jeudi 30 avril 2015

La récompense du vainqueur



À celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de la manne cachée ; et je lui donnerai un caillou blanc, sur lequel sera écrit un nouveau nom que personne ne connaît que celui qui le reçoit. (Apocalypse 2:17)


Efforce-toi, mon coeur, de persévérer dans la sainte guerre, car grand est le salaire de la victoire.

Nous mangeons aujourd'hui de la nourriture divine qui tombe sur notre camp ; de cette nourriture du désert, qui vient du ciel et qui ne manque jamais aux pèlerins en route pour Canaan. Mais en Jésus-Christ, il nous est réservé un niveau supérieur de vie spirituelle, en même temps qu'un aliment qui est encore inconnu à notre expérience. Dans le vase d'or déposé dans l'arche se trouvait cachée une mesure de manne qui ne devait jamais se corrompre, même à travers les âges. Personne ne la vit jamais. Elle était gardée avec l'arche de l'Alliance dans le Lieu très saint. Ainsi la vie supérieure du croyant est cachée avec Christ en Dieu. Nous y parviendrons bientôt. Rendus victorieux par la grâce de Jésus, notre Seigneur, nous mangerons des viandes du Roi, et aurons part aux mets de sa table. Nous nous nourrirons de Jésus, qui est notre manne cachée, aussi bien que la manne du désert. Il est pour nous tout en tous, quelle que soit notre situation. C'est lui qui nous fortifie pour le combat, qui nous assure la victoire et qui est lui-même notre récompense.

Seigneur, donne-moi cette victoire !

CH Spurgeon

L'amour qui coule de source



L'amour est magnanime, il est bienveillant... il ne soupçonne pas le mal... Il supporte tout, il est toute confiance, toute espérance, toute patience. (1 Corinthiens 13:4-7)


L'amour véritable n'a rien de prémédité, il coule de source, il se manifeste de cent manières merveilleuses. Il n'a rien d'un calcul mathématique. Nous ne pouvons pas dire : "Maintenant je vais tout supporter, ne jamais soupçonner le mal." Ce qui caractérise l'amour, c'est sa spontanéité. Nous n'avons pas besoin d'ériger devant nous tous les commandements de Jésus. Mais quand son Esprit est libre de se déployer en nous, nous observons tous ses commandements sans même nous en rendre compte. Il arrive qu'après coup nous sommes surpris nous-mêmes d'avoir eu, en telle occasion, un sentiment si désintéressé, si peu égoïste. Le véritable amour, comme tout ce qui appartient à la vie de Dieu en nous, on ne s'en rend pas compte sur le moment, mais seulement après coup.

La source de l'amour est en Dieu, et non pas en nous. Notre coeur naturel est incapable de produire l'amour, il faut qu'il nous vienne d'en haut.

Quand nous faisons des efforts pour prouver à Dieu que nous l'aimons, c'est le signe certain que nous ne l'aimons pas. La preuve de notre amour, c'est son absolue spontanéité. En regardant en arrière, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi nous avons fait telle ou telle chose, c'est l'amour qui nous a entraînés. "L'amour est versé abondamment dans nos coeurs par l'Esprit que Dieu nous a donné." (Romains 5:5)

Oswald Chambers

mercredi 29 avril 2015

Oublies et pardonnes



Ne dis point : Je rendrai le mal qu'on m'a fait : mais attends l'Éternel, et il te délivrera. (Proverbes 20:22)


Ne te hâte point. Laisse tomber ta colère. Ne dis rien, ni ne fais rien pour te venger. Tu serais sûr d'agir imprudemment en saisissant 1e bâton pour frapper : et certainement, tu serais loin de montrer ainsi l'esprit du Seigneur Jésus. Il y a plus de noblesse de ta part à pardonner et à passer sur l'offense. Laisser s'envenimer en toi le souvenir d'une injure et méditer la revanche, c'est garder en ton sein une plaie ouverte et en faire de nouvelles. Oublie plutôt et pardonne.

Mais tu trouveras que tu dois faire quelque chose, sans quoi tu serais en perte. Dans ce cas, suis l'avis qui t'est donné ici : « Attends l'Éternel, et il te délivrera. » Ce conseil ne te coûtera pas un centime, et cependant il a une grande valeur. Reste calme et tranquille. Attends le Seigneur, et dis-lui tes griefs. Déploie devant l'Éternel la lettre de Rabshaké ; cela seul sera un soulagement pour ton coeur tourmenté. N'as-tu pas la promesse : « Il te délivrera ? » Dieu trouvera moyen de le faire. Comment ? Ni toi, ni moi ne pouvons le deviner, mais il le fera, sois-en sûr. Et si le Seigneur te délivre, cela te vaudra mieux que les mesquines querelles dans lesquelles tu pourrais t'engager, risquant de te couvrir de fange en disputant avec le méchant. Cesse donc d'être irrité, et laisse ta cause entre les mains du Dieu de Justice.

CH Spurgeon

Le charme de l'incertitude



Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. (1 Jean 3:2)


Nous avons la tendance à regarder les choses d'un point de vue mathématique, à toujours calculer et prévoir : l'incertitude nous semble déplorable. Nous nous imaginons qu'il nous faut toujours tendre vers un but, mais c'est méconnaître la vraie nature de la vie spirituelle. La vie spirituelle est une certitude intime dans l'incertitude de tout ce qui peut arriver : impossible d'être stabilisé, d'y faire son nid. Le bon sens raisonne ainsi : "En supposant que je parvienne à telle ou telle condition..." Mais comment raisonner sur une condition qui est tout à fait en dehors de notre expérience ?

La certitude est l'idéal du sens commun. La vie spirituelle a le charme de l'incertitude. Posséder la certitude de Dieu, c'est être absolument incertain de ce que la journée va nous apporter. Il arrive bien souvent qu'on dit cela avec un soupir de tristesse. On devrait plutôt y voir l'attente pleine d'ardeur de surprises heureuses. Car si l'avenir, même le plus immédiat, est pour nous incertain, nous avons la plus sublime certitude : Dieu lui-même. Dès que nous nous sommes abandonnés à Dieu, et que nous nous contentons, pas à pas, de faire notre devoir le plus proche, il nous comble sans cesse des plus belles surprises.

