dimanche 31 janvier 2016

Dieu est toujours à l'écoute


Dieu m'exaucera. (Michée 7:7)


Nos amis peuvent être infidèles, mais le Seigneur ne se détournera jamais de l'âme sincère. Il écoutera, au contraire, ses désirs. Le prophète nous dit, il est vrai : « Ne crois point à ton intime ami, et garde-toi d'ouvrir la bouche devant celle qui dort en ton sein. » Triste état que celui-là. Mais fussions-nous dans cette situation-là, notre Ami céleste reste fidèle, et nous pouvons lui dire toutes nos peines.

Notre sagesse consiste à regarder au Seigneur, non à discuter avec les hommes. Si nos proches semblent ne faire aucun cas de nos appels, attendons-nous au Dieu de notre salut qui « nous exaucera. » Il nous entendra d'autant mieux que nous rencontrerons plus de mauvaise volonté et d'opposition, et nous aurons bientôt lieu de nous écrier : « Toi, ô mon ennemie, ne te réjouis point sur moi. »

Parce que Dieu est le Dieu Vivant, il peut exaucer ; parce qu'il est le Dieu d'amour, il veut exaucer ; parce qu'il est le Dieu de l'Alliance, il s'en gage à exaucer. Si chacun de nous, nous pouvons personnellement l'appeler « mon Dieu, » nous pouvons avec une certitude absolue ajouter : « Mon Dieu m'exaucera. » Viens donc, toi dont le coeur saigne aujourd'hui ; expose ta souffrance à l'Éternel ton Dieu, assuré qu'il t'écoute, et tous, allons nous agenouiller devant Lui, répétant dans le secret de notre coeur : « Mon Dieu m'exaucera. »

CH Spurgeon

À quoi êtes-vous appelés ?


Mis à part pour annoncer la Bonne Nouvelle. (Romains 1:1)


Nous ne sommes pas appelés avant tout à être des saints et des saintes, mais bien à proclamer la Bonne Nouvelle, l'Évangile de Dieu, Ce qui importe par-dessus tout, c'est qu'on se rende bien compte que l'Évangile est la réalité suprême et permanente. Ni la vertu des hommes, ni la sainteté, ni le ciel ni l'enfer, ne sont la réalité fondamentale, qui n'est autre que la Rédemption. Le chrétien qui veut travailler pour Dieu a plus que jamais besoin de se pénétrer de cette vérité. Rien n'est réel que la Rédemption, c'est Dieu même qui nous le révèle, il faut nous habituer à cette pensée. La sainteté individuelle est un effet, non pas une cause. Si nous mettions notre confiance en cette qualité humaine, qui est l'effet en nous de la Rédemption, nous ferions naufrage.

Paul ne dit pas qu'il s'est mis à part lui-même, il dit : "Quand Celui qui m'a mis à part le jugea bon..." Paul n'était pas intensément préoccupé de sa propre sainteté. Tant que nos yeux seront fixés sur notre pureté personnelle, nous ne saisirons jamais la réalité de la Rédemption. Les chrétiens tombent en route, parce que leur pureté les occupe ; — et non pas Dieu. La réalité dure et rugueuse de la Rédemption en rapport avec le bourbier de la vie humaine, cela ne leur dit rien, Ils veulent avant tout que Dieu les rende plus dignes de leur propre estime. Tant que je ne me suis pas abandonné à Dieu sans réserve, Dieu ne peut pas me sauver.

Oswald Chambers

samedi 30 janvier 2016

Une escorte merveilleuse

Voici JE SUIS avec toi, et je te garderai partout où tu iras. (Genèse 28:15)


Avons-nous à nous mettre en route, et avons-nous besoin pour cela d'une grâce spéciale ? En voici une bien précieuse : la présence et la garde de Dieu. En tout lieu il nous faut l'une et l'autre, et nous les aurons, si nous sommes conduits par le devoir, et non par une simple fantaisie. Pourquoi regarder notre départ pour une autre contrée comme une triste obligation, quand c'est la volonté de Dieu qui nous y appelle ? Dans tous les pays le croyant est étranger et voyageur, et en toute contrée le Seigneur sera son asile. Il t'a été pour les saints de tous les âges.

Nous pouvons perdre l'appui de notre gouvernement terrestre, mais lorsque Dieu dit : « Je te garderai, » nous n'avons aucun danger à craindre. C'est le meilleur passeport pour un voyageur, l'escorte la plus sûre pour un émigrant.

Jusque-là, Jacob n'avait jamais quitté la maison paternelle. N'ayant pas l'esprit aventureux de son frère, il était resté l'enfant de sa mère. Quand il dut partir pour l'étranger, Dieu l'accompagna. Il avait peu de bagage et pas de suite. Mais jamais prince n'eut plus noble garde du corps. Les anges veillaient sur lui pendant son sommeil et l'Éternel Dieu lui parlait.

Et nous, si le Seigneur nous dit de partir aussi, disons avec Jésus : « Levons-nous, parlons d'ici. »
CH Spurgeon

Obéir ou désobéir

 Samuel n'osait pas raconter la vision à Éli. (1 Samuel 3:15)


Il est rare que Dieu nous parle d'une façon qui nous émeuve fortement. Souvent nous nous méprenons sur ce qu'il veut nous dire et nous disons : "Est-ce bien la voix de Dieu ?" Ésaïe nous dit que la main de l'Éternel l'a saisi. Il s'agit là de tout ce qui nous arrive, et qui pèse sur nous. Rien ne nous arrive qui ne soit un message de Dieu lui-même. Savons-nous percevoir Sa voix dans tout ce qui est, aux yeux des hommes, accidentel ?

Apprenez à dire en toute circonstance : "Parle, Seigneur" et votre vie sera un enchantement. Dites : "Parle, Seigneur", mais prenez le temps d'entendre Sa réponse. Les corrections que Dieu nous envoie ne sont pas seulement une discipline, elles sont là pour nous amener à dire : "Parle, Seigneur." Dieu ne vous a-t-il jamais parlé, par tel ou tel verset ? En écoutant mieux, notre oreille s'exerce, et peu à peu, comme Jésus, nous entendrons Dieu sans cesse.

Oserons-nous dire à Éli, c'est-à-dire à ceux que nous vénérons le plus, le message que Dieu nous a transmis ? Nous nous érigeons nous-mêmes en providence : nous voulons épargner à Éli ce qui pourrait le troubler. Dieu n'ordonne pas à Samuel d'aller raconter sa vision à Eh : il fallait qu'il en prenne lui-même l'initiative. En voulant épargner à autrui une souffrance, nous dressons un mur entre nous et Dieu. Nous assumons une terrible responsabilité en nous opposant à ce que le coupable se coupe la main droite ou s'arrache l'oeil droit.

Quand Dieu vous indique Lui-même ce que vous avez à faire, ne consultez personne. Vous risqueriez trop de vous laisser guider par Satan. "J'obéis aussitôt, dit Paul, sans consulter ni la chair ni le sang."

Oswald Chambers

vendredi 29 janvier 2016

L'obéissance apporte la bénédiction


Garde et écoute toutes ces choses que je te commande, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à jamais, lorsque tu auras fait ce que l'Éternel, ton Dieu, approuve et qu'a trouve bon et droit. (Deutéronome 12:28)


Si le salut ne s'obtient pas par les oeuvres de la loi, les bénédictions promises à l'obéissance ne sont point refusées au fidèle serviteur de Dieu. Les malédictions du Seigneur ont pris fin au moment où il a été fait malédiction pour nous, mais aucune promesse de bénédiction n'a été retirée.

Nous devons étudier et rechercher la volonté de Dieu, en faisant attention, non pas seulement à certaines parties de sa Parole, mais à « toutes les choses qu'il nous commande. » Nous n'avons à faire ni choix, ni triage dans ses paroles, mais à garder un respect impartial pour tout ce que Dieu prescrit. C'est là la route de la bénédiction pour le père comme pour ses enfants. Elle reposera sur eux jusqu'à la millième génération s'ils sont de ceux qui le craignent. Et l'Éternel donnera à connaître à tous que ceux qui agissent droitement forment un peuple qu'il bénit.

Nous ne trouverons aucune bénédiction dans une vie mondaine et partagée, et ne tirerons aucun profit d'une conduite déloyale. Les choses ne marcheront bien pour nous, que si nous marchons avec Dieu.

Mettons donc notre plaisir dans les choses où Dieu prend son plaisir.

CH Spurgeon

Comment croire qu'on puisse être tellement ignorant ?



Qui es-tu, Seigneur ? (Actes 26:15)


"Ainsi m'a parlé l'Éternel, quand sa main m'a saisi." (Ésaïe 8:11) Quand le Seigneur nous parle, nul moyen de Lui échapper. Il s'empare sur-le-champ de notre intelligence. Est-ce que Dieu vous a parlé directement ? Dans ce cas, vous n'avez pas pu ne pas saisir l'insistance pénétrante avec laquelle Il vous a parlé, non pas par vos oreilles, mais par vos circonstances, dans le langage que vous pouvez le mieux comprendre.

Dieu doit détruire notre confiance entêtée dans nos propres convictions. "Oh ! je sais très bien que c'est là ce que je dois faire." Et soudain la voix de Dieu nous renverse et nous confond en nous révélant les abîmes de notre ignorance. Nous avons manifesté notre ignorance à l'égard de Dieu dans la manière même dont nous avons prétendu le servir. Nous servons Jésus dans un esprit qui n'est pas le sien, nous lui faisons tort en prétendant l'exalter, nous combattons pour lui dans l'esprit de Satan. Nos paroles sont irréprochables, notre âme empoisonnée. "Il les réprimanda, et leur dit : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés." Le cantique à l'amour de l'apôtre Paul (1 Corinthiens 13) définit l'Esprit du Seigneur chez celui qui veut être son porte-parole.

Ai-je fait tort à Jésus par la manière dont j'ai prétendu le servir ? Alors je me suis trompé. Nous nous imaginons que notre devoir, c'est tout ce qui nous coûte. Combien différent est l'Esprit du Seigneur : "Faire ta volonté, ô Dieu, est tout mon plaisir." (Psaumes 40:8)

Oswald Chambers

jeudi 28 janvier 2016

Les larmes cesseront


Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. (Apocalypse 21:4)


Voilà ce dont nous verrons la réalisation, si nous sommes de vrais croyants. La douleur cessera ; les larmes seront essuyées. Ce monde est une vallée de larmes, mais il passera. Bientôt, comme cela nous est annoncé ici, paraîtront un nouveau ciel et une nouvelle terre. Il n'y aura plus alors à pleurer sur la chute et sur ses tristes conséquences. Saint Jean nous montre l'épouse parée pour son mariage. Les noces de l'Agneau seront un temps de réjouissances sans bornes dont les pleurs seront bannis. Plus loin, il nous est dit que Dieu sera lui-même avec les hommes ; et, « à sa droite, il y a des plaisirs à jamais. » — ; « La douleur et le gémissement s'enfuiront » pour ne plus revenir.

Quel état que le nôtre quand il n'y aura plus « ni deuil, ni cri, ni travail ! » Ce sera plus glorieux que tout ce que nous pouvons imaginer ! O vous, yeux toujours rouges de larmes, arrêtez un moment votre flot brillant, car bientôt ces larmes, vous ne les connaîtrez plus ; elles vont cesser pour toujours.

Personne ne peut essuyer les larmes comme le Dieu d'amour, et il vient pour cela même. « Les pleurs logent le soir, mais le chant de triomphe survient au matin. »

Viens Seigneur ! Ne tarde pas, car ici-bas nous avons tous à pleurer.
CH Spurgeon

Comment croire qu'on puisse ainsi persécuter Jésus ?

