vendredi 31 juillet 2015

Un appel ; la délivrance


Invoque-moi au jour de ta détresse ; je t'en délivrerai, et tu me glorifieras. (Psaumes 50:15)


Voici qui est, certes, une belle promesse !

Elle est pour les cas d'urgence : « au jour de La détresse. » En un jour semblable il fait obscur à midi et chaque heure est plus sombre que celle qui précède. Souvenons-nous alors de cette parole qui nous est adressée tout exprès pour nous soutenir dans nos jours de ténèbres.

Quelle invitation gracieuse et pleine de condescendance : « Invoque-moi. » Nous ne devrions pas avoir besoin de cet avis : prier devrait être une occupation constante de tout le jour et de chaque jour. Quelle grâce d'avoir la liberté d'invoquer Dieu ! Quelle sagesse que d'en faire bon usage ! C'est folie de recourir aux hommes, quand le Seigneur nous invite à lui présenter notre cas à lui-même. N'hésitons donc pas à le faire.

Nous avons ensuite une assurance encourageante : Je te délivrerai. » Quelle que soit la difficulté ou la nécessité, le Seigneur ne fait aucune exception, mais promet complète, sûre et heureuse délivrance. Il opérera lui-même cette délivrance de sa propre main. Croyons cela ; Dieu honore la foi.

En dernier lieu, voici le résultat : « Tu me glorifieras. » Ah, faisons-le surabondamment. Quand il nous aura délivrés, nous le louerons à haute voix. Et comme il est certain qu'il nous délivrera, louons le dès maintenant.

CH Spurgeon

Jusqu'à ce que nous soyons entièrement à Lui


Il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. (Jacques 1:4)


Sur le plan moral et spirituel, beaucoup d'entre nous sont "bien" dans l'ensemble, mais négligents sur un point particulier. Cela ne vient pas précisément du péché, mais plutôt des traces de notre ancienne vie. Or, être négligent, est une offense au Saint-Esprit. Il ne devrait y avoir dans notre vie aucun "laisser-aller", ni dans la façon dont nous mangeons et buvons, ni dans notre manière d'adorer Dieu.

Non seulement nous devons avoir à l'égard de Dieu l'attitude intérieure qui convient, mais l'expression extérieure de notre piété doit être irréprochable. Dieu ne laissera rien passer, il voit tous les détails. Cent fois, s'il le faut, il reviendra sur notre point faible. Il ne se lasse jamais, jusqu'à ce que nous ayons compris la leçon, car il nous veut accomplis.

Il peut s'agir d'un instinct incontrôlé : avec patience, avec persévérance, Dieu revient sur ce point particulier. Peut-être avons-nous l' habitude de laisser notre esprit vagabonder ; peut-être sommes-nous égoïstement individualistes. Dieu travaille à nous délivrer de la moindre chose qui en nous n'est pas parfaite.

Après avoir contemplé les merveilles de la Rédemption, nos coeurs sont pleins d'amour pour Dieu. La manière merveilleuse dont il a travaillé en nous nous prouve que dans l'ensemble, nous sommes en règle avec lui. "Maintenant", dit l'Esprit par la bouche de Jacques, "que votre patience soit rendue parfaite". Attention au laisser-aller qui nous fait dire : "Oh ! ça peut aller !" Dans quelque domaine que ce soit, Dieu dénoncera avec insistance ce qui ne va pas, jusqu'à ce que nous soyons entièrement à lui.

Oswald Chambers

jeudi 30 juillet 2015

La promesse de la réunion à venir


Je vous verrai de nouveau, et votre coeur se réjouira. (Jean 16:22)


Certainement Jésus reviendra bientôt, et quand il nous verra, et que nous le verrons, il y aura de la joie. Oh ! Puisse ce joyeux retour venir bientôt !

Mais cette promesse s'accomplit quotidiennement dans un autre sens aussi. Notre bon Sauveur, à plusieurs reprises, se montre à nous « de nouveau, » Il nous a donné le pardon, et chaque fois que nous sommes attristés par quelque nouvelle faute, il revient à nous pour nous répéter son absolution. Il nous a révélé que nous sommes acceptés de Dieu, et dès qu'il voit notre foi faiblir, il revient à nous « de nouveau, » pour nous dire : « La paix soit avec vous, » et réjouir ainsi notre coeur.

Bien-aimés, toutes les grâces du passé sont des gages de grâces à venir ; si Jésus a vécu avec nous, il nous reverra. Ne regarde pas une faveur passée, comme si c'était une chose morte et enterrée, sur laquelle il faille mener deuil ; mais considère-la comme une semence jetée qui lèvera et sortira de la poussière pour t'encourager par ces paroles : « Je vous verrai de nouveau. » Ces jours sont-ils sombres pour nous, parce que Jésus n'est pas avec nous comme précédemment, prenons courage, car il n'est pas loin de nous. Ses pieds sont prompts comme ceux de la biche ou du jeune cerf, et le porteront vers nous en un clin d'oeil. Réjouissons-nous donc, puisqu'il nous dit : « Je vous verrai de nouveau. »

CH Spurgeon

La désillusion bienfaisante


Jésus ne se fiait point à eux... car il savait ce qui était dans l'homme. (Jean 2:24-25)


Après une désillusion, je ne me trompe plus sur le compte des autres ; je suis sur mes gardes, au risque de devenir cynique, dur, plus sévère que de raison. Mais la désillusion bienfaisante, celle qui vient de Dieu, nous fait voir les hommes et les femmes tels qu'ils sont, sans que des pensées cyniques ou des paroles piquantes ou amères nous viennent à l'esprit. Beaucoup de nos malheurs viennent des illusions que nous nous faisons. Nous ne nous comportons pas avec les autres d'après ce qu'ils sont véritablement, mais d'après les idées que nous nous faisons à leur sujet. Tout nous apparaît merveilleux et parfait, ou bien mesquin et exécrable, suivant l'idée que nous nous sommes forgée.

