jeudi 28 février 2013

Biens immobiliers dans le ciel


Hebreux 10:34
Sachant que vous avez dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents.

Voilà qui est vrai! Les biens d'ici-bas donnent en définitive peu de bien-être et sont de peu de durée. Mais Dieu nous promet dans le pays de la gloire des biens positifs et permanents; et cette promesse produit dans nos coeurs la certitude que nous avons là-haut une possessions durable.

Un "tiens" vaut mieux que deux "tu l'auras." Nous avons le "tiens" et nous avons le "tu l'auras." Le ciel est déjà à nous; nous en avons les prémices.

Nous avons la promesse du ciel et nous avons le ciel lui-même en principe. Ceci, nous le savons, non seulement pour l'avoir entendu, mais parce que nous en portons en nous-mêmes le témoignage.

La pensée des biens meilleurs sur l'autre rive ne devrait-elle pas nous réconcilier avec les pertes du présent? Nous pouvons perdre notre argent de poche, mais le trésor reste intact. Nous n'avons perdu que l'ombre, mais la substance demeure, car le Sauveur vit, et la place qu'il nous a préparée subsiste. Il y a un pays meilleur, des biens meilleurs, une promesse meilleure; et tout cela nous vient d'une alliance meilleure. C'est pourquoi bénissons l'Eternel à toujours et louons son Nom chaque jour.

C.H. Spurgeon

mercredi 27 février 2013

Une confiance pleine et inébranlable


Psaumes 112:7
Il n'aura peur d'aucun mauvais bruit; son coeur est ferme, se confiant en l'Eternel.

L'attente est parfois terrible. Etre sans nouvelle des nôtres est pour nous un sujet d'anxiété, et nous avons quelque peine à nous persuader que pas de nouvelles signifie bonnes nouvelles. Le seul remède à cette cause de tristesse, c'est la foi. Le Seigneur, par son Esprit, donne à notre coeur une sainte sérénité qui surmonte toute crainte pour l'avenir, comme pour le présent. 

Recherchons avec soin cette assurance du coeur dont parle le Psalmiste. Il ne s'agit pas de notre foi en telle ou telle promesse du Seigneur, mais cet état d'âme qui permet une confiance inébranlable en notre Dieu, dans une attente ferme que jamais il n'agira, ni ne permettra à personne d'agir de manière à nous nuire. Avec cette assurance tranquille, nous pouvons aller au devant des événements prévus et imprévus de cette vie. Que demain soit ce qu'il voudra, notre Dieu est aussi le Dieu de demain. Si inconnues que soient les circonstances qui pourront survenir pour nous, l'Eternel est le Dieu de l'inconnu comme du connu. Nous sommes résolus à nous confier en lui quoi qu'il advienne. Et si le pire doit nous arriver, notre Sauveur est encore au-dessus. 

C'est pourquoi nous ne craindrons point, dût le facteur venir sonner de manière à nous faire tressauter, ou un télégramme venir nous réveiller à minuit. l'Eternel vit; que peuvent craindre ses enfants?

C.H. Spurgeon

mardi 26 février 2013

Vérité établie


Proverbes 12:19
La parole véritable est toujours ferme; mais la langue fausse n'est que pour un moment.

La vérité est à toute épreuve. Elle supporte surtout celle du temps et en sort victorieuse. Si donc j'ai dit la vérité et que j'aie à souffrir pour elle, je n'ai qu'à attendre tranquille. Et si je crois à la vérité divine, et que je m'efforce de la proclamer, quand même je rencontre de l'opposition, je n'ai rien à craindre, car elle prévaudra.

C'est un pauvre triomphe, et tout temporaire, que celui du mensonge. "La langue fausse n'est que pour un moment." Le mensonge est une calebasse vide qui croit en une nuit et périt en une nuit; et plus grand a été son développement, plus visible est sa ruine.

Mais, par contre, il est certainement digne d'un être immortel de proclamer et de défendre cette vérité qui est immuable, cet Evangile éternel établi par la parole inébranlable d'un Dieu qui ne change pas. "Celui qui parle vrai, a-t-on dit, fait rougir le diable." Et, assurément, celui qui dit la vérité de Dieu épouvantera tous les démons et confondra la postérité du serpent, qui ne souffle que le mensonge.

Prends donc garde, mon coeur, d'être en toutes choses du côté de la vérité, dans les petites comme dans les grandes; mais surtout, d'être du côté de Celui par qui "la grâce et la vérité" sont venues dans ce monde.

C.H. Spurgeon

lundi 25 février 2013

Mis à part


Esaïe 61:6
Vous serez appelés les sacrificateurs de l'Eternel, et on vous nommera les ministres de notre Dieu.

Cette promesse, faite ici à Israël, appartient aussi spirituellement à sa postérité selon l'Esprit; c'est-à-dire à tous les croyants. Si nous vivons à la hauteur de nos privilèges, notre vie sera si clairement et si distinctement pour Dieu, que tout le monde reconnaîtra que nous sommes mis à part pour son service sacré, et qu'on nous nommera ministres de Dieu. Nous pouvons travailler et trafiquer comme d'autres, tout en étant uniquement et entièrement des serviteurs de Dieu. Notre constante occupation sera de présenter continuellement par Jésus au Dieu Vivant le sacrifice de la prière, de la louange et le témoignage d'une vie consacrée. 

