mardi 30 juin 2015

Regard en arrière, regard en avant


Toutefois je me souviendrai de l'alliance que j'avais traitée avec toi dans les jours de ta jeunesse, et j'établirai avec toi une alliance éternelle. (Ézéchiel 16:60)


Quels que soient nos péchés, le Seigneur reste fidèle dans son amour envers nous.

Il regarde en arrière.

Vois comme il se souvient de ces jours d'autrefois, quand il nous prit pour faire alliance avec nous, et que nous nous donnâmes à lui. Heureux jours, que ceux-là ! Le Seigneur ne nous reproche rien et ne nous accuse pas de manque de sincérité. Non, il regarde à son alliance avec nous, plus qu'à la nôtre avec lui. Aurait-il pu y avoir aucune arrière pensée de sa part dans ce pacte sacré ? Quelle bonté il nous témoigne, au contraire, de se souvenir de nous dans son amour !

Il regarde en avant ensuite.

Il a résolu de ne pas manquer à son alliance. Si nous n'y sommes pas fidèles, lui demeure fidèle. Il nous déclare solennellement : « J'établirai avec toi une alliance éternelle, » et il ne songe pas à revenir en arrière. Béni soit son nom, il contemple le sceau sacré, « le sang de l'alliance éternelle, » et se souvient de notre garant en qui il a ratifié cette alliance, son Fils bien-aimé ; c'est pourquoi il gardera ses engagements sacrés. « Il demeure fidèle, » il ne peut se renier lui-même.

Seigneur, dépose cette précieuse promesse sur mon coeur, et fais que je m'en nourrisse tout le jour !

CH Spurgeon

Faites-le maintenant


Dépêche-toi de te mettre d'accord avec ton adversaire. (Matthieu 5:25)


Jésus-Christ pose ce principe : Faites ce que vous savez que vous devez faire, faites-le maintenant, faites-le promptement ; sans quoi, le procès suivra son cours, et vous aurez à payer jusqu'au dernier centime, dans la douleur, dans la détresse, dans l'agonie. Les lois de Dieu sont irrévocables : on ne peut pas y échapper.

Réclamer à mon adversaire ce qu'il me doit, sans doute, j'en ai le droit. Mais Jésus insiste sur le devoir capital qu'il y a pour moi, à payer avant tout à mon adversaire tout ce que je lui dois. Peu importe que je sois ou non lésé. Ce qui importe c'est que je ne fasse rien pour léser autrui.

Agissez promptement, jugez-vous vous-même sans plus tarder. Dès qu'il s'agit de votre salut, ne tardez pas un seul instant. Sinon, le procès suivra son cours. Dieu veut que son enfant soit pur et blanc comme la neige. Tant qu'il reste en vous la moindre désobéissance, Dieu ne vous épargnera aucun des avertissements nécessaires. Quand nous prétendons avoir raison, c'est généralement que nous avons tort au moins sur un point. Et l'Esprit de Dieu insiste alors, avec quelle énergie ! pour que nous venions à la lumière.

"Dépêche-toi de te mettre d'accord avec ton adversaire." Est-ce que vous avez soudain découvert que vous aviez la moindre rancune contre quelqu'un ? Confessez-vous à Dieu, et réconciliez-vous tout de suite, sans plus tarder, maintenant !

Oswald Chambers

lundi 29 juin 2015

Invitation à prier



Crie vers moi, et je te répondrai, et je te déclarerai des choses grandes et cachées, lesquelles tu ne sais pas. (Jérémie 33:3)


Dieu nous encourage à prier. On nous dit que la prière est un exercice pieux qui n'a d'influence que sur l'esprit qui y est engagé. Nous savons autre chose. Notre expérience a fait mentir cent fois cette assertion des incrédules. Ici, Jéhova, le Dieu vivant, promet positivement de répondre à la requête de son serviteur. Implorons-le avec foi, et ne mettons pas en doute qu'il ne nous écoute et ne nous exauce. « Celui qui a fait l'oreille n'entendra-t-il pas ? » Dieu qui a donné aux parents l'amour pour leurs enfants, restera-t-il sourd aux cris de ses fils et de ses filles ?

Oui, notre Dieu répondra aux supplications de son peuple dans l'angoisse. Il a des merveilles en réserve pour eux. Ce qu'ils n'ont jamais ni vu, ni entendu, ni même rêvé, il le fera pour eux. .Il inventera de nouvelles bénédictions si cela est nécessaire. Il videra la terre et les mers pour les nourrir, et enverra n'importe quel ange du ciel pour les secourir, lorsque leur détresse le nécessitera. Il nous stupéfiera par ses grâces et nous fera voir des choses telles qu'il n'en avait encore point fait de semblables. Tout ce qu'il demande de nous, c'est que nous l'invoquions. Il ne peut pas nous demander moins. Faisons donc joyeusement monter vers lui nos requêtes.

CH Spurgeon

La discipline du chrétien


Si ta main droite te fait tomber dans le mal, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il est plus avantageux pour toi qu'un de tes membres périsse que d'avoir ton corps tout entier jeté aux gémonies.(Matthieu 5:30)


Jésus ne dit pas que tout le monde doit se couper la main droite, mais que si votre main droite vous empêche de le suivre, eh ! bien, il faut la couper. Il y a des choses en elles-mêmes irréprochables qui ne sont pas conciliables avec le don total de soi-même à Dieu. Votre main droite est un de vos biens les plus précieux. Même cela, dit Jésus, vous devez le sacrifier, si cela est nécessaire pour me suivre. Aucune discipline plus sévère ne fut jamais proposée à l'humanité.

Quand Dieu nous fait naître de nouveau, notre vie semble à bien des égards mutilée. Il y a une foule de choses que vous n'osez plus faire, des choses qui vous touchent de si près que, pour vous et pour ceux qui vous entourent, c'est comme si vous arrachiez votre oeil ou si vous coupiez votre main droite, et les incroyants se récrient : "Mais c'est absurde !" Aucun croyant véritable ne peut se dispenser de ces restrictions et de ces suppressions, au début de sa vie chrétienne. Mais il vaut mieux être borgne ou manchot aux yeux des hommes, et harmonieux aux yeux de Dieu. Jésus-Christ, par son Esprit, est obligé de vous soumettre à toutes ces restrictions. Au moins n'en profitez pas pour critiquer les autres !

