vendredi 30 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Deutéronome 31.8
"L'Éternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point; ne crains point, et ne t'effraie point."
Voici une déclaration qui, si nous avons une grande oeuvre ou une dangereuse lutte en perspective, nous affermira pour cette entreprise. Si l’Eternel marche devant nous, nous sommes en sûreté derrière lui. Qui peut s’opposer à notre marche, quand le Seigneur est à notre avant-garde ?
Compagnons d’armes, avancez bravement !
Pourquoi hésitez-vous, quand la victoire vous appartient ?
Le Seigneur, non seulement nous précède, mais nous accompagne. Au-dessus et au-dessous, au dehors et au dedans; partout, sa toute présence et sa toute puissance se font sentir. En tout temps et pour l’éternité, il sera avec nous, comme il l’a été jusqu’ici. Quelle force cette pensée ne donnera-t-elle pas à notre bras ?
Elevez-le hardiment, soldats de la croix, car l’Eternel des armées est avec nous !
Marchant devant nous et avec nous, le Seigneur ne nous retirera jamais son secours. Il ne peut se renoncer lui-même, et il ne pourra pas non plus nous faire défaut, mais il nous aidera selon nos besoins, et cela jusqu’à la fin. Il sera toujours prêt à nous donner son aide et capable de nous secourir, jusqu’à ce que le temps de nos luttes soit achevé. Ne craignons donc point et ne soyons point effrayés, car l’Eternel des armées descendra au combat avec nous, supportera l’ardeur de la bataille et nous donnera la victoire.

jeudi 29 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jérémie 32.41
"Je prendrai plaisir à leur faire du bien, Et je les planterai véritablement dans ce pays, De tout mon coeur et de toute mon âme."
Qu'il est bienfaisant pour le coeur du croyant de penser que Dieu se réjouit en ses saints !
Quand nous nous considérons nous-mêmes, nous ne découvrons aucune raison qui l’y invite. Nous ne trouvons guère de satisfaction en nous, mais bien plutôt nous gémissons accablés, déplorant notre état de péché et nos infidélités. Nos frères n’ont, eux-mêmes, que peu de plaisir à nous voir, à cause des imperfections et des infirmités qu’ils constatent chez nous. Mais quelle glorieuse déclaration; quel mystère insondable !
Le Seigneur se réjouit à notre sujet !
Nulle part nous ne lisons que Dieu se réjouisse dans les beautés de la création; et ce n’est point des anges ni des séraphins qu’il dit: « On t’appellera: mon plaisir en toi. »Non, c’est au sujet de son peuple seul qu’il s’exprime ainsi. Ce sont de pauvres créatures souillées et corrompues par le péché, mais sauvées, relevées et glorifiées par sa grâce qui font le sujet de son chant d’allégresse. «Il se réjouira à cause de toi d’une grande joie; il se réjouira à cause de toi avec un chant de triomphe, » dit-il à propos de son peuple. Il semble qu’à la vue de ceux qu’il a rachetés par son sang, le coeur du Dieu infini ne puisse se contenir. Et nous, à une si merveilleuse preuve de son amour, ne répondrons-nous pas en « poussant des cris de réjouissance à l’Eternel, au Dieu de notre salut ?
»

mercredi 28 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jean 4.14
"mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle."
Celui qui croit en Jésus trouve en lui la plénitude dès maintenant et pour toujours. Il a en Christ une source de joie, une fontaine de consolation, où il puise le contentement et le bonheur. Mettez-le dans une prison, il y trouvera une compagnie; menez-le dans un désert aride, il y mangera le pain céleste; éloignez-le de toutes ses relations, il rencontrera l’Ami qui est plus attaché qu’un frère. Que son abri lui manque soudain, il se réfugie derrière le Rocher des siècles; que ses espérances terrestres s’écroulent, il demeurera ferme, bien appuyé sur le Seigneur. Tant que Jésus n’y est pas entré, le coeur est aussi insatiable que la tombe; mais alors il devient une coupe débordante, car la plénitude qui est en Christ le remplit. Le vrai croyant est si complètement satisfait en Jésus, qu’il ne désire rien de plus, sinon de boire, toujours plus avidement à cette fontaine de vie. C’est cette douce soif que tu ressentiras désormais, cher enfant de Dieu, soif dénuée de souffrance, qui n’est que le désir de pénétrer plus profondément dans l’amour de ton Sauveur. La connais-tu ?
Trouves-tu en Jésus la réponse à tous tes besoins, tellement que tu n’en aies plus d’autre que de le connaître mieux et de vivre dans une intimité plus complète avec lui ?
Viens à cette source, et puises-y gratuitement l’eau de la vie. Jésus ne trouvera jamais que tu en prennes trop. Bien-aimé, bois-en abondamment.

mardi 27 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Exode 33.14
"L'Éternel répondit: Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos."
Précieuse parole que celle-ci !
Seigneur, donnemoi de me l’approprier personnellement. Nous pouvons être appelés à quitter notre demeure, car ici-bas nous n’avons pas de cité permanente. Il arrive souvent que nous nous voyons subitement obligés de quitter les lieux où nous semblons être le mieux établis. Or, à ce mal pénible, nous avons ici le remède. La face du Seigneur lui-même vient nous accompagner. Sa face, c’est sa faveur, sa présence, ses soins, sa garde, sa puissance qui nous suivent dans tous nos pas. C’est là tout ce dont nous avons besoin, car cela inclut toutes choses. Si Dieu est présent avec nous ; nous avons avec lui le ciel et la terre. Viens avec moi, Seigneur, puis dirige-moi où tu voudras. Mais notre espoir est de trouver un lieu de repos. Le texte le promet. Nous aurons le repos que Dieu seul donne, qui procède de lui et dans lequel il nous garde. Sa présence nous donnera le repos, déjà pendant notre, marche, et même dans la bataille. REPOS mot trois fois béni. L’homme mortel peut connaître le repos ?
Qui, car en voici la promesse, et par la foi, nous pouvons le demander. Le repos nous vient du Consolateur, du Prince de la Paix, du Père de gloire qui, le septième jours s’est reposé de toutes ses oeuvres. Etre avec Dieu, c’est là le repos dans son sens le plus étendu. Seigneur, tu es avec moi, et je suis en repos.