Ceci devenant notre unique but, nous abandonnerons les distractions ordinaires de la vie à ceux qui n'ont pas cette haute vocation, "laissant les morts enterrer leurs morts." Il est écrit: "Les étrangers s'y tiendront et paîtront vos brebis et les enfants de l'étranger seront vos laboureurs et vos vignerons." Ils peuvent s'occuper de politique, résoudre des problèmes financiers, discuter de science ou d'art, ou s'intéresser aux récentes questions de la critique; mais nous, nous rechercherons le service qui est la part ce ceux qui, comme le Seigneur Jésus-Christ, sont appelés personnellement à être sacrificateurs. Prenons cette promesse qui nous honore, comme impliquent un devoir sacré, et revêtons les vêtements de la sainteté pour servir tout le jour en présence du Seigneur.

C.H. Spurgeon

dimanche 24 février 2013

Entendez afin d'être entendu

Jean 15:7
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.
 
Remarquons que, si nous voulons que Jésus nous écoute, il faut que nous l'écoutions aussi. Si nous n'avons pas d'oreille pour Christ, il n'en aura pas pour nous. Et en proportion de ce que nous entendrons, nous serons entendus. 

En outre, ce qui a été entendu doit demeurer et vivre en nous, puis agir sur notre caractère comme une force et une puissance. Nous devons recevoir les vérités que Jésus a enseignées, les préceptes qu'il a émis, et obéir aux mouvements de l'Esprit en nous, ou bien nous n'aurons aucune action auprès de trône de grâce. 

Si nous recevons les paroles du Seigneur, et qu'elles demeurent en nous, quel champ sans limite de bénédictions et de privilèges nous est ainsi ouvert! Nous pouvons exprimer notre volonté dans notre prière, parce que nous avons déjà soumis notre volonté à celle de Dieu. C'est ainsi que les Elie sont préparés à manier les clés du ciel, pour en ouvrir ou en fermer les nuées. Un tel homme vaut un millier de chrétiens ordinaires. 

Désirons-nous humblement être des intercesseurs pour l'Eglise et le monde et, comme Luther, recevoir du Seigneur ce que nous lui demandons? Pour cela, tendons notre oreille à la voix de ce Bien-Aimé et recueillons ses paroles pour y obéir soigneusement. Celui qui veut prier efficacement doit être prompt à écouter.

C.H. Spurgeon

samedi 23 février 2013

Communion ininterrompue

Jean 15:7
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.
 
Il faut nécessairement être en Christ pour vivre pour lui, et nous devons demeurer en lui pour pouvoir nous réclamer de cette promesse. Demeurer en Jésus, c'est ne jamais le quitter pour une autre affection ou un autre objet, c'est rester avec lui dans une union vivante, intime, consciente et volontaire. La branche n'est pas seulement près du tronc, mais reçoit de lui sa vie et sa fertilité. Tout vrai croyant demeure, à vrai dire, en Christ; mais cette expression a un sens plus élevé auquel nous devons atteindre pour obtenir cette puissance auprès de son trône. Le "demandez tout ce que vous voudrez" est pour les Enoch qui marchent avec Dieu, pour les Jean qui reposent sur son sein, pour ceux dont la communion avec Christ est continuelle et ininterrompue. 

Le coeur doit demeurer dans l'amour, l'esprit être enraciné dans la foi, l'espérance reposer sur la Parole, l'être tout entier être attaché au Seigneur, sans quoi il serait dangereux de croire à cette puissance dans la prière. Cette carte blanche ne peut être donnée qu'à ceux dont la vie entière est: "Ce n'est plus moi qui vit, mais c'est Christ qui vit en moi." 

O vous qui interrompez votre communion avec lui, quelle puissance vous perdez! Si vous voulez être puissants et victorieux en plaidant avec lui, il faut que le Seigneur demeure en vous et que vous demeuriez en lui.
 
C.H. Spurgeon 

vendredi 22 février 2013

L'affranchissement engendre la foi

1 Samuel 17:37
l'Eternel, qui m'a délivré de la griffe du lion et de l'ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin.
 
 
Cette parole n'est pas une promesse, si nous la considérons en elle-même, mais elle l'est par son sens, car David a prononcé des mots que le Seigneur a confirmé en les réalisant. Il s'appuie sur des délivrances passées pour demander le secours dans un danger présent. En Jésus "toutes les promesses sont oui et amen, afin que Dieu soit glorifié par nous." Et il agit encore avec son peuple croyant comme aux temps anciens. 

Venez donc et rappelons-nous les bontés passées de Dieu à notre égard. Nous n'avions pas pu autrefois espérer être délivrés par notre propre force; mais lui nous a délivrés. Ne nous sauvera-t-il pas encore? Certainement il le fera. Et comme David courut à la rencontre de son ennemi, ainsi, ferons-nous. 

l'Eternel a été avec nous: il est avec nous, car il a dit: "Je ne t'abandonnerai point, je ne te délaisserai point." Pourquoi trembler? Le passé était-il un rêve? Pense au lion et à l'ours morts. "Qui est ce Philistin?" Il ne s'agit plus, il est vrai, d'un lion ni d'un ours; mais Dieu est le même, et son honneur est aussi bien engagé dans ce cas que dans les autres. Il ne nous a pas délivrés des bêtes de la forêt pour nous laisser tuer par un géant. Ayons donc bon courage!
 