On commence par une vie mutilée, mais on aboutit à la perfection : "Soyez parfaits, dit Jésus, comme votre Père céleste est parfait."

Oswald Chambers

dimanche 28 juin 2015

Un regard du Seigneur !


L'Éternel, le regardant, lui dit : Va avec cette force que tu as et tu délivreras Israël de la main des Madianites. Ne t'ai-je pas envoyé ?(Juges 6:14)


Quel regard, que celui que Dieu dirigea sur Gédéon !

Ce regard changea ses découragements en une sainte bravoure. Si notre regard sur le Seigneur nous sauve, que sera son regard sur nous ? Seigneur, regarde-moi en ce jour, et fortifie-moi pour mes devoirs et pour mes luttes.

Et quelle parole, que celle adressée par Jéhovah à Gédéon : « Va ! » Il n'a pas à hésiter. Il aurait pu répliquer : « Quoi, aller dans ma faiblesse ! » Mais Dieu coupe court à cette objection en ajoutant : « Va avec cette que tu as. » Il avait vu une force en Gédéon, et celui-ci n'avait qu'à la mettre en oeuvre en sauvant Israël de la main des Madianites. Il se peut que le Seigneur veuille faire par mon moyen plus que je n'ai jamais rêvé. S'il m'a regardé, il m'a rendu fort. Par la foi, j'exercerai le pouvoir qu'il m'a confié. Il ne m'a pas dit : « Reste inactif avec la force que tu as. » Loin de là, il me dit : « Va » parce qu'il me fortifie.

Et la question qu'il pose à Gédéon, il me la fait aussi : « Ne t'ai-je pas envoyé ? » Oui, Seigneur, tu m'as envoyé, et je vais avec ta force. À ton commandement je me mets en route, et, en marchant, j'ai l'assurance que tu vaincras par moi.

CH Spurgeon

Saisis par Dieu


Non que j'aie déjà obtenu le prix... mais je m'efforce de le saisir, ayant été moi-même saisi par Jésus, le Messie. (Philippiens 3:12)


Ne choisissez jamais par vous-même d'être ministre de l'Évangile. Mais quand une fois vous avez reçu l'appel de Dieu, malheur à vous si vous vous détournez du chemin, que ce soit à gauche ou à droite ! Nous ne sommes pas ici parce que nous l'avons décidé de nous-mêmes, mais parce que Dieu nous a saisis. Il n'est donc pas question de se dire : "Oh, je ne suis pas à la hauteur !" Ce que vous avez à prêcher, c'est Dieu qui l'ordonne, ce n'est pas vos tendances personnelles.

Gardez votre âme en communion constante avec Dieu, et rappelez-vous que vous n'avez pas seulement à rendre votre témoignage, mais à prêcher l'Évangile. Tout chrétien doit rendre son témoignage, mais quand on se sent appelé à prêcher, c'est que la main de Dieu vous a saisi comme un étau : elle vous fait souffrir, mais ne vous lâche pas. En est-il bien ainsi pour chacun d'entre nous ?

N'affaiblissez jamais, n'atténuez en rien la parole de Dieu : prêchez-la dans sa sévère rigueur. Vous devez être loyalement fidèle à la parole de Dieu. Mais dans vos rapports personnels avec vos frères, rappelez-vous bien qui vous êtes, non pas un ange venu du ciel, mais un pauvre pécheur sauvé par la grâce de Dieu.

"Mes frères, dit Paul aux chrétiens de Philippes, je ne me figure pas y être encore arrivé ; je ne sais qu'une chose : oublieux du passé, tendant de toutes mes énergies vers l'avenir, je m'efforce vers le but..."

Oswald Chambers

samedi 27 juin 2015

Remerciez-le et demeurez près de Lui



Certainement les justes célébreront ton nom, hommes droits habiteront devant ta face. (Psaumes 140:14)


Oh, que mon coeur soit droit devant Dieu, afin que je puisse toujours bénir son saint Nom ! Il se montre si bon pour ceux qui sont bons que tout mon désir est d'être de ce nombre, afin d'être chaque jour rempli de gratitude à son égard. Il arrive parfois aux justes de chanceler quand ils voient que les épreuves sont le résultat de leur intégrité. Mais certainement le jour ne tardera pas à venir où ils se réjouiront de n'avoir pas cédé aux suggestions trompeuses qui les poussaient à prendre des voies obliques. À la longue, les hommes intègres béniront le Dieu juste et vrai de les avoir conduits dans le sentier de la justice. Seigneur, que je sois de ceux-là !

Quelle promesse renferme la seconde déclaration : « Les hommes droits habiteront devant ta face ! » Ils seront reçus et subsisteront là où les autres ne paraîtront que pour leur condamnation. Admis à la cour du Grand Roi et ayant audience auprès de lui à tout instant, ils seront les privilégiés auxquels sourira Jéhovah et qu'il recevra gracieusement. Seigneur, je veux rechercher cet honneur, cette précieuse faveur ; et ce sera pour moi le ciel sur la terre que d'en pouvoir jouir. Que je sois droit en toutes choses pour pouvoir demeurer aujourd'hui, demain et chaque jour en ta céleste présence. Alors je pourrai rendre gloire à ton saint Nom à toujours et à perpétuité. Amen !

CH Spurgeon

Ne regardez qu'à Dieu



JE SUIS avec toi pour te délivrer, dit l'Éternel. (Jérémie 30:11)


Dieu promit à Jérémie qu'il le délivrerait : "Je te donnerai ta vie sauve, comme un butin qu'on emporte avec soi." C'est tout ce que Dieu promet à ses enfants. Où qu'il nous envoie, il protège notre vie. Quant à nos biens, quant à notre argent, cela n'a pas d'importance, nous ne devons pas nous en inquiéter ; sans quoi, nous serons dans les alarmes, nous connaîtrons les pires angoisses. Si Dieu protège notre vie, nous sommes à couvert. N'allons pas entretenir dans notre coeur les inquiétudes de toute espèce.

