samedi 31 janvier 2015

Dieu est toujours à l'écoute.



Dieu m'exaucera. (Michée 7:7)


Nos amis peuvent être infidèles, mais le Seigneur ne se détournera jamais de l'âme sincère. Il écoutera, au contraire, ses désirs. Le prophète nous dit, il est vrai : « Ne crois point à ton intime ami, et garde-toi d'ouvrir la bouche devant celle qui dort en ton sein. » Triste état que celui-là. Mais fussions-nous dans cette situation-là, notre Ami céleste reste fidèle, et nous pouvons lui dire toutes nos peines.

Notre sagesse consiste à regarder au Seigneur, non à discuter avec les hommes. Si nos proches semblent ne faire aucun cas de nos appels, attendons-nous au Dieu de notre salut qui « nous exaucera. » Il nous entendra d'autant mieux que nous rencontrerons plus de mauvaise volonté et d'opposition, et nous aurons bientôt lieu de nous écrier : « Toi, ô mon ennemie, ne te réjouis point sur moi. »

Parce que Dieu est le Dieu Vivant, il peut exaucer ; parce qu'il est le Dieu d'amour, il veut exaucer ; parce qu'il est le Dieu de l'Alliance, il s'en gage à exaucer. Si chacun de nous, nous pouvons personnellement l'appeler « mon Dieu, » nous pouvons avec une certitude absolue ajouter : « Mon Dieu m'exaucera. » Viens donc, toi dont le coeur saigne aujourd'hui ; expose ta souffrance à l'Éternel ton Dieu, assuré qu'il t'écoute, et tous, allons nous agenouiller devant Lui, répétant dans le secret de notre coeur : « Mon Dieu m'exaucera. »

CH Spurgeon

À quoi êtes-vous appelés ?



Mis à part pour annoncer la Bonne Nouvelle. (Romains 1:1)


Nous ne sommes pas appelés avant tout à être des saints et des saintes, mais bien à proclamer la Bonne Nouvelle, l'Évangile de Dieu, Ce qui importe par-dessus tout, c'est qu'on se rende bien compte que l'Évangile est la réalité suprême et permanente. Ni la vertu des hommes, ni la sainteté, ni le ciel ni l'enfer, ne sont la réalité fondamentale, qui n'est autre que la Rédemption. Le chrétien qui veut travailler pour Dieu a plus que jamais besoin de se pénétrer de cette vérité. Rien n'est réel que la Rédemption, c'est Dieu même qui nous le révèle, il faut nous habituer à cette pensée. La sainteté individuelle est un effet, non pas une cause. Si nous mettions notre confiance en cette qualité humaine, qui est l'effet en nous de la Rédemption, nous ferions naufrage.

Paul ne dit pas qu'il s'est mis à part lui-même, il dit : "Quand Celui qui m'a mis à part le jugea bon..." Paul n'était pas intensément préoccupé de sa propre sainteté. Tant que nos yeux seront fixés sur notre pureté personnelle, nous ne saisirons jamais la réalité de la Rédemption. Les chrétiens tombent en route, parce que leur pureté les occupe ; — et non pas Dieu. La réalité dure et rugueuse de la Rédemption en rapport avec le bourbier de la vie humaine, cela ne leur dit rien, Ils veulent avant tout que Dieu les rende plus dignes de leur propre estime. Tant que je ne me suis pas abandonné à Dieu sans réserve, Dieu ne peut pas me sauver.

Oswald Chambers

vendredi 30 janvier 2015

Une escorte merveilleuse



Voici JE SUIS avec toi, et je te garderai partout où tu iras.(Genèse 28:15)


Avons-nous à nous mettre en route, et avons-nous besoin pour cela d'une grâce spéciale ? En voici une bien précieuse : la présence et la garde de Dieu. En tout lieu il nous faut l'une et l'autre, et nous les aurons, si nous sommes conduits par le devoir, et non par une simple fantaisie. Pourquoi regarder notre départ pour une autre contrée comme une triste obligation, quand c'est la volonté de Dieu qui nous y appelle ? Dans tous les pays le croyant est étranger et voyageur, et en toute contrée le Seigneur sera son asile. Il t'a été pour les saints de tous les âges.

Nous pouvons perdre l'appui de notre gouvernement terrestre, mais lorsque Dieu dit : « Je te garderai, » nous n'avons aucun danger à craindre. C'est le meilleur passeport pour un voyageur, l'escorte la plus sûre pour un émigrant.

Jusque-là, Jacob n'avait jamais quitté la maison paternelle. N'ayant pas l'esprit aventureux de son frère, il était resté l'enfant de sa mère. Quand il dut partir pour l'étranger, Dieu l'accompagna. Il avait peu de bagage et pas de suite. Mais jamais prince n'eut plus noble garde du corps. Les anges veillaient sur lui pendant son sommeil et l'Éternel Dieu lui parlait.

Et nous, si le Seigneur nous dit de partir aussi, disons avec Jésus : « Levons-nous, parlons d'ici. »

CH Spurgeon

Obéir ou désobéir



Samuel n'osait pas raconter la vision à Éli. (1 Samuel 3:15)


Il est rare que Dieu nous parle d'une façon qui nous émeuve fortement. Souvent nous nous méprenons sur ce qu'il veut nous dire et nous disons : "Est-ce bien la voix de Dieu ?" Ésaïe nous dit que la main de l'Éternel l'a saisi. Il s'agit là de tout ce qui nous arrive, et qui pèse sur nous. Rien ne nous arrive qui ne soit un message de Dieu lui-même. Savons-nous percevoir Sa voix dans tout ce qui est, aux yeux des hommes, accidentel ?