Lorsque nous défendons avec acharnement une croyance, cela ne va plus : ce n'est plus en Dieu que nous croyons, mais en notre doctrine. "Si vous ne devenez comme de petits enfants..." La vie spirituelle est la vie d'un petit enfant, "Croyez aussi en moi", dit Jésus, mais il ne dit pas : "Croyez aussi en certaines doctrines sur moi." Laissez-le agir ; le "comment" de sa venue est magnifiquement incertain. Pour vous, soyez-lui fidèle.

Oswald Chambers

mardi 28 avril 2015

Réciprocité mutuelle



J'habiterai au milieu d'eux, et j'y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. (2 Corinthiens 6:16)


Il y a ici réciprocité d'intérêts. Chacun appartient à chacun. Dieu est la part de son peuple, et le peuple élu est la part de son Dieu. Les saints trouvent en Dieu leur bien principal, et il les compte comme son trésor particulier. Quelle source de consolation il y a là pour tout croyant !

À cette réciprocité d'intérêts s'ajoute une réciprocité de sentiments. Dieu chérira toujours son peuple et les siens l'aimeront toujours. Aujourd'hui Dieu fera tout pour moi ; et moi, que ferai-je pour lui ? Mes pensées devraient s'élancer vers lui en tout temps, car il pense à moi. Que je ne me contente pas d'admettre qu'il devrait en être ainsi ; mais que cela devienne une réalité positive.

Il y a, en outre, communion mutuelle : Dieu habite en nous et nous habitons en lui. Il marche avec nous et nous marchons avec lui. Nous avons constamment et partout sa compagnie. Heureuse communion que celle-là !

Que je traite donc le Seigneur comme mon Dieu, me confiant en lui et le servant comme il le mérite. Que je l'aime, le révère, l'adore en esprit et en vérité, en lui obéissant en tout point. C'est le désir de mon coeur ! Quand j'aurai atteint cet idéal, j'aurai trouvé le ciel. Seigneur, aide-moi ! Sois mon Dieu en m'enseignant à te connaître comme mon Dieu pour l'amour de Jésus. Amen !

CH Spurgeon

Ce que tu recevras



Je te donnerai ta vie sauve, comme un butin qu'on emporte, partout où tu iras. (Jérémie 45:5)


Tel est le cadeau absolument certain que fait le Seigneur à ceux qui se confient en lui : "Je te donnerai ta vie." Quel est le besoin essentiel de l'homme ? d'avoir la vie, d'avoir sa vie, "comme un butin qu'on emporte" et qu'on garde partout avec soi, même si l'on doit traverser l'enfer. Nous nous laissons hypnotiser par tant de vaines apparences, et même par tant de bénédictions que Dieu nous accorde. Tout cela est appelé à disparaître : une chose demeure, la chose capitale, la vie "cachée avec le Christ en Dieu".

Êtes-vous prêt à vous laisser prendre par Dieu dans sa communion, et à ne plus songer aux "grandes faveurs" ? Êtes-vous prêt à l'abandon total ? L'abandon n'est pas total tant qu'on fait des réserves sur tel ou tel point, en se disant : "Et ça ?" Il faut ne plus se poser aucune question de ce genre, et alors, lorsque l'abandon est intégral, Dieu nous dit : "Je te donne ta vie : elle sera bien à toi, ce sera ton butin." Celui qui est las de la vie ne la tient pas de Dieu : elle ne lui appartient pas véritablement. Pour sortir de ce désespoir, il n'est qu'un seul moyen : s'abandonner à Dieu. Alors on éprouve une surprise joyeuse et admirable : Dieu nous possède totalement, mais il nous a donné notre vie, comme un butin que nous possédons. Si vous n'en êtes pas encore là, c'est qu'il y a en vous quelque désobéissance, ou alors un défaut de simplicité.

Oswald Chambers

lundi 27 avril 2015

Il achèvera son oeuvre en moi



L'Éternel achèvera de pourvoir à ce qui me concerne(Psaumes 138:8)


Celui qui l'a commencée achèvera l'oeuvre pour suivie dans mon âme. Tout ce qui me concerne, concerne aussi le Seigneur. Tout ce qu'il trouvera de bon, sans que ce soit parfait encore, il le surveillera, le maintiendra et l'amènera jusqu'à complet achèvement. Voilà notre consolation je ne pourrais pas achever l'oeuvre de la grâce par moi-même. Mes manquements de chaque jour me le démontrent suffisamment, et si j'ai tenu bon jusqu'ici c'est que le Seigneur m'a tenu. S'il m'abandonnait un instant, tout ce que j'ai gagné serait perdu et je périrais égaré. Mais le Seigneur continuera à me bénir ; il perfectionnera ma foi, mon amour, mon caractère, mon travail. Et il le fera, parce qu'il a commencé cette oeuvre en moi. C'est de lui que me vient l'intérêt que je mets à mon perfectionnement et, en une certaine mesure, il a déjà réalisé mes aspirations. Jamais il ne laissera une oeuvre inachevée. Ce ne serait pas à sa gloire, et cela ne lui ressemblerait pas. Il sait comment accomplir les desseins de sa grâce, et, lors même que ma propre nature mauvaise, le monde et le diable conspirent ensemble pour arrêter son oeuvre, je ne doute pas de sa promesse. « Il achèvera de pourvoir à ce qui me concerne, » et je l'en bénirai à jamais. Seigneur que ton oeuvre de grâce en moi puisse prospérer et avancer en ce jour !

CH Spurgeon

Quel est ton véritable but ?



Et toi, tu réclamerais pour toi de grandes faveurs ? (Jérémie 45:5)


Réclames-tu pour toi de grandes faveurs ? Non pas peut-être que tu veuilles être élevé toi-même très haut, mais tu voudrais que Dieu fasse de grandes choses pour toi. Or, Dieu veut te rapprocher de Lui, non pas seulement par les dons que tu reçois de sa main, mais par ce que tu connaîtras de Sa personne. Une grande faveur, cela vient, cela passe : c'est un accident dans notre vie. Un véritable don de Dieu n'est jamais quelque chose d'accidentel. Il est aisé de parvenir à la véritable communion avec Dieu, mais à la seule condition de le rechercher lui-même et non pas les bienfaits qu'il nous donne.

