vendredi 31 mai 2013

Dieu le premier



DIEU LE PREMIER DANS NOTRE CONFIANCE.

Jésus ne se fiait pas à eux, il les connaissait tous... il savait de lui-même ce qu'il y avait dans l'homme. (Jean 2:24-25)


Notre Seigneur ne se fiait à personne. Et pourtant il ne soupçonnait jamais le mal, jamais il n'avait d'amertume contre quelqu'un, jamais il ne désespérait de personne ; et cela parce qu'il mettait Dieu le premier dans sa confiance. Il se fiait absolument à la grâce de Dieu pour n'importe quel homme. Si je mets ma confiance d'abord dans les êtres humains, je finirai par désespérer de tous. Je serai plein d'amertume, parce que j'ai cherché dans l'homme une perfection irréalisable. Ne mettez votre confiance qu'en Dieu seul, qu'il s'agisse de vous-même ou de quelqu'un d'autre.


DIEU LE PREMIER, DANS CE QU'IL EXIGE DE VOUS.

Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. (Hébreux 10:8)


Obéissons-nous à nous-mêmes, ou aux exigences de Dieu ? Notre Seigneur obéissait à la volonté de son Père. Aujourd'hui l'on proclame "Il faut se mettre au travail. Les païens périssent sans connaître Dieu. Allons leur en parler." Nous avons avant tout à obéir à ce que Dieu exige de nous, dans notre for intérieur. C'est alors seulement que Dieu pourra se servir de nous, et Il nous ouvrira Lui-même la voie.


DIEU LE PREMIER, DANS CE QU'IL NOUS A CONFIÉ.

Et quiconque reçoit un de ces petits enfants en mon nom, c'est moi qu'il reçoit. (Matthieu 18:5)


Le précieux trésor que Dieu me confie, c'est Lui-même sous la forme d'un petit enfant. Dieu me demande d'être la crèche de Bethléhem. Le but de Dieu, c'est que peu à peu l'homme naturel soit transfiguré en moi par la vie de son Fils, qui se développe en moi, et que je dois manifester toujours davantage.

Oswald Chambers

jeudi 30 mai 2013

"Oui, Mais..."



Seigneur, je te suivrai, mais... (Luc 9:61)


Supposons que Dieu vous demande de faire quelque chose qui est tout à fait contraire à votre bon sens, qu'allez-vous faire ? Allez-vous reculer ? Quand on a pris une habitude, dans le domaine corporel, on recommence chaque fois, jusqu'à ce qu'on ait brisé cette habitude par un effort de volonté. Il en est de même dans le domaine spirituel. Vous serez chaque fois sur le point d'obéir à Jésus-Christ, et chaque fois vous reculerez, jusqu'à ce que vous ayez pu abandonner, par un acte de volonté, votre propre volonté. "Oui, dites-vous ; mais, si je fais cela, qu'en résultera-t-il ?" "Oui, j'obéirai à Dieu, pourvu qu'Il me laisse user de mon bon sens, mais ne me demandez pas de m'avancer dans l'obscurité."

Jésus-Christ réclame de son disciple le même cran, le même esprit sportif que nous voyons chez l'homme ordinaire. Si un homme veut réussir dans n'importe quel domaine, il faut qu'il soit prêt, à certains moments, à tout risquer, à faire le saut. Jésus-Christ vous demande de risquer, au point de vue du bon sens, tout ce que vous avez et de faire ce saut périlleux. Si vous le faites, vous vous apercevez tout de suite que vous êtes désormais sur un terrain aussi solide que celui du bon sens. En jugeant par le bon, sens, les affirmations de Jésus sont de la pure folie ; mais en, jugeant par la foi, vous vous apercevrez avec un frémissement que ce sont les paroles même de Dieu.

Confiez-vous en Dieu et quand Il vous le demandera, faites le saut. Dans les circonstances tragiques, nous devenons presque tous des païens. Bien peu d'entre nous ont le courage de faire à Dieu crédit.

Oswald Chambers

mercredi 29 mai 2013

La communion inaltérable



En ce jour-là, vous demanderez en mon nom... le Père lui-même vous aime. (Jean 16:26-27)


"Vous demanderez en mon nom", c'est-à-dire à cause du fait que vous serez unis à moi. Il ne s'agit pas de l'invocation magique du nom de Jésus. Et "ce jour-là", il est là devant nous. "Le Père lui-même vous aime." L'union ne peut pas être plus intime, plus parfaite. Notre Seigneur ne veut pas dire que nous serons exemptés de toute difficulté intérieure, mais qu'il pourra nous communiquer par le baptême du Saint-Esprit toute la pensée de Dieu, comme lui-même la possède.

"Quoi que ce soit que vous demandiez au Père en mon nom..." Nous aurons ce jour-là une communion inaltérable avec Dieu. Nous serons un avec lui, comme Il est un avec Jésus.

"...Il vous l'accordera." Jésus nous garantit ici que Dieu tiendra compte de nos prières. Quel merveilleux engagement. Nous pouvons donc, librement, entrer en communion parfaite avec la souveraine volonté de Dieu, à l'instar de Jésus lui-même.

"Quoi que ce soit que vous demanderez au Père en mon nom, Il vous l'accordera." La souveraineté de Jésus nous garantissant la possibilité d'avoir à notre disposition la souveraineté de Dieu !

Oswald Chambers

mardi 28 mai 2013

La révélation parfaite



En ce jour-là, vous ne m'interrogerez plus sur rien. (Jean 16:23)


"En ce jour-là." C'est-à-dire quand le Sauveur glorifié nous aura fait entrer dans la communion du Père. Jusqu'à ce moment-là, vous avez bien des questions à me poser. Mais une fois que vous êtes dans la communion de Dieu, les questions s'évanouissent, il n'en reste plus. Votre vie s'est transformée parce qu'elle s'est identifiée à celle du Christ ressuscité, et vous êtes en parfait accord avec les desseins dé Dieu. Peut-on vraiment dire cela de vous ? Mais pourquoi pas ?