Apprenez à dire en toute circonstance : "Parle, Seigneur" et votre vie sera un enchantement. Dites : "Parle, Seigneur", mais prenez le temps d'entendre Sa réponse. Les corrections que Dieu nous envoie ne sont pas seulement une discipline, elles sont là pour nous amener à dire : "Parle, Seigneur." Dieu ne vous a-t-il jamais parlé, par tel ou tel verset ? En écoutant mieux, notre oreille s'exerce, et peu à peu, comme Jésus, nous entendrons Dieu sans cesse.

Oserons-nous dire à Éli, c'est-à-dire à ceux que nous vénérons le plus, le message que Dieu nous a transmis ? Nous nous érigeons nous-mêmes en providence : nous voulons épargner à Éli ce qui pourrait le troubler. Dieu n'ordonne pas à Samuel d'aller raconter sa vision à Eh : il fallait qu'il en prenne lui-même l'initiative. En voulant épargner à autrui une souffrance, nous dressons un mur entre nous et Dieu. Nous assumons une terrible responsabilité en nous opposant à ce que le coupable se coupe la main droite ou s'arrache l'oeil droit.

Quand Dieu vous indique Lui-même ce que vous avez à faire, ne consultez personne. Vous risqueriez trop de vous laisser guider par Satan. "J'obéis aussitôt, dit Paul, sans consulter ni la chair ni le sang."

Oswald Chambers

jeudi 29 janvier 2015

L'obéissance apporte la bénédiction



Garde et écoute toutes ces choses que je te commande, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à jamais, lorsque tu auras fait ce que l'Éternel, ton Dieu, approuve et qu'a trouve bon et droit. (Deutéronome 12:28)


Si le salut ne s'obtient pas par les oeuvres de la loi, les bénédictions promises à l'obéissance ne sont point refusées au fidèle serviteur de Dieu. Les malédictions du Seigneur ont pris fin au moment où il a été fait malédiction pour nous, mais aucune promesse de bénédiction n'a été retirée.

Nous devons étudier et rechercher la volonté de Dieu, en faisant attention, non pas seulement à certaines parties de sa Parole, mais à « toutes les choses qu'il nous commande. » Nous n'avons à faire ni choix, ni triage dans ses paroles, mais à garder un respect impartial pour tout ce que Dieu prescrit. C'est là la route de la bénédiction pour le père comme pour ses enfants. Elle reposera sur eux jusqu'à la millième génération s'ils sont de ceux qui le craignent. Et l'Éternel donnera à connaître à tous que ceux qui agissent droitement forment un peuple qu'il bénit.

Nous ne trouverons aucune bénédiction dans une vie mondaine et partagée, et ne tirerons aucun profit d'une conduite déloyale. Les choses ne marcheront bien pour nous, que si nous marchons avec Dieu.

Mettons donc notre plaisir dans les choses où Dieu prend son plaisir.

CH Spurgeon

Comment croire qu'on puisse être tellement ignorant ?


Qui es-tu, Seigneur ? (Actes 26:15)


"Ainsi m'a parlé l'Éternel, quand sa main m'a saisi." (Ésaïe 8:11) Quand le Seigneur nous parle, nul moyen de Lui échapper. Il s'empare sur-le-champ de notre intelligence. Est-ce que Dieu vous a parlé directement ? Dans ce cas, vous n'avez pas pu ne pas saisir l'insistance pénétrante avec laquelle Il vous a parlé, non pas par vos oreilles, mais par vos circonstances, dans le langage que vous pouvez le mieux comprendre.

Dieu doit détruire notre confiance entêtée dans nos propres convictions. "Oh ! je sais très bien que c'est là ce que je dois faire." Et soudain la voix de Dieu nous renverse et nous confond en nous révélant les abîmes de notre ignorance. Nous avons manifesté notre ignorance à l'égard de Dieu dans la manière même dont nous avons prétendu le servir. Nous servons Jésus dans un esprit qui n'est pas le sien, nous lui faisons tort en prétendant l'exalter, nous combattons pour lui dans l'esprit de Satan. Nos paroles sont irréprochables, notre âme empoisonnée. "Il les réprimanda, et leur dit : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés." Le cantique à l'amour de l'apôtre Paul (1 Corinthiens 13) définit l'Esprit du Seigneur chez celui qui veut être son porte-parole.

Ai-je fait tort à Jésus par la manière dont j'ai prétendu le servir ? Alors je me suis trompé. Nous nous imaginons que notre devoir, c'est tout ce qui nous coûte. Combien différent est l'Esprit du Seigneur : "Faire ta volonté, ô Dieu, est tout mon plaisir." (Psaumes 40:8)

Oswald Chambers

mercredi 28 janvier 2015

Les larmes cesseront.



Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. (Apocalypse 21:4)


Voilà ce dont nous verrons la réalisation, si nous sommes de vrais croyants. La douleur cessera ; les larmes seront essuyées. Ce monde est une vallée de larmes, mais il passera. Bientôt, comme cela nous est annoncé ici, paraîtront un nouveau ciel et une nouvelle terre. Il n'y aura plus alors à pleurer sur la chute et sur ses tristes conséquences. Saint Jean nous montre l'épouse parée pour son mariage. Les noces de l'Agneau seront un temps de réjouissances sans bornes dont les pleurs seront bannis. Plus loin, il nous est dit que Dieu sera lui-même avec les hommes ; et, « à sa droite, il y a des plaisirs à jamais. » — ; « La douleur et le gémissement s'enfuiront » pour ne plus revenir.

Quel état que le nôtre quand il n'y aura plus « ni deuil, ni cri, ni travail ! » Ce sera plus glorieux que tout ce que nous pouvons imaginer ! O vous, yeux toujours rouges de larmes, arrêtez un moment votre flot brillant, car bientôt ces larmes, vous ne les connaîtrez plus ; elles vont cesser pour toujours.

