jeudi 31 octobre 2013

La foi véritable



...la foi comme un grain de sénevé... (Matthieu 17:20)


Nous avons l'idée que Dieu nous récompense pour notre foi ; cela est possible au début de la vie chrétienne. Mais la foi en elle-même ne nous fait rien acquérir. Elle établit entre Dieu et nous des rapports normaux, et permet à Dieu d'agir en nous. Si vous êtes chrétien, il est souvent nécessaire que Dieu anéantisse ce que vous croyiez posséder d'expérience religieuse, pour vous ramener à lui. Dieu veut vous faire comprendre que vous devez vivre une vie de foi et non une vie où l'on jouit de ses bénédictions.

Votre vie spirituelle était concentrée, au début, sur un tout petit point lumineux, sur une expérience que vous aviez faite, et qui vous était particulièrement douce et précieuse ; mais elle était faite de sentiment autant que de foi. Puis Dieu retira ses bénédictions conscientes pour vous apprendre à marcher par la foi. À ses yeux, vous avez beaucoup plus de valeur maintenant, que lorsque vous aviez conscience d'émotions bouleversantes et où votre témoignage était vibrant.

La foi n'existe réellement que lorsqu'elle est mise à l'épreuve. Et l'épreuve la plus effective ne résulte pas tant de ce que nous avons de la peine à nous confier en Dieu, que du fait que nous n'arrivons pas à saisir clairement la nature et la puissance de Dieu.

Pour que notre foi devienne forte, il faut qu'elle soit éprouvée par les souffrances que produit un sentiment de complet abandon. Ne confondez jamais l'épreuve de la foi avec les ennuis habituels de l'existence. Bien des contrariétés, que nous considérons comme des épreuves de la foi, sont simplement les difficultés inévitables qui viennent de ce que nous vivons sur la terre. La foi biblique, c'est une foi en Dieu qui tient ferme contre tout ce qui peut démentir son existence. "Je resterai fidèle à Dieu quoi qu'il fasse."

Oswald Chambers

mercredi 30 octobre 2013

La foi



Sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu. (Hébreux 11:6)


La foi qui s'oppose au bon sens, c'est du fanatisme. Le bon sens qui s'oppose à la foi, c'est du rationalisme. La vie par la foi réconcilie l'un avec l'autre. Le bon sens n'est pas la foi, et la foi n'est pas le bon sens.

Il y a entre eux les mêmes rapports qu'entre le naturel et le spirituel, entre l'impulsion et l'inspiration. Ce que Jésus a dit n'est pas inspiré par le bon sens, mais par un sens plus haut, une révélation qui atteint les hauteurs où le bon sens nous abandonne. Il faut que notre foi soit mise à l'épreuve avant qu'elle puisse devenir pour nous une réalité. Nous savons que "toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu", alors, quels que soient les événements, l'alchimie de la divine providence transforme la foi théorique en réalité pratique. La foi a toujours quelque chose de personnel. Dieu veut que la foi théorique de son enfant se traduise dans la pratique.

Pour chaque détail de la vie ordinaire, notre foi en Dieu est la pierre de touche qui nous permet de mettre à l'épreuve ce qui nous est révélé. La foi est un principe extraordinairement actif, qui met toujours Jésus-Christ en avant : "Seigneur, tu as dit de ne nous inquiéter de rien" (voir Matthieu 6:33), "cela paraît insensé, mais je vais m'aventurer à agir selon tes paroles". Transformer la foi intellectuelle en réalité personnelle est toujours un combat. Dieu, pour former notre foi, nous place dans des circonstances qui transformeront en réalité ce qu'elle espère.

Tant qu'on ne connaît pas Jésus, Dieu n'est qu'une abstraction, en laquelle nous ne pouvions avoir foi. Mais dès que nous entendons Jésus-Christ nous dire : "Celui qui m'a vu a vu le Père", nous avons quelque chose de réel, et notre foi s'épanouit. La foi, c'est tout notre être uni à Dieu par la puissance de l'Esprit de Jésus-Christ.

Oswald Chambers

mardi 29 octobre 2013

La substitution



Il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui, justice de Dieu. (2 Corinthiens 5:21)


La conception moderne de la mort de Jésus-Christ, c'est qu'il est mort pour nos péchés par pitié pour nous. La pensée du Nouveau Testament, c'est qu'il s'est chargé de nos péchés, non par pitié, mais pour s'identifier à nous. Il a été fait péché. Nos péchés sont ôtés à cause de la mort de Jésus.

Il est mort par obéissance à son Père, et non par pitié pour nous. Si Dieu nous accueille, ce n'est pas à cause de notre obéissance ou parce que nous renonçons à certaines choses, mais uniquement à cause de la mort du Christ. Nous disons que Jésus est venu pour nous révéler le Dieu d'amour, le Père.

Le Nouveau Testament nous dit qu'il est venu pour ôter le péché du monde. Il révèle Dieu comme Père à ceux qui l'ont d'abord reçu comme Sauveur. Jésus-Christ ne s'est jamais présenté comme celui qui révélait au monde la paternité divine, mais comme la pierre d'achoppement (voir Jean 15:22-24). Quand Jésus dit : "Celui qui m'a vu a vu le Père" (Jean 14:9), il parle exclusivement à ses disciples.

Le Nouveau Testament n'enseigne nulle part que Christ est mort pour que je puisse m'en tirer indemne. Ce qu'il enseigne, c'est que Jésus est mort pour tous mais il n'a pas vécu ma mort. Je dois m'identifier avec sa mort pour être libéré du péché et hériter de sa justice même. La substitution dont parle le Nouveau Testament a deux aspects : "Lui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." Le Christ n'est pas pour moi si je n'accepte pas que Christ soit formé en moi.