Le Sermon sur la Montagne nous enseigne que, chargés d'exécuter les ordres de Jésus-Christ, nous n'avons pas à nous préoccuper de nos intérêts personnels. Jésus nous dit : Ne vous tourmentez pas pour savoir si les hommes vous traitent avec justice. Une telle préoccupation nous éloigne de notre devoir essentiel : le dévouement à Jésus. Ne vous attendez jamais à être traité avec justice dans ce monde, mais vous-même pratiquez-la. Si nous comptons sur la justice des autres, nous nous laisserons aller à grogner, à nous apitoyer sur nous-mêmes : "Pourquoi suis-je donc traité comme cela ?"

Soumis à Jésus-Christ, dévoués à son service, tout le reste ne compte plus pour nous. Jésus nous dit : "Allez de l'avant, faites ce que je vous demande : je protège votre vie. Mais ne cherchez pas à la protéger vous-mêmes, vous ne seriez plus sous ma garde."

Sous ce rapport les plus pieux d'entre nous sont comme des athées. Nous ne croyons pas à la protection divine, et nous ne nous fions qu'à notre bon sens, dont nous faisons une idole. C'est notre intelligence que nous suivons, et non pas Dieu.

Oswald Chambers

vendredi 26 juin 2015

Ce ne sera pas long


Vous donc de même, attendez patiemment, et affermissez vos coeurs ; car l'avènement du Seigneur est proche. (Jacques 5:8)


Parmi les dernières paroles de l'Apocalypse, nous lisons : « L'Esprit et l'Épouse disent : Viens ! » À quoi l'Époux divin répond : « Voici, je viens bientôt. » Notre amour soupire pour la glorieuse apparition du Seigneur, et se réjouit de cette douce promesse : « L'avènement du Seigneur est proche. » Elle fixe notre esprit sur cet avenir glorieux ; elle est comme une fenêtre par laquelle nous jetons un regard d'espérance.

Cette céleste « fenêtre d'agate » laisse pénétrer sur le présent un flot de lumière qui vient améliorer pour nous les conditions du travail et de la souffrance. Pendant les jours d'épreuve, le sentiment de l'approche de ce jour de joie, nous murmure « patience. » Sommes-nous attristés de ne pas voir le résultat de notre travail ? Ce glorieux avertissement nous crie encore : « Sois patient. » Quand nous sommes tourmentés par nos nombreuses tentations, alors l'assurance qu'avant peu le Seigneur sera de retour nous prêche ce texte « Affermissez vos coeurs. » Soyons donc tranquilles, « demeurons fermes et inébranlables, abondant toujours dans l'oeuvre du Seigneur. » Bientôt nous entendrons les trompettes d'argent nous annonçant le retour de notre Roi glorieux. N'en soyons point effrayés, mais tenons ferme, car le voici sur les nuées du ciel. Aujourd'hui même il peut apparaître.

CH Spurgeon

Maintenant


C'est maintenant le temps favorable ; c'est maintenant le jour du salut. (2 Corinthiens 6:2)


La grâce que vous avez reçue hier ne peut pas vous suffire pour aujourd'hui. La grâce est une source toujours jaillissante ; vous pouvez y puiser à chaque instant. Elle est là "dans les afflictions, dans les détresses, dans les angoisses..." C'est là que se manifeste la grâce de Dieu, dans notre patience. À des moments pareils, vous est-il arrivé de ne pas saisir cette grâce divine ? Est-ce que vous dites : "Ce sera pour plus tard" ? Vous priez Dieu de venir à votre aide. Mais Sa grâce est là, devant vous ; vous n'avez qu'à la saisir. Nous considérons la prière comme une préparation à notre travail, mais dans la Bible elle est bien autre chose : elle est l'acte de puiser à même la grâce de Dieu. Ne vous dites pas : "Je supporterai cela jusqu'à ce que je puisse aller me recueillir et prier Dieu qu'il me délivre." Priez maintenant.

Puisez au moment du besoin à cette source qui est toujours là. La prière doit être une action pratiqué, et non pas une simple élévation de l'âme pieuse. Nous avons tant de peine à comprendre que la prière est l'acte de puiser à même la grâce de Dieu.

"Sous les coups, dans les cachots, dans les émeutes, dans les fatigues..." Comme l'apôtre Paul, sachez puiser à même la grâce de Dieu. Vous serez émerveillé vous-même, autant que ceux qui en seront les témoins. Mais puisez maintenant. Aucune douleur, aucune humiliation ne vous empêchera de manifester la grâce de Dieu.

Donnez, comme Paul, tout ce que vous avez. Ne gardez rien pour vous, de tout ce que Dieu vous donne. C'est la pauvreté triomphante.

Oswald Chambers

jeudi 25 juin 2015

Un escalier vers le ciel


En vérité, en vérité, je vous dis que désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme. (Jean 1:51)


Oui, pour nous qui croyons, nous voyons la réalisation de cette parole, même de nos jours. Nous voyons le ciel ouvert, car Jésus l'a ouvert à tous les croyants, et nos regards pénètrent jusque dans les mystères de sa gloire qu'il nous a révélés. Bientôt nous y entrerons nous-mêmes, car il en est le chemin.

Nous avons ici l'explication de l'échelle de Jacob. Entre le ciel et la terre s'établit un saint échange : notre prière monte, et la réponse descend par Jésus le Médiateur. Cette échelle nous apparaît quand nous contemplons Jésus. Il est la route lumineuse qui nous donne accès, jusqu'au trône du Très-Haut. Faisons-en usage pour y envoyer nos prières qui seront nos messagers. Nous vivrons ainsi nous-mêmes de la vie des anges, nous élevant au ciel par notre intercession et pour y saisir les bénédictions attachées à l'alliance de grâce, puis en redescendant pour répandre parmi les fils des hommes les dons que nous aurons reçus.