C.H. Spurgeon

jeudi 21 février 2013

Il bénit l'humilité

Psaumes 115:13
Il bénira tous ceux qui craignent l'Eternel, tant les petits que les grands.
 
Voici une parole réjouissante pour ceux qui sont dans une condition humble et une position difficile. Notre Dieu considère avec bonté ceux qui ont peu de fortune, peu de talent, peu d'influence, peu d'importance. Dieu s'occupe des petites choses de la création. Il voit les paresseux lorsqu'ils se posent sur le sol. Rien n'est petit pour Dieu, car il emploie des agents insignifiants à nos yeux pour l'accomplissement de ses desseins. Que le plus petit parmi les hommes appelle donc une bénédiction sur sa petitesse, et il verra sa sphère, si bornée qu'elle soit, illuminée par le bonheur. 

Parmi ceux qui craignent l'Eternel, il y en a de petits et de grands. Les uns sont des bébés, les autres sont des géants. Et tous sont bénis. Une petite foi est une foi bénie. Un espoir tremblant est un espoir béni. Toute grâce du Saint-Esprit, bien qu'encore en germe, porte une bénédiction avec elle. Plus que cela, le Seigneur Jésus a racheté les grands et les petits avec le même précieux sang, et il s'est engagé à garder les agneaux aussi bien que les grandes brebis. Aucune mère ne méprise son enfant parce qu'il est petit; non, plus il est faible, plus tendrement elle le soigne, au contraire. 

S'il y a une préférence chez le Seigneur, ce n'est pas dans l'ordre de grand à petit, mais c'est en remontant de petit à grand qu'il classe les hommes.
 
C.H. Spurgeon 

mercredi 20 février 2013

Guidés continuellement


Esaïe 58:11
l'Eternel te conduira éternellement.

Qu'est-ce qui t'inquiète? Tu as perdu ton chemin? Es-tu égaré dans quelque sombre bois, ne pouvant plus trouver le sentier? Arrête-toi, et regarde le salut de ton Dieu. Il connaît le chemin et t'y conduira, si tu cries à lui.

Chaque jour amène ses perplexités spéciales. Comme il est doux, alors, de sentir que la conduite de l'Eternel est continuelle! Si nous choisissons notre propre chemin, ou si nous consultons la chair et le sang, nous rejetons la direction de Dieu; mais si nous renonçons à notre propre volonté, il guidera chaque pas de notre route, chaque heure de notre journée, chaque jour de notre année, chaque année de notre vie. Si nous voulons seulement nous laisser guider, nous le serons; si nous voulons remettre notre voie à l'Eternel, il dirigera notre course si bien que nous ne pourrons pas nous égarer.

Mais remarquez à qui est faite cette promesse. Voyez le verset qui précède: "Si tu ouvres ton âme à celui qui a faim." Nous devons sympathiser avec les autres et leur donner, non quelques croûtes sèches, mais les choses que nous voudrions nous-mêmes recevoir. Si nous montrons un tendre soin de notre prochain à l'heure qu'il est dans le besoin, alors le Seigneur s'occupera de nos propres nécessités et sera toujours notre guide. Jésus est le guide, non des avares et de ceux qui oppriment le pauvre, mais de ceux qui sont bons et compatissants. De tels pèlerins ne perdront jamais leur chemin.

C.H. Spurgeon

mardi 19 février 2013

Ce qui vient après est meilleur

Nahum 1:12
Je t'ai affligé, mais je ne t'affligerai plus.
 
Il y a une limite dans l'affliction. Dieu l'envoie et la retire. Vous soupirez en disant: "Quand viendra la fin?" Souvenez-vous que vos peines prendront sûrement fin et définitivement fin avec cette pauvre vie terrestre. Attendons et acceptons donc patiemment la volonté du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.

Toutefois notre Père céleste arrête sa verge quand son dessein a été entièrement accompli. Quand nous serons complètement corrigés de notre folie, il n'y aura plus de coups. Ou bien, si l'affliction nous est envoyée pour l'épreuve de notre foi, afin que notre soumission puisse glorifier Dieu, elle finira dès qu'il aura pu tirer sa louange de notre témoignage. Nous ne désirons donc pas que l'épreuve cesse avant qu'il ait pu lui faire rendre tout l'honneur et tout le fruit qu'elle doit lui rapporter.

Il y aura peut-être aujourd'hui un grand calme. Qui sait si ces vagues furieuses ne vont pas faire place à une mer tout unie. Après qu'il a longtemps battu, le fléau est suspendu au mur, et le blé va reposer dans les greniers. Sans attendre bien des heures, nous pourrions nous trouver aussi heureux que nous sommes tristes à présent. Celui qui envoie les nuages peut aussi bien les dissiper. Ayons donc bon courage, et chantons déjà par avance un réjouissant alléluia.
 
C.H. Spurgeon
 

lundi 18 février 2013

Dieu répondra

Psaumes 145:19
Il accomplit le souhait de ceux qui le craignent, il exauce leur cri et il les délivre.
 
C'est son bon Esprit qui a formé en eux ce désir, c'est pourquoi il y répondra. C'est sa vie en eux qui inspire ce cri, c'est pourquoi il l'entend. Ceux qui craignent l'Eternel sont sous sa plus sainte influence, et leur souhait, c'est de le glorifier et de jouir de lui à toujours. Ces sont des hommes aux saints désirs, comme Daniel; et le Seigneur leur fera réaliser leurs aspirations.