Si vous n'en êtes encore qu'à demander à Dieu des bénédictions matérielles, vous n'avez pas encore fait le premier pas vers l'abandon, vous vous faites un christianisme à votre façon. "J'ai bien demandé à Dieu le Saint-Esprit, mais il ne m'a pas donné la paix et le repos sur lesquels je comptais." Dieu voit bien pourquoi : vous vous cherchez vous-même, et non pas Dieu. Jésus nous dit : "Demandez, et il vous sera donné." Oui, mais savez-vous demander à Dieu comme il faut ? Une fois en communion avec Dieu, on cesse de lui demander une foule de choses. "Votre Père sait ce dont vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez." Alors pourquoi nos prières ? pourquoi nos demandes ? — Pour apprendre à Le connaître.

Vous demandez à Dieu la faveur suprême : "Seigneur, baptise-moi du Saint-Esprit !" Si Dieu ne le fait pas, c'est parce que votre abandon n'est pas complet ; il y a quelque chose que vous ne voulez pas faire. Quel est votre véritable but ? Dieu regarde toujours en avant. Il ne se préoccupe pas de votre bonheur présent. Son but dernier, le voici : "Qu'ils soient un, comme nous sommes un."

Oswald Chambers

mardi 21 avril 2015

Dieu rembourse



Celui qui a pitié du pauvre, prête à l'Éternel, et il lui rendra son bienfait. (Proverbes 19:17)


Donnons au pauvre avec compassion ; non pour être vu ou admiré, moins encore pour en faire notre obligé. Mais sachons le secourir par pure sympathie.

N'attendons quoi que ce soit en retour de la part du pauvre, pas même de la gratitude. Mais considérons ce que nous avons fait pour lui comme un prêt à l'Éternel. C'est lui qui en prend l'obligation, et si c'est de lui que nous attendons le paiement, ne le redemandons pas au pauvre. Quel honneur nous est fait par le Seigneur, lorsqu'il condescend jusqu'à emprunter de nous ! Et quel commerçant favorisé que celui qui voit figurer sur ses livres le nom de l'Éternel. Ne serait-ce pas une honte qu'un débiteur semblable n'y fût représenté que pour un montant insignifiant ? Ne craignons pas d'avoir un beau total à sa colonne. Sachons donc aider le premier nécessiteux qui viendra à nous.

Quant au remboursement, n'y pensons pas ; nous avons ; caution du Seigneur. Loué soit son nom, sa garantie vaut mieux qu'or et argent. Et si nous nous trouvons à court par suite de la dureté des temps, présentons simplement notre compte à la banque de Dieu.

Peut-être avons-nous été quelque peu dur et sordide à l'égard d'un solliciteur ? Hélas ! Dans ce cas que Dieu nous pardonne.

CH Spurgeon

Ne blessez donc pas le coeur de Jésus !



Il y a si longtemps que JE SUIS avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! (Jean 14:9)


Que de fois le Seigneur doit être stupéfait de voir combien nous avons l'esprit compliqué ! Ce sont nos préjugés qui nous rendent stupides. Quand nous restons dans la simplicité, nous y voyons clair. Philippe s'imaginait qu'il allait assister à quelque manifestation prodigieuse, mais quant à Jésus, ce n'était que son Maître, il le connaissait trop bien. Nous cherchons Dieu dans quelque bouleversement catastrophique qui, pensons-nous, va venir, et en réalité Il est là, présent devant nous.

Nous sommes prêts sans doute à obéir à Jésus, mais nous le blessons par nos questions inintelligentes : "Seigneur, montre-nous le Père !" Il nous répond du tac au tac : "Il est là, devant vous, ou bien nulle part." Nous voulons que Dieu se manifeste à ses enfants. Mais Dieu ne se manifeste que dans ses enfants. Les gens du dehors s'en rendent compte, mais l'enfant de Dieu ne s'en aperçoit pas. Nous voudrions saisir Dieu dans notre intelligence. Mais nous ne pouvons pas plus Le saisir que nous ne pouvons saisir notre propre pensée. En exigeant de Dieu des manifestations extraordinaires, nous blessons le Seigneur. Nos questions n'ont rien de la simplicité de l'enfant.

"Que votre coeur ne se trouble point !" Si mon coeur se trouble, je blesse mon Sauveur. Si j'ai confiance en Jésus, ma vie est-elle conforme à celle confiance ? Est-ce que je me laisse aller à de tristes inquiétudes ? Il faut que je m'habitue à prendre tout comme venant de Dieu. Dieu ne viendra pas tout à l'heure, Dieu est là maintenant. Quand vous le sentirez, vous serez affranchis de toute inquiétude.

Oswald Chambers

lundi 20 avril 2015

Par la foi et non pas les sentiments


Le juste vivra par la foi. (Romains 1:17)


« Je ne mourrai pas, je vivrai ! » dit David. Je peux croire, et je crois au Seigneur mon Dieu : et c'est cette foi qui me donnera et me conservera la vie. Je voudrais être de ceux que leur vie met au nombre des justes. Mais quand même je serais parfait, je n'essaierais jamais de vivre de ma propre justice, et préférerais me cramponner à l'oeuvre du Seigneur Jésus pour ne vivre que par la foi en lui, et rien autre. Quand je serais capable de donner mon corps pour être brûlé pour le Seigneur, je ne me confierais pas dans mon courage, ni dans ma fidélité, mais je vivrais encore par la foi en Dieu « qui fait revivre les morts. »Il y a infiniment plus de sécurité et de bonheur à vivre par la foi, qu'à vivre par ses sentiments ou ses oeuvres. En demeurant attaché au cep, le sarment a une vie supérieure à celle qu'il pourrait avoir par lui-même, quand bien même il lui serait possible de vivre séparé du tronc. Vivre en s'attachant à Jésus et en tirant tout de lui, c'est la chose la plus douce, en même temps que la plus sacrée.

Et si le plus juste des hommes ne doit et ne peut vivre que de cette manière, à combien plus forte raison, moi, qui ne suis qu'un pauvre pécheur ! Seigneur, je crois ; je me confie entièrement en toi. Que puis-je faire autre chose ? Me confier en Toi, voilà ma vie, je le sens, et je m'y attacherai toujours, jusqu'à la fin.