Il peut y avoir une foule de choses qui restent obscures pour votre intelligence, mais elles n'ont pas à intervenir entre votre coeur et Dieu. "Ce jour-là, vous ne m'interrogerez plus sur rien." À quoi bon poser des questions, puisque vous savez que Dieu arrangera toutes choses pour que sa volonté se réalise de point en point. Votre coeur ne se trouble point, puisque vous vous confiez en Jésus. Si vous rencontrez quelque difficulté quelque obstacle à votre foi, n'en cherchez pas la solution dans votre intelligence, mais bien dans vos dispositions intérieures, c'est là qu'il y a quelque chose à corriger. Quand vous serez parfaitement disposé à vous soumettre à Jésus, votre intelligence y verra parfaitement clair, vous serez tout près de Dieu, comme l'enfant qui tient la main de son père, et ce jour-là vous n'aurez plus de questions à poser.

Oswald Chambers

lundi 27 mai 2013

Le baptême du Saint-Esprit



J'enverrai sur vous ce que mon Père a promis. Demeurez dans la ville, jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut. (Luc 24:49)


Les disciples devaient rester à Jérusalem, non pas seulement pour se préparer à leur mission, mais pour attendre ce que Jésus leur avait promis. "Élevé par la puissance de Dieu, dit Pierre le jour de la Pentecôte, ce Jésus que vous avez mis à mort et que Dieu a ressuscité, a reçu du Père l'Esprit Saint et l'a répandu sur ses disciples vous le voyez, vous l'entendez."

Avant que Jésus ait été glorifié, l'Esprit ne pouvait se manifester sur la terre (voyez Jean 7:39, Pour nous, nous n'avons pas à l'attendre comme les disciples. Il est tout prêt pour nous, si nous sommes prêts pour Lui).

Recevoir le Saint-Esprit, c'est recevoir la vie même du Seigneur ressuscité et glorifié. Le baptême du Saint-Esprit n'est pas autre chose que cela. Le Nouveau Testament nous l'enseigne très clairement.

Le baptême du Saint-Esprit n'est pas un fait momentané, c'est une présence éternelle. "C'est ici l'éternelle vie, qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé." Commencez dès maintenant à vivre de cette vie, qui ne finira jamais.

Oswald Chambers

dimanche 26 mai 2013

La prière comme Jésus la conçoit



Priez sans cesse. (1 Thessaloniciens 5:17)


Quelle est notre conception de la prière ? Si nous la concevons comme la respiration de notre âme, aussi indispensable que la respiration pulmonaire ou la circulation de notre sang, nous sommes dans le vrai. Nous respirons sans cesse, et notre sang s'écoule sans cesse, et nous ne nous en apercevons pas. De même il peut se faire que nous ne sentions pas notre contact avec Dieu, mais si nous Lui obéissons sans cesse, le contact reste établi. La prière n'est pas un exercice qu'on pratique de temps en temps, c'est la vie même de notre âme. C'est pourquoi nous devons prier sans cesse, être comme les petits enfants qui sans cesse ont quelque chose à dire ou à demander à leurs parents. La prière doit jaillir de notre coeur à toute occasion.

Jésus ne parle jamais de prières qui resteraient sans réponse : il avait la certitude absolue que la prière reçoit toujours une réponse. Possédons-nous cette certitude ? "Quiconque demande reçoit." "Mais pourtant...", disons-nous. Or, Dieu répond toujours à nos prières ; de la manière qui est en réalité la meilleure, bien que l'exaucement de nos requêtes, sur le terrain où nous nous sommes placés, ne nous soit pas tout de suite accordé. Possédons-nous cette certitude, qu'il y a toujours une réponse de Dieu.

Nous atténuons, nous affaiblissons les paroles de Jésus, pour les mettre d'accord avec le sens commun. Mais il n'aurait pas valu la peine qu'il vînt sur la terre pour nous enseigner le sens commun. Ce qu'il nous dit de la prière est une révélation.

Oswald Chambers

samedi 25 mai 2013

Savons-nous mettre de côté notre intérêt personnel ?





Si tu prends à gauche, j'irai à droite ; et si tu prends la droite, j'irai à gauche. (Genèse 13:9)


Aussitôt que vous commencez de vivre de la vie d'un enfant de Dieu, de magnifiques horizons s'ouvrent devant vous, et vous avez le droit de choisir là dedans tout ce qui vous convient. Mais si vous vivez par la foi, si vous êtes vraiment un enfant de Dieu, vous userez de votre liberté pour renoncer à tous vos droits, et vous laisserez Dieu choisir à votre place. Dieu vous placera peut-être, pour vous éprouver, devant un choix tel qu'à vues humaines, votre premier devoir serait de vous inquiéter de votre santé, de votre bien-être. Mais si vous vivez par la foi, vous renoncerez joyeusement à votre droit de choisir vous-même, et vous laisserez à Dieu le soin de choisir pour vous. C'est en pratiquant cette discipline d'obéissance totale à la voix de Dieu que vous verrez tout votre être naturel se transformer en un être spirituel.

Toutes les fois que nous nous fondons sur notre droit, cela obscurcit en nous l'intuition de Dieu. Le plus grand ennemi de la vie en Dieu, ce n'est pas le péché, c'est le bien qui n'est pas tout ce qu'il devrait être. Abraham avait tous les droits pour choisir lui-même, c'était, semble-t-il, ce qu'il avait de mieux à faire et, dans son entourage, on a dû le taxer de fou. Beaucoup d'entre nous ne font pas de progrès dans la vie spirituelle, parce que nous voulons choisir nous-mêmes ce qui vaut le mieux, au lieu de laisser Dieu choisir pour nous. Nous avons à nous habituer à regarder à Dieu pour toute chose.

Oswald Chambers

vendredi 24 mai 2013

La joie dans le désespoir




Quand je le vis, je tombai comme mort à ses pieds.(Apocalypse 1:17)


Même si, comme l'apôtre Jean, vous connaissez Jésus intimement, il peut arriver qu'il vous apparaisse soudain avec un aspect tout nouveau, et tel que vous tombiez comme mort à ses pieds. Il y a des moments où Dieu ne peut se révéler à nous que dans sa majesté. C'est cette terrible majesté qui produit en nous la joie dans le désespoir : courbés jusqu'à terre, nous savons que la main de Dieu seul pourra nous relever.