lundi 26 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jean 16.20
"En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira: vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie."
La tristesse qui devait frapper les disciples était la mort de leur Maître, tristesse qui fut bientôt changée en joie, quand il ressuscita d’entre les morts et se montra au milieu d’eux. Toutes les afflictions des saints seront ainsi transformées, celles même qui semblent pour toujours une source d’amertume. Plus la tristesse aura été grande, plus grande aussi sera la joie. Une accumulation de peines peut, par la puissance de Dieu, devenir le sujet de nos chants de réjouissance. Notre joie sera d’autant plus douce que la douleur aura été plus profonde. Plus le balancier aura été tiré vers la gauche, plus haut il se relèvera ensuite sur la droite; et l’éclat du diamant ressortira d’autant plus vivement que la chasse qui le porte sera plus sombre. Ainsi le souvenir de nos maux et de nos peines passées donnera, par contraste, une saveur plus exquise aux joies qui suivront. Mon âme, égaie-toi donc et te réjouis par avance !
Tu seras bientôt aussi heureuse que tu as été triste. Jésus me dit que, ma tristesse sera changée en joie. Je ne vois pas comment cela se fera, mais il le dit; et moi, je commence déjà à chanter par anticipation. La dépression de mon esprit ne sera plus de longue durée, et bientôt je ferai partie de la troupe joyeuse qui entonne jour et nuit les louanges du Seigneur. Je veux aussi y joindre ma voix pour chanter la miséricorde qui m’a retiré de ma grande affliction.

dimanche 25 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Zacharie 4.7
"Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel? Tu seras aplanie. Il posera la pierre principale au milieu des acclamations: Grâce, grâce pour elle!"
A cette heure une montagne de difficultés ou de détresses peut se trouver devant nous, et la raison humaine semble ne pouvoir frayer aucun chemin qui passe par-dessus, la traverse, ou la contourne. Mais que la foi intervienne, et la montagne disparaîtra pour faire place à une plaine. Pour cela, la foi doit, avant tout, écouter la Parole de Dieu : « Ce n’est ni par armée ni par force, mais par mon Esprit, dit l’Eternel des armées. » Cette grande vérité est le secret qui nous fait affronter les épreuves insurmontables de la vie. Je vois que je ne peux rien faire et que tout appui humain n’est que vanité. Je ne puis, il est vrai, m’appuyer sur aucun secours visible, mais ma force est dans l’Esprit invisible. Dieu seul doit agir et je dois cesser de compter sur les hommes et sur les moyens humains. Quand le Tout-Puissant prend en main les affaires de son peuple, on voit les montagnes s’évanouir. Les mondes sont dans sa main plus légers que la balle dans la main de l’enfant; et il met à ma disposition la puissance qui les fait mouvoir. Si maintenant le Seigneur m’invite à déplacer une de ces montagnes, je le ferai en son nom. Si élevée qu’elle soit, elle sera aplanie devant moi, faible créature; car l’Eternel a parlé. Qui pourra craindre avec le Dieu fort à son côté ?

samedi 24 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 103.9
"Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours;"
Dieu devra quelquefois contester et reprendre de pauvres enfants égarés comme nous le sommes, sans quoi il ne serait pas un vrai Père. Les réprimandes font souffrir les coeurs sincères, car ils sentent alors combien profondément ils l’ont offensé, et combien réellement ils méritent son déplaisir. Nous qui savons ce que sont ses corrections, nous nous inclinons devant le Seigneur, en pleurant d’avoir attiré sa colère. Mais quel soulagement de penser que cette colère ne dure pas à toujours. Si nous nous repentons vraiment, et nous tournons à nouveau vers lui avec des coeurs brisés à cause du péché, décidés à rompre avec lui, il nous enverra aussitôt le sourire de sa face. Il ne prend point plaisir à diriger vers nous un front sévère, car il nous aime trop pour cela; et sa joie, c’est de nous rendre pleinement joyeux. Cherchons donc sa face, sans nous désespérer, ni nous décourager. Aimons le Dieu qui nous.reprend, car dans peu nous pourrons chanter: « Ta colère s’est détournée et tu m’as consolé. » Arrière donc, tristes présages, noirs corbeaux qui troublez mon âme. Entrez, vous, colombes joyeuses, espoirs lumineux, souvenirs bénis !
Le Juge qui nous a fait grâce, autrefois, est maintenant le Père qui nous pardonne encore dans sa bonté, afin que nous puissions nous réjouir en son inaltérable amour et goûter sa tendresse infinie.