 

Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? (Actes 26:14)


Est-ce que je suis décidé à ne laisser agir Dieu qu'à ma guise ? Terrible piège auquel nous sommes toujours pris, tant que nous n'avons pas été baptisés d'Esprit et de feu. L'entêtement et l'amour-propre nous amènent toujours à poignarder le Christ. Nous ne faisons peut-être de tort à personne, mais nous crucifions Jésus. Chaque fois que nous voulons, obstinément, "maintenir nos droits, notre dignité", chaque fois que nous voulons faire triompher nos ambitions, nous persécutons et nous crucifions Jésus. Il n'y a pas de plus affreuse découverte qu'une telle découverte.

Quand je vous transmets le message de Dieu, est-il vivant en moi, ardent et vibrant ? Ou bien ma vie dément-elle ce que j'essaye de prêcher ? Je puis prêcher la sanctification et manif ester en moi l'esprit de Satan, l'esprit qui persécute Jésus. L'Esprit de Jésus n'admet qu'une attitude : être un avec le Père. Aussi quelle humilité que la sienne : "Écoutez mon enseignement, dit-il, car JE SUIS doux et humble de coeur." Tout ce que je fais doit se fonder sur ma parfaite union avec Lui, non pas sur ma propre volonté de m'élever vers Dieu. Cela implique sans doute qu'on profitera de moi, qu'on me trompera sans peine, qu'on me laissera de côté. Mais en acceptant tout cela pour l'amour de Lui, j'ai la joie de n'être pas parmi ses persécuteurs.

Oswald Chambers

mercredi 27 janvier 2016

Repentance précieuse


Vous vous souviendrez de toutes vos voies et de toutes vos actions par lesquelles vous vous êtes souillés. Vous vous déplairez en vous-mêmes de tous les maux que vous aurez faits. (Ézéchiel 20:43)


Quand le Seigneur nous a reçus et nous a fait trouver faveur, paix et assurance auprès de lui, il nous amène à nous repentir de tous nos torts et de toute notre mauvaise conduite à son égard. Tel est le prix de la repentance, qu'elle peut être comparée à un diamant de la plus belle eau, et qu'elle est présentée comme une des conséquences les plus sanctifiantes du salut. Celui qui accepte la repentance est aussi Celui qui la produit en nous. Cette repentance qu'il donne n'a point le goût des « herbes amères, » mais bien celui des « gâteaux de miel » dont il nourrissait son peuple. Il y a en effet une véritable douceur dans le sentiment d'un pardon donné au prix du sang. Rien n'attendrit mieux un coeur de pierre qu'une grâce imméritée. Nous sentons-nous durs et secs ? Pensons à son alliance d'amour, et nous en viendrons à quitter notre péché, à en pleurer et à le détester. Plus encore nous nous haïrons nous-mêmes d'avoir pu pécher contre un tel amour. Demandons à Dieu qu'il nous fasse nous souvenir et nous repentir de notre péché, puis revenir à lui. Puissions-nous goûter la douceur d'une sainte tristesse et le soulagement qu'on trouve dans un torrent de larmes. Seigneur, frappe le roc et parle-lui, afin que ces eaux bénies puissent couler !

CH Spurgeon

La vraie prudence


Ne vous faites donc pas de souci pour votre subsistance. (Matthieu 6:25)


Un avertissement dont nous avons besoin qu'on nous le répète souvent, c'est bien celui-ci : Les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les plaisirs de la vie tendent sans cesse à étouffer en nous la divine semence. C'est tantôt la nourriture et le vêtement, tantôt l'argent qu'on possède ou le manque d'argent, les amis qu'on a ou qu'on voudrait avoir, les difficultés de tout genre. C'est un flot qui monte toujours, et qui risque de nous submerger, si l'Esprit de Dieu n'est pas en nous, digne sûre et infranchissable.

Ne vous faites pas de souci pour votre subsistance. Ne vous inquiétez que d'une seule chose, nous dit le Seigneur, de votre position à mon égard. Le sens commun se rebiffe là contre :

"Mais c'est absurde ! Il faut bien que je m'inquiète de comment je vivrai, de ce que je mangerai, de ce que je boirai." — "Non, dit Jésus, il ne le faut pas." N'allez pas vous imaginez là-dessus qu'Il ne sait rien de vos circonstances particulières. Il les connaît mieux que vous, et il vous dit : "D'abord Dieu, et le reste ensuite."

"À chaque jour suffit son mal." Quel est donc le mal qui vous harcèle aujourd'hui ? Serait-ce de petits lutins qui vous soufflent à l'oreille : "Que faire cet été ? Que faire dans un mois ?" — "Ne vous inquiétez de rien", dit Jésus. La vraie prudence, c'est de penser au "combien plus" de votre Père céleste.

Oswald Chambers

mardi 26 janvier 2016

Dieu met la crainte en déroute


Il n'y a point d'enchantement contre Jacob, et les devins ne peuvent rien contre Israël. (Nombres 23:23)


Voilà de quoi détruire à leur racine les craintes puériles et superstitieuses. Même s'il y avait la moindre vérité dans la sorcellerie et les présages, le peuple de Dieu ne pourrait en être affecté. Ceux que Dieu bénit, le diable ne peut les maudire.

Des hommes sans crainte de Dieu peuvent, comme Balaam, comploter la perte du peuple élu ; mais malgré leur tactique et leur ruse, ils sont condamnés à échouer. Leur poudre est humide, et le tranchant de leur épée émoussé. Ils s'assemblent entre eux, mais le Seigneur n'est pas avec eux, et c'est en vain qu'ils s'assemblent. Pour nous, nous restons en repos pendant qu'ils tendent leurs filets, sûrs que nous sommes de ne pas être pris. Qu'ils appellent Béelzébul à leur aide avec ses artifices diaboliques, ses charmes seront sans action et ses enchantements les tromperont eux-mêmes. Pour notre coeur, au contraire, quelle bénédiction et quelle tranquillité que d'avoir Dieu pour nous.

Les Jacob de Dieu peuvent lutter avec Dieu et être victorieux, mais personne, en luttant avec eux, n'aura le pouvoir de les vaincre. Ne craignons donc point, ni l'astuce des ennemis cachés, ni la ruse de leurs entreprises. Elles ne peuvent prévaloir contre ceux qui ont le Dieu vivant pour leur appui, et qui peuvent dire : « L'Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? Il est la force de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? »
CH Spurgeon

La consécration perpétuelle


Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs... combien plus ne vous habillera-t-il pas ? (Matthieu 6:30)


Une affirmation de Jésus, si simple qu'elle soit, est pour nous une énigme tant que nous manquons de simplicité. Notre vie ne sera vraiment simple que si nous recevons l'Esprit de Jésus-Christ, afin de compter sur Lui et de Lui obéir en toute chose. "Si votre Père, nous dit-il, revêt de splendeur l'herbe des champs, à combien plus forte raison vous donnera-t-il le nécessaire, si vous êtes unis à Lui." Les défaillances de notre communion avec Dieu viennent toujours de ce que nous nous imaginons sottement en savoir plus que Jésus-Christ. Les soucis du monde nous ont envahis, et nous avons laissé de côté le "combien plus" du Père céleste.

"Regardez les oiseaux du ciel..." Leur seul but est de suivre leur instinct de vie et Dieu les fait vivre. Jésus nous dit : "Dieu vous protégera de même, si vous obéissez à son Esprit."

"Regardez les fleurs des champs...", elles croissent là où elles ont été placées. Beaucoup d'entre nous refusent de croître là où nous avons été placés, et alors nous ne prenons racine nulle part. Jésus nous dit que pourvu que nous suivions la règle de vie que Dieu nous a donnée, Dieu se charge de nous donner tout le reste. Jésus nous a-t-il menti ? Si nous n'éprouvons pas la bonté de Dieu, c'est parce que nous ne lui obéissons pas. Nous nous perdons dans mille soucis divers, nous ne savons pas nous consacrer à Dieu, en laissant de côté tout le reste. Cette consécration ne saurait se faire une fois pour toutes. — Il nous faut la renouveler chaque jour.
Oswald Chambers

lundi 25 janvier 2016

Il agit sur la confession honnête


Il dira : j'avais péché, j'avais violé la justice, et cela ne m'a point profité ; mais Dieu a garanti mon âme, afin qu'elle ne passât point dans la fosse, et ma vie voit la lumière. (Job 33:27-28)


C'est là une parole de vérité, tirée de l'expérience d'un homme de Dieu, et qui peut être prise comme une promesse. Ce que Dieu a fait, et ce qu'il fait encore, il continuera à le faire, tant que le monde subsistera. Il recevra tous ceux qui viendront à lui, en lui faisant une sincère confession de leur péché. Car ses yeux cherchent toujours à découvrir ceux qui sont troublés à cause de leurs fautes.

Ne pouvons-nous pas nous appliquer le langage employé ici, et dire : « J'ai péché ; » péché personnellement et volontairement ; péché assez pour reconnaître que non seulement « cela ne m'a point profité, » mais que cela m'a conduit à une ruine éternelle ? Allons à Dieu avec cette confession sincère, Il ne demande rien de plus, et, de notre côté, nous ne pouvons pas faire moins.

Plaidons devant lui, nous appuyant sur cette promesse présentée au nom de Jésus. Il délivrera notre âme de la fosse et nous accordera de voir la lumière des vivants. Pourquoi désespérer ? Pour quoi douter ? Le Seigneur ne se rit pas des âmes humbles. Le coupable peut être gracié. Ceux qui mentent la condamnation peuvent recevoir un complet pardon. Seigneur, nous te confessons nos fautes et nous te prions de nous pardonner.
CH Spurgeon

Laissez de la place pour Dieu


Mais quand Dieu jugea bon... (Galates 1:15)


En travaillant pour Dieu, il nous faut apprendre à Lui laisser de la place, à ne pas le gêner dans ses mouvements. Nous faisons des calculs, des prévisions, nous disons : "Voilà ce qui arrivera" ou bien "Voilà comment les choses se passeront" et nous n'oublions qu'un seul point : laisser à Dieu toute la place nécessaire pour qu'il intervienne où et quand Il le jugera bon. Nous serions fort surpris si Dieu, tout à coup, interrompait notre réunion ou notre homélie d'une manière tout à fait inattendue. Ne comptez pas que Dieu interviendra de telle ou telle manière que vous prévoyez, mais comptez qu'Il viendra, et attendez-Le. C'est le vrai moyen de lui faire place. Comptez fermement qu'Il viendra, mais ne comptez pas du tout qu'il viendra d'une manière déterminée. Si bien que nous connaissions Dieu, nous avons toujours à nous mettre dans la tête cette grande leçon qu'à n'importe quel instant, Il peut surgir. Nous oublions trop facilement cet élément de surprise, et pourtant c'est toujours ainsi que Dieu agit. Tout d'un coup, Dieu est là devant nous : "Quand, dans Son bon plaisir, Dieu décida..."

Que votre contact avec Dieu soit si souple et si constant que Dieu puisse vous surprendre, sans peine, de tous les côtés, à gauche aussi bien qu'à droite. Attendez-vous à tout de Sa part, et laissez-lui toute la place pour entrer comme il lui plaît dans votre vie.

