jeudi 30 juin 2016

Regard en arrière, regard en avant.

 

Toutefois je me souviendrai de l'alliance que j'avais traitée avec toi dans les jours de ta jeunesse, et j'établirai avec toi une alliance éternelle. (Ézéchiel 16:60)


Quels que soient nos péchés, le Seigneur reste fidèle dans son amour envers nous.

Il regarde en arrière.

Vois comme il se souvient de ces jours d'autrefois, quand il nous prit pour faire alliance avec nous, et que nous nous donnâmes à lui. Heureux jours, que ceux-là ! Le Seigneur ne nous reproche rien et ne nous accuse pas de manque de sincérité. Non, il regarde à son alliance avec nous, plus qu'à la nôtre avec lui. Aurait-il pu y avoir aucune arrière pensée de sa part dans ce pacte sacré ? Quelle bonté il nous témoigne, au contraire, de se souvenir de nous dans son amour !

Il regarde en avant ensuite.

Il a résolu de ne pas manquer à son alliance. Si nous n'y sommes pas fidèles, lui demeure fidèle. Il nous déclare solennellement : « J'établirai avec toi une alliance éternelle, » et il ne songe pas à revenir en arrière. Béni soit son nom, il contemple le sceau sacré, « le sang de l'alliance éternelle, » et se souvient de notre garant en qui il a ratifié cette alliance, son Fils bien-aimé ; c'est pourquoi il gardera ses engagements sacrés. « Il demeure fidèle, » il ne peut se renier lui-même.

Seigneur, dépose cette précieuse promesse sur mon coeur, et fais que je m'en nourrisse tout le jour !

CH Spurgeon

Faites-le maintenant


Dépêche-toi de te mettre d'accord avec ton adversaire. (Matthieu 5:25)


Jésus-Christ pose ce principe : Faites ce que vous savez que vous devez faire, faites-le maintenant, faites-le promptement ; sans quoi, le procès suivra son cours, et vous aurez à payer jusqu'au dernier centime, dans la douleur, dans la détresse, dans l'agonie. Les lois de Dieu sont irrévocables : on ne peut pas y échapper.

Réclamer à mon adversaire ce qu'il me doit, sans doute, j'en ai le droit. Mais Jésus insiste sur le devoir capital qu'il y a pour moi, à payer avant tout à mon adversaire tout ce que je lui dois. Peu importe que je sois ou non lésé. Ce qui importe c'est que je ne fasse rien pour léser autrui.

Agissez promptement, jugez-vous vous-même sans plus tarder. Dès qu'il s'agit de votre salut, ne tardez pas un seul instant. Sinon, le procès suivra son cours. Dieu veut que son enfant soit pur et blanc comme la neige. Tant qu'il reste en vous la moindre désobéissance, Dieu ne vous épargnera aucun des avertissements nécessaires. Quand nous prétendons avoir raison, c'est généralement que nous avons tort au moins sur un point. Et l'Esprit de Dieu insiste alors, avec quelle énergie ! pour que nous venions à la lumière.

"Dépêche-toi de te mettre d'accord avec ton adversaire." Est-ce que vous avez soudain découvert que vous aviez la moindre rancune contre quelqu'un ? Confessez-vous à Dieu, et réconciliez-vous tout de suite, sans plus tarder, maintenant !

Oswald Chambers

mercredi 29 juin 2016

Invitation à prier

 

Crie vers moi, et je te répondrai, et je te déclarerai des choses grandes et cachées, lesquelles tu ne sais pas. (Jérémie 33:3)


Dieu nous encourage à prier. On nous dit que la prière est un exercice pieux qui n'a d'influence que sur l'esprit qui y est engagé. Nous savons autre chose. Notre expérience a fait mentir cent fois cette assertion des incrédules. Ici, Jéhova, le Dieu vivant, promet positivement de répondre à la requête de son serviteur. Implorons-le avec foi, et ne mettons pas en doute qu'il ne nous écoute et ne nous exauce. « Celui qui a fait l'oreille n'entendra-t-il pas ? » Dieu qui a donné aux parents l'amour pour leurs enfants, restera-t-il sourd aux cris de ses fils et de ses filles ?

Oui, notre Dieu répondra aux supplications de son peuple dans l'angoisse. Il a des merveilles en réserve pour eux. Ce qu'ils n'ont jamais ni vu, ni entendu, ni même rêvé, il le fera pour eux. .Il inventera de nouvelles bénédictions si cela est nécessaire. Il videra la terre et les mers pour les nourrir, et enverra n'importe quel ange du ciel pour les secourir, lorsque leur détresse le nécessitera. Il nous stupéfiera par ses grâces et nous fera voir des choses telles qu'il n'en avait encore point fait de semblables. Tout ce qu'il demande de nous, c'est que nous l'invoquions. Il ne peut pas nous demander moins. Faisons donc joyeusement monter vers lui nos requêtes.

CH Spurgeon

La discipline du chrétien


Si ta main droite te fait tomber dans le mal, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il est plus avantageux pour toi qu'un de tes membres périsse que d'avoir ton corps tout entier jeté aux gémonies. (Matthieu 5:30)


Jésus ne dit pas que tout le monde doit se couper la main droite, mais que si votre main droite vous empêche de le suivre, eh ! bien, il faut la couper. Il y a des choses en elles-mêmes irréprochables qui ne sont pas conciliables avec le don total de soi-même à Dieu. Votre main droite est un de vos biens les plus précieux. Même cela, dit Jésus, vous devez le sacrifier, si cela est nécessaire pour me suivre. Aucune discipline plus sévère ne fut jamais proposée à l'humanité.

Quand Dieu nous fait naître de nouveau, notre vie semble à bien des égards mutilée. Il y a une foule de choses que vous n'osez plus faire, des choses qui vous touchent de si près que, pour vous et pour ceux qui vous entourent, c'est comme si vous arrachiez votre oeil ou si vous coupiez votre main droite, et les incroyants se récrient : "Mais c'est absurde !" Aucun croyant véritable ne peut se dispenser de ces restrictions et de ces suppressions, au début de sa vie chrétienne. Mais il vaut mieux être borgne ou manchot aux yeux des hommes, et harmonieux aux yeux de Dieu. Jésus-Christ, par son Esprit, est obligé de vous soumettre à toutes ces restrictions. Au moins n'en profitez pas pour critiquer les autres !

On commence par une vie mutilée, mais on aboutit à la perfection : "Soyez parfaits, dit Jésus, comme votre Père céleste est parfait."
Oswald Chambers

mardi 28 juin 2016

Un regard du Seigneur!

 

L'Éternel, le regardant, lui dit : Va avec cette force que tu as et tu délivreras Israël de la main des Madianites. Ne t'ai-je pas envoyé ? (Juges 6:14)


Quel regard, que celui que Dieu dirigea sur Gédéon !

Ce regard changea ses découragements en une sainte bravoure. Si notre regard sur le Seigneur nous sauve, que sera son regard sur nous ? Seigneur, regarde-moi en ce jour, et fortifie-moi pour mes devoirs et pour mes luttes.

Et quelle parole, que celle adressée par Jéhovah à Gédéon : « Va ! » Il n'a pas à hésiter. Il aurait pu répliquer : « Quoi, aller dans ma faiblesse ! » Mais Dieu coupe court à cette objection en ajoutant : « Va avec cette que tu as. » Il avait vu une force en Gédéon, et celui-ci n'avait qu'à la mettre en oeuvre en sauvant Israël de la main des Madianites. Il se peut que le Seigneur veuille faire par mon moyen plus que je n'ai jamais rêvé. S'il m'a regardé, il m'a rendu fort. Par la foi, j'exercerai le pouvoir qu'il m'a confié. Il ne m'a pas dit : « Reste inactif avec la force que tu as. » Loin de là, il me dit : « Va » parce qu'il me fortifie.

Et la question qu'il pose à Gédéon, il me la fait aussi : « Ne t'ai-je pas envoyé ? » Oui, Seigneur, tu m'as envoyé, et je vais avec ta force. À ton commandement je me mets en route, et, en marchant, j'ai l'assurance que tu vaincras par moi.

CH Spurgeon

Saisis par Dieu

 

Non que j'aie déjà obtenu le prix... mais je m'efforce de le saisir, ayant été moi-même saisi par Jésus, le Messie. (Philippiens 3:12)


Ne choisissez jamais par vous-même d'être ministre de l'Évangile. Mais quand une fois vous avez reçu l'appel de Dieu, malheur à vous si vous vous détournez du chemin, que ce soit à gauche ou à droite ! Nous ne sommes pas ici parce que nous l'avons décidé de nous-mêmes, mais parce que Dieu nous a saisis. Il n'est donc pas question de se dire : "Oh, je ne suis pas à la hauteur !" Ce que vous avez à prêcher, c'est Dieu qui l'ordonne, ce n'est pas vos tendances personnelles.

Gardez votre âme en communion constante avec Dieu, et rappelez-vous que vous n'avez pas seulement à rendre votre témoignage, mais à prêcher l'Évangile. Tout chrétien doit rendre son témoignage, mais quand on se sent appelé à prêcher, c'est que la main de Dieu vous a saisi comme un étau : elle vous fait souffrir, mais ne vous lâche pas. En est-il bien ainsi pour chacun d'entre nous ?

N'affaiblissez jamais, n'atténuez en rien la parole de Dieu : prêchez-la dans sa sévère rigueur. Vous devez être loyalement fidèle à la parole de Dieu. Mais dans vos rapports personnels avec vos frères, rappelez-vous bien qui vous êtes, non pas un ange venu du ciel, mais un pauvre pécheur sauvé par la grâce de Dieu.

