La racine de l’amertume

Du Pasteur : Dr M. J. Seymour, Sr

Il est écrit : « Poursuivez la paix avec tous, et la sainteté, sans laquelle nul homme ne verra le Seigneur ; Veillant de peur qu’aucun homme ne soit défaillant de la grâce de Dieu ; de peur que quelque racine d’amertume, en jaillissant, ne vous trouble, et que par elle beaucoup ne soient corrompus ; » (Héb. 12:14-15) Le Psalmiste a écrit : « Voici, combien il est bon et combien agréable pour des frères de demeurer unis ensemble. » (Ps. 133:1)

Le terme « défaillant » dans le passage ci-dessus exprime l’idée de « manquer, passer à côté de ou ne pas atteindre ». Chaque croyant est instruit de surveiller avec vigilance, ou monter la garde, se protéger contre les œuvres iniques de ceux qui manquent de la grâce de Dieu. Ceux en qui la grâce de Dieu est déficiente sont généralement la racine et la source de l’amertume au milieu des frères. Ce fut le cas avec le prétendant Simon dans Actes 8. En ce qui concerne le don de Dieu, Pierre lui a dit : « Tu n’as ni part, ni portion en cette affaire ; car ton cœur n’est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta perniciosité... Car je discerne que tu es dans un fiel d’amertume et dans le lien d’iniquité. » (Actes 8:22, 23)

La racine de l’amertume de Simon était qu’il manquait de la grâce de Dieu, l’absence de la nouvelle naissance par l’Esprit Saint. Il convoitait la sainteté, mais son cœur n’était pas droit devant Dieu. Simon avait joint le mouvement religieux, mais il lui manquait l’influence de Dieu sur son âme morte. Il était religieux, mais il n’était pas vivant ; cela a enraciné une extrême amertume dans son âme. C’était un venin de serpent brûlant en lui et frappant tout le monde en vie. C’est la nature innée du serpent d’injecter du poison lorsqu’il se sent menacé.

Lorsque la grâce rencontre la grâce entre les frères, il y a absence du venin du serpent. C’est une bénédiction lorsque les frères demeurent ensemble dans l’unité de la grâce. L’amour, la paix et l’unité dans une église dépendent de la plénitude de la grâce. Lorsque ceux qui professent leur foi manquent de la grâce qui sauve, il y aura certainement des divisions amères. L’amertume ne peut s’enraciner que s’il n’y a aucune grâce pour l’entraver. La grâce de Dieu qui sauve est un antidote certain aux âmes amères. Lorsque la grâce submerge une congrégation, la racine de l’amertume ne trouve aucun sol fertile pour s’y planter. Elle s’enfuit pour s’enraciner là où il n’y a aucun bouclier de grâce pour entraver sa croissance. La grâce étouffe la racine de l’amertume. Mes frères, veillez et priez pour plus de GRÂCE !