Oswald Chambers

samedi 23 janvier 2016

Un sacrifice agréé

 

Il mettra sa main sur la tête de l'holocauste, qui sera agréé de l'Éternel pour lui servir d'expiation. (Lévitique 1:4)


Aussitôt que celui qui présentait l'holocauste avait placé sa main sur la tête de la victime, celle-ci était agréée. Et dès que nous aurons posé sur Christ, notre victime, la main de notre foi, il sera agréé de même à notre place. Si Dieu acceptait un simple animal en expiation du péché, à plus forte raison, regardera-t-il comme une propitiation complète et suffisante, Jésus, la victime sainte et sans tache. « Car si le sang des taureaux et des boucs dont on fait aspersion purifie ceux qui sont souillés, combien plus le sang de Christ purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes pour servir le Dieu vivant. »

Discutez, si vous voulez, sur la doctrine de l'expiation par le sang : pour nous, nous plaçons là notre seul espoir, notre joie, notre gloire, notre tout. Nous voyons en Jésus la victime expiatoire immolée à notre place, et que Dieu agrée.

Mais posons notre main sur le sacrifice complet de Jésus, et, l'acceptant dans son entier, recevons-en le bénéfice complet. Nous qui l'avons accepté déjà, répétons cet acte à nouveau. Vous qui ne l'avez pas fait encore, étendez la main avec foi sans tarder davantage. Appuyez-vous fortement sur lui. Vous êtes « réconciliés avec Dieu ; » vos péchés sont effacés ; vous appartenez à l'Éternel.
CH Spurgeon

La vision intérieure qui nous transforme

 

Nos visages découverts reflètent comme un miroir la gloire du Seigneur ; nous sommes transformés en son image ; par l'action de l'Esprit, sa gloire devient la nôtre. (2 Corinthiens 3:18)


Le caractère le plus frappant d'un véritable chrétien, c'est cette ouverture, cette franchise absolue à l'égard de Dieu, qui font de sa vie un miroir, où d'autres peuvent discerner Dieu. L'Esprit qui est en nous nous transforme, et notre regard devient un reflet. On reconnaît aisément celui qui a contemplé Dieu ; on sent qu'il est l'image de son Seigneur. Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur : c'est généralement quelque chose qui paraît bon, mais de cette bonté qui n'est pas la meilleure.

Pour vous comme pour moi, le secret du bonheur, c'est ce regard central, toujours tourné vers Dieu. Que tout le reste s'efface devant cette unique préoccupation : travail, vêtement, nourriture, tout au monde. La poussée de tout ce qui nous harcèle tend sans cesse à étouffer notre élan vers Dieu. Il nous faut lutter pour maintenir sur tous les points nos positions spirituelles. Que tout le reste s'arrange comme il pourra, que les gens disent tout ce qu'ils voudront, ce qui importe, c'est que rien n'obscurcisse en nous la vie cachée avec le Christ en Dieu. Ne vous laissez jamais bousculer hors de cette communion, souvent si ondoyante, et qui ne devrait jamais l'être. La tâche peut-être la plus ardue pour un chrétien, c'est de refléter comme un miroir la gloire du Seigneur.
Oswald Chambers

vendredi 22 janvier 2016

La libéralité chrétienne

 
Heureux celui qui s'intéresse au pauvre ; au jour du malheur l'Éternel le délivre. (Psaumes 41:2)


Penser aux pauvres et les porter sur son coeur est le devoir de tout chrétien. Jésus les a mis a côté de nous, lorsqu'il a dit : « Vous aurez toujours des pauvres avec vous ».

Beaucoup leur donnent de l'argent à la hâte, afin de s'en débarrasser ; d'autres, en plus grand nombre encore, ne leur donnent rien du tout. Or la promesse que nous venons de lire est faite à celui qui « s'intéresse » au pauvre, qui examine ses besoins et s'en occupe attentivement pour son vrai bien. On fait plus pour lui par des soins et des attentions, que par de l'argent ; davantage encore par l'un et l'autre combinés judicieusement. « Celui qui s'intéresse au pauvre, au jour du malheur, le Seigneur le délivrera », il le promet. Il nous tirera de détresse, si nous aidons les autres à en sortir, et nous recevrons du Seigneur des secours providentiels tout particuliers, si nous cherchons à pourvoir aux besoins de notre prochain.

Quelque généreux que nous soyons, nous aurons nos temps de difficultés ; mais si nous nous sommes acquittés de cet engagement, nous pouvons alors réclamer du Seigneur un secours spécial et direct.

L'avare prend soin de lui-même, mais l'Éternel secourra le croyant compatissant et généreux. « De même que vous aurez fait aux autres, il vous sera aussi fait à vous-mêmes ».

CH Spurgeon

Où regardons-nous ?

 Tournez vos regards vers Moi, et soyez sauvés. (Ésaïe 45:22)


Sommes-nous de ceux qui s'attendent à ce que Dieu vienne de lui-même les combler de bienfaits et les sauver ? Il dit :

"Tournez-vous vers Moi, et soyez sauvés." Dans la vie spirituelle, ce qui est le plus difficile, c'est de concentrer nos regards sur Dieu, et cette difficulté provient de ses bienfaits eux-mêmes. L'affliction, presque toujours, nous fait regarder à Dieu ; mais ses bienfaits détournent nos regards sur autre chose. Le Sermon sur la Montagne peut se résumer ainsi :

Renoncez, s'il le faut, à tout le reste, jusqu'à ce que tout en nous, le corps et l'âme, le coeur et l'esprit, soit tourné vers Jésus-Christ.

Beaucoup d'entre nous se font une certaine conception de ce qu'un chrétien doit être, et la vie des saints devient un obstacle qui nous détourne de Dieu. Ce chemin compliqué ne va pas au salut. "Tournez-vous vers Moi, et vous êtes sauvés."

— non pas : vous serez sauvés. Quoi que ce soit que nous voulions atteindre, nous l'atteindrons en regardant à Lui de toute notre âme. Nous nous faisons mille soucis, nous boudons notre Dieu, alors qu'Il est là et qu'il nous répète : "Regarde en haut, et sois sauvé !" Mes tracas, mes soucis, mes questions : "Que ferai-je cet été ? Que ferai-je demain ?" tout cela disparaît si je regarde à Dieu.

Âme dolente, secoue-toi ! et regarde à Dieu, n'espère qu'en Lui. Même si tu es débordé par mille choses urgentes, aie le courage de les laisser toutes de côté. Regarde à Dieu, et le salut est là pour toi, instantanément.
Oswald Chambers

jeudi 21 janvier 2016

Les ennemis de Dieu s'inclineront


Les Égyptiens sauront que JE SUIS l'Éternel. (Exode 7:5)


Un monde impie est dur à instruire. L'Égypte ne connaît pas Jéhova. C'est pourquoi elle ose dresser ses idoles et demander audacieusement : « Qui est l'Éternel ? » Mais l'Éternel brise l'orgueil des hautains. Lorsque les jugements éclatent sur leurs têtes, obscurcissent l'air, détruisent leurs récoltes et frappent leurs fils, les ennemis de Dieu commencent à entrevoir quelque chose de la puissance de Jéhova. La terre verra encore des choses telles, que les sceptiques eux-mêmes seront forcés de tomber sur leurs genoux. Ne nous effrayons donc point des blasphèmes qu'ils profèrent, car le Seigneur saura prendre soin de la gloire de son Nom et le fera d'une manière efficace et concluante.

La délivrance de son peuple est un moyen puissant dont il se sert pour faire connaître à l'Égypte que le Dieu d'Israël, c'est Jéhova, le Dieu Fort et Vivant. Pas un Israélite ne mourut d'aucune des dix plaies, pas un seul membre du peuple élu ne fut noyé dans la mer Rouge. De même, le salut des rachetés et la glorification de tous les vrais croyants forcera les ennemis les plus obstinés à reconnaître que l'Éternel est Dieu.

Oh, que sa puissance victorieuse devienne de plus en plus manifeste par le Saint-Esprit dans la prédication de l'Évangile, jusqu'à ce que toutes les nations s'inclinent au nom de Jésus et l'appellent leur Seigneur et leur Roi.

CH Spurgeon

Dieu se souvient, souvenez-vous

 

Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune. (Jérémie 2:2)


Est-ce que j'ai pour Dieu le même amour qu'autrefois, ou bien est-ce que je me contente de son amour pour moi ? Est-ce que je suis sans cesse préoccupé de ce qui peut réjouir le coeur de Dieu, ou bien est-ce que je gémis sur moi-même et sur les pénibles circonstances où je me trouve ? Il n'y a aucune joie dans l'âme qui a oublié ce dont Dieu se réjouit. Quel honneur pour moi de penser que Jésus-Christ peut avoir besoin de moi ! "Donne-moi à boire." Quel amour lui ai-je témoigné durant la semaine dernière ? Ai-je manifesté par ma vie un vif souci pour sa réputation ?

Dieu dit à Jérusalem : "Tu n'as plus d'affection pour moi maintenant, mais je me souviens du temps où tu en avais. Je me souviens de ton amour lorsque tu étais fiancée." Mon enthousiasme pour Jésus-Christ est-il resté le même ? Ai-je gardé intacts mon amour et mon dévouement pour lui, ou bien me suis-je repris, et ma prudence a-t-elle diminué mon amour ? Suis-je assez attaché à lui pour accepter d'aller avec lui n'importe où, ou bien préoccupé de ce qui m'est dû, et en train de calculer jusqu'à quel point je dois renoncer à mes aises ?

Si, me remémorant ce que Dieu voit dans mon passé, je m'aperçois que Dieu n'est plus pour moi ce qu'il était alors, puisse cette découverte me couvrir de honte et d'humiliation, car de cette honte naîtra la tristesse selon Dieu et la vraie repentance.

Oswald Chambers

mercredi 20 janvier 2016

Le vainqueur

À celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu. (Apocalypse 2:7)


Qui est-ce qui tourne le dos au jour de la bataille, ou refuse de marcher à la guerre sainte ? Pour régner, il nous faut combattre et poursuivre la lutte jusqu'à ce que l'ennemi soit battu. Sans cela, la promesse n'est pas pour nous, puisqu'elle s'applique à celui-là seul qui vaincra. Nous devons vaincre les faux prophètes qui sont venus dans le monde et tous les maux qui accompagnent leur enseignement : vaincre la lâcheté de notre coeur et notre tendance à abandonner notre premier amour. Lisons tout ce que l'Esprit écrit à l'Église d'Éphèse. Si, par grâce, la victoire nous est acquise, comme il arrivera certainement, si nous marchons à la suite de notre Chef victorieux, nous serons alors admis au centre même du Paradis de Dieu, et l'épée flamboyante de ses sentinelles nous laissera pénétrer jusqu'à l'arbre qu'elles gardent, et par lequel vivra éternellement tout homme qui en mangera. Ainsi nous échapperons à la mort finale qui est le châtiment du péché, et nous atteindrons cette vie éternelle, sceau de l'innocence et couronnement des immortels principes d'une sainteté selon Dieu. Fortifie toi donc, mon coeur, et prends courage ! Fuir le combat serait renoncer aux joies du meilleur et nouvel Éden. Combattre jusqu'à la victoire, c'est marcher avec Dieu jusqu'au Paradis.

CH Spurgeon

Êtes-vous dispos, prêt à tout ?


Quelqu'un qui n'est pas né de nouveau ne peut pas voir le royaume de Dieu. (Jean 3:3)


Il nous arrive d'être tout prêts pour une réunion de prière, mais peu disposés à cirer des souliers.

Être né de l'Esprit, c'est l'effet d'une action directe de Dieu, mystérieuse comme le vent qui souffle, prodigieuse comme Dieu lui-même, cachée au plus profond de notre vie individuelle. Être né d'en haut, c'est une nouveauté perpétuelle, un perpétuel commencement jusque dans l'éternité ; une pensée jeune, un langage clair, une vie alerte, la perpétuelle surprise de la vie en Dieu. La moindre sécheresse, le plus léger dépit, c'est le signe que nous ne sommes plus en communion directe avec Dieu : "Ah ! disons-nous, si je ne fais pas cela maintenant, cela ne se fera jamais." Être frais et dispos, ce n'est pas le fruit de l'obéissance, c'est le fruit du Saint-Esprit. L'obéissance nous maintient simplement dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière.