"Il posa sur moi sa main droite." Dans notre accablement, nous sentons tout à coup le contact de Jésus-Christ. Ce n'est pas la main du juge, c'est la main de notre Père céleste. Ce contact à lui seul est un réconfort, une paix ineffable. "Les bras éternels sont au-dessous de toi" pour te soutenir, te consoler, te fortifier. Dès qu'on a senti ce contact, aucune crainte n'est plus possible. Du haut de sa gloire éternelle, le Seigneur Jésus s'abaisse jusqu'à moi, le plus insignifiant de ses disciples, pour venir me dire : "Ne crains pas, crois seulement" Quelle douceur et quelle tendresse !

Le désespoir ordinaire ne contient aucune joie, aucune espérance de quelque chose de meilleur. Mais il y a de la joie dans mon désespoir quand "je sais qu'en moi, c'est-à-dire dans mon être terrestre, on ne peut rien trouver de bon." Ma joie c'est de sentir que je n'ai plus, tel que je suis, qu'à m'anéantir devant Dieu, et que Lui seul pourra me relever. Dieu ne peut rien faire pour moi tant que je n'ai pas reconnu mon incapacité radicale.

Oswald Chambers

jeudi 23 mai 2013

L'inquiétude est un manque de foi




Ne vous inquiétez pas de la nourriture nécessaire à votre vie, de ce que vous mangerez et de ce que vous boirez ; ni de ce que vous mettrez sur vous, pour habiller votre corps. (Matthieu 6:25)


Toutes ces préoccupations que le bon sens vulgaire considère comme essentielles, Jésus y voit la défaillance de notre foi. Si nous avons reçu en nous l'Esprit de Dieu, l'Esprit nous sondera, nous aiguillonnera sans cesse : "Que fais-tu de ton Dieu dans cette amitié nouvelle, dans ces beaux plans pour tes vacances, dans ces livres nouveaux que tu viens d'acheter ?" Il insistera sans trêve jusqu'à ce que nous ayons appris à faire de Dieu notre première, notre principale préoccupation. Partout où nous mettons autre chose que Dieu en première ligne, tout s'embrouille et s'obscurcit.

"Ne vous inquiétez pas..." Ne vous chargez pas vous-même du souci de prévoir. Se tourmenter n'est pas seulement une faute, c'est un manque de foi : nous nous tourmentons parce que nous ne croyons pas que Dieu puisse s'occuper des petits détails de notre vie, et c'est toujours ces petits détails pour lesquels nous nous faisons du souci. Jésus nous révèle tout cela dans la parabole du semeur. Qu'est-ce qui étouffe en nous la parole qu'il y a semée ? Satan ? Eh ! bien non, ce sont "les soucis de ce monde." Toujours les petits tracas de la vie. Je ne veux pas croire à ce que je ne vois pas de mes yeux, c'est le germe de notre incroyance. Le seul remède à cela, c'est l'obéissance au Saint-Esprit.

Ce que Jésus réclame avant tout de ses disciples, c'est l'abandon.


Oswald Chambers

mercredi 22 mai 2013

Le but de la vie chrétienne




Je te prie..., afin que tous soient un. Comme tu es en moi, Père, et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous. (Jean 17:21)


Si vous traversez une épreuve où vous vous sentez seul, lisez ce chapitre 17 de l'Évangile de Jean. Vous y verrez l'explication de votre épreuve. Jésus a demandé à Dieu que vous puissiez être uni au Père comme il l'est lui-même. Vous efforcez-vous de rendre possible à Dieu l'exaucement de cette prière, ou bien votre vie a-t-elle un autre but ? Depuis que vous êtes disciple de Jésus, votre vie ne vous appartient plus comme auparavant.

Le but que Dieu poursuit n'est pas proprement l'exaucement de nos prières, mais par nos prières nous apprenons à discerner la pensée de Dieu à notre égard, celle qui nous est révélée dans ce chapitre 17 de Jean. Dieu ne peut pas ne pas exaucer la prière de Jésus : "Qu'ils soient un, comme nous sommes un." En sommes-nous là ?

Dieu ne se préoccupe pas de nos projets. Il ne nous demande pas si nous voulons traverser telle ou telle épreuve ; il permet qu'elle ait lieu pour réaliser son but, à Lui. Les épreuves que nous traversons nous rendent meilleurs, plus dignes de Dieu ; ou au contraire elles nous aigrissent, elles accroissent notre égoïsme. Elles font de nous des démons ou des saints, suivant l'attitude que nous avons à l'égard de Dieu. Si nous savons dire : "Que ta volonté soit faite", nous recevons la consolation incomparable de comprendre que Dieu, notre Père, travaille en nous selon sa sagesse. Rien ne peut plus nous abattre, nous dessécher le coeur. Jésus a demandé pour nous la même union qui existe entre lui et son Père. Nous en sommes bien loin, du moins la plupart d'entre nous, mais cette prière de Jésus ne peut pas ne pas être exaucée.


Oswald Chambers

mardi 21 mai 2013

Ce qu'il faut mettre en première ligne




Cherchez premièrement le royaume de votre Père céleste et la sainteté qu'il peut seul vous donner, et tous les biens matériels vous seront donnés en plus. (Matthieu 6:33)


Aucune parole n'est plus révolutionnaire que cette parole de Jésus : "Cherchez premièrement le royaume de Dieu." Même les plus pieux d'entre nous raisonnent tout autrement : "Il faut bien que je vive ; que j'aie de quoi manger ; que j'aie un peu d'argent" Notre grand souci n'est pas le royaume de Dieu, mais le maintien de notre vie physique. Jésus renverse l'ordre : d'abord nos rapports avec Dieu ; nous avons à mettre cela en première ligne ; le reste viendra ensuite.

