vendredi 31 janvier 2014

À quoi êtes-vous appelés ?



Mis à part pour annoncer la Bonne Nouvelle. (Romains 1:1)


Nous ne sommes pas appelés avant tout à être des saints et des saintes, mais bien à proclamer la Bonne Nouvelle, l'Évangile de Dieu, Ce qui importe par-dessus tout, c'est qu'on se rende bien compte que l'Évangile est la réalité suprême et permanente. Ni la vertu des hommes, ni la sainteté, ni le ciel ni l'enfer, ne sont la réalité fondamentale, qui n'est autre que la Rédemption. Le chrétien qui veut travailler pour Dieu a plus que jamais besoin de se pénétrer de cette vérité. Rien n'est réel que la Rédemption, c'est Dieu même qui nous le révèle, il faut nous habituer à cette pensée. La sainteté individuelle est un effet, non pas une cause. Si nous mettions notre confiance en cette qualité humaine, qui est l'effet en nous de la Rédemption, nous ferions naufrage.

Paul ne dit pas qu'il s'est mis à part lui-même, il dit : "Quand Celui qui m'a mis à part le jugea bon..." Paul n'était pas intensément préoccupé de sa propre sainteté. Tant que nos yeux seront fixés sur notre pureté personnelle, nous ne saisirons jamais la réalité de la Rédemption. Les chrétiens tombent en route, parce que leur pureté les occupe ; — et non pas Dieu. La réalité dure et rugueuse de la Rédemption en rapport avec le bourbier de la vie humaine, cela ne leur dit rien, Ils veulent avant tout que Dieu les rende plus dignes de leur propre estime. Tant que je ne me suis pas abandonné à Dieu sans réserve, Dieu ne peut pas me sauver.

Oswald Chambers

jeudi 30 janvier 2014

Obéir ou désobéir



Samuel n'osait pas raconter la vision à Éli. (1 Samuel 3:15)


Il est rare que Dieu nous parle d'une façon qui nous émeuve fortement. Souvent nous nous méprenons sur ce qu'il veut nous dire et nous disons : "Est-ce bien la voix de Dieu ?" Ésaïe nous dit que la main de l'Éternel l'a saisi. Il s'agit là de tout ce qui nous arrive, et qui pèse sur nous. Rien ne nous arrive qui ne soit un message de Dieu lui-même. Savons-nous percevoir Sa voix dans tout ce qui est, aux yeux des hommes, accidentel ?

Apprenez à dire en toute circonstance : "Parle, Seigneur" et votre vie sera un enchantement. Dites : "Parle, Seigneur", mais prenez le temps d'entendre Sa réponse. Les corrections que Dieu nous envoie ne sont pas seulement une discipline, elles sont là pour nous amener à dire : "Parle, Seigneur." Dieu ne vous a-t-il jamais parlé, par tel ou tel verset ? En écoutant mieux, notre oreille s'exerce, et peu à peu, comme Jésus, nous entendrons Dieu sans cesse.

Oserons-nous dire à Éli, c'est-à-dire à ceux que nous vénérons le plus, le message que Dieu nous a transmis ? Nous nous érigeons nous-mêmes en providence : nous voulons épargner à Éli ce qui pourrait le troubler. Dieu n'ordonne pas à Samuel d'aller raconter sa vision à Eh : il fallait qu'il en prenne lui-même l'initiative. En voulant épargner à autrui une souffrance, nous dressons un mur entre nous et Dieu. Nous assumons une terrible responsabilité en nous opposant à ce que le coupable se coupe la main droite ou s'arrache l'oeil droit.

Quand Dieu vous indique Lui-même ce que vous avez à faire, ne consultez personne. Vous risqueriez trop de vous laisser guider par Satan. "J'obéis aussitôt, dit Paul, sans consulter ni la chair ni le sang."

Oswald Chambers

mercredi 29 janvier 2014

Comment croire qu'on puisse être tellement ignorant ?



Qui es-tu, Seigneur ? (Actes 26:15)


"Ainsi m'a parlé l'Éternel, quand sa main m'a saisi." (Ésaïe 8:11) Quand le Seigneur nous parle, nul moyen de Lui échapper. Il s'empare sur-le-champ de notre intelligence. Est-ce que Dieu vous a parlé directement ? Dans ce cas, vous n'avez pas pu ne pas saisir l'insistance pénétrante avec laquelle Il vous a parlé, non pas par vos oreilles, mais par vos circonstances, dans le langage que vous pouvez le mieux comprendre.

Dieu doit détruire notre confiance entêtée dans nos propres convictions. "Oh ! je sais très bien que c'est là ce que je dois faire." Et soudain la voix de Dieu nous renverse et nous confond en nous révélant les abîmes de notre ignorance. Nous avons manifesté notre ignorance à l'égard de Dieu dans la manière même dont nous avons prétendu le servir. Nous servons Jésus dans un esprit qui n'est pas le sien, nous lui faisons tort en prétendant l'exalter, nous combattons pour lui dans l'esprit de Satan. Nos paroles sont irréprochables, notre âme empoisonnée. "Il les réprimanda, et leur dit : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés." Le cantique à l'amour de l'apôtre Paul (1 Corinthiens 13) définit l'Esprit du Seigneur chez celui qui veut être son porte-parole.

Ai-je fait tort à Jésus par la manière dont j'ai prétendu le servir ? Alors je me suis trompé. Nous nous imaginons que notre devoir, c'est tout ce qui nous coûte. Combien différent est l'Esprit du Seigneur : "Faire ta volonté, ô Dieu, est tout mon plaisir." (Psaumes 40:8)

Oswald Chambers

mardi 28 janvier 2014

Comment croire qu'on puisse ainsi persécuter Jésus ?



Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? (Actes 26:14)


Est-ce que je suis décidé à ne laisser agir Dieu qu'à ma guise ? Terrible piège auquel nous sommes toujours pris, tant que nous n'avons pas été baptisés d'Esprit et de feu. L'entêtement et l'amour-propre nous amènent toujours à poignarder le Christ. Nous ne faisons peut-être de tort à personne, mais nous crucifions Jésus. Chaque fois que nous voulons, obstinément, "maintenir nos droits, notre dignité", chaque fois que nous voulons faire triompher nos ambitions, nous persécutons et nous crucifions Jésus. Il n'y a pas de plus affreuse découverte qu'une telle découverte.