CH Spurgeon

Un chrétien peut-il calomnier Dieu ?



Toutes les promesses de Dieu ont en Jésus leur divine garantie, et nous le proclamons bien haut. (2 Corinthiens 1:20)


Jésus a raconté la parabole des talents (Matthieu 25:14-30)pour nous avertir que nous pouvons très bien nous tromper sur nos véritables capacités. Il s'agit dans cette parabole non pas de nos dons naturels, mais du don surnaturel de la Pentecôte, de l'effusion du Saint-Esprit. Notre capacité spirituelle n'est pas mesurée par notre éducation ou notre intelligence, mais par les promesses de Dieu. Si nous n'en tirons pas tout ce que Dieu nous a préparé, nous ne tarderons pas à Le calomnier, comme le serviteur calomnie son maître : "Tu réclames de moi ce dont tu ne m'as pas fourni les moyens. Tu exiges trop de moi, je ne puis t'obéir dans ces conditions." Vous n'avez pas le droit de dire à Dieu : "Je ne puis pas !" quand son Esprit est là, son Esprit tout-puissant. Il s'agit bien des limites de votre capacité. Si nous avons reçu le Saint-Esprit, il agira en nous.

Le serviteur se justifie en tout point et accuse son maître : "Tu me réclames beaucoup trop, en proportion de ce que tu m'as donné." Et nous, lorsque nous nous inquiétons, pour notre vie matérielle, au mépris de Sa parole : "Cherchez d'abord le Règne de Dieu et la perfection divine ; et tout le reste vous sera donné par-dessus", que faisons-nous d'autre que de calomnier Dieu ? Par nos soucis nous disons à Dieu : "Tu me laisseras dans la misère." Le paresseux cherche toujours des excuses : "Je n'ai pas eu de chance !" Notre paresse spirituelle cherche des excuses en présence de Dieu. Le paresseux invoque toujours son "indépendance".

Croyons-nous aux promesses de Dieu ? c'est-à-dire Avons-nous reçu le Saint Esprit ?

Oswald Chambers

dimanche 19 avril 2015

Le chercheur par excellence


Me voici, je redemanderai mes brebis, et je les rechercherai.(Ézéchiel 34:11)


C'est ce qu'il fait déjà, quand ses élus sont encore semblables à des brebis errantes, ne connaissant ni le berger, ni le bercail. Avec quel art merveilleux il sait les trouver ! Jésus montre autant de grandeur en cherchant ses brebis qu'en les sauvant. Alors même que beaucoup de ceux que le Père lui a donnés se sont approchés des portes de l'enfer jusqu'à les toucher, cependant le Seigneur, dans sa poursuite et sa recherche, finit par les atteindre et s'approche d'eux dans sa grâce. Il nous a bien trouvés : ayons bon espoir, dans nos prières, pour ceux qu'il a placés sur nos coeurs, car il saura bien les trouver aussi.

Le Seigneur renouvelle encore ses instances quand une des brebis de son troupeau s'est échappée des pâturages de la vérité et de la sainteté. Elles peuvent tomber dans de graves erreurs, de tristes péchés, ou un fâcheux endurcissement. Mais Jésus s'en est rendu garant vis-à-vis du Père, et ne permettra pas qu'elles s'éloignent assez pour périr. Dans sa providence et sa grâce, il les poursuivra jusque dans les contrées étrangères ou les demeures de la misère, dans les profondeurs de l'obscurité ou les abîmes du désespoir. Il ne perdra aucun de ceux que le Père lui a donnés. C'est pour lui un point d'honneur de chercher et de sauver le troupeau entier, sans une seule exception. Quel appui que cette promesse si, à cette heure, je suis forcé de crier : « Je suis errant comme une brebis perdue. »

CH Spurgeon

Est-ce ou non vraisemblable ?



Car Joab avait suivi la rébellion d'Adonija, bien qu'il n'eût pas suivi celle d'Absalom. (1 Rois 2:28)


Joab s'était montré fidèle dans la grande tentation, il n'avait pas trahi son roi, David, pour suivre le brillant et ambitieux Absalom. Et pourtant, au soir de sa vie, il trahit David pour suivre Monija le couard. Son histoire est là pour nous servir d'exemple (voyez 1 Corinthiens 10:1-13). Parce que vous avez triomphé de la grande tentation, ce n'est pas une raison pour ne pas vous méfier des petites.

Nous sommes disposés à nous dire qu'il n'est pas du tout vraisemblable qu'après avoir traversé la grande épreuve, nous cédions encore aux convoitises du monde. Ne cherchez pas à prévoir d'où viendra pour vous la tentation. Elle viendra du côté le plus invraisemblable. À la suite d'une grande crise spirituelle, les petits détails de la vie quotidienne sont là. Sans doute, ils n'occupent pas la place dominante, mais ils sont là, et si vous n'y prenez pas garde, ils vous feront trébucher. Vous êtes resté fidèle à Dieu dans des épreuves terribles, méfiez-vous des petites épreuves sournoises. Ne cherchez pas à vous analyser d'une façon morbide, avec une appréhension maladive de ce qui peut vous arriver, mais soyez sur le qui-vive, l'arme au pied. Que votre pensée soit limpide devant Dieu. Être fort et ne pas être sur ses gardes, c'est être doublement faible. Car un simple détail nous fera trébucher, et notre chute sera lourde, Les héros de la Bible sont tombés sur ce qui faisait leur férce, jamais sur leurs points faibles.

Être gardé par la puissance de Dieu, c'est la seule sécurité.


Oswald Chambers

samedi 18 avril 2015

Il n'échoue jamais



Je serai avec toi : je ne laisserai point et je ne t'abandonnerai point. (Josué 1:5)


Cette parole à Josué est souvent citée : c'est celle qui est rapportée dans le Nouveau Testament en ces termes : « Lui-même dit : je ne te laisserai point, je ne t'abandonnerai point. »(Hébreux 13:5)

Bien-aimés, nous avons devant nous une vie de combats ; mais l'Éternel des armées est avec nous. Avons-nous à conduire un peuple nombreux et inconstant ? Cette promesse nous garantit toute la sagesse la prudence requises ; à lutter contre des ennemis rusés et puissants ? Voici la force, la vaillance et la victoire ; ou un héritage étendu à conquérir ? Nous avons le gage de la réussite de notre entreprise. L'Éternel lui-même est avec nous.