Veillez sur votre communion avec Dieu. Jésus, pour tous ses disciples, demande à Dieu la même communion qui existe entre son Père et Lui. Gardez votre vie ouverte à Jésus-Christ, ne vous contentez jamais d'une apparence. Est-ce que vous puisez votre vie à une autre source que Dieu lui-même ? Dans ce cas, s'il vous arrive de perdre le contact avec Dieu, vous ne pourrez jamais vous en rendre compte.

Être né de l'Esprit, cela nous procure une jeunesse perpétuelle, qui nous rend toujours absolument dispos.

Oswald Chambers

mardi 19 janvier 2016

Confession de bouche ; croyance de coeur.



Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et que tu croies dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. (Romains 10:9)


Dieu dit qu'il faut faire confession de la bouche ; l'as-tu fait ? As-tu avoué ouvertement ta foi au Christ comme au Sauveur que Dieu a ressuscité des morts ? L'as-tu vraiment confessé comme Dieu t'y invite ?

Dieu demande en outre la foi du coeur. Crois-tu sincèrement à Jésus ressuscité ? Te confies-tu en lui comme en ton seul espoir de salut ? Peux-tu dire loyalement devant Dieu que tu as cette foi dans le coeur ?

Si tu peux en sincérité répondre affirmativement que tu as confessé Christ et cru en lui, tu es sauvé. Le texte ne dit pas qu'il pourrait en être ainsi. La déclaration est aussi nette qu'un poteau indicateur, aussi claire que le soleil dans le ciel. Elle dit : « Tu seras sauvé. »

Croyant en Jésus et le confessant, je puis, moi, poser ma main sur cette promesse pour la lui présenter à ce moment même, et pour ma vie entière, comme à l'heure de ma mort et au jour du jugement. Je dois être sauvé du châtiment du péché, de la souillure du péché, de la puissance du péché, et enfin, de l'existence même du péché. Dieu a dit : « Tu seras sauvé. » Je le crois. Je serai sauvé. Je suis sauvé. Gloire soit à Dieu aux siècles des siècles !

CH Spurgeon

Vision et ténèbres


Une terreur sombre et profonde tomba sur lui. (Genèse 15:12)


Chaque fois que Dieu accorde une vision à un croyant, Dieu le met pour ainsi dire à l'ombre de Sa main, où il n'a qu'à se taire et à écouter Dieu. Il y a une obscurité qui résulte de l'excès de lumière : c'est le moment d'écouter en silence. Quand Dieu, après une vision lumineuse, nous plonge dans les ténèbres, nous n'avons qu'une chose à faire, c'est d'attendre. Dieu réalisera ce qu'il vous a fait voir, si vous savez attendre. Mais n'intervenez jamais à la place de Dieu pour accomplir sa promesse. Abraham dut traverser treize ans de silence, pendant lesquels toute sa confiance en lui-même fut détruite. Il comprit qu'il ne pouvait plus s'en tenir aux conseils du bon sens (voyez le chapitre 16). Ces années de silence étaient une période d'éducation, non de réprobation. N'essayez pas de susciter en vous artificiellement la joie et la confiance. Fiez-vous à Dieu et laissez Dieu agir. (Ésaïe 50:10-11)

Ma confiance repose-t-elle en moi-même, en tel ou tel enfant de Dieu, tel livre, telle prière, telle extase ? Ou bien ma confiance est-elle toute en Dieu lui-même, et non dans ses bienfaits ? "JE SUIS le Dieu Tout-Puissant, El Chaddaï, le Père et la Mère de tous." Le but unique de toute l'éducation que Dieu nous dispense, c'est de nous apprendre à saisir la réalité de Dieu. Dès que Dieu devient pour nous réel, tous les autres deviennent des ombres. Quoi que puissent dire, quoi que puissent faire les autres croyants, rien ne peut troubler celui qui se fonde sur Dieu.
Oswald Chambers

lundi 18 janvier 2016

Christ et ses enfants


Quand il aura mis son âme en oblation pour le péché, il se verra de la postérité. (Ésaïe 53:10)


Jésus notre Sauveur n'est pas mort en vain. Sa mort expiatoire est celle d'un substitut portant la peine de nos péchés. Par cette substitution acceptée de Dieu, il a sauvé tous ceux pour qui son âme a été offerte en sacrifice. Il a été semblable au grain de blé qui « meurt et qui porte beaucoup de fruit. » Par la mort il s'est acquis une postérité dont il peut dire : « Me voici, moi, et les enfants que Dieu m'a donnés. »

« Les enfants sont un héritage de l'Éternel ; heureux l'homme qui en a plein son carquois ! » Un homme se trouve représenté dans ses enfants, mais Christ l'est dans les chrétiens. La vie d'un homme se prolonge et se perpétue dans ses descendants. Ainsi la vie de Christ se continue dans celle des croyants.

Jésus vit et il voit sa semence ; il fixe ses yeux sur nous, et met son plaisir en nous qu'il reconnaît pour « le fruit du travail de son âme. » Il veut jouir du résultat de son sanglant sacrifice et satisfaire continuellement sa vue par la moisson issue de sa mort. Ses yeux ont pleuré sur nous ; ils nous contempleront avec joie. Christ regarde ceux qui regardent à lui. Nos yeux se rencontrent ! Quelle joie dans ces regards !

CH Spurgeon

C'est le Seigneur !


Thomas lui répondit en s'écriant : "Mon Seigneur et mon Dieu." (Jean 20:28)


"Donne-moi à boire." Combien d'entre nous réclament avidement que Jésus-Christ les désaltère, alors que nous devrions, nous, rechercher ce dont il a besoin. Nous devrions épuiser pour lui tous nos biens, toutes nos facultés, toutes nos forces, et non pas l'épuiser, Lui, pour satisfaire à nos désirs.

"Vous serez mes témoins." Cela suppose une vie de dévouement complet à notre Seigneur bien-aimé, de dévouement authentique, sans la moindre réserve, sans la moindre fraude, sans la moindre faiblesse : une vie consacrée à le satisfaire en toute chose, partout où il jugera bon de nous placer.

Méfiez-vous de tout ce qui peut revêtir le masque et usurper la place de votre loyal dévouement à Jésus-Christ. Le pire des usurpateurs, c'est le service déloyal. Il est plus aisé de servir Dieu que de se laisser vider par Lui jusqu'à la lie. Le but que Dieu veut atteindre, c'est la révélation de Lui-même en nous, et non pas la consigne de faire quoi que ce soit pour Lui, Dieu ne nous envoie pas combattre pour Lui, il veut seulement pouvoir nous utiliser comme il l'entend dans les combats qu'il livre lui-même.

Faisons bien attention de n'être pas plus attachés à notre activité chrétienne qu'à Jésus-Christ.

Oswald Chambers

dimanche 17 janvier 2016

Un homme sans crainte


Va, car je serai avec toi. (Exode 3:12)


Certainement, puisque Dieu chargeait Moïse d'un message, il s'engageait à ne pas le laisser aller seul. Avec les risques immenses à courir et la puissance qu'il était nécessaire de déployer, il eût été ridicule, de la part de Dieu d'envoyer un faible Hébreu livré à ses seuls moyens pour affronter le plus puissant monarque du monde. On ne peut supposer que la sagesse divine eût opposé le pauvre Moïse seul â Pharaon et aux forces colos sales de l'Égypte. Par cette déclaration : « Certainement JE serai avec toi, » Dieu donne donc à entendre à son serviteur qu'en aucun cas, il ne le laissera seul pour cette tâche.

Pour moi aussi cette même règle se vérifiera. Et si j'ai reçu de Dieu l'ordre d'aller, n'ayant d'appui que sa puissance et de but que sa seule gloire, certainement il sera avec moi. Le seul fait qu'il m'envoie l'oblige à m'appuyer. N'est-ce pas assez ? Que puis-je désirer de plus ? Avec le secours de tous les anges et de tous les archanges je pourrais encore échouer, mais s'il est avec moi, je dois réussir. Seulement je prendrai garde d'agir en conséquence, de n'aller ni avec timidité ou avec le coeur partagé, ni avec négligence ou présomption.

Quelle ne doit pas être la conduite d'un homme qui a Dieu avec lui ! Ainsi soutenu, il doit marcher hardiment comme Moïse au-devant de Pharaon.
CH Spurgeon

Ce qu'est en nous l'appel de Dieu

 
Quand Dieu..., jugea bon de révéler en moi son Fils... (Galates 1:15-16)


L'appel de Dieu n'est pas un appel à Le servir de telle ou telle manière particulière ; mais je puis, pour moi, l'interpréter ainsi. Par mon contact avec Dieu, je me rends compte de ce que je voudrais faire pour Lui. L'appel de Dieu en nous, c'est avant tout l'expression de ce qu'Il est. La manière dont je puis le servir, c'est l'expression de ce qu'il y a en moi. "Quand Dieu jugea bon de révéler en moi son Fils, dit saint Paul, afin que je puisse l'annoncer...", c'est-à-dire en somme exprimer le fait de Sa présence en moi.

Le service de Dieu n'est pas autre chose que l'amour et l'adoration assez abondants pour déborder et se répandre au dehors. Mais, à dire vrai, Dieu ne nous appelle pas expressément à le servir ; c'est une toute petite chose qui vient de moi, c'est l'effet naturel de ma vie transformée, Dieu me met en rapport avec Lui, de façon que je puisse comprendre son appel ; alors, de moi-même, par amour pour Lui, je fais ce que je puis. Servir Dieu est l'humble hommage d'un être à qui Dieu s'est révélé. Quand il me communique quelque chose de Lui-même, cette énergie, qui est en moi comme en Lui, me permet d'agir avec Lui. Le Fils de Dieu s'étant révélé en moi, je le sers donc tout naturellement dans tous les détails de ma vie.

Oswald Chambers

samedi 16 janvier 2016

Même l'appel le plus faible est entendu


 Il arrivera que quiconque invoquera le nom de l'Éternel sera sauvé. (Joël 2:32)


POURQUOI est-ce que je n'invoque pas directement son Nom ? Pourquoi recourir à ce voisin ou à cet ami, tandis que mon Dieu est si près, et qu'il entend mon plus faible appel ? Pourquoi est-ce que je m'assieds à terre occupé à chercher des moyens et à inventer des plans ? Pourquoi est-ce que je ne me décharge pas sur l'Éternel de moi-même et de mon fardeau ?

Le meilleur coureur est celui qui va droit au but Pourquoi donc ne pas courir tout droit au Dieu vivant ? C'est en vain que je chercherai la délivrance partout ailleurs ; ce n'est qu'en Dieu que je la trouverai. Sa promesse royale m'en est un gage certain.

Je n'ai pas besoin de me demander si j'ose l'invoquer ou non. Ce terme de quiconque est suffisamment explicite. Il comprend tous ceux qui invoquent le Seigneur, n'importe qui, moi donc, par conséquent. Ainsi je vais, sans tarder, suivre ce précepte, en invoquant le glorieux Sauveur qui a fait une telle promesse.

Mon cas est urgent. Je ne sais pas comment je puis être délivré, mais je n'ai pas à m'en préoccuper. Celui qui a fait la promesse trouvera le moyen de la tenir.

Mon affaire et mon devoir, c'est d'obéir, non de diriger ses conseils. Je l'invoque, et lui me délivrera.