Quand je vous transmets le message de Dieu, est-il vivant en moi, ardent et vibrant ? Ou bien ma vie dément-elle ce que j'essaye de prêcher ? Je puis prêcher la sanctification et manif ester en moi l'esprit de Satan, l'esprit qui persécute Jésus. L'Esprit de Jésus n'admet qu'une attitude : être un avec le Père. Aussi quelle humilité que la sienne : "Écoutez mon enseignement, dit-il, car JE SUIS doux et humble de coeur." Tout ce que je fais doit se fonder sur ma parfaite union avec Lui, non pas sur ma propre volonté de m'élever vers Dieu. Cela implique sans doute qu'on profitera de moi, qu'on me trompera sans peine, qu'on me laissera de côté. Mais en acceptant tout cela pour l'amour de Lui, j'ai la joie de n'être pas parmi ses persécuteurs.

Oswald Chambers

lundi 27 janvier 2014

La vraie prudence



Ne vous faites donc pas de souci pour votre subsistance.(Matthieu 6:25)


Un avertissement dont nous avons besoin qu'on nous le répète souvent, c'est bien celui-ci : Les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les plaisirs de la vie tendent sans cesse à étouffer en nous la divine semence. C'est tantôt la nourriture et le vêtement, tantôt l'argent qu'on possède ou le manque d'argent, les amis qu'on a ou qu'on voudrait avoir, les difficultés de tout genre. C'est un flot qui monte toujours, et qui risque de nous submerger, si l'Esprit de Dieu n'est pas en nous, digne sûre et infranchissable.

Ne vous faites pas de souci pour votre subsistance. Ne vous inquiétez que d'une seule chose, nous dit le Seigneur, de votre position à mon égard. Le sens commun se rebiffe là contre :

"Mais c'est absurde ! Il faut bien que je m'inquiète de comment je vivrai, de ce que je mangerai, de ce que je boirai." — "Non, dit Jésus, il ne le faut pas." N'allez pas vous imaginez là-dessus qu'Il ne sait rien de vos circonstances particulières. Il les connaît mieux que vous, et il vous dit : "D'abord Dieu, et le reste ensuite."

"À chaque jour suffit son mal." Quel est donc le mal qui vous harcèle aujourd'hui ? Serait-ce de petits lutins qui vous soufflent à l'oreille : "Que faire cet été ? Que faire dans un mois ?" — "Ne vous inquiétez de rien", dit Jésus. La vraie prudence, c'est de penser au "combien plus" de votre Père céleste.

Oswald Chambers

dimanche 26 janvier 2014

La consécration perpétuelle



Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs... combien plus ne vous habillera-t-il pas ? (Matthieu 6:30)


Une affirmation de Jésus, si simple qu'elle soit, est pour nous une énigme tant que nous manquons de simplicité. Notre vie ne sera vraiment simple que si nous recevons l'Esprit de Jésus-Christ, afin de compter sur Lui et de Lui obéir en toute chose. "Si votre Père, nous dit-il, revêt de splendeur l'herbe des champs, à combien plus forte raison vous donnera-t-il le nécessaire, si vous êtes unis à Lui." Les défaillances de notre communion avec Dieu viennent toujours de ce que nous nous imaginons sottement en savoir plus que Jésus-Christ. Les soucis du monde nous ont envahis, et nous avons laissé de côté le "combien plus" du Père céleste.

"Regardez les oiseaux du ciel..." Leur seul but est de suivre leur instinct de vie et Dieu les fait vivre. Jésus nous dit : "Dieu vous protégera de même, si vous obéissez à son Esprit."

"Regardez les fleurs des champs...", elles croissent là où elles ont été placées. Beaucoup d'entre nous refusent de croître là où nous avons été placés, et alors nous ne prenons racine nulle part. Jésus nous dit que pourvu que nous suivions la règle de vie que Dieu nous a donnée, Dieu se charge de nous donner tout le reste. Jésus nous a-t-il menti ? Si nous n'éprouvons pas la bonté de Dieu, c'est parce que nous ne lui obéissons pas. Nous nous perdons dans mille soucis divers, nous ne savons pas nous consacrer à Dieu, en laissant de côté tout le reste. Cette consécration ne saurait se faire une fois pour toutes. — Il nous faut la renouveler chaque jour.

Oswald Chambers

samedi 25 janvier 2014

Laissez de la place pour Dieu



Mais quand Dieu jugea bon... (Galates 1:15)


En travaillant pour Dieu, il nous faut apprendre à Lui laisser de la place, à ne pas le gêner dans ses mouvements. Nous faisons des calculs, des prévisions, nous disons : "Voilà ce qui arrivera" ou bien "Voilà comment les choses se passeront" et nous n'oublions qu'un seul point : laisser à Dieu toute la place nécessaire pour qu'il intervienne où et quand Il le jugera bon. Nous serions fort surpris si Dieu, tout à coup, interrompait notre réunion ou notre homélie d'une manière tout à fait inattendue. Ne comptez pas que Dieu interviendra de telle ou telle manière que vous prévoyez, mais comptez qu'Il viendra, et attendez-Le. C'est le vrai moyen de lui faire place. Comptez fermement qu'Il viendra, mais ne comptez pas du tout qu'il viendra d'une manière déterminée. Si bien que nous connaissions Dieu, nous avons toujours à nous mettre dans la tête cette grande leçon qu'à n'importe quel instant, Il peut surgir. Nous oublions trop facilement cet élément de surprise, et pourtant c'est toujours ainsi que Dieu agit. Tout d'un coup, Dieu est là devant nous : "Quand, dans Son bon plaisir, Dieu décida..."

Que votre contact avec Dieu soit si souple et si constant que Dieu puisse vous surprendre, sans peine, de tous les côtés, à gauche aussi bien qu'à droite. Attendez-vous à tout de Sa part, et laissez-lui toute la place pour entrer comme il lui plaît dans votre vie.

Oswald Chambers

vendredi 24 janvier 2014

La direction qui s'impose à nous



Voici pourquoi je te suis apparu... (Actes 26:16)


La vision de Paul sur le chemin de Damas n'était pas une extase passagère, mais bien une vision qui, s'imposant à lui, lui donnait un commandement précis ; aussi Paul ajoute : "Je n'ai pas désobéi à la vision céleste." Notre Seigneur lui dit au fond ceci : "J'aurai désormais la main haute sur toute ta vie : tu n'auras d'autre but, d'autre dessein, d'autre idéal que le mien. Car je t'ai choisi."

