Cultiver la foi chrétienne - 44

Leçon 11

Versets à mémoriser : Jacques 1:3-4

« Sachant ceci, que l’épreuve de votre foi produit la patience.

Mais que la patience fasse son œuvre parfaite, afin que vous puissiez être perfectionnés et accomplis, sans faillir en rien. »

Lectures quotidiennes :

Priez et demandez à comprendre ces vérités.

Lundi – Jacques 1:1-12

Mardi – Hébreux 6:9-20

Mercredi – Romains 5:1-21

Jeudi – Actes 5:17-42

Vendredi – Romains 8:28-39

Samedi – Romains 12:9-21

Ajoutez à la tempérance : La patience

Partie I

I

Il est écrit : « Mes frères, considérez-le comme une joie totale, quand vous tombez dans diverses tentations. Sachant ceci, que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience fasse son œuvre parfaite, afin que vous puissiez être perfectionnés et accomplis, sans faillir en rien. » (Jacques 1:2-4)

Maintenant, cela semble une chose impossible que les croyants se réjouissent lorsqu’ils « tombent dans » ou « sont entourés par » divers types de tentations. Cependant, si on place cela dans le contexte de tout ce que nous avons subi jusqu’ici. En commençant par la foi en Dieu et en Jésus Christ, nous ajoutons à cette foi, la vertu (courage), à laquelle nous ajoutons la connaissance de Dieu et de Sa Parole, puis la tempérance, qui est la connaissance mise en action qui obtient le contrôle sur le « soi » charnel. Le résultat : lorsque le croyant est entouré par la tentation, il n’en a pas faim parce qu’il est déjà rempli par la droiture de Dieu. Par conséquent, il n’est pas englouti par la tentation. Il y a de la joie lorsqu’on peut regarder la tentation en face, en reconnaissant pleinement sa présence ; cependant, parce qu’on est plein de la droiture de Dieu, l’appât ne Le tente pas. La tempérance résiste au leurre des pièges de Satan, et avec la patience, la joie de la douce victoire déborde.

Le fait d’être entouré de tentations doit être estimé comme une pure joie parce que c’est le moment où Dieu teste la pureté de notre foi en Lui. Ce processus de purification de notre foi amène la patience. Par conséquent, l’apôtre Jacques instruit les croyants de ne pas en entraver le cours, mais de permettre les douleurs qui donnent naissance à la patience. Il dit que la raison en est que le croyant peut être amené à la maturité et à la complétude, afin qu’il ne manque de rien. Le terme « parfaite » signifie être amené à la fin achevée et prévue. Un des lieux où la foi du croyant sera mise à l’épreuve est dans la vallée des tentations. La naissance et la maturation de la patience au milieu de la vallée aide à amener le croyant dans le chemin de la fin achevée et prévue de Dieu, la complétude du Chrétien.

Dans la Parole de Dieu, la patience est classée avec des grâces si merveilleuses que la droiture, la piété, la foi, l’amour, l’humilité, l’endurance, la sobriété, la tempérance, une foi sage, l’amour fraternel et la sainteté. Cependant, la patience est un ensemble essentiel de toutes ces grâces. Cette culture de la patience est d’une grave importance dans chaque croyant.

Dans notre passage de II Pierre 1:6, le terme « patience » vient du terme grec « hupomone » qui est composé de deux mots « hupo- » et « -mone ». « Hupo- » signifie « sous » et « -mone » « rester, supporter, tenir le coup, endurer ». Par conséquent, la patience consiste à rester ou supporter, tenir le coup ou endurer. Elle exprime également l’idée de la loyauté indéfectible, de la constance et de l’inébranlabilité dans son dessein. Le dictionnaire Webster définit la patience comme la volonté ou la capacité à attendre ou endurer sans se plaindre ; la constance, l’endurance ou la persévérance dans l’exécution d’une tâche. La patience implique de supporter la souffrance, la provocation, le délai, les problèmes, etc. avec calme et contrôle de soi.

Par conséquent, nous pouvons dire que la patience est la grâce qui lorsqu’on la laisse atteindre sa fin optimale et prévue, permet à l’enfant de Dieu d’attendre indéfectiblement la venue du Christ. C’est également l’attribut qui permet aux saints grâce au calme et au contrôle de soi d’endurer la souffrance et la provocation. C’est le pouvoir de tenir le coup, sans être ennuyé, ni perturbé, jusqu’à ce que la volonté de Dieu soit accomplie. C’est un des facteurs essentiels de l’obtention de toutes les grâces de la maturité chrétienne. Cependant, de par le dessein divin, elle ne peut être cultivée que par l’épreuve ardente de notre foi. Ce fait étant vrai, la foi que nous disons posséder passera-t-elle vraiment le test ?

Questions de réflexion :

1. Pourquoi la patience est-elle importante pour le caractère chrétien ?
2. Pour amener la patience céleste, que doit-il arriver au croyant ?
3. Le croyant peut-il être complet sans patience ? Pourquoi ?
4. Avec quelles autres grâces la patience est-elle classée dans les Saintes Écritures ?
5. Définissez la patience en ce qu’elle a trait aux croyants.
6. Comment la patience est-elle cultivée ?