Ce qui ne fut pour Jacob qu'une vision merveilleuse devient pour nous une admirable réalité. Montons et descendons aujourd'hui cette échelle à chaque heure, la gravissant par la communion avec Dieu et revenant pour travailler au salut de nos frères. C'est là ta promesse, Seigneur ; donne-nous donc la joie d'en voir la réalisation.

CH Spurgeon

Se trouver soi-même dans la fournaise de l'affliction


Maintenant mon âme est troublée. Et pourquoi dirais-je : Père, délivre-moi de cette heure ? Mais c'est pour cette heure-là que JE SUIS venu ! Père, glorifie ton nom ! (Jean 12:27-28)


Comme enfant de Dieu, je n'ai pas à Lui demander de m'épargner la peine de l'affliction, mais seulement que je puisse rester et devenir ce que je dois être à travers la fournaise. C'est dans la fournaise que notre Seigneur s'est trouvé lui-même. L'affliction ne lui a pas été épargnée, mais en elle il s'est trouvé, il s'est enrichi.

Nous disons que l'affliction ne devrait pas exister, mais elle existe, et c'est dans cette fournaise que nous devons nous trouver nous-mêmes. Si nous essayons d'y échapper, si nous refusons d'en tenir compte, nous sommes des insensés. L'affliction est un des faits capitaux de la vie ; il ne sert de rien de le nier. Le péché, l'affliction, la souffrance sont des réalités, et si Dieu les permet, ce n'est pas à nous de dire qu'il se trompe.

L'affliction fait disparaître beaucoup de notre frivolité, mais elle ne nous rend pas toujours meilleurs. Ou la souffrance m'élève, ou elle m'abaisse. Vous ne pouvez pas vous trouver vous-même dans le succès, vous perdriez la tête, ni dans la médiocrité quotidienne, vous seriez dégoûté de vous-même. Vous ne pouvez vous trouver vous-même que dans la fournaise de l'affliction. La raison en est peut-être difficile à connaître, mais c'est un fait confirmé par l'Écriture et par notre expérience. Vous reconnaissez tout de suite l'homme qui s'est trouvé lui-même dans la fournaise de l'affliction : lorsque vous êtes désemparé, allez à lui, il vous accueillera, il trouvera toujours du temps à vous donner. Les autres vous dédaigneront et n'auront pas de temps à vous consacrer. Celui qui s'est ainsi trouvé lui-même peut venir au secours des autres.

Oswald Chambers

mercredi 24 juin 2015

Le surplus du Seigneur


Amasias répondit à l'homme de Dieu : mais que deviendront les cent talents que j'ai donnés aux troupes d'Israël l'homme de Dieu. L'Éternel en a pour t'en donner beaucoup plus. (2 Chroniques 25:9)


Si vous avez fait une erreur, subissez-en la conséquence, mais n'agissez pas contrairement à la volonté de Dieu. Le Seigneur peut vous donner bien plus que ce que vous risquez de perdre. Et s'il ne le fait pas, commencerez-vous à marchander et à contester avec lui ? Le roi de Juda avait en gagé une armée d'israélites idolâtres, et il reçoit l'ordre de les renvoyer dans leur pays, parce que l'Éternel n'était pas avec eux. Il désirait obéir et licencier cette troupe, mais regrettait l'argent payé pour rien. Quelle honte ! Si l'Éternel lui donnait la victoire sans les mercenaires, il faisait quand même une bonne affaire en leur donnant leur paie et en les licenciant.

Ne crains pas de perdre de l'argent pour cause de conscience, pour l'amour de la paix et de Christ. Sois assuré que les pertes que tu pourrais faire pour le Seigneur ne sont pas des pertes. Pendant cette vie déjà, elles sont plus que compensées, et dans bien des cas le Seigneur empêche qu'il y ait aucun préjudice pour nous. De toute manière ce qui est perdu ici-bas pour Jésus est placé dans le ciel. Ne t'inquiète point d'un désastre apparent, mais écoute la voix qui te dit : « L'Éternel en a pour t'en donner beaucoup plus. »

CH Spurgeon

Il faut accepter le fait du péché


C'est ici votre heure ; vous avez pour vous la puissance des ténèbres. (Luc 22:53)


C'est parce que nous ne savons pas accepter le fait du péché que tant de malheurs nous arrivent. On peut faire de beaux discours sur la noblesse de la nature humaine, mais il y a quand même au fond de la nature humaine quelque chose qui se moque de tout ce qui est grand et de tout ce qui est élevé. Si vous vous refusez à reconnaître l'existence réelle de l'égoïsme et du péché, de l'instinct de révolte et de méchanceté, vous serez amené à pactiser avec le mal, à renoncer à le combattre.

Vous n'avez pas su discerner l'heure noire, la puissance des ténèbres. Si vous ne saisissez pas la réalité du péché, dans votre vie et dans celle des autres, vous serez pris dans ses filets et vous serez vaincu, Si vous la saisissez, vous pourrez lutter et vous mettre en garde. En vous rendant compte de la réalité du péché, vous ne détruisez pas le fondement de vos rapports avec les autres, de vos affections, de vos amitiés. Mais d'un commun accord, vous et votre ami, vous reconnaissez que la vie est tragique.

Jésus-Christ n'avait aucune confiance en la nature humaine, et pourtant jamais il ne fut sceptique, désabusé, soupçonneux, parce qu'il avait toute confiance dans l'oeuvre qu'il pouvait accomplir pour l'humanité. Ce n'est pas l'innocence qui peut nous donner la sécurité, c'est la pureté que Dieu nous donne. L'innocence n'appartient qu'à l'enfant. Chez l'adulte elle ne signifie rien. L'adulte doit se rendre compte de la réalité du péché, et demander à Dieu la victoire.