Une fois nés de nouveau, nous ne pouvons manquer, si peu qu'il y ait en nous de vie spirituelle, d'avoir la vision de ce que Jésus nous demande d'être pour lui. Il est essentiel que nous apprenions à obéir à cette vision, et à ne pas déclarer que c'est impossible. Il ne suffit pas de savoir que Dieu a opéré le salut du monde, et que le Saint-Esprit peut me mettre au bénéfice de toute l'oeuvre rédemptrice de Jésus-Christ. Il faut encore que je sois en rapport direct avec Lui. Paul ne reçut pas une doctrine à proclamer, il fut mis en vivant contact avec la personne vivante et souveraine de Jésus-Christ. Le verset x6 est magnifiquement impératif : "Je t'ai apparu pour faire de toi mon serviteur..." C'est un maître qui parle. Il s'agit uniquement d'une relation personnelle entre lui et son serviteur. Paul n'était pas au service d'une cause, mais au service exclusif et absolu de Celui dont il disait : "Je résolus de ne rien savoir parmi vous sinon Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié."

Oswald Chambers

jeudi 23 janvier 2014

La vision intérieure qui nous transforme.



Nos visages découverts reflètent comme un miroir la gloire du Seigneur ; nous sommes transformés en son image ; par l'action de l'Esprit, sa gloire devient la nôtre. (2 Corinthiens 3:18)


Le caractère le plus frappant d'un véritable chrétien, c'est cette ouverture, cette franchise absolue à l'égard de Dieu, qui font de sa vie un miroir, où d'autres peuvent discerner Dieu. L'Esprit qui est en nous nous transforme, et notre regard devient un reflet. On reconnaît aisément celui qui a contemplé Dieu ; on sent qu'il est l'image de son Seigneur. Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur : c'est généralement quelque chose qui paraît bon, mais de cette bonté qui n'est pas la meilleure.

Pour vous comme pour moi, le secret du bonheur, c'est ce regard central, toujours tourné vers Dieu. Que tout le reste s'efface devant cette unique préoccupation : travail, vêtement, nourriture, tout au monde. La poussée de tout ce qui nous harcèle tend sans cesse à étouffer notre élan vers Dieu. Il nous faut lutter pour maintenir sur tous les points nos positions spirituelles. Que tout le reste s'arrange comme il pourra, que les gens disent tout ce qu'ils voudront, ce qui importe, c'est que rien n'obscurcisse en nous la vie cachée avec le Christ en Dieu. Ne vous laissez jamais bousculer hors de cette communion, souvent si ondoyante, et qui ne devrait jamais l'être. La tâche peut-être la plus ardue pour un chrétien, c'est de refléter comme un miroir la gloire du Seigneur.

Oswald Chambers

mercredi 22 janvier 2014

Où regardons-nous ?



Tournez vos regards vers Moi, et soyez sauvés. (Ésaïe 45:22)


Sommes-nous de ceux qui s'attendent à ce que Dieu vienne de lui-même les combler de bienfaits et les sauver ? Il dit :

"Tournez-vous vers Moi, et soyez sauvés." Dans la vie spirituelle, ce qui est le plus difficile, c'est de concentrer nos regards sur Dieu, et cette difficulté provient de ses bienfaits eux-mêmes. L'affliction, presque toujours, nous fait regarder à Dieu ; mais ses bienfaits détournent nos regards sur autre chose. Le Sermon sur la Montagne peut se résumer ainsi :

Renoncez, s'il le faut, à tout le reste, jusqu'à ce que tout en nous, le corps et l'âme, le coeur et l'esprit, soit tourné vers Jésus-Christ.

Beaucoup d'entre nous se font une certaine conception de ce qu'un chrétien doit être, et la vie des saints devient un obstacle qui nous détourne de Dieu. Ce chemin compliqué ne va pas au salut. "Tournez-vous vers Moi, et vous êtes sauvés."

— non pas : vous serez sauvés. Quoi que ce soit que nous voulions atteindre, nous l'atteindrons en regardant à Lui de toute notre âme. Nous nous faisons mille soucis, nous boudons notre Dieu, alors qu'Il est là et qu'il nous répète : "Regarde en haut, et sois sauvé !" Mes tracas, mes soucis, mes questions : "Que ferai-je cet été ? Que ferai-je demain ?" tout cela disparaît si je regarde à Dieu.

Âme dolente, secoue-toi ! et regarde à Dieu, n'espère qu'en Lui. Même si tu es débordé par mille choses urgentes, aie le courage de les laisser toutes de côté. Regarde à Dieu, et le salut est là pour toi, instantanément.

Oswald Chambers

mardi 21 janvier 2014

Dieu se souvient, souvenez-vous.



Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune. (Jérémie 2:2)


Est-ce que j'ai pour Dieu le même amour qu'autrefois, ou bien est-ce que je me contente de son amour pour moi ? Est-ce que je suis sans cesse préoccupé de ce qui peut réjouir le coeur de Dieu, ou bien est-ce que je gémis sur moi-même et sur les pénibles circonstances où je me trouve ? Il n'y a aucune joie dans l'âme qui a oublié ce dont Dieu se réjouit. Quel honneur pour moi de penser que Jésus-Christ peut avoir besoin de moi ! "Donne-moi à boire." Quel amour lui ai-je témoigné durant la semaine dernière ? Ai-je manifesté par ma vie un vif souci pour sa réputation ?

Dieu dit à Jérusalem : "Tu n'as plus d'affection pour moi maintenant, mais je me souviens du temps où tu en avais. Je me souviens de ton amour lorsque tu étais fiancée." Mon enthousiasme pour Jésus-Christ est-il resté le même ? Ai-je gardé intacts mon amour et mon dévouement pour lui, ou bien me suis-je repris, et ma prudence a-t-elle diminué mon amour ? Suis-je assez attaché à lui pour accepter d'aller avec lui n'importe où, ou bien préoccupé de ce qui m'est dû, et en train de calculer jusqu'à quel point je dois renoncer à mes aises ?