Oswald Chambers

lundi 28 octobre 2013

La justification par la foi



Si lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à combien plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. (Romains 5:10)


Je ne suis pas sauvé par ma propre foi ; mais c'est par la foi que je me rends compte que je suis sauvé. Ce n'est pas la repentance qui me sauve, mais elle est un signe : je me rends compte de ce que Dieu a fait pour moi en Jésus-Christ. Nous risquons de prendre l'effet pour la cause, et de dire : "C'est mon obéissance, ma consécration, qui me rendent agréable à Dieu." Non ! Jamais !

Ce qui me réconcilie avec Dieu c'est avant tout. la mort de Jésus. Lorsque je me tourne vers Dieu et que, par la foi, j'accepte ce que Dieu me révèle, le miracle prodigieux de l'Expiation de Jésus-Christ rétablit aussitôt l'harmonie avec Dieu. Je suis justifié, non parce que je regrette mon péché, ni parce que je me repens, mais à cause de l'oeuvre accomplie par Jésus, En un éclair l'Esprit de Dieu m'en donne la conviction lumineuse et sans comprendre comment, je sais que je suis sauvé.

Le salut de Dieu ne repose pas sur les raisonnements de la logique humaine, mais sur la mort de Jésus qui s'est offert en sacrifice. Grâce à l'Expiation de notre Seigneur, nous naissons de nouveau. Les pécheurs peuvent être transformés en nouvelles créatures non par leur repentance ou leur foi, mais par l'oeuvre merveilleuse accomplie par Dieu en Jésus-Christ. Dieu lui-même garantit ma justification et ma sanctification. Nous n'avons pas à y travailler nous-mêmes, elles ont été accomplies par l'Expiation. Le surnaturel devient naturel par l'intervention miraculeuse de Dieu ; alors ce que Jésus-Christ a déjà accompli devient réalité pour nous "Tout est accompli".

Oswald Chambers

dimanche 27 octobre 2013

La méthode du missionnaire



Allez, faites de toutes les nations des disciples. (Matthieu 28:19)


Jésus n'a pas dit : "Allez sauver des âmes !" Car le salut n'est accompli que par Dieu. — Il a dit : "Allez, faites de toutes les nations des disciples", et pour cela il faut être disciple soi-même. Lorsque les disciples revinrent de leur première tournée missionnaire, ils étaient remplis de joie parce que les démons leur étaient soumis, mais Jésus leur dit : "Ne vous réjouissez pas d'avoir eu du succès dans votre service ; le grand secret de la joie, c'est la communion avec Moi." Le missionnaire doit avant tout rester fidèle à l'appel qu'il a reçu de Dieu, et n'avoir d'autre but que d'amener des hommes et des femmes à devenir disciples de Jésus. Il y a une passion des âmes qui ne vient pas de Dieu, mais du désir de convertir les gens à nos idées.

Ce qui peut compromettre le ministère du missionnaire, ce n'est pas que les gens refusent le salut, que les rétrogrades soient difficiles à ramener, ce n'est pas qu'il se heurte à l'indifférence générale, mais bien que sa propre communion avec Jésus-Christ se relâche. "Croyez-vous que je puisse faire cela ?" Jésus nous pose cette question pénétrante. Nous la retrouvons devant chacune de nos difficultés.

Le seul grand défi est celui-ci : "Est-ce que je connais véritablement mon Seigneur ressuscité ? Est-ce que je connais la puissance de son Esprit en moi ? Suis-je assez sage aux yeux de Dieu, assez fou aux yeux des hommes, pour m'appuyer sur ce que Jésus a dit ? Ou bien est-ce que j'abandonne le terrain surnaturel d'une confiance absolue en Jésus-Christ ?" Si j'adopte quelqu'autre méthode, j'abandonne par là même celle établie par le Seigneur : "Tout pouvoir m'a été donné... c'est pourquoi, allez... !"

Oswald Chambers

samedi 26 octobre 2013

Qu'est-ce qu'un missionnaire ?



Comme mon Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie.(Jean 20:21)


Un missionnaire, c'est un envoyé de Jésus-Christ, comme Jésus fut envoyé de Dieu. Ce qui importe avant tout, ce ne sont pas les besoins des hommes, mais l'ordre de Jésus. Si nous travaillons pour Dieu, la source de notre inspiration est derrière nous, et non devant nous. De nos jours, on a tendance à chercher l'inspiration dans l'avenir, à faire des plans de conquête et à tout faire cadrer avec notre conception du succès. Selon le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus inspire ses disciples ; leur rôle est de lui être fidèles, de réaliser ses desseins.

Nous attacher à Jésus-Christ, voir les choses de son point de vue à lui, voilà ce qui est capital. Le grand danger, dans le travail missionnaire, c'est de négliger l'appel de Dieu pour ne plus voir que les besoins des gens, jusqu'à ce qu'une sympathie tout humaine nous fasse oublier entièrement que nous sommes les envoyés de Jésus-Christ. Les besoins sont si vastes, les situations si compliquées, que nous ne savons où donner de la tête. Nous oublions que le but essentiel de toute entreprise missionnaire, ce n'est ni d'élever le niveau de vie des gens, ni de les éduquer, ni de pourvoir à leurs besoins matériels, mais tout simplement d'obéir au commandement de Jésus : "Allez, et enseignez toutes les nations."

Quand nous étudions la vie des hommes et des femmes qui ont servi Dieu, nous sommes tentés de dire : "Ils étaient merveilleusement perspicaces ! Ils ont parfaitement compris la volonté de Dieu !" Mais cette perspicacité, cette habileté viennent de Dieu et non de la sagesse humaine. Dieu pouvait agir librement parce que ces gens étaient assez naïfs, assez fous pour se fier à Sa sagesse et se laisser revêtir de Ses armes.

Oswald Chambers

vendredi 25 octobre 2013

Supporter tout !



Je me suis fait tout à tous, afin d'en gagner de toutes manières quelques-uns. (1 Corinthiens 9:22)


Un chrétien au service de Dieu doit apprendre à être son digne représentant dans un monde indigne. Ne dites jamais : "Oh ! si seulement j'étais ailleurs !" Les hommes dont Dieu se sert ne sont que des hommes ordinaires, mais qui deviennent extraordinaires par les capacités que Dieu leur donne.