Ce serait une calamité si Jéhovah pouvait nous manquer ; mais comme c'est une chose impossible, le souffle de l'inquiétude sera arrêté par le rempart de la fidélité divine. En aucune occasion le Seigneur ne nous abandonnera. Arrive que pourra, il sera à nos côtés. Nos amis nous échappent et leur secours est une ondée d'avril ; mais Dieu est fidèle, Jésus est le même éternellement et le Saint-Esprit de meure en nous.

Ainsi, mon coeur, sois calme et confiant ; si les nuages s'amassent, le Seigneur peut les dissiper. Si Dieu ne peut me manquer, ma foi ne faiblira pas non plus ; s'il ne m'abandonne pas, pourrais-je moi l'abandonner ? Que ma foi soit donc paisible.

CH Spurgeon

Suis-je prêt à tout ?



Dieu l'appela du milieu du buisson, disant : "Moïse ! Moïse !" Il répondit : "Me voici." (Exode 3:4-5)


Quand Dieu nous parle, combien d'entre nous sont comme les gens dans le brouillard, et ne répondent rien. La réponse de Moïse prouve qu'il était là, prêt à tout. Nous sommes avant tout préoccupés d'expliquer à Dieu où nous voudrions aller. Et pourtant, ce qui importe, c'est d'être tout prêt, à chaque instant, à faire ce que Dieu nous ordonne. Nous attendons qu'il se présente des circonstances dramatiques, exceptionnelles, et alors nous sommes prompts à dire : "Me voici." Là où Jésus est glorifié, nous sommes prêts à marcher. Mais pour un devoir obscur, nous nous dérobons.

Être prêt à tout, pour obéir à Dieu, c'est être prêt à faire les plus petites besognes, aussi bien que les plus grandes. Ne cherchons pas à choisir notre activité. Quel que soit le programme de Dieu, suivons-le. Quand le devoir est là devant nous, si nous entendons la voix de Dieu, comme Jésus entendait la voix de son Père, soyons tout prêts à obéir, avec l'empressement de l'amour. Jésus-Christ attend de nous la même obéissance qu'il avait à l'égard de son Père, Il peut nous donner, à son gré, des devoirs agréables ou des devoirs rebutants, parce que son Esprit est en nous : "Qu'ils soient un, comme nous sommes un."

Soyez prêts à recevoir les visites imprévues de Dieu. Celui qui est toujours prêt n'a jamais à se préparer. Que de temps nous gaspillons à nous efforcer d'être prêts, lorsque Dieu nous appelle ! Le buisson ardent est le symbole de tout ce qui encadre l'âme vigilante : elle est tout illuminée par la présence de Dieu.

Oswald Chambers

vendredi 17 avril 2015

La paix avec les ennemis



Quand l'Éternel prend plaisir aux voies d'un homme, il apaise envers lui même ses ennemis. (Proverbes 16:7)


Je dois viser à ce que le Seigneur puisse approuver mes voies. Même ainsi, j'aurai des ennemis, et peut-être d'autant plus certainement que je m'efforcerai de faire le bien. Mais quelle promesse ! Dieu tirera sa louange de la colère de l'homme, et la domptera si bien qu'elle ne pourra plus me mettre en peine !

Il peut forcer un ennemi à renoncer à me faire tort, quand même il y serait décidé. Ainsi en fut-il quand Laban, poursuivant Jacob, n'osa pas même le toucher. Ou bien il apaisera la fureur d'un ennemi, la changeant en dispositions amicales, comme il arriva quand Ésaïe vint fraternellement baiser son frère, au moment où celui-ci craignait d'être frappé avec sa famille par son épée. Le Seigneur peut encore convertir un adversaire furieux en un frère en Christ et un compagnon de travail, comme il le fit pour Saul de Tarse. Oh ! Qu'il veuille agir ainsi toutes les fois qu'apparaît un esprit de persécution !

Heureux l'homme dont les ennemis deviennent ce que furent les lions pour Daniel dans la fosse : paisibles et lui servant de compagnie. Quand enfin viendra la mort, mon dernier ennemi, je prie Dieu qu'elle me trouve en paix. Mais que mon premier soin soit de plaire au Seigneur. Qu'il me donne la foi et la sainteté, choses auxquelles le Très-Haut prend plaisir.

CH Spurgeon

Le tout pour le tout



Dès que Simon Pierre eut entendu que c'était le Seigneur, il mit sa tunique... et se jeta dans l'eau. (Jean 21:7)


Avez-vous jamais connu cette, expérience, d'une crise où l'on se jette à l'eau, spirituellement ; où l'on prend la résolution irrévocable de tout abandonner, sans songer à rien d'autre, sans rien garder pour soi ? C'est une crise de la volonté intérieure. Vous avez pu bien des fois en approcher par des abandons extérieurs, mais tout cela ne compte pour rien. L'abandon véritable est une crise profonde qui est tout intérieure. On peut renoncer à des biens extérieurs, alors que ce renoncement prouve tout simplement notre esclavage intérieur.

Avez-vous résolument abandonné votre volonté à Jésus-Christ ? Il s'agit là d'un acte de volonté, non pas d'une émotion passagère. L'émotion n'est qu'une manifestation évanescente de votre abandon. Si elle vient la première, l'abandon ne se fera jamais. Ne demandez pas à Dieu en quoi consiste votre abandon, mais renoncez carrément à vous-même, là où vous êtes.

Quand vous entendez ta voix de Jésus-Christ sur les flots de la mer démontée, envoyez promener vos croyances, vos préjugés, votre responsabilité, mais cramponnez-vous à Lui.

