mercredi 26 octobre 2016

À cause de nous


Ces jours seront abrogés à cause des élus. (Matthieu 24:22)


Pour l'amour de ses enfants le Seigneur suspend plusieurs jugements et en abrège d'autres. Le monde entier serait dévoré par le feu de terribles tribulations si, par égard pour ses élus, Dieu n'en tempérait la flamme. C'est ainsi qu'il sauve ses élus pour l'amour de Jésus, et préserve l'humanité à cause de son peuple.

Quel honneur pour ses saints ! Avec quel soin ils devraient user de cette grâce auprès du Seigneur ! Il entendrait leurs prières en faveur des pécheurs et bénirait les efforts faits pour leur salut. Il bénit les croyants afin qu'eux-mêmes de viennent une bénédiction pour ceux qui sont sans la foi. Plus d'un pécheur vit .encore et finit par être sauvé à cause des prières d'une mère, d'une femme, d'une fille auxquelles le Seigneur a égard.

Avons-nous fait usage de cette puissance merveilleuse que le Seigneur nous a confiée ? Prions-nous pour notre ville, pour notre pays, pour nos contemporains ? Dans les temps de guerre, de famine, d'épidémie, sommes-nous des intercesseurs plaidant pour que ces jours soient abrégés ? Pleurons-nous devant Dieu du débordement de l'infidélité, de l'erreur et de la licence ? Supplions-nous le Seigneur d'abréger le règne du péché en hâtant sa venue glorieuse ? Mettons-nous à genoux et ne nous reposons que quand Christ apparaîtra.
CH Spurgeon

Qu'est-ce qu'un missionnaire ?


Comme mon Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. (Jean 20:21)


Un missionnaire, c'est un envoyé de Jésus-Christ, comme Jésus fut envoyé de Dieu. Ce qui importe avant tout, ce ne sont pas les besoins des hommes, mais l'ordre de Jésus. Si nous travaillons pour Dieu, la source de notre inspiration est derrière nous, et non devant nous. De nos jours, on a tendance à chercher l'inspiration dans l'avenir, à faire des plans de conquête et à tout faire cadrer avec notre conception du succès. Selon le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus inspire ses disciples ; leur rôle est de lui être fidèles, de réaliser ses desseins.

Nous attacher à Jésus-Christ, voir les choses de son point de vue à lui, voilà ce qui est capital. Le grand danger, dans le travail missionnaire, c'est de négliger l'appel de Dieu pour ne plus voir que les besoins des gens, jusqu'à ce qu'une sympathie tout humaine nous fasse oublier entièrement que nous sommes les envoyés de Jésus-Christ. Les besoins sont si vastes, les situations si compliquées, que nous ne savons où donner de la tête. Nous oublions que le but essentiel de toute entreprise missionnaire, ce n'est ni d'élever le niveau de vie des gens, ni de les éduquer, ni de pourvoir à leurs besoins matériels, mais tout simplement d'obéir au commandement de Jésus : "Allez, et enseignez toutes les nations."

Quand nous étudions la vie des hommes et des femmes qui ont servi Dieu, nous sommes tentés de dire : "Ils étaient merveilleusement perspicaces ! Ils ont parfaitement compris la volonté de Dieu !" Mais cette perspicacité, cette habileté viennent de Dieu et non de la sagesse humaine. Dieu pouvait agir librement parce que ces gens étaient assez naïfs, assez fous pour se fier à Sa sagesse et se laisser revêtir de Ses armes.

Oswald Chambers

mardi 25 octobre 2016

Dieu d'abord, puis le reste ensuite


Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. (Matthieu 6:33)


Comment s'ouvre la Bible ? « Au commencement Dieu. » Qu'il en soit de même, pour nos vies ; Cherchez de toute votre âme, premièrement et avant tout le royaume de Dieu, comme votre lieu de bourgeoisie et sa justice comme le caractère de votre vie. Le reste vous sera donné par le Seigneur lui-même, sans que vous ayez à vous en faire souci. Tout ce qui est nécessaire pour celte vie et pour la piété vous sera ajouté par-dessus.

Quelle promesse ! Nourriture, vêtement, logement et tout ce qui est utile, Dieu se charge de vous le donner, si vous le cherchez lui seul. Occupez-vous de ses affaires et il s'occupera des vôtres. Quand vous achetez quelque marchandise importante, le papier et la ficelle vous sont donnés en sus. De même, quand nous poursuivons les choses du royaume de Dieu, nous recevons en plus les secours terrestres. Le Seigneur n'abandonnera pas à la faim celui qui est héritier du salut. Il ne laissera pas à nu celui dont l'âme est revêtue de la justice de Dieu. Éloignons donc tout souci rongeant pour mettre nos soins à chercher le Seigneur. Toute convoitise est pauvreté, toute inquiétude est misère. La confiance en Dieu est notre bien, la ressemblance à Dieu notre héritage céleste. Seigneur, je te cherche : Laisse-toi trouver de moi !
CH Spurgeon

Supporter tout !

 

Je me suis fait tout à tous, afin d'en gagner de toutes manières quelques-uns. (1 Corinthiens 9:22)


Un chrétien au service de Dieu doit apprendre à être son digne représentant dans un monde indigne. Ne dites jamais : "Oh ! si seulement j'étais ailleurs !" Les hommes dont Dieu se sert ne sont que des hommes ordinaires, mais qui deviennent extraordinaires par les capacités que Dieu leur donne.

Si Dieu ne communique pas à nos esprits les capacités intellectuelles, ni à nos coeurs les sentiments qui le glorifient, nous serons dépourvus d'utilité. Ce n'est pas nous qui avons choisi d'être au service de Dieu. Bien des gens décident de servir Dieu, sans que sa grâce toute-puissante et sa parole puissante leur aient communiqué les capacités nécessaires. Paul était transporté d'enthousiasme à la pensée de l'oeuvre accomplie par Jésus dans le monde, et il ne perdait jamais de vue cette pensée capitale. Nous aussi, nous ne devons savoir qu'une chose : "Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié."

"Je vous ai choisis." Ayez toujours à l'esprit la grandeur de votre vocation. Ce n'est pas vous qui ayez choisi Dieu, mais lui vous a choisis. Pendant que vous vous préparez à le servir, Il est à l'oeuvre, courbant, brisant, façonnant. Pourquoi agit-il ainsi ? Nous ne le savons pas. Mais nous savons qu'il désire nous amener à une soumission telle qu'il pourra dire : "Cet homme, cette femme, m'appartient véritablement." Il faut que nous soyons des instruments dociles dans la main de Dieu, de telle sorte qu'il puisse par notre moyen établir des hommes sur le Roc, comme il nous y a nous-mêmes établis.

