dimanche 30 juin 2013

Faites-le maintenant



Dépêche-toi de te mettre d'accord avec ton adversaire.(Matthieu 5:25)


Jésus-Christ pose ce principe : Faites ce que vous savez que vous devez faire, faites-le maintenant, faites-le promptement ; sans quoi, le procès suivra son cours, et vous aurez à payer jusqu'au dernier centime, dans la douleur, dans la détresse, dans l'agonie. Les lois de Dieu sont irrévocables : on ne peut pas y échapper.

Réclamer à mon adversaire ce qu'il me doit, sans doute, j'en ai le droit. Mais Jésus insiste sur le devoir capital qu'il y a pour moi, à payer avant tout à mon adversaire tout ce que je lui dois. Peu importe que je sois ou non lésé. Ce qui importe c'est que je ne fasse rien pour léser autrui.

Agissez promptement, jugez-vous vous-même sans plus tarder. Dès qu'il s'agit de votre salut, ne tardez pas un seul instant. Sinon, le procès suivra son cours. Dieu veut que son enfant soit pur et blanc comme la neige. Tant qu'il reste en vous la moindre désobéissance, Dieu ne vous épargnera aucun des avertissements nécessaires. Quand nous prétendons avoir raison, c'est généralement que nous avons tort au moins sur un point. Et l'Esprit de Dieu insiste alors, avec quelle énergie ! pour que nous venions à la lumière.

"Dépêche-toi de te mettre d'accord avec ton adversaire." Est-ce que vous avez soudain découvert que vous aviez la moindre rancune contre quelqu'un ? Confessez-vous à Dieu, et réconciliez-vous tout de suite, sans plus tarder, maintenant !

Oswald Chambers

samedi 29 juin 2013

La discipline du chrétien



Si ta main droite te fait tomber dans le mal, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il est plus avantageux pour toi qu'un de tes membres périsse que d'avoir ton corps tout entier jeté aux gémonies. (Matthieu 5:30)


Jésus ne dit pas que tout le monde doit se couper la main droite, mais que si votre main droite vous empêche de le suivre, eh ! bien, il faut la couper. Il y a des choses en elles-mêmes irréprochables qui ne sont pas conciliables avec le don total de soi-même à Dieu. Votre main droite est un de vos biens les plus précieux. Même cela, dit Jésus, vous devez le sacrifier, si cela est nécessaire pour me suivre. Aucune discipline plus sévère ne fut jamais proposée à l'humanité.

Quand Dieu nous fait naître de nouveau, notre vie semble à bien des égards mutilée. Il y a une foule de choses que vous n'osez plus faire, des choses qui vous touchent de si près que, pour vous et pour ceux qui vous entourent, c'est comme si vous arrachiez votre oeil ou si vous coupiez votre main droite, et les incroyants se récrient : "Mais c'est absurde !" Aucun croyant véritable ne peut se dispenser de ces restrictions et de ces suppressions, au début de sa vie chrétienne. Mais il vaut mieux être borgne ou manchot aux yeux des hommes, et harmonieux aux yeux de Dieu. Jésus-Christ, par son Esprit, est obligé de vous soumettre à toutes ces restrictions. Au moins n'en profitez pas pour critiquer les autres !

On commence par une vie mutilée, mais on aboutit à la perfection : "Soyez parfaits, dit Jésus, comme votre Père céleste est parfait."

Oswald Chambers

vendredi 28 juin 2013

Saisis par Dieu



Non que j'aie déjà obtenu le prix... mais je m'efforce de le saisir, ayant été moi-même saisi par Jésus, le Messie.(Philippiens 3:12)


Ne choisissez jamais par vous-même d'être ministre de l'Évangile. Mais quand une fois vous avez reçu l'appel de Dieu, malheur à vous si vous vous détournez du chemin, que ce soit à gauche ou à droite ! Nous ne sommes pas ici parce que nous l'avons décidé de nous-mêmes, mais parce que Dieu nous a saisis. Il n'est donc pas question de se dire : "Oh, je ne suis pas à la hauteur !" Ce que vous avez à prêcher, c'est Dieu qui l'ordonne, ce n'est pas vos tendances personnelles.

Gardez votre âme en communion constante avec Dieu, et rappelez-vous que vous n'avez pas seulement à rendre votre témoignage, mais à prêcher l'Évangile. Tout chrétien doit rendre son témoignage, mais quand on se sent appelé à prêcher, c'est que la main de Dieu vous a saisi comme un étau : elle vous fait souffrir, mais ne vous lâche pas. En est-il bien ainsi pour chacun d'entre nous ?

N'affaiblissez jamais, n'atténuez en rien la parole de Dieu : prêchez-la dans sa sévère rigueur. Vous devez être loyalement fidèle à la parole de Dieu. Mais dans vos rapports personnels avec vos frères, rappelez-vous bien qui vous êtes, non pas un ange venu du ciel, mais un pauvre pécheur sauvé par la grâce de Dieu.

"Mes frères, dit Paul aux chrétiens de Philippes, je ne me figure pas y être encore arrivé ; je ne sais qu'une chose : oublieux du passé, tendant de toutes mes énergies vers l'avenir, je m'efforce vers le but..."

Oswald Chambers

jeudi 27 juin 2013

Ne regardez qu'à Dieu



JE SUIS avec toi pour te délivrer, dit l'Éternel. (Jérémie 30:11)


Dieu promit à Jérémie qu'il le délivrerait : "Je te donnerai ta vie sauve, comme un butin qu'on emporte avec soi." C'est tout ce que Dieu promet à ses enfants. Où qu'il nous envoie, il protège notre vie. Quant à nos biens, quant à notre argent, cela n'a pas d'importance, nous ne devons pas nous en inquiéter ; sans quoi, nous serons dans les alarmes, nous connaîtrons les pires angoisses. Si Dieu protège notre vie, nous sommes à couvert. N'allons pas entretenir dans notre coeur les inquiétudes de toute espèce.

Le Sermon sur la Montagne nous enseigne que, chargés d'exécuter les ordres de Jésus-Christ, nous n'avons pas à nous préoccuper de nos intérêts personnels. Jésus nous dit : Ne vous tourmentez pas pour savoir si les hommes vous traitent avec justice. Une telle préoccupation nous éloigne de notre devoir essentiel : le dévouement à Jésus. Ne vous attendez jamais à être traité avec justice dans ce monde, mais vous-même pratiquez-la. Si nous comptons sur la justice des autres, nous nous laisserons aller à grogner, à nous apitoyer sur nous-mêmes : "Pourquoi suis-je donc traité comme cela ?"