Ces saints désirs ont des grâces en formation, et le céleste Jardinier les cultivera jusqu'à ce qu'il voie "le grain tout formé dans l'épi." Les hommes craignant Dieu désirent être saints, utiles et en bénédiction aux autres; et par là ils honorent l'Eternel. Ils réclament son secours dans leurs besoins, son aide pour porter leurs fardeaux, son conseil dans leurs perplexités, sa délivrance dans leurs détresses. Parfois, ce désir est si intense et leur cas si pressant que, dans leur agonie, ils crient comme des enfants au désespoir. Alors ils expérimentent la manière manifeste dont le Seigneur les entend et répond à leurs besoins, suivant sa parole: "Il les délivre."

Oui, si nous craignons Dieu, nous n'avons rien d'autre à craindre, et quand nous crions à lui, notre délivrance est certaine.

Lecteur, place aujourd'hui ce texte sur ta langue et garde-le dans ta bouche tout le jour, et tu verras qu'il sera pour toi comme un "gâteau fait de miel."

C.H. Spurgeon

dimanche 17 février 2013

Dieu peut te rendre fort

Témoigner et transmettre à un ami
2 Chroniques 15:7
Vous donc, fortifiez-vous, et que vos mains ne soient point lâches: car il y a un salaire pour ce que vous ferez.
 
Dieu avait de grandes choses pour le roi Asa et pour Juda; et cependant il ne restait qu'un faible peuple. Leurs pieds étaient chancelants dans les voies du Seigneur, et leurs coeurs bien hésitants. Ils avaient besoin de savoir que l'Eternel serait avec eux aussi longtemps qu'ils seraient avec lui; mais que, s'ils l'abandonnaient, il les abandonnerait aussi. Ils avaient à tirer instruction de leur voisin Israël, en voyant les tristes suites de sa rébellion, et la manière dont Dieu lui faisait grâce aussitôt qu'il montrait de la repentance. Le plan de Dieu était de les affermir dans son chemin et de les fortifier dans la justice. Il en est de même pour nous. Dieu mérite d'être servi avec toute l'énergie dont nous sommes capables.

Si le service de Dieu est digne de quelque chose, il est digne de tout. Nous retirons le meilleur salaire dans l'oeuvre de Dieu, si nous y travaillons avec diligence et détermination. "Notre travail ne sera pas vain auprès du Seigneur," nous le savons. Fait avec indécision, il ne nous donnera aucun bénéfice. Mais si nous mettons toute notre âme à son oeuvre, nous la verrons prospérer. Ce texte fut donné à l'auteur de ces notes dans un jour de terrible orage; et il résolut de forcer la vapeur, dans l'assurance qu'il aller gagner le port en toute sûreté avec une charge glorieuse de bénédictions.
 
C.H. Spurgeon

samedi 16 février 2013

Vous avez affaire avec Dieu

Osée 11:9
Je n'exécuterai point l'ardeur de ma colère, je n'en viendrai point à détruire Ephraïm, car je suis le Dieu fort, et non point un homme.
 
C'est ainsi que l'Eternel fait connaître comment il épargne dans la fidélité. Peut-être le lecteur est-il sous le coup du déplaisir de Dieu et se sent-il menacé d'une prompte condamnation. Eh bien, qu'à cause de cette parole, il ne désespère pas. Le Seigneur vous invite maintenant à considérer vos voies et à confesser vos péchés. S'il était un homme, dès longtemps il vous aurait retranché, et s'il agissait à la manière des hommes, nous serions anéantis d'un seul coup. mais Dieu n'agit pas ainsi avec nous, car "autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant ses voies sont élevées au-dessus de nos voies et ses pensées au-dessus de nos pensées!"

C'est avec raison que vous considérez Dieu comme irrité, mais "il ne garde pas sa colère à toujours." Si vous vous détournez de votre péché pour regarder à Jésus, Dieu se détournera aussi de sa colère. Parce que Dieu est Dieu et non pas un homme, il y a encore pardon pour vous, fussiez-vous même plongés jusqu'à la tête dans votre iniquité. C'est avec Dieu que vous avez affaire, et non pas avec un homme dur, ni même avec un homme juste. Aucun être humain ne pourrait encore patienter encore avec vous: vous auriez fatigué un ange, comme vous avez usé votre père par le chagrin; mais Dieu est lent à la colère et miséricordieux. Mettez-le à l'épreuve. Confessez-lui vos fautes et abandonnez vos mauvaises voies.
 
C.H. Spurgeon
 

vendredi 15 février 2013

Toujours à son souvenir

Psaumes 115:12
l'Eternel s'est souvenu de nous: il nous bénira.
 
Pour moi, je pourrais signer de mon nom le premier témoignage. Ne le pouvez-vous pas aussi? Oui, L'Eternel s'est souvenu de nous; il nous a consolés, délivrés, guidés; il a pourvu à tout ce qui nous concerne. Dans sa paternelle providence, il a pensé à nous et son esprit en a été occupé, et jamais il n'a traité avec dédain nos petites affaires. Il nous a suivi chaque jour et sans la moindre interruption. Dans bien des cas, nous avons pu constater nous-mêmes cette providence d'une manière plus distincte, et nous pourrions les raconter avec des transports de reconnaissance. Oui le Seigneur s'est souvenu de nous!