Si, me remémorant ce que Dieu voit dans mon passé, je m'aperçois que Dieu n'est plus pour moi ce qu'il était alors, puisse cette découverte me couvrir de honte et d'humiliation, car de cette honte naîtra la tristesse selon Dieu et la vraie repentance.

Oswald Chambers

lundi 20 janvier 2014

Êtes-vous dispos, prêt à tout ?



Quelqu'un qui n'est pas né de nouveau ne peut pas voir le royaume de Dieu. (Jean 3:3)


Il nous arrive d'être tout prêts pour une réunion de prière, mais peu disposés à cirer des souliers.

Être né de l'Esprit, c'est l'effet d'une action directe de Dieu, mystérieuse comme le vent qui souffle, prodigieuse comme Dieu lui-même, cachée au plus profond de notre vie individuelle. Être né d'en haut, c'est une nouveauté perpétuelle, un perpétuel commencement jusque dans l'éternité ; une pensée jeune, un langage clair, une vie alerte, la perpétuelle surprise de la vie en Dieu. La moindre sécheresse, le plus léger dépit, c'est le signe que nous ne sommes plus en communion directe avec Dieu : "Ah ! disons-nous, si je ne fais pas cela maintenant, cela ne se fera jamais." Être frais et dispos, ce n'est pas le fruit de l'obéissance, c'est le fruit du Saint-Esprit. L'obéissance nous maintient simplement dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière.

Veillez sur votre communion avec Dieu. Jésus, pour tous ses disciples, demande à Dieu la même communion qui existe entre son Père et Lui. Gardez votre vie ouverte à Jésus-Christ, ne vous contentez jamais d'une apparence. Est-ce que vous puisez votre vie à une autre source que Dieu lui-même ? Dans ce cas, s'il vous arrive de perdre le contact avec Dieu, vous ne pourrez jamais vous en rendre compte.

Être né de l'Esprit, cela nous procure une jeunesse perpétuelle, qui nous rend toujours absolument dispos.

Oswald Chambers

dimanche 19 janvier 2014

Vision et ténèbres



Une terreur sombre et profonde tomba sur lui. (Genèse 15:12)


Chaque fois que Dieu accorde une vision à un croyant, Dieu le met pour ainsi dire à l'ombre de Sa main, où il n'a qu'à se taire et à écouter Dieu. Il y a une obscurité qui résulte de l'excès de lumière : c'est le moment d'écouter en silence. Quand Dieu, après une vision lumineuse, nous plonge dans les ténèbres, nous n'avons qu'une chose à faire, c'est d'attendre. Dieu réalisera ce qu'il vous a fait voir, si vous savez attendre. Mais n'intervenez jamais à la place de Dieu pour accomplir sa promesse. Abraham dut traverser treize ans de silence, pendant lesquels toute sa confiance en lui-même fut détruite. Il comprit qu'il ne pouvait plus s'en tenir aux conseils du bon sens (voyez le chapitre 16). Ces années de silence étaient une période d'éducation, non de réprobation. N'essayez pas de susciter en vous artificiellement la joie et la confiance. Fiez-vous à Dieu et laissez Dieu agir. (Ésaïe 50:10-11)

Ma confiance repose-t-elle en moi-même, en tel ou tel enfant de Dieu, tel livre, telle prière, telle extase ? Ou bien ma confiance est-elle toute en Dieu lui-même, et non dans ses bienfaits ? "JE SUIS le Dieu Tout-Puissant, El Chaddaï, le Père et la Mère de tous." Le but unique de toute l'éducation que Dieu nous dispense, c'est de nous apprendre à saisir la réalité de Dieu. Dès que Dieu devient pour nous réel, tous les autres deviennent des ombres. Quoi que puissent dire, quoi que puissent faire les autres croyants, rien ne peut troubler celui qui se fonde sur Dieu.

Oswald Chambers

samedi 18 janvier 2014

C'est le Seigneur !



Thomas lui répondit en s'écriant : "Mon Seigneur et mon Dieu."(Jean 20:28)


"Donne-moi à boire." Combien d'entre nous réclament avidement que Jésus-Christ les désaltère, alors que nous devrions, nous, rechercher ce dont il a besoin. Nous devrions épuiser pour lui tous nos biens, toutes nos facultés, toutes nos forces, et non pas l'épuiser, Lui, pour satisfaire à nos désirs.

"Vous serez mes témoins." Cela suppose une vie de dévouement complet à notre Seigneur bien-aimé, de dévouement authentique, sans la moindre réserve, sans la moindre fraude, sans la moindre faiblesse : une vie consacrée à le satisfaire en toute chose, partout où il jugera bon de nous placer.

Méfiez-vous de tout ce qui peut revêtir le masque et usurper la place de votre loyal dévouement à Jésus-Christ. Le pire des usurpateurs, c'est le service déloyal. Il est plus aisé de servir Dieu que de se laisser vider par Lui jusqu'à la lie. Le but que Dieu veut atteindre, c'est la révélation de Lui-même en nous, et non pas la consigne de faire quoi que ce soit pour Lui, Dieu ne nous envoie pas combattre pour Lui, il veut seulement pouvoir nous utiliser comme il l'entend dans les combats qu'il livre lui-même.

Faisons bien attention de n'être pas plus attachés à notre activité chrétienne qu'à Jésus-Christ.

Oswald Chambers

vendredi 17 janvier 2014

Un homme sans crainte



Va, car je serai avec toi. (Exode 3:12)


Certainement, puisque Dieu chargeait Moïse d'un message, il s'engageait à ne pas le laisser aller seul. Avec les risques immenses à courir et la puissance qu'il était nécessaire de déployer, il eût été ridicule, de la part de Dieu d'envoyer un faible Hébreu livré à ses seuls moyens pour affronter le plus puissant monarque du monde. On ne peut supposer que la sagesse divine eût opposé le pauvre Moïse seul â Pharaon et aux forces colos sales de l'Égypte. Par cette déclaration : « Certainement JE serai avec toi, » Dieu donne donc à entendre à son serviteur qu'en aucun cas, il ne le laissera seul pour cette tâche.