"Mes frères, dit Paul aux chrétiens de Philippes, je ne me figure pas y être encore arrivé ; je ne sais qu'une chose : oublieux du passé, tendant de toutes mes énergies vers l'avenir, je m'efforce vers le but..."

Oswald Chambers

lundi 27 juin 2016

Remerciez-le et demeurez près de Lui


Certainement les justes célébreront ton nom, hommes droits habiteront devant ta face. (Psaumes 140:14)


Oh, que mon coeur soit droit devant Dieu, afin que je puisse toujours bénir son saint Nom ! Il se montre si bon pour ceux qui sont bons que tout mon désir est d'être de ce nombre, afin d'être chaque jour rempli de gratitude à son égard. Il arrive parfois aux justes de chanceler quand ils voient que les épreuves sont le résultat de leur intégrité. Mais certainement le jour ne tardera pas à venir où ils se réjouiront de n'avoir pas cédé aux suggestions trompeuses qui les poussaient à prendre des voies obliques. À la longue, les hommes intègres béniront le Dieu juste et vrai de les avoir conduits dans le sentier de la justice. Seigneur, que je sois de ceux-là !

Quelle promesse renferme la seconde déclaration : « Les hommes droits habiteront devant ta face ! » Ils seront reçus et subsisteront là où les autres ne paraîtront que pour leur condamnation. Admis à la cour du Grand Roi et ayant audience auprès de lui à tout instant, ils seront les privilégiés auxquels sourira Jéhovah et qu'il recevra gracieusement. Seigneur, je veux rechercher cet honneur, cette précieuse faveur ; et ce sera pour moi le ciel sur la terre que d'en pouvoir jouir. Que je sois droit en toutes choses pour pouvoir demeurer aujourd'hui, demain et chaque jour en ta céleste présence. Alors je pourrai rendre gloire à ton saint Nom à toujours et à perpétuité. Amen !

CH Spurgeon

Ne regardez qu'à Dieu


JE SUIS avec toi pour te délivrer, dit l'Éternel. (Jérémie 30:11)


Dieu promit à Jérémie qu'il le délivrerait : "Je te donnerai ta vie sauve, comme un butin qu'on emporte avec soi." C'est tout ce que Dieu promet à ses enfants. Où qu'il nous envoie, il protège notre vie. Quant à nos biens, quant à notre argent, cela n'a pas d'importance, nous ne devons pas nous en inquiéter ; sans quoi, nous serons dans les alarmes, nous connaîtrons les pires angoisses. Si Dieu protège notre vie, nous sommes à couvert. N'allons pas entretenir dans notre coeur les inquiétudes de toute espèce.

Le Sermon sur la Montagne nous enseigne que, chargés d'exécuter les ordres de Jésus-Christ, nous n'avons pas à nous préoccuper de nos intérêts personnels. Jésus nous dit : Ne vous tourmentez pas pour savoir si les hommes vous traitent avec justice. Une telle préoccupation nous éloigne de notre devoir essentiel : le dévouement à Jésus. Ne vous attendez jamais à être traité avec justice dans ce monde, mais vous-même pratiquez-la. Si nous comptons sur la justice des autres, nous nous laisserons aller à grogner, à nous apitoyer sur nous-mêmes : "Pourquoi suis-je donc traité comme cela ?"

Soumis à Jésus-Christ, dévoués à son service, tout le reste ne compte plus pour nous. Jésus nous dit : "Allez de l'avant, faites ce que je vous demande : je protège votre vie. Mais ne cherchez pas à la protéger vous-mêmes, vous ne seriez plus sous ma garde."

Sous ce rapport les plus pieux d'entre nous sont comme des athées. Nous ne croyons pas à la protection divine, et nous ne nous fions qu'à notre bon sens, dont nous faisons une idole. C'est notre intelligence que nous suivons, et non pas Dieu.

Oswald Chambers

samedi 25 juin 2016

Un escalier vers le ciel


En vérité, en vérité, je vous dis que désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme. (Jean 1:51)


Oui, pour nous qui croyons, nous voyons la réalisation de cette parole, même de nos jours. Nous voyons le ciel ouvert, car Jésus l'a ouvert à tous les croyants, et nos regards pénètrent jusque dans les mystères de sa gloire qu'il nous a révélés. Bientôt nous y entrerons nous-mêmes, car il en est le chemin.

Nous avons ici l'explication de l'échelle de Jacob. Entre le ciel et la terre s'établit un saint échange : notre prière monte, et la réponse descend par Jésus le Médiateur. Cette échelle nous apparaît quand nous contemplons Jésus. Il est la route lumineuse qui nous donne accès, jusqu'au trône du Très-Haut. Faisons-en usage pour y envoyer nos prières qui seront nos messagers. Nous vivrons ainsi nous-mêmes de la vie des anges, nous élevant au ciel par notre intercession et pour y saisir les bénédictions attachées à l'alliance de grâce, puis en redescendant pour répandre parmi les fils des hommes les dons que nous aurons reçus.

Ce qui ne fut pour Jacob qu'une vision merveilleuse devient pour nous une admirable réalité. Montons et descendons aujourd'hui cette échelle à chaque heure, la gravissant par la communion avec Dieu et revenant pour travailler au salut de nos frères. C'est là ta promesse, Seigneur ; donne-nous donc la joie d'en voir la réalisation.

Oswald Chambers

Se trouver soi-même dans la fournaise de l'affliction


Maintenant mon âme est troublée. Et pourquoi dirais-je : Père, délivre-moi de cette heure ? Mais c'est pour cette heure-là que JE SUIS venu ! Père, glorifie ton nom ! (Jean 12:27-28)


Comme enfant de Dieu, je n'ai pas à Lui demander de m'épargner la peine de l'affliction, mais seulement que je puisse rester et devenir ce que je dois être à travers la fournaise. C'est dans la fournaise que notre Seigneur s'est trouvé lui-même. L'affliction ne lui a pas été épargnée, mais en elle il s'est trouvé, il s'est enrichi.

Nous disons que l'affliction ne devrait pas exister, mais elle existe, et c'est dans cette fournaise que nous devons nous trouver nous-mêmes. Si nous essayons d'y échapper, si nous refusons d'en tenir compte, nous sommes des insensés. L'affliction est un des faits capitaux de la vie ; il ne sert de rien de le nier. Le péché, l'affliction, la souffrance sont des réalités, et si Dieu les permet, ce n'est pas à nous de dire qu'il se trompe.

L'affliction fait disparaître beaucoup de notre frivolité, mais elle ne nous rend pas toujours meilleurs. Ou la souffrance m'élève, ou elle m'abaisse. Vous ne pouvez pas vous trouver vous-même dans le succès, vous perdriez la tête, ni dans la médiocrité quotidienne, vous seriez dégoûté de vous-même. Vous ne pouvez vous trouver vous-même que dans la fournaise de l'affliction. La raison en est peut-être difficile à connaître, mais c'est un fait confirmé par l'Écriture et par notre expérience. Vous reconnaissez tout de suite l'homme qui s'est trouvé lui-même dans la fournaise de l'affliction : lorsque vous êtes désemparé, allez à lui, il vous accueillera, il trouvera toujours du temps à vous donner. Les autres vous dédaigneront et n'auront pas de temps à vous consacrer. Celui qui s'est ainsi trouvé lui-même peut venir au secours des autres.

Oswald Chambers

vendredi 24 juin 2016

Le surplus du Seigneur

 

Amasias répondit à l'homme de Dieu : mais que deviendront les cent talents que j'ai donnés aux troupes d'Israël l'homme de Dieu. L'Éternel en a pour t'en donner beaucoup plus. (2 Chroniques 25:9)


Si vous avez fait une erreur, subissez-en la conséquence, mais n'agissez pas contrairement à la volonté de Dieu. Le Seigneur peut vous donner bien plus que ce que vous risquez de perdre. Et s'il ne le fait pas, commencerez-vous à marchander et à contester avec lui ? Le roi de Juda avait en gagé une armée d'israélites idolâtres, et il reçoit l'ordre de les renvoyer dans leur pays, parce que l'Éternel n'était pas avec eux. Il désirait obéir et licencier cette troupe, mais regrettait l'argent payé pour rien. Quelle honte ! Si l'Éternel lui donnait la victoire sans les mercenaires, il faisait quand même une bonne affaire en leur donnant leur paie et en les licenciant.

Ne crains pas de perdre de l'argent pour cause de conscience, pour l'amour de la paix et de Christ. Sois assuré que les pertes que tu pourrais faire pour le Seigneur ne sont pas des pertes. Pendant cette vie déjà, elles sont plus que compensées, et dans bien des cas le Seigneur empêche qu'il y ait aucun préjudice pour nous. De toute manière ce qui est perdu ici-bas pour Jésus est placé dans le ciel. Ne t'inquiète point d'un désastre apparent, mais écoute la voix qui te dit : « L'Éternel en a pour t'en donner beaucoup plus. »

CH Spurgeon

jeudi 23 juin 2016

Un ennemi frustré


C'est pourquoi ainsi a dit l'Éternel au roi des Assyriens : Il n'entrera point dans cette ville, il n'y jettera aucune flèche, il ne se présentera point contre elle avec, le bouclier, et ne dressera point de terrasse contre elle. (2 Rois 19:32)


Sennacherib fut hors d'état de nuire à la ville. Après s'être superbement vanté, il ne put accomplir ses menaces. Dieu peut arrêter les ennemis de son peuple au moment même de leur action. Quand déjà le lion tient l'agneau entre ses griffes, le grand Pasteur des brebis peut lui arracher sa proie. L'extrémité où nous sommes fournit une belle occasion pour le déploiement de la puissance et de la sagesse divines.