La seconde déclaration est une conséquence logique de la première. Si Dieu est immuable, il continuera à se souvenir de nous, comme il l'a fait dans le passé. Et cela même nous assure la bénédiction pour l'avenir. Mais ce ne sont pas seulement les déductions de la raison qui doivent nous diriger, ce sont les déclarations de la Parole inspirée, et nous avons ici l'autorité du Saint-Esprit pour dire: "Il nous bénira." Ce sont là des choses grandes et insondables qui nous sont ainsi annoncées, et la généralité même de la promesse lui donne une portée infinie. "Il nous bénira" selon sa manière à lui, qui est divine, et cela aux siècles des siècles; c'est pourquoi écrions-nous dans une joyeuse admiration: "Mon âme, bénis l'Eternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits!"
 
C.H. Spurgeon
 

jeudi 14 février 2013

Miséricorde à celui qui ne mérite rien

Psaumes 32:10
La miséricorde environnera celui qui s'assure en l'Eternel.
 
Belle récompense donnée à la confiance! Seigneur donne-la-moi pleine et entière! Plus que tout autre, l'homme confiant se sent pécheur; et voici, la grâce lui est préparée. Il sait qu'il ne mérite rien: mais la miséricorde vient à lui, et lui est largement dispensée. Seigneur, accorde-moi cette grâce, car je me confie en toi!

Regarde, ô mon âme, quelle garde du corps tu as! Comme un prince est entouré de ses soldats, ainsi tu l'es de sa miséricorde. Devant et derrière, de tous côtés, tu peux voir cette garde de la grâce. Tu en es au centre même, si tu demeures en Christ.

Quelle atmosphère tu peux respirer là, mon âme! Comme l'air que tu aspires, ainsi t'entoure l'amour de ton Dieu. Pour le méchant, il y a de grands maux, mais pour toi, il y a tant de grâces qu'à peine oses-tu mentionner tes propres maux: "Vous justes, dit David, réjouissez-vous en l'Eternel et vous égayez; chantez de joie, vous tous qui avez le coeur droit."

Et, obéissant à cette invitation, mon coeur triomphera en Dieu et manifestera sa joie. Comme tu m'as environné de ta miséricorde, j'environnerai aussi ton autel de mes chants de reconnaissance.

C.H. Spurgeon

mercredi 13 février 2013

Béni dans les champs

Deutéronome 28:3
Tu seras béni dans les champs.
 
 Isaac était béni lorsqu'il se rendait le soir aux champs pour méditer et prier. Et que de fois nous y avons aussi rencontré le Seigneur quand nous nous y trouvions seuls. Que d'arbres et de prés sont témoins de ces paisibles moments, dont nous aimons à retrouver les impressions bénies!

Booz de même, lorsqu'il rentrait ses récoltes, était béni et ses serviteurs avec lui. Que Dieu fasse aussi prospérer tous ceux qui conduisent la charrue. Le cultivateur qui obéit à la voix de Dieu peut se réclamer de cet exemple.

Depuis Adam, l'homme continue à travailler aux champs, et si, par la suite de son péché, la malédiction a frappé la terre, il peut encore, à cause du second Adam, y trouver une bénédiction.

Nous allons dans la campagne pour donner de l'exercice à notre corps, et nous sommes heureux de penser que le Seigneur bénira aussi cet exercice en fortifiant une santé que nous pouvons ensuite employer pour sa gloire.

Nous allons aux champs pour y étudier la nature, et il n'y a rien, dans la connaissance de la création visible, qui ne puisse être sanctifié et utilisé de la manière la plus élevée par la bénédiction de Dieu.

Enfin, nous allons aux champs pour y déposer nos morts, et d'autres nous mèneront à notre tour à ce champ du repos. Là encore nous trouverons des bénédictions, soit que nous y pleurions, soit que nous y dormions.
 
C.H. Spurgeon

mardi 12 février 2013

Dieu prend plaisir à donner

Genèse 13:14-15
Et l'Eternel dit à Abraham (après que Lot se fut séparé d'avec lui): Lève maintenant tes yeux et regarde du lieu où tu es, vers le septentrion, le midi, l'orient et l'occident: car je te donnerai, et à ta postérité, pour jamais, tout le pays que tu vois.
 
Bénédiction spéciale dans une occasion mémorable. Abram venait de terminer une querelle de famille, en disant: "Je te prie, qu'il n'y ait point de dispute entre moi et toi, entre mes bergers et les tiens, car nous sommes frères." Et il reçut la grâce promise à ceux qui procurent la paix. Le Seigneur de la paix met son plaisir à manifester sa faveur à ceux qui recherchent la paix et la poursuivent. Et si nous voulons jouir d'une communion plus intime avec lui, nous devons tenir nos pieds attachés aux sentiers de la paix.

Abram avait agi généreusement envers son jeune parent en lui donnant à choisir. Si nous renonçons à nous-mêmes pour l'amour de la paix, le Seigneur fera plus que de nous la rendre. Aussi loin que sa vue s'étendait sur le pays, Abram pouvait en réclamer la propriété. Et par la foi, nous pouvons agir de même. Des bénédictions sans limites nous appartiennent par le don de l'alliance. Toutes choses sont à nous. Quand nous sommes agréables au Seigneur, il nous laisse regarder tout autour de nous et considérer toutes choses comme nôtres, les choses présentes et les choses à venir: "Toutes choses sont à nous, et nous sommes à Christ, et Christ est à Dieu."