Ne décidez jamais par vous-même d'être serviteur de Dieu. Mais si Dieu vous choisit, malheur à vous si vous vous détournez à droite ou à gauche. Laissez-le faire, car après son appel, il agira à votre égard, différemment d'avec les autres.

Oswald Chambers

lundi 24 octobre 2016

Pieuse fermeté


Je te ferai être à ce peuple une muraille d'acier bien forte ; ils combattront contre toi, mais ils n'auront pas le dessus sur toi ; car JE SUIS avec toi pour te garantir et pour te délivrer, dit l'Éternel. (Jérémie 15:20)


La fermeté dans la crainte de Dieu et la foi en lui rend un homme semblable à une muraille d'acier, que personne ne peut renverser. L'Éternel seul peut produire des hommes semblables : mais ceux-là, il nous les faut dans l'Église comme dans le monde, et plus spécialement dans la chaire.

Ces hommes de la vérité qui ne pactisent jamais, notre époque relâchée les combattra avec fureur. Rien n'irrite davantage Satan et sa race que la décision. Ainsi qu'une armée ennemie assiège une place forte, ils attaqueront la sainte fermeté d'un homme résolu. Mais ils ne prévaudront point contre ceux que Dieu a ceints de sa force. Sur les faibles qui flottent à tous vents de doctrine, il suffit de souffler pour qu'ils disparaissent ; mais ceux qui sont établis dans la doctrine de la grâce, possèdent une force qui les rend résistants comme des rocs dans une mer en tourmente.

D'où vient cette solidité ? « JE SUIS avec toi, » dit l'Éternel : telle est la réponse. Le Seigneur sait délivrer les âmes fidèles des assauts de leurs adversaires. Des armées nous environnent, mais l'Éternel des armées est avec nous. Nous ne reculerons pas d'un pouce, car le Seigneur nous maintient dans notre position, et nous y demeurerons à toujours.

CH Spurgeon

Triompher en Christ

 

Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ ! (2 Corinthiens 2:14)


Dans notre travail Pour Dieu, nous ne devons pas nous contenter de faire le mieux Possible, mais nous devons viser toujours plus haut. Veillez à garder fermement l'idéal divin. Jour après jour, heure après heure, notre effort doit être continu, incessant. Aucun Pouvoir humain ne doit nous en détourner.

Ce qu'il ne nous faut jamais perdre de vue, c'est que nous n'existons que pour être les captifs du Christ, enchaînés à son char de triomphe. Nous ne sommes pas destinés à figurer dans une exposition de chefs-d'oeuvre ; nous devons seulement montrer aux hommes que nous sommes à tous les points de vue des captifs de Jésus-Christ. Ne disons pas : "Me voilà seul à combattre pour Jésus-Christ", ou : "Je dois soutenir la cause de Jésus et défendre cette forteresse pour lui." Paul dit : "Je fais partie du cortège du vainqueur, et quelles que soient les difficultés, je triomphe toujours en lui." Est-ce que cette pensée se traduit dans notre vie quotidienne ?

La joie profonde de Paul venait de ce que Dieu l'avait saisi, lui, le persécuteur sanguinaire, l'ennemi de Jésus-Christ, et fait de lui son prisonnier pour toute la vie. En dehors de cela rien, ni dans le ciel, ni sur la terre, ne lui semblait digne d'intérêt. Un chrétien devrait avoir honte de parler des victoires qu'il a remportées. Il n'y a qu'un Vainqueur et nous lui appartenons si complètement que nous participons continuellement à sa victoire, c'est par Lui que nous sommes plus Que vainqueurs.

Nous sommes, pour Dieu, "la bonne odeur de Christ". Étant enveloppés de ce parfum, nous pourrons être partout où nous irons, agréables à notre Dieu.

Oswald Chambers

samedi 22 octobre 2016

Plaider devant Dieu selon sa promesse


Car tu en as ainsi parlé, Seigneur Éternel ! Et la maison de ton serviteur sera comblée de ta bénédiction éternellement. (2 Samuel 7:29)


David s'appuie sur une promesse, et nous donne ainsi une double leçon : Tout ce que Dieu a prononcé est vrai. Nous pouvons nous servir de ses déclarations pour les lui présenter.

Qu'il est bon de pouvoir citer à Dieu ses propres paroles ! Qu'il est précieux d'appuyer ses requêtes par un : « C'est pourquoi, » comme le psalmiste le fait au verset 27.

Nous prions, non parce que nous doutons, mais parce que nous croyons. Prier sans croire est indigne d'enfants de Dieu. Non, Seigneur, nous ne doutons pas de tes paroles et nous croyons que chacune d'elles est une base solide pour la plus hardie des espérances. Nous venons à toi en te disant :« Agis ainsi que tu as parlé. »

Bénis la maison de ton serviteur ; guéris nos malades ; sauve ceux qui hésitent parmi nous ; ramène ceux qui s'égarent ; affermis ceux qui vivent dans ta crainte. Seigneur, donne-nous la nourriture et le vêtement selon ta parole ; bénis l'oeuvre de nos mains et spécialement nos efforts pour faire connaître ton Évangile autour de nous. Fais de nos serviteurs tes serviteurs, de nos enfants tes enfants et que ta bénédiction se répande sur les générations futures, et qu'aussi longtemps qu'un de nos descendants restera sur la terre il te demeure fidèle. Seigneur Éternel, « bénis la maison de ton serviteur !
CH Spurgeon

Le témoignage du Saint-Esprit


L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit... (Romains 8:16)


Lorsque nous nous approchons de Dieu, nous sommes parfois tentés de marchander. Nous désirons le témoignage de l'Esprit avant d'obéir à Dieu. "Pourquoi Dieu ne se révèle-t-il pas à moi ?", nous demandons-nous. Il ne le peut pas. Ce n'est pas qu'il ne le veuille pas, mais il ne le peut pas, parce que notre refus de nous abandonner à lui, lui barre la route. Dès que nous nous rendons à Dieu sans réserve, il se rend témoignage à Lui-même.