Oswald Chambers

mardi 23 juin 2015

Un ennemi frustré


C'est pourquoi ainsi a dit l'Éternel au roi des Assyriens : Il n'entrera point dans cette ville, il n'y jettera aucune flèche, il ne se présentera point contre elle avec, le bouclier, et ne dressera point de terrasse contre elle. (2 Rois 19:32)


Sennacherib fut hors d'état de nuire à la ville. Après s'être superbement vanté, il ne put accomplir ses menaces. Dieu peut arrêter les ennemis de son peuple au moment même de leur action. Quand déjà le lion tient l'agneau entre ses griffes, le grand Pasteur des brebis peut lui arracher sa proie. L'extrémité où nous sommes fournit une belle occasion pour le déploiement de la puissance et de la sagesse divines.

Dans le récit qui nous est fait, nous voyons que le terrible ennemi d'Israël ne réussit pas même à paraître devant la cité qu'il brûlait de détruire. Il ne put point y lancer de flèches, ni dresser aucun engin de siège contre ses murailles, ni élever aucun retranchement pour enfermer ses habitants. Dans notre cas aussi, Dieu peut empêcher nos adversaires de nous faire le moindre mal. Il peut si bien déjouer leurs intentions et faire avorter leurs desseins, qu'ils se verront forcés d'y renoncer. Confions-nous en Dieu, et marchons dans ses voies, et il prendra soin de nous. Plus encore ; il nous remplira d'actions de grâces, en nous faisant voir la beauté de sa délivrance. Ne craignons point l'ennemi jusqu'à ce qu'il vienne, et, s'il se présente, confions-nous en l'Éternel.

CH Spurgeon

La douleur, conséquence du péché


Homme de douleur et familier avec la souffrance. (Ésaïe 53:3)


Nous ne pouvons pas être familiers avec la souffrance au même degré que notre Seigneur ; nous la traversons, nous la supportons, nous n'arrivons pas à être familiers avec elle.

Au commencement de notre vie nous ne pouvons pas accepter le fait du péché. Nous nous faisons une idée rationnelle de la vie humaine. Nous croyons qu'en surmontant ses mauvais instincts et en faisant sa propre éducation, un homme par une évolution graduelle peut atteindre à la vie selon Dieu. Mais quand nous avançons dans la vie, nous rencontrons un fait dont nous n'avions pas tenu compte, à savoir le péché, et ce fait à lui seul renverse tous nos beaux raisonnements. Le péché a rendu la vie laide et irrationnelle. Le péché n'est pas une simple déficience, c'est une terrible réalité, c'est une révolte ouverte contre Dieu. Dans ma vie, c'est une lutte à mort entre le péché et Dieu lui-même.

Le Nouveau Testament nous l'enseigne très clairement : si le péché règne en moi, il tuera en moi toute la vie qui me vient de Dieu ; si c'est Dieu qui règne en moi, il tuera en moi le péché. Il n'y a pas d'autre alternative. L'aboutissement suprême du péché dans le monde, c'est la crucifixion de Jésus-Christ ; et ce sera la même chose dans ma vie, et dans la vôtre. Dans votre conception de la vie et du monde il faut nous habituer à cette idée, que le péché est un fait, le seul qui explique à la fois la venue de Jésus-Christ sur la terre, et l'existence dans notre vie de l'affliction et de la souffrance.

Oswald Chambers

lundi 22 juin 2015

Il est avec nous ; nous sommes avec Lui


La crainte de l'Éternel accroît le nombre des jours ; mais les ans des méchants seront retranchés. (Proverbes 10:27)


Il n'y a pas de doute ; la crainte de l'Éternel donne des habitudes saines qui préviennent la dissipation de la vie par le fait du péché et du vice. Le saint repos qui provient de la foi au Seigneur Jésus est un grand secours et un excellent remède pour le malade. Le médecin se réjouit toujours de trouver un esprit tout à fait paisible chez ses patients. L'inquiétude tue, mais la confiance en Dieu est une médecine qui guérit. Nous avons ici les dispositions en vue d'une longue vie, et si nous les suivons pour notre bien, nous verrons une heureuse vieillesse et n'atteindrons la tombe que moissonnée en notre saison. Ne soyons donc pas tourmentés par la crainte d'une fin subite, dès que nous sentons le moindre mal de doigt, mais ayons cette confiance que Dieu veut nous donner de longs jours pour son service.

Si toutefois son dessein était de nous appeler de bonne heure à des sphères supérieures, il y aurait encore lieu de nous réjouir de cette Dispensation. « Soit que nous vivions, soit que nous mourrions, nous sommes au Seigneur. » Si nous vivons, Jésus sera avec nous, si nous mourons, nous serons avec lui. Le plus sûr moyen de prolonger notre vie, c'est de vivre, non de végéter, tandis que nous sommes ici-bas, ne perdant point de temps, mais consacrant chacune de nos heures à poursuivre le but le plus élevé, et nous dévouant à l'oeuvre la plus utile pour lui. Qu'il en soit ainsi en ce jour !

CH Spurgeon

Comment Dieu nous juge


Comme vous jugez les autres, vous serez vous-mêmes jugés ; et la mesure que vous appliqua à autrui vous sera, à vous-mêmes, appliquée. (Matthieu 7:2)


Il ne s'agit pas ici d'une simple hypothèse : c'est une loi établie par Dieu. Le jugement que vous portez, on le portera sur vous. Ce n'est pas une vengeance, c'est une juste rétribution. Plus vous êtes habile à déceler les défauts des autres, plus on le sera à votre égard. On vous rend la monnaie de votre pièce. Dieu lui-même applique cette loi (voyez Psaumes 18:25-28).

Au second chapitre de sa lettre aux Romains, Paul précise encore plus cette loi, en nous montrant que celui qui critique le péché de son prochain est lui-même coupable du même péché. Dieu ne tient pas compte seulement des actes accomplis, mais des intentions qui les préparent. Nous ne savons pas croire aux enseignements de la Bible, et en particulier à celui-là.

Ce qui nous rend si perspicaces à discerner chez les autres l'hypocrisie, la fraude, la fausseté, c'est qu'elles habitent notre coeur. Ce qui caractérise l'enfant de Dieu, c'est l'humilité. "Tous ces péchés, et bien d'autres encore, se seraient manifestés en moi si Dieu ne m'avait accordé sa grâce ; je n'ai nul droit de les condamner chez autrui."