C.H. Spurgeon

lundi 11 février 2013

Les enfants sont-ils dedans?

Esaïe 44:3
Je répandrai mon Esprit sur ta postérité, et ma bénédiction sur ceux qui sortiront de toi.
 
Nos enfants, par nature, n'ont pas l'Esprit de Dieu, nous pouvons nous en convaincre. Nous voyons bien en eux bien des choses qui nous font craindre pour leur avenir, et qui sont pour nous un sujet d'instantes prières. Si l'un de nos fils se pervertit, nous crions avec Abraham: "Oh! qu'Ismaël vive devant toi!" Nous voudrions voir nos filles devenir humbles et pieuses et non frivoles et mondaines. Que ce verset nous encourage donc, venant, comme il le fait, à la suite de cette invitation: "Ne crains point, ô Jacob, mon serviteur!"

Le Seigneur donnera son Esprit; il le donnera avec abondance, tellement que ce sera une bénédiction véritable et éternelle. Sous cette effusion divine, nos enfants s'avanceront et "L'un dira: Je suis à l'Eternel; l'autre se réclamera du nom de Jacob."

C'est une des promesses dont nous n'avons qu'à réclamer l'exaucement auprès du Seigneur. Ne pouvons-nous pas, à des moments déterminés, prier pour nos enfants! Nous sommes incapables de leur donner un coeur nouveau, mais le Saint-Esprit le peut, et Dieu ne demande qu'à y être sollicité. Le Père céleste prend plaisir aux prières des pères et des mères. L'un de nos bien aimés est-il encore hors de l'arche? N'ayons aucun repos qu'il n'y ait été introduit par la main même de l'Eternel.
 
C.H. Spurgeon
 

samedi 9 février 2013

La crasse purgée

Zacharie 13:8
Je ferai passer cette troisième partie au feu, et je les affinerai comme on affine l'argent; je les éprouverai comme on éprouve l'or. Chacun d'eux invoquera mon Nom et je l'exaucerai, et je dirai: C'est mon peuple, et il dira: l'Eternel est mon Dieu.
 
De métal vil que nous sommes par nature, la grâce nous change en un métal précieux. Mais la condition nécessaire est que nous passions par le feu et la fournaise. En sommes-nous effrayés? Et préférons-nous demeurer sans valeur, pourvu que nous jouissions de la tranquillité des pierres dans la terre? Ce serait choisir la mauvaise part; comme Esaü, prendre le potage et renoncer à l'Alliance. Non, Seigneur! Plutôt être lancés dans la fournaise que rejetés de ta présence!

Le feu ne doit pas qu'affiner le métal; il ne le détruit pas. Nous devons traverser le feu, mais non y rester. Le Seigneur estime son peuple à l'égal de l'or et il prend la peine de le nettoyer de toute scorie. Pour peu que nous soyons sages, plutôt que de l'éviter, nous nous réjouirons de cette opération, et notre prière sera, non pas d'être retirés du creuset, mais d'être séparés de tout alliage étranger.

O Dieu, éprouve-nous en vérité! Nous sommes prêts à fondre sous l'intensité de la flamme si c'est ta volonté, et ta volonté est la meilleure. Soutiens-nous pendant l'épreuve et achève l'oeuvre de notre purification, et nous serons à Toi pour toujours.
 
C.H. Spurgeon
 

vendredi 8 février 2013

Sécurité joyeuse

Esaïe 41:10
Je t'ai maintenu par la main droite de ma justice.
 
 La crainte de tomber est salutaire, tandis que la témérité n'est pas un signe de sagesse. Il y a des moments où nous sentons qu'à moins d'un secours particulier, nous courons le risque d'enfoncer. Eh bien, voici ce secours: la main de Dieu est un solide point d'appui.

Ce n'est pas seulement l'aide de la main qui maintient à leur place le ciel et la terre, mais celui de sa main droitee, réunissant la force et l'adresse, qui nous est garanti ici. Et non seulement sa main droite nous soutient, mais la main droite de sa justicee, celle qu'il emploie pour maintenir sa sainteté et exécuter ses sentences royales. C'est cette main qu'il étendra pour protéger ses fidèles. Notre danger peut être terrible, mais notre assurance est joyeuse, car comment l'ennemi renverserait-il l'homme que Dieu soutient ainsi?

Notre pied est-il faible? Il sera fort par la droite de Dieu. La route est-elle ardue? Sa main puissante nous appuie. En avant donc avec courage; nous ne tomberons pas. Appuyons-nous continuellement sur le bras qui soutient toutes choses. Dieu ne nous le retirera pas, car sa justice y est attachée. Il sera fidèle à sa promesse, fidèle à son Fils, fidèle pour nous.

N'avons-nous pas lieu de nous réjouir?
 
C.H. Spurgeon

jeudi 7 février 2013

Détournes-toi de ta rébellion

Job 22:23
Si tu retournes jusqu'au Tout-Puissant, tu seras rétabli.
 