Il ne peut pas vous rendre témoignage à vous, mais il rend immédiatement témoignage à sa propre nature qu'il a mise en vous. Si vous aviez le témoignage avant la réalité, tout se dissiperait en une émotion sentimentale. Dès que vous vous appuyez sur la Rédemption et que vous faites taire vos vains raisonnements, Dieu se manifeste à vous et vous découvrez avec effarement que jusque là, c'est vous qui l'empêchiez de le faire. Si vous doutez que Dieu puisse vous délivrer du péché, alors laissez-le agir, ou bien dites-le lui. Ne vous appuyez pas sur l'avis des uns ou des autres, mais selon Matthieu 11:28 : "Venez à moi !" Venez, si vous êtes fatigué et chargé ; demandez-lui si vous êtes mauvais, de vous changer. (Luc 11:13)

Nous confondons parfois l'évidence toute simple du bon sens avec le témoignage du Saint-Esprit. Mais l'Esprit ne rend témoignage qu'à notre esprit et à l'oeuvre de la Rédemption, il ne rend jamais témoignage à notre raison. Si nous voulons l'y contraindre, il n'est pas étonnant que nous soyons dans les ténèbres et dans l'incertitude. Jetez tout cela par-dessus bord, fiez-vous à Dieu, et il vous accordera le témoignage du Saint-Esprit.

Oswald Chambers

vendredi 21 octobre 2016

Nous laissons-nous diriger par nos impulsions ?


Vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi. (Jude 1:20)


Le Seigneur n'était ni un impulsif, ni un insensible ; il était habité par une force tranquille qui ne s'effrayait de rien. La plupart d'entre nous vivent leur vie chrétienne selon les tendances de leur tempérament, et non selon la volonté de Dieu. Nos impulsions font partie de notre nature humaine, mais le Seigneur n'en tient jamais compte..., parce qu'elles entravent la croissance spirituelle. Remarquez comment s'y prend l'Esprit de Dieu pour mettre un frein à nos impulsions. Ses entraves touchent notre orgueil, nous font perdre la tête et nous poussent aussitôt à prétendre que nous avons raison. Il est compréhensible qu'un enfant soit impulsif, mais c'est désastreux chez l'adulte, homme ou femme ; l'homme impulsif est toujours un enfant gâté. L'impulsion peut se transformer en intuition, si on se soumet à la discipline.

La vie du disciple doit s'édifier uniquement sur la grâce surnaturelle de Dieu. Marcher sur les eaux est facile pour celui qui a du cran, mais c'est autre chose de marcher sur la terre ferme, en disciple de Jésus-Christ. Pierre marcha sur les eaux pour aller vers Jésus, mais dans une autre occasion il ne le suivit que de loin. Nous n'avons pas besoin de la grâce de Dieu pour rester fermes dans les moments de crise ; nos ressources humaines et notre fierté nous suffisent et nous permettent de faire face.

Mais il faut le secours de la grâce surnaturelle de Dieu pour vivre en chrétien vingt-quatre heures sur vingt-quatre, accomplir une tâche monotone, vivre l'existence ordinaire et cachée du serviteur de Jésus-Christ. Par nature nous avons tendance à vouloir faire des choses sensationnelles pour Dieu. C'est une erreur, il nous faut être sensationnels dans les choses ordinaires, saints dans les rues misérables, parmi les gens médiocres, et cette vie-là ne s'apprend pas en un jour !

Oswald Chambers

jeudi 20 octobre 2016

De chaque péché

 

Il sauvera son peuple de ses péchés. (Matthieu 1:21)


Seigneur, sauve-moi de mes péchés. Ton nom de Jésus m'encourage à prier de la sorte. Sauve-moi de mes péchés passés, de crainte que je n'en sois enchaîné. Sauve-moi de mes péchés naturels, de peur que je ne devienne l'esclave de ma propre faiblesse. Sauve-moi des péchés que j'ai toujours devant les yeux, et qu'ils m'inspirent une horreur toujours plus profonde ! Sauve-moi de mes péchés commis par erreur, péchés qui me sont cachés à cause de mon manque de lumière. Sauve-moi de la surprise du péché ; que je ne sois jamais entraîné par une tentation subite. Sauve-moi, Seigneur, de tout péché. Qu'aucune iniquité ne domine sur moi !

Toi seul peux le faire. Je ne peux briser mes chaînes, ni vaincre mes ennemis. Tu connais la tentation, car tu as été tenté. Tu connais le péché, car tu en as porté le poids. Tu sais comment me secourir à l'heure de la lutte. Tu peux me sauver de pécher et me sauver quand j'ai péché. C'est la promesse qui est contenue dans ton Nom même, et je te demande que chaque jour je réalise cette prophétie. Que jamais je ne cède à mon humeur, à mon orgueil, à mon découragement, ni à aucune formé de mal. Mais toi, sauve-moi en sainteté de vie, afin que le nom de Jésus soit puissamment glorifié en moi.

Jésus-Christ est mon Sauveur ;
Son coeur est rempli d'amour.
Il me sauve ; oh, quel bonheur !
Il me sauve chaque jour.

CH Spurgeon

Est-ce que je veux ce que Dieu veut ?


Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. (1 Thessaloniciens 4:3)


Il n'y a aucun doute que la volonté de Dieu est que je sois sanctifié. Mais est-ce bien ma volonté ? Suis-je décidé à laisser Dieu accomplir en moi tout ce qui a été rendu Possible par la Rédemption ? Vais-je accepter que Jésus soit fait pour moi sanctification, et que la vie de Jésus se manifeste dans ma chair mortelle ? Ne vous contentez pas de dire : "Comme je désire être sanctifié !" Ce n'est pas vrai, vous ne le désirez pas. Cessez de soupirer, et prenez l'affaire au sérieux : "Tel que je suis, sans rien à moi, je viens." Acceptez, avec une foi sincère, que Jésus-Christ devienne votre sanctification, et le miracle de la Rédemption s'accomplira en vous. Tout ce que Jésus a rendu Possible m'est accordé comme un don gratuit du Dieu d'amour, à cause de l'oeuvre qu'il a lui-même accomplie.

Jésus m'ayant sauvé et sanctifié, l'attitude que je dois avoir est celle d'une humble et profonde sainteté, (une sainteté orgueilleuse n'est pas la sainteté). Cette sainteté a sa source dans une sincère repentance, et dans un sentiment de honte et de déchéance inexprimable ; mais en même temps je fais la merveilleuse découverte que l'amour de Dieu a fait irruption dans mes ténèbres. Alors que je ne me Souciais pas de lui, il a tout accompli pour mon salut et ma sanctification (voir Romains 5:8). Il n'est pas étonnant que Paul dise : "Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ."

La sanctification m'unit à Christ, et par lui à Dieu, et c'est l'Expiation qui produit toutes ces merveilles. Ne prenez jamais l'effet pour la cause. L'effet en moi, c'est l'obéissance, le service, la prière, qui résultent de ma reconnaissance pour la sanctification opérée en moi grâce à l'Expiation.