vendredi 23 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Deutéronome 7.22
"L'Éternel, ton Dieu, chassera peu à peu ces nations loin de ta face; tu ne pourras pas les exterminer promptement, de peur que les bêtes des champs ne se multiplient contre toi."
Ne nous attendons pas à gagner des victoires pour le Seigneur Jésus d’un seul coup. Les principes de mal et les pratiques mauvaises ont la vie dure. Dans tel endroit, il faut des années de travail pour chasser un seul des nombreux vices qui souillent ses habitants. Mais continuons la guerre avec vigueur, quand même nous n’obtiendrions que peu de succès apparents. Notre tâche dans ce monde est de le conquérir pour Jésus. Jamais de compromis, mais l’extermination du mal. Jamais de recherche de popularité, mais guerre incessante à toute iniquité. Infidélité, papisme, boisson, impureté, oppression, mondanité, erreur; tout doit être expulsé. L’Eternel notre Dieu, seul, peut accomplir ces choses. Il les opère par le moyen de ses serviteurs fidèles, et, béni soit-il, sa promesse est de nous seconder: « L’Eternel ton Dieu arrachera ces nations de devant toi. » Il le fera peu à peu, afin de nous enseigner à persévérer, à croire plus fermement, à veiller constamment et à éviter toute sécurité charnelle. Remercions Dieu pour chaque petit succès, et demandons-lui en de nouveaux. Ne remettons jamais l’épée dans le fourreau que tout le pays ne soit conquis pour Jésus. Courage donc !
Avançons pas à pas. Beaucoup de victoires partielles amèneront à la fin une victoire totale.

jeudi 22 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jérémie 50:20
"En ces jours-là et en ce temps-là, dit l'Éternel, on cherchera l'iniquité d'Israël, mais elle ne sera plus; et les péchés de Juda, mais ils ne se trouveront point; car je pardonnerai à ceux que j'aurai fait demeurer de reste"
Glorieuse parole!
Quel beau et parfois pardon est promis ici à ces nations si pécheresses, Israël et Juda!
Leur péché sera si bien éloigné qu'il ne se trouvera plus, si bien effacé qu'il n'existera plus. Gloire au Dieu qui pardonne!
Satan cherche les péchés par lesquels il peut nous accuser, nos ennemis cherchent ceux dont ils peuvent nous charger, et notre conscience elle-même s'efforce avec une ardeur maladive de nous accabler de leur poids. Mais quand le Seigneur nous regarde au travers du sang précieux de Jésus, la crainte que nous cause cet examen s'évanouit, car ces péchés "ne sont plus," "ils ne sont point trouvés." L'Eternel a effacé nos iniquités, il a oublié nos transgressions. Le sacrifice de Jésus a précipité pour toujours nos péchés au profond de la mer. Ils ont, aux yeux de Dieu, cessé d'exister. Réjouissons-nous et chantons de joie!
C'est l'Eternel lui-même qui donne son pardon à ses élus. Sa parole de grâce n'est pas celle d'un roi seulement, mais celle d'un Dieu. Il donne l'absolution et nous sommes absous. Il considère nos crimes comme expiés en Christ, et, dès cette heure, il n'est plus de condamnation pour nous. Béni soit le nom de Dieu qui anéantit ainsi nos péchés.

mercredi 21 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Esaïe 45.22
"Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, Vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre."
C'est là la promesse des promesses et le fondement de notre vie spirituelle. Le salut, c’est un regard sur le Dieu juste et Sauveur. Combien est simple cette invitation:« Regardez vers moi, » et raisonnable la condition présentée !
Pour la créature, regarder au Créateur, c’est élémentaire. Assez longtemps nous avons tourné nos yeux ailleurs, et il est temps pour nous de ne plus considérer que Celui qui nous invite à nous attendre à lui, et nous promet son salut. Il nous demande un seul regard, et nous le lui refuserions !
Que lui apporter d’autre, sinon ce regard détaché de nousmêmes et tourné sur lui, notre Sauveur, et vers le trône où il est remonté après la mort de la croix ?
Un regard ne demande ni préparation ni effort violent; il n’exige ni esprit, ni sagesse, ni force, ni richesse de notre part. Tout ce dont nous avons besoin, nous le trouvons dans le Seigneur nôtre Dieu, et si nous regardons à lui pour toutes choses, toutes choses seront à nous, et nous serons sauvés. Vous qui êtes loin, venez et regardez; vous, tous les bouts de la terre, tournez vos yeux vers lui. De même que des régions les plus lointaines, les hommes voient le soleil et jouissent de sa lumière, de même, vous qui êtes dans l’ombre de la mort et touchez aux portes de l’enfer, vous pouvez par un regard recevoir la lumière de Dieu, la vie du ciel, le salut de Jésus-Christ.

mardi 20 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaumes 107:13
"Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel, Et il les délivra de leurs angoisses;"
Il est bon d’avoir des soupirs, et plus ils sont intenses, plus ils ont de valeur. Dieu aime à satisfaire ces désirs de nos âmes, quelque profonds et absorbants qu’ils puissent être. Désirons beaucoup, afin que Dieu donne beaucoup. Notre état d’âme n’est jamais sain, tant que nous sommes satisfaits de nous-mêmes et ne sentons pas de besoins. Ces soifs d’une grâce plus grande, ces soupirs qui ne peuvent s’exprimer sont des peines qui vont croissant d’intensité; mais ces peines, nous voudrions les ressentir toujours davantage. Oh, que ton Esprit de grâce nous fasse soupirer et crier toujours plus ardemment pour des choses toujours meilleures !
La faim n’est jamais une sensation agréable; mais heureux ceux qui ont faim et soif de justice. Non seulement leur faim sera apaisée, mais elle sera entièrement rassasiée. Ils recevront, non une nourriture grossière et ordinaire, mais il leur sera servi des aliments dignes de leur Seigneur, et fourni des biens provenant de l’abondance de Jéhova. Qu’ils ne se tourmentent donc point, ceux qui soupirent à cause des besoins et de la faim qu’ils éprouvent, mais qu’ils joignent leur voix à celle du Psalmiste, qui, lui aussi, languit que Dieu se magnifie, et « qu’ils célèbrent les bontés de l’Eternel et ses merveilles parmi tes fils des hommes. »Tu ouvres ta main, et ils sont rassasiés biens.