Le refus de perdre ses illusions est la cause de la plupart des souffrances de l'existence. Voici ce qui se produit : si nous aimons une créature humaine sans aimer Dieu, nous attendons de l'être aimé toutes les perfections. Lorsque notre attente est déçue, nous devenons cruels et méchants, sans nous rendre compte que nous attendons de lui plus qu'il ne peut nous donner. Il n'y a qu'un être au monde qui puisse satisfaire tous les besoins de notre coeur blessé : c'est le Seigneur Jésus-Christ. Si Jésus nous paraît juger si sévèrement toute affection humaine, c'est qu'il sait bien que toute affection qui n'est pas fondée sur notre amour pour lui aboutit nécessairement au désastre. Notre Seigneur ne se fiait à aucun homme, et cependant il ne fut jamais soupçonneux ni amer. Sa confiance en Dieu et en sa grâce était telle qu'il ne désespérait de personne. Par contre, si nous plaçons notre confiance dans les hommes, nous en arriverons à désespérer de tous.

Oswald Chambers

mardi 28 juillet 2015

S'humilier ; être élevé.


Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève quand il en sera temps. (1 Pierre 5:6)


Voilà qui équivaut à une promesse ; si nous nous abaissons, Dieu nous élèvera. L'humilité conduit à l'honneur ; la soumission est le chemin de l'élévation. La même main de Dieu qui pèse sur nous pour nous faire descendre attend, pour nous relever, que nous soyons en état de recevoir cette bénédiction. Ici-bas on se courbe pour conquérir. Beaucoup rampent devant les hommes et manquent la protection ardemment convoitée. Mais celui qui s'incline sous la main de Dieu ne manquera pas d'être redressé, soutenu, enrichi et fortifié par l'Éternel. Sa coutume est d'abaisser les orgueilleux, d'élever les humbles.

Toutefois il y a un temps pour les oeuvres de Dieu. C'est maintenant, en ce moment même, qu'il faut nous humilier ; et nous le devons, que le Seigneur fasse ou non peser sur nous la main de l'affliction. Quand il nous frappe, notre tâche est d'accepter ses coups avec une soumission profonde. Notre élévation aura lieu « quand il en sera temps, » et Dieu est le meilleur juge de ce jour et de cette heure. Ne crions pas avec impatience pour recevoir une bénédiction. Pourquoi la désirer avant le temps ? À quoi prétendons-nous ? Certainement nous ne sommes pas encore assez humbles, sans quoi nous l'attendrions dans une soumission tranquille. Que Dieu nous donne cette humilité !

CH Spurgeon

Pourquoi les nuées ?


Voici, il vient avec les nuées. (Apocalypse 1:7)


Les nuées, dans la Bible, sont toujours en rapport avec Dieu. Les nuées, ce sont ces douleurs, ces chagrins, ces épreuves dans notre vie ou dans celle des autres, qui semblent démentir la souveraineté de Dieu. Mais c'est précisément par ces épreuves que l'Esprit de Dieu nous enseigne à marcher par la foi. Si notre vie était sans nuages, nous n'aurions point de foi. "Les nuées ne sont que des poussières qui tombent des pieds de notre Père...", elles nous prouvent qu'il est là. Quelle révélation lorsqu'on comprend que les peines, les pertes, les souffrances, ne sont que des nuées qui environnent notre Dieu ! Dieu est toujours environné de nuées, il ne vient jamais à nous dans toute Sa splendeur.

Il n'est pas tout à fait exact de dire que Dieu veut, au travers de nos épreuves, nous apprendre quelque chose ; au contraire, par chaque nuage qu'il envoie, il veut nous désapprendre quelque chose. En nous couvrant de sa nuée, Dieu cherche à simplifier notre foi, jusqu'à ce que nous soyons à son égard comme des enfants. Il veut établir une relation directe entre Lui et nous, et ainsi tout le reste sera dans l'ombre. Tant qu'il n'en sera pas ainsi, je continuerai à être enveloppé de nuages et d'obscurité. Qu'en est-il ? Mes relations avec Dieu sont-elles devenues plus simples et plus naturelles qu'auparavant ?

Il y a un lien direct entre les voies étranges par lesquelles Dieu nous conduit, et ce que nous savons de Lui. Apprenons à interpréter les énigmes de la vie à la lumière de ce que nous savons de Dieu. Tant que nous ne pouvons pas regarder en face les situations les plus sombres sans rien perdre de notre confiance en Dieu, nous ne le connaissons pas vraiment.

"Ils eurent peur en entrant dans la nuée." Qui est avec vous dans la nuée ? Elle deviendra plus sombre si c'est un autre que "Jésus seul".

Oswald Chambers

lundi 27 juillet 2015

Plus que des simples mots


Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées que j'ai faites à David. (Actes 13:34)


Rien de ce qui est humain n'est sûr, mais tout ce qui est de Dieu est assuré. Or son alliance de grâce est : « une alliance éternelle pour rendre stable la miséricorde promise à David. » Nous sommes assurés que ces grâces, Dieu les veut pour nous. Les promesses ne sont pas des mots seulement, mais chacune d'elles a sa confirmation en substance. Les grâces sont des grâces réelles, et quand la mort nous empêcherait de voir sur la terre l'effet de l'une d'elles, nous reconnaîtrons cependant que la parole du Seigneur ne sera pas démentie.

Nous sommes assurés que Dieu dispensera les grâces annoncées sur tous ceux qui sont entrés dans son alliance. Chacun des élus de Dieu en recevra les effets à son tour. Elles sont assurées à toute sa semence depuis le plus petit jusqu'au plus grand.

Nous sommes assurés que Dieu continuera ses grâces à son peuple. Il ne donne pas pour reprendre ensuite. Ce qu'il a accordé est le gage de dons plus généreux encore. Ce qui ne nous a pas jusqu'à ce jour été donné est aussi sûr que ce que nous avons déjà reçu. C'est pourquoi attendons-nous à l'Éternel et demeurons fermes. Il n'y a aucune raison justifiable pour douter. L'amour, la parole et la fidélité de Dieu sont sûrs. Bien des choses sont incertaines, mais « sa miséricorde demeure éternellement. »

CH Spurgeon

Obéir, oui ! Mais après ?


Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté. (Marc 6:45-52)


Nous avons tendance à nous imaginer que, si Jésus-Christ nous oblige à faire quelque chose, l'obéissance nous conduira vers un succès éclatant. Ne croyons jamais que le plan de Dieu est de nous accorder les succès dont nous rêvons ; il est possible que ses intentions soient juste à l'opposé des nôtres. Nous croyons que Dieu nous conduira dans une direction particulière, vers le but que nous désirons atteindre, et nous faisons erreur. Le fait d'atteindre tel ou tel but n'est qu'un incident de parcours. Notre état présent, où nous ne voyons qu'un moyen, est aux yeux de Dieu un aboutissement.

Comment est-ce que je m'imagine les desseins de Dieu à mon égard ? Sa pensée est que je dépende entièrement de lui et de sa puissance. Si je reste calme et serein au milieu du tourbillon de la vie, Dieu a atteint son but. Il désire que je puisse voir Jésus marchant sur les eaux, sans aucun rivage en vue, sans autre but, sans autre certitude que celle-ci : tout est bien puisque je le vois là, devant moi, marcher sur les flots. C'est ma manière de vivre et non le but de ma vie qui glorifie Dieu.

L'entraînement auquel Dieu me soumet n'est pas pour tout à l'heure, il est pour maintenant. Son dessein concerne la minute présente, et non un avenir problématique. Nous avons à lui obéir sans nous inquiéter des conséquences possibles. Ce qui, pour les hommes, est une préparation en vue de l'avenir, est pour Dieu un aboutissement.

Le but de Dieu est de m'apprendre à reconnaître qu'il peut, Lui, marcher aujourd'hui sur les eaux tourmentées de mon existence. Si nous avons en tête un but plus lointain, nous nous désintéressons du présent. Comprenons donc que Dieu veut notre obéissance. Chaque instant nous deviendra précieux.

Oswald Chambers

dimanche 26 juillet 2015

Un changement de nom


Il arrivera en ce jour-là, dit l'Éternel, que tu m'appelleras : Mon mari et que tu ne m'appelleras plus : Mon Bahal. Car j'ôterai de ta bouche le nom des Bahalim, et on ne fera plus mention de leur nom. (Osée 2:16-17)


Ce jour est venu, nous ne regardons plus à Dieu comme à un Bahal ou à un maître tyrannique et car nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce. Jéhova, notre Dieu, est devenu notre « Ishi, » notre Époux bien-aimé, le Seigneur que nous aimons, notre plus proche, auquel nous rattachent les liens de parenté les plus sacrés. Nous ne le révérons pas moins pour cela, mais nous l'aimons davantage. Nous ne le servons pas avec moins d'obéissance ; mais notre mobile est plus élevé, c'est celui de l'affection. Nous ne tremblons plus sous son fouet, mais nous nous réjouissons dans son amour. L'esclave est devenu un fils, et la corvée un plaisir.

En est-il ainsi pour toi, cher lecteur ? La grâce a-t-elle chassé la crainte servile pour faire place à l'amour filial ? Quelle douce expérience ! Nous appelons ses sabbats nos délices et l'adoration ne nous est plus pénible. La prière devient un privilège et la louange une fête. Obéir est le ciel, donner pour Dieu une joie. Ainsi toutes choses sont devenues nouvelles. Les chants remplissent notre bouche et la musique notre coeur. Bénissons donc Celui qui veut être notre céleste Époux à toujours.

CH Spurgeon

Ce qu'il faut pour atteindre à la pureté



C'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies... (Matthieu 15:19)


Nous faisons de notre ignorance une garantie de notre innocence ; puis nous considérons notre innocence comme une garantie de notre pureté. Lorsque nous entendons les rudes affirmations de notre Seigneur, nous nous récrions : "Mais je n'ai jamais éprouvé dans mon coeur aucune de ces horreurs !" Nous n'admettons pas ce que Jésus met ici en évidence. De deux choses l'une : Jésus-Christ est réellement l'autorité suprême qui sonde le coeur humain, ou il n'est pas digne d'intérêt. Suis-je prêt à croire à son divin discernement, ou est-ce que je me complais dans ma naïve ignorance ? Le jour où ce sentiment d'innocence se dissipera, je découvrirai avec crainte toutes les possibilités de mal qui sont en moi. Tant que je me retranche derrière une innocence illusoire, je vis dans un paradis chimérique. Si je ne me suis jamais conduit comme un criminel, c'est à la fois mon manque de courage et les usages de la société civilisée qui m'en ont empêché ! Mais quand Dieu met à nu mon coeur, le diagnostic de Jésus se vérifie.

Le seul secours possible est alors dans la Rédemption de Jésus-Christ. Si je m'abandonne à lui, les abominations dont mon coeur est capable, ne peuvent jamais se manifester. La véritable pureté est un sommet trop élevé pour que je puisse l'atteindre par mes propres efforts ; mais lorsque le Saint-Esprit vient habiter en moi, il remplit mon coeur de l'Esprit saint qui est pureté absolue.

Oswald Chambers

samedi 25 juillet 2015

Rien ne peut nous alarmer


Mais pour toi, va à ta fin : cependant tu te reposeras, et tu demeureras dans ton état jusqu'à la fin de tes jours. (Daniel 12:13)


Nous ne pouvons pas comprendre toutes les prophéties, mais au lieu d'en être épouvantés, nous les considérons avec plaisir. Il n'y a rien, dans la volonté d'un Père, qui puisse alarmer son enfant. Quand même il verrait s'élever l'abomination de la désolation, le vrai croyant n'en sera point souillé ; au contraire, il sera purifié et blanchi par cette épreuve. Quand la terre serait brûlée, l'odeur du feu n'atteindra pas les élus. Au milieu de l'effondrement de la matière et du bouleversement des mondes, l'Éternel Dieu préservera les siens. Continuons à nous avancer sans arrêt ni détour sur la route qui nous est tracée, demeurant calmes et résolus dans le devoir, braves dans la lutte, patients dans la souffrance. Le terme viendra un jour marchons seulement droit devant nous.