"Ne vous inquiétez pas pour votre vie..." Combien il est déraisonnable, nous dit Jésus, de s'attacher si ardemment à tous ces biens matériels ! Remarquez que Jésus ne prêche pas du tout l'insouciance. Celui qui ne s'inquiète de rien est un insensé. Le disciple de Jésus doit s'attacher avant tout à ses rapports avec Dieu, et subordonner, mais non pas supprimer, toutes ses autres préoccupations à celle-là. Ne vous laissez pas dominer par l'idée de ce que vous aurez à manger et à boire. il y a des gens qui ne s'inquiètent pas du tout de ce qu'ils mangent et boivent, et ils ont à en souffrir ; ils ne s'inquiètent pas de leurs vêtements, et leur tenue n'est pas ce qu'elle devrait être ; ils ne s'inquiètent pas de leurs affaires, et Dieu les tient pour responsables. Jésus nous dit : Premièrement le royaume de Dieu, et secondement tout le reste.

Obéir à cet enseignement de Jésus est très difficile, Il faut beaucoup de courage à un chrétien pour qu'il permette au Saint-Esprit de le plier à cette sévère discipline.

Oswald Chambers

lundi 20 mai 2013

La réalité divine




Par votre persévérance et votre patience, vous conserverez votre vie. (Luc 21:19)


Quand un homme est né de nouveau, sa pensée et son raisonnement ne retrouvent pas tout de suite leur équilibre. il nous faut organiser dans notre pensée tous les éléments et toutes les conditions de notre vie nouvelle, façonner notre esprit à l'image du Christ. Il faut arriver, patiemment, à posséder notre âme. Il y a bien des croyants qui restent immobiles au seuil de la vie chrétienne, au lieu de construire leur nouvelle vie. Nous échouons dans cette entreprise si nécessaire, à cause de notre ignorance, et parce que nous attribuons à l'action de Satan ce qui est l'effet de notre propre nature, indocile et rebelle. Quels abîmes de corruption il y a au fond de nous, qui soudain transparaissent !

Sur certains points, il ne s'agit pas de prier, il faut réagir. La mauvaise humeur doit être énergiquement boutée dehors, à coups de pied s'il le faut. La mauvaise humeur tient généralement à un état physique. Mais il ne faut jamais y consentir. Prenez-vous par la peau du cou, secouez-vous énergiquement, et vous verrez que cela passera. Ce qu'il y a de terrible, c'est que nous ne voulons pas réagir. La vie chrétienne est une vie, où l'on a sans cesse besoin d'avoir du cran.

Oswald Chambers

dimanche 19 mai 2013

Toujours sauvés du naufrage




Qui pourra nous séparer de l'amour du Christ ? (Romains 8:35)


Dieu ne nous exempte pas des peines de la vie. Mais, dans la peine, Il se tient près de nous. Si terribles que puissent être les peines qui vous assaillent, aucune ne pourra vous séparer de la communion avec Dieu. Nous sommes "plus que vainqueurs" au sein même des pires épreuves. Paul ne parle pas ici de maux imaginaires, mais de réalités accablantes. "Mais parmi toutes ces détresses, s'écrie-t-il, nous sommes plus que vainqueurs, par l'amour de Celui qui nous a aimés sur la croix." Ce n'est donc pas par aucun héroïsme de notre part. Je plaindrais un chrétien dont la vie serait sans épines, et qui n'aurait pas cette occasion d'éprouver la grâce de Dieu.

"Cet amour du Christ, qui pourrait nous en arracher ? Sera-ce l'oppression ? ou l'angoisse ? ou la persécution ? ou la famine ? ou le dénuement ? ou le péril de mort ? ou le glaive du bourreau ?"

Si Jésus-Christ ne nous trompe pas, si l'apôtre Paul n'est pas un visionnaire, eh ! bien, à celui qui tient ferme, suspendu à l'amour de Dieu, au milieu de ces terribles détresses, il arrive quelque chose de bien extraordinaire. La logique ne compte plus pour lui, L'amour de Dieu, en Jésus-Christ, rayonne par-dessus toutes ces ténèbres : il est, toujours et partout, sauvé du naufrage.


Oswald Chambers

samedi 18 mai 2013

Confiance et sérénité




Voyez les oiseaux de l'air... voyez les fleurs des champs.(Matthieu 6:26-28)


Les fleurs des champs, sans le moindre effort, croissent et s'épanouissent. La mer, l'atmosphère, le soleil, la lune, les étoiles, ils sont là tout simplement, et leur simple présence nous comble de biens. Que de fois il arrive que nous entravons l'influence que Dieu voudrait exercer à travers nous, par nos efforts maladroits pour agir de la manière qui nous paraît la meilleure et pour être utiles. Jésus nous enseigne que la seule voie pour croître et grandir spirituellement, c'est de vivre en communion avec Dieu : "Ne vous préoccupez pas de rechercher comment vous pourrez être utile aux autres, mais croyez en Moi ; cherchez la Source, et des fleuves d'eau vive couleront de votre sein." Même pour les sources de notre vie naturelle, notre bon sens est incapable de les atteindre. Et pour la vie spirituelle, Jésus nous enseigne que ce n'est pas par nos réflexions et nos inquiétudes que nous pouvons la faire croître et grandir, mais seulement par notre communion avec le Père céleste. Notre Père connaît nos circonstances, il nous fera croître et fleurir comme les lis des champs.

Ceux qui exercent sur nous la plus forte influence ne sont pas ceux qui cherchent à nous endoctriner, ce sont ces âmes simples, pleines de confiance et de sérénité, pareilles aux fleurs des champs et aux étoiles du ciel.

Pour servir Dieu, soyez unis à Jésus-Christ, et chacune de vos minutes sera mise à profit par Dieu sans que vous vous en rendiez compte.