lundi 19 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Aggée 2.19
"Y avait-il encore de la semence dans les greniers? Même la vigne, le figuier, le grenadier et l'olivier, N'ont rien rapporté. Mais dès ce jour je répandrai ma bénédiction."
Si les choses à venir nous sont cachées, nous avons cependant dans cette promesse: « Dès ce jour je bénirai, » comme un miroir qui nous permet de contempler par avance les années de nos vies, avant même qu’elles soient nées. Remarquons à quelle circonstance cette promesse se rapporte. Les récoltes avaient manqué, frappées par la nielle et la grêle, à cause du péché du peuple. Mais le Seigneur voit maintenant ceux qu’il a ainsi châtiés, commencer à obéir à sa parole et à reconstruire son temple, et il s’adresse à eux pour leur dire: « Considérez ce qui est arrivé depuis ce jour que tes fondements du temple sont jetés mais depuis ce jour je bénirai. » Si nous avons aussi vécu dans le péché jusqu’ici, et que l’Esprit nous conduise à y renoncer, faisons-le sans retard: ainsi seulement, nous pourrons compter sur la bénédiction de Dieu. Son sourire, son Esprit, une révélation plus étendue de la Parole seront les fruits de cette bénédiction. Notre fidélité sera peut-être cause d’une plus grande opposition de la part de l’homme, mais nous entrerons en relations plus intimes avec notre Dieu Sauveur, qui nous donnera une vue toujours plus claire de notre acceptation. Seigneur, je suis résolu à être désormais plus vrai avec toi, plus consciencieux à obéir à tes enseignements, et je te prie au nom de Jésus que ma vie soit de plus en plus bénie.

samedi 17 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Proverbes 13.13
"Celui qui méprise la parole se perd, Mais celui qui craint le précepte est récompensé."
Une sainte crainte de la Parole de Dieu est un placement à gros intérêts. Les hommes se croient plus sages que la Parole de Dieu et se permettent de la juger. Mais « je n’ai point agi ainsi à cause de la crainte de mon Dieu. » Nous tenons le livre divin pour infaillible, et lui prouvons notre estime par notre obéissance. Cette Parole ne nous donne pas de terreur, mais nous cause une crainte filiale. Nous ne sommes pas effrayés de ses menaces parce que nous craignons ses commandements. Cette crainte du commandement nous donne le repos de l’humilité que nous préférons à l’insouciance de l’orgueil. Elle devient un guide dans nos mouvements, un stimulant pour monter la colline, un frein si nous la descendons. Préservés du mal, et conduits sur la voie de la justice par l’obéissance à ses préceptes, nous gagnons ainsi une conscience tranquille, la libération de toute crainte, l’assurance d’être agréables à Dieu, en un mot le ciel sur la terre. Les impies peuvent tourner en ridicule la vénération que nous avons pour la Parole de Dieu, mais nous n’y prenons pas garde. Le prix de notre vocation céleste nous est une consolation suffisante et la récompense attachée à notre obéissance nous fait dédaigner les mépris des dédaigneux.

vendredi 16 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jean 14.19
"Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi."
La vie des croyants est aussi certaine que celle de Jésus lui-même. Aussi sûr que la tête vit, aussi sûrement les membres vivent. Si Jésus n’est pas ressuscité des morts, nous sommes morts dans nos péchés; mais puisqu’il est ressuscité, les croyants sont ressuscités en lui. Sa mort a éloigné nos transgressions et rompu les liens qui nous attachaient à la sentence de mort. Sa résurrection prouve notre justification et nous dit : « Tu es absous. Le Seigneur a effacé ton péché; tu ne mourras pas. »Jésus a rendu la vie des siens éternelle comme la sienne. Comment peuvent-ils mourir aussi longtemps qu’Il vit, puisqu’ils sont un avec lui ?
Parce qu’il ne peut plus mourir, la mort n’ayant plus de puissance sur lui, ils ne retourneront plus à la tombe de leurs anciens péchés, mais vivront pour leur Sauveur en nouveauté de vie. O croyant, qui es sous le coup de quelque grande tentation, et qui crains de succomber sous la main de ton ennemi, rassuretoi; tu ne peux pas perdre ta vie spirituelle, car elle est cachée avec Christ en Dieu. Tu ne doutes pas de l’immortalité de ton Sauveur; ne pense donc pas qu’il te laisse périr, puisque tu es une même plante avec lui. La raison de ta vie, c’est sa vie, au sujet de laquelle tu n’as rien à redouter. C’est pourquoi repose-toi sur ton Sauveur vivant, et demeure en paix.

