépassent les possibilités de Dieu ? Mettez de côté toutes vos suppositions ridicules, et demeurez à l'ombre du Tout Puissant. Engagez-vous devant Dieu à renoncer à l'inquiétude, pour cette chose qui vous tourmente. Pourquoi cette irritation, ces soucis ? Parce que nous faisons nos calculs sans tenir compte de Dieu.

Oswald Chambers
 
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