C.H. Spurgeon

vendredi 17 mai 2013

L'ascension est l'achèvement de la transfiguration




Pendant qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut enlevé au ciel. (Luc 24:51)


À partir de la transfiguration, la vie de notre Seigneur est d'un autre ordre, d'une qualité nouvelle, dont nous ne pouvons par nous-mêmes avoir aucune expérience. À partir de ce moment-là, la vie de notre Seigneur devient entièrement substitutive. Jusque-là, sa vie était la vie normale d'un homme parfait. À partir de la transfiguration, tout est nouveau et incomparable : Gethsémani, la croix, la résurrection. Sa croix est le portique par lequel tout membre de la famille humaine entre dans la vie de Dieu. Par sa résurrection, il acquiert le droit de donner à chaque homme la vie éternelle. Par son ascension, notre Seigneur étant entré dans le Ciel, en tient pour nous tous la porte grande ouverte.

La transfiguration s'achève sur la montagne de l'ascension. Si Jésus, du haut de la montagne de la transfiguration était monté directement au ciel, il y serait allé seul ; il n'aurait été pour nous qu'une glorieuse figure. Mais renonçant à toute gloire, il est redescendu de la montagne pour s'unir à l'humanité déchue.

L'ascension complète la transfiguration. Cette fois-ci, le Seigneur retourne bien à Sa gloire éternelle : mais il n'y retourne plus seulement comme Fils de Dieu, il y retourne comme Fils de l'homme. La route est grande ouverte maintenant qui peut mener tout homme jusqu'au trône de Dieu. Fils de l'homme sur la terre, Jésus avait renoncé à son omnipotence, à son omniprésence, à sa toute-science. Fils de l'homme dans le ciel, il les a retrouvées. Depuis le jour de l'Ascension, il est à tout jamais le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.

C.H. Spurgeon

jeudi 16 mai 2013

La vraie richesse




Participants de la nature divine. (2 Pierre 1:4)


Conformément aux promesses de Dieu, nous sommes admis à participer à sa divine nature. Alors nous avons à incorporer cette nature divine dans notre propre nature par la formation d'habitudes spirituelles, dont la première est de nous rendre compte à chaque instant du capital d'énergie que Dieu met à notre disposition. "Mes ressources ne me le permettent pas." Mensonge abominable ! Un homme riche et bien élevé ne parle jamais de ses besoins d'argent. Il en est de même dans le domaine spirituel. Riches en Dieu, nous parlons comme s'il nous avait totalement déshérités. Nous croyons être modestes quand nous disons à la fin de la journée : "Je suis arrivé au bout, mais ça été une rude tirée !" Qui supposerait que, par l'entremise de Jésus, nous pouvons disposer de l'incalculable richesse du Dieu Tout-Puissant ? Car, si nous Lui obéissons, il n'y a pas si petit grain de sable ni si lointaine étoile qu'il ne puisse mettre à notre service. Qu'importe si les circonstances sont difficiles ! Si nous cédons à la tentation de nous plaindre, et de nous apitoyer sur notre sort à bouche que veux-tu, nous bannissons de notre vie les richesses de Dieu, et nous empêchons les autres de puiser à ses greniers. Aucun péché n'est plus grave que cette pitié de soi-même, parce qu'elle efface Dieu et met notre égoïsme sur le trône. Notre bouche ne s'ouvre plus que pour cracher des lamentations, et notre vie n'est plus qu'une éponge desséchée, — elle n'a plus rien de généreux, plus rien d'aimable.

Quand Dieu commence à être content de nous, il nous appauvrit dans tout le domaine des fausses richesses, jusqu'à ce que nous ayons bien compris que nous avons en Lui des sources jaillissantes, inépuisables. Alors Dieu nous demande de manifester autour de nous sa grâce, et de la répandre sur les autres.


Oswald Chambers

mercredi 15 mai 2013

L'habitude d'être toujours à la hauteur




...afin que vous sachiez quelle est l'espérance à laquelle il vous appelle. (Éphésiens 1:18)


Rappelez-vous que vous avez été sauvés afin que le Fils de Dieu se manifeste dans votre corps. Appliquez-vous de tout votre pouvoir à bien remplir ce rôle : soyez toujours à la hauteur des circonstances.

Vous ne pouvez rien pour votre salut, mais il vous faut agir pour le manifester au dehors, pour réaliser par votre vie les conséquences de l'action de Dieu en vous. Est-ce que vous les réalisez par votre parole, par votre cerveau, par vos forces nerveuses ? Si vous êtes toujours boudeur et rebelle, alors c'est un mensonge de dire que vous avez été sauvé et régénéré.

Dieu est le Grand Instructeur. Il veut vous exercer à sauter des obstacles. "Grâce à mon Dieu, je franchis le rempart." Dieu ne vous épargnera aucune des épreuves qui vous sont nécessaires. "Ne vous étonnez pas, dit Pierre, de l'ardeur des tourments destinés à vous éprouver." Soyez à la hauteur, et allez-y ! Il n'y a pas à se demander si cela va vous faire mal, du moment que Dieu pouffa par là se manifester en vous.

Que Dieu ne nous trouve jamais en train de geindre et de grogner, mais qu'il nous trouve pleins de "cran" comme des athlètes prêts à tout supporter. Le seul but de notre vie étant de manifester le Fils de Dieu, tout doit être subordonné à cela. De quel droit venons-nous imposer notre volonté à Dieu ? Est-ce que Jésus l'a jamais fait ? Nous sommes ici-bas pour nous soumettre à sa volonté, afin qu'il fasse de nous ses instruments, le pain rompu et le vin répandu au bénéfice des autres.


C.H. Spurgeon

mardi 14 mai 2013

L'habitude d'accepter tout joyeusement




...afin que la vie de Jésus se manifeste aussi dans notre corps. (2 Corinthiens 4:10)


Les habitudes que nous formons en nous doivent manifester ce que la grâce de Dieu a fait en nous. Il ne s'agit pas de savoir si nous serons sauvés de l'enfer, mais si nous manifestons dans notre corps la vie du Fils de Dieu. C'est devant les choses désagréables que se manifeste clairement notre conversion. Est-ce que, par toute mon attitude, j'exprime la tendresse profonde de mon Sauveur, ou bien l'irritation profonde de mon égoïsme radical ? Pour accepter joyeusement les choses les plus désagréables, il faut l'enthousiasme que produira en moi la vie de Jésus si elle se manifeste à travers moi. Devant la chose la plus repoussante, dites à Jésus : "Seigneur, j'accepte joyeusement de t'obéir", et Jésus se manifestera glorieusement en vous.

