Seulement notre devoir

Du Pasteur : Dr M. J. Seymour, Sr

Dans la parabole du bon serviteur, Jésus a dit : « Vous de même, quand vous aurez fait toutes les choses qui vous sont commandées, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce qu’il était notre devoir de faire. » (Luc 17:10)

La nature humaine, étant ce qu’elle est, exige la reconnaissance, même si ses actes sont iniques. C’est une ligne de démarcation définie entre le charnel et le spirituel. La nature charnelle de l’homme est affamée d’autoglorification, alors que la nature spirituelle céleste s’efforce de glorifier Dieu et le Seigneur Jésus Christ. Une personne qui doit constamment recevoir la reconnaissance pour continuer dans le chemin de la droiture vole ce qui ne lui appartient pas. Toute la gloire réelle appartient à Dieu ; le « soi » doit être perdu dans la glorification de Dieu. L’obéissance honnête à la Parole et à la volonté de Dieu est accomplie dans la pensée « ce n’est que notre devoir, car Lui seul en est digne ». Le croyant s’adonne au service fidèle afin que le Maître puisse être glorifié et ne trouve aucune motivation que l’amour du devoir.

Si notre vie est consacrée au service du Seigneur et du Maître, elle est tout simplement consacrée à nos simples devoirs. Le devoir vis-à-vis du Père n’exige aucune reconnaissance spéciale. On s’attend à ce que les serviteurs fidèles fassent leur devoir. Servir de sacrifice vivant qui soit acceptable à Dieu n’est rien de plus, ni de moins que le service raisonnable du croyant. (Rom. 12:1) Ne pas le faire est être déraisonnable et c’est être un serviteur inique. Faire ce qui est commandé est faire son devoir. L’atmosphère dans l’assemblée des saints changerait peut-être si les « programmes personnels dissimulés de service » se transformaient en l’accomplissement de notre devoir envers le SEIGNEUR. Être le roi de la montagne est si insignifiant dans l’ombre du Roi des rois sur le mont Zion. Il n’y a qu’un seul Roi dans le royaume.

Le devoir peut être soit l’esclavage dans le donjon le plus obscur en raison de la fierté lascive du cœur, soit une célébration des joies en raison de l’amour venant du cœur pour le Maître. Les fardeaux deviennent des tâches serviles sous le joug de l’amour céleste. Le devoir est une question de cœur ! Plus on aime le Roi des rois, plus grande est la célébration des joies qu’on a pour chaque possibilité d’accomplir fidèlement son devoir dans la plénitude de la gloire du SEIGNEUR ! Le devoir accompli avec honneur est toujours la marque d’un bon et fidèle serviteur. Pour certains, le « devoir » est un terme dur et exigeant ; pour ceux qui aiment Jésus, c’est une occasion bénie.