Nous trouverons bientôt le repos. Les choses de ce monde peuvent être ébranlées et chanceler ; mais notre fondement reste intact et assuré. Dieu demeure dans son amour, c'est pourquoi nous demeurons dans cet amour. Notre paix coule et coulera toujours comme un fleuve. Une part nous est échue dans la Canaan céleste, et nous l'occuperons quoi qu'il advienne. Le Dieu de Daniel donnera une part digne de lui à tous ceux qui ont, comme Daniel, le courage d'être décidés pour la vérité et la sainteté, et aucune fosse aux lions ne les privera de leur héritage.

CH Spurgeon

Suis-je un de ces "heureux" ?



"Heureux les pauvres en esprit... ; heureux les affligés... ; heureux les débonnaires... ; heureux..." (Matthieu 5:3-10)


La première fois que nous lisons les enseignements de Jésus, nous trouvons cela merveilleusement simple et évident, et nous ne nous sentons pas vraiment concernés. Par exemple, les Béatitudes nous paraissent être de beaux principes, faits pour des gens vivant loin du monde, inadaptés à la vie moderne, hors du monde rude et affairé dans lequel nous vivons. Cependant, nous découvrons bientôt que les Béatitudes contiennent la dynamite du Saint-Esprit. Elles explosent au contact direct des circonstances de notre vie. Lorsque le Saint-Esprit nous rappelle une Béatitude, nous sommes mis en demeure de prendre une décision : soit d'accepter, soit de refuser le bouleversement spirituel que produira l'obéissance à ces paroles. C'est ainsi qu'agit le Saint-Esprit. Nous n'avons pas besoin d'être né de nouveau pour mettre en pratique les Béatitudes dans leur sens littéral, c'est un jeu d'enfant. Par contre, leur interprétation par le Saint-Esprit, qui les applique aux circonstances de notre vie, est le rude labeur du chrétien fidèle.

L'enseignement de Jésus n'a rien de commun avec notre façon humaine de comprendre la vie ; c'est pourquoi, de prime abord, il nous étonne et nous déconcerte. Nous devons progressivement adapter notre conduite et nos paroles à ces préceptes, que le Saint-Esprit applique à notre cas particulier. Le Sermon sur la Montagne n'est pas un recueil de lois et de règlements ; c'est une description de ce que le Saint-Esprit va faire en nous.

Oswald Chambers

vendredi 24 juillet 2015

La pureté parfaite t'attend


Celui qui vaincra sera vêtu de vêtements blancs, et je n'effacerai point son nom du livre de vie. (Apocalypse 3:5)


Soldats de la croix, au combat point de repos pour toi, jusqu'à ce que la victoire soit complète, car une récompense éternelle sera le digne salaire de tes luttes.

Vois ! La complète pureté est pour toi. Quelques-uns à Sardes avaient gardé leurs vêtements immaculés, et leur récompense est de marcher en vêtements blancs. La parfaite sainteté est le prix de notre vocation céleste. Ne manquons pas ce prix.

Puis, tu auras la joie. Tu porteras un habit de fête, ainsi qu'on les porte aux fêtes de noces. Tu seras vêtu d'allégresse et seras étincelant de bonheur. Les luttes pénibles seront terminées et feront place à la paix et à la joie du Seigneur.

Ensuite la victoire. Tu obtiendras le triomphe. La palme et la couronne avec le vêtement blanc seront ton ornement. Tu seras traité comme l'est un vainqueur et reçu comme tel par ton Seigneur lui-même.

Enfin voici un vêtement sacerdotal. Tu te tiendras devant le Seigneur dans le costume des fils d'Aaron : tu lui offriras des sacrifices d'actions de grâces, et t'approcheras du Seigneur avec l'encens de la louange.

Qui ne combattrait pas pour un Maître qui promet de tels honneurs au dernier de ses fidèles serviteurs ? Qui ne voudrait porter le costume d'un fou pour le Seigneur Jésus, afin de revêtir ensuite sa robe glorieuse ?

CH Spurgeon

L'intention et l'acte


Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux.(Matthieu 5:20)


Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant la bonté de ses actes que la bonté de ses intentions ; la grâce surnaturelle de Dieu l'a transformé. la seule chose qui soit supérieure à une bonne action, est une nature bonne. Jésus déclare: "Si tu es mon disciple, ce n'est pas seulement ta conduite qui doit être bonne, mais tes intentions, tes rêves, les moindres recoins de ton être." Tu dois avoir des intentions si pures que le Tout-Puissant n'y trouve rien à reprendre. Oui peut se tenir dans la lumière éternelle de Dieu, sans que Dieu trouve en lui rien à reprendre ? le Fils de Dieu, lui seul. Et Jésus-Christ proclame que, par sa Rédemption, il peut mettre dans le coeur de tout homme ses propres dispositions, et le rendre aussi pur et simple qu'un petit enfant. la pureté que Dieu réclame est impossible à réaliser, à moins que mon être intérieur ne soit régénéré par Jésus.

Personne ne peut se rendre pur en obéissant à des lois. Jésus-Christ ne nous donne pas des règles et des ordonnances ; ses enseignements sont des vérités qui ne peuvent être mises en pratique que grâce aux dispositions qu'il met en nous. le grand miracle du salut de Jésus-Christ est qu'il triomphe de l'hérédité ! le chrétien reste un homme, mais son ressort est changé.

Oswald Chambers

jeudi 23 juillet 2015

Plus aucun souvenir


Je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités.(Hébreux 10:17)


Le Seigneur, par suite de son alliance de grâce, traite son peuple comme s'il n'avait jamais péché et il oublie toutes ses transgressions. Il considère ses péchés, quelle que soit leur gravité, comme s'ils n'avaient jamais eu lieu ; ils sont entièrement effacés de sa mémoire. O miracle de la grâce ! Dieu fait ici par cette grâce ce qui, à cause de sa sainteté et de sa justice, lui serait impossible. Sa miséricorde fait des prodiges qui dépassent toutes ses autres oeuvres.