Dans le récit qui nous est fait, nous voyons que le terrible ennemi d'Israël ne réussit pas même à paraître devant la cité qu'il brûlait de détruire. Il ne put point y lancer de flèches, ni dresser aucun engin de siège contre ses murailles, ni élever aucun retranchement pour enfermer ses habitants. Dans notre cas aussi, Dieu peut empêcher nos adversaires de nous faire le moindre mal. Il peut si bien déjouer leurs intentions et faire avorter leurs desseins, qu'ils se verront forcés d'y renoncer. Confions-nous en Dieu, et marchons dans ses voies, et il prendra soin de nous. Plus encore ; il nous remplira d'actions de grâces, en nous faisant voir la beauté de sa délivrance. Ne craignons point l'ennemi jusqu'à ce qu'il vienne, et, s'il se présente, confions-nous en l'Éternel.

CH Spurgeon

La douleur, conséquence du péché


Homme de douleur et familier avec la souffrance. (Ésaïe 53:3)


Nous ne pouvons pas être familiers avec la souffrance au même degré que notre Seigneur ; nous la traversons, nous la supportons, nous n'arrivons pas à être familiers avec elle.

Au commencement de notre vie nous ne pouvons pas accepter le fait du péché. Nous nous faisons une idée rationnelle de la vie humaine. Nous croyons qu'en surmontant ses mauvais instincts et en faisant sa propre éducation, un homme par une évolution graduelle peut atteindre à la vie selon Dieu. Mais quand nous avançons dans la vie, nous rencontrons un fait dont nous n'avions pas tenu compte, à savoir le péché, et ce fait à lui seul renverse tous nos beaux raisonnements. Le péché a rendu la vie laide et irrationnelle. Le péché n'est pas une simple déficience, c'est une terrible réalité, c'est une révolte ouverte contre Dieu. Dans ma vie, c'est une lutte à mort entre le péché et Dieu lui-même.

Le Nouveau Testament nous l'enseigne très clairement : si le péché règne en moi, il tuera en moi toute la vie qui me vient de Dieu ; si c'est Dieu qui règne en moi, il tuera en moi le péché. Il n'y a pas d'autre alternative. L'aboutissement suprême du péché dans le monde, c'est la crucifixion de Jésus-Christ ; et ce sera la même chose dans ma vie, et dans la vôtre. Dans votre conception de la vie et du monde il faut nous habituer à cette idée, que le péché est un fait, le seul qui explique à la fois la venue de Jésus-Christ sur la terre, et l'existence dans notre vie de l'affliction et de la souffrance.
Oswald Chambers

mercredi 22 juin 2016

Il est avec nous ; nous sommes avec Lui


La crainte de l'Éternel accroît le nombre des jours ; mais les ans des méchants seront retranchés. (Proverbes 10:27)


Il n'y a pas de doute ; la crainte de l'Éternel donne des habitudes saines qui préviennent la dissipation de la vie par le fait du péché et du vice. Le saint repos qui provient de la foi au Seigneur Jésus est un grand secours et un excellent remède pour le malade. Le médecin se réjouit toujours de trouver un esprit tout à fait paisible chez ses patients. L'inquiétude tue, mais la confiance en Dieu est une médecine qui guérit. Nous avons ici les dispositions en vue d'une longue vie, et si nous les suivons pour notre bien, nous verrons une heureuse vieillesse et n'atteindrons la tombe que moissonnée en notre saison. Ne soyons donc pas tourmentés par la crainte d'une fin subite, dès que nous sentons le moindre mal de doigt, mais ayons cette confiance que Dieu veut nous donner de longs jours pour son service.

Si toutefois son dessein était de nous appeler de bonne heure à des sphères supérieures, il y aurait encore lieu de nous réjouir de cette Dispensation. « Soit que nous vivions, soit que nous mourrions, nous sommes au Seigneur. » Si nous vivons, Jésus sera avec nous, si nous mourons, nous serons avec lui. Le plus sûr moyen de prolonger notre vie, c'est de vivre, non de végéter, tandis que nous sommes ici-bas, ne perdant point de temps, mais consacrant chacune de nos heures à poursuivre le but le plus élevé, et nous dévouant à l'oeuvre la plus utile pour lui. Qu'il en soit ainsi en ce jour !

CH Spurgeon

Comment Dieu nous juge


Comme vous jugez les autres, vous serez vous-mêmes jugés ; et la mesure que vous appliqua à autrui vous sera, à vous-mêmes, appliquée. (Matthieu 7:2)


Il ne s'agit pas ici d'une simple hypothèse : c'est une loi établie par Dieu. Le jugement que vous portez, on le portera sur vous. Ce n'est pas une vengeance, c'est une juste rétribution. Plus vous êtes habile à déceler les défauts des autres, plus on le sera à votre égard. On vous rend la monnaie de votre pièce. Dieu lui-même applique cette loi (voyez Psaumes 18:25-28).

Au second chapitre de sa lettre aux Romains, Paul précise encore plus cette loi, en nous montrant que celui qui critique le péché de son prochain est lui-même coupable du même péché. Dieu ne tient pas compte seulement des actes accomplis, mais des intentions qui les préparent. Nous ne savons pas croire aux enseignements de la Bible, et en particulier à celui-là.

Ce qui nous rend si perspicaces à discerner chez les autres l'hypocrisie, la fraude, la fausseté, c'est qu'elles habitent notre coeur. Ce qui caractérise l'enfant de Dieu, c'est l'humilité. "Tous ces péchés, et bien d'autres encore, se seraient manifestés en moi si Dieu ne m'avait accordé sa grâce ; je n'ai nul droit de les condamner chez autrui."

"Ne jugez point, dit Jésus, pour que vous ne soyez point jugés." Qui de nous oserait se tenir devant Dieu, en lui disant : "Ô Dieu, juge-moi comme j'ai jugé mes frères." Nous avons condamné nos frères. Si Dieu nous condamnait de la sorte, nous irions en enfer. Mais Dieu nous juge à travers l'Expiation merveilleuse accomplie par Jésus-Christ.

Oswald Chambers

mardi 21 juin 2016

La victoire du faible


L'Éternel livrera Sisera entre les mains d'une femme (Juges 4:9)


Voici un texte inusité, mais il y aura peut-être des âmes ayant assez de foi pour se l'appliquer. Barak, le soldat, quoique appelé à combattre, n'avait pas le courage d'engager l'action à moins d'être accompagné par Déborah ; c'est pourquoi le Seigneur résolut de donner la victoire à des femmes. Par là il censurait la lâcheté des hommes et gagnait un plus haut renom, en jetant une honte d'autant plus grande sur les ennemis de son peuple.

Dieu peut encore employer de faibles instruments. Pourquoi ne m'emploierait-il pas, moi ? Il sait utiliser des personnes qui ne semblent pas faites pour s'engager dans une grande oeuvre. La femme qui frappa l'ennemi d'Israël n'était pas une amazone, mais une simple mère de famille qui était restée dans sa tente. Ce n'était pas un orateur, mais une femme qui trayait les vaches et faisait le beurre. Le Seigneur ne peut-il pas prendre l'un quelconque d'entre nous pour accomplir ses desseins ? Quel qu'un peut venir à nous aujourd'hui, comme Sisera entra chez Jahel. Notre tache sera non de le tuer, mais de le sauver. Recevons-le avec une grande bonté, et efforçons-nous de lui présenter la vérité bénie du salut par la grâce du Seigneur Jésus, notre grand substitut, et sachons le presser de croire pour avoir la vie ; et qui sait si aujourd'hui le coeur de quelque pécheur orgueilleux ne sera pas aussi percé par le clou de l'Évangile ?

CH Spurgeon

Le ministère de l'intercession


Pour vous, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal. (1 Pierre 2:9)


Par quel droit pouvons-nous devenir "un sacerdoce royal" ? Par le droit de l'Expiation. Sommes-nous prêta à tourner le dos résolument à notre égoïsme spirituel et à nous consacrer à cette fonction royale, à ce sacerdoce de la prière ? En grattant sans cesse notre conscience pour voir si tout va bien, nous faisons de nous-mêmes des chrétiens pleins d'eux-mêmes, chétifs et malades, et non pas des enfanta de Dieu simples, droits et robustes. Jusqu'à ce que nous ayons pris la bonne attitude à l'égard de Dieu, nous faisons des efforts désespérés, et nous disons : "Oh ! quelle merveilleuse victoire j'ai remportée sur moi-même !"

Que devient dans tout cela le miracle de la Rédemption ? Croyez de toute votre âme, et sans la moindre réserve, que la Rédemption vous a sauvé entièrement, et puis ne vous tracassez plus au sujet de vous-même, mais faites ce que Jésus-Christ vous demande : priez pour l'ami importun qui vient vous déranger à minuit, priez pour les enfants de Dieu, priez pour tous les hommes. Priez en ne comptant que sur Jésus-Christ pour faire de vous ce que vous devez être, et non pas en invoquant vos efforts méritoires pour obtenir le secours du Seigneur.

Combien de temps faudra-t-il à Dieu pour nous débarrasser de notre habitude malsaine de toujours penser à nous-mêmes ? Il faut que nous arrivions à être dégoûtés de nous-mêmes jusqu'à la nausée, jusqu'à ce que rien ne puisse nous étonner de ce que Dieu nous fera voir en nous. Par nous mêmes, nous sommes incapables de saisir notre profonde corruption. La seule façon pour nous d'être en règle, c'est de nous abandonner à Jésus-Christ, après quoi nous devons, de toutes nos forces, nous consacrer au ministère de l'intercession.