Point de discussion. En obéissant à ce qui vous a été révélé, vous êtes rempli de la présence du Fils de Dieu. Mais si vous discutez, vous attristez le Saint-Esprit. Au lieu de rester toujours ouvert à la manifestation de Jésus, vous fermez la porte en vous apitoyant sur vous-même. Les circonstances où Dieu nous place sont des occasions toujours nouvelles de manifester la merveilleuse perfection et la merveilleuse pureté du Fils de Dieu. Est-ce que cela ne vous fait pas battre le coeur, cette idée que vous allez pouvoir manifester d'une nouvelle manière la lumière de Jésus ? Ne cherchez pas ce qui est désagréable, mais quand Dieu vous le présente, soyez sans crainte : il est de force à vous en tirer.

Soyez toujours prêt à manifester la vie du Fils de Dieu. Ne vous contentez pas de vivre de vos souvenirs. Que la parole de Dieu soit toujours en vous, vivante et agissante.


Oswald Chambers

lundi 13 mai 2013

L'habitude d'une bonne conscience




Une conscience irréprochable devant Dieu et devant les hommes. (Actes 24:16)


Les commandements de Dieu sont difficiles, mais dès que nous Lui obéissons, ils deviennent divinement faciles.

La conscience est cette faculté supérieure de la nature humaine qui me révèle les plus hautes réalités spirituelles, et aussi ce qu'elles réclament de moi. C'est l'oeil de mon âme, qui regarde vers Dieu, ou alors vers ce qu'elle considère comme l'idéal suprême. C'est pourquoi la conscience ne parle pas à tous le même langage. Si j'ai l'habitude de regarder Dieu en face, de toute mon âme, la conscience m'indiquera toujours quelle est la loi de Dieu, et ce que je dois faire pour lui obéir. Mais suis-je disposé à toujours lui obéir ? Il me faut garder ma conscience si sensible qu'elle m'évite tout faux pas. Il me faut vivre dans une communion si parfaite avec le Fils de Dieu, que dans chaque circonstance nouvelle ma conscience est ravivée et que je discerne à l'instant cette volonté de Dieu qui est toujours si "bonne, agréable et parfaite".

Dieu fait notre éducation jusque dans le plus petit détail. Mon oreille est-elle exercée à percevoir le plus léger murmure de l'Esprit ? "N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu." Sa voix n'est pas celle du tonnerre : elle est si douce qu'il est facile de la négliger. Pour garder notre conscience toujours sensible, il n'y a qu'un moyen : c'est d'être toujours entièrement sincère avec Dieu. Dès que votre conscience parle, obéissez. Ne discutez pas avec Dieu. Gardez-vous, par la moindre complaisance pour le mal, de ternir si peu que ce soit votre vision de Dieu.

Oswald Chambers

dimanche 12 mai 2013

Prenez l'habitude de n'être pas l'esclave de vos habitudes




Posséder et développer en vous ces qualités vous préservera d'être des paresseux et des inutiles. (2 Pierre 1:8)


Quand nous commençons à former en nous une habitude, nous en avons conscience. À certains moments, nous avons conscience de devenir vertueux, patients, consacrés, mais ce n'est là qu'une étape qu'il faut dépasser. Si nous nous en tenions là, nous tomberions dans la suffisance des Pharisiens. Nos habitudes doivent se perdre et se confondre avec notre vie spirituelle, elles doivent devenir inconscientes. Nous avons seulement à nous rendre compte des qualités qui nous manquent, pour tâcher de les acquérir. Après quoi cela va tout seul.

Peut-être vous faites-vous une idole de vos habitudes religieuses, lire la Bible ou prier à telle heure précise. Vous verrez que Dieu s'arrangera pour déranger vos habitudes si vous en faites des idoles. "Je ne puis pas m'occuper de cela maintenant. Je suis en prière. Cette heure est consacrée à Dieu." Non, cette heure est consacrée à votre idole, à votre habitude. Quelque chose vous manque. Rendez-vous en bien compte, et tâchez de l'acquérir.

Dans l'amour tel qu'il doit être, il n'y a plus d'habitudes apparentes. Ce qui doit se faire se fait tout seul, inconsciemment, Quand vous avez conscience de vos mérites, vous vous figurez que vous ne pouvez pas faire certaines choses. C'est que quelque chose vous manque. La seule vie parfaite est celle dont vivait le Seigneur Jésus, et il était en toute chose en harmonie avec Dieu. Est-ce le cas pour vous ? Si quelque chose ne va pas, laissez Dieu vous remettre à votre place, jusqu'à ce que votre vie soit comme celle d'un petit enfant.


Oswald Chambers

samedi 11 mai 2013

Allez-y carrément




À la fraternité joignez l'amour. (2 Pierre 1:7)


Pour la plupart d'entre nous, l'idée de l'amour est passablement indéterminée. L'amour intégral pour une personne suppose que nous la mettons bien au-dessus de toutes les autres, et c'est cet amour-là que Jésus nous réclame pour Lui-même (Luc 14:26). Quand l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par l'action du Saint-Esprit, il nous est facile de donner à Jésus la première place.

Dans ces conditions, la première chose que Dieu fait est d'expulser de moi tout mon orgueil, toute ma fausse estime de moi-même. Le Saint-Esprit me révèle que Dieu m'aime non pas du tout parce que je suis digne d'amour, mais parce que l'amour est la nature même de Dieu. "Et maintenant, dit l'Esprit de Dieu, aime les autres comme je t'ai aimé. Je vais te faire rencontrer une foule de gens qui n'ont rien de sympathique, et envers lesquels tu dois manifester Mon amour, comme je te l'ai manifesté à toi-même." Pour cela, il n'y a qu'une méthode possible : il faut y aller carrément, sans barguigner. Autrement, vous échouerez.