Notre Dieu ignore notre péché depuis que le sacrifice de Jésus a ratifié l'alliance. Nous pouvons nous réjouir en lui, sans crainte de provoquer sa colère contre nous par suite de nos iniquités. Voyez ! Il nous compte parmi ses enfants et nous considère comme justes ; il prend son plaisir en nous, comme si nous étions parfaitement saints. Il nous accorde même des places de confiance, nous nomme défenseurs de son honneur, dépositaires des joyaux de sa couronne, dispensateurs de son Évangile. IL nous donne une dignité et nous confère un ministère. C'est là la preuve la plus éclatante qu'il ne se souvient point de nos péchés. Nous-mêmes, quand nous pardonnons à un ennemi, nous attendons longtemps avant de nous fier à lui. Nous craignons d'être imprudents. Mais le Seigneur oublie nos péchés et nous traite comme si nous n'avions jamais erré. O mon âme, accepte sa promesse et réjouis-toi de sa faveur !

CH Spurgeon

La sanctification (2)


C'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui, de par Dieu, a été fait pour nous... sanctification. (1 Corinthiens 1:30)


Le coté de la vie: Le mystère de la sanctification, c'est que toutes les perfections de Jésus-Christ me sont communiquées, non pas graduellement, mais instantanément, dès que je saisis par la foi cette promesse: "Jésus-Christ a été fait pour moi sanctification." La sanctification n'est autre que la sainteté de Jésus qui devient la mienne.

Le secret unique et merveilleux d'une vie sainte ne consiste pas à imiter Jésus-Christ, mais à laisser les perfections de Jésus-Christ se manifester d'elles-mêmes à travers ma faiblesse. La sanctification, c'est "Christ en vous". C'est sa vie incomparable qui m'est communiquée, par la foi, comme un don souverain de la grâce de Dieu. Suis-je prêt à l'accepter ?

La sanctification met en moi les saintes qualités de Jésus-Christ. C'est sa patience, son amour, sa foi, sa pureté, sa piété, qui se manifestent dans toute âme sanctifiée. La sanctification ne consiste pas à recevoir de Jésus la capacité d'être saint, mais à recevoir de lui sa sainteté même : c'est lui-même qui se manifeste en moi. Ce n'est pas une imitation de Jésus. Toutes les perfections sont en Jésus-Christ, et le secret de la sanctification, c'est que toutes ses perfections sont à ma portée. Lentement mais sûrement, je commence à vivre une vie sainte et incomparablement sereine, "gardé par la puissance de Dieu".

Oswald Chambers

mercredi 22 juillet 2015

Un engagement éternel


Et je t'épouserai pour toujours; je t'épouserai par une alliance de justice et de droit, de bonté et de compassion. Je t'épouserai en fidélité, et tu connaîtras l'Éternel. (Osée 2:19-20)


Ètre fiancé au Seigneur ! Quel honneur et quelle joie ! Mon âme, Jésus n'est-il pas tien par ces fiancailles rendues possible par son abaissement ? Alors crois-le, c'est pour toujours. Il ne brisera jamais son engagement, n'engagera jamais de divorce avec une âme liée à Lui dans les liens conjugaux.

Trois fois le Seigneur dit : "Je te fiancerai". Quels mots Il joint ensemble pour régler les fiancailles ! L'alliance est rendue légale par les soins de sa justice. Personne ne peut interdire et empêcher ces bans légaux. Le jugement sanctionne l'alliance avec son décret : personne ne peut voir sottise et erreur dans cette union. Sa bonté assure que c'est une union d'amour, car sans l'amour une fiancaille est un esclavage et non une bénédiction. Pendant ce temps, sa miséricorde sourit et même chante.

La fidélité est le greffier et enregistre l'union conjugale, et l'Esprit-Saint y dit "Amen", car il promet d'enseigner au coeur uni toute la connaissance sacrée nécessaire à sa destinée élevée. Quelle promesse !

CH Spurgeon

La sanctification


Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. (1 Thessaloniciens 4:3)


Le côté de la mort — Dans la sanctification, Dieu agit en nous sur deux plans : celui de la mort, et celui de la vie. Beaucoup d'entre nous passent tellement de temps à s'occuper de la mort à eux-mêmes qu'ils en deviennent sépulcraux. La sanctification est toujours précédée d'un combat acharné, car en nous quelque chose s'oppose aux exigences de Jésus-Christ. Dès que le Saint-Esprit nous révèle en quoi consiste la sanctification, le combat s'engage. "Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas... sa propre vie, il ne peut être mon disciple."

L'Esprit de Dieu, travaillant à ma sanctification, me dépouillera de tout, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que "moi-même". Suis-je prêt à me laisser ainsi dépouiller, à n'avoir plus rien, ni amis, ni père, ni frère, ni intérêt personnel, prêt pour la mort ? C'est la condition même de la sanctification. Il n'est pas étonnant que Jésus ait dit : "Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée." C'est là que commence la lutte, et que beaucoup d'entre nous battent en retraite. Nous refusons d'être participants de la mort de Jésus. "C'est une exigence trop sévère, disons-nous, Il ne peut me demander cela." Mais si ! Notre Seigneur est un Maître sévère, et c'est bien cela qu'il nous demande.

Suis-je prêt à me dépouiller de tout, à n'avoir plus rien que moi-même ? Suis-je décidé à ne pas tenir compte de l'opinion que mes amis peuvent avoir de moi, ni de ma propre opinion sur moi-même, pour déposer cet être dépouillé entre les mains de Dieu ? C'est alors qu'il me sanctifiera entièrement et que mon coeur dépouillé n'aura d'autre préoccupation, que celle de la gloire de Dieu.

Lorsque je demande à Dieu : "Seigneur, montre-moi en quoi consiste, pour moi, la sanctification ?", il répondra à cette prière : "Elle consiste à être uni à Jésus." La sanctification n'est pas quelque chose que Jésus met en moi : c'est Lui-même en moi.

Oswald Chambers

mardi 21 juillet 2015

Briller autant que des étoiles


Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l'étendue ; et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice luiront comme les étoiles à toujours et à perpétuité. (Daniel 12:3)


Voici une parole propre à me réveiller, et qui place devant moi un but en vue duquel il vaut la peine de vivre. Être intelligent est une chose de grand prix : mais l'intelligence dont il est question ici est une intelligence divine que le Seigneur seul peut accorder. Me connaître moi-même, connaître mon Dieu, mon Sauveur ! O Dieu, enseigne-moi à mettre en pratique la vérité divine et à vivre à sa lumière. Le but de ma vie est-il intelligent ? Est-ce que je recherche ce que je devrais recherche ? Est-ce que je vis comme je voudrais avoir vécu quand viendra le jour de ma mort ? Cette sagesse seule peut m'assurer cet éclat permanent comme la lumière du jour éternel.