Si Dieu ne communique pas à nos esprits les capacités intellectuelles, ni à nos coeurs les sentiments qui le glorifient, nous serons dépourvus d'utilité. Ce n'est pas nous qui avons choisi d'être au service de Dieu. Bien des gens décident de servir Dieu, sans que sa grâce toute-puissante et sa parole puissante leur aient communiqué les capacités nécessaires. Paul était transporté d'enthousiasme à la pensée de l'oeuvre accomplie par Jésus dans le monde, et il ne perdait jamais de vue cette pensée capitale. Nous aussi, nous ne devons savoir qu'une chose : "Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié."

"Je vous ai choisis." Ayez toujours à l'esprit la grandeur de votre vocation. Ce n'est pas vous qui ayez choisi Dieu, mais lui vous a choisis. Pendant que vous vous préparez à le servir, Il est à l'oeuvre, courbant, brisant, façonnant. Pourquoi agit-il ainsi ? Nous ne le savons pas. Mais nous savons qu'il désire nous amener à une soumission telle qu'il pourra dire : "Cet homme, cette femme, m'appartient véritablement." Il faut que nous soyons des instruments dociles dans la main de Dieu, de telle sorte qu'il puisse par notre moyen établir des hommes sur le Roc, comme il nous y a nous-mêmes établis.

Ne décidez jamais par vous-même d'être serviteur de Dieu. Mais si Dieu vous choisit, malheur à vous si vous vous détournez à droite ou à gauche. Laissez-le faire, car après son appel, il agira à votre égard, différemment d'avec les autres.

Oswald Chambers

jeudi 24 octobre 2013

Triompher en Christ



Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ ! (2 Corinthiens 2:14)


Dans notre travail Pour Dieu, nous ne devons pas nous contenter de faire le mieux Possible, mais nous devons viser toujours plus haut. Veillez à garder fermement l'idéal divin. Jour après jour, heure après heure, notre effort doit être continu, incessant. Aucun Pouvoir humain ne doit nous en détourner.

Ce qu'il ne nous faut jamais perdre de vue, c'est que nous n'existons que pour être les captifs du Christ, enchaînés à son char de triomphe. Nous ne sommes pas destinés à figurer dans une exposition de chefs-d'oeuvre ; nous devons seulement montrer aux hommes que nous sommes à tous les points de vue des captifs de Jésus-Christ. Ne disons pas : "Me voilà seul à combattre pour Jésus-Christ", ou : "Je dois soutenir la cause de Jésus et défendre cette forteresse pour lui." Paul dit : "Je fais partie du cortège du vainqueur, et quelles que soient les difficultés, je triomphe toujours en lui." Est-ce que cette pensée se traduit dans notre vie quotidienne ?

La joie profonde de Paul venait de ce que Dieu l'avait saisi, lui, le persécuteur sanguinaire, l'ennemi de Jésus-Christ, et fait de lui son prisonnier pour toute la vie. En dehors de cela rien, ni dans le ciel, ni sur la terre, ne lui semblait digne d'intérêt. Un chrétien devrait avoir honte de parler des victoires qu'il a remportées. Il n'y a qu'un Vainqueur et nous lui appartenons si complètement que nous participons continuellement à sa victoire, c'est par Lui que nous sommes plus Que vainqueurs.

Nous sommes, pour Dieu, "la bonne odeur de Christ". Étant enveloppés de ce parfum, nous pourrons être partout où nous irons, agréables à notre Dieu.

Oswald Chambers

mercredi 23 octobre 2013

Rien ne doit subsister



Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses anciennes sont passées. (2 Corinthiens 5:17)


Le Seigneur n'a aucun égard pour nos préjugés, il les écrase, il veut les démolir. Nous nous imaginons que Dieu porte un intérêt particulier aux préjugés qui nous sont chers. Nous sommes certains qu'il ne nous traitera pas avec la même sévérité qu'il appliquera aux autres. "Il faut que Dieu soit très ferme avec eux, mais il sait bien que, moi, j'ai raison."

Il faut que nous apprenions que les choses anciennes sont passées ; il ne doit rien en subsister. Dieu n'a aucune indulgence pour nos préjugés, il veut les abolir. Cette action de la Providence de Dieu qui démolit nos préjugés, fait partie de notre éducation morale. Observons comment Dieu s'y prend. Il ne tient aucun compte de ce que nous lui apportons ; il n'attend de nous qu'une chose : l'abandon total à sa volonté.

Lorsque nés de nouveau, le Saint-Esprit commence en nous la création nouvelle, le moment vient où il ne subsiste plus rien de ce que nous étions auparavant. L'ancienne routine, l'ancienne raideur, l'ancienne mentalité disparaissent, et "tout vient de Dieu".

Comment pouvons-nous réaliser une vie sans convoitise, sans égoïsme, sans susceptibilité ; comment pouvons-nous avoir l'amour qui n'est point envieux, qui ne soupçonne pas le mal, qui est toujours aimable ? En ne laissant rien subsister en nous de notre vie ancienne, et en mettant en Dieu, simplement, toute notre confiance une confiance telle que nous ne réclamons plus les bienfaits de Dieu, mais Dieu lui-même. En sommes-nous là ? Lorsque nous aurons vu Dieu à oeuvres, nous ne serons plus préoccupés de ce qui peut nous arriver, car nous nous confierons dans notre Père Céleste et verrons "celui qui est invisible".

Oswald Chambers

mardi 22 octobre 2013

Le témoignage du Saint-Esprit



L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit... (Romains 8:16)


Lorsque nous nous approchons de Dieu, nous sommes parfois tentés de marchander. Nous désirons le témoignage de l'Esprit avant d'obéir à Dieu. "Pourquoi Dieu ne se révèle-t-il pas à moi ?", nous demandons-nous. Il ne le peut pas. Ce n'est pas qu'il ne le veuille pas, mais il ne le peut pas, parce que notre refus de nous abandonner à lui, lui barre la route. Dès que nous nous rendons à Dieu sans réserve, il se rend témoignage à Lui-même.