Personne ne peut essuyer les larmes comme le Dieu d'amour, et il vient pour cela même. « Les pleurs logent le soir, mais le chant de triomphe survient au matin. »

Viens Seigneur ! Ne tarde pas, car ici-bas nous avons tous à pleurer.

CH Spurgeon

Comment croire qu'on puisse ainsi persécuter Jésus ?



Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? (Actes 26:14)


Est-ce que je suis décidé à ne laisser agir Dieu qu'à ma guise ? Terrible piège auquel nous sommes toujours pris, tant que nous n'avons pas été baptisés d'Esprit et de feu. L'entêtement et l'amour-propre nous amènent toujours à poignarder le Christ. Nous ne faisons peut-être de tort à personne, mais nous crucifions Jésus. Chaque fois que nous voulons, obstinément, "maintenir nos droits, notre dignité", chaque fois que nous voulons faire triompher nos ambitions, nous persécutons et nous crucifions Jésus. Il n'y a pas de plus affreuse découverte qu'une telle découverte.

Quand je vous transmets le message de Dieu, est-il vivant en moi, ardent et vibrant ? Ou bien ma vie dément-elle ce que j'essaye de prêcher ? Je puis prêcher la sanctification et manif ester en moi l'esprit de Satan, l'esprit qui persécute Jésus. L'Esprit de Jésus n'admet qu'une attitude : être un avec le Père. Aussi quelle humilité que la sienne : "Écoutez mon enseignement, dit-il, car JE SUIS doux et humble de coeur." Tout ce que je fais doit se fonder sur ma parfaite union avec Lui, non pas sur ma propre volonté de m'élever vers Dieu. Cela implique sans doute qu'on profitera de moi, qu'on me trompera sans peine, qu'on me laissera de côté. Mais en acceptant tout cela pour l'amour de Lui, j'ai la joie de n'être pas parmi ses persécuteurs.

Oswald Chambers

mardi 27 janvier 2015

Repentance précieuse



Vous vous souviendrez de toutes vos voies et de toutes vos actions par lesquelles vous vous êtes souillés. Vous vous déplairez en vous-mêmes de tous les maux que vous aurez faits. (Ézéchiel 20:43)


Quand le Seigneur nous a reçus et nous a fait trouver faveur, paix et assurance auprès de lui, il nous amène à nous repentir de tous nos torts et de toute notre mauvaise conduite à son égard. Tel est le prix de la repentance, qu'elle peut être comparée à un diamant de la plus belle eau, et qu'elle est présentée comme une des conséquences les plus sanctifiantes du salut. Celui qui accepte la repentance est aussi Celui qui la produit en nous. Cette repentance qu'il donne n'a point le goût des « herbes amères, » mais bien celui des « gâteaux de miel » dont il nourrissait son peuple. Il y a en effet une véritable douceur dans le sentiment d'un pardon donné au prix du sang. Rien n'attendrit mieux un coeur de pierre qu'une grâce imméritée. Nous sentons-nous durs et secs ? Pensons à son alliance d'amour, et nous en viendrons à quitter notre péché, à en pleurer et à le détester. Plus encore nous nous haïrons nous-mêmes d'avoir pu pécher contre un tel amour. Demandons à Dieu qu'il nous fasse nous souvenir et nous repentir de notre péché, puis revenir à lui. Puissions-nous goûter la douceur d'une sainte tristesse et le soulagement qu'on trouve dans un torrent de larmes. Seigneur, frappe le roc et parle-lui, afin que ces eaux bénies puissent couler !

CH Spurgeon

La vraie prudence



Ne vous faites donc pas de souci pour votre subsistance.(Matthieu 6:25)


Un avertissement dont nous avons besoin qu'on nous le répète souvent, c'est bien celui-ci : Les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les plaisirs de la vie tendent sans cesse à étouffer en nous la divine semence. C'est tantôt la nourriture et le vêtement, tantôt l'argent qu'on possède ou le manque d'argent, les amis qu'on a ou qu'on voudrait avoir, les difficultés de tout genre. C'est un flot qui monte toujours, et qui risque de nous submerger, si l'Esprit de Dieu n'est pas en nous, digne sûre et infranchissable.

Ne vous faites pas de souci pour votre subsistance. Ne vous inquiétez que d'une seule chose, nous dit le Seigneur, de votre position à mon égard. Le sens commun se rebiffe là contre :

"Mais c'est absurde ! Il faut bien que je m'inquiète de comment je vivrai, de ce que je mangerai, de ce que je boirai." — "Non, dit Jésus, il ne le faut pas." N'allez pas vous imaginez là-dessus qu'Il ne sait rien de vos circonstances particulières. Il les connaît mieux que vous, et il vous dit : "D'abord Dieu, et le reste ensuite."

"À chaque jour suffit son mal." Quel est donc le mal qui vous harcèle aujourd'hui ? Serait-ce de petits lutins qui vous soufflent à l'oreille : "Que faire cet été ? Que faire dans un mois ?" — "Ne vous inquiétez de rien", dit Jésus. La vraie prudence, c'est de penser au "combien plus" de votre Père céleste.

Oswald Chambers

lundi 26 janvier 2015

Dieu met la crainte en déroute



Il n'y a point d'enchantement contre Jacob, et les devins ne peuvent rien contre Israël. (Nombres 23:23)


Voilà de quoi détruire à leur racine les craintes puériles et superstitieuses. Même s'il y avait la moindre vérité dans la sorcellerie et les présages, le peuple de Dieu ne pourrait en être affecté. Ceux que Dieu bénit, le diable ne peut les maudire.