Oswald Chambers

jeudi 16 juin 2016

Ne professez pas seulement mais possédez aussi


On donnera à celui qui a déjà et il aura encore davantage. (Matthieu 13:12)


Quand le Seigneur a déjà donné à un homme de grandes grâces, il lui donnera davantage encore. Un peu de foi est un premier oeuf dans un nid, il en sera ajouté encore. Seulement n'ayons pas une foi d'apparence, mais une foi réelle et vraie. Quelle nécessité il y a pour nous qui avons beaucoup reçu, de montrer notre religion par nos oeuvres, et d'éviter de professer beaucoup par nos paroles, tout en ne possédant rien. Car un jour ou l'autre, cette profession même nous sera ôtée, si c'est tout ce que nous avons. La menace est aussi vraie que la promesse.

Béni soit Dieu ! Quand il a commencé à répandre sur nous les grâces de son Esprit, de manière que nous en ayons un peu, il continue à le faire jusqu'à ce que celui qui n'avait que peu, mais qui possédait vraiment ce peu, soit mis dans l'abondance. Oh, désirons cette abondance ! Recherchons ardemment l'abondance de grâce. S'il est bon de connaître beaucoup, il est meilleur d'aimer beaucoup. Il est précieux d'avoir abondance de savoir-faire pour servir Dieu, mais il vaut mieux encore avoir abondance de foi pour compter que Dieu nous donnera le savoir-faire en toute occasion.

Seigneur, puisque tu m'as donné le sentiment du péché, augmente en moi la haine du mal. Puisque tu m'as donné la foi en Jésus, élève cette foi au degré de parfaite assurance. Tu m'as donné de t'aimer, amène-moi à avoir pour toi une puissante affection.
CH Spurgeon

Êtes-vous un ami de Jésus?


Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime... — Je vous ai appelé mes amis. (Jean 15:13-15)


Jésus ne me demande pas de mourir pour lui, mais bien de donner ma vie pour lui. Pierre, de tout son coeur, disait : "Je donnerai ma vie pour toi." Où en serait le chrétien qui n'aurait pas le courage de faire une telle déclaration ? Le sentiment du devoir suppose toujours un peu d'héroïsme. Le Seigneur vous a-t-il déjà posé cette question : "Veux-tu donner ta vie pour moi ?" Il est plus facile de mourir que de donner sa vie, jour après jour, en sacrifiant toutes ses plus hautes ambitions. Nous ne sommes pas faits pour vivre toujours dans la lumière de l'inspiration, mais nous avons à nous souvenir de ces moments-là pour nous aider à vivre dans la vie ordinaire. Jésus n'a eu dans toute sa vie qu'un seul moment d'entière illumination, sur la montagne de la transfiguration. Et puis il s'est de nouveau dépouillé de toute sa gloire pour redescendre dans la plaine, parmi les démoniaques. Pendant trente-trois ans, Jésus a donné sa vie pour faire la volonté de son Père. "Nous aussi, dit l'apôtre Jean, nous devons donner notre vie pour nos frères." Mais cela est contraire à la nature humaine.

Si je suis un ami de Jésus, il faut que je donne, résolument et attentivement, ma vie pour lui. Certes, cela est difficile, mais il faut remercier Dieu pour cette difficulté. Le salut pour moi est facile, parce qu'il a tant coûté à Dieu, mais la manifestation du salut en moi est difficile. Dieu me sauve, me revêt du Saint-Esprit, et puis Il me dit : "Va de l'avant ; sois fidèle à ton Dieu, bien que, tout autour de toi, te pousse à l'infidélité." — "Je vous ai appelés mes amis", nous dit Jésus. Soyez fidèle à votre Ami, et souvenez-vous que vous le représentez ici-bas, et que vous êtes responsable de son honneur.
Oswald Chambers

mercredi 15 juin 2016

Bénédictions à la maison étendues


L'Éternel te bénira de Sion, et tu verras le bien de Jérusalem tous les jours de ta vie. (Psaumes 128:5)


Cette promesse est pour celui qui craint Dieu et marche avec sérieux dans le chemin de la sainteté. Il aura la bénédiction domestique ; sa femme et ses enfants seront pour lui une source de grand bonheur intérieur. Mais, comme membre de l'Église, il désire la voir prospérer, car il met autant d'intérêt à la cause du Seigneur qu'à la sienne propre. Quand Dieu affermit notre maison il n'est que juste que nous désirions voir sa maison s'édifier. Nos biens ne sont des biens que s'ils servent à accroître le bien de l'Église.

Oui, vous serez bénis quand vous monterez à l'assemblée de Sion ; vous serez instruits, vivifiés, enrichis, quand vos louanges et vos prières s'élèveront, et que témoignage sera rendu au grand sacrifice. Alors « l'Éternel te bénira de Sion. »

Vous ne serez pas seuls à en bénéficier ; l'Église elle-même en profitera ; les croyants se multiplieront et leur travail sacré sera couronna de succès. Plusieurs des bien-aimés de Dieu voient cette promesse s'accomplir pour eux durant leur vie entière. Hélas, souvent après leur mort, le zèle commence à fléchir. Soyons de ceux qui apportent des biens à Jérusalem tous les jours. Par ta grâce Seigneur, rends-nous-en capables. Amen.

CH Spurgeon

Fais un pas en avant. (2)


Faites de votre côté tous vos efforts pour ajouter à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science... la patience... (2 Pierre 1:5-7)


Devenus "participants de la nature divine", dit Pierre, appliquez-vous maintenant à former en vous de bonnes habitudes. Ajoutez, ajoutez encore ; formez ainsi votre caractère. Le caractère d'un homme n'est jamais une chose toute faite ; nous ne naissons pas avec un caractère tout formé, ni dans le domaine naturel ni dans le domaine spirituel. Nous ne naissons pas non plus avec des habitudes toutes faites. Quand nous avons passé par la nouvelle naissance, nous devons nous former des habitudes conformes à la vie nouvelle que Dieu a mise en nous. Nous ne sommes pas destinés à être mis dans une vitrine, nous devons manifester les merveilles de la grâce de Dieu dans le traintrain de la vie ordinaire. Le terre à terre de la vie quotidienne est la pierre de touche de notre caractère. Nous perdons notre vie spirituelle parce que nous voulons absolument faire de grandes choses. "Jésus prit un torchon..., et se mit à laver les pieds de ses disciples."

Nous avons des jours sans inspiration, sans émotion religieuse, sans rien d'autre que le traintrain de la vie de tous les jours. Cette routine est un moyen dont Dieu se sen pour nous sauver de nous-mêmes entre deux phases d'illumination. Ne comptez pas avoir toujours de tels instants, mais apprenez à vivre dans la vie terre à terre, soutenus par la grâce de Dieu.

Marchez, allez de l'avant, ajoutez : voilà le difficile. Nous voudrions que Dieu fît tout pour nous, Chacun de nos efforts, si minime soit-il, est soutenu par toute la grâce de Dieu. Le croyons-nous ?

Oswald Chambers

mardi 14 juin 2016

Il demeure constamment


L'Éternel n'abandonnera point son peuple, à cause de son grand nom, parce que l'Éternel a voulu vous faire son peuple. (1 Samuel 12:22)


Le choix que Dieu a fait de son peuple est la raison qu'il a de l'assister et de ne point l'abandonner. Il l'a choisi pour l'aimer, et il l'aime à cause de son choix. Son bon plaisir est la cause de l'élection de ce peuple, et cette élection est le motif pour lequel il continuera d'y mettre son plaisir. L'abandonner serait, pour lui, déshonorer son nom, car ce serait, de sa part, laisser voir qu'il a fait erreur dans son choix, et faire preuve d'inconstance dans son amour. Telle est la gloire de l'amour de Dieu, qu'il ne saurait changer, et cette gloire ne peut être ternie.

Repassons tous les témoignages de la bonté paternelle de Dieu, et soyons assurés que jamais il ne nous abandonnera. Celui qui pousse la sollicitude jusqu'à faire de nous son peuple, ne démentira jamais son alliance de grâce. Après avoir accompli de tels miracles à notre égard, pourrait il nous laisser ? Son fils Jésus est mort pour nous, et nous pouvons être sûrs qu'il n'est pas mort en vain. Peut-il renier ceux pour lesquels il a versé son sang ? Puisqu'il a pris son plaisir à nous élire pour nous sauver, il le mettra encore à nous bénir. Le Seigneur Jésus n'est pas un ami capricieux. Ayant aimé les siens, il les aimera jusqu'à la fin.

CH Spurgeon

Fais un pas en avant


Demeurez en moi. (Jean 15:4)


Grâce à l'Expiation, l'Esprit de Jésus pénètre en moi. Mon rôle, à partir de ce moment, est d'ajuster et d'organiser toutes mes pensées pour qu'elles soient d'accord avec le Christ. Dieu ne se charge pas pour moi de cette besogne : j'ai à faire prisonnières toutes mes pensées pour les amener à l'obéissance, pour les soumettre au Christ. Il me faut "demeurer en Lui" dans le domaine intellectuel, le domaine financier, dans tous les domaines, dans toute la rudesse de la vie.