Il ne peut pas vous rendre témoignage à vous, mais il rend immédiatement témoignage à sa propre nature qu'il a mise en vous. Si vous aviez le témoignage avant la réalité, tout se dissiperait en une émotion sentimentale. Dès que vous vous appuyez sur la Rédemption et que vous faites taire vos vains raisonnements, Dieu se manifeste à vous et vous découvrez avec effarement que jusque là, c'est vous qui l'empêchiez de le faire. Si vous doutez que Dieu puisse vous délivrer du péché, alors laissez-le agir, ou bien dites-le lui. Ne vous appuyez pas sur l'avis des uns ou des autres, mais selon Matthieu 11:28 : "Venez à moi !" Venez, si vous êtes fatigué et chargé ; demandez-lui si vous êtes mauvais, de vous changer. (Luc 11:13)

Nous confondons parfois l'évidence toute simple du bon sens avec le témoignage du Saint-Esprit. Mais l'Esprit ne rend témoignage qu'à notre esprit et à l'oeuvre de la Rédemption, il ne rend jamais témoignage à notre raison. Si nous voulons l'y contraindre, il n'est pas étonnant que nous soyons dans les ténèbres et dans l'incertitude. Jetez tout cela par-dessus bord, fiez-vous à Dieu, et il vous accordera le témoignage du Saint-Esprit.

Oswald Chambers

lundi 21 octobre 2013

Nous laissons-nous diriger par nos impulsions?



Vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi. (Jude 1:20)


Le Seigneur n'était ni un impulsif, ni un insensible ; il était habité par une force tranquille qui ne s'effrayait de rien. La plupart d'entre nous vivent leur vie chrétienne selon les tendances de leur tempérament, et non selon la volonté de Dieu. Nos impulsions font partie de notre nature humaine, mais le Seigneur n'en tient jamais compte..., parce qu'elles entravent la croissance spirituelle. Remarquez comment s'y prend l'Esprit de Dieu pour mettre un frein à nos impulsions. Ses entraves touchent notre orgueil, nous font perdre la tête et nous poussent aussitôt à prétendre que nous avons raison. Il est compréhensible qu'un enfant soit impulsif, mais c'est désastreux chez l'adulte, homme ou femme ; l'homme impulsif est toujours un enfant gâté. L'impulsion peut se transformer en intuition, si on se soumet à la discipline.

La vie du disciple doit s'édifier uniquement sur la grâce surnaturelle de Dieu. Marcher sur les eaux est facile pour celui qui a du cran, mais c'est autre chose de marcher sur la terre ferme, en disciple de Jésus-Christ. Pierre marcha sur les eaux pour aller vers Jésus, mais dans une autre occasion il ne le suivit que de loin. Nous n'avons pas besoin de la grâce de Dieu pour rester fermes dans les moments de crise ; nos ressources humaines et notre fierté nous suffisent et nous permettent de faire face.

Mais il faut le secours de la grâce surnaturelle de Dieu pour vivre en chrétien vingt-quatre heures sur vingt-quatre, accomplir une tâche monotone, vivre l'existence ordinaire et cachée du serviteur de Jésus-Christ. Par nature nous avons tendance à vouloir faire des choses sensationnelles pour Dieu. C'est u ne erreur, il nous faut être sensationnels dans les choses ordinaires, saints dans les rues misérables, parmi les gens médiocres, et cette vie-là ne s'apprend pas en un jour !

Oswald Chambers

dimanche 20 octobre 2013

Est-ce que je veux ce que Dieu veut ?



Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. (1 Thessaloniciens 4:3)


Il n'y a aucun doute que la volonté de Dieu est que je sois sanctifié. Mais est-ce bien ma volonté ? Suis-je décidé à laisser Dieu accomplir en moi tout ce qui a été rendu Possible par la Rédemption ? Vais-je accepter que Jésus soit fait pour moi sanctification, et que la vie de Jésus se manifeste dans ma chair mortelle ? Ne vous contentez pas de dire : "Comme je désire être sanctifié !" Ce n'est pas vrai, vous ne le désirez pas. Cessez de soupirer, et prenez l'affaire au sérieux : "Tel que je suis, sans rien à moi, je viens." Acceptez, avec une foi sincère, que Jésus-Christ devienne votre sanctification, et le miracle de la Rédemption s'accomplira en vous. Tout ce que Jésus a rendu Possible m'est accordé comme un don gratuit du Dieu d'amour, à cause de l'oeuvre qu'il a lui-même accomplie.

Jésus m'ayant sauvé et sanctifié, l'attitude que je dois avoir est celle d'une humble et profonde sainteté, (une sainteté orgueilleuse n'est pas la sainteté). Cette sainteté a sa source dans une sincère repentance, et dans un sentiment de honte et de déchéance inexprimable ; mais en même temps je fais la merveilleuse découverte que l'amour de Dieu a fait irruption dans mes ténèbres. Alors que je ne me Souciais pas de lui, il a tout accompli pour mon salut et ma sanctification (voirRomains 5:8). Il n'est pas étonnant que Paul dise : "Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ."

La sanctification m'unit à Christ, et par lui à Dieu, et c'est l'Expiation qui produit toutes ces merveilles. Ne prenez jamais l'effet pour la cause. L'effet en moi, c'est l'obéissance, le service, la prière, qui résultent de ma reconnaissance pour la sanctification opérée en moi grâce à l'Expiation.

Oswald Chambers

samedi 19 octobre 2013

Le royaume de Dieu est au-dedans de vous



Mon Royaume n'est pas de ce monde. (Jean 18:36)


Ce qui fait le plus de tort aujourd'hui à la cause de Jésus-Christ, c'est une conception de l'oeuvre chrétienne qui n'est pas inspirée par le Nouveau Testament. On insiste sur les notions modernes d'effort soutenu, d'énergie, d'action, de rendement, au détriment de la vie intérieure. On insiste sur ce qui n'est pas important. Jésus a dit: "Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards... car voici, le Royaume de Dieu est au-dedans de vous", ce qui signifie qu'il est obscur et caché. Un chrétien "actif" vit trop souvent "en vitrine". Pourtant c'est quand nous sommes seuls, dans le secret de la communion invisible avec Dieu que nous pouvons recevoir la puissance de vie.

