Cultiver la foi chrétienne - 51

IV

Troisièmement – La patience active est exemplifiée dans la course chrétienne. Il est écrit : « C’est pourquoi, voyant que nous aussi, sommes environnés d’un si grand nuage de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si aisément, et courons avec patience la course qui est devant nous, En regardant à Jésus, l’auteur et le finisseur de notre foi, lequel pour la joie qui était placée devant lui, a enduré la croix, méprisant la honte, et s’est assis à la main droite du trône de Dieu. » (Hébr. 12:1-2) Le terme « la course » révèle le test ou l’épreuve de l’endurance devant chaque croyant. Le terme « courons » révèle l’option. Par conséquent, s’engager dans la course qui est le dessein divin pour tester l’endurance et la persistance du croyant est la patience active. Le croyant en activité endure tout afin de pouvoir terminer victorieusement la course placée devant lui par le décret providentiel de Dieu. L’inspiration et l’énergie stimulant le croyant à continuer dans le marathon de la vie se trouvent dans la liste des noms des fidèles de Dieu qui ont terminé la course devant eux. Avec une si grande nuée de témoins, qui peut ne pas être animé par une persistance active et vigoureuse dans la course devant eux ?

Notre Seigneur Jésus Christ a enduré volontairement la croix du Calvaire afin que la volonté du Père soit entièrement réalisée. En raison de Sa persistance dans l’accomplissement de la volonté du Père, Jésus l’a accomplie avec persévérance « dans la plénitude des temps ». C’est une patience active parce que ce n’était pas une circonstance inévitable (d’un point de vue humaniste). Jésus n’a-t-il pas dit : « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, et il me donnerait immédiatement plus de douze légions d’anges ? » (Matt. 26:53) Il a également testifié : « ... je donne ma vie pour les moutons. ... Aucun homme ne me l’ôte, mais je la laisse de moi-même. J’ai le pouvoir de la laisser et j’ai le pouvoir de la reprendre... » (Jean 10:15, 18) Le Seigneur de Gloire a souffert de Son propre gré comme l’Agneau sacrificiel afin de racheter ceux qui Lui ont été donnés avant la fondation du monde. C’est une manifestation certaine de la patience active. N’est-il pas écrit que Dieu a prédestiné les élus « à être conformes à l’image de son Fils... » (Rom. 8:29) La patience active est à l’image du Christ.

Questions de réflexion :

1. Qui sont les témoins avec lesquels nous sommes « environnés » et dont parlent Hébr. 12:1 ?
2. Pourquoi devons-nous nous préoccuper de ces témoins ?
3. Que signifie « tout fardeau » ?
4. Quelle course est placée devant chaque croyant ?
5. D’où provient la foi de chaque croyant ? Qui amène la foi du croyant à sa fin complète ?
6. Que doit tester la course qui est placée devant les croyants ?
7. Avec quoi le croyant endure-t-il tout ce qui est placé devant lui ?

8. Quand Jésus a volontairement enduré la croix, on y fait renvoi à une patience active ; pourquoi ? Veuillez expliquer.

9. Quand un croyant manifeste une patience active, de qui donne-t-il une image ?