Le Seigneur "supporte tout." Si je regarde en moi-même, si je me rends compte que Dieu m'a aimé sans réserve, avec tous mes péchés, toutes mes lâchetés, tout mon égoïsme, toutes mes hontes, alors je me sentirai obligé d'aller aux autres pour les aimer de la même manière. L'amour de Dieu pour moi est inépuisable, et c'est là que je dois puiser pour aimer les autres à mon tour. Dès que je suis fâché contre quelqu'un, ma vie spirituelle est entravée. Je me fâche contre mon prochain, et je ne pense plus à tout ce que j'ai fait pour mécontenter Dieu. Il faudrait que mon union avec Jésus me fît participer à tout moment à sa tendresse. L'amour divin, comme l'amour humain, doit être entretenu et cultivé. L'amour doit couler de source, mais pour le maintenir en soi, il faut se discipliner.

Oswald Chambers

vendredi 10 mai 2013

Allez de l'avant




Joignez à votre foi l'action bonne. (2 Pierre 1:5)


"Joignez" indique bien qu'il y a quelque chose que nous avons à faire de nous-mêmes. Nous oublions trop souvent que si nous ne pouvons pas faire ce que Dieu fait pour nous, Il ne veut pas faire à notre place ce que nous pouvons faire nous-mêmes. Nous ne pouvons nous sauver ni nous sanctifier nous-mêmes, c'est Dieu qui le fait. Mais ce n'est pas Dieu qui peut prendre pour nous de bonnes habitudes, former notre caractère, aller de l'avant à notre place. C'est à nous à tirer peu à peu toutes les conséquences du salut que Dieu a réalisé en nous. Il s'agit encore une fois d'acquérir peu à peu de bonnes habitudes, et au début c'est très difficile. Aller de l'avant, c'est marcher par nous-mêmes sur la voie que Dieu a tracée devant nous.

Ne demandez pas votre chemin quand vous le savez parfaitement. N'hésitez plus, faites le premier pas, allez de l'avant.

Quand Dieu vous parle, agissez en toute confiance, résolument, et ne revenez jamais en arrière. Si vous hésitez alors que Dieu vous dit de faire quelque chose, vous risquez de perdre la grâce de Dieu. Allez de l'avant. Brûlez les ponts derrière vous : "J'écrirai cette lettre." Écrivez-là ! "Je paierai cette dette." Payez-la !

Il faut que nous prenions l'habitude d'écouter Dieu en toute circonstance, et de comprendre ce qu'il veut nous dire. Si, lorsque quelque chose nous arrive, nous nous tournons instinctivement vers Dieu, c'est que l'habitude est formée. Nous n'avons plus qu'à marcher, et aller de l'avant.

C.H. Spurgeon

jeudi 9 mai 2013

La révélation nécessaire




Là où il n'y a pas de révélation, le peuple est sans frein.(Proverbes 29:18)


Quelle différence entre un simple idéal moral et une révélation de Dieu ! L'idéal est abstrait, la révélation nous inspire. L'idéal n'amène guère à l'action. On peut se faire une conception de Dieu qui justifie notre inaction, en présence du devoir.

Jonas nous en offre un exemple. "Je savais bien, s'écrie-t-il, que tu es un Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et prêt à renoncer au châtiment." (Jonas 4:2) C'est ainsi qu'il excuse sa première désobéissance. Une conception de Dieu, même exacte, peut me fournir un prétexte à ne pas faire mon devoir. Tandis que la révélation que je reçois directement me pousse à l'action.

Le plus bel idéal peut être pour nous un opium qui nous endort et nous mène à la mort. Regardez en vous-même ; n'avez-vous pour vous guider qu'un idéal abstrait, ou bien Dieu se révèle-t-il à vous directement ? Il faut, par la vision de Dieu, atteindre au delà de ce que nous avons sous-la main.

Quand cette vision nous manque, "quand il n'y a pas de révélation", nous aussi, nous sommes "sans frein". Nous cessons de prier, nous ne cherchons plus la direction de Dieu en toute chose, nous agissons d'après notre propre initiative. Nous sommes en train de descendre la pente. Où en sommes-nous ? Est-ce que nous sommes aujourd'hui orientés d'après la vision de Dieu ? Comptons-nous sur Lui pour faire de plus grandes choses qu'Il n'a jamais faites ? Sommes-nous, spirituellement, forts, frais et dispos ?

Oswald Chambers

mercredi 8 mai 2013

La patience de la foi




Parce que tu as su garder, à mon exemple, une courageuse patience. (Apocalypse 3:10)


La patience courageuse est bien plus que l'endurance. La vie d'un croyant est entre les mains de Dieu comme l'arc entre les mains de l'archer. Dieu vise un but que le croyant ne peut pas du tout voir, et Dieu tend la corde toujours davantage, et le croyant dit à plusieurs reprises : "Je ne puis pas en supporter davantage." Dieu n'y fait pas attention, il continue de tendre la corde, et quand le but est à portée, il tire. Fiez-vous à Dieu par la patience de la foi.

La foi n'est pas une simple émotion, c'est une confiance ferme et vigoureuse en l'Amour divin. Vous ne voyez pas Dieu, vous ne pouvez pas comprendre ce qu'Il fait, mais par la foi vous le saisissez quand même. Le naufrage de la foi résulte d'un déséquilibre. Il nous faut sonder notre pensée sur celle vérité éternelle : Dieu est amour. La foi, c'est l'effort héroïque par lequel on se jette entre les bras de Dieu.

Dieu, pour nous sauver, a risqué son Fils unique, tout ce qu'il avait de plus précieux. Il nous demande en retour de tout risquer pour suivre Jésus. Il y a encore en nous des points sur lesquels Dieu ne règne pas. La — vie de Jésus était tout entière consacrée à son Père, il doit en être de même pour la nôtre. "Te connaître, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé, c'est l'éternelle vie." La vie éternelle, c'est proprement une vie qui peut tout affronter sans hésiter jamais. Dès qu'on l'a compris, la vie devient une merveilleuse aventure. Dieu fait notre éducation pour que nous puissions avoir accès à ce bonheur merveilleux.