Est-ce que je fais obstacle à l'action de Dieu, dans les circonstances où il m'a placé, sous le vrai prétexte que telle ou telle chose pourrait gêner ma communion avec Lui ? Quelle impertinence ! Dans n'importe quelles circonstances, je puis "demeurer en Jésus", aussi sûrement que dans une réunion de prière. Ce n'est pas à moi de modifier les circonstances où Dieu m'a placé. Jésus,. partout où il était, gardait avec son Père la communion la plus entière. Il acceptait humblement toutes les circonstances que Dieu lui dispensait. Il n'était jamais agité, il trouvait tout le temps de se recueillir. Notre vie religieuse se nourrit d'excitation, nous n'avons pas la sérénité d'une vie cachée avec le Christ en Dieu.

Quels sont les obstacles qui vous empêchent de demeurer en Jésus ? "Oui, Seigneur, dites-vous ; mais attends une minute, il faut que je finisse cette besogne urgente. La semaine prochaine, je serai tout à Toi." Faites an pas en avant. Décidez-vous. Demeurez en Jésus dès maintenant. Cela vous coûtera d'abord quelques efforts, mais ensuite cela se fera tout seul, sans le moindre effort. Décidez-vous à demeurer en Jésus, là où vous êtes, et dès maintenant.

Oswald Chambers

lundi 13 juin 2016

Culture divine


C'est moi, l'Éternel, qui la garde : je l'arroserai de moment en moment ; je la garderai nuit et jour, de peur qu'on ne lui fasse du mal. (Ésaïe 27:3)


Quand le Seigneur parle en personne et sans emprunter la voix d'un prophète, sa parole a une valeur particulière pour les âmes croyantes. Il nous dit ici qu'il est lui-même Jéhova, le gardien de sa vigne ; il ne la confie à aucun autre, mais s'en occupe personnellement. Ne sont-ils pas bien gardés, ceux qui le sont par l'Éternel lui-même ? Il nous arrosera, non seulement chaque jour et à chaque heure, mais à chaque moment. Avec quelle rapidité ne devrions-nous pas pousser ; quelle fraîcheur et quelle fertilité chaque plante devrait présenter ! De quelles superbes grappes les ceps devraient être chargés ! Si des ennemis viennent à surgir, si des oiseaux voraces ou des guêpes avides s'attaquent à ses fruits, voici l'Éternel la garde, et la garde à toute heure, nuit et jour. Qui peut nous nuire et qu'avons-nous à redouter ? Le Seigneur la surveille, l'arrose, la préserve. Que désirer de plus ?

Remarquez l'expression : « C'est moi ! » Quelle affirmation de sa puissance, de son amour, de sa décision dans cette déclaration de Dieu.

Qui peut se permettre de douter et de craindre, quand il dit : « C'est moi, l'Éternel, qui la garde ! » Le péché, la mort, ni l'enfer ne peuvent rien contre nous du moment que c'est l'Éternel lui- même qui nous en garantit.

CH Spurgeon

Venez à moi. (3)


Jésus leur dit : Venez, suivez-moi. (Marc 1:17)


L'un des arguments que nous invoquons le plus volontiers pour ne pas suivre Jésus, c'est notre tempérament, nos dispositions naturelles. Mais, quand une fois nous allons à lui, la première chose dont nous nous rendons compte, c'est qu'il n'attache aucune importance à nos dispositions naturelles. Nous nous imaginons que nous pouvons consacrer à Dieu nos dons et nos capacités. Mais comment consacrer à Dieu ce qui ne vous appartient pas ? Il n'y a qu'une chose que vous puissiez lui consacrer, votre personne même (Romains 5:2-5), tous vos droits sur vous-même. Si vous faites cela, Dieu se servira de vous pour faire une de Ses divines expériences. Les expériences de Dieu réussissent toujours. Ce qui caractérise un enfant de Dieu, c'est le rayonnement moral qui résulte d'un abandon total à Jésus-Christ. La vie n'est plus alors qu'une source limpide et toujours jaillissante, alimentée sans cesse en nous par le Saint-Esprit. L'enfant de Dieu se rend compte que c'est son Père céleste qui règle lui-même toutes les circonstances de sa vie, aussi jamais il n'est disposé à se plaindre, il sait que Jésus est là, il s'abandonne à lui sans aucune réserve. Mais gardez-vous d'ériger votre propre expérience en règle universelle. Laissez Dieu agir à sa manière avec votre prochain, comme il l'a fait pour vous.

Si vous savez obéir à l'appel de Jésus : "Viens à moi", il se servira de vous pour renouveler cet appel. Votre vie sera l'expression de l'appel même de Jésus.

"Viens à moi." Mon frère, ma soeur, es-tu venu(e) ?

Oswald Chambers

dimanche 12 juin 2016

Demeure sans risque à part


Israël habitera seul, sûrement. (Deutéronome 33:28)


Plus nous serons isolés du monde, plus nous serons en sûreté. Dieu veut un peuple séparé des pécheurs.

Son ordre est : « Sortez du milieu d'eux et vous en séparez ! » Un monde portant le nom de chrétien est une monstruosité que les Écritures ne justifieront jamais. Un chrétien mondain est spirituellement malade. Ceux qui font des compromis avec les ennemis de Christ peuvent compter comme leurs alliés.

Notre sûreté sera, non de nous accorder avec les ennemis, mais de demeurer seuls avec notre meilleur Ami ! De cette manière nous habiterons en sûreté, en dépit des sarcasmes, des moqueries et des dédains du monde. Nous serons garantis contre les funestes influences de son orgueil, de son incrédulité, de sa vanité, de sa ruse.

Dieu nous fera habiter seuls et en assurance, au jour où il visitera le péché des nations par la guerre, les épidémies ou les famines.

Le Seigneur tira Abraham d'Ur en Chaldée, mais celui-ci s'arrêta à moitié chemin à Charan : il n'eut de bénédiction que quand il se fut décidé à se rendre au pays de Canaan et qu'il y fut venu. Il y vécut en sécurité seul, au milieu même des ennemis, tandis que Lot n'était pas en sécurité à Sodome, même au milieu du cercle d'amis qu'il s'y était faits, par ses, alliances avec les habitants. Notre sûreté, c'est de vivre seuls avec Dieu.
CH Spurgeon

Venez à moi. (2)

 

Rabbi, où demeures-tu ? — Venez, leur dit-il, et vous verrez. Ils allèrent, et... restèrent auprès de lui ce jour-là. (Jean 1:38-39)


"Venez avec moi ", nous dit quelquefois Jésus. Nous restons auprès de lui ce jour-là, et puis c'est fini ; nous retournons à nos affaires, à nos intérêts personnels. Nous ne comprenons pas qu'on peut rester avec Jésus en toute circonstance.

"Tu es Simon ; on t'appellera Céphas." Dieu ne peut écrire notre nouveau nom que là où il a effacé notre orgueil, notre suffisance, notre égoïsme. Il y en a parmi nous qui ne sont enfants de Dieu que par-ci par-là, comme les taches de rougeole. Si vous nous regardez seulement sur tel point, ou bien sous telle lumière, quand nous sommes tout à fait bien disposés, vous croiriez que nous sommes des modèles de piété. Mais quand nous sommes mal disposés, patatras ! Le vrai disciple de Jésus porte son nom sur toute sa personne ; l'égoïsme, l'orgueil, la suffisance ont partout disparu.

L'orgueil est la déification du moi. Et cet orgueil peut être chez plusieurs d'entre nous, aujourd'hui, non pas celui du pharisien, mais celui du péager. Vous dites : "Oh ! je ne suis pas ce que je devrais être." Votre orgueil d'homme s'en accommode, mais au fond vous blasphémez contre Dieu, car votre pensée, c'est que Dieu ne peut pas vous transformer. "Je suis trop faible, trop découragé, dites-vous ; le salut n'est pas pour moi." Humble au regard des hommes, vous êtes un blasphémateur à l'égard de Dieu, Vous ne croyez pas à la puissance de Dieu. "Il faudrait, dites-vous, que Dieu vienne me prendre et m'emporte au ciel." Mais Il est prêt à le faire. Allez à Jésus, restez auprès de lui, sans rien exiger d'autre. Jésus vous prendra avec Lui, non pas pour un jour, mais pour toujours.

Oswald Chambers

samedi 11 juin 2016

Aucune raison de rougir

 

Ne crains point, car tu n'auras point de honte. (Ésaïe 54:4)


Nous n'avons point honte de notre foi. Sceptiques et critiques peuvent assaillir l'Écriture sur laquelle nous fondons notre foi ; le Seigneur montrera d'une manière de plus en plus évidente que, dans ce livre, il n'y a ni erreur, ni exagération, ni omission. Il n'y a aucun déshonneur à être un simple croyant : la foi qui va droit à Jésus est une couronne d'honneur sur notre tête, et vaut mieux qu'une décoration sur notre poitrine.

Nous ne serons point confus de notre espérance. Elle se réalisera pour nous conformément à la promesse du Seigneur. Nous serons nourris, guidés, bénis, restaurés. Notre Sauveur reviendra, et les jours de notre deuil cesseront. Alors nous rendrons gloire à celui qui nous a donné une espérance vivante, puis, mis en possession de ce que nous aurons espéré.

Nous ne serons pas confus de notre amour. Jésus est l'être le plus digne de notre affection, et jamais nous n'aurons à rougir de lui avoir abandonné notre coeur. La vue glorieuse de notre Bien-Aimé justifiera l'attachement le plus enthousiaste à sa personne. Nul ne blâmera les martyrs d'être morts pour lui. Tandis que les ennemis de Christ auront une honte éternelle, ceux qui auront aimé Jésus seront honorés par tous les, saints, parce qu'ils ont « choisi l'opprobre de Christ plutôt que les trésors de l'Égypte. »

CH Spurgeon

Venez à moi

 

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. (Matthieu 11:28)


Est-ce que je suis vraiment désireux de trouver le repos et la sérénité ? Les problèmes qui ont une véritable importance dans la vie ne sont pas nombreux. Et tous trouvent leur solution dans cette parole : "Venez à moi." Jésus ne nous dit pas "Faites ceci ; ne faites pas cela." Il nous dit : "Venez à moi." Si je viens à Lui, je serai déchargé de mon péché, ma vie deviendra ce que je sens bien qu'elle devrait être ; je pourrai chanter de joie.