Gagner des âmes est un but glorieux, et il faut être déjà sage pour en conduire une seule à la justice : bien plus encore pour en amener plusieurs. Oh ! Que j'aie cette connaissance de Dieu et de sa Parole, des hommes et de Christ, pour pouvoir en amener un grand nombre à la conversion ! Je me consacrerai alors à cela et n'aurai de repos que je n'y sois par venu. Cela vaut mieux pour moi que de briller dans le monde par les succès ou les honneurs. Je brillerai un jour comme une étoile céleste, même comme plusieurs étoiles, à toujours et à perpétuité ! Mon âme réveille-toi. Seigneur vivifie-moi.

CH Spurgeon

La porte du royaume


Heureux les pauvres en esprit. (Matthieu 5:3)


Prenons garde de ne pas voir avant tout en Jésus celui qui est venu pour nous enseigner. Si Jésus-Christ n'est que cela, l'idéal qu'il me propose, et qu'il m'est impossible de réaliser, sera pour moi comme le supplice de Tantale. À quoi cela sert-il de dresser devant moi un idéal inaccessible ? Je serais plus heureux si je ne l'avais jamais entrevu. À quoi bon me dire qu'il faut que je sois ce que je ne pourrai jamais être : Un homme au coeur pur faisant plus que son devoir, parfaitement consacré à Dieu ? Si je ne connais pas d'abord Jésus-Christ comme mon Sauveur, son enseignement n'est pour moi autre chose qu'un idéal qui me désespère. Mais lorsque je suis né de nouveau par l'Esprit de Dieu, je comprends que Jésus n'est pas venu seulement pour enseigner. Il est venu pour réaliser en moi l'idéal qu'il enseigne. La Rédemption implique que Jésus-Christ peut créer dans toute âme d'homme les mêmes sentiments et les mêmes dispositions qui réglaient sa propre vie, et c'est à des disciples ainsi disposés que s'adressent les préceptes donnés par Dieu.

L'enseignement du Sermon sur la Montagne produit le désespoir chez l'homme "naturel", et c'est justement là le but que Jésus cherche à atteindre. Aussi longtemps que dans notre orgueil nous nous croyons capables de réaliser un tel idéal, Dieu nous laissera buter contre un obstacle sur lequel nous nous briserons. Alors nous comprendrons qu'il nous faut aller à Lui comme des pauvres, pour recevoir ses dons : "Heureux les pauvres en esprit." La première condition d'entrée dans le Royaume de Jésus-Christ est de reconnaître notre pauvreté, et notre incapacité absolue. Alors Jésus peut dire : "Béni sois-tu !" Hélas ! nous sommes lents à reconnaître que nous sommes pauvres ! Seule la connaissance de notre misère rend possible en nous l'action de Jésus-Christ.

Oswald Chambers

lundi 20 juillet 2015

Dans l'attente de son apparition


De même aussi Christ ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, paraîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l'attendent pour obtenir le salut. (Hébreux 9:28)


C'est là notre espérance. Celui auquel nous avons regardé comme venu une fois pour ôter les péchés de plusieurs, se manifestera une seconde fois aux fils des hommes. C'est là une heureuse perspective. Mais cette seconde apparition présentera certains traits spéciaux qui la rendront plus glorieuse.

Notre Sauveur n'aura plus rien à faire avec le péché. Il l'a si complètement effacé de son peuple, il en a porté la peine d'une manière si effective, qu'il n'aura plus à s'en occuper lors de sa seconde venue. Il ne présentera plus d'offrande pour le péché, car il aura détruit le péché. Le Seigneur achèvera alors l'oeuvre du salut de son peuple, qui sera entièrement et définitivement délivré et jouira à tous égards de la plénitude de ce salut. Il ne vient pas pour porter la conséquence de nos péchés, mais pour nous apporter le résultat de son obéissance ; non pour détourner notre condamnation, mais pour achever notre salut.

Notre Sauveur n'apparaîtra ainsi qu'à ceux qui l'attendent, mais il ne se présentera point avec le même caractère à ceux dont les yeux sont aveuglés par l'égoïsme et le péché. Pour eux il ne sera pas autre chose qu'un juge terrible. Regardons à lui pour notre salut maintenant, et alors nous pourrons l'attendre pour le salut réalisé. Ce regard nous donnera la vie.

CH Spurgeon

Compter sur la présence de Dieu


Ceux qui se confient en l'Éternel... marchent et ne se fatiguent point. (Ésaïe 40:31)


Marcher n'a rien de palpitant ni de sensationnel. Cela demande pourtant de l'endurance, de la continuité. Pour "marcher sans se fatiguer", sans s'épuiser, il faut utiliser toutes ses forces. Le mot "marcher" est employé dans la Bible en rapport avec le caractère. "Jean, voyant Jésus marcher vers lui, dit : "Voici l'agneau de Dieu." Il n'y a jamais rien d'abstrait dans la Bible, tout y est vie, réalité concrète. Dieu ne dit pas : "Soyez spirituels", mais "Marchez devant moi."

Lorsque nous sommes malades ou déprimés, nous recherchons le "sensationnel." Cela aboutit sur le plan physique, à des manifestations nerveuses qui sont des contrefaçons du Saint-Esprit. Sur le plan émotionnel cela entraîne des affections désordonnées et l'immoralité ; sur le plan spirituel, nous finissons par détruire toute vie authentique.

La présence réelle de Dieu n'est pas liée à un signe particulier, mais elle dépend de notre volonté de regarder sans cesse au Seigneur. Quand nous cessons de compter sur Lui, les difficultés surgissent. L'expérience dont parle le Psalmiste : "C'est pourquoi nous sommes sans crainte lorsque les flots mugissent..." deviendra notre expérience si nous sommes décidés à nous appuyer non sur le sentiment de la présence de Dieu, mais sur la certitude de sa présence.