Des hommes sans crainte de Dieu peuvent, comme Balaam, comploter la perte du peuple élu ; mais malgré leur tactique et leur ruse, ils sont condamnés à échouer. Leur poudre est humide, et le tranchant de leur épée émoussé. Ils s'assemblent entre eux, mais le Seigneur n'est pas avec eux, et c'est en vain qu'ils s'assemblent. Pour nous, nous restons en repos pendant qu'ils tendent leurs filets, sûrs que nous sommes de ne pas être pris. Qu'ils appellent Béelzébul à leur aide avec ses artifices diaboliques, ses charmes seront sans action et ses enchantements les tromperont eux-mêmes. Pour notre coeur, au contraire, quelle bénédiction et quelle tranquillité que d'avoir Dieu pour nous.

Les Jacob de Dieu peuvent lutter avec Dieu et être victorieux, mais personne, en luttant avec eux, n'aura le pouvoir de les vaincre. Ne craignons donc point, ni l'astuce des ennemis cachés, ni la ruse de leurs entreprises. Elles ne peuvent prévaloir contre ceux qui ont le Dieu vivant pour leur appui, et qui peuvent dire : « L'Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? Il est la force de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? »

CH Spurgeon

La consécration perpétuelle



Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs... combien plus ne vous habillera-t-il pas ? (Matthieu 6:30)


Une affirmation de Jésus, si simple qu'elle soit, est pour nous une énigme tant que nous manquons de simplicité. Notre vie ne sera vraiment simple que si nous recevons l'Esprit de Jésus-Christ, afin de compter sur Lui et de Lui obéir en toute chose. "Si votre Père, nous dit-il, revêt de splendeur l'herbe des champs, à combien plus forte raison vous donnera-t-il le nécessaire, si vous êtes unis à Lui." Les défaillances de notre communion avec Dieu viennent toujours de ce que nous nous imaginons sottement en savoir plus que Jésus-Christ. Les soucis du monde nous ont envahis, et nous avons laissé de côté le "combien plus" du Père céleste.

"Regardez les oiseaux du ciel..." Leur seul but est de suivre leur instinct de vie et Dieu les fait vivre. Jésus nous dit : "Dieu vous protégera de même, si vous obéissez à son Esprit."

"Regardez les fleurs des champs...", elles croissent là où elles ont été placées. Beaucoup d'entre nous refusent de croître là où nous avons été placés, et alors nous ne prenons racine nulle part. Jésus nous dit que pourvu que nous suivions la règle de vie que Dieu nous a donnée, Dieu se charge de nous donner tout le reste. Jésus nous a-t-il menti ? Si nous n'éprouvons pas la bonté de Dieu, c'est parce que nous ne lui obéissons pas. Nous nous perdons dans mille soucis divers, nous ne savons pas nous consacrer à Dieu, en laissant de côté tout le reste. Cette consécration ne saurait se faire une fois pour toutes. — Il nous faut la renouveler chaque jour.

Oswald Chambers

dimanche 25 janvier 2015

Il agit sur la confession honnête



Il dira : j'avais péché, j'avais violé la justice, et cela ne m'a point profité ; mais Dieu a garanti mon âme, afin qu'elle ne passât point dans la fosse, et ma vie voit la lumière. (Job 33:27-28)


C'est là une parole de vérité, tirée de l'expérience d'un homme de Dieu, et qui peut être prise comme une promesse. Ce que Dieu a fait, et ce qu'il fait encore, il continuera à le faire, tant que le monde subsistera. Il recevra tous ceux qui viendront à lui, en lui faisant une sincère confession de leur péché. Car ses yeux cherchent toujours à découvrir ceux qui sont troublés à cause de leurs fautes.

Ne pouvons-nous pas nous appliquer le langage employé ici, et dire : « J'ai péché ; » péché personnellement et volontairement ; péché assez pour reconnaître que non seulement « cela ne m'a point profité, » mais que cela m'a conduit à une ruine éternelle ? Allons à Dieu avec cette confession sincère, Il ne demande rien de plus, et, de notre côté, nous ne pouvons pas faire moins.

Plaidons devant lui, nous appuyant sur cette promesse présentée au nom de Jésus. Il délivrera notre âme de la fosse et nous accordera de voir la lumière des vivants. Pourquoi désespérer ? Pour quoi douter ? Le Seigneur ne se rit pas des âmes humbles. Le coupable peut être gracié. Ceux qui mentent la condamnation peuvent recevoir un complet pardon. Seigneur, nous te confessons nos fautes et nous te prions de nous pardonner.

CH Spurgeon

Laissez de la place pour Dieu



Mais quand Dieu jugea bon... (Galates 1:15)


En travaillant pour Dieu, il nous faut apprendre à Lui laisser de la place, à ne pas le gêner dans ses mouvements. Nous faisons des calculs, des prévisions, nous disons : "Voilà ce qui arrivera" ou bien "Voilà comment les choses se passeront" et nous n'oublions qu'un seul point : laisser à Dieu toute la place nécessaire pour qu'il intervienne où et quand Il le jugera bon. Nous serions fort surpris si Dieu, tout à coup, interrompait notre réunion ou notre homélie d'une manière tout à fait inattendue. Ne comptez pas que Dieu interviendra de telle ou telle manière que vous prévoyez, mais comptez qu'Il viendra, et attendez-Le. C'est le vrai moyen de lui faire place. Comptez fermement qu'Il viendra, mais ne comptez pas du tout qu'il viendra d'une manière déterminée. Si bien que nous connaissions Dieu, nous avons toujours à nous mettre dans la tête cette grande leçon qu'à n'importe quel instant, Il peut surgir. Nous oublions trop facilement cet élément de surprise, et pourtant c'est toujours ainsi que Dieu agit. Tout d'un coup, Dieu est là devant nous : "Quand, dans Son bon plaisir, Dieu décida..."