Oswald Chambers

mardi 18 octobre 2016

Larmes, puis joyeuse moisson



 

Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chant de triomphe. (Psaumes 126:5)


Les saisons humides sont favorables aux semailles, un sol trop sec leur étant nuisible. La semence répandue dans les larmes d'une grande angoisse lèvera d'autant plus vite, et le sel des larmes de la prière lui donnera une saveur qui la préservera de la corruption. La vérité prononcée avec un profond sérieux a double force. Au lieu donc d'arrêter nos semailles à cause de nos peines, redoublons nos efforts car c'est la saison propice.

Notre semence céleste ne peut pas être jetée en riant. Une tristesse et une angoisse profondes pour les âmes sont un accompagnement de l'enseignement sacré plus profitable que tout ce qui sera dit avec légèreté. Nous avons entendu parler d'hommes partant pour la guerre le coeur gai, et qui ont été battus ; il en est en général de même de ceux qui sèment de cette manière.

Ne t'inquiète donc pas, si c'est en pleurant que tu portes ta semence, mais continue à la répandre, car tu as la promesse de revenir avec un cri de joie. Bientôt tu moissonneras. Toi-même, tu verras le résultat de ton travail. La mesure que tu recueilleras sera si abondante que ta joie en débordera aussi et te dédommagera de la maigre récolte, produit d'un travail qui ne t'aurait rien conté. Si dans tes yeux perlent les larmes argentées, pense à la moisson dorée. Supporte bravement les épreuves et les désappointements ; le jour où tu verras tes gerbes sera pour toi une ample récompense.
CH Spurgeon

La clé du service missionnaire

 

C'est pour le nom de Jésus qu'ils sont partis. (3 Jean 1:7)


Le Seigneur nous a dit comment notre amour pour lui doit se manifester. "M'aimes-tu ? — Alors pais mes brebis." Nous devons nous occuper des autres comme... Jésus-Christ l'entend, et non lui demander de s'en occuper comme nous l'entendons. Dans la première lettre aux Corinthiens chapitre 13, verset 4 à 8, le caractère de cet amour est décrit. Il est l'expression de l'amour de Dieu. C'est dans ma vie quotidienne que je dois prouver mon amour pour Jésus, tout le reste n'est que du verbiage sentimental.

La fidélité à Jésus-Christ est l'oeuvre surnaturelle de fa Rédemption, accomplie en moi par le Saint-Esprit. Il répand dans mon coeur l'amour de Dieu, et cet amour agit efficacement à travers moi à l'égard de tous ceux que je côtoie. Je reste fidèle à Jésus-Christ, même lorsque le bon sens et les événements de la vie courante me poussent à douter de sa puissance.

Le secret du vrai service, c'est de n'être attaché à rien ni à personne, sauf au Seigneur lui-même. Mais c'est un détachement intérieur, non extérieur. Le Seigneur savait admirablement s'intéresser à toutes les choses de la vie ordinaire. C'est intérieurement qu'il était détaché de tout, et attaché à Dieu. Le détachement des choses extérieures peut souvent, au contraire, s'accompagner d'un attachement intérieur secret aux choses que nous prétendons mépriser.

La fidélité du missionnaire consiste à garder son âme ouverte à l'influence de la nature du Seigneur Jésus-Christ. Ceux qu'il envoie accomplir son oeuvre ne diffèrent en rien des autres hommes, mais ils lui sont fidèles grâce à l'oeuvre du Saint-Esprit.
Oswald Chambers

lundi 17 octobre 2016

Sainte crainte


Celui qui respecte le commandement en aura la récompense. (Proverbes 13:13)


Une sainte crainte de la Parole de Dieu est un placement à gros intérêts. Les hommes se croient plus sages que la Parole de Dieu et se permettent de la juger. Mais « je n'ai point agi ainsi à cause de la crainte de mon Dieu. » Nous tenons le livre divin pour infaillible, et lui prouvons notre estime par notre obéissance. Cette Parole ne nous donne pas de terreur, mais nous cause une crainte filiale. Nous ne sommes pas effrayés de ses menaces parce que nous craignons ses commandements.

Cette crainte du commandement nous donne le repos de l'humilité que nous préférons à l'insouciance de l'orgueil. Elle devient un guide dans nos mouvements, un stimulant pour monter la colline, un frein si nous la descendons. Préservés du mal, et conduits sur la voie de la justice par l'obéissance à ses préceptes, nous gagnons ainsi une conscience tranquille, la libération de toute crainte, l'assurance d'être agréables à Dieu, en un mot le ciel sur la terre. Les impies peuvent tourner en ridicule la vénération que nous avons pour la Parole de Dieu, mais nous n'y prenons pas garde. Le prix de notre vocation céleste nous est une consolation suffisante et la récompense attachée à notre obéissance nous fait dédaigner les mépris des dédaigneux.

CH Spurgeon

Des oeuvres plus grandes


Celui qui croit en moi fera les oeuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je m'en vais au Père. (Jean 14:12)


Ce n'est pas la prière qui nous rend aptes à des oeuvres plus grandes ; elle est l'oeuvre plus grande. Nous considérons la prière comme un exercice rationnel de nos facultés spirituelles, pour nous préparer au travail de Dieu. Mais selon l'enseignement de Jésus-Christ, la prière est la mise en oeuvre en moi, du miracle de la Rédemption, qui, grâce à l'action permanente de Dieu, produit chez les autres le même miracle. C'est en réponse à la prière que les fruits sont donnés ; mais n'oublions pas que cette prière se fonde sur l'agonie du Rédempteur, et non sur la mienne. C'est la prière de l'enfant que Dieu exauce, plutôt que celle de l'homme sage et intelligent.

La prière, c'est la bataille ; quelles que soient les circonstances dans lesquelles Dieu nous place, notre devoir est de prier. Ne vous laissez jamais aller à penser : "Je ne sers à rien, là où je suis, en ce moment", car il est évident que vous ne pouvez servir à quelque chose là où vous n'êtes pas. Quel que soit le lieu où le hasard des circonstances par lesquelles Dieu vous a conduit, priez, criez à lui sans cesse. "Quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le ferai."

Nous attendons pour prier d'être stimulé par des émotions, c'est là la forme la plus grave de l'égoïsme spirituel. Nous avons à agir selon les directives de Dieu, et il nous ordonne de prier. "Priez le Maître de la Moisson, d'envoyer des ouvriers dans sa Moisson." Le travail d'un ouvrier n'a rien de palpitant, mais c'est grâce à ce travail que ce qui a été conçu par le génie humain peut se réaliser. C'est l'ouvrier de Dieu qui réalise les conceptions de son Maître. Vous luttez dans la prière, et les résultats se produisent au moment choisi par Dieu.