CH Spurgeon

L'appel de Dieu traduit la nature de Dieu



J'entendis la voix du Seigneur disant : "Qui enverrai-je ?" (Ésaïe 6:8)


Quand nous parlons de l'appel de Dieu, nous oublions trop souvent ce qui est le plus essentiel, la nature même du Dieu qui nous appelle. Il y a bien des appels : celui de la mer, celui des sommets, celui des glaces polaires ; ils ne sont entendus que par ceux qui sont faits pour les entendre. Car pour entendre un tel appel, il faut quelque chose en nous qui s'y rapporte. L'appel de Dieu exprime la nature divine, et non la nôtre. Il y a certains accents de l'appel de Dieu qu'Il nous destine et que nous sommes seuls à percevoir. C'est Dieu même qui s'adresse à nous et à nous seuls sur tel point particulier. Il faut que nous puissions être en communion directe avec Lui.

L'appel de Dieu n'est pas du tout l'écho de ma nature propre ; mon tempérament, mes tendances personnelles n'ont rien à y voir. Tant que je suis préoccupé de ma nature propre et de mes aptitudes spéciales, je suis incapable d'entendre l'appel de Dieu. Pour en être capable, il faut que je traverse, comme Ésaïe, une crise qui me transforme et accorde mon âme au diapason de Dieu. La plupart d'entre nous n'ont d'oreille que pour eux mêmes et n'en ont point pour Dieu.
Oswald Chambers

vendredi 15 janvier 2016

Riches par la foi


Le pauvre ne sera point oublié pour toujours, et l'attente des affligés ne périra point à perpétuité. (Psaumes 9:19)


La pauvreté est un dur héritage ; mais ceux qui s'attendent à l'Éternel sont riches par la foi. Ils savent qu'ils ne sont point oubliés de Dieu ; et s'il peut leur sembler parfois qu'ils soient négligés dans la dispense des biens terrestres, ils sont assurés qu'un temps viendra où toutes choses seront rétablies. Lazare ne sera pas toujours avec les chiens à la porte du riche ; mais il trouvera sa récompense dans le sein d'Abraham.

Maintenant même, le Seigneur se souvient de ses enfants pauvres, mais chéris. « Je suis pauvre et indigent, mais le Seigneur pense moi, » disait l'un d'eux dans sa détresse. Les saints dans la pauvreté ont un privilège magnifique, celui de voir le Seigneur pourvoir à tout ce qui est nécessaire à leur vie temporelle et spirituelle. Ils se sentent d'autant mieux associés à celui qui n'avait pas un lieu où reposer sa tête. Ils attendent joyeusement sa venue, sachant qu'ils vont partager sa gloire. C'est pour eux une espérance impérissable, parce qu'elle est fondée sur Christ même ; et, parce qu'il vit, elle vivra aussi.

Le croyant pauvre chante bien des cantiques qui demeurent incompréhensibles pour le riche de ce monde. C'est pourquoi, si notre lot est modeste ici-bas, pensons à la table royale qui nous attend là-haut !
CH Spurgeon

Avons-nous été réduits à rien ?

 
Nous avons été ensevelis avec Lui..., afin que... nous aussi nous puissions vivre d'une vie nouvelle, et marcher en avant. (Romains 6:4)


Il est impossible d'entrer dans la voie de la sanctification totale sans que notre moi, notre "vieil homme" soit dûment enseveli. Tant que nous n'avons pas été réduits à rien, la sanctification n'est qu'un rêve, Il nous faut mourir, d'une mort où l'on ressuscite, pour vivre de la vie de Jésus, de la vie que rien ne peut détruire ; de la vie où l'on est un avec Dieu, où l'on a un seul but : être témoin de Dieu.

En êtes-vous là réellement, et non pas seulement en imagination ? Pour être enseveli, il ne s'agit pas de se monter la tête, il s'agit de cesser de vivre. Acceptez-vous ce que Dieu vous demande, de cesser d'être le chrétien consciencieux et appliqué que vous avez été jusqu'ici ? Nous louvoyons autour du cimetière, mais nous refusons d'y entrer. Pourtant ce qu'il nous faut, c'est être baptisés, c'est-à-dire plongés dans la mort du Christ.

Encore une fois, en êtes-vous là ? Ou bien, à l'égard de la vie de votre âme, continuerez-vous à jouer la comédie ? Pouvez-vous dire, en regardant en arrière ; pouvez-vous dire, avec une très douce, très apaisante, avec une immense reconnaissance : "Tel jour, je suis mort à moi-même et j'ai fait ma paix avec Dieu ?" Si vous ne l'avez pas fait encore, ne voulez-vous pas le faire aujourd'hui ? Cela dépend uniquement de vous.
Oswald Chambers

jeudi 14 janvier 2016

Le repos est un don


Venez à moi, vous tous qui êtes travaillés et chargés, et je vous soulagerai. (Matthieu 11:28)


Ceux qui sont sauvés trouvent le repos en Jésus ; ceux qui ne le sont pas le trouveront, s'ils viennent à lui, car il promet de le donner. Rien n'est plus gratuit qu'un don. Acceptez donc avec joie ce qu'il donne avec joie. Vous ne pouvez ni l'acheter ni l'acquérir, mais seulement le recevoir comme un don.

Vous êtes « travaillés » par des pensées d'ambition ou de convoitise, par la passion ou l'inquiétude. Il vous libérera de ce joug de fer. Vous êtes « chargés » par le péché, le souci, le remords, la crainte de la mort. Il vous soulagera de ce poids.

Il a porté la masse écrasante de nos péchés, afin que nous n'ayons plus à la porter nous-mêmes. Il s'est constitué le porteur de nos fardeaux pour que nous ne succombions pas sous leur poids accablant.

Jésus donne le repos. Le croyez-vous ? Mettez-le à l'épreuve. Faites-le sans tarder. Venez à Jésus en quittant tout autre appui, croyant au témoignage que Dieu lui rend, vous confiant en lui pour toutes choses. Si vous venez à lui de cette manière, le repos qu'il vous donnera sera profond, sûr, saint, éternel. C'est un repos céleste qu'il donne dès aujourd'hui à tous ceux qui viennent à lui. — ; « Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos. »
CH Spurgeon

L'appel de Dieu


Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? — Me voici, répondis-je, envoie-moi. (Ésaïe 6:8)


Dieu n'adressa pas d'appel direct à Ésaïe. Ésaïe entendit seulement Dieu demandant : "Qui enverrai-je ?" L'appel de Dieu n'est pas seulement pour quelques-uns, il s'adresse à tous. Si mes oreilles sont ce qu'elles doivent être, j'entendrai l'appel de Dieu. "Beaucoup sont appelés, peu sont élus." Cela veut dire simplement que parmi les appelés, peu écoutent de manière à être élus. Les élus sont ceux qui, entrés en contact avec Dieu par Jésus-Christ, ont changé leur attitude, et dont les oreilles, débouchées, perçoivent "le murmure doux et subtil" répétant sans cesse : "Qui marchera pour nous ?"

Il ne s'agit pas d'un appel direct à un individu, à qui Dieu disait : "Toi, il te faut aller !" Dieu n'a pas du tout contraint Ésaïe. Ésaïe se tenait devant Dieu, il entendit l'appel, et il se rendit compte qu'il n'avait qu'un seul parti à prendre, une seule réponse à faire : "Me voici, envoie-moi." Débarrassez-vous de l'idée que Dieu viendra vous chercher, avec des injonctions ou des requêtes. Quand notre Seigneur appela ses disciples, il n'exerça sur eux nulle contrainte. Son appel, à la fois ardent et serein : "Suis-moi", s'adressait à des hommes en possession de tout leur sang-froid. Si nous permettons à l'Esprit de Dieu de nous amener devant Dieu, face à face, nous entendrons, comme Ésaïe, le murmure doux et subtil, et librement, sans crainte, nous dirons : "Me voici, envoie-moi."
Oswald Chambers

mercredi 13 janvier 2016

Jamais jeté dehors


Je ne mettrai point dehors celui qui viendra à moi. (Jean 6:37)


Y a-t-il dans l'Évangile un seul cas où nous voyions le Seigneur repousser aucun de ceux qui viennent à lui ? S'il en était ainsi nous voudrions le savoir ; mais il n'y en a jamais eu et il n'y en aura jamais. Il ne se peut pas que, parmi les âmes perdues en enfer, une seule puisse dire sincèrement : « Je suis venue à Jésus et il a refusé de me recevoir. » Jésus serait alors responsable de sa perte, pensée que nous ne pouvons admettre un instant. Et moi, je serais le premier à qui il manquerait de parole ? Semblable supposition serait une injure à son nom.

Puisque nous pouvons nous approcher « avec confiance du trône de la grâce, » allons à Christ tous ensemble avec les peines de cette journée, ceux qui n'y sont encore jamais venus, comme ceux qu'il connaît déjà depuis longtemps. Il ne refusera pas de nous donner audience et ne fermera la porte de sa miséricorde à la face d'aucun de nous.

« Cet homme reçoit les pécheurs ; » il n'en repousse aucun. Nous venons donc à lui dans la faiblesse et dans le péché, avec une foi tremblante, une connaissance imparfaite, une espérance encore vacillante ; il ne nous rejette pas. Nous venons par la prière, mais une prière indécise ; la confession, hélas incomplète ; la louange, mais bien insuffisante ; et il nous reçoit. Nous venons malades, corrompus, découragés, indignes, et il ne se détourne point « Il ne met pas dehors celui qui vient à lui. »

CH Spurgeon

Savez-vous ce que c'est d'être seul avec Dieu ?



Lorsqu'il fut seul..., ils l'interrogèrent... (Marc 4:10)


Jésus SEUL AVEC NOUS. Quand Dieu nous a fait enfin atteindre la solitude, grâce à l'affliction, au désespoir, à l'épreuve, à la maladie, par la rupture d'une vieille amitié ou la formation d'une amitié nouvelle — quand enfin nous sommes seuls, absolument seuls, brisés et confondus, alors il commence à nous expliquer ce qu'il faut que nous sachions. Considérez la manière dont Jésus faisait l'éducation des Douze. Ils lui posaient bien plus de questions que la foule. Ils le pressaient de questions, et lui ne se lassait pas de leur répondre. Mais ils n'ont vraiment compris qu'après avoir reçu le Saint-Esprit. (Jean 14:26)

Si vous marchez avec Dieu, la seule chose qui vous apparaît clairement, la seule chose dont Dieu veut que vous la voyiez clairement, c'est la manière dont il s'y prend pour conduire votre âme. Quant aux tristesses, quant aux perplexités de votre prochain, tout cela n'est pour vous que pénombre et mystère. Nous nous imaginons que nous savons où est tel ou tel de nos frères, jusqu'à ce que Dieu nous administre, comme une noire potion, la vision de notre propre pourriture. Il y a en nous d'épaisses couches d'obstination et d'ignorance que le Saint-Esprit peut seul nous révéler, et il ne peut le faire tant que Jésus ne nous a pas là, devant lui, seul à seul. Regardez bien : êtes-vous parvenu à cette solitude, ou bien votre esprit est-il sans cesse occupé de mille futilités encombrantes, relatives à votre santé, à votre extérieur, à vos petites activités, soi-disant au service de Dieu ? Jésus ne peut rien nous expliquer, tant que nous n'avons pas fait taire tout ce tintamarre, tant qu'il n'est pas seul avec nous.
Oswald Chambers

mardi 12 janvier 2016

Aimés jusqu'à la fin


Le Seigneur ne rejette pas à toujours. (Lamentations de Jérémie 3:31)


Il peut nous rejeter pour une saison, mais non pas à toujours. Une femme peut quitter ses bijoux pour quelque temps, mais elle ne les oublie pas et ne les jette pas aux balayures. Cela ne ressemblerait point au Seigneur de rejeter ceux qu'il aime, car il est dit que : « Comme il avait aimé les siens, il les aima jusqu'à la fin. » Quelques-uns parlent de chrétiens en état de grâce ou sortis de grâce, comme s'il s'agissait d'animaux qui rentrent dans leur gîte, ou en sortent à volonté. Or l'amour de notre Sauveur envers les siens est trop profond et trop fidèle pour qu'il puisse en être ainsi.