Il faut que nous échappions à l'influence néfaste qu'exerce sur nous l'esprit du monde religieux dans lequel nous vivons. Dans la vie de notre Seigneur, il n'y a jamais eu de hâte, de précipitation, d'activité fébrile, dont nous faisons tant de cas, et le disciple doit être comme son Maître. Le principe essentiel, du Royaume de Jésus-Christ, est la communion personnelle avec lui, et non l'efficacité aux yeux des hommes.

Ce n'est pas l'organisation d'activités pratiques qui prépare au service de Dieu, mais le fait de se laisser pénétrer par Dieu. Vous ne savez pas où Dieu vous placera, ni quel effort il vous demandera. Si vous gaspillez votre temps dans une activité débordante, au lieu de vous retremper dans les vérités éternelles de la Rédemption, vous craquerez lorsque le moment de l'effort sera venu. Mais si vous mettez à profit le temps qui vous est donné pour être enraciné et fondé en Dieu, vous aurez la force de rester fidèle, quoiqu'il arrive.

C.H. Spurgeon

vendredi 18 octobre 2013

La clé du service missionnaire



C'est pour le nom de Jésus qu'ils sont partis. (3 Jean 1:7)


Le Seigneur nous a dit comment notre amour pour lui doit se manifester. "M'aimes-tu ? — Alors pais mes brebis." Nous devons nous occuper des autres comme... Jésus-Christ l'entend, et non lui demander de s'en occuper comme nous l'entendons. Dans la première lettre aux Corinthiens chapitre 13, verset 4 à 8, le caractère de cet amour est décrit. Il est l'expression de l'amour de Dieu. C'est dans ma vie quotidienne que je dois prouver mon amour pour Jésus, tout le reste n'est que du verbiage sentimental.

La fidélité à Jésus-Christ est l'oeuvre surnaturelle de fa Rédemption, accomplie en moi par le Saint-Esprit. Il répand dans mon coeur l'amour de Dieu, et cet amour agit efficacement à travers moi à l'égard de tous ceux que je côtoie. Je reste fidèle à Jésus-Christ, même lorsque le bon sens et les événements de la vie courante me poussent à douter de sa puissance.

Le secret du vrai service, c'est de n'être attaché à rien ni à personne, sauf au Seigneur lui-même. Mais c'est un détachement intérieur, non extérieur. Le Seigneur savait admirablement s'intéresser à toutes les choses de la vie ordinaire. C'est intérieurement qu'il était détaché de tout, et attaché à Dieu. Le détachement des choses extérieures peut souvent, au contraire, s'accompagner d'un attachement intérieur secret aux choses que nous prétendons mépriser.

La fidélité du missionnaire consiste à garder son âme ouverte à l'influence de la nature du Seigneur Jésus-Christ. Ceux qu'il envoie accomplir son oeuvre ne diffèrent en rien des autres hommes, mais ils lui sont fidèles grâce à l'oeuvre du Saint-Esprit.

Oswald Chambers

jeudi 17 octobre 2013

Des oeuvres plus grandes



Celui qui croit en moi fera les oeuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je m'en vais au Père. (Jean 14:12)


Ce n'est pas la prière qui nous rend aptes à des oeuvres plus grandes ; elle est l'oeuvre plus grande. Nous considérons la prière comme un exercice rationnel de nos facultés spirituelles, pour nous préparer au travail de Dieu. Mais selon l'enseignement de Jésus-Christ, la prière est la mise en oeuvre en moi, du miracle de la Rédemption, qui, grâce à l'action permanente de Dieu, produit chez les autres le même miracle. C'est en réponse à la prière que les fruits sont donnés ; mais n'oublions pas que cette prière se fonde sur l'agonie du Rédempteur, et non sur la mienne. C'est la prière de l'enfant que Dieu exauce, plutôt que celle de l'homme sage et intelligent.

La prière, c'est la bataille ; quelles que soient les circonstances dans lesquelles Dieu nous place, notre devoir est de prier. Ne vous laissez jamais aller à penser : "Je ne sers à rien, là où je suis, en ce moment", car il est évident que vous ne pouvez servir à quelque chose là où vous n'êtes pas. Quel que soit le lieu où le hasard des circonstances par lesquelles Dieu vous a conduit, priez, criez à lui sans cesse. "Quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le ferai."

Nous attendons pour prier d'être stimulé par des émotions, c'est là la forme la plus grave de l'égoïsme spirituel. Nous avons à agir selon les directives de Dieu, et il nous ordonne de prier. "Priez le Maître de la Moisson, d'envoyer des ouvriers dans sa Moisson." Le travail d'un ouvrier n'a rien de palpitant, mais c'est grâce à ce travail que ce qui a été conçu par le génie humain peut se réaliser. C'est l'ouvrier de Dieu qui réalise les conceptions de son Maître. Vous luttez dans la prière, et les résultats se produisent au moment choisi par Dieu.

Combien vous serez étonnés en découvrant, lorsque le voile se lèvera, les âmes que vous aurez moissonnées, simplement parce que vous aurez pris l'habitude de demander à Jésus-Christ ce que vous deviez faire !

Oswald Chambers

mercredi 16 octobre 2013

Comprendre les ordres du Maître



Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. (Matthieu 9:38)


La clé du problème missionnaire est entre les mains de Dieu, et cette clé c'est la prière et non l'action ; du moins, pas l'action au sens où on entend communément ce mot de nos jours, car il implique une sorte d'évasion, par laquelle on néglige la communion avec Dieu. La réponse, au problème missionnaire, n'est pas la solution du bon sens, ni le secours médical, ni la civilisation ou l'éducation, ni même l'évangélisation. La réponse, c'est la prière. "Priez donc le Maître de la Moisson." Pour l'homme naturel, la prière n'est pas rentable, c'est une absurdité. Il faut bien reconnaître en effet que du point de vue du sens commun, prier est stupide.