Soumis à Jésus-Christ, dévoués à son service, tout le reste ne compte plus pour nous. Jésus nous dit : "Allez de l'avant, faites ce que je vous demande : je protège votre vie. Mais ne cherchez pas à la protéger vous-mêmes, vous ne seriez plus sous ma garde."

Sous ce rapport les plus pieux d'entre nous sont comme des athées. Nous ne croyons pas à la protection divine, et nous ne nous fions qu'à notre bon sens, dont nous faisons une idole. C'est notre intelligence que nous suivons, et non pas Dieu.

Oswald Chambers

mercredi 26 juin 2013

Maintenant



C'est maintenant le temps favorable ; c'est maintenant le jour du salut. (2 Corinthiens 6:2)


La grâce que vous avez reçue hier ne peut pas vous suffire pour aujourd'hui. La grâce est une source toujours jaillissante ; vous pouvez y puiser à chaque instant. Elle est là "dans les afflictions, dans les détresses, dans les angoisses..." C'est là que se manifeste la grâce de Dieu, dans notre patience. À des moments pareils, vous est-il arrivé de ne pas saisir cette grâce divine ? Est-ce que vous dites : "Ce sera pour plus tard" ? Vous priez Dieu de venir à votre aide. Mais Sa grâce est là, devant vous ; vous n'avez qu'à la saisir. Nous considérons la prière comme une préparation à notre travail, mais dans la Bible elle est bien autre chose : elle est l'acte de puiser à même la grâce de Dieu. Ne vous dites pas : "Je supporterai cela jusqu'à ce que je puisse aller me recueillir et prier Dieu qu'il me délivre." Priez maintenant.

Puisez au moment du besoin à cette source qui est toujours là. La prière doit être une action pratiqué, et non pas une simple élévation de l'âme pieuse. Nous avons tant de peine à comprendre que la prière est l'acte de puiser à même la grâce de Dieu.

"Sous les coups, dans les cachots, dans les émeutes, dans les fatigues..." Comme l'apôtre Paul, sachez puiser à même la grâce de Dieu. Vous serez émerveillé vous-même, autant que ceux qui en seront les témoins. Mais puisez maintenant. Aucune douleur, aucune humiliation ne vous empêchera de manifester la grâce de Dieu.

Donnez, comme Paul, tout ce que vous avez. Ne gardez rien pour vous, de tout ce que Dieu vous donne. C'est la pauvreté triomphante.

Oswald Chambers

mardi 25 juin 2013

Se trouver soi-même dans la fournaise de l'affliction



Maintenant mon âme est troublée. Et pourquoi dirais-je : Père, délivre-moi de cette heure ? Mais c'est pour cette heure-là queJE SUIS venu ! Père, glorifie ton nom ! (Jean 12:27-28)


Comme enfant de Dieu, je n'ai pas à Lui demander de m'épargner la peine de l'affliction, mais seulement que je puisse rester et devenir ce que je dois être à travers la fournaise. C'est dans la fournaise que notre Seigneur s'est trouvé lui-même. L'affliction ne lui a pas été épargnée, mais en elle il s'est trouvé, il s'est enrichi.

Nous disons que l'affliction ne devrait pas exister, mais elle existe, et c'est dans cette fournaise que nous devons nous trouver nous-mêmes. Si nous essayons d'y échapper, si nous refusons d'en tenir compte, nous sommes des insensés. L'affliction est un des faits capitaux de la vie ; il ne sert de rien de le nier. Le péché, l'affliction, la souffrance sont des réalités, et si Dieu les permet, ce n'est pas à nous de dire qu'il se trompe.

L'affliction fait disparaître beaucoup de notre frivolité, mais elle ne nous rend pas toujours meilleurs. Ou la souffrance m'élève, ou elle m'abaisse. Vous ne pouvez pas vous trouver vous-même dans le succès, vous perdriez la tête, ni dans la médiocrité quotidienne, vous seriez dégoûté de vous-même. Vous ne pouvez vous trouver vous-même que dans la fournaise de l'affliction. La raison en est peut-être difficile à connaître, mais c'est un fait confirmé par l'Écriture et par notre expérience. Vous reconnaissez tout de suite l'homme qui s'est trouvé lui-même dans la fournaise de l'affliction : lorsque vous êtes désemparé, allez à lui, il vous accueillera, il trouvera toujours du temps à vous donner. Les autres vous dédaigneront et n'auront pas de temps à vous consacrer. Celui qui s'est ainsi trouvé lui-même peut venir au secours des autres.

Oswald Chambers

lundi 24 juin 2013

Il faut accepter le fait du péché



C'est ici votre heure ; vous avez pour vous la puissance des ténèbres. (Luc 22:53)


C'est parce que nous ne savons pas accepter le fait du péché que tant de malheurs nous arrivent. On peut faire de beaux discours sur la noblesse de la nature humaine, mais il y a quand même au fond de la nature humaine quelque chose qui se moque de tout ce qui est grand et de tout ce qui est élevé. Si vous vous refusez à reconnaître l'existence réelle de l'égoïsme et du péché, de l'instinct de révolte et de méchanceté, vous serez amené à pactiser avec le mal, à renoncer à le combattre.

Vous n'avez pas su discerner l'heure noire, la puissance des ténèbres. Si vous ne saisissez pas la réalité du péché, dans votre vie et dans celle des autres, vous serez pris dans ses filets et vous serez vaincu, Si vous la saisissez, vous pourrez lutter et vous mettre en garde. En vous rendant compte de la réalité du péché, vous ne détruisez pas le fondement de vos rapports avec les autres, de vos affections, de vos amitiés. Mais d'un commun accord, vous et votre ami, vous reconnaissez que la vie est tragique.

Jésus-Christ n'avait aucune confiance en la nature humaine, et pourtant jamais il ne fut sceptique, désabusé, soupçonneux, parce qu'il avait toute confiance dans l'oeuvre qu'il pouvait accomplir pour l'humanité. Ce n'est pas l'innocence qui peut nous donner la sécurité, c'est la pureté que Dieu nous donne. L'innocence n'appartient qu'à l'enfant. Chez l'adulte elle ne signifie rien. L'adulte doit se rendre compte de la réalité du péché, et demander à Dieu la victoire.