Pour moi aussi cette même règle se vérifiera. Et si j'ai reçu de Dieu l'ordre d'aller, n'ayant d'appui que sa puissance et de but que sa seule gloire, certainement il sera avec moi. Le seul fait qu'il m'envoie l'oblige à m'appuyer. N'est-ce pas assez ? Que puis-je désirer de plus ? Avec le secours de tous les anges et de tous les archanges je pourrais encore échouer, mais s'il est avec moi, je dois réussir. Seulement je prendrai garde d'agir en conséquence, de n'aller ni avec timidité ou avec le coeur partagé, ni avec négligence ou présomption.

Quelle ne doit pas être la conduite d'un homme qui a Dieu avec lui ! Ainsi soutenu, il doit marcher hardiment comme Moïse au-devant de Pharaon.

C.H. Spurgeon

jeudi 16 janvier 2014

L'appel de Dieu traduit la nature de Dieu.



J'entendis la voix du Seigneur disant : "Qui enverrai-je ?"(Ésaïe 6:8)


Quand nous parlons de l'appel de Dieu, nous oublions trop souvent ce qui est le plus essentiel, la nature même du Dieu qui nous appelle. Il y a bien des appels : celui de la mer, celui des sommets, celui des glaces polaires ; ils ne sont entendus que par ceux qui sont faits pour les entendre. Car pour entendre un tel appel, il faut quelque chose en nous qui s'y rapporte. L'appel de Dieu exprime la nature divine, et non la nôtre. Il y a certains accents de l'appel de Dieu qu'Il nous destine et que nous sommes seuls à percevoir. C'est Dieu même qui s'adresse à nous et à nous seuls sur tel point particulier. Il faut que nous puissions être en communion directe avec Lui.

L'appel de Dieu n'est pas du tout l'écho de ma nature propre ; mon tempérament, mes tendances personnelles n'ont rien à y voir. Tant que je suis préoccupé de ma nature propre et de mes aptitudes spéciales, je suis incapable d'entendre l'appel de Dieu. Pour en être capable, il faut que je traverse, comme Ésaïe, une crise qui me transforme et accorde mon âme au diapason de Dieu. La plupart d'entre nous n'ont d'oreille que pour eux mêmes et n'en ont point pour Dieu.

Oswald Chambers

mercredi 15 janvier 2014

Riches par la foi



Le pauvre ne sera point oublié pour toujours, et l'attente des affligés ne périra point à perpétuité. (Psaumes 9:19)


La pauvreté est un dur héritage ; mais ceux qui s'attendent à l'Éternel sont riches par la foi. Ils savent qu'ils ne sont point oubliés de Dieu ; et s'il peut leur sembler parfois qu'ils soient négligés dans la dispense des biens terrestres, ils sont assurés qu'un temps viendra où toutes choses seront rétablies. Lazare ne sera pas toujours avec les chiens à la porte du riche ; mais il trouvera sa récompense dans le sein d'Abraham.

Maintenant même, le Seigneur se souvient de ses enfants pauvres, mais chéris. « Je suis pauvre et indigent, mais le Seigneur pense moi, » disait l'un d'eux dans sa détresse. Les saints dans la pauvreté ont un privilège magnifique, celui de voir le Seigneur pourvoir à tout ce qui est nécessaire à leur vie temporelle et spirituelle. Ils se sentent d'autant mieux associés à celui qui n'avait pas un lieu où reposer sa tête. Ils attendent joyeusement sa venue, sachant qu'ils vont partager sa gloire. C'est pour eux une espérance impérissable, parce qu'elle est fondée sur Christ même ; et, parce qu'il vit, elle vivra aussi.

Le croyant pauvre chante bien des cantiques qui demeurent incompréhensibles pour le riche de ce monde. C'est pourquoi, si notre lot est modeste ici-bas, pensons à la table royale qui nous attend là-haut !

C.H. Spurgeon

lundi 13 janvier 2014

Savez-vous ce que c'est d'être seul avec Dieu ?



Lorsqu'il fut seul..., ils l'interrogèrent... (Marc 4:10)


Jésus SEUL AVEC NOUS. Quand Dieu nous a fait enfin atteindre la solitude, grâce à l'affliction, au désespoir, à l'épreuve, à la maladie, par la rupture d'une vieille amitié ou la formation d'une amitié nouvelle — quand enfin nous sommes seuls, absolument seuls, brisés et confondus, alors il commence à nous expliquer ce qu'il faut que nous sachions. Considérez la manière dont Jésus faisait l'éducation des Douze. Ils lui posaient bien plus de questions que la foule. Ils le pressaient de questions, et lui ne se lassait pas de leur répondre. Mais ils n'ont vraiment compris qu'après avoir reçu le Saint-Esprit. (Jean 14:26)

Si vous marchez avec Dieu, la seule chose qui vous apparaît clairement, la seule chose dont Dieu veut que vous la voyiez clairement, c'est la manière dont il s'y prend pour conduire votre âme. Quant aux tristesses, quant aux perplexités de votre prochain, tout cela n'est pour vous que pénombre et mystère. Nous nous imaginons que nous savons où est tel ou tel de nos frères, jusqu'à ce que Dieu nous administre, comme une noire potion, la vision de notre propre pourriture. Il y a en nous d'épaisses couches d'obstination et d'ignorance que le Saint-Esprit peut seul nous révéler, et il ne peut le faire tant que Jésus ne nous a pas là, devant lui, seul à seul. Regardez bien : êtes-vous parvenu à cette solitude, ou bien votre esprit est-il sans cesse occupé de mille futilités encombrantes, relatives à votre santé, à votre extérieur, à vos petites activités, soi-disant au service de Dieu ? Jésus ne peut rien nous expliquer, tant que nous n'avons pas fait taire tout ce tintamarre, tant qu'il n'est pas seul avec nous.

Oswald Chambers

samedi 11 janvier 2014

Si j'obéis à Dieu, d'autres en souffriront.



Ils réquisitionnèrent un nommé Simon... et le chargèrent de la croix. (Luc 23:26)


Si nous obéissons à Dieu, d'autres en souffriront plus que nous, et cela nous tourmente. Pour nous, si nous avons de l'amour pour notre Seigneur, l'obéissance ne nous coûte pas, c'est une joie, mais elle coûte à ceux qui ne l'aiment pas. En obéissant à Dieu, nous renverserons les plans de certaines personnes, qui nous diront : "C'est cela que vous appelez être chrétien !" Pour éviter de les faire souffrir, il nous faudrait tout simplement désobéir à Dieu.