Dans l'optique de Jésus-Christ, il n'y a pas "diverses nations", il y a le monde. Savons-nous, nous aussi, nous élever au-dessus de toutes les distinctions qui séparent les hommes les uns des autres, et nous attacher à une seule personne : Jésus-Christ lui-même ? Il est le Maître de cette moisson, produite par les détresses et la conviction de péché, et c'est dans cette moisson-là que nous devons demander que des ouvriers soient envoyés. Nous sommes absorbés par diverses activités, alors que les gens autour de nous sont prêts à être moissonnés.

Nous n'en récoltons pas un seul et nous gaspillons en activités fébriles le temps que Dieu nous donne. Supposez qu'il se produise chez votre père, ou chez votre frère, une crise spirituelle salutaire, êtes-vous prêt à servir d'ouvrier dans cette moisson de Jésus-Christ ? "Oh !" direz-vous, j'ai un travail particulier à faire. "Aucun chrétien n'a le droit d'avoir un travail particulier. Un chrétien est appelé à appartenir à Jésus, à le servir et à ne pas lui dicter ce qu'il doit faire. Le Seigneur ne nous appelle pas à une "tâche spéciale", il nous appelle à Lui. "Priez donc le Maître de la Moisson" ; il dirigera lui-même les circonstances de votre vie, et vous enverra dans sa Moisson.

Oswald Chambers

mardi 15 octobre 2013

Le message du missionnaire



Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. (1 Jean 2:2)


Le centre du message du missionnaire, c'est : "Jésus est l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde." Considérez n'importe quel autre aspect de l'oeuvre du Christ : la guérison des corps, le salut, la sanctification, il faut des conditions particulières pour les saisir.

Mais la proclamation "Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" n'implique aucune condition. Le témoin de Jésus est tout pénétré de cette révélation et annonce la valeur immense de l'oeuvre expiatoire de Jésus-Christ pour nos péchés.

Le centre du message du salut n'est pas la douceur de Jésus-Christ, ni sa bonté, ni le fait qu'il révèle Dieu comme Père ; c'est son oeuvre accomplie pour la rémission des péchés. Cette oeuvre-là a une portée infinie. Un tel message ne connaît aucune frontière politique et ne tient pas compte des particularités nationales ou individuelles ; il s'adresse à tous les hommes. Lorsque le Saint-Esprit agit en moi, il ne prend pas en considération mes préférences, il m'unit au Seigneur Jésus-Christ.

Un missionnaire est un homme lié et attaché à son Seigneur et Maître ; il n'a pas à proclamer son propre point de vue, mais à annoncer l'Agneau de Dieu. Il est certes plus facile d'appartenir à un groupe où l'on raconte "ce que Jésus-Christ a fait pour moi", ou bien d'être un partisan fervent de la guérison par la foi, d'un aspect particulier de la sanctification ou du baptême du Saint-Esprit. Paul n'a pas dit : "Malheur à moi, si je ne dis pas ce que Christ a fait pour moi !", mais, "Malheur à moi si je n'annonce pas la Bonne Nouvelle !" Et la Bonne Nouvelle, c'est : "l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde."

Oswald Chambers

lundi 14 octobre 2013

Pour être un vrai missionnaire



Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez et enseignez toutes les nations. (Matthieu 28:18-20)


L'appel du missionnaire se fonde sur l'ordre souverain de Jésus-Christ, et non sur les besoins du monde païen. Nous regardons volontiers au Seigneur comme à celui qui peut nous assister dans l'oeuvre que nous accomplissons pour Dieu. Mais il se présente comme celui qui exerce un pouvoir absolu sur ses disciples. Il ne dit pas que les païens seront perdus si nous n'allons pas vers eux ; il dit simplement : "Allez, et enseignez toutes les nations." Allez, parce que vous êtes convaincus de ma souveraineté ; enseignez et prêchez en étant animés par l'Esprit de vie que vous recevez de MOI.

"Alors les onze disciples allèrent sur la montagne que Jésus leur avait désignée." (verset 16). Si je veux connaître la souveraineté universelle de Christ, il faut que je prenne le temps d'adorer Celui dont je porte le nom. "Venez à moi" c'est alors que nous rencontrons Jésus. Êtes-vous fatigués et chargés ? Il y a tant de missionnaires qui le sont ! "Venez à moi." Nous réservons ces paroles merveilleuses du Souverain du monde pour la fin d'une réunion d'appel, alors qu'elles sont adressées par Jésus à ses disciples !

"Allez...", dit Jésus. Cela veut dire simplement : "Vivez !" Actes 1:8, nous dit comment obéir à cet ordre. Jésus n'a pas dit : "Allez à Jérusalem, et en Judée, et en Samarie", mais : "Vous serez mes témoins" dans ces divers lieux. Il se charge lui-même de nous montrer où il faut aller.

"Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous...", voilà comment nous vivons Pour aller de l'avant. Où que Dieu nous place, c'est lui qui nous dirige.

"Je ne craindrai rien..." : voilà comment tenir ferme, et marcher jusqu'au bout.

Oswald Chambers

dimanche 13 octobre 2013

Un découragement constructif



Moïse se rendit vers ses frères et fut témoin de leurs pénibles travaux. (Exode 2:11)


Moïse voyant son peuple opprimé, eut la certitude qu'il était appelé à le délivrer ; l'esprit animé d'une légitime indignation, il se mit à combattre les injustices. Après sa première tentative pour défendre la cause de Dieu et du bon droit d'Israël, Dieu permit que Moïse sombre dans le découragement, et il l'envoya pendant quarante ans garder les troupeaux au désert. À la fin de ce temps-là, Dieu apparut à Moïse, et lui donna l'ordre de faire sortir son peuple d'Égypte. Mais Moïse répondit : "Oui suis-je pour une telle entreprise !" Dès le commencement, Moïse avait compris qu'il était appelé à libérer son peuple, mais il fallait d'abord qu'il soit préparé et formé par Dieu. Sur le plan personnel, Moïse avait vu juste, mais il ne pouvait accomplir son oeuvre tant qu'il n'avait pas appris la communion avec Dieu.