Il nous a choisis dès l'éternité et nous aimera pour l'éternité tout entière. Il nous a assez aimés pour mourir pour nous et nous pouvons être sors que son amour ne cessera jamais. Son honneur est engagé dans le salut du croyant, et rejeter ce lui-ci serait se dépouiller de son vêtement de Roi de gloire. Non, non ! La tête ne se sépare point des membres ; l'époux ne répudiera jamais son épouse.

Vous êtes-vous crus rejetés ? Comment avez-vous pu si mal penser du Seigneur qui est le fiancé de votre âme ? Repoussez désormais de telles craintes et ne leur donnez aucun accueil. « Le Seigneur n'a point rejeté son peuple qu'il avait connu auparavant. » (Romains 11:2)) « Il hait la répudiation. » (Malachie 2:16)
CH Spurgeon

Savez-vous ce que c'est d'être seul avec Dieu ?


Ses disciples une fois seuls, il leur expliquait tout. (Marc 4:34)


NOTRE SOLITUDE AVEC JÉSUS

Jésus ne peut pas toujours nous prendre à part et nous expliquer ce que nous ne comprenons pas : il est forcé de tenir compte de ce que nous pouvons comprendre à un moment donné. Les vies des autres sont pour nous des paraboles, grâce auxquelles Dieu nous fait déchiffrer peu à peu le contenu de nos propres âmes. C'est un long travail : Dieu a besoin de toute l'éternité pour façonner à sa guise un homme ou une femme. Notre rôle à nous est simplement de permettre à Dieu de nous conduire à travers tous les replis tortueux de notre personnalité. Notre ignorance de nous-mêmes est fantastique. Nous ne voyons pas ce qui crève les yeux, notre jalousie, notre paresse, notre orgueil. Jésus nous révèle le triste contenu de notre triste personne, tout ce qu'elle recelait en elle avant que Sa grâce. ait commencé d'agir en nous. Qui sont ceux qui ont appris à se regarder avec courage ?

Il faut nous débarrasser de l'idée, du préjugé tenace, que nous nous comprenons nous-mêmes. Dieu seul nous comprend. Cette suffisance instinctive est le ver rongeur de notre vie spirituelle. Pour peu que nous ayons pu entrevoir ce que nous sommes aux yeux de Dieu, nous ne parlerons plus jamais de notre grande indignité, parce que nous savons qu'elle existe, et qu'elle est inexprimable. Tant que nous ne sommes pas convaincus de notre indignité, Dieu pèsera sur nous pour nous arracher à nous-mêmes. Tant que persiste notre suffisance, Jésus ne peut rien nous expliquer. Il lui faut frapper à mort notre orgueil, mettre à nu nos attachements coupables. Il faut, pour que Dieu nous parle, la solitude du dépouillement.

Oswald Chambers

lundi 11 janvier 2016

La foi place l'arc


Quand il arrivera que j'aurai couvert de nuées la terre, l'arc paraîtra dans la nuée. (Genèse 9:14)


Le ciel nous apparaît souvent chargé de lourds nuages, mais nous ne craignons pas qu'un nouveau déluge vienne détruire notre terre. L'arc-en-ciel est là pour nous préserver de cette crainte et parait assez souvent à nos yeux pour nous rappeler la promesse divine. L'alliance du Seigneur avec Noé subsiste encore, nous n'en avons aucun doute. Mais pourquoi donc croyons-nous souvent que les épreuves qui viennent assombrir notre ciel, sont destinées à nous anéantir ?

Si même, au sein de ces nuages menaçants, notre foi nous fait discerner l'arc de Dieu, ne nous laissons pas troubler par des craintes sans fondement. Ce n'est pas un arc destructeur que Dieu dirige contre nous. Non ; voyez : cet arc est tourné en haut et n'a ni corde ni flèche. C'est un arc suspendu en trophée et qui ne sert plus pour la guerre ; un arc aux joyeuses couleurs exprimant l'espérance et l'amour ; le rouge de la colère, pas plus que le noir de la vengeance n'en obscurcissent les teintes lumineuses.

Ayons donc bon courage. Notre ciel ne sera jamais si chargé qu'il n'y ait encore place pour ce témoignage de l'alliance de Dieu. Et, quand bien même ce ne serait pas le cas, nous aurions cette confiance inébranlable que Celui qui ne peut ni changer, ni mentir ne faillira jamais à son alliance de paix. Jusqu'à ce que les eaux couvrent de nouveau la terre, nous n'aurons aucune raison de douter de la parole de notre Dieu.

CH Spurgeon

Si j'obéis à Dieu, d'autres en souffriront


Ils réquisitionnèrent un nommé Simon... et le chargèrent de la croix. (Luc 23:26)


Si nous obéissons à Dieu, d'autres en souffriront plus que nous, et cela nous tourmente. Pour nous, si nous avons de l'amour pour notre Seigneur, l'obéissance ne nous coûte pas, c'est une joie, mais elle coûte à ceux qui ne l'aiment pas. En obéissant à Dieu, nous renverserons les plans de certaines personnes, qui nous diront : "C'est cela que vous appelez être chrétien !" Pour éviter de les faire souffrir, il nous faudrait tout simplement désobéir à Dieu.

Retranchés dans notre orgueil, nous disons : "Jamais je n'accepterai de recevoir quoi que ce soit de quelqu'un d'autre." Il le faut bien pourtant, ou sinon désobéir à Dieu. Avons-nous le droit de refuser ce que notre Maître a lui-même accepté ? (Luc 9:23)

Si nous disons : "Je veux supporter seul toutes les conséquences", nous paralysons notre vie spirituelle. Car c'est impossible. Nous sommes tellement dépendants de tous les desseins de Dieu qu'en lui obéissant, nous agissons nécessairement sur les autres. Si nous voulons obéir à Dieu, il nous faut accepter humblement toutes les conséquences. Certes, nous pouvons désobéir à Dieu pour nous épargner cette humiliation, nous pouvons contrister notre Seigneur. Mais si nous choisissons de lui obéir, il veillera lui-même sur tous ceux qui auront subi le contrecoup de notre obéissance. Obéissons :

Dieu pourvoira.

Ne dictez rien à Dieu. À Lui de prévoir et de pourvoir.
Oswald Chambers

dimanche 10 janvier 2016

Récompense divine

 

Celui qui arrose sera arrosé aussi. (Proverbes 11:25)


Si je suis attentif à l'intérêt des autres, Dieu aussi sera attentif au mien propre ; et d'une façon ou d'une autre j'en serai récompensé. J'aurai égard au pauvre et le Seigneur aura égard à moi. Je m'occuperai des petits enfants, et Dieu me traitera comme son enfant. Je paîtrai son troupeau et il me paîtra à mon tour. J'arroserai son jardin, et il fera de mon âme un jardin arrosé. C'est la promesse même de Dieu : à moi de remplir la condition pour pouvoir attendre son accomplissement.

Je peux m'occuper de moi jusqu'à en devenir malade ; tâter mes sentiments jusqu'à ne plus rien sentir ; me lamenter de ma faiblesse jusqu'à en devenir incapable même de me lamenter. Il sera bien plus profitable pour moi de cesser d'être préoccupé de moi-même, et, pour l'amour du Seigneur, de commencer à m'occuper des âmes de ceux qui m'entourent. L'eau de mon étang avait beaucoup baissé, aucune pluie ne venant le remplir. Voyant mon jardin périr par la sécheresse, j'ouvris un jour l'écluse et laissai échapper l'eau pour en arroser les plantes qui défaillaient. Mais, ô miracle, mon bassin se remplit à mesure qu'il se vide : une source cachée et ignorée jusqu'ici jaillit dans le fond. Tant que l'eau était demeurée stagnante, la source était comme scellée ; mais aussitôt que ma provision s'écoula, je la vis se renouveler. Ainsi, mon frère, aussitôt que tu voudras arroser les autres, le Seigneur pensera à toi et te donnera une eau toute fraîche.

CH Spurgeon

Les yeux qui s'ouvrent

 

Pour leur ouvrir les yeux... afin qu'ils reçoivent... (Actes 26:18)


Je ne connais aucun verset dans tout le Nouveau Testament qui résume en un raccourci plus grandiose ce que doit être le message d'un disciple de Jésus-Christ.

L'oeuvre souveraine de la grâce divine, c'est d'abord ceci : "Afin qu'ils puissent recevoir le pardon de leurs péchés." Quand un homme n'arrive pas à la véritable vie chrétienne, c'est presque toujours qu'il n'a jamais rien reçu dans ce domaine. Un homme n'est jamais sauvé que s'il a reçu directement quelque chose de Jésus-Christ. Notre fonction à nous, les ouvriers de Dieu, c'est d'ouvrir les yeux des gens, pour qu'ils se tournent des ténèbres vers la lumière. Mais ce n'est pas encore là le salut complet. C'est seulement la conversion, l'effort de L'âme qui se réveille. Je ne crois pas exagérer en disant que la majorité des chrétiens de nom sont comme cela. Leurs yeux se sont ouverts, mais ils n'ont rien reçu. La conversion — on l'oublie trop aujourd'hui — n'est pas la régénération. Quand un homme est vraiment né de nouveau, il sait bien que cela ne vient pas de lui, mais que c'est un don qu'il a reçu de la main du Tout-Puissant, Les gens prennent des engagements, signent des promesses sont décidés à tenir jusqu'au bout, mais rien de tout cela ne peut les sauver. Le salut suppose que nous sommes en mesure de recevoir directement de Dieu, grâce à Jésus-Christ, le pardon dé nos péchés.

Après cela vient l'autre oeuvre souveraine de la grâce divine : "L'héritage promis à ceux que Dieu lui-même a sanctifiés." Grâce à la sanctification l'âme régénérée abandonne à Jésus-Christ tous ses droits sur elle-même, et ne s'intéresse plus qu'aux desseins de Dieu en faveur des hommes.
Oswald Chambers

samedi 9 janvier 2016

Obtenir en donnant


L'âme bienfaisante sera engraisse. (Proverbes 11:25)


Pour voir mon âme prospérer, il ne faut pas que j'accumule mes trésors, mais que j'en fasse part aux pauvres. Le chemin de la fortune pour le monde est l'économie poussée jusqu'à l'avarice mais la voie de Dieu est toute différente : « Tel répand son bien, nous dit-il, qui l'augmentera encore ; tel le resserre plus qu'il ne faut qui sera dans la disette. » Donner est donc le mode d'action de la foi pour acquérir la richesse. Faisons-en l'expérience ; nous verrons qu'il nous sera toujours accordé en retour de notre libéralité des biens en suffisance pour nos besoins.

En réalité, je ne suis pas assuré de devenir riche par ce moyen. Mais selon la promesse, en étant bienfaisant je serai engraissé, sans l'être cependant outre mesure. Un embonpoint physique trop prononcé rend la marche du corps plante et mal aisée, et une trop grande abondance de biens risquera d arrêter mon avancement spirituel et de m'entraîner dans une mondanité qui paralyserait mon coeur. Il me suffit d'être juste assez nourri pour être en bonne santé.