jeudi 15 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jean 6.57
"Comme le Père qui est vivant m 'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi."
C'est par la vertu de notre union avec le Fils de Dieu que nous vivons. Comme Dieu-homme et Médiateur, Jésus vit par le Père qui l’a envoyé, lequel existe par luimême; de même aussi nous vivons nous-mêmes par ce Sauveur qui nous a vivifiés. Source de notre vie, Christ la soutient aussi. De même que la vie de notre corps est entretenue par les aliments, de même notre vie spirituelle ne peut être maintenue que par la nourriture spirituelle qui est Jésus. Ce qui nous fait vivre, ce n’est pas sa vie, sa mort, son oeuvre ou ses paroles, c’est lui-même, en qui toutes ces choses sont contenues. Nous nous nourrissons de Jésus lui-même. Ceci a lieu pour nous, non seulement quand nous prenons la Cène du Seigneur, mais encore quand nous méditons sur lui, que nous croyons en lui d’une foi qui le saisit, et le laissons nous pénétrer par son amour, nous assimilant sa personne par la puissance de la vie intérieure. Nous savons ce que c’est que de se nourrir de Jésus, mais nous sommes incapables de l’exprimer. Le plus sûr est de le pratiquer toujours davantage. Nous sommes invités à manger abondamment et nous trouverons un bénéfice infini à faire de lui notre pain et notre breuvage. Je te remercie, Seigneur, de ce que, si c’est là une nécessité pour ma vie intérieure, c’est aussi mon plus grand délice; et je me nourris de toi à cette heure.

mercredi 14 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Matthieu 10.32
"C'est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux;"
Belle promesse !
C’est une joie pour moi de confesser mon Sauveur. Quelles qu’aient pu être mes fautes, je n’ai pas honte de Jésus, et ne crains pas de déclarer ma foi en sa croix. Seigneur, je ne cache point ta justice au dedans de mon coeur. Douce perspective, que celle que me propose le texte. Mes amis m’abandonnent, et mes ennemis triomphent, mais le Seigneur ne désavouera pas son serviteur. Dès icibas déjà, mon maître me reconnaîtra pour sien, et me donnera des signes de sa faveur. Mais un jour viendra où j’aurai à me présenter devant le Souverain. Quelle joie de penser qu’alors Jésus pourra me confesser, disant: « Cet homme a vraiment cru en moi; il a consenti à recevoir des reproches pour mon nom; je le reconnais pour mien. » Un homme qui a défendu la cause de son souverain peut être anobli de sa main et recevoir une marque, d’honneur. Mais qu’est-ce, à côté de la gloire incomparable d’être confessé dans les cieux en présence de la Majesté divine. Oh, que je n’aie jamais honte de mon Sauveur !
Que jamais ma faiblesse ne me dicte un lâche silence ni aucun compromis complaisant. Rougirai-je de confesser Celui qui promet de me confesser à son tour ?

mardi 13 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

2 Chroniques 7.14
"si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies,-je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays."
Nous qui nous réclamons du Nom de l’Eternel, nous n’en sommes pas moins sujets à nous égarer. Quelle grâce de la part de notre Dieu qu’il soit prêt à pardonner. Si nous avons péché, courons à son trône de grâce afin d’y trouver le pardon. Humilions-nous d’abord. Ne devrions-nous pas être humiliés qu’après avoir tant reçu de son amour, nous puissions encore pécher ?
Seigneur, nous nous prosternons dans la poussière devant toi, car nous confessons notre ingratitude coupable. Oh, infamie du péché !
Infamie sept fois plus grande de la part d’êtres qu’il a tant supportés !
Prions ensuite pour obtenir grâce, et pour être purifiés et délivrés de la puissance du péché. Seigneur, entends-nous encore aujourd’hui et ne repousse pas notre cri !
Dans cette prière, cherchons la face du Seigneur, s’il nous a délaissés à cause de nos fautes, et conjurons-le de revenir à nous. Seigneur, regarde-nous en Jésus ton Fils et souris de nouveau à tes serviteurs. Avec cela détournonsnous du mal; Dieu ne pourra se tourner vers nous que quand nous nous serons détournés du péché. Alors enfin, nous recevons la triple assurance d’être entendus, pardonnés, guéris. Notre Père, accorde-nous ces grâces pour l’amour de Jésus !

lundi 12 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Jérémie 21.14
"Je vous châtierai selon le fruit de vos oeuvres, dit l'Éternel; Je mettrai le feu à votre forêt, Et il en dévorera tous les alentours."
Remarquons le mot mon qui revient à deux reprises dans ce passage: « Mon peuple sera rassasié de mes biens. » Ceux qui cherchent leur satisfaction en Dieu, sont considérés par Dieu comme son peuple. Dieu met son plaisir en eux, pour qu’eux mettent le leur en Dieu. Ils appellent Dieu leur Dieu, et Dieu les nomme son peuple. Il les prend pour son héritage et eux se réjouissent de l’avoir pour leur héritage. Entre le Dieu d’Israël et l’Israël de Dieu existent, une affection et une communion mutuelle constantes. De quel inestimable privilège jouit ce peuple !
Quelque belle que puisse être leur part en cette vie, bien peu nombreux sont les enfants du monde qui se disent satisfaits. Ils sont comme la sangsue qui dit: « Donne, donne, » et n’est jamais rassasiée. Dieu seul peut nous rassasier après nous avoir convertis. Comment le peuple de Dieu ne trouverait-il pas sa satisfaction dans les biens de son Seigneur, biens sans mélange ni défaut, comme sans limites: sa grâce, sa faveur, son amour, son Esprit ?
Biens inappréciables, infinis, éternels !
Si les biens de notre Dieu ne suffisent pas à nous rassasier, qui le pourra ?
Après quoi soupirer encore ?
Si, cependant, nous trouvons à nous plaindre, la cause en est dans quelque désir malsain et étranger à ceux que Dieu peut satisfaire. Seigneur, que je sois rassasié de tes biens seuls !
Ta grâce me suffit !
Béni soit ton nom !