Que votre contact avec Dieu soit si souple et si constant que Dieu puisse vous surprendre, sans peine, de tous les côtés, à gauche aussi bien qu'à droite. Attendez-vous à tout de Sa part, et laissez-lui toute la place pour entrer comme il lui plaît dans votre vie.

Oswald Chambers

samedi 24 janvier 2015

Il prend soin de nos pieds



Il gardera les pieds de ses bien-aimés. (1 Samuel 2:9)


Le chemin est glissant et nos pieds sont faibles ; mais le Seigneur les affermira. Si, nous, ses bien-aimés, nous nous abandonnons à lui par un acte d'obéissance et de foi, il sera lui-même notre gardien. Non seulement « il donnera charge à ses anges de nous porter, de peur que notre pied ne heurte, » mais il gardera lui-même nos pas.

« Il gardera nos pieds de toute chute, » en sorte que notre robe reste sans tache et sans dommage et que notre âme ne subisse aucune blessure, « de peur que nous ne donnions à l'adversaire l'occasion de médire. »

Il gardera nos pieds de s'égarer et les préservera de suivre les sentiers de l'erreur, les voies de la folie, ou le chemin large du monde.

Il les gardera des contusions et de l'enflure causées par l'aridité ou la longueur de la route.

Il les préservera des blessures, les armant de chaussures telles qu'ils puissent « fouler le lionceau et le dragon » et « marcher sur les serpents et sur toutes les forces de l'ennemi, » et que « rien ne puisse nous nuire. »

Enfin, « il tirera nos pieds du filet, » et nous ne resterons point enlacés dans les séductions et les pièges que nous tendront les puissances rusées et malignes de l'ennemi.

Avec une promesse semblable, nous pourrons « marcher et ne nous lasser point, courir et ne nous fatiguer point. » « Celui qui te garde est fidèle, il te gardera de tout mal. »

CH Spurgeon

La direction qui s'impose à nous



Voici pourquoi je te suis apparu... (Actes 26:16)


La vision de Paul sur le chemin de Damas n'était pas une extase passagère, mais bien une vision qui, s'imposant à lui, lui donnait un commandement précis ; aussi Paul ajoute : "Je n'ai pas désobéi à la vision céleste." Notre Seigneur lui dit au fond ceci : "J'aurai désormais la main haute sur toute ta vie : tu n'auras d'autre but, d'autre dessein, d'autre idéal que le mien. Car je t'ai choisi."

Une fois nés de nouveau, nous ne pouvons manquer, si peu qu'il y ait en nous de vie spirituelle, d'avoir la vision de ce que Jésus nous demande d'être pour lui. Il est essentiel que nous apprenions à obéir à cette vision, et à ne pas déclarer que c'est impossible. Il ne suffit pas de savoir que Dieu a opéré le salut du monde, et que le Saint-Esprit peut me mettre au bénéfice de toute l'oeuvre rédemptrice de Jésus-Christ. Il faut encore que je sois en rapport direct avec Lui. Paul ne reçut pas une doctrine à proclamer, il fut mis en vivant contact avec la personne vivante et souveraine de Jésus-Christ. Le verset x6 est magnifiquement impératif : "Je t'ai apparu pour faire de toi mon serviteur..." C'est un maître qui parle. Il s'agit uniquement d'une relation personnelle entre lui et son serviteur. Paul n'était pas au service d'une cause, mais au service exclusif et absolu de Celui dont il disait : "Je résolus de ne rien savoir parmi vous sinon Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié."

Oswald Chambers

vendredi 23 janvier 2015

Un sacrifice agréé



Il mettra sa main sur la tête de l'holocauste, qui sera agréé de l'Éternel pour lui servir d'expiation. (Lévitique 1:4)


Aussitôt que celui qui présentait l'holocauste avait placé sa main sur la tête de la victime, celle-ci était agréée. Et dès que nous aurons posé sur Christ, notre victime, la main de notre foi, il sera agréé de même à notre place. Si Dieu acceptait un simple animal en expiation du péché, à plus forte raison, regardera-t-il comme une propitiation complète et suffisante, Jésus, la victime sainte et sans tache. « Car si le sang des taureaux et des boucs dont on fait aspersion purifie ceux qui sont souillés, combien plus le sang de Christ purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes pour servir le Dieu vivant. »

Discutez, si vous voulez, sur la doctrine de l'expiation par le sang : pour nous, nous plaçons là notre seul espoir, notre joie, notre gloire, notre tout. Nous voyons en Jésus la victime expiatoire immolée à notre place, et que Dieu agrée.

Mais posons notre main sur le sacrifice complet de Jésus, et, l'acceptant dans son entier, recevons-en le bénéfice complet. Nous qui l'avons accepté déjà, répétons cet acte à nouveau. Vous qui ne l'avez pas fait encore, étendez la main avec foi sans tarder davantage. Appuyez-vous fortement sur lui. Vous êtes « réconciliés avec Dieu ; » vos péchés sont effacés ; vous appartenez à l'Éternel.

CH Spurgeon

La vision intérieure qui nous transforme



Nos visages découverts reflètent comme un miroir la gloire du Seigneur ; nous sommes transformés en son image ; par l'action de l'Esprit, sa gloire devient la nôtre. (2 Corinthiens 3:18)


Le caractère le plus frappant d'un véritable chrétien, c'est cette ouverture, cette franchise absolue à l'égard de Dieu, qui font de sa vie un miroir, où d'autres peuvent discerner Dieu. L'Esprit qui est en nous nous transforme, et notre regard devient un reflet. On reconnaît aisément celui qui a contemplé Dieu ; on sent qu'il est l'image de son Seigneur. Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur : c'est généralement quelque chose qui paraît bon, mais de cette bonté qui n'est pas la meilleure.