Mais il est une surabondance que je ne saurais trop désirer ; celle de pensées généreuses envers mon Dieu et mes semblables. Que je sache faire part a ceux-ci des grâces spirituelles dont j'ai été enrichi. Les ayant reçues gratuitement. Je les donnerai gratuitement et en userai libéralement, marchant ainsi sur les traces de mon Sauveur oui s'est donné lui-même pour moi.

CH Spurgeon

En nous l'Esprit intercède pour nous, par des soupirs que nul langage ne peut exprimer


Que votre esprit tout entier, votre âme, votre corps, tout votre être, soit conservé irréprochable. (1 Thessaloniciens 5:23)


"Votre esprit tout entier." La grande action mystique du Saint-Esprit se fait dans les régions obscures de notre personnalité, où nous ne pouvons atteindre. Le Psaumes 139 peut se résumer ainsi : "Tu es le Dieu de l'aurore, et le Dieu de la nuit ; le Dieu des sommets, le Dieu des abîmes. Mais mon âme, ô Dieu, a des horizons plus lointains que l'aurore, des ténèbres plus épaisses que la nuit, des sommets plus hauts qu'aucune montagne, des abîmes plus profonds qu'aucun océan. Dieu de toute la nature, sois mon Dieu. Ce qui est en moi me dépasse en tout sens : mes mobiles, mes impulsions, mes rêves m'échappent, Ô mon Dieu, sonde-moi."

Avons-nous compris que Dieu peut garder pure notre imagination bien au delà de notre pensée consciente ? "Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché." S'il ne s'agissait là que de notre pensée claire et distincte, nous serions bien à plaindre. Le péché rend notre pensée obtuse ; aussi n'en avons-nous pas conscience. La purification de notre âme doit atteindre ses plus lointaines régions, si nous voulons demeurer dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière. Alors le même Esprit dont la force animait Jésus nourrira notre esprit. C'est quand Dieu met en nous ce gardien formidable, l'Esprit de sainteté, c'est seulement alors qu'en nous l'esprit, l'aine et le corps, sont conservés irréprochables, sans que Dieu puisse réprouver, jusqu'à la venue de Jésus lui-même.

Ces grandes vérités, qui nous viennent de Dieu, savons-nous y faire attention ?
Oswald Chambers

vendredi 8 janvier 2016

La pureté de coeur et de la vie


Heureux ceux qui ont le coeur pur, car il verront Dieu. (Matthieu 5:8)


La pureté, même la pureté du coeur, est un des principaux buts auxquels nous devons tendre. Il faut que nous soyons purifiés, intérieurement par le Saint-Esprit et la parole, et nous serons purs extérieurement par le Saint-Esprit et la Parole, et nous serons purs extérieurement par la consécration et l'obéissance. Il y a un rapport immédiat entre le coeur et l'intelligence. Si nous aimons le mal, nous ne pouvons comprendre le bien. Comment ceux qui aiment le péché, peuvent-ils voir Dieu ?

Quel privilège que de voir Dieu : C'est un rayon de ciel ici-bas ! En Christ, ceux qui ont le coeur pur voient le Père : « Celui m'a vu a vu le père, » dit Jésus. Nous le voyons lui, sa vérité, son amour, sa sainteté, son dessein, sa souveraineté. Mais ces choses ne peuvent être saisies que lorsque le péché est banni du coeur. Ceux-là seuls qui tendent à la sainteté peuvent dire : « mes yeux sont toujours sur le Seigneur. » Le désir de Moïse : « fais-moi voir ta face, » se réalisera que pour ceux-là seuls qui sont purifiés de toute iniquité. « Recherchez la sanctification sans laquelle nul ne verra le Seigneur, » écrit Paul ; et Jean, dans l'attente de le voir « tel qu'il est, » nous dit que « celui qui a cette espérance en lui se purifie lui-même, comme lui aussi est pur. » « O Dieu, crée en nous un coeur pur, » afin que nous puissions voir ta face !

CH Spurgeon

Mon sacrifice est-il vivant ?


Abraham bâtit l'autel, et lia Isaac, son fils, sur l'autel. (Genèse 22:9)


Le sacrifice d'Isaac est le symbole de l'erreur où nous tombons en nous imaginant que Dieu réclame de nous le sacrifice qui aboutit à la mort. Dieu nous demande le sacrifice de nous-mêmes à travers la mort, qui nous rend capables, comme Jésus l'a fait, de sacrifier nos vies. Il ne faut pas dire : "Je suis prêt à marcher à la mort avec Toi." Mais bien : "Je suis prêt à m'unir à Ta mort rédemptrice, pour pouvoir ainsi offrir ma vie à Dieu." Nous nous imaginons que Dieu nous demande de renoncer à une foule de choses. Dieu a voulu débarrasser Abraham de cette erreur ; la discipline que Dieu nous impose dans notre vie quotidienne nous en délivre à notre tour. Dieu ne nous dit jamais de renoncer à quoi que ce soit, pour le plaisir d'y renoncer. Quand il nous ordonne de renoncer à quelque chose, c'est pour acquérir la seule chose qu'il vaille la peine de posséder, la communion avec Lui. Il s'agit avant tout de briser les liens qui font obstacle à cette vie. Une fois ces liens brisés, par l'union de notre âme à la mort de Jésus, notre communion avec Dieu devient assez intime pour pouvoir vraiment lui offrir notre vie en vivant sacrifice.

À quoi servirait-il que vous donniez à Dieu votre vie, si ce n'était que pour mourir ? Ce qu'il réclame de vous, c'est votre personne même, offerte en sacrifice vivant ; c'est qu'il puisse disposer de toutes vos capacités, de toutes vos énergies, rachetées et sanctifiées par le sacrifice de Jésus. Cela seul est agréable à Dieu.

Oswald Chambers

jeudi 7 janvier 2016

Toujours grandissant


Tu verras des choses plus grandes que celles-ci. (Jean 1:50)


Cette parole a été adressée à Nathanaêl dont la foi simple et confiante n'hésite pas, en face d'un témoignage décisif, à reconnaître Jésus comme Fils de Dieu et Roi d'Israël. Ceux qui veulent ouvrir les yeux voient. C'est souvent parce que nous les fermons à la vérité que nous demeurons aveugles.

Pour nous, nous avons déjà vu bien des choses, entendu bien des témoignages, et le Seigneur pourrait, comme aux apôtres, nous adresser cette parole : « Plusieurs ont désiré voir ce que vous voyez et ne l'ont point vu, et entendre ce que vous entendez et ne l'ont point entendu. » Dieu nous a déjà montré des choses merveilleuses, mais il nous reste bien des vérités à discerner encore dans sa Parole, au sujet de l'amour, de la sagesse et de la puissance de notre Dieu. Elles nous seront dévoilées pour autant que nous croirons en lui et lui obéirons. La faculté de discerner la vérité est une bénédiction. Par là le ciel nous est ouvert, le chemin qui y conduit en la personne du Fils de l'homme nous devient de plus en plus clair, et ce lien qui rattache la terre au royaume céleste, plus manifeste. Sachons fixer nos yeux sur les choses spirituelles et nous verrons de plus en plus distinctement des choses de plus en plus grandes, jusqu'à ce que nous puissions contempler comme face à face notre grand Dieu lui-même et la splendeur de sa gloire.

CH Spurgeon

L'intimité avec Jésus


Il y a si longtemps que JE SUIS avec vous, Philippe, et tu ne me connais pas ! (Jean 14:9)


Ce n'est pas une réprimande, pas même l'expression d'un étonnement ; Jésus fait l'éducation de Philippe. L'intimité avec Jésus est la plus longue à conquérir. Avant la Pentecôte, Jésus, pour ses disciples, était Celui grâce auquel ils pouvaient vaincre les démons et réveiller les âmes endormies. (Matthieu 10:8; Marc 3:15; Luc 9:1) Ils avaient déjà avec lui une intimité précieuse, mais il y en avait une autre, bien plus profonde, qui devait venir : "Je vous ai appelés mes amis." (Luc 12:4) La véritable amitié est rare sur la terre. Elle implique l'union parfaite, dans la pensée, dans le coeur, dans l'esprit. La vie tout entière est une discipline qui doit nous permettre de réaliser cette union intime avec Jésus-Christ. Nous recevons ses bienfaits, nous connaissons Sa parole, mais Lui, le connaissons-nous ?

"Il est avantageux pour vous que je m'en aille." (Jean 16:7) Jésus veut dire qu'il pourra mieux les faire pénétrer dans son intimité. Jésus se réjouit quand un de ses disciples s'applique à conquérir son amitié. C'est grâce à elle seule que nous pouvons porter du fruit. (Jean 15)

Une fois parvenus à cette intimité, il n'y a plus pour nous de solitude. Notre coeur sait toujours où trouver de la sympathie, Nous avons toujours de quoi parler aux autres, sans user d'aucun artifice. Celui qui possède l'intimité de Jésus ne laissera jamais d'autre impression de lui-même, sinon que Jésus est là, sans rien qui lui fasse obstacle ; car Jésus a satisfait toutes les profondeurs de son âme. Une telle vie, c'est l'équilibre puissant, c'est la merveilleuse sérénité que notre Seigneur communique à ses intimes.
Oswald Chambers

mercredi 6 janvier 2016

L'aide d'en dehors


Je t'aiderai. (Ésaïe 41:14)


La promesse d'hier nous assurait la force pour notre tâche. Celle-ci nous garantit l'aide de Dieu quand nous ne pouvons pas agir seuls. Le Seigneur dit : « Je t'aiderai. » La force intérieure est complétée par le secours extérieur. Dieu peut, s'il le juge à propos, nous fournir des aides pour les luttes que nous avons à soutenir. Mais s'il nous en prive, lui-même se tiendra à notre côté, et cette assistance-là est préférable à celle de légions d'êtres humains. Ce secours vient au temps voulu. Il est efficace et sage tout à la fois, il est approprié aux circonstances de celui auquel il s'adresse. C'est même plus qu'un simple secours, car le Seigneur se charge de notre fardeau tout entier et subvient complètement à nos besoins. « L'Éternel notre Dieu est avec nous pour nous aider et pour nous conduire dans les combats. »

Parce qu'il nous a déjà secourus, nous pouvons nous confier en lui pour le présent et pour l'avenir. Notre prière est : « Seigneur, sois mon secours ; » — ; notre expérience : « L'Esprit nous soulage dans nos infirmités ; » — ; notre attente : « Mon secours vient de l'Éternel ; » — ; notre chant sera bientôt : « Mon coeur a eu confiance en lui, et il m'a secouru. »

« Ainsi, mon âme, attends-toi à l'Éternel et demeure ferme et il fortifiera ton coeur. Attends-toi, dis-je, à l'Éternel. »

CH Spurgeon

Adoration


Abram... dressa sa tente, ayant Béthel à l'occident et Aï à l'orient : il bâtit là son autel à l'Éternel, et l'invoqua. (Genèse 12:8)


Adorer Dieu, c'est lui redonner tout ce qu'il nous a donné de meilleur. Chaque fois que Dieu vous accorde un bienfait, rendez-le lui comme un témoignage de votre amour. Prenez votre temps, recueillez-vous devant Dieu et, par un acte d'adoration, redonnez-lui ce qu'il vous a donné. Si au contraire vous le mettiez de côté pour votre usage personnel, cela moisirait en vous, comme la manne que les Israélites mettaient en réserve, Les trésors spirituels que Dieu vous donne, il ne veut pas que vous les gardiez pour vous-même, il faut que vous les lui rendiez pour que d'autres en profitent.