"Ne jugez point, dit Jésus, pour que vous ne soyez point jugés." Qui de nous oserait se tenir devant Dieu, en lui disant : "Ô Dieu, juge-moi comme j'ai jugé mes frères." Nous avons condamné nos frères. Si Dieu nous condamnait de la sorte, nous irions en enfer. Mais Dieu nous juge à travers l'Expiation merveilleuse accomplie par Jésus-Christ.

Oswald Chambers

dimanche 21 juin 2015

La victoire du faible


L'Éternel livrera Sisera entre les mains d'une femme (Juges 4:9)


Voici un texte inusité, mais il y aura peut-être des âmes ayant assez de foi pour se l'appliquer. Barak, le soldat, quoique appelé à combattre, n'avait pas le courage d'engager l'action à moins d'être accompagné par Déborah ; c'est pourquoi le Seigneur résolut de donner la victoire à des femmes. Par là il censurait la lâcheté des hommes et gagnait un plus haut renom, en jetant une honte d'autant plus grande sur les ennemis de son peuple.

Dieu peut encore employer de faibles instruments. Pourquoi ne m'emploierait-il pas, moi ? Il sait utiliser des personnes qui ne semblent pas faites pour s'engager dans une grande oeuvre. La femme qui frappa l'ennemi d'Israël n'était pas une amazone, mais une simple mère de famille qui était restée dans sa tente. Ce n'était pas un orateur, mais une femme qui trayait les vaches et faisait le beurre. Le Seigneur ne peut-il pas prendre l'un quelconque d'entre nous pour accomplir ses desseins ? Quel qu'un peut venir à nous aujourd'hui, comme Sisera entra chez Jahel. Notre tache sera non de le tuer, mais de le sauver. Recevons-le avec une grande bonté, et efforçons-nous de lui présenter la vérité bénie du salut par la grâce du Seigneur Jésus, notre grand substitut, et sachons le presser de croire pour avoir la vie ; et qui sait si aujourd'hui le coeur de quelque pécheur orgueilleux ne sera pas aussi percé par le clou de l'Évangile ?

CH Spurgeon

Le ministère de l'intercession


Pour vous, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal. (1 Pierre 2:9)


Par quel droit pouvons-nous devenir "un sacerdoce royal" ? Par le droit de l'Expiation. Sommes-nous prêta à tourner le dos résolument à notre égoïsme spirituel et à nous consacrer à cette fonction royale, à ce sacerdoce de la prière ? En grattant sans cesse notre conscience pour voir si tout va bien, nous faisons de nous-mêmes des chrétiens pleins d'eux-mêmes, chétifs et malades, et non pas des enfanta de Dieu simples, droits et robustes. Jusqu'à ce que nous ayons pris la bonne attitude à l'égard de Dieu, nous faisons des efforts désespérés, et nous disons : "Oh ! quelle merveilleuse victoire j'ai remportée sur moi-même !"

Que devient dans tout cela le miracle de la Rédemption ? Croyez de toute votre âme, et sans la moindre réserve, que la Rédemption vous a sauvé entièrement, et puis ne vous tracassez plus au sujet de vous-même, mais faites ce que Jésus-Christ vous demande : priez pour l'ami importun qui vient vous déranger à minuit, priez pour les enfants de Dieu, priez pour tous les hommes. Priez en ne comptant que sur Jésus-Christ pour faire de vous ce que vous devez être, et non pas en invoquant vos efforts méritoires pour obtenir le secours du Seigneur.

Combien de temps faudra-t-il à Dieu pour nous débarrasser de notre habitude malsaine de toujours penser à nous-mêmes ? Il faut que nous arrivions à être dégoûtés de nous-mêmes jusqu'à la nausée, jusqu'à ce que rien ne puisse nous étonner de ce que Dieu nous fera voir en nous. Par nous mêmes, nous sommes incapables de saisir notre profonde corruption. La seule façon pour nous d'être en règle, c'est de nous abandonner à Jésus-Christ, après quoi nous devons, de toutes nos forces, nous consacrer au ministère de l'intercession.

Oswald Chambers

samedi 20 juin 2015

Le Seigneur est notre compagnon


Même quand je marcherais par la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es avec moi. (Psaumes 23:4)


Elles sont douces ces paroles qui nous montrent l'assurance d'un lit de mort chrétien. Combien les ont répétées à leur dernier moment avec délice !

Mais ce verset peut s'appliquer aux agonies de l'âme pendant cette vie. Quelques-uns, comme Paul, sont chaque jour comme mis à mort par une tendance à la mélancolie. Bunyan, dans le Voyage du Chrétien, place la vallée de l'ombre de la mort bien avant la rivière qui coule au pied des collines éternelles. Plusieurs parmi nous ont passé plus d'une fois par le sombre et affreux défilé de l'ombre de la mort, et nous pouvons certifier que le Seigneur seul a pu nous aider à traverser les pensées effrayantes, les horreurs mystérieuses, et les terribles abattements dont ce passage est bordé. Mais le Seigneur nous a soutenus et nous a protégés contre toute crainte sérieuse de mal, alors même que notre esprit était près de défaillir. Nous avons été pressés et oppressés de tous côtés, et cependant nous avons survécu, car nous avons senti la présence du grand Berger, et avons été remplis par la confiance que sa houlette nous garantirait de toute blessure mortelle de l'ennemi.

Si cette saison est pour nous assombrie par les ailes noires de quelque grand chagrin, glorifions Dieu par une paisible confiance en lui.

CH Spurgeon

La prière d'intercession


L'Éternel rétablit Job dans son premier état, parce qu'il intercédait pour ses amis. (Job 42:10)


Cette sorte de prière égoïste et plaintive, où l'on exige de Dieu que tout en nous soit en règle, je ne la trouve nulle part dans le Nouveau Testament. Le fait que je veux avant tout être en règle avec Dieu prouve que je suis rebelle à l'Expiation.