Pour vous comme pour moi, le secret du bonheur, c'est ce regard central, toujours tourné vers Dieu. Que tout le reste s'efface devant cette unique préoccupation : travail, vêtement, nourriture, tout au monde. La poussée de tout ce qui nous harcèle tend sans cesse à étouffer notre élan vers Dieu. Il nous faut lutter pour maintenir sur tous les points nos positions spirituelles. Que tout le reste s'arrange comme il pourra, que les gens disent tout ce qu'ils voudront, ce qui importe, c'est que rien n'obscurcisse en nous la vie cachée avec le Christ en Dieu. Ne vous laissez jamais bousculer hors de cette communion, souvent si ondoyante, et qui ne devrait jamais l'être. La tâche peut-être la plus ardue pour un chrétien, c'est de refléter comme un miroir la gloire du Seigneur.

Oswald Chambers

jeudi 22 janvier 2015

La libéralité chrétienne



Heureux celui qui s'intéresse au pauvre ; au jour du malheur l'Éternel le délivre. (Psaumes 41:2)


Penser aux pauvres et les porter sur son coeur est le devoir de tout chrétien. Jésus les a mis a côté de nous, lorsqu'il a dit : « Vous aurez toujours des pauvres avec vous ».

Beaucoup leur donnent de l'argent à la hâte, afin de s'en débarrasser ; d'autres, en plus grand nombre encore, ne leur donnent rien du tout. Or la promesse que nous venons de lire est faite à celui qui « s'intéresse » au pauvre, qui examine ses besoins et s'en occupe attentivement pour son vrai bien. On fait plus pour lui par des soins et des attentions, que par de l'argent ; davantage encore par l'un et l'autre combinés judicieusement. « Celui qui s'intéresse au pauvre, au jour du malheur, le Seigneur le délivrera », il le promet. Il nous tirera de détresse, si nous aidons les autres à en sortir, et nous recevrons du Seigneur des secours providentiels tout particuliers, si nous cherchons à pourvoir aux besoins de notre prochain.

Quelque généreux que nous soyons, nous aurons nos temps de difficultés ; mais si nous nous sommes acquittés de cet engagement, nous pouvons alors réclamer du Seigneur un secours spécial et direct.

L'avare prend soin de lui-même, mais l'Éternel secourra le croyant compatissant et généreux. « De même que vous aurez fait aux autres, il vous sera aussi fait à vous-mêmes ».

CH Spurgeon

Où regardons-nous ?



Tournez vos regards vers Moi, et soyez sauvés. (Ésaïe 45:22)


Sommes-nous de ceux qui s'attendent à ce que Dieu vienne de lui-même les combler de bienfaits et les sauver ? Il dit :

"Tournez-vous vers Moi, et soyez sauvés." Dans la vie spirituelle, ce qui est le plus difficile, c'est de concentrer nos regards sur Dieu, et cette difficulté provient de ses bienfaits eux-mêmes. L'affliction, presque toujours, nous fait regarder à Dieu ; mais ses bienfaits détournent nos regards sur autre chose. Le Sermon sur la Montagne peut se résumer ainsi :

Renoncez, s'il le faut, à tout le reste, jusqu'à ce que tout en nous, le corps et l'âme, le coeur et l'esprit, soit tourné vers Jésus-Christ.

Beaucoup d'entre nous se font une certaine conception de ce qu'un chrétien doit être, et la vie des saints devient un obstacle qui nous détourne de Dieu. Ce chemin compliqué ne va pas au salut. "Tournez-vous vers Moi, et vous êtes sauvés."

— non pas : vous serez sauvés. Quoi que ce soit que nous voulions atteindre, nous l'atteindrons en regardant à Lui de toute notre âme. Nous nous faisons mille soucis, nous boudons notre Dieu, alors qu'Il est là et qu'il nous répète : "Regarde en haut, et sois sauvé !" Mes tracas, mes soucis, mes questions : "Que ferai-je cet été ? Que ferai-je demain ?" tout cela disparaît si je regarde à Dieu.

Âme dolente, secoue-toi ! et regarde à Dieu, n'espère qu'en Lui. Même si tu es débordé par mille choses urgentes, aie le courage de les laisser toutes de côté. Regarde à Dieu, et le salut est là pour toi, instantanément.

Oswald Chambers

mercredi 21 janvier 2015

Les ennemis de Dieu s'inclineront


Les Égyptiens sauront que JE SUIS l'Éternel. (Exode 7:5)


Un monde impie est dur à instruire. L'Égypte ne connaît pas Jéhova. C'est pourquoi elle ose dresser ses idoles et demander audacieusement : « Qui est l'Éternel ? » Mais l'Éternel brise l'orgueil des hautains. Lorsque les jugements éclatent sur leurs têtes, obscurcissent l'air, détruisent leurs récoltes et frappent leurs fils, les ennemis de Dieu commencent à entrevoir quelque chose de la puissance de Jéhova. La terre verra encore des choses telles, que les sceptiques eux-mêmes seront forcés de tomber sur leurs genoux. Ne nous effrayons donc point des blasphèmes qu'ils profèrent, car le Seigneur saura prendre soin de la gloire de son Nom et le fera d'une manière efficace et concluante.

La délivrance de son peuple est un moyen puissant dont il se sert pour faire connaître à l'Égypte que le Dieu d'Israël, c'est Jéhova, le Dieu Fort et Vivant. Pas un Israélite ne mourut d'aucune des dix plaies, pas un seul membre du peuple élu ne fut noyé dans la mer Rouge. De même, le salut des rachetés et la glorification de tous les vrais croyants forcera les ennemis les plus obstinés à reconnaître que l'Éternel est Dieu.