Oswald Chambers

dimanche 23 juin 2013

La douleur, conséquence du péché



Homme de douleur et familier avec la souffrance. (Ésaïe 53:3)


Nous ne pouvons pas être familiers avec la souffrance au même degré que notre Seigneur ; nous la traversons, nous la supportons, nous n'arrivons pas à être familiers avec elle.

Au commencement de notre vie nous ne pouvons pas accepter le fait du péché. Nous nous faisons une idée rationnelle de la vie humaine. Nous croyons qu'en surmontant ses mauvais instincts et en faisant sa propre éducation, un homme par une évolution graduelle peut atteindre à la vie selon Dieu. Mais quand nous avançons dans la vie, nous rencontrons un fait dont nous n'avions pas tenu compte, à savoir le péché, et ce fait à lui seul renverse tous nos beaux raisonnements. Le péché a rendu la vie laide et irrationnelle. Le péché n'est pas une simple déficience, c'est une terrible réalité, c'est une révolte ouverte contre Dieu. Dans ma vie, c'est une lutte à mort entre le péché et Dieu lui-même.

Le Nouveau Testament nous l'enseigne très clairement : si le péché règne en moi, il tuera en moi toute la vie qui me vient de Dieu ; si c'est Dieu qui règne en moi, il tuera en moi le péché. Il n'y a pas d'autre alternative. L'aboutissement suprême du péché dans le monde, c'est la crucifixion de Jésus-Christ ; et ce sera la même chose dans ma vie, et dans la vôtre. Dans votre conception de la vie et du monde il faut nous habituer à cette idée, que le péché est un fait, le seul qui explique à la fois la venue de Jésus-Christ sur la terre, et l'existence dans notre vie de l'affliction et de la souffrance.

Oswald Chambers

samedi 22 juin 2013

Comment Dieu nous juge



Comme vous jugez les autres, vous serez vous-mêmes jugés ; et la mesure que vous appliqua à autrui vous sera, à vous-mêmes, appliquée. (Matthieu 7:2)


Il ne s'agit pas ici d'une simple hypothèse : c'est une loi établie par Dieu. Le jugement que vous portez, on le portera sur vous. Ce n'est pas une vengeance, c'est une juste rétribution. Plus vous êtes habile à déceler les défauts des autres, plus on le sera à votre égard. On vous rend la monnaie de votre pièce. Dieu lui-même applique cette loi (voyez Psaumes 18:25-28).

Au second chapitre de sa lettre aux Romains, Paul précise encore plus cette loi, en nous montrant que celui qui critique le péché de son prochain est lui-même coupable du même péché. Dieu ne tient pas compte seulement des actes accomplis, mais des intentions qui les préparent. Nous ne savons pas croire aux enseignements de la Bible, et en particulier à celui-là.

Ce qui nous rend si perspicaces à discerner chez les autres l'hypocrisie, la fraude, la fausseté, c'est qu'elles habitent notre coeur. Ce qui caractérise l'enfant de Dieu, c'est l'humilité. "Tous ces péchés, et bien d'autres encore, se seraient manifestés en moi si Dieu ne m'avait accordé sa grâce ; je n'ai nul droit de les condamner chez autrui."

"Ne jugez point, dit Jésus, pour que vous ne soyez point jugés." Qui de nous oserait se tenir devant Dieu, en lui disant : "Ô Dieu, juge-moi comme j'ai jugé mes frères." Nous avons condamné nos frères. Si Dieu nous condamnait de la sorte, nous irions en enfer. Mais Dieu nous juge à travers l'Expiation merveilleuse accomplie par Jésus-Christ.

Oswald Chambers

vendredi 21 juin 2013

Le ministère de l'intercession



Pour vous, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal. (1 Pierre 2:9)


Par quel droit pouvons-nous devenir "un sacerdoce royal" ? Par le droit de l'Expiation. Sommes-nous prêts à tourner le dos résolument à notre égoïsme spirituel et à nous consacrer à cette fonction royale, à ce sacerdoce de la prière ? En grattant sans cesse notre conscience pour voir si tout va bien, nous faisons de nous-mêmes des chrétiens pleins d'eux-mêmes, chétifs et malades, et non pas des enfants de Dieu simples, droits et robustes. Jusqu'à ce que nous ayons pris la bonne attitude à l'égard de Dieu, nous faisons des efforts désespérés, et nous disons : "Oh ! quelle merveilleuse victoire j'ai remportée sur moi-même !"

Que devient dans tout cela le miracle de la Rédemption ? Croyez de toute votre âme, et sans la moindre réserve, que la Rédemption vous a sauvé entièrement, et puis ne vous tracassez plus au sujet de vous-même, mais faites ce que Jésus-Christ vous demande : priez pour l'ami importun qui vient vous déranger à minuit, priez pour les enfants de Dieu, priez pour tous les hommes. Priez en ne comptant que sur Jésus-Christ pour faire de vous ce que vous devez être, et non pas en invoquant vos efforts méritoires pour obtenir le secours du Seigneur.

Combien de temps faudra-t-il à Dieu pour nous débarrasser de notre habitude malsaine de toujours penser à nous-mêmes ? Il faut que nous arrivions à être dégoûtés de nous-mêmes jusqu'à la nausée, jusqu'à ce que rien ne puisse nous étonner de ce que Dieu nous fera voir en nous. Par nous mêmes, nous sommes incapables de saisir notre profonde corruption. La seule façon pour nous d'être en règle, c'est de nous abandonner à Jésus-Christ, après quoi nous devons, de toutes nos forces, nous consacrer au ministère de l'intercession.

Oswald Chambers

jeudi 20 juin 2013

La prière d'intercession



L'Éternel rétablit Job dans son premier état, parce qu'il intercédait pour ses amis. (Job 42:10)


Cette sorte de prière égoïste et plaintive, où l'on exige de Dieu que tout en nous soit en règle, je ne la trouve nulle part dans le Nouveau Testament. Le fait que je veux avant tout être en règle avec Dieu prouve que je suis rebelle à l'Expiation.

"Seigneur, je purifierai mon coeur si Tu réponds à ma prière ; je marcherai droit si Tu veux m'aider." Mais je ne puis pas me mettre en règle avec Dieu. Je ne puis pas rendre ma vie parfaite.