Oswald Chambers

jeudi 16 avril 2015

Tourné entièrement vers la sainteté



En ce temps-là il y aura écrit sur les sonnettes des chevaux : Sainteté à l'Éternel. (Zacharie 14:20)


Heureux jour, quand tout sera consacré, et que les sonnettes mêmes des chevaux tinteront : « Sainteté à l'Éternel ! » Ce jour est venu pour moi. Toutes choses ne sont-elles pas chez moi saintes à Dieu ? Ces vêtements, que je les mette ou que je les retire, ne me rappellent-ils pas la robe de justice de Jésus, mon Sauveur ? Mon travail n'est-il pas tout entier pour le Seigneur ? Qu'aujourd'hui mes habits deviennent pour moi des vêtements sacerdotaux, mes repas des sacrements, ma maison un temple, ma table un autel, mes paroles un encens, moi-même un sacrificateur. Seigneur, accomplis ta promesse, et ne laisse chez moi rien de profane, ni d'impur.

Croyant qu'il peut en être ainsi, et le désirant, j'attends de Dieu qu'il m'accorde de le réaliser. Comme je suis moi-même la propriété de Jésus, je laisserai mon Seigneur dresser inventaire de tout ce que je possède, car tout lui appartient ; et je prends la résolution de le lui prouver par l'usage que je ferai de ces biens aujourd'hui. Je voudrais voir mes journées, du matin jusqu'au soir, dirigées par une joyeuse et sainte règle, mes cloches sonneront, et mes chevaux porteront des sonnettes. Pourquoi non ? Car qui a plus de droit à la musique que les saints ? Mais mes cloches, ma musique et ma joie même, tout portera l'empreinte de la sainteté et de la consécration, et proclamera le nom du Dieu bienheureux.

CH Spurgeon

Savez-vous descendre ?



Pendant que vous avez la lumière, croyez à la lumière. (Jean 12:36)


Nous avons tous des moments où nous nous sentons transportés au-dessus de nous-mêmes, et nous disons : "Je me sens capable de tout ; si seulement je pouvais être toujours comme ça !" Eh ! bien, non, cela n'est pas possible. Dans ces moments d'inspiration, nous devons trouver la lumière et la force, pour accomplir fidèlement notre tâche, quand l'inspiration ne sera plus là. Il y en a beaucoup parmi nous qui ne se sentent plus bons à rien quand l'inspiration vient à leur manquer. Notre effort doit être de réaliser, dans le train-train de la vie quotidienne, l'idéal qui nous a été révélé dans les moments d'exaltation.

Ne permettez jamais à votre émotion de s'évaporer sans effet. Ne vous abandonnez pas à une sorte d'épicurisme spirituel, en vous disant : "Qu'il est doux, qu'il est merveilleux d'être ainsi !" Agissez sans délai, même et surtout si vous n'en avez pas envie. Si dans une réunion de prière Dieu vous a indiqué quelque chose à faire, ne dites pas : "Je le ferai", faites-le.

Prenez votre paresse par la peau du cou, et jetez-la loin de vous ! Quand nous soupirons après des moments d'inspiration, la paresse est là, tapie dans notre coeur. Nous voulons faire effort pour atteindre les sommets. Nous devons apprendre à travailler dans la pénombre en nous guidant sur ce qui nous a été déjà révélé. Ne reculez pas, après un premier échec. Allez-y encore ! Brûlez les ponts derrière vous, engagez-vous envers Dieu par vos actes mêmes. Ne revenez jamais en arrière, mais allez de l'avant, en vous dirigeant vers la lumière.

Oswald Chambers

mercredi 15 avril 2015

Ce que désirent les justes le sera accordé



Dieu accordera aux justes ce qu'ils désirent. (Proverbes 10:24)


Parce que ce désir est un désir juste, Dieu peut l'accorder en sécurité. Une telle promesse faite aux méchants ne serait bonne ni pour l'homme en particulier, ni pour la société en général. Gardons les commandements de Dieu, et il aura à juste titre égard à nos désirs.

S'il arrivait aux justes de souhaiter des choses injustes, elles ne leur seraient pas accordées. Mais telles ne sont pas leurs aspirations réelles ; ce sont là pour eux des erreurs ou des égarements, et ils sont heureux de se les voir refuser. Leurs désirs légitimes parviendront au Seigneur qui ne les repoussera point. L'Éternel semble-t-il écarter momentanément nos requêtes ; laissons-nous encourager par notre promesse de ce jour à demander encore. Avons-nous éprouvé un refus absolu ? Remercions-le encore, car notre désir est qu'il nous refuse ce qu'il juge nous être nuisible.

Mais il est des choses que nous pouvons demander hardiment. Ce que nous recherchons avant tout, c'est d'être saints et consacrés, d'être conformes à Christ et prêts pour le ciel. Ce sont là les désirs de la grâce plus que ceux de la nature, de l'homme justifié plutôt que de l'homme naturel. Dans ces choses, non seulement Dieu ne mettra aucune restriction à nos ambitions, mais sa libéralité dépassera abondamment notre espérance. « Fais de l'Éternel tes délices et il t'accordera les désirs de ton coeur ! » Demande donc hardiment et ne crains pas.

CH Spurgeon

Ne relâchons jamais notre effort spirituel



Mais les hauts lieux ne disparurent pas du milieu d'Israël ; ce qui n'empêcha pas le roi Asa d'avoir parfaitement bonne conscience durant toute sa vie. (2 Chroniques 15:17)


Asa se sentit en règle avec l'Éternel, dans son for intérieur, mais à son obéissance dans te domaine extérieur il manquait quelque chose. Ne vous laissez pas aller à dire : "Oh ! cela ne compte pas !" Qui sait si, aux yeux de Dieu, cela n'a pas une très grande importance ? Pour un enfant de Dieu, tout a de l'importance. Combien de temps faudra-t-il à Dieu pour vous le faire comprendre ? Dieu ne perd jamais patience. Vous dites : "Je suis en règle avec Dieu, je le sais." Mais les "hauts lieux" subsistent ; il y a un point sur lequel votre obéissance est en défaut. Comment pouvez-vous déclarer ainsi que vous êtes en règle avec Dieu, alors qu'Il vous fait sentir qu'il y a quelque chose en vous qui n'est pas en ordre ? Ne perdez pas un moment pour réparer ce désordre, quel qu'il soit. En ce domaine, il n'y a pas de petits détails.