Retranchés dans notre orgueil, nous disons : "Jamais je n'accepterai de recevoir quoi que ce soit de quelqu'un d'autre." Il le faut bien pourtant, ou sinon désobéir à Dieu. Avons-nous le droit de refuser ce que notre Maître a lui-même accepté ?(Luc 9:23)

Si nous disons : "Je veux supporter seul toutes les conséquences", nous paralysons notre vie spirituelle. Car c'est impossible. Nous sommes tellement dépendants de tous les desseins de Dieu qu'en lui obéissant, nous agissons nécessairement sur les autres. Si nous voulons obéir à Dieu, il nous faut accepter humblement toutes les conséquences. Certes, nous pouvons désobéir à Dieu pour nous épargner cette humiliation, nous pouvons contrister notre Seigneur. Mais si nous choisissons de lui obéir, il veillera lui-même sur tous ceux qui auront subi le contrecoup de notre obéissance. Obéissons :

Dieu pourvoira.

Ne dictez rien à Dieu. À Lui de prévoir et de pourvoir.

Oswald Chambers

vendredi 10 janvier 2014

Les yeux qui s'ouvrent.



Pour leur ouvrir les yeux... afin qu'ils reçoivent... (Actes 26:18)


Je ne connais aucun verset dans tout le Nouveau Testament qui résume en un raccourci plus grandiose ce que doit être le message d'un disciple de Jésus-Christ.

L'oeuvre souveraine de la grâce divine, c'est d'abord ceci : "Afin qu'ils puissent recevoir le pardon de leurs péchés." Quand un homme n'arrive pas à la véritable vie chrétienne, c'est presque toujours qu'il n'a jamais rien reçu dans ce domaine. Un homme n'est jamais sauvé que s'il a reçu directement quelque chose de Jésus-Christ. Notre fonction à nous, les ouvriers de Dieu, c'est d'ouvrir les yeux des gens, pour qu'ils se tournent des ténèbres vers la lumière. Mais ce n'est pas encore là le salut complet. C'est seulement la conversion, l'effort de L'âme qui se réveille. Je ne crois pas exagérer en disant que la majorité des chrétiens de nom sont comme cela. Leurs yeux se sont ouverts, mais ils n'ont rien reçu. La conversion — on l'oublie trop aujourd'hui — n'est pas la régénération. Quand un homme est vraiment né de nouveau, il sait bien que cela ne vient pas de lui, mais que c'est un don qu'il a reçu de la main du Tout-Puissant, Les gens prennent des engagements, signent des promesses sont décidés à tenir jusqu'au bout, mais rien de tout cela ne peut les sauver. Le salut suppose que nous sommes en mesure de recevoir directement de Dieu, grâce à Jésus-Christ, le pardon de nos péchés.

Après cela vient l'autre oeuvre souveraine de la grâce divine : "L'héritage promis à ceux que Dieu lui-même a sanctifiés." Grâce à la sanctification l'âme régénérée abandonne à Jésus-Christ tous ses droits sur elle-même, et ne s'intéresse plus qu'aux desseins de Dieu en faveur des hommes.

Oswald Chambers

jeudi 9 janvier 2014

En nous l'Esprit intercède pour nous, par des soupirs que nul langage ne peut exprimer.

En nous l'Esprit intercède pour nous, par des soupirs que nul langage ne peut exprimer.

Que votre esprit tout entier, votre âme, votre corps, tout votre être, soit conservé irréprochable. (1 Thessaloniciens 5:23)


"Votre esprit tout entier." La grande action mystique du Saint-Esprit se fait dans les régions obscures de notre personnalité, où nous ne pouvons atteindre. Le Psaumes 139 peut se résumer ainsi : "Tu es le Dieu de l'aurore, et le Dieu de la nuit ; le Dieu des sommets, le Dieu des abîmes. Mais mon âme, ô Dieu, a des horizons plus lointains que l'aurore, des ténèbres plus épaisses que la nuit, des sommets plus hauts qu'aucune montagne, des abîmes plus profonds qu'aucun océan. Dieu de toute la nature, sois mon Dieu. Ce qui est en moi me dépasse en tout sens : mes mobiles, mes impulsions, mes rêves m'échappent, Ô mon Dieu, sonde-moi."

Avons-nous compris que Dieu peut garder pure notre imagination bien au delà de notre pensée consciente ? "Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché." S'il ne s'agissait là que de notre pensée claire et distincte, nous serions bien à plaindre. Le péché rend notre pensée obtuse ; aussi n'en avons-nous pas conscience. La purification de notre âme doit atteindre ses plus lointaines régions, si nous voulons demeurer dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière. Alors le même Esprit dont la force animait Jésus nourrira notre esprit. C'est quand Dieu met en nous ce gardien formidable, l'Esprit de sainteté, c'est seulement alors qu'en nous l'esprit, l'aine et le corps, sont conservés irréprochables, sans que Dieu puisse réprouver, jusqu'à la venue de Jésus lui-même.

Ces grandes vérités, qui nous viennent de Dieu, savons-nous y faire attention ?

Oswald Chambers

mercredi 8 janvier 2014

Mon sacrifice est-il vivant ?



Abraham bâtit l'autel, et lia Isaac, son fils, sur l'autel. (Genèse 22:9)


Le sacrifice d'Isaac est le symbole de l'erreur où nous tombons en nous imaginant que Dieu réclame de nous le sacrifice qui aboutit à la mort. Dieu nous demande le sacrifice de nous-mêmes à travers la mort, qui nous rend capables, comme Jésus l'a fait, de sacrifier nos vies. Il ne faut pas dire : "Je suis prêt à marcher à la mort avec Toi." Mais bien : "Je suis prêt à m'unir à Ta mort rédemptrice, pour pouvoir ainsi offrir ma vie à Dieu." Nous nous imaginons que Dieu nous demande de renoncer à une foule de choses. Dieu a voulu débarrasser Abraham de cette erreur ; la discipline que Dieu nous impose dans notre vie quotidienne nous en délivre à notre tour. Dieu ne nous dit jamais de renoncer à quoi que ce soit, pour le plaisir d'y renoncer. Quand il nous ordonne de renoncer à quelque chose, c'est pour acquérir la seule chose qu'il vaille la peine de posséder, la communion avec Lui. Il s'agit avant tout de briser les liens qui font obstacle à cette vie. Une fois ces liens brisés, par l'union de notre âme à la mort de Jésus, notre communion avec Dieu devient assez intime pour pouvoir vraiment lui offrir notre vie en vivant sacrifice.