Je ne puis être en règle avec Dieu que si j'accepte l'Expiation comme un don absolument gratuit. Suis-je assez humble pour cela ? Il me faut abandonner toute exigence, et même tout effort, m'abandonner entièrement entre les mains de Dieu, et m'adonner à la liche sacrée de l'intercession. Beaucoup de prières supposent qu'au fond on ne croit pas à l'Expiation.

Jésus n'a pas à s'atteler à l'oeuvre de notre salut, elle est accomplie déjà, et c'est l'insulter que de l'implorer pour qu'il l'accomplisse.

Si vous ne portez pas de fruits abondants, si vous ne saisissez pas les enseignements de la parole de Dieu, adonnez-vous au ministère de l'intercession. "L'Éternel rétablit Job dans son premier état parce qu'il intercédait pour ses amis." Votre rôle, si vous êtes sauvé, c'est avant tout de prier pour les autres. Partout où Dieu vous place, priez ardemment, priez pour que l'oeuvre de la Rédemption puisse se manifester dans d'autres vies comme elle s'est manifestée dans la vôtre. Priez maintenant pour vos amis. Priez maintenant pour tous ceux avec qui Dieu vous a mis en contact.

Oswald Chambers

mercredi 19 juin 2013

Le dévouement à Jésus



"M'aimes-tu ?... Pais mes brebis." (Jean 21:16)


Jésus ne nous dit pas : "Convertissez les gens à votre manière de penser, mais occupez-vous de mes brebis, donnez-leur la nourriture qu'il leur faut", c'est-à-dire : "Enseignez-leur à me connaître." Nous considérons que nous servons Jésus par notre activité chrétienne. Mais Jésus considère que nous le servons par notre attitude à son égard, et non pas par ce que nous faisons pour lui. Être disciple de Jésus-Christ, c'est lui être entièrement dévoué : ce n'est pas adhérer à une croyance ou à un dogme quelconque. "Si celui qui vient à moi ne hait pas... il ne peut pas être mon disciple."

Jésus ne raisonne pas, il ne nous contraint pas, il constate : "Si tu veux être mon disciple, il faut que tu te donnes entièrement à moi." Dès que l'Esprit de Dieu agit en moi, je m'écrie : "Mon Seigneur et mon Dieu !" et voilà comment je me donne tout entier.

Aujourd'hui nous avons substitué la doctrine sur Jésus à la personne de Jésus. Nous nous dévouons à telle ou telle cause, mais bien rarement à Jésus lui-même, Les représentants de l'intelligence humaine ne voient en Jésus qu'un maître comme les autres : Notre Seigneur, lui, mettait en première ligne son obéissance à la volonté du Père. Le salut des hommes venait en seconde ligne, comme une conséquence naturelle. Si je me dévoue seulement à la cause de l'humanité, je serai bientôt épuisé, et mon amour faiblira. Mais si j'aime Jésus-Christ passionnément, je servirai toujours l'humanité, même si les hommes me traitent comme le paillasson où. ils s'essuient les pieds. Le secret de la vie chrétienne, c'est le dévouement de toute l'âme à Jésus-Christ, et son caractère essentiel, c'est qu'elle ne se fait pas remarquer. C'est le grain de blé qui tombe à terre et qui meurt, pour lever ensuite et transformer l'aspect du champ, c'est-à-dire du monde.

Oswald Chambers

mardi 18 juin 2013

Ne doute pas, marche seulement



Pierre, marchant sur les eaux, s'avança vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur... (Matthieu 14:29-30)


Le vent était fort, les vagues étaient hautes avant que Pierre sortit de la barque pour aller vers Jésus. Mais Pierre n'y prenait pas garde : son Maître était là, il l'appelait à lui ; Pierre, sans voir autre chose, marchait vers Jésus. Mais en chemin, il réfléchit que le vent était fort, et immédiatement il se mit à enfoncer. Pourtant le Seigneur pouvait lui donner le pouvoir de marcher dans le creux des vagues aussi bien qu'à leur sommet. Mais la condition indispensable, dans les deux cas, c'était de regarder au Seigneur Jésus et de se fier à Lui.

Il nous arrive à nous aussi, de nous avancer pour aller vers Dieu ; et tout à coup, nous réfléchissons au danger que nous courons, et nous nous mettons à enfoncer. Si vous avez clairement entendu l'appel du Seigneur, vous n'avez pas à vous préoccuper des circonstances qu'il a disposées et organisées pour vous. Elles sont là, c'est vrai, mais vous n'avez pas à vous laisser hypnotiser par elles, car alors vous serez englouti, vous auriez perdu de vue votre Maître, et vous l'entendriez vous dire : "Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?" Quelles que soient vos circonstances, restez les yeux fixés sur Jésus, ayez en lui pleine confiance.

Si vous hésitez, ne fût-ce qu'une seconde, quand Dieu vous a parlé, tout est perdu. Surtout ne vous mettez pas à dire : "M'a-t-il vraiment parlé ?" Jetez-vous en avant, sans penser à rien d'autre. Vous ne savez pas d'avance quand Dieu vous parlera. Mais dès qu'Il le fait, si faiblement que vous perceviez Sa voix, abandonnez-vous à Lui, et Sa voix deviendra toujours plus distincte.

Oswald Chambers

lundi 17 juin 2013

Ne jugez point



Ne jugez point, afin de n'être point jugés. (Matthieu 7:1)


Jésus, on le voit, nous interdit absolument de juger les autres. Or, le chrétien ordinaire est extrêmement porté à critiquer son prochain. La tendance à juger et à critiquer fait partie intégrante de la nature humaine. Mais dans le domaine spirituel, on n'arrive à rien par la critique. Par votre critique, vous diminuez, vous affaiblissez celui qui en est l'objet ; le Saint-Esprit seul est capable de critiquer comme il faut, de signaler le mal sans blesser ni froisser. Par votre critique, vous vous diminuez vous-même ; quand on est possédé par l'esprit de jugement, on ne peut pas entrer en communion avec Dieu : on devient dur, méchant, cruel, tout en se persuadant qu'on est un être supérieur. Jésus nous enseigne qu'il faut combattre en nous la tendance critique. Cela suppose tout un entraînement. Il faut surtout nous défier de tout ce qui nous amène à nous considérer comme au-dessus des autres.

