Cultiver la foi chrétienne - 67

V

Il est écrit : « Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer l’un l’autre. Nul homme n’a jamais vu Dieu. Si nous nous aimons l’un l’autre, Dieu demeure en nous, et son amour se perfectionne en nous. »

(I Jean 4:11-12)

L’apôtre Jean place devant nous le grand « SI » : « Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés ». Voici maintenant la question éternelle « SI », Dieu nous a-t-il aimés ? En faisant précéder le « si » par l’identifiant « Bien-aimés », la question devient rhétorique. Si une personne est comptée parmi les bien-aimés, il n’y aucun doute qu’elle a reçu l’amour de Dieu. Par conséquent, ayant reçu l’amour de Dieu, en tant que frères, nous devons nous aimer les uns les autres. Avec le même type d’amour inconditionnel que nous avons reçu, nous devons naturellement et instinctivement donner à nos frères. Oui, même s’il n’y a aucune juste cause de les aimer.

Cependant, l’amour inconditionnel n’implique pas qu’un croyant devrait être un tapis « Bienvenue » pour tous ceux qui veulent s’essuyer les pieds sur lui. Dieu aime, mais Il n’autorise pas les hommes à L’exploiter. Dieu est encore souverain dans toutes Ses manières. L’amour des frères ne tolère pas ou n’ignore pas leurs péchés causant la cruauté. La bonté fraternelle s’efforce d’aider les frères à ne pas entrer dans les péchés d’abus vicieux d’autres frères. Ils les aiment inconditionnellement, oui ; mais ils ne leur permettent pas une exploitation flagrante de votre amour. Avertissez-les de leur péché ! C’est un péché contre l’amour révélé du Père.

Malheureusement, il n’y a pas suffisamment d’évidence de la bonté fraternelle dans la plupart des « Chrétiens » pour les convaincre dans un tribunal. Ils veulent porter le titre, mais un jury honnête ne pourrait jamais les prononcer coupables. La majorité des gens sous l’ombrelle du Christianisme ne pourrait jamais être condamnée d’avoir un amour pour Dieu dans son cœur, encore moins un amour des frères. Beaucoup trop sont pesés dans les balances de la vérité et jugés comme déficients – aucune culpabilité de la bonté fraternelle.

Oh, quelle force les enfants du Royaume pourraient exercer sur l’iniquité de ce monde si les frères demeuraient dans l’amour et l’unité ! Nous pourrions tourner le monde sens dessus dessous avec l’Évangile du Seigneur Jésus Christ. Le monde entier pourrait être persuadé que nous croyons fermement dans un Dieu éternel et souverain et pourrait nous juger coupables d’une foi sûre dans le sang de l’Agneau. La puissance de la bonté fraternelle est incommensurable.

Questions de réflexion :

1. Connaissez-vous l’amour de Dieu ?

2. L’amour de Dieu mûrit-il en vous ?

3. Les « frères » font-ils l’expérience du Dieu vivant lorsqu’ils font votre connaissance ?

4. Y aurait-il suffisamment d’évidence pour vous convaincre de l’amour fraternel dans un tribunal honnête ?

5. Dans les balances de la vérité de Dieu, quel est votre poids ?

6. Avez-vous un désir de l’amour et l’unité fraternels ? Que faites-vous à ce sujet ?