Eliphaz, en s'exprimant ainsi, énonce une grande vérité qui est le sommaire de plus d'une parole inspirée. Lecteur, as-tu été abattu par le péché au point de ne plus être qu'une ruine? La main de l'Eternel s'est-elle tournée contre toi, tellement que tu en sois appauvri et que ton esprit en soit brisé? Est-ce ta propre folie qui t'as mis dans cette situation? Dans ce cas, la première chose à faire est de retourner à l'Eternel. Fais-le avec une repentance véritable et une foi sincère. C'est ton devoir si tu t'es détourné de Celui que tu fais profession de servir. C'est pour toi la sagesse, car tu ne peux lutter contre Dieu et prospérer. C'est encore une nécessité immédiate, car ce qui t'a coûté la rébellion n'est rien, comparativement à ce que tu pourrais avoir à subir, du moment qu'il est le Tout-Puissant pour châtier.

Vois quelle promesse t'invite. "Tu seras rétabli." Personne que le Tout-Puissant n'est capable de redresser les colonnes renversées et de restaurer les murailles chancelantes de ton être moral. Il est prêt à le faire si tu retournes à lui. Ne tarde pas! Ta raison, déjà ébranlée, pourrait te manquer tout à fait si tu persévérais dans la rébellion. Mais une confession sincère le soulagera et une foi humble te consolera. Fais-le et tu t'en trouveras bien.
 
C.H. Spurgeon

mercredi 6 février 2013

Bénédiction dans la ville

Deutéronome 28:2-3
Quand tu obéiras à la voix de l'Eternel, ton Dieu, tu seras béni dans la ville.
 
 La ville est pleine de soucis et de préoccupations, et celui qui doit y vivre jour après jour, trouve que c'est un lieu où l'on s'use et se travaille. Elle est pleine de mouvement, de bruit, d'agitation incessante. Nombreuses sont ses tentations, ses pertes, ses misères de tous genres. Mais, pour qui s'y rend avec la bénédiction divine, ces difficultés perdent leur acuité; pour qui y demeure avec cette bénédiction, il y a du plaisir dans ses devoirs et une force en rapport avec ses exigences. La bénédiction dans la ville ne nous élèvera peut-être pas, mais elle nous gardera du mal; elle ne nous enrichira pas nécessairement, mais nous resterons honnêtes. Que nous soyons portefaix ou commis, hommes d'affaires, marchands ou magistrats, la ville nous donnera des occasions de nous rendre utiles. Il est facile de pêcher dans un banc de poissons, et l'on peut travailler avec succès pour le Seigneur parmi ces foules pressées. Nous pouvons préférer la tranquillité de la vie de campagne, mais, si nous sommes appelés à la ville nous pourrons certainement la préférer, puisque c'est là un lieu plus propice au déploiement de notre activité chrétienne.

Attendons donc de bonnes choses aujourd'hui en raison de cette promesse. Ayons l'oreille ouverte pour entendre la voix du Seigneur et la main prête pour agir suivant ses ordres. L'obéissance amène la bénédiction "et il y a un grand salaire dans l'observation de ses commandements."
 
C.H. Spurgeon

mardi 5 février 2013

La justice est satisfaite

Exode 12:13
Quand je verrai le sang je passerai par dessus.
 
Pour nous, voir le précieux sang de Christ est une consolation et une douceur; il faut, pour notre sûreté, que Dieu le voie. Or, même quand je suis incapable de le contempler, il le regarde et passe sur moi à cause du sang. Et, si dans ce sang je ne trouve pas toute l'assurance que je pourrais et devrais avoir, parce que ma vue est trouble, je n'en suis pas moins en complète sécurité, car l'oeil du Seigneur n'est pas trouble. Et cet oeil est constamment fixé sur le sanglant sacrifice. Quel sujet de joie pour nous! Dieu connaît la plénitude infinie et le sens profond cachés en cette mort. Il a toujours devant lui ce mémorial de la justice satisfaite et de ses attributs admirables ainsi glorifiés. En contemplant la création dans son développement, il reconnut que "cela était très bon" Que dira-t-il devant la rédemption dans son complet achèvement, devant l'obéissance, même jusqu'à la mort de son Fils bien aimé? Comment décrire avec quelle affection il regarde Jésus se présentant lui-même, comme victime sans tache, en sacrifice d'agréable odeur?

C'est pourquoi nous restons dans une calme sérénité, car le sacrifice et la Parole de notre Dieu nous donnent une parfaite assurance. Comme l'ange sur les maisons des Hébreux, il passera aussi sur nous, puisqu'il n'a pas épargné notre glorieux substitut. La justice et l'amour joignent leurs mains pour donner un salut éternel à tous ceux qui sont sous l'aspersion du sang.
 
C.H. Spurgeon

lundi 4 février 2013

Il reviendra

Jean 14:18
Je ne vous laisserai pas orphelins; je viendrai à vous.
 
Il nous a quittés, mais ne nous a pas laissés orphelins. Lui, notre Consolation, s'en est allé, mais nous ne sommes pas sans consolation, car il vient à nous; et c'est là un réconfort suffisant pour nous soutenir pendant sa longue absence. Jésus est déjà en chemin. Il dit: "Je viens bientôt," et il hâte le pas vers nous; il dit: "je viendrai," et personne ne peut empêcher sa venue, ni la retarder, fût-ce d'une minute. Il ajoute: "Je viendrai à vous," et il le fera sûrement. Sa venue est spécialement pour les siens. C'est là leur consolation présente, tandis qu'ils pleurent parce que l'Epoux ne paraît pas encore.

Lorsque nous perdons le joyeux sentiment de sa présence, nous nous affligeons; mais que ce ne soit pas comme s'il n'y avait point d'espérance. Notre Seigneur nous a peut-être caché sa face pour un instant dans sa colère; mais il reviendra avec toute sa faveur. Il nous quitte en un sens, mais seulement en un sens, car il nous laisse le serment qu'il reviendra.