dimanche 11 novembre 2012

Méditations quoditiennes Spurgeon

Romains 6.14
"Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce."
Toutes les fois qu’il le peut, le péché cherche à régner en nous et à occuper le trône de notre coeur. Nous en venons même parfois à redouter qu’il ne nous asservisse entièrement, et nous nous écrions devant le Seigneur: « Qu’aucune iniquité ne domine sur moi !
» Consolante est sa réponse: « Le péché n’aura point de domination sur vous » Il vous assaillira peut-être et vous blessera, mais il n’établira jamais sa souveraineté sur vous. Si nous étions sous la loi, notre péché se renforcerait et nous tiendrait sous sa domination, car c’est là le châtiment de l’homme qui pèche d’être assujetti à la puissance du péché. Mais si nous sommes sous l’alliance de grâce, nous sommes assurés, par les termes de cette alliance même, que nous ne pouvons être séparés du Dieu vivant. La grâce qui nous est promise est, tout au contraire, que nous serons guéris de nos infidélités, purifiés de nos iniquités, affranchis des chaînes du péché. Nous pourrions à juste titre nous désespérer si nous étions des esclaves obligés de travailler durement pour acquérir la vie éternelle; mais, devenus les affranchis du Seigneur, nous prenons courage pour triompher de nos tentations et de notre corruption, sachant que le péché ne peut plus nous retenir sous sa domination, et que Dieu lui-même nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ, à qui soit gloire éternellement. Amen !

samedi 10 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 121.3
"Il ne permettra point que ton pied chancelle; Celui qui te garde ne sommeillera point."
Si le Seigneur ne le permet pas, les hommes ni le diable ne réussiront à ébranler mon pied. Quelle joie pour eux, s’ils pouvaient être lesté moins d’une chute, nous voir déchoir de notre position et nous effacer de devant leurs yeux !
Leurs efforts les y feraient sûrement parvenir pour la satisfaction de leur coeur, si un obstacle, un seul, ne s’y opposait : Le Seigneur, qui ne le permettra pas. Or, si Dieu ne le permet pas, qu’avons-nous à craindre ?
Le sentier de la vie est semblable à un chemin alpestre. Par places, les précipices peuvent mettre notre pied en danger de glisser, notre tête de prendre le vertige et ainsi nos jambes de trébucher. Certains passages sont glissants comme la glace et d’autres raboteux et pierreux, rendant une chute difficile à éviter. Quelle raison de gratitude pour celui qui, pendant toute sa vie, aura été rendu capable de rester debout et préservé de tomber !
Car, sans la fidélité de l’amour divin qui affermit ses pas, comment le plus fort des enfants de Dieu pourrait-il résister à tous les pièges et à tous les dangers qu’il rencontrera, et tenir ferme, malgré la fatigue de la marche ?
Mais « à Celui qui peut nous préserver de toute chute et nous faire paraître sans tache et comblés de joie en sa glorieuse présence à lui soit gloire, force et puissance au siècle des siècles. »

vendredi 9 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Ezéchiel 34.30
"Aaron et tous les enfants d'Israël regardèrent Moïse, et voici la peau de son visage rayonnait; et ils craignaient de s'approcher de lui."
Appartenir au peuple particulier de Dieu est une bénédiction indigne, et savoir que nous sommes de ce peuple est un immense sujet de joie. Une chose est d’espérer que Dieu est avec nous, une autre de savoir qu’il l’est. Si la foi nous sauve, l’assurance nous donne la paix. Nous prenons Dieu pour notre Dieu quand nous croyons en lui, mais nous n’en avons de joie qu’une fois que nous sommes assurés qu’il est à nous et nous à lui. Ne nous contentons pas d’espérer seulement, mais demandons au Seigneur qu’il nous donne cette parfaite assurance, qui fait que des sujets d’espérance de viennent des sujets de certitude. Il faut être entré en possession de ces grâces, afin de pouvoir contempler le Seigneur comme cette « plante de renom » dont il est parlé plus haut, pour parvenir à une claire connaissance de la faveur de Dieu envers nous. Tournons donc continuellement, nos yeux dans la direction de cette libre grâce. L’assurance de la foi ne peut pas s’acquérir par les oeuvres de la loi. Or c’est là l’Evangile qui nous est enseigné. Ne regardons pas à nous, mais au Seigneur uniquement. En voyant Jésus, nous verrons notre salut. Seigneur, envoie-nous un tel flot de ton amour que nous en soyons soulevés au-dessus de la vase du doute et de la crainte !

jeudi 8 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

2 Corinthiens 12.9
"et il m 'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi."
Apprécions notre infirmité, car elle donne occasion à la force divine de se manifester. Si nous n’avions pas senti la faiblesse de notre nature, jamais nous n’aurions connu la puissance de la grâce. Que le Seigneur soit béni pour ces échardes en la chair, ces anges de Satan, quand ils nous poussent à rechercher la force de Dieu. Cette précieuse réponse, sortie de la bouche même du Seigneur, dut faire tressaillir de joie l’apôtre qui la reçut. La grâce de Dieu suffisante pour moi !
Certes, n’est-ce pas assez ?
Si l’air suffit à l’oiseau, l’océan au poisson, la grâce du Père céleste, du Dieu infini, ne suffira-t-elle pas à mes besoins les plus étendus ?
Celui qui a créé et qui soutient la terre et le ciel n’est-il pas capable de pourvoir à tout ce que réclame un vermisseau tel que moi ?
Reposons-nous donc sur Dieu et sur sa grâce. S’il n’éloigne pas notre peine à l’instant, il nous donne la force de la supporter. Par son secours, l’accablé franchira les montagnes, le misérable vaincra les grands et les puissants. Beaucoup mieux vaut posséder la force de Dieu que n’avoir que la nôtre propre; car celle-ci fût-elle mille fois plus grande qu’elle ne l’est, elle demeurerait insuffisante en face de l’ennemi auquel nous avons à faire; et quand, ce qui semble impossible, nous serions plus faibles encore que nous ne sommes, nous pourrions cependant tout par Christ qui nous fortifie.