"L'Éternel était ici. et je ne le savais pas. Dans les moments critiques, demandons à Dieu de nous guider ; mais gardons-nous de dire sans cesse : "Ô Seigneur, conduis-moi dans telle ou telle direction." Il est certain qu'il nous conduira. Si les décisions que le bon sens nous dicte ne correspondent pas à la volonté de Dieu, il nous le fera comprendre. Restons alors en repos, et attendons que sa présence nous éclaire."

Oswald Chambers

dimanche 19 juillet 2015

Des chaussures résistantes


Ta chaussure sera de fer et d'airain, et ta force durera autant que tes jours. (Deutéronome 33:25)


Deux choses sont préparées pour le pèlerin les chaussures et la force.

Les chaussures lui sont nécessaires pour voyager sur des routes raboteuses et mauvaises et pour fouler des ennemis mortels. Nous ne marcherons pas nu-pieds : ce ne serait pas convenable pour des princes de sang royal. Nos chaussures ne seront point de matière commune, mais auront des semelles durables en métal qui ne s'useront point quand même le voyage serait long et difficile. Nous serons protégés en raison des nécessités de la route et du combat. Marchons donc bravement et ne craignons aucun mal, même si nous avions à mettre le pied sur des serpents venimeux ou sur le dragon lui- même.

Notre force aussi durera autant que nos jours ; et elle sera proportionnée à l'effort demandé et au fardeau à porter. Suivant nos jours notre force, tel est le sens clair de ce texte. Si en ce jour nous sur vient une épreuve pénible ou un travail demandant toute notre énergie, une force équivalente nous sera donnée aussi. Cette promesse faite à Ascer est aussi pour tous ceux qui ont assez de foi pour se l'approprier. Qu'elle nous donne donc la hardiesse qu'elle est destinée à produire dans le coeur croyant qui s'engage au service de Dieu.

CH Spurgeon

Le Maître de notre foi



Vous m'appelez Seigneur et Maître, et vous dites bien, car je le suis. (Jean 13:13)


Notre Seigneur n'impose jamais son autorité ; jamais il ne dit : "Tu dois." Il nous laisse parfaitement libres. Libres de lui cracher au visage, comme certains hommes l'ont fait ; libres de le mettre à mort. Il ne nous dira rien. Mais lorsque, grâce à la Rédemption sa vie est créée en moi, je reconnais aussitôt qu'il a sur moi une autorité absolue. C'est la domination morale de Celui dont il est dit : "Tu es digne..." Mais mon indignité refuse de se courber devant Celui qui est digne. Chaque fois que je rencontre un homme qui m'est supérieur, et que je refuse de reconnaître sa supériorité, je révèle mon indignité. Dieu fait notre éducation par des gens qui nous dépassent, non en intelligence mais en "sainteté", jusqu'à ce que nous nous soumettions au Seigneur lui-même.

Si notre Seigneur nous imposait l'obéissance, il serait un tyran, et n'aurait plus la véritable autorité. Il ne réclame jamais notre obéissance, mais lorsqu'il se révèle à nous, nous lui obéissons aussitôt. Il devient sans peine notre Seigneur, et nous vivons dans l'adoration du matin au soir. La manière dont je conçois l'obéissance met en évidence ma croissance spirituelle.

L'obéissance est un mot auquel nous devons redonner sa vraie valeur. L'obéissance n'est possible qu'entre des égaux : c'est le rapport d'un fils à son Père, et non d'un domestique à son patron. "Moi et le Père, nous sommes un." "Bien qu'il fut Fils, il a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes." Le Fils a obéi en tant que Rédempteur parce qu'il était le Fils, et non pas pour le devenir.

Oswald Chambers

samedi 18 juillet 2015

La communion dans le désert


C'est pourquoi, voici, je l'attirerai après que je l'aurai fait aller dans le désert, et je lui parlerai selon son coeur. (Osée 2:14)


Notre Dieu, voyant quels sont pour nous les attraits du péché, a résolu, afin de nous ramener à lui, d'user de l'attrait plus puissant de son amour. Ne nous souvenons-nous pas du premier charme qu'il nous fit éprouver pour nous arracher à la fascination du monde ? Il l'exercera et l'exercera encore, chaque fois qu'il nous verra en danger d'être enlacés par le mal. Il veut, afin d'avoir plus d'action sur nous, nous tirer à part en un lieu qui ne sera pas le paradis, mais bien un désert où rien ne puisse détourner notre attention de lui. Dans cette solitude, la présence du Seigneur de vient tout pour nous, et nous estimons dans ce moment sa compagnie bien plus précieuse que celle de nos amis, alors que nous étions assis sous notre vigne et notre figuier. L'isolement et l'affliction font plus pour nous rapprocher de notre Père céleste que tout autre moyen.

Quand il nous a mis à part et amenés à lui, le Seigneur peut alors nous dire des choses douces et excellentes pour notre consolation ; il « parle à notre coeur, » comme nous le dit le texte. Oh puissions-nous savoir par expérience le prix de cette promesse. Attirés par son amour, séparés par l'affliction et consolés par l'Esprit de vérité, nous connaîtrons le Seigneur et éclaterons en chants d'actions de grâce. Gloire soit à sa sagesse et à son amour infini !

CH Spurgeon

La foi, ce mystère



Et il dit : "Qui es-tu, Seigneur ?" (Actes 9:5)


Grâce au miracle de la Rédemption, Saul de Tarse, Pharisien ardent et opiniâtre, fut en une seconde transformé en humble esclave, dévoué au Seigneur Jésus.

Ce qui peut s'expliquer n'a rien de miraculeux. Lorsque nous comprenons comment les choses se passent, nous pouvons les ajuster à nos désirs. C'est pourquoi tout naturellement nous cherchons à comprendre. L'obéissance n'est pas une chose naturelle, et la désobéissance n'est pas forcément un péché. Il n'y a dans l'obéissance en elle-même aucune vertu morale, à moins qu'on reconnaisse chez celui qui donne les ordres une autorité supérieure. La désobéissance peut être le moyen de s'affranchir d'une autorité abusive. Quand un homme dit à un autre : "Il faut... tu dois..." il tend à l'asservir et à l'éloigner de Dieu. L'homme en obéissant devient esclave, à moins qu'il ne discerne par-delà l'autorité de l'homme, celle d'un Dieu saint auquel il se soumet.