Il se peut que nous ayons une révélation très claire de ce que Dieu attend de nous, et nous nous mettons aussitôt à l'oeuvre. Puis nous faisons une expérience semblable aux quarante ans dans le désert, comme si Dieu ignorait la révélation que nous avons eue. Enfin, Dieu nous parle à nouveau, il renouvelle son appel, et nous disons en tremblant : "Mais qui suis-je pour cela ?" Il nous faut apprendre à obéir à Dieu, à lui "emboîter le pas". "Celui qui s'appelle JE SUIS m'a envoyé vers vous."

Nous devons apprendre que toute initiative personnelle pour la cause de Dieu est déplacée ; il faut que notre personnalité soit embrasée par un contact avec Dieu (voir Matthieu 3:11 : " Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu "). Nous sommes hypnotisés par le côté individuel des choses. Nous avons une vision : "Je sais ce que Dieu attend de moi", mais nous ne marchons pas du même pas que lui. Si vous passez en ce moment par une période de découragement, sachez qu'elle est nécessaire pour que Dieu puisse développer votre personnalité.

Oswald Chambers

samedi 12 octobre 2013

Marcher du même pas que Dieu



Hénoc marcha avec Dieu. (Genèse 5:24)


La seule façon de juger la vie religieuse d'un homme et son caractère, ce n'est pas tant la manière dont il se comporte dans les circonstances exceptionnelles, mais ce qu'il fait dans la vie de tous les jours. C'est dans l'existence quotidienne, quand il n'est pas "sous les feux de la rampe" que l'homme se montre sous son vrai jour. (voir 1 Jean 3:6).

Ce n'est pas une petite affaire d'arriver à marcher du même pas que Dieu ; cela demande, spirituellement, un "second souffle". On apprend aussi à accorder notre pas au sien, et lorsqu'on y parvient, la vie de Dieu se manifeste en nous. Notre personnalité propre s'estompe, disparaît dans la communion avec Dieu, et on ne voit plus que la démarche vigoureuse et la puissance de Dieu.

Il est difficile de marcher au même pas que Dieu, car, à peine avons-nous fait trois pas que nous nous apercevons qu'il nous a déjà distancés. Il a ses façons d'agir, qui ne sont pas les nôtres, et il nous faut les apprendre. Il est écrit de Jésus, "il ne se découragera pas, il ne se relâchera pas" ; parce qu'il n'a jamais agi d'après son propre point de vue, mais d'après celui de son Père ; et il nous faut apprendre à faire comme lui. La vérité dans le domaine spirituel s'apprend par l'atmosphère qu'on respire, et non par le raisonnement intellectuel. L'Esprit de Dieu change notre manière de voir les choses, et l'impossible devient Possible. Il ne faut rien de moins qu'une étroite communion avec Dieu pour marcher du même pas que lui. Certes, il faut longtemps pour y parvenir ; mais persévérez, et vous verrez que, bientôt, vous aurez une vision nouvelle et un nouvel idéal.

Oswald  Chambers

vendredi 11 octobre 2013

Le silence de Dieu



Lorsqu'il eut appris que Lazare était malade, Jésus resta deux jours encore dans le lieu où il était. (Jean 11:6)


Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence — ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses. Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance, ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ?

Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s'il vous semble impossible de vous en passer ; mais son silence est la preuve qu'il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n'avez pas reçu de réponse ? Vous verrez Que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu'il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime.

Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, louez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu'il a entendu vos prières viendra ; c'est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être: "J'ai demandé à Dieu du pain, et il m'a donné une pierre." Mais vous vous trompez, et aujourd'hui vous vous apercevez qu'il vous a donné le pain de vie.

Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c'est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant : "Je sais que Dieu m'a entendu." Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera ; mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité : le silence.

Oswald Chambers

jeudi 10 octobre 2013

L'obéissance nous éclaire



Je te loue, Père... de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. (Matthieu 11:25)


Quand il s'agit de la communion spirituelle avec Dieu, il n'y a pas de degrés successifs, elle existe ou n'existe pas. Dieu ne nous purifie pas peu à peu du péché, mais, lorsque nous sommes dans la lumière, lorsque nous marchons dans la lumière, nous sommes purifiés du péché. L'obéissance rend la communion parfaite. Si pour un instant vous cessez d'obéir, les ténèbres et la mort se mettent aussitôt à l'oeuvre.

Toutes les révélations de Dieu sont lettre morte tant qu'elles ne sont pas éclairées par l'obéissance. Ce n'est pas la philosophie, ou la réflexion, qui les rendront plus compréhensibles. Mais, dès que vous obéissez, elles s'illuminent instantanément. Il faut, pour que la vérité de Dieu agisse en nous, que nous nous en laissions imprégner ; il ne s'agit pas de la poursuivre avec de pénibles efforts. Le seul moyen pour arriver à la connaître, c'est de cesser vos recherches, et de naître de nouveau.

Obéissez à Dieu sur le point qu'il vous montre, et aussitôt votre chemin s'ouvrira. Nous lisons des volumes sur l'oeuvre du Saint-Esprit, alors que cinq minutes d'obéissance radicale peuvent tout rendre clair comme le jour. "Je pense qu'un jour je comprendrai tout cela", dites-vous ? — Vous le pouvez dès maintenant. Ce n'est pas l'étude qui vous éclairera, mais l'obéissance. La plus petite parcelle d'obéissance suffit à vous ouvrir le ciel, et les plus profondes vérités divines vous sont aussitôt révélées. Dieu ne vous accordera pas de lumières nouvelles sur sa Personne tant que vous n'aurez pas obéi aux lumières déjà reçues.