Avez-vous jamais consenti à cet acte si simple, si enfantin venir à Jésus ? Mais votre coeur est si obstiné ! Et cependant, si vous voulez être libéré de votre péché, c'est le seul moyen.

La réponse que nous faisons à Jésus est ce qui nous juge. Au moment où nous nous y attendons le moins, sa voix murmure à notre oreille : "Viens à moi." Si je me laisse attirer, alors tout en moi se transforme. Ne raisonnez pas, mais jetez-vous dans ses bras. Fiez-vous à lui seul, abandonnez tout le reste.

"Je vous donnerai du repos." C'est-à-dire je vous délivrerai de votre inquiétude, je vous soutiendrai en toute chose. Jésus n'a pas l'intention de nous mettre au lit, pour que nous nous y endormions en le tenant par la main. Oh ! non, il veut nous tirer hors du lit, hors de notre langueur, de notre épuisement, de notre léthargie spirituelle. Il veut nous donner l'énergie, l'activité, la vie. Nous parlons de résignation à la volonté de Dieu ! Jésus veut nous donner l'énergie et la puissance du Fils de Dieu.
Oswald Chambers

vendredi 10 juin 2016

Un Berger les garde et les protège


Ils paraîtront et se reposeront, et il n'y aura personne qui les épouvante. (Sophonie 3:13)


Nous parlions hier du peuple pauvre et affligé que le Seigneur laisse comme une semence de vie dans un monde mort. Le prophète dit qu'ils ne commettront plus d'iniquité et ne proféreront plus de mensonge. Bien qu'ils n'aient ni rang, ni richesses, ils sont cependant incapables d'user de ces armes auxquelles le méchant accorde tant de confiance. Jamais ils n'emploieront pour se défendre ni le mal, ni la ruse.

Mais ne sont-ils pas en danger d'être détruits ? nullement. Ils auront nourriture et repos, et seront non seulement gardés dans le danger, mais à l'abri de la crainte du mal. Les brebis sont de faibles créatures et les loups leurs terribles ennemis. Mais actuellement, les brebis sont plus nombreuses que les loups, et leur cause fait du progrès, tandis que celle des loups perd du terrain. Un jour viendra où des troupeaux de brebis couvriront les prairies et pas un loup ne subsistera. C'est que les brebis ont un qui leur donne pâture, protection et paix.

Il n'y aura personne, c'est-à-dire aucun être ni humain ni diabolique, qui les épouvante. Qui peut effrayer le troupeau du Seigneur quand lui-même est présent ? Nous reposons dans de verts pâturages, car Jésus même est la nourriture et le repos de nos âmes.
CH Spurgeon

Cherchez, et vous trouverez

 

Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, et pour satisfaire vos passions. (Jacques 4:3)


Si vous demandez pour satisfaire vos passions, et non pas pour plaire à Dieu, vous demandez mal, vous demandez pour vous-même. Et plus vous vous cherchez vous-même, moins vous cherchez Dieu. Cherchez comme il faut chercher, c'est-à-dire cherchez Dieu, et vous le trouverez. Mettez-vous en marche, et concentrez vos efforts vers ce but. Avez-vous jamais cherché Dieu de tout votre coeur, ou bien ne l'avez-vous invoqué que lorsque votre âme était un peu dolente ? Cherchez énergiquement, et vous le trouverez.

"Vous tous qui avez soif, venez ! les eaux sont là." Avez-vous vraiment soif, ou bien êtes-vous béatement satisfait de votre médiocrité ?

"Frappez, et l'on vous ouvrira." "Approchez-vous de Dieu." Frappez ! la porte est fermée, et pendant que vous frappez, votre coeur bat à coups redoublés. "Nettoyez vos mains, pécheurs !" Frappez un peu plus fort. Vous vous apercevez que vos mains sont sales. "Purifiez vos âmes, hommes irrésolus !" Ceci vous touche encore davantage, vous sentez qu'il faut à tout prix aboutir. "Sentez votre misère, affligez-vous et pleurez !" Vous êtes-vous jamais vraiment affligés devant Dieu de votre misère intérieure ? Ce n'est plus une complaisante pitié de vous-même, c'est la douloureuse stupéfaction de voir ce que vous êtes en réalité. "Humiliez-vous devant le Seigneur !" C'est une humiliation, sans contredit, de devoir frapper à la porte, tout comme le brigand crucifié. Mais, à celui qui frappe, on ouvrira.

Oswald Chambers

jeudi 9 juin 2016

Un Nom digne de confiance

 

Je laisserai de reste au milieu de toi un peuple affligé et chétif, et ils auront leur confiance au nom de l'Éternel. (Sophonie 3:12)


Quand la religion disparaît du milieu de ceux qui sont dans l'opulence, elle trouve sa demeure parmi les pauvres de ce monde, riches en la foi. Là, le Seigneur trouve un reste fidèle. Suis-je un de ceux-là ? C'est parce qu'ils sont pauvres et affligés qu'ils apprennent à se confier dans le Nom de l'Éternel. Celui qui n'a point d'argent tâche d'obtenir à crédit ou sur bonne garantie. L'homme qui estime son nom sans valeur doit rechercher l'appui d'un autre nom. Or, le meilleur des noms est celui de Jéhova. Dieu aura toujours un peuple qui mette sa confiance en lui, quoique affligé et chétif. L'existence dans le sein d'une nation, de ce peuple, petit aux yeux de la terre, est pour elle une source de bénédictions inconnues. Il est le sel conservateur qui arrête la corruption produite par la convoitise dans le monde.

Cette question s'adresse donc de nouveau à chacun de nous. Suis-je de ce peuple ? Suis-je affligé du péché en moi et autour de moi ? Suis-je pauvre en esprit, pauvre spirituellement, suivant mon propre jugement ? Est-ce que j'ai mis ma confiance dans l'Éternel ? Jésus nous révèle le nom, le caractère, la personne de Dieu. Est-ce que je me confie en lui ? S'il en est ainsi, ce n'est pas sans un but précis que je suis en ce monde. Seigneur, aide-moi à atteindre ce but.
CH Spurgeon

Demandez

Car quiconque demande, reçoit. (Luc 11:10)


Au fond, rien n'est plus difficile que de demander véritablement. Nous désirons, nous soupirons, nous exigeons, nous sentons l'aiguillon du besoin, mais c'est seulement à la dernière extrémité que nous demandons tout simplement. C'est quand nous sentons réellement ce qui nous manque que nous nous décidons à demander. Avez-vous jamais demandé comme celui qui est, spirituellement, dénué de tout ? "L'un de vous manque-t-il de sagesse, qu'il la demande à Dieu." Mais pour la demander vraiment, il faut vraiment sentir qu'elle vous manque. Vous ne pouvez pas jongler avec la réalité. Si la réalité spirituelle vous manque, vous n'aurez plus qu'une chose à faire. Demandez à Dieu son Esprit Saint, en vous fondant sur la promesse de Jésus. (Luc 11:13) Le Saint-Esprit rendra réels en vous tous les effets de la rédemption accomplie par Jésus.

"Car quiconque demande, reçoit." Cela ne veut pas dire que Dieu n'accorde pas ses dons à celui qui ne demande pas, mais qu'il faut demander pour vraiment recevoir, c'est-à-dire pour saisir par toutes vos facultés, par votre coeur et votre intelligence, que ce sont là les dons d'un Père à son enfant.

"Si l'un de vous manque de sagesse..." Pour vous rendre compte de ce qui vous manque, il faut que vous ayez entrevu la réalité : ne remettez pas les oeillères du bon sens. On entend des gens qui vous disent : "Prêchez-nous l'Évangile pur et simple ; ne nous parlez plus de sainteté, en nous donnant l'idée désagréable que nous sommes dénués de tout, comme des mendiants." Demander au fond veut dire mendier. Il y a des pauvres qui s'accommodent très bien de leur pauvreté. Mais celui qui n'a plus rien du tout n'a plus honte de mendier. "Heureux, dit Jésus, les mendiants de l'esprit !"

Oswald Chambers

mercredi 8 juin 2016

Sagesse pour celui qui demande

Si quelqu'un de vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, que la donne à tous libéralement, sans rien reprocher ; et elle lui sera donnée. (Jacques 1:5)


« Si quelqu'un manque de sagesse ! » Mais c'est certain que j'en manque ! Comment puis-je tout connaître ? Comment diriger, ma voie, et comment conduire les autres ? Seigneur, je ne suis que folie et n'ai aucune sagesse.

Or tu dis : « Qu'il la demande .à Dieu. » Seigneur, je te la demande. Ici, à tes pieds, je te prie de me pourvoir de ta divine sagesse en vue de mes perplexités journalières, de celles de ce jour même car je reconnais que si tu ne me gardes pas de l'erreur, je peux agir en insensé, même dans les cas les plus aisés et les plus simples.