Combien vous serez étonnés en découvrant, lorsque le voile se lèvera, les âmes que vous aurez moissonnées, simplement parce que vous aurez pris l'habitude de demander à Jésus-Christ ce que vous deviez faire !

Oswald Chambers

samedi 15 octobre 2016

Soutenu par l'alimentation

 

Comme le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mangera, vivra par moi. (Jean 6:57)


C'est par la vertu de notre union avec le Fils de Dieu que nous vivons. Comme Dieu-homme et Médiateur, Jésus vit par le Père qui l'a envoyé, lequel existe par lui-même ; de même aussi nous vivons nous-mêmes par ce Sauveur qui nous a vivifiés. Source de notre vie, Christ la soutient aussi. De même que la vie de notre corps est entretenue par les aliments, de même notre vie spirituelle ne peut être maintenue que par la nourriture spirituelle qui est Jésus. Ce qui nous fait vivre, ce n'est pas sa vie, sa mort, son oeuvre ou ses paroles, c'est lui-même, en qui toutes ces choses sont contenues. Nous nous nourrissons de Jésus lui-même. Ceci a lieu pour nous, non seulement quand nous prenons la Cène du Seigneur, mais encore quand nous méditons sur lui, que nous croyons en lui d'une foi qui le saisit, et le laissons nous pénétrer par son amour, nous assimilant sa personne par la puissance de la vie intérieure. Nous savons ce que c'est que de se nourrir de Jésus, mais nous sommes incapables de l'exprimer. Le plus sûr est de le pratiquer toujours davantage. Nous sommes invités à manger abondamment et nous trouverons un bénéfice infini à faire de lui notre pain et notre breuvage. Je te remercie, Seigneur, de ce que, si c'est là une nécessité pour ma vie intérieure, c'est aussi mon plus grand délice ; et je me nourris de toi à cette heure.

CH Spurgeon

Le message du missionnaire

 

Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. (1 Jean 2:2)


Le centre du message du missionnaire, c'est : "Jésus est l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde." Considérez n'importe quel autre aspect de l'oeuvre du Christ : la guérison des corps, le salut, la sanctification, il faut des conditions particulières pour les saisir.

Mais la proclamation "Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" n'implique aucune condition. Le témoin de Jésus est tout pénétré de cette révélation et annonce la valeur immense de l'oeuvre expiatoire de Jésus-Christ pour nos péchés.

Le centre du message du salut n'est pas la douceur de Jésus-Christ, ni sa bonté, ni le fait qu'il révèle Dieu comme Père ; c'est son oeuvre accomplie pour la rémission des péchés. Cette oeuvre-là a une portée infinie. Un tel message ne connaît aucune frontière politique et ne tient pas compte des particularités nationales ou individuelles ; il s'adresse à tous les hommes. Lorsque le Saint-Esprit agit en moi, il ne prend pas en considération mes préférences, il m'unit au Seigneur Jésus-Christ.

Un missionnaire est un homme lié et attaché à son Seigneur et Maître ; il n'a pas à proclamer son propre point de vue, mais à annoncer l'Agneau de Dieu. Il est certes plus facile d'appartenir à un groupe où l'on raconte "ce que Jésus-Christ a fait pour moi", ou bien d'être un partisan fervent de la guérison par la foi, d'un aspect particulier de la sanctification ou du baptême du Saint-Esprit. Paul n'a pas dit : "Malheur à moi, si je ne dis pas ce que Christ a fait pour moi !", mais, "Malheur à moi si je n'annonce pas la Bonne Nouvelle !" Et la Bonne Nouvelle, c'est : "l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde."
Oswald Chambers

vendredi 14 octobre 2016

Jamais honteux

 

Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. (Matthieu 10:32)


Belle promesse ! C'est une joie pour moi de confesser mon Sauveur. Quelles qu'aient pu être mes fautes, je n'ai pas honte de Jésus, et ne crains pas de déclarer ma foi en sa croix. Seigneur, je ne cache point ta justice au dedans de mon coeur.

Douce perspective, que celle que me propose le texte. Mes amis m'abandonnent, et mes ennemis triomphent, mais le Seigneur ne désavouera pas son serviteur. Dès ici-bas déjà, mon maître me reconnaîtra pour sien, et me donnera des signes de sa faveur. Mais un jour viendra où j'aurai à me présenter devant le Souverain. Quelle joie de penser qu'alors Jésus pourra me confesser, disant : « Cet homme a vraiment cru en moi ; il a consenti à recevoir des reproches pour mon nom ; je le reconnais pour mien. » Un homme qui a défendu la cause de son souverain peut être anobli de sa main et recevoir une marque, d'honneur. Mais qu'est-ce, à côté de la gloire incomparable d'être confessé dans les cieux en présence de la Majesté divine. Oh, que je n'aie jamais honte de mon Sauveur ! Que jamais ma faiblesse ne me dicte un lâche silence ni aucun compromis complaisant. Rougirai-je de confesser Celui qui promet de me confesser à son tour ?
CH Spurgeon

Pour être un vrai missionnaire


Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez et enseignez toutes les nations. (Matthieu 28:18-20)


L'appel du missionnaire se fonde sur l'ordre souverain de Jésus-Christ, et non sur les besoins du monde païen. Nous regardons volontiers au Seigneur comme à celui qui peut nous assister dans l'oeuvre que nous accomplissons pour Dieu. Mais il se présente comme celui qui exerce un pouvoir absolu sur ses disciples. Il ne dit pas que les païens seront perdus si nous n'allons pas vers eux ; il dit simplement : "Allez, et enseignez toutes les nations." Allez, parce que vous êtes convaincus de ma souveraineté ; enseignez et prêchez en étant animés par l'Esprit de vie que vous recevez de MOI.

"Alors les onze disciples allèrent sur la montagne que Jésus leur avait désignée." (verset 16). Si je veux connaître la souveraineté universelle de Christ, il faut que je prenne le temps d'adorer Celui dont je porte le nom. "Venez à moi" c'est alors que nous rencontrons Jésus. Êtes-vous fatigués et chargés ? Il y a tant de missionnaires qui le sont ! "Venez à moi." Nous réservons ces paroles merveilleuses du Souverain du monde pour la fin d'une réunion d'appel, alors qu'elles sont adressées par Jésus à ses disciples !

