vendredi 31 octobre 2014

Immortel jusqu'au travail effectué



Je ne mourrai point, mais je vivrai, et je raconterai les oeuvres de l'Éternel. (Psaumes 118:17)


Belle assurance, basée sans nul doute sur une promesse, et confirmée intérieurement dans le coeur du psalmiste. Cette assurance il l'a saisie et a pu s'en réjouir. Mon cas est-il celui de David ? Suis-je abattu à cause des insultes de mes ennemis ? Ai-je des gens nombreux contre moi et peu de mon côté ? L'incrédulité m'a-t-elle terrassé, eu sorte que je me trouve perdu, désespéré ou déshonoré ? Mes ennemis ont-ils déjà commencé à creuser ma tombe ?

Quoi qu'il en soit, je n'écouterai point ce que murmure ma crainte, je n'abandonnerai pas le combat ; ce serait renoncer à tout espoir. Au contraire, puisqu'il y a encore de la vie en moi, « je ne mourrai pas. » Ma faiblesse fera place à une vigueur nouvelle « Je vivrai. » Le Seigneur vit et je vivrai aussi. Ma bouche s'ouvrira encore et « je raconterai les oeuvres de l'Éternel. » Car mes peines actuelles seront un thème nouveau pour glorifier Dieu au sujet des miracles de son amour et de sa fidélité. Ceux qui déjà me portaient en terre dans leur pensée seront confondus, car si « l'Éternel m'a sévèrement châtié, il ne m'a point livré à la mort. » Gloire soit à son Nom pour toujours. Je suis immortel tant que mon oeuvre n'est pas achevée ; et aussi longtemps que Dieu ne l'aura pas arrêté, le sépulcre ne se fermera pas sur moi.

CH Spurgeon

La foi véritable



...la foi comme un grain de sénevé... (Matthieu 17:20)


Nous avons l'idée que Dieu nous récompense pour notre foi ; cela est possible au début de la vie chrétienne. Mais la foi en elle-même ne nous fait rien acquérir. Elle établit entre Dieu et nous des rapports normaux, et permet à Dieu d'agir en nous. Si vous êtes chrétien, il est souvent nécessaire que Dieu anéantisse ce que vous croyiez posséder d'expérience religieuse, pour vous ramener à lui. Dieu veut vous faire comprendre que vous devez vivre une vie de foi et non une vie où l'on jouit de ses bénédictions.

Votre vie spirituelle était concentrée, au début, sur un tout petit point lumineux, sur une expérience que vous aviez faite, et qui vous était particulièrement douce et précieuse ; mais elle était faite de sentiment autant que de foi. Puis Dieu retira ses bénédictions conscientes pour vous apprendre à marcher par la foi. À ses yeux, vous avez beaucoup plus de valeur maintenant, que lorsque vous aviez conscience d'émotions bouleversantes et où votre témoignage était vibrant.

La foi n'existe réellement que lorsqu'elle est mise à l'épreuve. Et l'épreuve la plus effective ne résulte pas tant de ce que nous avons de la peine à nous confier en Dieu, que du fait que nous n'arrivons pas à saisir clairement la nature et la puissance de Dieu.

Pour que notre foi devienne forte, il faut qu'elle soit éprouvée par les souffrances que produit un sentiment de complet abandon. Ne confondez jamais l'épreuve de la foi avec les ennuis habituels de l'existence. Bien des contrariétés, que nous considérons comme des épreuves de la foi, sont simplement les difficultés inévitables qui viennent de ce que nous vivons sur la terre. La foi biblique, c'est une foi en Dieu qui tient ferme contre tout ce qui peut démentir son existence. "Je resterai fidèle à Dieu quoi qu'il fasse."

Oswald Chambers

jeudi 30 octobre 2014

Nettoyage complet



Je répandrai sur vous des eaux pures, et vous serez nettoyés ; je vous nettoierai de toutes vos souillures et de tous vos dieux infâmes. (Ézéchiel 36:25)


Quel sujet de joie pour nous ! Celui qui nous a purifiés par le sang de Jésus, nous nettoiera par l'eau du Saint-Esprit. Dieu l'a dit et cela se fera : « Vous serez purs. » Seigneur, nous sentons notre souillure et nous pleurons sur elle, mais il est consolant pour nous de savoir de ta bouche nième que nous serons purs. Oh, veuille hâter cette oeuvre, nous t'en supplions ! Il nous délivrera de nos pires péchés. L'incrédulité naissante et les convoitises trompeuses qui font la guerre à nos âmes, les basses pensées d'orgueil et toutes les suggestions sataniques qui nous poussent à blasphémer contre son nom sacré, seront expulsées de nos coeurs pour n'y jamais rentrer. Gloire à son Nom !