Oswald Chambers

mercredi 9 octobre 2013

Prenez courage



Offrez à Dieu vos membres comme des instruments de justice... pour arriver à la sainteté. (Romains 6:13 et 19)


Je ne peux ni me sauver, ni me sanctifier moi-même ; je ne peux expier le péché ; je ne peux racheter le monde. Je ne peux pas faire que le mal soit bien, rendre pur ce qui est impur, saint ce qui est souillé. Tout cela, c'est l'oeuvre souveraine de Dieu. Ai-je vraiment confiance en l'oeuvre accomplie par Jésus-Christ ? Son oeuvre expiatoire est parfaite ; cette pensée est-elle toujours présente à mon esprit ? Ce qui nous manque le plus, ce n'est pas d'agir, mais de croire.

La Rédemption n'est pas une expérience que je fais ; c'est l'acte souverain de Dieu accompli par le moyen du Christ, et c'est sur cet acte que je dois fonder ma foi. Si ma foi s'appuie sur mon expérience, j'aboutis à un type de vie que la Bible ne connaît pas, une vie isolée, où je contemple ma propre pureté. Une piété qui n'est pas fondée sur l'Expiation faite par le Seigneur, est inutile et ne sert qu'à entretenir une vie recluse. Elle est inutile pour Dieu et nuisible aux hommes. Que Jésus-Christ lui-même soit la pierre de touche de toutes nos expériences ! Tant que la pensée de l'Expiation n'inspirera pas toute notre manière de vivre, nous ne pourrons rien faire qui soit agréable à Dieu.

L'Expiation accomplie par Jésus doit pénétrer, très simplement, toute mon activité, toute ma vie pratique. Chaque fois que j'obéis à Dieu j'ai le secours de sa toute-puissance, en sorte que la grâce de Dieu et l'obéissance coïncident. L'obéissance implique que je crois sans réserve à l'expiation, et la grâce surnaturelle de Dieu vient inonder mon coeur.

Gardez-vous d'une contrefaçon de la piété qui s'isole de la vie humaine. Revenez sans cesse à la pierre de touche de l'Expiation. Dans quelle mesure guide-t-elle vos actions et votre comportement ?

Oswald Chambers

mardi 8 octobre 2013

Christ nous veut tout à Lui



Venez à moi. (Matthieu 11:28)


La pierre de touche de votre vie spirituelle est cet ordre de Jésus de venir à lui. Sans doute, lorsque vous considérez tout ce que vous refusez de lui apporter, en êtes-vous humilié. Car vous discuterez, vous ergoterez, vous préfèrerez souffrir, plutôt que de venir à Jésus. Vous ferez n'importe quoi, plutôt que d'accepter cette attitude déraisonnable : "Tel que je suis, je viens." Tant qu'il subsistera en vous la plus petite trace d'orgueil spirituel, vous vous attendrez à ce que Dieu vous demande de grandes choses, alors qu'il vous dira simplement "Viens".

"Venez à moi." Lorsque vous entendez cet appel, vous comprenez qu'avant de venir, quelque chose doit se passer en vous. Le Saint-Esprit vous montrera ce que vous devez faire pour ôter de votre vie ce qui vous empêche d'aller à Jésus.

Il vous sera impossible de faire d'autres progrès tant que vous n'aurez pas obéi. Le Saint-Esprit vous fera voir ce qui empêche son action, mais c'est à vous de consentir que Dieu vous en débarrasse.

Que de fois vous êtes-vous approché de Dieu pour présenter vos requêtes, et êtes-vous reparti en pensant : "Eh bien, cette fois-ci, j'ai fait tout mon devoir." Et cependant vous êtes reparti les mains vides. Pourtant Dieu était là, les mains tendues pas seulement pour vous recevoir, mais pour que vous le receviez, lui. Quelle n'est pas la patience inlassable de Jésus, quand il dit : "Venez à moi."

Oswald Chambers

lundi 7 octobre 2013

La réconciliation



Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions par lui justice de Dieu. (2 Corinthiens 5:21)


Le péché est un mal profond, qui concerne l'être tout entier ; il ne consiste pas essentiellement en actes condamnables mais provient d'une nature mauvaise, ouvertement révoltée contre Dieu. La religion chrétienne fait reposer toute sa doctrine sur le fait capital, radical "du péché". Les autres religions parlent "des péchés". La Bible seule parle du péché. Le point essentiel que Jésus a tout de suite mis en lumière dans la nature humaine, c'est l'hérédité du péché. Et c'est parce que nous n'en avons pas tenu compte dans notre annonce de l'Évangile, que son message a perdu son aiguillon et sa force explosive.

La Bible ne nous dit pas que Jésus-Christ a pris sur lui nos péchés personnels, mais qu'il s'est chargé de l'hérédité du péché, sur laquelle aucun homme n'a de prise. Dieu a fait "péché" son propre Fils afin que le pécheur soit rendu saint. Toute la Bible révèle que le Seigneur a porté les péchés du monde en s'identifiant aux pécheurs, et non seulement par sympathie pour eux. Il a volontairement pris sur ses épaules et porté dans sa propre personne, tout le fardeau immense du péché. Dieu l'a fait "péché pour nous", lui qui "n'avait pas connu le péché", et, en faisant cela, la Rédemption est devenue le fondement nouveau de toute l'humanité. Jésus Christ a réhabilité la race humaine. Il l'a restaurée dans sa destinée première, et chaque être humain peut retrouver la communion avec Dieu grâce à l'oeuvre du Seigneur sur la Croix.

Aucun homme ne peut se racheter lui-même. La Rédemption, parfaite et complète, est l'affaire de Dieu ; à chacun de nous il appartient de se l'approprier. Il est nécessaire de bien distinguer entre la révélation de la Rédemption et l'expérience personnelle du salut dans la vie d'un homme.

Oswald Chambers
 
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