Je te remercie de ce que tu me dis ce que j'ai à faire, qui est de demander. Quelle grâce de ta part que je n'aie qu'à prier avec foi pour obtenir cette sagesse. Tu me promets ici une éducation libérale, et ne prends pour m'instruire ni précepteur sévère, ni maître grondeur. Tu l'accordes largement, sans rémunération, même à un fou qui manque de sagesse. Merci encore pour cette déclaration si positive « Et elle lui sera donnée. » Je t'accepte. Tu donneras à connaître à ton enfant cette sagesse cachée que le sage de ce monde ne peut apprendre. « Tu me conduiras par ton conseil, et puis tu me recevras dans la gloire ! »

CH Spurgeon

Pour mieux connaître Dieu

 
Si vous savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettiez en pratique. (Jean 13:17)


Si vous n'avez pas le courage de couper vous-même les amarres, Dieu les brisera par une tempête, et vous serez bien forcé d'aller au large. Fort de l'appui de Dieu, lancez-vous sur l'océan où il vous appelle, et vos yeux s'ouvriront. Si vous croyez en Jésus, vous n'avez plus le droit de, rester toujours à l'intérieur de la rade, où il fait si bon vivre, toujours attaché au rivage. Il faut franchir la barre, et vous lancer sur la haute mer. C'est alors que vous connaîtrez mieux, que vous y verrez clair.

Lorsque vous voyez une chose à faire et que vous la faites sur-le-champ, immédiatement votre connaissance grandit Remarquez-le bien : s'il arrive que votre vie spirituelle soit en panne, c'est depuis le moment où vous aurez négligé un appel précis, parce que cela ne vous semblait pas très urgent. Votre intuition spirituelle s'est obscurcie : au moment critique, vous n'êtes plus maître de votre âme, vous êtes le jouet des circonstances. Il est toujours dangereux de différer l'obéissance à un appel.

Il y a une pseudo-obéissance qui consiste à se créer à soi-même des occasions de dévouement et dé sacrifice ; on est plein d'un zèle admirable, et au fond l'on n'y voit pas clair. Il est plus facile de se sacrifier de la sorte que d'obéir en toute simplicité. "L'obéissance, dit Paul dans sa lettre aux Romains, vaut mieux que le sacrifice." Prenez garde de ne pas soupirer après votre ancienne vie tranquille à l'intérieur du port, lorsque Dieu vous demande d'être ce que vous n'avez jamais été. "Si un homme veut faire..., il connaîtra..."
Oswald Chambers

lundi 6 juin 2016

Il écoute toujours


L'Éternel a ouï ma supplication ; l'Éternel a reçu ma requête. (Psaumes 6:10)


Cette expérience est la mienne et j'ai reconnu que Dieu est véritable. Il a répondu par des moyens merveilleux aux prières de ses serviteurs de tous les temps. Et aujourd'hui, il entend encore ma supplication, et ne fermera pas son oreille à ma requête. Béni soit-il !

C'est pourquoi, de l'expression d'humble confiance du Psalmiste jaillit pour moi une promesse que je veux m'approprier par la foi. « L'Éternel accueille ma prière, » Il l'accueille et l'exaucera de la manière et au temps que sa sagesse miséricordieuse juge les meilleurs. J'apporte avec moi ma pauvre requête, et le grand Roi me donne audience et reçoit ma pétition. Mes ennemis ne m'écouteront pas, mais le Seigneur le fera. Ils rient de mes larmes, mais lui, il n'en rit pas, et il ouvre son oreille et son coeur à ma prière.

Quel accueil pour un pauvre pécheur ! Nous recevons Jésus, et Dieu nous reçoit, nous et nos requêtes, pour l'amour de son Fils. Béni soit son saint Nom qui affranchit nos suppliques, en sorte qu'elles pénètrent librement au delà des portes d'or. Seigneur qui entend mes prières, enseigne-moi à prier !

Oui, malgré ma misère,
Tu reçois ma prière :
Ton regard est sur moi,
Et tu soutiens ma foi.

CH Spurgeon

Élaborez ce que Dieu met en vous

 

Élaborez en vous votre propre salut. (Philippiens 2:12)


Votre volonté s'accorde avec celle de Dieu, mais dans votre organisme il y a une tendance profonde qui vous rend impuissant à faire votre devoir. Quand le Seigneur entre dans votre pensée, cela éveille en vous la volonté du bien, qui est toujours d'accord avec Dieu. Si vous en doutiez, regardez à Jésus, et vous vous en rendrez compte. Ce qui vous fait dire : "Non, je ne veux pas !" ce n'est pas votre volonté, c'est votre perversité, ou bien votre obstination, qui luttent toujours contre Dieu. La volonté dans l'homme va plus profond que le péché, car la volonté, c'est le caractère essentiel que Dieu s mis dans l'homme, sa créature, tandis que le péché est une perversion qui s'est introduite après coup dans la nature humaine. Chez un homme régénéré, la volonté est une énergie qui provient directement du Tout-Puissant. "Car c'est Dieu qui produit en nous la volonté et l'action, pour l'accomplissement de Ses desseins."

Vous avez à élaborer, avec l'aide de Dieu, ce que Dieu met en vous. Vous n'êtes pas l'auteur de votre salut, mais vous avez à l'élaborer, en vous fondant, d'une foi inébranlable, sur la Rédemption parfaite accomplie par le Seigneur. De cette manière, votre volonté s'unit à celle de Dieu, vous agissez en tout selon les desseins de Dieu, et votre âme respire librement Dieu étant la source de votre volonté, vous pouvez aisément vous ajuster à ce qu'il veut de vous. Notre obstination est comme un paquet de préjugés qui refuse d'être éclairé ; il n'y a qu'une chose à faire, le faire sauter à la dynamite, par l'obéissance résolue au Saint Esprit.

Est-ce que j'ai saisi par la foi le Dieu Tout-Puissant, source de ma volonté ? Dieu me demande de faire Sa volonté, et il met en moi tout ce qu'il faut pour la faire.

Oswald Chambers

samedi 4 juin 2016

Son bien précieux


Ils seront miens, dit l'Éternel des armées, lorsque je mettrai è part ce que j'ai de plus précieux. (Malachie 3:17)


Un jour vient où les joyaux de la couronne du grand Roi seront comptés, et où inventaire sera dressé de ce qui lui a été donné par le Père. Mon âme, veux-tu être du nombre de ces joyaux de Jésus ? S'il t'est précieux, tu lui es précieuse aussi, et tu seras sienne « en ce jour, » s'il est à toi aujourd'hui.

Aux jours de Malachie, les élus du Seigneur avaient l'habitude de se parler l'un à l'autre de manière que Dieu lui-même les écoutait. Il avait tant de plaisir à entendre leurs conversations, qu'il prenait note de leurs discours et les inscrivait sur son livre de mémoires. Leurs paroles plaisant au Seigneur, ils lui plurent aussi. Réfléchis, mon âme, et demande-toi : « Si Jésus entendait mes discours, lui plairaient-ils ? » Sont-ils à sa gloire et pour l'édification des frères ? Parle, et dis la vérité.

Mais quel honneur ce sera pour nous, pauvres créatures, que d'être comptés parmi les joyaux de la couronne de notre Seigneur ! Cet honneur est pour tous les saints. Jésus ne dit pas : « Ils sont miens, » mais, « ils seront miens ». Il nous a achetés, nous a cherchés et nous a ramenés, et nous a si bien façonnés à son image, que pour nous posséder il combattra de tout son pouvoir.

CH Spurgeon

Il ne te délaissera point


Dieu lui-même a dit : Je ne te laisserai pas ; non, je ne t'abandonnerai pas. Ainsi pouvons-nous dire avec assurance Le Seigneur est mon secours, je n'aurai pas peur ; que pourrait me faire un homme ? (Hébreux 13:5-6)


Quelle direction ma pensée est-elle en train de suivre ? Est-elle attentive aux paroles de Dieu ? Ou bien n'est-elle préoccupée que de ses craintes ? "Dieu lui-même a dit..." Est-ce que je prétends, au lieu de l'écouter, n'être attentif qu'à ce que disent mes instincts laissés à eux-mêmes ?

"Je ne te délaisserai pas." Dieu ne me délaisse pas, malgré mon péché, malgré mon égoïsme, malgré ma résistance, malgré ma révolte. Quelle promesse ! Et comment ne pas l'écouter ?

"Je ne t'abandonnerai pas." Ce n'est pas toujours les vraies difficultés qui me font croire que Dieu m'abandonne : c'est tout simplement le terre à terre de la vie quotidienne. Il n'y a point de roc escarpé à gravir, il n'est pas question d'héroïsme, il n'y a point de vision merveilleuse, il y a le traintrain de la vie de tous les jours. Suis-je capable d'entendre encore la voix de Dieu ?

Nous sommes dans l'idée que Dieu va faire pour nous quelque chose d'extraordinaire, et qu'il nous prépare pour cela. Mais si nous avançons dans la vie chrétienne, nous découvrons que Dieu peut être glorifié en nous à tout instant. Alors, si nous sommes fidèles à ce que Dieu nous dit, une énergie prodigieuse nous viendra, et nous pourrons chanter de joie au milieu des plus triviales occupations.

Oswald Chambers

vendredi 3 juin 2016

Les pieds qui ne chancellent point


L'Éternel, le Seigneur, est ma force ; il rendra mes pieds semblables à ceux des biches, et me fera marcher sur les lieux élevés. (Habacuc 3:19)


La confiance que l'homme de Dieu manifeste ici, équivaut à une promesse, car ce que la foi a saisi, devient une réalité qui rentre dans le plan de Dieu. Le prophète eut à traverser les rudes épreuves de la pauvreté et de la famine, mais il put descendre dans cette vallée sans glisser, car l'Éternel le soutint. Bientôt, il eut à gravir les collines du combat, mais il ne fut pas plus effrayé de la montée que de la descente. Le Seigneur lui donna les forces ; et Jéhovah lui-même fut sa force. Quoi ! Le Dieu Tout-Puissant devient notre force ! Quelle merveille !