Rien n'échappe à la pénétration de Jésus. Comme il l'a si bien vu, la raison qui me fait critiquer la paille dans votre oeil, c'est que j'ai une poutre dans le mien. Tout ce que je critique en vous, Dieu me le fait voir en moi. En jugeant les autres, je me condamne moi-même. Ne vous imaginez pas que vous pouvez apprécier les autres équitablement. Il y a toujours, chez celui que vous jugez, un point qui vous échappe, et qui est peut-être essentiel. Le remède que Dieu emploie pour nous guérir de notre orgueil, c'est une bonne douche qui nous fait sentir notre propre misère. Quand je vois ma propre misère, en dehors de la grâce de Dieu, je ne me sens plus le droit de condamner aucun homme, ni de désespérer de lui.

Oswald Chambers

dimanche 16 juin 2013

Êtes-vous un ami de Jésus ?


Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime... — Je vous ai appelé mes amis. (Jean 15:13-15)


Jésus ne me demande pas de mourir pour lui, mais bien de donner ma vie pour lui. Pierre, de tout son coeur, disait : "Je donnerai ma vie pour toi." Où en serait le chrétien qui n'aurait pas le courage de faire une telle déclaration ? Le sentiment du devoir suppose toujours un peu d'héroïsme. Le Seigneur vous a-t-il déjà posé cette question : "Veux-tu donner ta vie pour moi ?" Il est plus facile de mourir que de donner sa vie, jour après jour, en sacrifiant toutes ses plus hautes ambitions. Nous ne sommes pas faits pour vivre toujours dans la lumière de l'inspiration, mais nous avons à nous souvenir de ces moments-là pour nous aider à vivre dans la vie ordinaire. Jésus n'a eu dans toute sa vie qu'un seul moment d'entière illumination, sur la montagne de la transfiguration. Et puis il s'est de nouveau dépouillé de toute sa gloire pour redescendre dans la plaine, parmi les démoniaques. Pendant trente-trois ans, Jésus a donné sa vie pour faire la volonté de son Père. "Nous aussi, dit l'apôtre Jean, nous devons donner notre vie pour nos frères." Mais cela est contraire à la nature humaine.

Si je suis un ami de Jésus, il faut que je donne, résolument et attentivement, ma vie pour lui. Certes, cela est difficile, mais il faut remercier Dieu pour cette difficulté. Le salut pour moi est facile, parce qu'il a tant coûté à Dieu, mais la manifestation du salut en moi est difficile. Dieu me sauve, me revêt du Saint-Esprit, et puis Il me dit : "Va de l'avant ; sois fidèle à ton Dieu, bien que, tout autour de toi, te pousse à l'infidélité." — "Je vous ai appelés mes amis", nous dit Jésus. Soyez fidèle à votre Ami, et souvenez-vous que vous le représentez ici-bas, et que vous êtes responsable de son honneur.

Oswald Chambers

samedi 15 juin 2013

Fais un pas en avant. (2)



Faites de votre côté tous vos efforts pour ajouter à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science... la patience... (2 Pierre 1:5-7)


Devenus "participants de la nature divine", dit Pierre, appliquez-vous maintenant à former en vous de bonnes habitudes. Ajoutez, ajoutez encore ; formez ainsi votre caractère. Le caractère d'un homme n'est jamais une chose toute faite ; nous ne naissons pas avec un caractère tout formé, ni dans le domaine naturel ni dans le domaine spirituel. Nous ne naissons pas non plus avec des habitudes toutes faites. Quand nous avons passé par la nouvelle naissance, nous devons nous former des habitudes conformes à la vie nouvelle que Dieu a mise en nous. Nous ne sommes pas destinés à être mis dans une vitrine, nous devons manifester les merveilles de la grâce de Dieu dans le traintrain de la vie ordinaire. Le terre à terre de la vie quotidienne est la pierre de touche de notre caractère. Nous perdons notre vie spirituelle parce que nous voulons absolument faire de grandes choses. "Jésus prit un torchon..., et se mit à laver les pieds de ses disciples."

Nous avons des jours sans inspiration, sans émotion religieuse, sans rien d'autre que le traintrain de la vie de tous les jours. Cette routine est un moyen dont Dieu se sen pour nous sauver de nous-mêmes entre deux phases d'illumination. Ne comptez pas avoir toujours de tels instants, mais apprenez à vivre dans la vie terre à terre, soutenus par la grâce de Dieu.

Marchez, allez de l'avant, ajoutez : voilà le difficile. Nous voudrions que Dieu fît tout pour nous, Chacun de nos efforts, si minime soit-il, est soutenu par toute la grâce de Dieu. Le croyons-nous ?

Oswald Chambers

vendredi 14 juin 2013

Fais un pas en avant.



Demeurez en moi. (Jean 15:4)


Grâce à l'Expiation, l'Esprit de Jésus pénètre en moi. Mon rôle, à partir de ce moment, est d'ajuster et d'organiser toutes mes pensées pour qu'elles soient d'accord avec le Christ. Dieu ne se charge pas pour moi de cette besogne : j'ai à faire prisonnières toutes mes pensées pour les amener à l'obéissance, pour les soumettre au Christ. Il me faut "demeurer en Lui" dans le domaine intellectuel, le domaine financier, dans tous les domaines, dans toute la rudesse de la vie.

Est-ce que je fais obstacle à l'action de Dieu, dans les circonstances où il m'a placé, sous le vrai prétexte que telle ou telle chose pourrait gêner ma communion avec Lui ? Quelle impertinence ! Dans n'importe quelles circonstances, je puis "demeurer en Jésus", aussi sûrement que dans une réunion de prière. Ce n'est pas à moi de modifier les circonstances où Dieu m'a placé. Jésus,. partout où il était, gardait avec son Père la communion la plus entière. Il acceptait humblement toutes les circonstances que Dieu lui dispensait. Il n'était jamais agité, il trouvait tout le temps de se recueillir. Notre vie religieuse se nourrit d'excitation, nous n'avons pas la sérénité d'une vie cachée avec le Christ en Dieu.

Quels sont les obstacles qui vous empêchent de demeurer en Jésus ? "Oui, Seigneur, dites-vous ; mais attends une minute, il faut que je finisse cette besogne urgente. La semaine prochaine, je serai tout à Toi." Faites an pas en avant. Décidez-vous. Demeurez en Jésus dès maintenant. Cela vous coûtera d'abord quelques efforts, mais ensuite cela se fera tout seul, sans le moindre effort. Décidez-vous à demeurer en Jésus, là où vous êtes, et dès maintenant.