O Seigneur, viens bientôt! Il n'y a pas de vie pour nous dans cette existence terrestre, tant que tu es absent. Nous soupirons pour ton retour et le doux sourire de ta face. Quand viendras-tu à nous? Nous savons que tu réapparaîtras. Ne tarde donc point, ô notre Dieu!
 
C.H. Spurgeon

dimanche 3 février 2013

Il donne librement et gratuitement

Romains 8:32
Celui qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point aussi toutes choses avec lui?
 
Si nous n'avons pas ici une promesse en forme, nous l'avons en fait. Que dis-je? C'est plus qu'une promesse, c'est une accumulation de promesses: un amas de rubis, d'émeraudes, de diamants dans une châsse d'or. La réponse et la question de notre texte sera toujours de nature à nous encourager. Que peut refuser le Seigneur, après qu'il a donné Jésus, son bien-aimé? Si nous avons besoin de tout ce qui est dans le ciel et sur la terre, il nous l'accordera; car s'il eût eu une limite aux dons de son amour, il eût gardé son Fils.

De quoi ai-je besoin aujourd'hui? Je n'ai qu'à lui demander. Je peux le faire avec instances, mais sans qu'il y ait à user de pression pour extorquer de la main du Seigneur un don fait à contre-coeur; car il aime à répandre libéralement. Il nous a donné son Fils de sa libre volonté. Qui aurait eu assez de hardiesse pour faire une semblable demande? C'eût été de notre part une présomption bien grande. Mais il a donné son Fils unique, et puisqu'il a fait ce sacrifice, ne peux-tu pas, ô mon âme, avoir confiance en ton Père céleste et croire qu'il te donnera toutes choses avec lui? Ta pauvre prière, si la force était nécessaire, n'en aurait aucune auprès de sa Toute-puissance. Mais son amour, comme une source surabondante, jaillit de son coeur pour t'inonder et déborder par dessus tous tes besoins.
 
C.H. Spurgeon

samedi 2 février 2013

Grandissez

Malachie 4:2
Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d'une étable.
 
Lorsque le soleil brille, les malades sortent de leurs chambres pour se promener et respirer l'air pur. Quand le soleil amène le printemps et l'été, les troupeaux quittent leurs étables pour aller pâturer sur les alpages élevés. Et nous aussi, lorsque nous sommes en communion avec notre Dieu, nous abandonnons la demeure du désespoir pour marcher au large dans les champs d'une sainte confiance. Nous gravissons les montagnes de la bénédiction, et nous trouvons dans leurs gras pâturages, qui s'étendent tout près du ciel, une nourriture abondante inconnue aux hommes de ce monde.

"Vous sortirez et vous croîtrez." C'est là une double promesse. Ô mon âme, désire-les toutes deux avec ardeur! Pourquoi resterais-tu dans ta prison? Lève-toi et cours en liberté. "Mes brebis, dit Jésus, entreront et sortiront et trouveront de la pâture." Sors donc, et va te nourrir dans les riches prairies de son amour infini.

Pourquoi rester un enfant dans la grâce? Les jeunes taureaux croissent rapidement, quand ils sont bien nourris; et toi, tu as les tendres soins de ton Rédempteur. Crois donc dans la grâce et la connaissance de Jésus ton Sauveur. Ne reste ni comprimé, ni étiolé. Le soleil de Justice s'est levé sur toi. O ton coeur à ses rayons bienfaisants, comme le bouton s'o à ceux du soleil, pour qu'il te fasse grandir et croître à tous égards.
 
C.H. Spurgeon
 

vendredi 1 février 2013

Ne jamais désepérer

Témoigner et transmettre à un ami
Malachie 4:2
Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d'une étable.
 
Réalisée déjà par la première venue de notre glorieux Sauveur, cette prophétie, qui doit avoir un accomplissement plus éclatant encore lors de son retour, est en même temps une promesse pour notre vie journalière. La route est-elle ténébreuse pour toi aujourd'hui? L'obscurité de la nuit te semble-t-elle plus noire et plus profonde? Ne désespère pas, car le jour s'approche. L'heure la plus sombre est celle qui précède l'aurore.

Le soleil qui va se lever pour toi est LE SOLEIL, le Soleil de justice, dont tous les rayons sont sainteté. Il vient te réjouir de cette lumière où brillent sa justice et sa miséricorde. A sa clarté vivifiante, tu trouveras le salut. Jésus est la manifestation de la sainteté de Dieu, en même temps que de son amour. Notre délivrance, quand elle viendra, sera sûre, car elle est juste.

La seule question que nous poserons sera de savoir si nous craignons le nom du Seigneur. Si nous révérons le Dieu vivant en marchant dans ses voies. S'il en est ainsi, la nuit, pour nous, sera de courte durée; et lorsque le matin paraîtra, toute maladie et toute tristesse de notre âme disparaîtront pour toujours. Lumière, chaleur, joie, clarté de vue seront notre partage, accompagnées de la guérison de toute infirmité et de toute peine. Jésus s'est-il levé sur nous? Réjouissons-nous à ce soleil. A-t-il caché sa face? Attendons son lever. Aussi sûrement que l'astre du jour, il va briller pour nous.

C.H. Spurgeon
 
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