mercredi 7 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Luc 18.14
"Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s 'élève sera abaissé, et celui qui s 'abaisse sera élevé."
Nous ne devrions pas trouver difficile de nous humilier, car qu’avons-nous dont nous puissions être fiers ?
Notre choix devrait, au contraire, être celui de la place la plus basse, sans qu’il fût nécessaire qu’on nous le suggère. Si nous sommes sincères et raisonnables, nous serons petits à nos propres yeux, et surtout quand nous nous placerons devant le Seigneur pour la prière, nous nous sentirons moins que rien. Nous ne pouvons, en effet, lui parler de nos mérites; nous n’en avons aucun, et notre unique espoir sera de lui dire:« O Dieu, aie pitié de moi qui suis un pécheur.»Mais alors quelle parole encourageante descend de son trône jusqu’à nous: « Celui qui s’abaisse sera élevé. » Le chemin qui monte, commence donc par descendre. Une fois dépouillés de nous-mêmes, nous nous trouvons revêtus d’humilité, le meilleur des vêtements. Notre Dieu nous relève par la paix et la joie du coeur; il nous élève dans la connaissance de sa Parole et la communion avec lui, dans la jouissance de son pardon et de sa justification. Le Seigneur revêt de ses honneurs ceux qui les reçoivent pour honorer leur donateur. Il donne emploi, capacité et influence à ceux qui ne s’en laissent point enfler, mais restent humiliés dans la pensée de leur responsabilité plus grande. Ni Dieu ni homme ne songeront à élever un homme qui s’enorgueillit lui-même; mais Dieu et tout homme de bien s’unissent pour honorer la modestie. -O Dieu, abaisse-moi à mes yeux, afin que je sois élevé aux tiens.

mardi 6 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 37.4
"Fais de l'Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton coeur désire."
Voir son plaisir en Dieu est pour un homme une chose qui a comme effet de le transformer en l’élevant au-dessus des désirs naturels de sa nature déchue. C’est une douceur qui pénètre l’âme tout entière, en lui donnant des aspirations que le Seigneur seul peut sûrement satisfaire. Notre joie n’est-elle pas de penser que nos désirs peuvent être moulés sur les désirs de Dieu ?
Désirer et nous occuper ensuite d’obtenir ce que nous désirons, voilà notre folie. Mais telle n’est pas la voie de Dieu, qui est de le chercher d’abord et d’attendre les autres choses ensuite. Si nous laissons notre coeur se remplir de Dieu, jusqu’à ce qu’il déborde de bonheur, alors le Seigneur prendra soin que nous ne manquions d’aucune chose vraiment bonne. Au lieu d’aller chercher les plaisirs extérieurs, restons avec Dieu et buvons à la fontaine qu’il nous présente. Il peut faire pour nous plus que tous nos amis terrestres. Mieux vaut être tranquille et content avec Dieu seul, que de peiner et de s’agiter pour les chétives et mesquines bagatelles de la mode et du jour. Nous aurons peut-être pour un temps des désappointements; mais si nous sommes ainsi conduits plus près de Dieu, nous y trouverons un bien supérieur, qui nous assurera pour plus tard la satisfaction de tous nos justes désirs.

lundi 5 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Esaïe 57.16
"Je ne veux pas contester à toujours, Ni garder une éternelle colère, Quand devant moi tombent en défaillance les esprits, Les âmes que j'ai faites."
Notre Père céleste cherche, non notre destruction, mais notre instruction. S’il dispute avec nous, c’est dans un but de bonté, Il ne veut pas être toujours en guerre avec nous. Si nous trouvons longue la discipline du Seigneur, c’est que notre patience ne l’est pas. Souvenonsnous toutefois que « sa colère n’est pas toujours, » tandis que « sa miséricorde dure éternellement, » et que, quelle que soit la durée et l’obscurité de la nuit elle finit par faire place à un joyeux soleil; « car il n’y a qu’un moment dans sa colère, mais toute une vie dans sa faveur. » Le Seigneur aime trop ses élus pour être toujours irrité contre eux. Si Dieu devait agir sans cesse avec nous, comme il est obligé de le faire par moments à cause de notre folie, nous ne pourrions le supporter, et nous descendrions accablés et sans espoir jusqu’aux portes de la mort. Mais il est un bon Père. Il nous connaît, nous supporte et nous secourt. Celui qui nous a faits sait aussi notre fragilité et le peu que nous pouvons endurer. Il traitera avec douceur et tendresse celui qu’il a façonné si délicatement. Ne soyons pas écrasés par nos difficultés présentes, car elles préparent un joyeux avenir. Elles sont le chemin qui nous conduit à un avenir bienheureux. La main qui frappe guérira et sa sévérité passagère sera suivie de grâces abondantes.