"Seigneur, je purifierai mon coeur si Tu réponds à ma prière ; je marcherai droit si Tu veux m'aider." Mais je ne puis pas me mettre en règle avec Dieu. Je ne puis pas rendre ma vie parfaite.

Je ne puis être en règle avec Dieu que si j'accepte l'Expiation comme un don absolument gratuit. Suis-je assez humble pour cela ? Il me faut abandonner toute exigence, et même tout effort, m'abandonner entièrement entre les mains de Dieu, et m'adonner à la liche sacrée de l'intercession. Beaucoup de prières supposent qu'au fond on ne croit pas à l'Expiation.

Jésus n'a pas à s'atteler à l'oeuvre de notre salut, elle est accomplie déjà, et c'est l'insulter que de l'implorer pour qu'il l'accomplisse.

Si vous ne portez pas de fruits abondants, si vous ne saisissez pas les enseignements de la parole de Dieu, adonnez-vous au ministère de l'intercession. "L'Éternel rétablit Job dans son premier état parce qu'il intercédait pour ses amis." Votre rôle, si vous êtes sauvé, c'est avant tout de prier pour les autres. Partout où Dieu vous place, priez ardemment, priez pour que l'oeuvre de la Rédemption puisse se manifester dans d'autres vies comme elle s'est manifestée dans la vôtre. Priez maintenant pour vos amis. Priez maintenant pour tous ceux avec qui Dieu vous a mis en contact.

Oswald Chambers

vendredi 19 juin 2015

Un coeur intègre


Que mon coeur soit intègre dans tes statuts, afin que je ne rougisse point de honte. (Psaumes 119:80)


Considérons cette prière inspirée comme renfermant l'assurance que ceux qui s'appuient sur la parole de Dieu n'auront jamais à rougir de l'avoir fait.

C'est donc une prière pour obtenir un coeur intègre. Avoir un credo sûr est une bonne chose, mais avoir un coeur sain et sincère à l'égard de la vérité est meilleur encore. Aimons la vérité, reconnaissons-la, obéissons-y, sans quoi nous ne serons pas intègres dans les statuts de Dieu. Y en a-t-il beaucoup dans ces jours mauvais qui soient intègres ? Puissent le lecteur comme l'auteur être de ceux-là !

Beaucoup seront confus au dernier jour, quand tous les problèmes seront résolus. Ils verront alors la folie de leurs pensées, et seront remplis de remords de leur orgueilleuse infidélité, et leur défiance volontaire vis-à-vis de Dieu. Mais celui qui aura cru ce que le Seigneur a dit, et aura obéi à ses commandements sera justifié dans tout ce qu'il aura fait. Alors les justes luiront comme le soleil. Les hommes qui auront été le plus méprisés, et le plus maltraités, verront leur honte changée en gloire en ce jour-là.

Présentons la prière de notre texte, et nous serons sûrs que cette promesse s'accomplira pour nous. Si le Seigneur nous donne l'intégrité, il nous rendra par là sains et saufs.

Seigneur, rends-nous intègres et nous serons assurés.

CH Spurgeon

Le dévouement à Jésus



"M'aimes-tu ?... Pais mes brebis." (Jean 21:16)


Jésus ne nous dit pas : "Convertissez les gens à votre manière de penser, mais occupez-vous de mes brebis, donnez-leur la nourriture qu'il leur faut", c'est-à-dire : "Enseignez-leur à me connaître." Nous considérons que nous servons Jésus par notre activité chrétienne. Mais Jésus considère que nous le servons par notre attitude à son égard, et non pas par ce que nous faisons pour lui. Être disciple de Jésus-Christ, c'est lui être entièrement dévoué : ce n'est pas adhérer à une croyance ou à un dogme quelconque. "Si celui qui vient à moi ne hait pas... il ne peut pas être mon disciple."

Jésus ne raisonne pas, il ne nous contraint pas, il constate : "Si tu veux être mon disciple, il faut que tu te donnes entièrement à moi." Dès que l'Esprit de Dieu agit en moi, je m'écrie : "Mon Seigneur et mon Dieu !" et voilà comment je me donne tout entier.

Aujourd'hui nous avons substitué la doctrine sur Jésus à la personne de Jésus. Nous nous dévouons à telle ou telle cause, mais bien rarement à Jésus lui-même, Les représentants de l'intelligence humaine ne voient en Jésus qu'un maître comme les autres : Notre Seigneur, lui, mettait en première ligne son obéissance à la volonté du Père. Le salut des hommes venait en seconde ligne, comme une conséquence naturelle. Si je me dévoue seulement à la cause de l'humanité, je serai bientôt épuisé, et mon amour faiblira. Mais si j'aime Jésus-Christ passionnément, je servirai toujours l'humanité, même si les hommes me traitent comme le paillasson où. ils s'essuient les pieds. Le secret de la vie chrétienne, c'est le dévouement de toute l'âme à Jésus-Christ, et son caractère essentiel, c'est qu'elle ne se fait pas remarquer. C'est le grain de blé qui tombe à terre et qui meurt, pour lever ensuite et transformer l'aspect du champ, c'est-à-dire du monde.

Oswald Chambers

jeudi 18 juin 2015

Dieu Lui-même travaillera


Maintenant je me lèverai, dira l'Éternel ; maintenant je serai exalté ; maintenant je serai élevé. (Ésaïe 33:10)


Quand le pays avait été dévasté par les pillards et rendu semblable à un champ brouté par les sauterelles, quand les guerriers qui le défendaient s'asseyaient à terre et pleuraient comme des femmes, alors l'Éternel venait à son secours. Quand les voyageurs abandonnaient les routes de Sion et que les coteaux de Basan et de Carmel semblaient pareils à des vignes brûlées, l'Éternel paraissait. Dieu est exalté au sein d'un peuple affligé, alors que celui-ci cherche sa face et prend confiance. Il l'est plus encore quand, en réponse aux cris des malheureux, il se lève en personne pour les délivrer en renversant leurs ennemis.