Bien des personnes ne commencent à se tourner vers Dieu que lorsqu'elles rejettent leurs traditions religieuses. Car il n'y a qu'un seul Maître légitime du coeur humain et ce n'est pas la religion, mais Jésus-Christ. Mais malheur à moi si, le voyant devant moi, je lui dis : "Non, je ne te veux pas !" Il n'insistera pas pour que j'obéisse, mais en refusant j'aurai commencé à signer l'arrêt de mort du Fils de Dieu dans mon coeur. Lorsque je m'oppose à Jésus-Christ, en lui disant : "Je refuse", il n'insistera pas. Mais je tourne le dos à la puissance créatrice de sa Rédemption. La grâce de Dieu ne s'inquiète pas de savoir à quel point je suis corrompu, pourvu que je vienne à la lumière, mais malheur à moi si je tourne le dos à la lumière ! (voir Jean 3:19-21).

Oswald Chambers

vendredi 17 juillet 2015

Vaillant pour la vérité


Le peuple de ceux qui connaîtront leur Dieu prendra courage.(Daniel 11:32)


L'Éternel est le Dieu des armées, l'Éternel est « son nom. » Ceux qui s'enrôlent sous sa bannière auront un commandant qui les exercera au combat, et leur donnera vigueur et valeur. Les temps que Daniel signale sont des plus difficiles, mais il est promis que le peuple de Dieu en sortira dans les meilleures conditions. Il aura force et énergie pour affronter le puissant adversaire.

Oh ! Apprenons à connaître notre Dieu, sa puissance, sa fidélité, son immuable amour, et soyons prêts à tout risquer pour lui. Il est digne d'exciter notre enthousiasme, en sorte que nous soyons prêts à vivre et à mourir pour lui. Qu'il devienne en même temps notre compagnon habituel ; alors nous lui ressemblerons bientôt, et nous nous lèverons pour la vérité et la justice. Celui qui vient de contempler la face de Dieu ne craindra jamais de rencontrer celle de l'homme. Demeurons avec lui, et nous y gagnerons un coeur héroïque qui ne redoutera pas plus une armée d'ennemis qu'une feuille d'arbre. Une troupe innombrable d'hommes et même de démons sera devant nos yeux comme les nations devant Dieu, à qui elles paraissent comme des sauterelles.

Que Dieu nous donne, dans cette époque de mensonge, d'être vaillants pour la vérité.

CH Spurgeon

La foi, ce miracle !


Ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse. (1 Corinthiens 2:4)


Paul était un savant et un orateur de premier ordre. Ce n'est pas une fausse humilité qui lui fait dire ces choses. Mais il pensait qu'il affaiblirait la puissance de Dieu, si, en l'écoutant on était frappé par son éloquence. La foi en Jésus est un miracle que seule la puissance de la Rédemption peut produire, et non l'éloquence d'un discours : "Non pas les discours persuasifs de la sagesse, mais la puissance de Dieu... une démonstration d'esprit et de puissance." La puissance créatrice de la Rédemption se manifeste au travers de la prédication de l'Évangile ; mais jamais à cause de la personnalité du prédicateur. Si le prédicateur doit s'imposer un jeûne, ce n'est pas en s'abstenant de manger, mais bien en s'abstenant de toute éloquence, de tout raffinement dans la diction, de tout effort pour émouvoir, de tout ce qui pourrait finalement voiler l'Évangile de Dieu. Le prédicateur est là comme représentant de Dieu, "comme si Dieu vous exhortait par nous".

Il est là non pour présenter un idéal humain, mais l'Évangile de Dieu. Si c'est seulement à cause de ma prédication que les gens désirent devenir meilleurs, ils ne feront pas un seul pas vers Jésus-Christ. Tout ce qui est susceptible de flatter mon amour-propre dans ma prédication de l'Évangile, fera de moi, finalement, un traître à l'égard de Jésus. Car j'empêche son acte rédempteur de déployer ses énergies créatrices.

"Quand j'aurai été élevé de la terre, dit Jésus, j'attirerai tous les hommes à moi."

Oswald Chambers

jeudi 16 juillet 2015

Un mot à celui qui boite


Je délivrerai la boiteuse. (Sophonie 3:19)


Il y a beaucoup de boiteux des deux sexes. Vous pouvez rencontrer « celle qui boite » vingt fois en une heure. On les voit sur les grandes routes, cherchant à marcher avec le plus de diligence possible ; mais elles sont estropiées et souffrent de la marche. Sur la route céleste il y a beaucoup de ces impotents. Il se peut que plusieurs se disent en eux-mêmes : « Qu'adviendra-t-il de nous ? Le péché nous surmontera et Satan nous renversera. Prêts à tomber, comme nous le sommes, le Seigneur ne pourra jamais faire de nous de bons soldats ni de rapides messagers. » Eh bien, « je délivrerai la boiteuse, » dit l'Éternel, et en faisant cela il se glorifiera lui-même. « Les boiteux marchent, » disait Jésus aux disciples de Jean-Baptiste. Et on s'écriera avec étonnement : « Comment cette pauvre infirme a-t-elle pu gagner le prix de la course et obtenir la couronne ? » La louange en reviendra tout entière à l'Auteur de toute grâce.

Seigneur, quand même je trébuche dans ma foi, dans la prière, dans la louange, dans le service, dans la patience, sauve-moi, je t'en supplie. Toi seul peux fortifier des infirmes tels que moi. Ne me laisse pas périr, quoique je sois parmi les traînards, mais, par ta grâce, recueille-moi, moi le plus lent de tes pèlerins. C'est pourquoi, quand j'aurais, comme Jacob, le tendon démis, j'avancerai courageusement, victorieux par la prière. Il l'a prononcé, cela sera.

CH Spurgeon
 
Pour la gloire de Dieu! - Free Blogger Templates, Free Wordpress Themes - by Templates para novo blogger HD TV Watch Shows Online. Unblock through myspace proxy unblock, Songs by Christian Guitar Chords