Oh, que sa puissance victorieuse devienne de plus en plus manifeste par le Saint-Esprit dans la prédication de l'Évangile, jusqu'à ce que toutes les nations s'inclinent au nom de Jésus et l'appellent leur Seigneur et leur Roi.

CH Spurgeon

Dieu se souvient, souvenez-vous



Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune. (Jérémie 2:2)


Est-ce que j'ai pour Dieu le même amour qu'autrefois, ou bien est-ce que je me contente de son amour pour moi ? Est-ce que je suis sans cesse préoccupé de ce qui peut réjouir le coeur de Dieu, ou bien est-ce que je gémis sur moi-même et sur les pénibles circonstances où je me trouve ? Il n'y a aucune joie dans l'âme qui a oublié ce dont Dieu se réjouit. Quel honneur pour moi de penser que Jésus-Christ peut avoir besoin de moi ! "Donne-moi à boire." Quel amour lui ai-je témoigné durant la semaine dernière ? Ai-je manifesté par ma vie un vif souci pour sa réputation ?

Dieu dit à Jérusalem : "Tu n'as plus d'affection pour moi maintenant, mais je me souviens du temps où tu en avais. Je me souviens de ton amour lorsque tu étais fiancée." Mon enthousiasme pour Jésus-Christ est-il resté le même ? Ai-je gardé intacts mon amour et mon dévouement pour lui, ou bien me suis-je repris, et ma prudence a-t-elle diminué mon amour ? Suis-je assez attaché à lui pour accepter d'aller avec lui n'importe où, ou bien préoccupé de ce qui m'est dû, et en train de calculer jusqu'à quel point je dois renoncer à mes aises ?

Si, me remémorant ce que Dieu voit dans mon passé, je m'aperçois que Dieu n'est plus pour moi ce qu'il était alors, puisse cette découverte me couvrir de honte et d'humiliation, car de cette honte naîtra la tristesse selon Dieu et la vraie repentance.

Oswald Chambers

mardi 20 janvier 2015

Le vainqueur



À celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu. (Apocalypse 2:7)


Qui est-ce qui tourne le dos au jour de la bataille, ou refuse de marcher à la guerre sainte ? Pour régner, il nous faut combattre et poursuivre la lutte jusqu'à ce que l'ennemi soit battu. Sans cela, la promesse n'est pas pour nous, puisqu'elle s'applique à celui-là seul qui vaincra. Nous devons vaincre les faux prophètes qui sont venus dans le monde et tous les maux qui accompagnent leur enseignement : vaincre la lâcheté de notre coeur et notre tendance à abandonner notre premier amour. Lisons tout ce que l'Esprit écrit à l'Église d'Éphèse. Si, par grâce, la victoire nous est acquise, comme il arrivera certainement, si nous marchons à la suite de notre Chef victorieux, nous serons alors admis au centre même du Paradis de Dieu, et l'épée flamboyante de ses sentinelles nous laissera pénétrer jusqu'à l'arbre qu'elles gardent, et par lequel vivra éternellement tout homme qui en mangera. Ainsi nous échapperons à la mort finale qui est le châtiment du péché, et nous atteindrons cette vie éternelle, sceau de l'innocence et couronnement des immortels principes d'une sainteté selon Dieu. Fortifie toi donc, mon coeur, et prends courage ! Fuir le combat serait renoncer aux joies du meilleur et nouvel Éden. Combattre jusqu'à la victoire, c'est marcher avec Dieu jusqu'au Paradis.

CH Spurgeon

Êtes-vous dispos, prêt à tout ?



Quelqu'un qui n'est pas né de nouveau ne peut pas voir le royaume de Dieu. (Jean 3:3)


Il nous arrive d'être tout prêts pour une réunion de prière, mais peu disposés à cirer des souliers.

Être né de l'Esprit, c'est l'effet d'une action directe de Dieu, mystérieuse comme le vent qui souffle, prodigieuse comme Dieu lui-même, cachée au plus profond de notre vie individuelle. Être né d'en haut, c'est une nouveauté perpétuelle, un perpétuel commencement jusque dans l'éternité ; une pensée jeune, un langage clair, une vie alerte, la perpétuelle surprise de la vie en Dieu. La moindre sécheresse, le plus léger dépit, c'est le signe que nous ne sommes plus en communion directe avec Dieu : "Ah ! disons-nous, si je ne fais pas cela maintenant, cela ne se fera jamais." Être frais et dispos, ce n'est pas le fruit de l'obéissance, c'est le fruit du Saint-Esprit. L'obéissance nous maintient simplement dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière.

Veillez sur votre communion avec Dieu. Jésus, pour tous ses disciples, demande à Dieu la même communion qui existe entre son Père et Lui. Gardez votre vie ouverte à Jésus-Christ, ne vous contentez jamais d'une apparence. Est-ce que vous puisez votre vie à une autre source que Dieu lui-même ? Dans ce cas, s'il vous arrive de perdre le contact avec Dieu, vous ne pourrez jamais vous en rendre compte.

Être né de l'Esprit, cela nous procure une jeunesse perpétuelle, qui nous rend toujours absolument dispos.

Oswald Chambers

lundi 19 janvier 2015

Confession de bouche ; croyance de coeur.



Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et que tu croies dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. (Romains 10:9)


Dieu dit qu'il faut faire confession de la bouche ; l'as-tu fait ? As-tu avoué ouvertement ta foi au Christ comme au Sauveur que Dieu a ressuscité des morts ? L'as-tu vraiment confessé comme Dieu t'y invite ?