"Allez...", dit Jésus. Cela veut dire simplement : "Vivez !" Actes 1:8, nous dit comment obéir à cet ordre. Jésus n'a pas dit : "Allez à Jérusalem, et en Judée, et en Samarie", mais : "Vous serez mes témoins" dans ces divers lieux. Il se charge lui-même de nous montrer où il faut aller.

"Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous...", voilà comment nous vivons Pour aller de l'avant. Où que Dieu nous place, c'est lui qui nous dirige.

"Je ne craindrai rien..." : voilà comment tenir ferme, et marcher jusqu'au bout.
Oswald Chambers

jeudi 13 octobre 2016

Une promesse triple


Que mon peuple, sur lequel mon nom est réclamé, s'humilie, et prie, et recherche ma face, et se détourne de son mauvais train ; alors je l'exaucerai des cieux, je pardonnerai leurs péchés, et je guérirai leur pays. (2 Chroniques 7:14)


Nous qui nous réclamons du Nom de l'Éternel, nous n'en sommes pas moins sujets à nous égarer. Quelle grâce de la part de notre Dieu qu'il soit prêt à pardonner. Si nous avons péché, courons à son trône de grâce afin d'y trouver le pardon.

Humilions-nous d'abord. Ne devrions-nous pas être humiliés qu'après avoir tant reçu de son amour, nous puissions encore pécher ? Seigneur, nous nous prosternons dans la poussière devant toi, car nous confessons notre ingratitude coupable. Oh, infamie du péché ! Infamie sept fois plus grande de la part d'êtres qu'il a tant supportés ! Prions ensuite pour obtenir grâce, et pour être purifiés et délivrés de la puissance du péché. Seigneur, entends-nous encore aujourd'hui et ne repousse pas notre cri !

Dans cette prière, cherchons la face du Seigneur, s'il nous a délaissés à cause de nos fautes, et conjurons-le de revenir à nous. Seigneur, regarde-nous en Jésus ton Fils et souris de nouveau à tes serviteurs. Avec cela détournons-nous du mal ; Dieu ne pourra se tourner vers nous que quand nous nous serons détournés du péché.

Alors enfin, nous recevons la triple assurance d'être entendus, pardonnés, guéris. Notre Père, accorde-nous ces grâces pour l'amour de Jésus !
CH Spurgeon

Un découragement constructif


Moïse se rendit vers ses frères et fut témoin de leurs pénibles travaux. (Exode 2:11)


Moïse voyant son peuple opprimé, eut la certitude qu'il était appelé à le délivrer ; l'esprit animé d'une légitime indignation, il se mit à combattre les injustices. Après sa première tentative pour défendre la cause de Dieu et du bon droit d'Israël, Dieu permit que Moïse sombre dans le découragement, et il l'envoya pendant quarante ans garder les troupeaux au désert. À la fin de ce temps-là, Dieu apparut à Moïse, et lui donna l'ordre de faire sortir son peuple d'Égypte. Mais Moïse répondit : "Oui suis-je pour une telle entreprise !" Dès le commencement, Moïse avait compris qu'il était appelé à libérer son peuple, mais il fallait d'abord qu'il soit préparé et formé par Dieu. Sur le plan personnel, Moïse avait vu juste, mais il ne pouvait accomplir son oeuvre tant qu'il n'avait pas appris la communion avec Dieu.

Il se peut que nous ayons une révélation très claire de ce que Dieu attend de nous, et nous nous mettons aussitôt à l'oeuvre. Puis nous faisons une expérience semblable aux quarante ans dans le désert, comme si Dieu ignorait la révélation que nous avons eue. Enfin, Dieu nous parle à nouveau, il renouvelle son appel, et nous disons en tremblant : "Mais qui suis-je pour cela ?" Il nous faut apprendre à obéir à Dieu, à lui "emboîter le pas". "Celui qui s'appelle JE SUIS m'a envoyé vers vous."

Nous devons apprendre que toute initiative personnelle pour la cause de Dieu est déplacée ; il faut que notre personnalité soit embrasée par un contact avec Dieu (voir Matthieu 3:11 : " Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu "). Nous sommes hypnotisés par le côté individuel des choses. Nous avons une vision : "Je sais ce que Dieu attend de moi", mais nous ne marchons pas du même pas que lui. Si vous passez en ce moment par une période de découragement, sachez qu'elle est nécessaire pour que Dieu puisse développer votre personnalité.

Oswald Chambers

mercredi 12 octobre 2016

La marque d'engagement de la grâce


L'Éternel, ton Dieu, circoncira ton coeur, et le coeur de ta postérité, afin que tu aimes l'Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme, et que tu vives. (Deutéronome 30:6)


Nous voyons ici ce qu'est la vraie circoncision.

L'auteur en est « l'Éternel, ton Dieu. » Lui seul peut agir efficacement dans notre coeur, le dépouiller de ce qu'il a de charnel et de souillé. Faire que nous aimions Dieu de tout notre coeur et de toute notre âme est un miracle de grâce que, seul, le Saint-Esprit peut opérer. Pour cela, regardons au Seigneur uniquement, et ne soyons jamais satisfaits tant que nous resterons en deçà.

Cette circoncision ne s'opère pas sur la chair, mais sur le coeur. Elle est la marque essentielle de l'Alliance de grâce. L'amour de Dieu est le signe indélébile donné à la race élue. Par ce sceau secret, l'élection de grâce est confirmée au croyant. Que notre confiance ne repose pas sur un rite extérieur ; qu'elle soit scellée dans notre coeur par l'opération du Saint-Esprit. Or Dieu veut faire cela en toi, « afin que tu vives. » L'affection de la chair donne la mort. Par la victoire sur la chair nous trouvons la vie et la paix. Si nous marchons selon l'Esprit, nous vivrons. Que l'Éternel notre Dieu achève son oeuvre de grâce dans notre nature, afin que dans le sens le plus élevé et le plus complet du mot, nous puissions vivre pour le Seigneur.
CH Spurgeon

Marcher du même pas que Dieu

 

Hénoc marcha avec Dieu. (Genèse 5:24)


La seule façon de juger la vie religieuse d'un homme et son caractère, ce n'est pas tant la manière dont il se comporte dans les circonstances exceptionnelles, mais ce qu'il fait dans la vie de tous les jours. C'est dans l'existence quotidienne, quand il n'est pas "sous les feux de la rampe" que l'homme se montre sous son vrai jour. (voir 1 Jean 3:6).