Y a-t-il dans vos habitudes corporelles, ou bien dans vos habitudes intellectuelles, un point que vous négligez tout à fait ? Dans l'ensemble, cela va bien ; mais sur ce point, vous vous relâchez. L'effort spirituel est un besoin constant de votre âme. Est-ce que votre coeur s'arrête jamais de battre ? Tout arrêt dans l'effort spirituel est un arrêt dans la vie de l'âme. Dieu vous veut entièrement à Lui. Il vous faut veiller sans cesse pour être digne de Lui. Cela demande beaucoup de temps et de peine. Il y a des gens qui s'imaginent pouvoir gravir tous les sommets en deux minutes !

Oswald Chambers

mardi 14 avril 2015

Son choix est le mien



Il nous a choisi notre héritage. (Psaumes 47:5)


Si nous étions aux mains de nos ennemis, la part qu'ils nous laisseraient serait sans doute bien misérable. Or, pour nous qui croyons, il n'en est point ainsi ; c'est le Seigneur qui nous met en possession de notre lot et nous assigne notre place dans sa sagesse infinie. Une pensée supérieure à la nôtre prépare notre destinée. L'Éternel est l'ordonnateur de toutes choses, et nous sommes heureux que ce soit lui qui le soit : notre choix, c'est de laisser Dieu choisir pour nous ; notre voie de suivre en tout la voie de Dieu.

Conscients de notre propre folie, nous préférons le voir conduire nos destinées. Nous sentons plus de sécurité et de confort en laissant le Seigneur diriger notre barque, que si nous devions le faire, livrés à notre propre jugement ; et nous abandonnons volontiers les douleurs du présent et l'in connu de l'avenir à notre Père, notre Sauveur et notre Consolateur.

En ce jour, mon âme, dépose tes désirs aux pieds de Jésus. Et si tu as été volontaire et obstiné, désirant être et agir suivant tes propres désirs, renonce à ton sot égoïsme, et mets les rênes de ta vie dans la main de ton Dieu. Répète : « Il choisira. » Si d'autres disputent la souveraineté du Seigneur et glorifient la liberté de l'homme, réponds-leur : « Il choisira pour moi. » Mon choix est de m'en remettre au sien, et j'use de ma liberté pour prendre sa volonté comme ma seule autorité.

CH Spurgeon

La force invincible



Prenez sur vous mon joug, et apprenez de moi. (Matthieu 11:29)


"Le Seigneur châtie celui qu'il aime." Comme nos plaintes et nos doléances sont misérables ! Le Seigneur nous amène dans la situation la plus favorable à notre communion avec Lui. Alors nous gémissons et nous disons : "Oh ! Seigneur, ne pourrais-je pas être comme les autres ?" Jésus nous demande d'accepter l'autre bout de son joug : "Mon joug est facile, mets-toi là, à mon côté, nous tirerons ensemble."

Possédez-vous cette union avec Jésus ? En ce cas, vous remercierez Dieu de l'épreuve qu'Il vous envoie. "Il donne la force et la vigueur à celui qui est sans force." Dieu vient nous tirer de nos divagations, et nos plaintes deviennent des louanges. Il n'y a qu'un seul moyen de connaître en soi la puissance de Dieu : prendre le joug de Jésus et apprendre de-Lui.

"La joie de l'Éternel est votre force." D'où les chrétiens tirent-ils leur joie ? De tel chrétien, si nous ne le connaissions pas, nous serions tenté de dire : "Il n'a aucun fardeau à porter." Mais dès que nous regardons de plus près, que voyons-nous ? Si la paix, la lumière et la joie de Dieu sont en lui, c'est justement la preuve que le fardeau y est aussi. Dieu lui a donné un fardeau dont le poids est lourd. Mais sous ce pressoir, le jus de la vigne sort de la grappe, et nous ne voyons que ce vin généreux. Celui qui possède en lui l'Esprit de Dieu est totalement invincible.

Si vous êtes disposé à gémir, chassez à coups de pied cette lâcheté. C'est un crime d'être faible, quand on a en soi la force de Dieu.

Oswald Chambers

lundi 13 avril 2015

Ce corps façonné à nouveau



Nous attendons le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ qui transformera notre corps vil, pour le rendre conforme à son corps glorieux. (Philippiens 3:20-21)


Quand nous sommes torturés par la douleur et incapables de penser et de prier, nous sentons à quel point notre corps est bien « un corps d'humiliation ; » et quand nous sommes tentés par les passions de la chair, nous ne trouvons point le terme de « vil » trop exagéré. Nos corps nous humilient, et c'est le meilleur service qu'ils nous rendent. Puissions-nous être rendus vraiment humbles du fait qu'ils nous rapprochent des animaux et nous enchaînent même à la poussière !

Mais notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, changera cet état de choses. Il nous transformera à la ressemblance de son corps de gloire. Il le fera pour tous ceux qui croient en Lui. Leurs âmes ont déjà été transformées par la foi, et leurs corps subiront un renouvellement qui les adaptera à leurs esprits régénérés. Quand aura lieu ce changement, nous ne pouvons le savoir, mais cet espoir seul peut déjà nous soutenir durant nos jours d'épreuve et dans les maux de notre chair. Encore un peu de temps et nous serons semblables à Jésus. Plus alors de fronts souffrants, ni de membres enflés, plus d'yeux abattus, ni de coeurs défaillants. Le vieillard cessera d'être un amas d'infirmités, et le malade une masse agonisante. « Nous serons rendus conformes à son corps glorieux ? » Résurrection admirable, dans l'attente de laquelle notre chair même peut reposer en assurance.

CH Spurgeon

Comment porter notre fardeau ?



Décharge-toi de ton fardeau sur l'Éternel, et Il te soutiendra.(Psaumes 55:23)


Il y a des fardeaux que nous devons accepter, et d'autres que nous devons rejeter. Nous n'avons le droit de garder ni le fardeau du doute ni celui du péché, mais il y a des fardeaux dont Dieu lui-même nous a chargés et qu'Il veut que nous gardions, mais qu'Il nous aidera Lui-même à porter : "Décharge-toi de ton fardeau sur l'Éternel, et Il te soutiendra." Si nous entreprenons de travailler pour Dieu, mais sans nous appuyer sur lui, nous serons écrasés par le sentiment de notre responsabilité. Mais si nous nous déchargeons sur Lui du souci de ce fardeau qu'Il nous a donné à porter, il nous délivre du poids de toute responsabilité et nous donne à la place le sentiment de Sa présence.