Dieu demande en outre la foi du coeur. Crois-tu sincèrement à Jésus ressuscité ? Te confies-tu en lui comme en ton seul espoir de salut ? Peux-tu dire loyalement devant Dieu que tu as cette foi dans le coeur ?

Si tu peux en sincérité répondre affirmativement que tu as confessé Christ et cru en lui, tu es sauvé. Le texte ne dit pas qu'il pourrait en être ainsi. La déclaration est aussi nette qu'un poteau indicateur, aussi claire que le soleil dans le ciel. Elle dit : « Tu seras sauvé. »

Croyant en Jésus et le confessant, je puis, moi, poser ma main sur cette promesse pour la lui présenter à ce moment même, et pour ma vie entière, comme à l'heure de ma mort et au jour du jugement. Je dois être sauvé du châtiment du péché, de la souillure du péché, de la puissance du péché, et enfin, de l'existence même du péché. Dieu a dit : « Tu seras sauvé. » Je le crois. Je serai sauvé. Je suis sauvé. Gloire soit à Dieu aux siècles des siècles !

CH Spurgeon

Vision et ténèbres



Une terreur sombre et profonde tomba sur lui. (Genèse 15:12)


Chaque fois que Dieu accorde une vision à un croyant, Dieu le met pour ainsi dire à l'ombre de Sa main, où il n'a qu'à se taire et à écouter Dieu. Il y a une obscurité qui résulte de l'excès de lumière : c'est le moment d'écouter en silence. Quand Dieu, après une vision lumineuse, nous plonge dans les ténèbres, nous n'avons qu'une chose à faire, c'est d'attendre. Dieu réalisera ce qu'il vous a fait voir, si vous savez attendre. Mais n'intervenez jamais à la place de Dieu pour accomplir sa promesse. Abraham dut traverser treize ans de silence, pendant lesquels toute sa confiance en lui-même fut détruite. Il comprit qu'il ne pouvait plus s'en tenir aux conseils du bon sens (voyez le chapitre 16). Ces années de silence étaient une période d'éducation, non de réprobation. N'essayez pas de susciter en vous artificiellement la joie et la confiance. Fiez-vous à Dieu et laissez Dieu agir. (Ésaïe 50:10-11)

Ma confiance repose-t-elle en moi-même, en tel ou tel enfant de Dieu, tel livre, telle prière, telle extase ? Ou bien ma confiance est-elle toute en Dieu lui-même, et non dans ses bienfaits ? "JE SUIS le Dieu Tout-Puissant, El Chaddaï, le Père et la Mère de tous." Le but unique de toute l'éducation que Dieu nous dispense, c'est de nous apprendre à saisir la réalité de Dieu. Dès que Dieu devient pour nous réel, tous les autres deviennent des ombres. Quoi que puissent dire, quoi que puissent faire les autres croyants, rien ne peut troubler celui qui se fonde sur Dieu.

Oswald Chambers

dimanche 18 janvier 2015

Christ et ses enfants



Quand il aura mis son âme en oblation pour le péché, il se verra de la postérité. (Ésaïe 53:10)


Jésus notre Sauveur n'est pas mort en vain. Sa mort expiatoire est celle d'un substitut portant la peine de nos péchés. Par cette substitution acceptée de Dieu, il a sauvé tous ceux pour qui son âme a été offerte en sacrifice. Il a été semblable au grain de blé qui « meurt et qui porte beaucoup de fruit. » Par la mort il s'est acquis une postérité dont il peut dire : « Me voici, moi, et les enfants que Dieu m'a donnés. »

« Les enfants sont un héritage de l'Éternel ; heureux l'homme qui en a plein son carquois ! » Un homme se trouve représenté dans ses enfants, mais Christ l'est dans les chrétiens. La vie d'un homme se prolonge et se perpétue dans ses descendants. Ainsi la vie de Christ se continue dans celle des croyants.

Jésus vit et il voit sa semence ; il fixe ses yeux sur nous, et met son plaisir en nous qu'il reconnaît pour « le fruit du travail de son âme. » Il veut jouir du résultat de son sanglant sacrifice et satisfaire continuellement sa vue par la moisson issue de sa mort. Ses yeux ont pleuré sur nous ; ils nous contempleront avec joie. Christ regarde ceux qui regardent à lui. Nos yeux se rencontrent ! Quelle joie dans ces regards !

CH Spurgeon

C'est le Seigneur !



Thomas lui répondit en s'écriant : "Mon Seigneur et mon Dieu."(Jean 20:28)


"Donne-moi à boire." Combien d'entre nous réclament avidement que Jésus-Christ les désaltère, alors que nous devrions, nous, rechercher ce dont il a besoin. Nous devrions épuiser pour lui tous nos biens, toutes nos facultés, toutes nos forces, et non pas l'épuiser, Lui, pour satisfaire à nos désirs.

"Vous serez mes témoins." Cela suppose une vie de dévouement complet à notre Seigneur bien-aimé, de dévouement authentique, sans la moindre réserve, sans la moindre fraude, sans la moindre faiblesse : une vie consacrée à le satisfaire en toute chose, partout où il jugera bon de nous placer.

Méfiez-vous de tout ce qui peut revêtir le masque et usurper la place de votre loyal dévouement à Jésus-Christ. Le pire des usurpateurs, c'est le service déloyal. Il est plus aisé de servir Dieu que de se laisser vider par Lui jusqu'à la lie. Le but que Dieu veut atteindre, c'est la révélation de Lui-même en nous, et non pas la consigne de faire quoi que ce soit pour Lui, Dieu ne nous envoie pas combattre pour Lui, il veut seulement pouvoir nous utiliser comme il l'entend dans les combats qu'il livre lui-même.

Faisons bien attention de n'être pas plus attachés à notre activité chrétienne qu'à Jésus-Christ.

Oswald Chambers
 
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