Ce n'est pas une petite affaire d'arriver à marcher du même pas que Dieu ; cela demande, spirituellement, un "second souffle". On apprend aussi à accorder notre pas au sien, et lorsqu'on y parvient, la vie de Dieu se manifeste en nous. Notre personnalité propre s'estompe, disparaît dans la communion avec Dieu, et on ne voit plus que la démarche vigoureuse et la puissance de Dieu.

Il est difficile de marcher au même pas que Dieu, car, à peine avons-nous fait trois pas que nous nous apercevons qu'il nous a déjà distancés. Il a ses façons d'agir, qui ne sont pas les nôtres, et il nous faut les apprendre. Il est écrit de Jésus, "il ne se découragera pas, il ne se relâchera pas" ; parce qu'il n'a jamais agi d'après son propre point de vue, mais d'après celui de son Père ; et il nous faut apprendre à faire comme lui. La vérité dans le domaine spirituel s'apprend par l'atmosphère qu'on respire, et non par le raisonnement intellectuel. L'Esprit de Dieu change notre manière de voir les choses, et l'impossible devient Possible. Il ne faut rien de moins qu'une étroite communion avec Dieu pour marcher du même pas que lui. Certes, il faut longtemps pour y parvenir ; mais persévérez, et vous verrez que, bientôt, vous aurez une vision nouvelle et un nouvel idéal.

Oswald Chambers

mardi 11 octobre 2016

Libre de marcher avec Lui


Je les fortifierai en l'Éternel, et ils marcheront en son nom, dit l'Éternel. (Zacharie 10:12)


Une consolation pour les croyants malades. Ils se sentent faibles et craignent de ne jamais pouvoir se lever du lit où ils sont couchés dans le doute et la crainte. Mais le grand Médecin peut retirer la maladie et éloigner la faiblesse qui en est le résultat. Il fortifiera les faibles. Il le fera de la meilleure manière : « En l'Éternel. » Il est préférable que notre force soit en Dieu plutôt qu'en nous mêmes. En nous-mêmes, elle serait limitée et contribuerait à notre orgueil ; en Dieu, elle n'a plus de bornes, car elle procède du contact avec sa vie.

Quand la force est donnée, le croyant en fait usage. Il marche et agit au nom du Seigneur. Quelle joie que de marcher au loin après une longue maladie ; quels délices que d'être bien portant dans le Seigneur après un temps de prostration ! Le Seigneur donne à son peuple cette liberté de mouvements accompagnée du loisir d'en jouir et de l'exercer, Il fait de nous des nobles : nous ne sommes pas des esclaves ne connaissant aucun repos, privés de tout agrément, mais il nous rend libres, pour que nous puissions à notre aise parcourir le pays d'Emmanuel en entier.

Ainsi, mon coeur, cesse d'être triste et malade. Jésus t'invite à être fort en lui, à marcher avec Dieu, dans la sainte contemplation de sa personne. Obéis à sa parole d'amour.

CH Spurgeon

samedi 8 octobre 2016

Jamais seul


On ne te nommera plus délaissée. (Ésaïe 62:4)


Délaissé est un terme lugubre qui sonne comme un glas. C'est le souvenir des plus profondes douleurs, le présage des maux les plus cruels. Un abîme de misère s'entrouvre devant nous à ce mot : « Délaissé ! » — ; Délaissé par quelqu'un qui a juré votre honneur ! Délaissé par un ami éprouvé en qui vous aviez confiance ! Délaissé par un proche auquel vous êtes attaché ! Délaissé par père et mère ! Délaissé par tous ! Terrible malheur ; et cependant il peut être supporté avec patience, si l'Éternel nous recueille.

Mais être délaissé de Dieu ! Songez à ce cri, le plus amer de tous : « Mon Dieu, mon Dieu, pour quoi m'as-tu abandonné ? » Avons-nous jamais à ce degré goûté l'absinthe et le fiel contenus dans ce mot : « Abandonné, » au sens où le Christ l'a éprouvé ? Si c'est le cas, supplions le Seigneur de ne jamais renouveler l'expérience de tristesse pareille, de ne plus retomber dans de telles ténèbres ! Dans leur malice, des hommes ont pu s'écrier en face d'un saint de Dieu : « Dieu l'a abandonné ; poursuivez-le et saisissez-le. » Mais ils se trompent toujours, car notre Dieu obligera nos ennemis à retirer leurs paroles, ou même à garder le silence.

Tout le contraire est cette appellation : « Mon plaisir en toi. » C'est la joie après les larmes. Que ceux qui se sont crus délaissés écoutent donc cette voix du Seigneur : « Je ne te laisserai point ; je ne t'abandonnerai point ! »

CH Spurgeon

vendredi 7 octobre 2016

Toujours le premier pour nous rencontrer


Il s'en va devant vous en Galilée ; vous le verrez là, comme il vous l'a dit. (Marc 16:7)


Là où il avait convoqué ses disciples, là il devait, là se trouver au temps désigné. Jésus tient ses engagements. S'il promet de nous accueillir au trône de la grâce, ou dans l'assemblée de ses disciples, nous pouvons être assurés de l'y rencontrer. À cause de notre méchanceté ou de notre incrédulité, nous pouvons, de notre côté, manquer au rendez-vous, mais lui jamais. « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, déclare-t-il, j'y suis. » Il ne dit pas « j'y serai, » mais « j'y suis » déjà.

Jésus est toujours le premier à ce rendez-vous : « Il s'en va devant vous. » Son coeur et sa joie sont dans son peuple ; il ne tarde jamais à venir à sa rencontre. C'est toujours lui qui nous prévient.

Mais il se révèle à ceux qui le suivent : « Vous le verrez là. » Vue bénie ! Nous ne tenons guère à voir, même les plus grands d'entre les hommes ; mais le voir, Lui ! C'est être rempli de joie et de paix. Et nous le verrons, car il promet de venir à ceux qui croient en lui, et de se manifester à eux. Sois assuré qu'il en sera ainsi pour toi, car il agit toujours selon sa promesse « Comme il vous l'a dit. » Attache-toi donc à cette dernière parole, et sois assuré que, jusqu'à la fin, il fera pour toi « ainsi qu'il te l'a dit. »
CH Spurgeon

jeudi 6 octobre 2016

La conduite de notre guide


Quand celui-là sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité. (Jean 16:13)


La vérité est comme une vaste caverne dans laquelle nous désirons entrer, mais que nous sommes incapables de traverser seuls. Elle est claire et lumineuse à son entrée ; mais si nous voulons pénétrer plus loin et l'explorer dans ses retraites secrètes, il nous faut un guide, sans quoi nous nous perdons. Le Saint-Esprit, qui connaît parfaitement toute la vérité, est ce guide qui est assigné à tout vrai croyant pour le conduire, aussi loin qu'il peut le supporter, d'une chambre dans l'autre, afin qu'il apprenne à connaître les choses profondes de Dieu et que ses secrets lui soient dévoilés.