Ce jour est-il pour nous un jour de tristesse ? Comptons que Dieu se glorifiera par notre délivrance. Sommes-nous tourmentés par un sujet d'anxieuses prières, et crions-nous à lui nuit et jour ? Son temps pour nous faire grâce est proche. Dieu se lèvera à son heure, celle qu'il saura la plus propice au déploiement de sa gloire. Nous désirons sa gloire plus encore que notre délivrance. Que le Seigneur soit exalté, et notre désir principal sera accompli.

Seigneur, aide-nous de telle manière que nous puissions voir que tu es à l'oeuvre. Que nous te magnifiions dans le secret de nos coeurs. Et que tous ceux qui nous entourent reconnaissent quelles sont ta bonté et ta grandeur !

CH Spurgeon

Ne doute pas, marche seulement



Pierre, marchant sur les eaux, s'avança vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur... (Matthieu 14:29-30)


Le vent était fort, les vagues étaient hautes avant que Pierre sortit de la barque pour aller vers Jésus. Mais Pierre n'y prenait pas garde : son Maître était là, il l'appelait à lui ; Pierre, sans voir autre chose, marchait vers Jésus. Mais en chemin, il réfléchit que le vent était fort, et immédiatement il se mit à enfoncer. Pourtant le Seigneur pouvait lui donner le pouvoir de marcher dans le creux des vagues aussi bien qu'à leur sommet. Mais la condition indispensable, dans les deux cas, c'était de regarder au Seigneur Jésus et de se fier à Lui.

Il nous arrive à nous aussi, de nous avancer pour aller vers Dieu ; et tout à coup, nous réfléchissons au danger que nous courons, et nous nous mettons à enfoncer. Si vous avez clairement entendu l'appel du Seigneur, vous n'avez pas à vous préoccuper des circonstances qu'il a disposées et organisées pour vous. Elles sont là, c'est vrai, mais vous n'avez pas à vous laisser hypnotiser par elles, car alors vous serez englouti, vous auriez perdu de vue votre Maître, et vous l'entendriez vous dire : "Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?" Quelles que soient vos circonstances, restez les yeux fixés sur Jésus, ayez en lui pleine confiance.

Si vous hésitez, ne fût-ce qu'une seconde, quand Dieu vous a parlé, tout est perdu. Surtout ne vous mettez pas à dire : "M'a-t-il vraiment parlé ?" Jetez-vous en avant, sans penser à rien d'autre. Vous ne savez pas d'avance quand Dieu vous parlera. Mais dès qu'Il le fait, si faiblement que vous perceviez Sa voix, abandonnez-vous à Lui, et Sa voix deviendra toujours plus distincte.

Oswald Chambers

mercredi 17 juin 2015

Notre champ de bataille


Car l'Éternel, votre Dieu, est celui qui marche avec vous, pour combattre pour vous contre vos ennemis, et pour vous préserver.(Deutéronome 20:4)


Nos seuls ennemis sont les ennemis de Dieu. Nous ne luttons pas contre les hommes, mais contre la malice spirituelle. Nous attaquons le diable, le blasphème, l'erreur et le désespoir, qui sont ses alliés. Nous combattons contre toutes les armées du péché : l'impureté, l'ivrognerie, l'oppression, l'injustice, l'impiété, leur résistant vigoureusement, mais sans employer l'épée ni la lance, car nos armes ne sont point charnelles.

L'Éternel, notre Dieu, hait tout ce qui est mal, c'est pourquoi il marche avec nous afin de lutter avec nous dans cette croisade. Il veut nous sauver et nous donner de combattre le bon combat et de gagner la victoire. Nous pouvons être assurés que, si nous sommes du côté de Dieu, Dieu est à notre côté. Avec cet auguste allié le résultat ne peut être douteux. Il ne peut l'être parce que la vérité, en elle-même, est puissante et doit prévaloir, et que sa force repose sur le Dieu Tout-Puissant, sur Jésus à qui tout pouvoir a été donné au ciel et sur la terre, et sur le Saint-Esprit qui accomplit sa volonté parmi les hommes.

Soldats de Christ, ceignez votre armure. Frappez au nom du Dieu de sainteté, et saisissez la victoire par la foi. Que ce jour ne passe pas sans que nous ayons frappé un coup pour Jésus et la sainteté.

CH Spurgeon

Ne jugez point


Ne jugez point, afin de n'être point jugés. (Matthieu 7:1)


Jésus, on le voit, nous interdit absolument de juger les autres. Or, le chrétien ordinaire est extrêmement porté à critiquer son prochain. La tendance à juger et à critiquer fait partie intégrante de la nature humaine. Mais dans le domaine spirituel, on n'arrive à rien par la critique. Par votre critique, vous diminuez, vous affaiblissez celui qui en est l'objet ; le Saint-Esprit seul est capable de critiquer comme il faut, de signaler le mal sans blesser ni froisser. Par votre critique, vous vous diminuez vous-même ; quand on est possédé par l'esprit de jugement, on ne peut pas entrer en communion avec Dieu : on devient dur, méchant, cruel, tout en se persuadant qu'on est un être supérieur. Jésus nous enseigne qu'il faut combattre en nous la tendance critique. Cela suppose tout un entraînement. Il faut surtout nous défier de tout ce qui nous amène à nous considérer comme au-dessus des autres.

Rien n'échappe à la pénétration de Jésus. Comme il l'a si bien vu, la raison qui me fait critiquer la paille dans votre oeil, c'est que j'ai une poutre dans le mien. Tout ce que je critique en vous, Dieu me le fait voir en moi. En jugeant les autres, je me condamne moi-même. Ne vous imaginez pas que vous pouvez apprécier les autres équitablement. Il y a toujours, chez celui que vous jugez, un point qui vous échappe, et qui est peut-être essentiel. Le remède que Dieu emploie pour nous guérir de notre orgueil, c'est une bonne douche qui nous fait sentir notre propre misère. Quand je vois ma propre misère, en dehors de la grâce de Dieu, je ne me sens plus le droit de condamner aucun homme, ni de désespérer de lui.

Oswald Chambers
 
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