Que de chrétiens ont entrepris une oeuvre, pleins de courage et de beaux sentiments, mais sans posséder la communion intime avec Jésus-Christ. Ils aboutissent très vite à l'écrasement. Leur fardeau les fatigue et leur devient insupportable. On dit tout autour d'eux : "Quel beau commencement, et quelle banqueroute !"

"Décharge-toi de ton fardeau sur l'Éternel." Au lieu de vouloir le porter tout seul, pose-le par un bout sur l'épaule de Dieu. N'est-il pas écrit : "L'empire sera posé sur son épaule." Ne rejette pas ton fardeau, mais porte-le allégrement, soutenu par l'Éternel. Avec un tel soutien, il deviendra léger.

Oswald Chambers

dimanche 12 avril 2015

Il ne se souviens plus



Je pardonnerai leurs iniquités, et je ne me souviendrai plus de leurs péchés. (Hébreux 8:12)


Aussitôt que nous connaissons le Seigneur, nous recevons le pardon de nos péchés. Nous trouvons en lui le Dieu de Grâce, qui efface nos transgressions. Oh ! La joyeuse découverte !

Mais cette promesse est-elle vraiment parole de Dieu ? Promettrait-il de ne plus se souvenir de nos péchés ? Dieu peut-il donc oublier ? Or il le déclare ici et il sait ce qu'il dit. Il nous voit comme si nous n'étions jamais tombés. La grande expiation a si effectivement écarté tout péché, qu'il n'existe plus dans la pensée de Dieu. Le croyant est maintenant accepté en Jésus-Christ, comme Adam l'était dans son temps d'innocence : et plus encore, car il porte actuellement une justice divine, au lieu que celle d'Adam était une justice humaine.

Notre grand Dieu ne se souviendra plus de nos péchés pour les punir, et ne nous aimera pas un atome de moins à cause d'eux. De même qu'une dette, aussitôt qu'elle est payée, est rayée, et cesse d'être une dette, de même le Seigneur considère comme entièrement effacée l'iniquité de son peuple. Tout en pleurant nos transgressions et nos manquements, et c'est notre devoir aussi longtemps que nous vivons, réjouissons-nous de ce qu'il n'en sera plus fait mention contre nous. Ainsi nous détesterons le péché, et le pardon gratuit de Dieu nous rendra attentifs à ne plus l'attrister par aucune désobéissance.

CH Spurgeon

Le pouvoir qui vient de Dieu



Sur Lui, la mort n'a plus de pouvoir... Vivant, il vit pour Dieu ! Vous, de même, comprenez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu. (Romains 6:9-11)


LA VIE ÉTERNELLE AVEC JÉSUS

La vie éternelle, c'est la vie même dont Jésus vivait quand il était sur la terre. C'est la vie même dont nous vivons, nous humbles mortels quand nous sommes nés de Dieu. La vie éternelle n'est pas simplement un don venant de Dieu, c'est Dieu même venant à nous et se donnant à nous. Une fois que nous aurons résolu d'anéantir en nous le péché, la puissance qui était en Jésus se manifestera en nous, par l'effet souverain de la grâce de Dieu.

"Vous recevrez la puissance du Saint-Esprit." Il ne s'agit pas d'un pouvoir spécial, que nous donnerait le Saint-Esprit. Cette puissance que nous recevons, c'est le Saint-Esprit lui-même. La vie qui était en Jésus devient la nôtre, par le moyen de sa croix, dès que nous décidons de nous unir à Lui. Si nous éprouvons des difficultés dans nos rapports avec Dieu, c'est que nous ne savons pas rompre décidément avec le péché. Dès que nous en prenons la décision, la plénitude de la vie de Dieu remplit notre âme. Jésus est venu vers nous afin que nous soyons "remplis de l'absolue perfection de Dieu". La vie éternelle n'a rien à voir avec le temps qui s'écoule, c'est la vie dont Jésus vivait, et dont il est l'unique source.

Le chrétien le plus faible peut éprouver en lui la divine puissance du Fils de Dieu, si seulement il s'abandonne à Lui. Mais tout effort qui vient de nous paralyse en nous la vie de Jésus. C'est seulement par l'abandon continuel de nous-mêmes que Dieu pourra nous remplir de sa perfection.

Oswald Chambers

samedi 11 avril 2015

Étroite camaraderie



Aucun d'eux n'enseignera plus son prochain, ni aucun son frère, en disant : Connaissez l'Éternel ; car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d'entre eux, jusqu'au plus grand, dit l'Éternel. (Jérémie 31:34)


Nous pouvons ignorer bien des choses, mais nous connaissons le Seigneur. Et si cette promesse s'est réalisée pour nous aujourd'hui, ce n'est pas peu de chose. Le moindre croyant connaît Dieu en Jésus. Non pas autant, peut-être, qu'il désirerait le connaître, mais enfin, il le connaît réellement. Ce ne sont pas ses doctrines que nous connaissons, c'est lui-même. Il est notre Père et notre Ami, et nous sommes en rapports personnels avec Dieu. Nous pouvons dire : « Mon Seigneur et mon Dieu. » Nous sommes en termes d'intimité avec lui, et nous avons déjà passé plus d'un jour bienheureux dans sa sainte compagnie. Nous ne sommes pas des étrangers pour notre Dieu, mais « le secret de l'Éternel » est pour nous.

Ceci dépasse tout ce que la nature aurait pu nous enseigner. Dieu ne nous a été révélé, ni par la chair, ni par le sang. Mais Christ a fait connaître le Père à nos coeurs. Et si le Seigneur s'est fait connaître lui-même à nous, n'est-il pas la source de la connaissance du salut, car « la vie éternelle, c'est de Le connaître. » Dès que nous entrons en relation avec Dieu, nous avons la preuve que nous sommes ressuscités en nouveauté de vie. O mon âme, réjouis-toi dans cette connaissance, et bénis l'Éternel tous les jours de ta vie.

CH Spurgeon
 
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