Quelle promesse pour l'âme qui cherche humblement ! Nous désirons connaître la vérité et y pénétrer. Nous nous rendons compte que nous sommes sujets à errer et que nous avons un besoin urgent d'être guidés. Réjouissons-nous donc de ce que le Saint-Esprit est venu pour demeurer avec nous. Il condescend à nous servir de guide, et nous acceptons joyeusement sa conduite.

C'est « toute la vérité » que nous voulons afin de ne pencher d'aucun côté. N'ignorons volontairement aucune partie de la révélation, de craindre de perdre une bénédiction et de tomber ainsi dans le péché. L'Esprit de Dieu nous a été donné afin de nous conduire dans toute la vérité : qu'avec des coeurs obéissants nous écoutions sa Parole et suivions ses directions.
CH Spurgeon

La régénération


Lorsqu'il plut à Dieu... de révéler en moi son Fils... (Galates 1:15-16)


Si Jésus-Christ entreprend de me régénérer, quels problèmes a-t-il à affronter ? Une hérédité dont je ne suis pas responsable m'accable. Je ne suis pas saint, ni près de l'être. Si tout ce que Jésus-Christ peut faire est de me dire que je dois être saint, son enseignement me jette dans le désespoir. Mais si Jésus-Christ est un Régénérateur, s'il peut substituer à mon hérédité sa sainteté, alors je comprends mieux à quoi il veut aboutir, lorsqu'il me dit que je dois être saint. Grâce à la Rédemption, Jésus-Christ peut mettre en chacun de nous ses propres dispositions, et ses exigences supposent toujours qu'il donne ce qu'il ordonne. Ce que je dois faire de mon côté, c'est d'accepter la condamnation du péché prononcée par Dieu sur la croix de Jésus-Christ.

le Nouveau Testament nous enseigne qu'à un homme saisi par le sentiment de son indigence profonde, Dieu donne le Saint-Esprit. Alors son propre esprit est transformé par l'Esprit du Fils de Dieu, "jusqu'à ce que le Christ soit formé en vous". le grand miracle de la Rédemption, c'est que Dieu peut mettre en moi une tendance nouvelle, qui me rend capable de vivre une vie totalement nouvelle. Quand je sens enfin pleinement mon indigence, Jésus proclame : "Tu es heureux." Mais il faut d'abord que j'en vienne là. Dieu ne peut pas mettre en moi, qui suis un être moralement responsable, les dispositions qui étaient en Jésus-Christ, si je n'en éprouve pas le besoin.

De même que la tendance au péché est entrée par un homme dans la race humaine, de même le Saint-Esprit est entré en nous par un autre Homme. la Rédemption signifie qu'à l'hérédité du péché, Jésus-Christ substitue une hérédité nouvelle, sans tache : le Saint-Esprit.

Oswald Chambers

mercredi 5 octobre 2016

Au commandement de Dieu


Et le reste de Jacob sera parmi plusieurs peuples comme uns rosée qui vient de l'Éternel, comme une pluie menue sur l'herbe, qu'on n'attend point de l'homme, et qu'on n'espère point des enfants des hommes. (Michée 5:7)


Si ceci est vrai du peuple d'Israël, combien plus du vrai Israël spirituel, du peuple croyant de Dieu. Quand les saints sont ce qu'ils doivent être, ils sont une bénédiction incalculable parmi ceux qui les environnent. Ils sont comme la rosée, car d'une manière tranquille et sans s'imposer, ils rafraîchissent ceux dont ils sont entourés. Silencieusement, mais effectivement, ils remplissent un ministère en leur faveur, et contribuent à leur joie, à leur vie et à leur croissance. Semblables à la rosée qui descend toute fraîche du ciel et brille comme des diamants au soleil, les enfants de la grâce entourent les faibles et les petits jusqu'à ce que chaque brin d'herbe reçoive sa gouttelette. Petits comme individus, ils suffisent, quand ils sont unis, pour les oeuvres d'amour que le Seigneur accomplit par eux. De simples gouttes de rosée peuvent arroser des champs étendus. Oh, soyons comme cette rosée !

Les enfants de Dieu sont aussi comme cette pluie qui vient au commandement du Seigneur, sans le consentement ni l'autorisation de l'homme. Ils agissent toujours en vue du bien, que les hommes le désirent ou non, et ne leur en demandent pas plus permission que la pluie ne le fait : ils ne dépendent que de Dieu. Rends-moi, Seigneur, prompt et libre pour ton service partout où tu m'assignes ma place.

CH Spurgeon

La tendance au péché

 

C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort est étendue à tous les hommes, parce que tous ont péché... (Romains 5:12)


La Bible ne dit pas que Dieu a puni la race humaine à cause du péché d'un seul homme, mais que la disposition au péché, c'est-à-dire ma prétention à disposer de moi-même, est entrée dans le monde par un seul homme. Elle dit aussi qu'un autre homme a pris sur lui le péché de toute l'humanité et l'a aboli par son sacrifice (Hébreux 9:26), révélation infiniment plus profonde.

La disposition au péché ne consiste pas à être immoral, à commettre de mauvaises actions. C'est la tendance à se chercher soi-même, à faire de son moi, son dieu. Cette disposition peut se manifester soit par une profonde immoralité, soit s'accompagner d'une moralité très stricte. L'une et l'autre ont la même racine : la prétention à être son propre maître. Lorsque le Seigneur se trouvait en face d'hommes habités par toutes les forces du mal, ou d'hommes dont la vie était pure, morale, rangée, il ne s'arrêtait ni à la dégradation des uns, ni à la valeur morale des autres. Il regardait à ce que nous ne voyons pas : l'attitude intérieure.

Le péché est en moi dès ma naissance, je ne peux rien y changer ; mais Dieu s'en charge, par la Rédemption. Par la croix de Jésus-Christ, Dieu a racheté toute la race humaine de la menace de condamnation qui pesait sur elle à cause de l'hérédité du péché. Jamais Dieu ne tient l'homme pour responsable d'avoir hérité du péché. La condamnation ne vient pas de là. Mais je suis marqué du sceau de la condamnation, si, comprenant que Jésus est venu pour m'en délivrer, je refuse d'accepter son salut. C'est ici le jugement, (le moment critique) : "la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière."
Oswald Chambers
 
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