Béthel est le symbole de la communion avec Dieu ; Aï le symbole du monde. Abram dresse sa tente entre les deux. Notre activité pour Dieu dans le monde n'a de valeur que par notre intime communion avec lui, dans notre for intérieur. La précipitation est toujours coupable, le temps ne manque jamais pour adorer Dieu. Vouloir s'isoler du monde pour rester seul avec Dieu, cela n'est pas sans danger. Il nous faut dresser notre tente de manière à pouvoir toujours nous recueillir devant Dieu, quelque tintamarre que mène le monde. Il est faux de concevoir comme trois étapes distinctes l'adoration, l'attente et l'action. Certains chrétiens sautent, comme des grenouilles, de l'adoration à l'attente, puis de l'attente à l'action. Dieu ne l'entend pas ainsi : les trois doivent marcher ensemble, comme dans la vie de Jésus. Jamais il ne se hâtait, jamais il ne restait sans rien faire. C'est une discipline à conquérir, qui ne s'acquiert pas en un jour.

Oswald Chambers

mardi 5 janvier 2016

Une garantie merveilleuse

 Je te fortifierai. (Ésaïe 41:10)


Quand nous passons par la souffrance, ou que nous sommes appelés au service de Dieu, nous cherchons souvent à faire provision de forces, puis nous nous apercevons que cette force sur laquelle nous comptions est limitée et insuffisante pour nos besoins. Gardons-nous cependant de nous laisser abattre, car voici une promesse qui nous assure tout ce qui nous est nécessaire. La force de Dieu est toute puissante, et il peut nous la communiquer ; il l'a promis. Il veut être la nourriture de notre âme et la santé de nos corps. Il est impossible de dire quelle énergie Dieu peut mettre dans un homme ; quand cette puissance divine, nous remplit, la faiblesse humaine n'est plus un obstacle. Ne nous souvenons-nous pas des temps de travail et d'épreuve particuliers pendant lesquels nous avons reçu une force spéciale dont nous nous étonnions nous-mêmes ?

Nous nous sommes trouvés calmes dans le danger, résignés dans l'épreuve, patients dans la souffrance, supportant avec douceur le mépris ou la contradiction. Dieu donne, en effet, une force inattendue pour les épreuves extraordinaires, de telle manière que nous ne reconnaissons plus notre pauvre nature : les lâches deviennent courageux, les simples reçoivent la sagesse, les muets reçoivent à l'heure même ce qu'ils doivent dire. Le sentiment de notre faiblesse peut nous faire défaillir ; mais la promesse de Dieu nous « rend la vie ». Seigneur, fortifie-moi donc « selon ta parole ».
CH Spurgeon

La puissance de Dieu dans la faiblesse humaine

 Tu ne peux pas maintenant me suivre où je vais, mais tu me suivras plus tard. (Jean 13:36)


Nous lisons plus loin (Jean 21:19) : "Après avoir ainsi parlé, Jésus lui dit : "suis-moi." Trois ans auparavant, Jésus avait déjà dit à Pierre "suis-moi !" et Pierre avait suivi sans peine, séduit par Jésus, mais sans le secours du Saint-Esprit. Il aboutit au reniement, et son coeur se brisa. C'est alors qu'il reçut le Saint-Esprit, et Jésus lui dit à nouveau : "suis-moi" ! Jésus seul était devant lui. Le premier "suis-moi" n'avait rien de mystique et Pierre suivit Jésus sur le chemin ; le deuxième le conduira jusqu'au martyre." (Jean 21:18)

Entre ces deux appels, Pierre a renié Jésus avec des imprécations, et il s'est effondré avec sa suffisance. Il ne lui reste plus rien de sa confiance en lui-même. Il est prêt à recevoir le Saint-Esprit de la part du Seigneur ressuscité. (Jean 20:22)

Quels que soient les changements que Dieu ait opérés en vous, ne vous appuyez sur personne, sinon sur le Seigneur Jésus-Christ, et sur le Saint-Esprit qu'Il donne.

Tous nos efforts, toutes nos bonnes résolutions, aboutissent au reniement, parce que nous n'avons pas de puissance pour les réaliser. Mais quand nous sommes effondrés, réellement vidés de nous-mêmes, nous pouvons recevoir le Saint-Esprit : "Recevez le Saint-Esprit." Laissez-vous envahir par lui, et il n'y aura dans votre vie qu'un vainqueur, le Seigneur Jésus-Christ.

Oswald Chambers

lundi 4 janvier 2016

Se reposer dans le calme


Je les ferai reposer en sécurité. (Osée 2:18)


Oui Dieu donne la paix à son peuple ! Le passage de notre texte nous parle d'une « alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre. » C'est la paix au milieu des ennemis terrestres, des épreuves mystérieuses, comme des petites contrariétés, choses qui peuvent mais ne doivent pas troubler notre repos.

L'Éternel veut détruire tout ce qui menace son peuple. « Il brisera dans le pays l'arc, l'épée et la guerre. » C'est la paix assurée, puisque les éléments propres à la troubler auront été anéantis.

Cette paix sera suivie de repos. « Il donne le repos à celui qu'il aime. » Constamment soutenu par ce secours divin, le croyant peut demeurer dans une calme assurance.

Ce repos sera accompagné de sécurité. Une chose est de reposer ; une autre de reposer en sécurité. Nous voici introduits dans le pays de la promesse, dans la maison du Père, dans la chambre de famille, et jusque sur le sein même de Christ. Là seulement nous pouvons « reposer en sécurité ». Et dans cette position tranquille nous sommes à l'abri de la fatigue que causent le mouvement et l'agitation. « Il nous fait reposer dans de verts pâturages et nous conduit auprès des eaux paisibles. » C'est là que le Consolateur veut amener toute âme qui s'abandonnera à lui.
CH Spurgeon

Pourquoi ne puis-je te suivre maintenant ?


Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? (Jean 13:37)


À certains moments, vous ne comprenez pas ce qui vous empêche d'agir selon votre volonté. Si Dieu vous met ainsi dans une impasse, n'essayez pas d'aller plus loin, attendez. Il veut peut-être vous apprendre la sanctification ou vous enseigner le service. Ne courez jamais plus vite que Dieu ne le veut. Si vous avez un doute au sujet de sa volonté, arrêtez-vous !

Il arrive que vous voyiez tout de suite clairement la volonté de Dieu pour vous : le renoncement à telle amitié, à telle relation d'affaires. Mais n'agissez pas sur une impulsion inconsidérée ; vous pourriez vous mettre dans une situation bien difficile à redresser. Attendez que Dieu vous ouvre la voie, et Il le fera sans heurts, sans rancoeurs inutiles. Attendez qu'Il agisse.

Pierre n'a pas su attendre. Il a voulu prévoir l'épreuve de sa foi, et l'épreuve est venue alors qu'il ne l'attendait pas. "Je donnerai ma vie pour toi", avait-il dit. Naïve inconscience ! "Le coq ne chantera pas, lui répliqua Jésus, que tu ne m'aies renié trois fois." Jésus connaissait Pierre, mieux que Pierre lui-même. Il ne pouvait suivre Jésus, parce qu'il ne savait pas ce dont il était capable. Un attrait instinctif pour la personne de Jésus ne suffit pas à faire de nous ses disciples. Tôt ou tard, un tel attrait aboutit au reniement.
Oswald Chambers

samedi 2 janvier 2016

À la conquête de la victoire


Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. (Romains 16:20)


Voici la promesse qui vient compléter celle que nous avons lue hier. La conformité avec notre divin modèle ne doit pas se manifester pour nous par la blessure au talon seulement, mais aussi par la victoire sur le malin. C'est sous notre pied que le dragon doit être écrasé. La congrégation de Rome était affligée par des luttes intérieures, mais Dieu, le Dieu de paix, leur donnait le repos de l'âme. Le vieil ennemi réussissait peut-être à faire broncher ceux qui n'étaient pas sur leur gardes et à séduire les simples : mais en définitive, il devait lui-même être foulé aux pieds par ceux qu'il avait troublés. Cette victoire, le peuple de Dieu ne l'obtient ni par sa force ni par son adresse ; Dieu lui-même se réserve d'écraser Satan ; c'est sous nos pieds qu'il doit être brisé, mais c'est l'Éternel qui le brise.

Marchons courageusement sur le tentateur, et non seulement les esprits malins, mais le prince des ténèbres lui-même s'enfuiront devant nous. Comptons sur une prompte victoire, en gardant une confiance inébranlable en notre Dieu « Bientôt », heureuse perspective, nous mettrons notre pied sur le serpent ancien ! La puissance du mal sera renversée et Satan aura la tête honteusement écrasée sous le pied de l'homme. Par la foi en Jésus, mettons donc dés maintenant le pieds sur le tentateur.
CH Spurgeon

Voulez-vous marcher par la foi ?


Abraham... partit, sans savoir où il allait. (Hébreux 11:8)


Avez-vous tout quitté, comme Abraham ? Dans ce cas, logiquement, vous ne pouvez rien répondre quand on vous demande ce que vous allez faire ! Vous ne le savez pas mais votre seule certitude, c'est que Dieu sait ce qu'Il fait. Examinez aujourd'hui votre attitude envers Dieu. Est-ce l'abandon total, la confiance entière ? S'il en est ainsi vous serez continuellement émerveillés, car vous ne savez pas où Dieu va vous conduire. Chaque matin, au réveil, vous allez au-devant de la journée, appuyés sur Dieu. "Ne vous inquiétez pas pour votre vie... ni pour votre corps...", ne vous inquiétez de rien avant de "partir" par la foi !

Si vous demandez à Dieu ce qu'il va faire, Il ne vous le dira jamais mais vous révélera qui Il est. Croyez-vous qu'Il est le Dieu des miracles ? Êtes-vous entièrement à Lui ? Alors rien ne pourra vous surprendre.

Il est bien le Dieu dont l'amour se révèle quand vous vous tenez tout près de Lui, mais vos soucis l'offensent ! Abandonnez-lui toute votre existence et elle aura un charme ineffable qui réjouira Jésus ! Apprenons à sortir de nous-mêmes, à abandonner convictions, doctrines et expériences, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien entre nous et Dieu.

Oswald Chambers

vendredi 1 janvier 2016

La première promesse de la Bible


Et je mettrai inimitié entre toi et la femme ; entre ta postérité et la postérité de la femme ; cette postérité t'écrasera la tête, et tu la blesseras au talon. (Genèse 3:15)


Telle est la première promesse faite à l'homme tombé. À Elle seule elle contient l'Évangile tout entier et exprime l'essence même de l'alliance de grâce. Nous la voyons déjà accomplie dans une grande mesure : la semence de la femme a été blessée au talon en la personne de Jésus-Christ et de quelle terrible blessure ! Combien terrible aussi sera l'écrasement final de la tête du serpent ! Cette prophétie a été virtuellement accomplie une première fois quand Jésus a porté le péché de l'humanité, vaincu la mort et brisé la puissance de Satan elle le sera pleinement et définitivement lors de la seconde venue du Seigneur et au jour du jugement final. Mais, en outre, cette déclaration se réalise pour chacun de nous en particulier : blessés au talon nous le sommes par les tourments que les puissances malignes nous infligent tous les jours, souffrances dont nous pouvons toujours triompher en Christ qui a posé son pied sur la tête du serpent. Pendant tout le cours de cette année, nous aurons à en faire l'expérience devant les tentations du malin et les attaques des impies qui sont sa semence. Saisissons donc la victoire promise et réjouissons-nous d'avance dans l'assurance que nous régnerons avec Christ, postérité de la femme.
Oswald Chambers
 
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