Oswald Chambers

mardi 7 mai 2013

Celui qui bâtit pour l'éternité




Qui d'entre vous, voulant bâtir une tour, ne s'assied premièrement pour en calculer la dépense et voir s'il a de quoi l'achever ? (Luc 14:28)


Notre Seigneur pense, dans cette parabole, non pas à un prix que nous aurions à évaluer, mais au prix immense qu'Il a Lui-même, d'avance, évalué. Il s'agit des trente années de sa vie obscure à Nazareth, des trois années de son ministère, avec l'enthousiasme passager des foules, l'opposition indignée et la haine de ses ennemis, l'agonie insondable de Gethsémani, et l'exécution brutale du Calvaire, pivot de l'histoire éternelle. Jésus-Christ a calculé la dépense. Les hommes n'auront pas le droit de se moquer de lui et de dire : "Cet homme a commencé de bâtir, mais il n'a pas pu achever sa tour."

Notre Seigneur fixe les conditions nécessaires pour qu'il puisse nous embaucher dans son entreprise : "Si quelqu'un vient à moi et ne hait pas (par rapport à moi) tout ce qu'il a de plus cher au monde, il ne peut pas être mon disciple." Pour qu'il puisse se servir de nous, il faut que nous l'aimions, Lui, de tout notre coeur, d'un amour passionné, qui laisse bien loin derrière lui tous les autres amours. Conditions sévères, mais glorieuses.

Tout ce que nous bâtissons va être inspecté par Dieu. Par l'épreuve du feu, Dieu va-t-il déceler dans notre ouvrage, bâti sur les fondements de Jésus, quelque édifice de notre façon ? Aujourd'hui l'on veut entreprendre pour Dieu des constructions gigantesques, mais là est le piège. Au sens strict, nous ne pouvons jamais travailler pour Dieu. Jésus nous embauche pour Ses entreprises, pour Ses constructions, et aucun de nous n'a le droit d'exiger telle ou telle place au chantier.

Oswald Chambers

lundi 6 mai 2013

La liberté selon l'Évangile




Tenez ferme par conséquent dans la liberté que le Christ nous a procurée. (Galates 5:1)


Un homme guidé par l'Esprit de Dieu ne viendra jamais vous dire de croire ceci ou cela : il vous dira tout simplement de conformer votre vie aux commandements de Jésus. On ne nous demande pas de croire à la Bible, mais bien à Celui que la Bible nous révèle. "Vous sondez les Écritures... ce sont elles, dit Jésus, qui rendent témoignage de moi." (Jean 5:39)Nous avons à donner l'exemple d'une conscience affranchie du péché, et non pas d'une pensée libre de croire tout ce qu'elle veut. Si nous sommes libérés du péché, libres de la liberté que Jésus-Christ nous a procurée, d'autres seront amenés par là à celle même liberté, qui consiste à réaliser en nous-mêmes la domination absolue de Jésus-Christ sur notre âme.

Que votre vie soit toujours ajustée aux commandements de Jésus-Christ. Pliez-vous à son joug, mais à aucun autre, Et prenez bien soin de ne jamais imposer aux autres un joug qui n'est pas celui de Jésus-Christ. Dieu a besoin de beaucoup de temps pour nous faire comprendre que ceux qui ne pensent pas comme nous ne sont pas nécessairement dans l'erreur. En jugeant les autres, nous nous écartons du point de vue de Dieu.

Il n'existe qu'une seule liberté véritable, elle ne consiste pas à juger les autres, mais à laisser le champ libre, dans toute notre pensée, à Jésus seul, qui nous rend alors capables de faire le bien.

Ne soyez pas impatient : rappelez-vous avec quelle douceur et quelle patience Dieu vous a traité. Mais n'essayez jamais d'affaiblir la vérité de Dieu. Laissez-la s'épanouir, librement, sans vouloir l'accommoder à votre échelle. Jésus a dit : "Allez, et faites de tous les hommes mes disciples." Il n'a pas dit : "Convertissez-les à vos idées."


Oswald Chambers

dimanche 5 mai 2013

Le jugement de Dieu




Le temps du jugement est venu : il commencera par la maison de Dieu. (1 Pierre 4:17)


Le serviteur de Dieu ne doit jamais oublier que le salut est une pensée de Dieu, et non de l'homme. Le salut est donc un mystère insondable, et non pas une impression que nous éprouvons. Cette impression est simplement l'effet que le salut produit dans notre pensée. Ce n'est pas ce que nous éprouvons que nous devons prêcher, mais la grande Bonne Nouvelle qui est une pensée de Dieu. Nous n'avons pas à prêcher un procédé pour éviter l'enfer, ni pour vivre moralement : nous avons à prêcher l'Évangile de Dieu.

Dans l'enseignement de Jésus-Christ, nous voyons sans cesse le jugement de Dieu, qui est la manifestation de l'amour de Dieu. Ne vous apitoyez, jamais sur une âme qui rencontre des difficultés pour aller à Dieu : ce n'est pas, ce n'est jamais la faute de Dieu. Ce n'est pas à nous de découvrir la cause de ces difficultés. Nous devons simplement présenter à cette âme la vérité divine de telle sorte que l'Esprit de Dieu lui fasse voir ce qui en elle est fautif. La marque la plus sûre que notre prédication est ce qu'elle doit être, c'est qu'elle évoque pour chaque âme le jugement. L'Esprit de Dieu fait rentrer chacun de nous en lui-même.

Si Jésus nous donnait jamais un ordre qu'Il ne pourrait pas nous rendre capables d'accomplir, Il serait un menteur. Et si nous refusons d'obéir, sous prétexte d'incapacité, nous accusons Dieu de n'avoir pas tenu compte de ce dont nous étions capables. Il faut que la puissance de Dieu détruise en nous toute confiance en nous-mêmes. C'est dans notre faiblesse et notre dépendance totale que la puissance infinie de l'Esprit de Dieu se manifestera.


Oswald Chambers
 
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