dimanche 4 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

2 Rois 3.16-17
"Et il dit: Ainsi parle l'Éternel: Faites dans cette vallée des fosses, des fosses! Car ainsi parle l'Éternel: Vous n'apercevrez point de vent et vous ne verrez point de pluie, et cette vallée se remplira d'eau, et vous boirez, vous, vos troupeaux et votre bétail."
Trois armées auraient péri de soif sans l’intervention de l’Eternel. Sans avoir envoyé ni nuée ni pluie, il leur fournit une provision d’eau abondante. Dieu ne dépend pas des méthodes ordinaires et peut surprendre son peuple par des nouveautés témoignant de sa sagesse et de sa puissance. Dans ces merveilles, nous reconnaissons la main de ce Dieu, mieux que ne nous l’aurait révélée le cours habituel des choses. S’il ne se manifeste pas à nous de la manière que nous l’attendions et que nous l’espérions, d’une façon ou d’une autre, l’Eternel pourvoira. C’est pour nous une grande bénédiction que d’être élevés au-dessus des causes secondes tellement que nous puissions contempler la grande cause première. Avons-nous aujourd’hui l’occasion de creuser des tranchées dans lesquelles la bénédiction divine puisse se répandre ?
Hélas, trop souvent nous manquons à montrer par la pratique la réalité de notre foi. Attendons aujourd’hui des réponses à nos requêtes. Soyons comme l’enfant qui prit, un parapluie pour se rendre à une réunion de prières, dont le but était de demander de la pluie. Avec la même certitude, attendons la bénédiction de Dieu. Creusons nos fosses et croyons qu’il les remplira.

samedi 3 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Habacuc 2.3
"Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, Car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement."
Les grâces de Dieu peuvent se faire attendre, mais elles sont sûres. Dans sa sagesse divine, le Seigneur a fixé un temps pour la manifestation de sa puissance; et son heure est la meilleure. Nous, nous sommes pressés; la vue d’une bénédiction répandue sur nos frères excite notre désir et nous fait soupirer: mais le Seigneur tiendra ses engagements sans avancer ni retarder l’heure. La promesse de Dieu nous est présentée ici comme une chose vivante et réelle. Ce n’est jamais une lettre morte, comme nous sommes tentés de le craindre lorsque nous avons attendu longtemps son accomplissement. La parole vivante vient du Dieu vivant, et si son effet nous semble prendre trop de temps avant de se manifester, en réalité il n’en est pas ainsi. Dieu n’est jamais en retard, mais il nous exerce à la patience jusqu’à ce que nous reconnaissions la fidélité du Seigneur. Aucune de ses promesses « ne nous trompera. » Aucune n’est perdue; toutes auront leur accomplissement. Aucune n’a besoin d’être renouvelée comme le serait une traite revenant non payée. « Il viendra assurément et ne tardera point. »Et toi, ne peux-tu pas attendre ton Dieu et te fier à lui, gardant malgré tout une confiance inébranlable dans sa fidélité ?

vendredi 2 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

Psaume 84.12
"Éternel des armées! Heureux l'homme qui se confie en toi!"
Le Seigneur nous refusera plus d’une chose qui nous plaît, mais « aucun bien » réel. Il est le meilleur juge de ce qui nous est bon. Les choses vraiment bonnes pour nous, nous les recevrons en les demandant par Jésus-Christ notre Sauveur. La sainteté est une chose bonne, et Dieu nous la donnera gratuitement. Il nous accordera la victoire sur nos tendances mauvaises, sur notre caractère et nos habitudes fâcheuses; il l’accordera avec joie ne soyons pas satisfaits avant de l’avoir obtenue. Il nous donnera en outre la pleine assurance de notre adoption, la communion intime avec lui, la connaissance de toute la vérité et la puissance dans la prière. Si nous ne possédons pas ces biens, c’est notre manque de foi qui nous en prive, et non le manque de libéralité de Dieu; tout au contraire, son désir est de nous faire présent sans retard de ces choses, et cela dans un beau et céleste cadre, celui d’une grande patience et d’un fervent amour. Mais, pour cela, il faut « marcher dans l’intégrité, » ne prendre aucun chemin de traverse, n’user d’aucun moyen détourné, n’avoir ni hypocrisie ni fraude. Si nous ne marchons pas de droit pied, Dieu ne peut pas nous donner ces grâces. Ce serait une prime au péché. La droiture est le chemin de la prospérité de l’âme, prospérité céleste qui inclut tous les biens. Quelle promesse à la prière d’intercession !
Agenouillons-nous pour demander ces grâces à notre Dieu.

jeudi 1 novembre 2012

Méditations quotidiennes Spurgeon

1 Thessaloniciens 5.24
"Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera."
Que fera-t-il ?
Il nous sanctifiera entièrement. Il poursuivra son oeuvre de purification jusqu’à ce que nous soyons parfaits en tout point. Il veut conserver « tout ce qui est en nous, l’esprit, l’âme et le corps irrépréhensibles pour la venue de notre Seigneur Jésus-Christ. » Il ne nous permettra pas de déchoir de la grâce, ni de tomber sous la domination du péché. Quelle faveur !
Adorons l’auteur de ces dons ineffables. Qui fera cela ?
Le Dieu de paix qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière, de la mort du péché à la vie éternelle en Jésus-Christ. Lui seul peut le faire. Une oeuvre de perfectionnement et de conservation semblable ne peut provenir que du Dieu de toute grâce. Pourquoi fera-t-il cela ?
Parce qu’il est fidèle; fidèle à sa promesse par laquelle il s’engage à sauver celui qui croit; fidèle à son Fils, dont la récompense est de voir son peuple lui être présenté sans faute; fidèle à l’oeuvre qu’il a commencée en nous, et qu’il ne peut laisser jusqu’à son parfait achèvement. Ce n’est pas sur leur propre fidélité que les saints s’appuient, mais sur celle de leur Sauveur, qui est inébranlable. C’est donc là un beau sujet de reconnaissance, qui mettra la joie dans ton coeur à l’entrée d’un sombre mois, où bien des obscurités et des nuages se préparent extérieurement, mais où ces assurances te seront comme une lumière intérieure.

 
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