Il lui donna encore la sûreté du pied. Les biches sautent par-dessus rocs et ravins, sans perdre leur équilibre. Ainsi la grâce de notre Dieu nous permet de suivre les sentiers difficiles du devoir, sans que nous bronchions. Il donnera à nos pieds une sécurité telle, que nous marcherons à l'aise dans les passages où, sans Dieu, nous péririons.

Bientôt, nous serons appelés à une place plus élevée ; et là-haut, nous gravirons la montagne de l'Éternel, jusqu'aux hauts sommets où se rassemblent les bienheureux. Oh ! Qu'ils sont beaux, les pieds que donne la foi ; semblables à ceux de la Biche de l'aurore, ils nous font parvenir jusqu'à la cime de la montagne sainte.
CH Spurgeon

L'intimité avec Dieu

 

L'amitié de l'Éternel est pour ceux qui le craignent. (Psaumes 25:14)


À quoi reconnaît-on un véritable ami ? À ce qu'il nous raconte ses chagrins secrets ? Non, mais à ce qu'il nous fait part de ses joies secrètes. Vous trouverez bien des gens pour vous confier leurs chagrins ; l'intimité seule permet d'échanger ses joies intimes. Avons-nous jamais permis à Dieu de nous faire part de ce qui le réjouit ? Sommes-nous si pressés de lui raconter tous nos secrets que nous ne lui laissons pas un instant pour nous parler lui-même ? Au début de notre vie chrétienne, nous sommes débordants de requêtes. Plus tard, nous comprenons que Dieu veut nous mettre en rapport direct avec lui, afin que nous prenions part à ses desseins. Sommes-nous assez pénétrés de la conception que Jésus-Christ a de la prière : "Que ta volonté soit faite..." pour pouvoir saisir les plus secrètes intentions de Dieu ? Dieu touche nos coeurs, non pas tant par ses grandes bénédictions que par les petits détails : il est au courant de tout ce qui nous concerne, il sympathise avec nos moindres préoccupations.

 l'homme qui craint l'Éternel, Dieu montrera la voie qu'il doit choisir. Au début, nous avons besoin de nous rendre compte que Dieu nous dirige. Plus tard, notre pensée est si pénétrée par l'Esprit de Dieu qu'il n'est pas besoin que nous cherchions sa volonté ; l'idée même de choisir autre chose ne nous viendra plus. Chaque fois que nous ne sommes pas sûrs d'être sur la bonne voie, il faut s'arrêter net, et non pas se mettre à raisonner, en se disant : "Pourquoi pas, après tout ?" Dieu, à ce moment-là, nous instruit par nos choix spontanés, il dirige notre bon sens ; nous ne faisons plus obstacle à son Esprit en lui demandant sans cesse : "Seigneur, quelle est donc ta volonté ?"

Oswald Chambers

jeudi 2 juin 2016

Libération immédiate

Mais maintenant je briserai son joug de dessus toi, et je romprai tes liens. (Nahum 1:13)


Les Assyriens ont pu quelque temps opprimer le peuple de Dieu, mais leur puissance devait être brisée.

Bien des coeurs peuvent être tenus dans l'asservissement par Satan, et souffrir cruellement dans cet esclavage. C'est pour eux que le Seigneur proclame cette parole d'espérance : « Je briserai son joug de dessus toi, et je romprai tes liens. »

Vois ! Le Seigneur te promet une délivrance présente. « Maintenant, dit-il, je briserai ton joug. » « Crois à un affranchissement immédiat, et il te sera fait à cette heure même selon que tu auras cru. » Quand le Seigneur dit « maintenant » que personne ne dise « plus tard. »

Cette délivrance qu'il annonce est complète, car le joug ne sera pas retiré, mais brisé ; les liens ne seront pas desserrés, mais rompus. Ce déploiement de la force divine nous garantit que l'oppresseur ne reparaîtra plus. Son joug est brisé ; nous ne serons plus courbés à terre sous son poids ; les fers sont en pièces et ne peuvent plus nous retenir. Oh ! Croyez que Jésus nous apporte une émancipation entière et éternelle. « Si le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres ! »

Viens, Seigneur, et libère tes captifs selon ta parole.
CH Spurgeon

Quelle est la vision qui vous hante ?

Quel est l'homme qui craint l'Éternel ? (Psaumes 25:12)


Quelle est la vision qui vous hante ? "Aucune", direz-vous peut-être. Mais aucun de vous n'échappe à une telle hantise. La vision peut venir d'en bas ou d'en haut. Le psalmiste nous dit que nous devons être hantés par la vision de Dieu. Cette vision doit faire partie intégrante de toutes nos pensées, sans aucun raisonnement de notre part. La pensée de l'enfant est toujours hantée par la vision de sa mère, même quand il ne s'en rend pas compte. On le voit bien dès qu'il lui arrive quelque infortune. C'est ainsi que nous devons avoir en Dieu la vie, le mouvement et l'être, que nous devons considérer toute chose du point de vue de Dieu, la vision de Dieu surgissant sans cesse de notre subconscience.

Si nous sommes hantés par la vision de Dieu, aucune autre ne peut nous hanter, aucun souci, aucun tracas, aucun découragement. Et voilà pourquoi Jésus condamne si sévèrement le péché de l'inquiétude. Comment osons-nous douter ainsi de la bonté de Dieu, quand il nous environne de toute part ? Être hanté par la vision de Dieu, c'est le rempart le plus efficace contre les assauts de l'ennemi.

"Son âme reposera dans le bonheur." Malgré la persécution, la calomnie, toutes les misères, si notre vie est cachée avec le Christ en Dieu, Il nous fera reposer dans le bonheur. Nous nous privons nous-mêmes de cette communion merveilleuse et bienfaisante. "Dieu est notre refuge." C'est un abri où rien ne peut nous atteindre.
Oswald Chambers

mercredi 1 juin 2016

Les promesses de Dieu subsistent

 

Jette ton pain sur la face des eaux, et après plusieurs jours tu le trouveras. (Ecclésiaste 11:1)


N'attendons pas toujours une récompense immédiate du bien que nous faisons, et ne limitons pas nos efforts aux lieux et aux personnes qui semblent devoir nous payer de retour. L'Égyptien répand sa semence sur les eaux du Nil, et il peut sembler que ce soit la jeter à la rivière ; mais bientôt les eaux baissent, et les grains de riz ou de blé pénètrent dans un sol fertile pour y produire peu après une riche récolte. Faisons du bien aujourd'hui à l'ingrat et au méchant ; instruisons l'insouciant et l'obstiné. Des eaux viendront d'une manière inattendue couvrir ce sol aride et le fertiliser. Nulle part notre travail ne sera vain auprès du Seigneur.

À nous de jeter notre pain sur les eaux, à Dieu d'accomplir cette promesse : « Tu le retrouveras. » Jamais il ne manquera à ses engagements. Toute parole que nous aurons dite de sa part se retrouvera, nous-mêmes en serons témoins. Non pas immédiatement peut-être, mais, un jour ou l'autre, nous récolterons ce que nous aurons semé. Nous devons exercer notre patience, car le Seigneur veut peut-être l'exercer. « Après plusieurs jours, » dit l'Écriture. Et dans plus d'un cas, ces jours deviennent des mois et des années, mais la promesse reste vraie. Dieu gardera sa parole. Gardons à notre tour ses préceptes, et gardons-les en ce jour.
CH Spurgeon

La question renversante


Fils de l'homme, ces ossements peuvent-ils revivre ? (Ézéchiel 37:3)


Ce pécheur peut-il devenir un saint ? Cette vie tordue peut-elle se redresser ? Il n'y a pour cela qu'une seule réponse :

"Seigneur, tu le sais, mais je ne le sais pas." Ne prétendez pas ici faire intervenir votre bon sens, en disant : "Oh ! oui, avec la lecture plus assidue de la Bible, un peu plus de piété, un peu plus de prière, nous arriverons à un résultat."

Il est beaucoup plus facile de faire quelque chose que d'avoir confiance en Dieu. Stimulés par la peur, nous agissons. Mais ce n'est pas de l'inspiration, ce n'est pas de la foi véritable. Et c'est pourquoi tant de gens travaillent pour Dieu, sans collaborer vraiment avec lui. Au fond, est-ce que je crois que Dieu pourra faire ce qui m'est impossible ? Moins je me rends compte que Dieu est capable de venir à mon aide, et plus je suis enclin à désespérer de la conversion des autres. Si j'étais, grâce à mon expérience personnelle, tout pénétré de la grandeur et de la puissance de Dieu, alors je ne douterais plus qu'il pût sauver les autres, quelle que fût leur déchéance. Plus je manque de vie spirituelle, plus je suis envahi par le doute et la crainte.

"Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel Je vais ouvrir vos tombeaux..." Quand Dieu veut me révéler la corruption de la nature humaine, il ouvre mon tombeau. Il me fait voir en moi, pour autant que je suis en dehors de sa grâce, bien plus de possibilité de mal que le pire criminel n'en a jamais réalisé. "En moi, dit Paul, dans mon être charnel, il n'y a rien de bon."Dieu nous révèle ainsi par son Esprit ce que nous sommes naturellement, avant que sa grâce toute-puissante ait agi en nous.
Oswald Chambers
 
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