Oswald Chambers

jeudi 13 juin 2013

Venez à moi (3)

 

Jésus leur dit : Venez, suivez-moi. (Marc 1:17)


L'un des arguments que nous invoquons le plus volontiers pour ne pas suivre Jésus, c'est notre tempérament, nos dispositions naturelles. Mais, quand une fois nous allons à lui, la première chose dont nous nous rendons compte, c'est qu'il n'attache aucune importance à nos dispositions naturelles. Nous nous imaginons que nous pouvons consacrer à Dieu nos dons et nos capacités. Mais comment consacrer à Dieu ce qui ne vous appartient pas ? Il n'y a qu'une chose que vous puissiez lui consacrer, votre personne même (Romains 5:2-5), tous vos droits sur vous-même. Si vous faites cela, Dieu se servira de vous pour faire une de Ses divines expériences. Les expériences de Dieu réussissent toujours. Ce qui caractérise un enfant de Dieu, c'est le rayonnement moral qui résulte d'un abandon total à Jésus-Christ. La vie n'est plus alors qu'une source limpide et toujours jaillissante, alimentée sans cesse en nous par le Saint-Esprit. L'enfant de Dieu se rend compte que c'est son Père céleste qui règle lui-même toutes les circonstances de sa vie, aussi jamais il n'est disposé à se plaindre, il sait que Jésus est là, il s'abandonne à lui sans aucune réserve. Mais gardez-vous d'ériger votre propre expérience en règle universelle. Laissez Dieu agir à sa manière avec votre prochain, comme il l'a fait pour vous.

Si vous savez obéir à l'appel de Jésus : "Viens à moi", il se servira de vous pour renouveler cet appel. Votre vie sera l'expression de l'appel même de Jésus.

"Viens à moi." Mon frère, ma soeur, es-tu venu(e) ?

Oswald Chambers

mercredi 12 juin 2013

Venez à moi. (2)



Rabbi, où demeures-tu ? — Venez, leur dit-il, et vous verrez. Ils allèrent, et... restèrent auprès de lui ce jour-là. (Jean 1:38-39)


"Venez avec moi ", nous dit quelquefois Jésus. Nous restons auprès de lui ce jour-là, et puis c'est fini ; nous retournons à nos affaires, à nos intérêts personnels. Nous ne comprenons pas qu'on peut rester avec Jésus en toute circonstance.

"Tu es Simon ; on t'appellera Céphas." Dieu ne peut écrire notre nouveau nom que là où il a effacé notre orgueil, notre suffisance, notre égoïsme. Il y en a parmi nous qui ne sont enfants de Dieu que par-ci par-là, comme les taches de rougeole. Si vous nous regardez seulement sur tel point, ou bien sous telle lumière, quand nous sommes tout à fait bien disposés, vous croiriez que nous sommes des modèles de piété. Mais quand nous sommes mal disposés, patatras ! Le vrai disciple de Jésus porte son nom sur toute sa personne ; l'égoïsme, l'orgueil, la suffisance ont partout disparu.

L'orgueil est la déification du moi. Et cet orgueil peut être chez plusieurs d'entre nous, aujourd'hui, non pas celui du pharisien, mais celui du péager. Vous dites : "Oh ! je ne suis pas ce que je devrais être." Votre orgueil d'homme s'en accommode, mais au fond vous blasphémez contre Dieu, car votre pensée, c'est que Dieu ne peut pas vous transformer. "Je suis trop faible, trop découragé, dites-vous ; le salut n'est pas pour moi." Humble au regard des hommes, vous êtes un blasphémateur à l'égard de Dieu, Vous ne croyez pas à la puissance de Dieu. "Il faudrait, dites-vous, que Dieu vienne me prendre et m'emporte au ciel." Mais Il est prêt à le faire. Allez à Jésus, restez auprès de lui, sans rien exiger d'autre. Jésus vous prendra avec Lui, non pas pour un jour, mais pour toujours.

Oswald Chambers

mardi 11 juin 2013

Venez à moi



Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. (Matthieu 11:28)


Est-ce que je suis vraiment désireux de trouver le repos et la sérénité ? Les problèmes qui ont une véritable importance dans la vie ne sont pas nombreux. Et tous trouvent leur solution dans cette parole : "Venez à moi." Jésus ne nous dit pas "Faites ceci ; ne faites pas cela." Il nous dit : "Venez à moi." Si je viens à Lui, je serai déchargé de mon péché, ma vie deviendra ce que je sens bien qu'elle devrait être ; je pourrai chanter de joie.

Avez-vous jamais consenti à cet acte si simple, si enfantin venir à Jésus ? Mais votre coeur est si obstiné ! Et cependant, si vous voulez être libéré de votre péché, c'est le seul moyen.

La réponse que nous faisons à Jésus est ce qui nous juge. Au moment où nous nous y attendons le moins, sa voix murmure à notre oreille : "Viens à moi." Si je me laisse attirer, alors tout en moi se transforme. Ne raisonnez pas, mais jetez-vous dans ses bras. Fiez-vous à lui seul, abandonnez tout le reste.

"Je vous donnerai du repos." C'est-à-dire je vous délivrerai de votre inquiétude, je vous soutiendrai en toute chose. Jésus n'a pas l'intention de nous mettre au lit, pour que nous nous y endormions en le tenant par la main. Oh ! non, il veut nous tirer hors du lit, hors de notre langueur, de notre épuisement, de notre léthargie spirituelle. Il veut nous donner l'énergie, l'activité, la vie. Nous parlons de résignation à la volonté de Dieu ! Jésus veut nous donner l'énergie et la puissance du Fils de Dieu.

Oswald Chambers

lundi 10 juin 2013

Cherchez, et vous trouverez



Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, et pour satisfaire vos passions. (Jacques 4:3)


Si vous demandez pour satisfaire vos passions, et non pas pour plaire à Dieu, vous demandez mal, vous demandez pour vous-même. Et plus vous vous cherchez vous-même, moins vous cherchez Dieu. Cherchez comme il faut chercher, c'est-à-dire cherchez Dieu, et vous le trouverez. Mettez-vous en marche, et concentrez vos efforts vers ce but. Avez-vous jamais cherché Dieu de tout votre coeur, ou bien ne l'avez-vous invoqué que lorsque votre âme était un peu dolente ? Cherchez énergiquement, et vous le trouverez.