À quoi servirait-il que vous donniez à Dieu votre vie, si ce n'était que pour mourir ? Ce qu'il réclame de vous, c'est votre personne même, offerte en sacrifice vivant ; c'est qu'il puisse disposer de toutes vos capacités, de toutes vos énergies, rachetées et sanctifiées par le sacrifice de Jésus. Cela seul est agréable à Dieu.

Oswald Chambers

mardi 7 janvier 2014

L'intimité avec Jésus




Il y a si longtemps que JE SUIS avec vous, Philippe, et tu ne me connais pas ! (Jean 14:9)


Ce n'est pas une réprimande, pas même l'expression d'un étonnement ; Jésus fait l'éducation de Philippe. L'intimité avec Jésus est la plus longue à conquérir. Avant la Pentecôte, Jésus, pour ses disciples, était Celui grâce auquel ils pouvaient vaincre les démons et réveiller les âmes endormies. (Matthieu 10:8Marc 3:15Luc 9:1) Ils avaient déjà avec lui une intimité précieuse, mais il y en avait une autre, bien plus profonde, qui devait venir : "Je vous ai appelés mes amis." (Luc 12:4) La véritable amitié est rare sur la terre. Elle implique l'union parfaite, dans la pensée, dans le coeur, dans l'esprit. La vie tout entière est une discipline qui doit nous permettre de réaliser cette union intime avec Jésus-Christ. Nous recevons ses bienfaits, nous connaissons Sa parole, mais Lui, le connaissons-nous ?

"Il est avantageux pour vous que je m'en aille." (Jean 16:7)Jésus veut dire qu'il pourra mieux les faire pénétrer dans son intimité. Jésus se réjouit quand un de ses disciples s'applique à conquérir son amitié. C'est grâce à elle seule que nous pouvons porter du fruit. (Jean 15)

Une fois parvenus à cette intimité, il n'y a plus pour nous de solitude. Notre coeur sait toujours où trouver de la sympathie, Nous avons toujours de quoi parler aux autres, sans user d'aucun artifice. Celui qui possède l'intimité de Jésus ne laissera jamais d'autre impression de lui-même, sinon que Jésus est là, sans rien qui lui fasse obstacle ; car Jésus a satisfait toutes les profondeurs de son âme. Une telle vie, c'est l'équilibre puissant, c'est la merveilleuse sérénité que notre Seigneur communique à ses intimes.

Oswald Chambers

lundi 6 janvier 2014

Adoration



Abram... dressa sa tente, ayant Béthel à l'occident et Aï à l'orient : il bâtit là son autel à l'Éternel, et l'invoqua. (Genèse 12:8)


Adorer Dieu, c'est lui redonner tout ce qu'il nous a donné de meilleur. Chaque fois que Dieu vous accorde un bienfait, rendez-le lui comme un témoignage de votre amour. Prenez votre temps, recueillez-vous devant Dieu et, par un acte d'adoration, redonnez-lui ce qu'il vous a donné. Si au contraire vous le mettiez de côté pour votre usage personnel, cela moisirait en vous, comme la manne que les Israélites mettaient en réserve, Les trésors spirituels que Dieu vous donne, il ne veut pas que vous les gardiez pour vous-même, il faut que vous les lui rendiez pour que d'autres en profitent.

Béthel est le symbole de la communion avec Dieu ; Aï le symbole du monde. Abram dresse sa tente entre les deux. Notre activité pour Dieu dans le monde n'a de valeur que par notre intime communion avec lui, dans notre for intérieur. La précipitation est toujours coupable, le temps ne manque jamais pour adorer Dieu. Vouloir s'isoler du monde pour rester seul avec Dieu, cela n'est pas sans danger. Il nous faut dresser notre tente de manière à pouvoir toujours nous recueillir devant Dieu, quelque tintamarre que mène le monde. Il est faux de concevoir comme trois étapes distinctes l'adoration, l'attente et l'action. Certains chrétiens sautent, comme des grenouilles, de l'adoration à l'attente, puis de l'attente à l'action. Dieu ne l'entend pas ainsi : les trois doivent marcher ensemble, comme dans la vie de Jésus. Jamais il ne se hâtait, jamais il ne restait sans rien faire. C'est une discipline à conquérir, qui ne s'acquiert pas en un jour.

Oswald Chambers

dimanche 5 janvier 2014

La puissance de Dieu dans la faiblesse humaine



Tu ne peux pas maintenant me suivre où je vais, mais tu me suivras plus tard. (Jean 13:36)


Nous lisons plus loin (Jean 21:19) : "Après avoir ainsi parlé, Jésus lui dit : "suis-moi." Trois ans auparavant, Jésus avait déjà dit à Pierre "suis-moi !" et Pierre avait suivi sans peine, séduit par Jésus, mais sans le secours du Saint-Esprit. Il aboutit au reniement, et son coeur se brisa. C'est alors qu'il reçut le Saint-Esprit, et Jésus lui dit à nouveau : "suis-moi" ! Jésus seul était devant lui. Le premier "suis-moi" n'avait rien de mystique et Pierre suivit Jésus sur le chemin ; le deuxième le conduira jusqu'au martyre." (Jean 21:18)

Entre ces deux appels, Pierre a renié Jésus avec des imprécations, et il s'est effondré avec sa suffisance. Il ne lui reste plus rien de sa confiance en lui-même. Il est prêt à recevoir le Saint-Esprit de la part du Seigneur ressuscité.(Jean 20:22)

Quels que soient les changements que Dieu ait opérés en vous, ne vous appuyez sur personne, sinon sur le Seigneur Jésus-Christ, et sur le Saint-Esprit qu'Il donne.

Tous nos efforts, toutes nos bonnes résolutions, aboutissent au reniement, parce que nous n'avons pas de puissance pour les réaliser. Mais quand nous sommes effondrés, réellement vidés de nous-mêmes, nous pouvons recevoir le Saint-Esprit : "Recevez le Saint-Esprit." Laissez-vous envahir par lui, et il n'y aura dans votre vie qu'un vainqueur, le Seigneur Jésus-Christ.

samedi 4 janvier 2014

Pourquoi ne puis-je te suivre maintenant ?



Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? (Jean 13:37)


À certains moments, vous ne comprenez pas ce qui vous empêche d'agir selon votre volonté. Si Dieu vous met ainsi dans une impasse, n'essayez pas d'aller plus loin, attendez. Il veut peut-être vous apprendre la sanctification ou vous enseigner le service. Ne courez jamais plus vite que Dieu ne le veut. Si vous avez un doute au sujet de sa volonté, arrêtez-vous !

Il arrive que vous voyiez tout de suite clairement la volonté de Dieu pour vous : le renoncement à telle amitié, à telle relation d'affaires. Mais n'agissez pas sur une impulsion inconsidérée ; vous pourriez vous mettre dans une situation bien difficile à redresser. Attendez que Dieu vous ouvre la voie, et Il le fera sans heurts, sans rancoeurs inutiles. Attendez qu'Il agisse.

Pierre n'a pas su attendre. Il a voulu prévoir l'épreuve de sa foi, et l'épreuve est venue alors qu'il ne l'attendait pas. "Je donnerai ma vie pour toi", avait-il dit. Naïve inconscience ! "Le coq ne chantera pas, lui répliqua Jésus, que tu ne m'aies renié trois fois." Jésus connaissait Pierre, mieux que Pierre lui-même. Il ne pouvait suivre Jésus, parce qu'il ne savait pas ce dont il était capable. Un attrait instinctif pour la personne de Jésus ne suffit pas à faire de nous ses disciples. Tôt ou tard, un tel attrait aboutit au reniement.

Oswald Chambers

vendredi 3 janvier 2014

Nuages et obscurité



Les nuages et l'obscurité l'environnent. (Psaumes 97:2)


Un homme qui n'est pas "né de l'Esprit" vous dira que l'enseignement de Jésus est tout simple. Mais dès qu'il a été baptisé du Saint-Esprit, il découvre que "les nuages et l'obscurité l'environnent". Nous voulons pénétrer plus profondément dans l'enseignement de Jésus, mais ne pouvons rien comprendre sans la lumière intérieure de l'Esprit de Dieu, Si nous ne nous sentons pas contraints de nous dépouiller de nos habitudes religieuses — comme Moïse dut ôter ses souliers devant le buisson ardent — si nous nous approchons encore de Dieu avec une familiarité indiscrète, demandons-nous si nous nous sommes jamais tenus en sa présence. Ceux qui parlent avec désinvolture de leurs expériences religieuses n'ont jamais compris ce qu'est la présence de Jésus-Christ. Après avoir connu une joie et une libération merveilleuses en découvrant ce que Jésus fait, on pénètre dans d'épaisses ténèbres en réalisant ce qu'Il est.

"Les paroles que je vous dis (Jésus parle au présent) sont esprit et vie", La Bible n'est pour nous qu'un amas de paroles- nuages et obscurité — jusqu'à ce que soudain les mots deviennent esprit et vie, parce que Jésus les révèle, à chacun en particulier. C'est ainsi que Dieu nous parle, non par des visions ou des rêves, mais simplement par des mots qui nous conduisent à Lui.

Oswald Chambers

jeudi 2 janvier 2014

Voulez-vous marcher par la foi ?



Abraham... partit, sans savoir où il allait. (Hébreux 11:8)


Avez-vous tout quitté, comme Abraham ? Dans ce cas, logiquement, vous ne pouvez rien répondre quand on vous demande ce que vous allez faire ! Vous ne le savez pas mais votre seule certitude, c'est que Dieu sait ce qu'Il fait. Examinez aujourd'hui votre attitude envers Dieu. Est-ce l'abandon total, la confiance entière ? S'il en est ainsi vous serez continuellement émerveillés, car vous ne savez pas où Dieu va vous conduire. Chaque matin, au réveil, vous allez au-devant de la journée, appuyés sur Dieu. "Ne vous inquiétez pas pour votre vie... ni pour votre corps...", ne vous inquiétez de rien avant de "partir" par la foi !

Si vous demandez à Dieu ce qu'il va faire, Il ne vous le dira jamais mais vous révélera qui Il est. Croyez-vous qu'Il est le Dieu des miracles ? Êtes-vous entièrement à Lui ? Alors rien ne pourra vous surprendre.

Il est bien le Dieu dont l'amour se révèle quand vous vous tenez tout près de Lui, mais vos soucis l'offensent ! Abandonnez-lui toute votre existence et elle aura un charme ineffable qui réjouira Jésus ! Apprenons à sortir de nous-mêmes, à abandonner convictions, doctrines et expériences, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien entre nous et Dieu.

Oswald Chambers

mercredi 1 janvier 2014

Fidélité



Ma ferme attente et mon espérance sont que je n'aurai honte de rien, mais que maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps, avec une pleine assurance...(Philippiens 1:20)


Tout ce que je puis, pour qu'Il règne dans toute sa gloire ! "Mon désir ardent et mon espoir étant que je n'aie jamais honte de rien." Nous serons couverts de honte si nous ne cédons pas à Jésus sur le point précis où Il nous demande de le faire !

"Tout, je veux tout faire, dit Paul, pour qu'Il triomphe." C'est une question de volonté et non de raisonnement, une capitulation de la volonté, une capitulation absolue et irrévocable sur ce point particulier. Ce qui nous retient, c'est que nous nous préoccupons par-dessus tout, de nous-mêmes, en prétendant avoir égard aux autres. Nous reculons devant l'obéissance totale, sous prétexte que d'autres en souffriront. En raisonnant ainsi nous accusons Dieu de ne pas comprendre le prix de l'obéissance. Soyons tranquilles ! Dieu est au courant. À nous d'êtres fidèles, ne pensons plus qu'à une chose : Tout, pour qu'Il règne.

Comment pourrions-nous hésiter devant le Dieu très saint ? "Qu'importe la vie ou la mort" nous dit Paul. Il est résolu à ne jamais reculer, quoi que Dieu lui demande. L'ordre de Dieu produira une tempête dans notre vie, si nous ne cédons pas, lorsqu'il nous parle avec douceur. Il veut que nous nous donnions tout entiers pour Lui. Ainsi dans son amour Il nous place devant le grand choix : pour ou contre Lui ! Si vous en êtes là, abandonnez votre volonté à Dieu, irrévocablement, totalement.

Oswald Chambers
 
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