"Vous tous qui avez soif, venez ! les eaux sont là." Avez-vous vraiment soif, ou bien êtes-vous béatement satisfait de votre médiocrité ?

"Frappez, et l'on vous ouvrira." "Approchez-vous de Dieu." Frappez ! la porte est fermée, et pendant que vous frappez, votre coeur bat à coups redoublés. "Nettoyez vos mains, pécheurs !" Frappez un peu plus fort. Vous vous apercevez que vos mains sont sales. "Purifiez vos âmes, hommes irrésolus !" Ceci vous touche encore davantage, vous sentez qu'il faut à tout prix aboutir. "Sentez votre misère, affligez-vous et pleurez !" Vous êtes-vous jamais vraiment affligés devant Dieu de votre misère intérieure ? Ce n'est plus une complaisante pitié de vous-même, c'est la douloureuse stupéfaction de voir ce que vous êtes en réalité. "Humiliez-vous devant le Seigneur !" C'est une humiliation, sans contredit, de devoir frapper à la porte, tout comme le brigand crucifié. Mais, à celui qui frappe, on ouvrira.

Oswald Chambers

dimanche 9 juin 2013

Demandez



Car quiconque demande, reçoit. (Luc 11:10)


Au fond, rien n'est plus difficile que de demander véritablement. Nous désirons, nous soupirons, nous exigeons, nous sentons l'aiguillon du besoin, mais c'est seulement à la dernière extrémité que nous demandons tout simplement. C'est quand nous sentons réellement ce qui nous manque que nous nous décidons à demander. Avez-vous jamais demandé comme celui qui est, spirituellement, dénué de tout ? "L'un de vous manque-t-il de sagesse, qu'il la demande à Dieu." Mais pour la demander vraiment, il faut vraiment sentir qu'elle vous manque. Vous ne pouvez pas jongler avec la réalité. Si la réalité spirituelle vous manque, vous n'aurez plus qu'une chose à faire. Demandez à Dieu son Esprit Saint, en vous fondant sur la promesse de Jésus. (Luc 11:13) Le Saint-Esprit rendra réels en vous tous les effets de la rédemption accomplie par Jésus.

"Car quiconque demande, reçoit." Cela ne veut pas dire que Dieu n'accorde pas ses dons à celui qui ne demande pas, mais qu'il faut demander pour vraiment recevoir, c'est-à-dire pour saisir par toutes vos facultés, par votre coeur et votre intelligence, que ce sont là les dons d'un Père à son enfant.

"Si l'un de vous manque de sagesse..." Pour vous rendre compte de ce qui vous manque, il faut que vous ayez entrevu la réalité : ne remettez pas les oeillères du bon sens. On entend des gens qui vous disent : "Prêchez-nous l'Évangile pur et simple ; ne nous parlez plus de sainteté, en nous donnant l'idée désagréable que nous sommes dénués de tout, comme des mendiants." Demander au fond veut dire mendier. Il y a des pauvres qui s'accommodent très bien de leur pauvreté. Mais celui qui n'a plus rien du tout n'a plus honte de mendier. "Heureux, dit Jésus, les mendiants de l'esprit !"

Oswald Chambers

samedi 8 juin 2013

Pour mieux connaître Dieu



Si vous savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettiez en pratique. (Jean 13:17)


Si vous n'avez pas le courage de couper vous-même les amarres, Dieu les brisera par une tempête, et vous serez bien forcé d'aller au large. Fort de l'appui de Dieu, lancez-vous sur l'océan où il vous appelle, et vos yeux s'ouvriront. Si vous croyez en Jésus, vous n'avez plus le droit de, rester toujours à l'intérieur de la rade, où il fait si bon vivre, toujours attaché au rivage. Il faut franchir la barre, et vous lancer sur la haute mer. C'est alors que vous connaîtrez mieux, que vous y verrez clair.

Lorsque vous voyez une chose à faire et que vous la faites sur-le-champ, immédiatement votre connaissance grandit Remarquez-le bien : s'il arrive que votre vie spirituelle soit en panne, c'est depuis le moment où vous aurez négligé un appel précis, parce que cela ne vous semblait pas très urgent. Votre intuition spirituelle s'est obscurcie : au moment critique, vous n'êtes plus maître de votre âme, vous êtes le jouet des circonstances. Il est toujours dangereux de différer l'obéissance à un appel.

Il y a une pseudo-obéissance qui consiste à se créer à soi-même des occasions de dévouement et dé sacrifice ; on est plein d'un zèle admirable, et au fond l'on n'y voit pas clair. Il est plus facile de se sacrifier de la sorte que d'obéir en toute simplicité. "L'obéissance, dit Paul dans sa lettre aux Romains, vaut mieux que le sacrifice." Prenez garde de ne pas soupirer après votre ancienne vie tranquille à l'intérieur du port, lorsque Dieu vous demande d'être ce que vous n'avez jamais été. "Si un homme veut faire..., il connaîtra..."

Oswald Chambers

vendredi 7 juin 2013

Le point central



Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai. (Jean 14:13)


Est-ce que je m'acquitte fidèlement du ministère de l'intercession ? Dans ce ministère caché, il n'y a aucun piège, aucun danger de vanité ou d'orgueil ; mais il porte du fruit à la gloire du Père. Est-ce que je laisse ma vie spirituelle se dissiper à tous les vents, ou bien est-ce qu'elle est concentrée sur un seul point : l'Expiation ? Est-ce que Jésus-Christ domine de plus en plus tons les élans de ma vie ? Si l'Expiation est le point central de toute ma pensée, sous son influence je porterai du fruit à la gloire de Dieu, dans chaque phase de mon existence.

Il faut que je prenne le temps de me recueillir, si je veux saisir ce point central, d'où me viendra toute énergie. Est-ce que je donne à cette pensée ne fût-ce qu'une minute par heure, dans toute ma journée ? "Si vous demeurez en moi", dit Jésus(c'est-à-dire si vous pensez et si vous agissez continuellement en partant de ce point central), "demandez ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez." Est-ce que je demeure en lui ? Est-ce que je prends pour cela le temps nécessaire ? Quelle est la source principale de mon énergie ? Est-ce mon travail lui-même, le service que j'accomplis pour Dieu, mes sacrifices pour les autres, ou bien mon effort de travailler pour Dieu ? Ce qui doit être la source capitale de mon énergie, c'est le sacrifice de Jésus, c'est l'Expiation. Ce qui exerce sur nous la plus forte influence, c'est non pas ce qui absorbe le plus de notre temps, mais ce qui a sur nous le plus de pouvoir. Il faut nous concentrer sur ce qui est essentiel.

"Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai." Celui qui demeure en Jésus ne fait qu'un avec la volonté de Dieu, et son choix, qui nous apparaît tout à fait libre, coïncide avec l'éternel décret de la volonté divine. C'est là, dites-vous, un mystère ? une contradiction ? une absurdité ? Oui, sans doute, et pour le croyant c'est une vérité glorieuse.

Oswald Chambers

jeudi 6 juin 2013

Élaborez ce que Dieu met en vous



Élaborez en vous votre propre salut. (Philippiens 2:12)


Votre volonté s'accorde avec celle de Dieu, mais dans votre organisme il y a une tendance profonde qui vous rend impuissant à faire votre devoir. Quand le Seigneur entre dans votre pensée, cela éveille en vous la volonté du bien, qui est toujours d'accord avec Dieu. Si vous en doutiez, regardez à Jésus, et vous vous en rendrez compte. Ce qui vous fait dire : "Non, je ne veux pas !" ce n'est pas votre volonté, c'est votre perversité, ou bien votre obstination, qui luttent toujours contre Dieu. La volonté dans l'homme va plus profond que le péché, car la volonté, c'est le caractère essentiel que Dieu s mis dans l'homme, sa créature, tandis que le péché est une perversion qui s'est introduite après coup dans la nature humaine. Chez un homme régénéré, la volonté est une énergie qui provient directement du Tout-Puissant. "Car c'est Dieu qui produit en nous la volonté et l'action, pour l'accomplissement de Ses desseins."

Vous avez à élaborer, avec l'aide de Dieu, ce que Dieu met en vous. Vous n'êtes pas l'auteur de votre salut, mais vous avez à l'élaborer, en vous fondant, d'une foi inébranlable, sur la Rédemption parfaite accomplie par le Seigneur. De cette manière, votre volonté s'unit à celle de Dieu, vous agissez en tout selon les desseins de Dieu, et votre âme respire librement Dieu étant la source de votre volonté, vous pouvez aisément vous ajuster à ce qu'il veut de vous. Notre obstination est comme un paquet de préjugés qui refuse d'être éclairé ; il n'y a qu'une chose à faire, le faire sauter à la dynamite, par l'obéissance résolue au Saint Esprit.

Est-ce que j'ai saisi par la foi le Dieu Tout-Puissant, source de ma volonté ? Dieu me demande de faire Sa volonté, et il met en moi tout ce qu'il faut pour la faire.

Oswald Chambers

mercredi 5 juin 2013

Ce que Dieu me dit



Dieu lui-même a dit : ...Aussi pouvons-nous dire avec assurance... (Hébreux 13:5-6)


Ce que je dis doit se fonder sur ce que Dieu me dit. Dieu dit : "Je ne te laisserai pas." Alors, de mon côté, je puis dire avec courage : "Le Seigneur est mon secours, je n'aurai pas peur." Alors je ne serai plus hanté par la crainte. Si je suis jamais tenté d'avoir peur, je me souviendrai de la promesse de Dieu, et je serai plein de courage, comme un enfant qui s'élance pour accomplir un désir de son père. Il y s bien des croyants dont la foi faiblit quand surgit la crainte ; leur aine ne sait pas respirer la force en Dieu.

Qu'est-ce donc qui vous fait si peur ? Vous n'êtes pas un lâche, vous allez de l'avant, mais la crainte vous tenaille. Vous ne savez où trouver du secours. Dites-vous donc : "Le Seigneur est mon secours, là où je suis, en ce moment même." Avez-vous appris à écouter Dieu d'abord, et puis à régler vos paroles sur les siennes ? Ou bien commencez-vous par dire ce qui vous paraît juste, en essayant après coup d'ajuster à cela la parole de Dieu ? Vous n'aurez qu'une chose à faire : vous emparer de la promesse de Dieu, et puis dire : "Je n'aurai pas peur." Quelque obstacle qui puisse obstruer votre chemin, Dieu a dit : "Je ne t'abandonnerai jamais."

La fragilité de notre foi nous empêche de nous fier à la parole de Dieu. Quand nous sentons notre faiblesse devant les difficultés, ces difficultés deviennent des montagnes, nous ne sommes plus que des vermisseaux, et Dieu n'existe plus. Rappelez-vous que Dieu a dit : "Je ne te délaisserai pas." Et répondez-lui courageusement : "Oui, le Seigneur est mon secours."

Oswald Chambers

mardi 4 juin 2013

Il ne te délaissera point



Dieu lui-même a dit : Je ne te laisserai pas ; non, je ne t'abandonnerai pas. Ainsi pouvons-nous dire avec assurance Le Seigneur est mon secours, je n'aurai pas peur ; que pourrait me faire un homme ? (Hébreux 13:5-6)


Quelle direction ma pensée est-elle en train de suivre ? Est-elle attentive aux paroles de Dieu ? Ou bien n'est-elle préoccupée que de ses craintes ? "Dieu lui-même a dit..." Est-ce que je prétends, au lieu de l'écouter, n'être attentif qu'à ce que disent mes instincts laissés à eux-mêmes ?

"Je ne te délaisserai pas." Dieu ne me délaisse pas, malgré mon péché, malgré mon égoïsme, malgré ma résistance, malgré ma révolte. Quelle promesse ! Et comment ne pas l'écouter ?

"Je ne t'abandonnerai pas." Ce n'est pas toujours les vraies difficultés qui me font croire que Dieu m'abandonne : c'est tout simplement le terre à terre de la vie quotidienne. Il n'y a point de roc escarpé à gravir, il n'est pas question d'héroïsme, il n'y a point de vision merveilleuse, il y a le traintrain de la vie de tous les jours. Suis-je capable d'entendre encore la voix

de Dieu ?

Nous sommes dans l'idée que Dieu va faire pour nous quelque chose d'extraordinaire, et qu'il nous prépare pour cela. Mais si nous avançons dans la vie chrétienne, nous découvrons que Dieu peut être glorifié en nous à tout instant. Alors, si nous sommes fidèles à ce que Dieu nous dit, une énergie prodigieuse nous viendra, et nous pourrons chanter de joie au milieu des plus triviales occupations.

Oswald Chambers
 
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