Il nous nettoiera encore de toutes nos idoles, d'or ou de boue : de nos amours impures, comme de l'exagération de nos amours pures. Ce que nous aurons idolâtré sera brisé en nous, ou bien nous en serons séparés.

C'est Dieu qui annonce ici ce qu'il veut faire par lui-même ; sa parole est ferme et assurée, et nous pouvons compter avec hardiesse sur son accomplissement. La purification est une des bénédictions de l'alliance, et cette alliance est « éternelle, bien ordonnée et ferme en toutes choses. »

CH Spurgeon

La foi



Sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu. (Hébreux 11:6)


La foi qui s'oppose au bon sens, c'est du fanatisme. Le bon sens qui s'oppose à la foi, c'est du rationalisme. La vie par la foi réconcilie l'un avec l'autre. Le bon sens n'est pas la foi, et la foi n'est pas le bon sens.

Il y a entre eux les mêmes rapports qu'entre le naturel et le spirituel, entre l'impulsion et l'inspiration. Ce que Jésus a dit n'est pas inspiré par le bon sens, mais par un sens plus haut, une révélation qui atteint les hauteurs où le bon sens nous abandonne. Il faut que notre foi soit mise à l'épreuve avant qu'elle puisse devenir pour nous une réalité. Nous savons que "toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu", alors, quels que soient les événements, l'alchimie de la divine providence transforme la foi théorique en réalité pratique. La foi a toujours quelque chose de personnel. Dieu veut que la foi théorique de son enfant se traduise dans la pratique.

Pour chaque détail de la vie ordinaire, notre foi en Dieu est la pierre de touche qui nous permet de mettre à l'épreuve ce qui nous est révélé. La foi est un principe extraordinairement actif, qui met toujours Jésus-Christ en avant : "Seigneur, tu as dit de ne nous inquiéter de rien" (voir Matthieu 6:33), "cela paraît insensé, mais je vais m'aventurer à agir selon tes paroles". Transformer la foi intellectuelle en réalité personnelle est toujours un combat. Dieu, pour former notre foi, nous place dans des circonstances qui transformeront en réalité ce qu'elle espère.

Tant qu'on ne connaît pas Jésus, Dieu n'est qu'une abstraction, en laquelle nous ne pouvions avoir foi. Mais dès que nous entendons Jésus-Christ nous dire : "Celui qui m'a vu a vu le Père", nous avons quelque chose de réel, et notre foi s'épanouit. La foi, c'est tout notre être uni à Dieu par la puissance de l'Esprit de Jésus-Christ.

Oswald Chambers

mercredi 29 octobre 2014

Maintenez la différence



Je mettrai de la différence entre ton peuple et mon peuple. Demain ce prodige se fera. (Exode 8:23)


Pharaon a un peuple et le Seigneur a aussi un peuple. Ces deux peuples peuvent vivre côte à côte et partager les mêmes circonstances, mais il y a entre eux une différence que le Seigneur saura mettre en lumière. Au travers des mêmes événements, on verra une distinction s'établir entre le peuple élu de Dieu et les enfants de ce monde.

Particulièrement pendant les époques de jugement Dieu deviendra un sanctuaire pour ses saints. Cette distinction commence à se faire remarquer pour les croyants dès le moment de leur conversion alors que leurs péchés sont effacés, tandis que les non-convertis demeurent sous la condamnation. Dès ce jour, ils deviennent une race à part qui vit sous une nouvelle discipline et jouit d'autres privilèges. Leurs maisons sont préservées de cet essaim de maux qui attaquent et tourmentent les Égyptiens. Ils sont gardés de la souillure de la chair, ainsi que de la corruption de la fausseté et du gain, ils sont préservés du rongement des soucis, et du tourment de la haine qui désole tant de familles.

Reste en assurance, croyant dans l'épreuve, car quand même tu aurais beaucoup d'afflictions, tu es gardé de maux bien pires encore qui infestent les maisons et les coeurs des serviteurs du Prince de ce monde. Le Seigneur a mis une différence entre toi et eux. Veille à la conserver dans ton esprit, dans tes aspirations, dans ton caractère et dans tes relations.

CH Spurgeon

mardi 28 octobre 2014

La justification par la foi


Si lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à combien plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. (Romains 5:10)


Je ne suis pas sauvé par ma propre foi ; mais c'est par la foi que je me rends compte que je suis sauvé. Ce n'est pas la repentance qui me sauve, mais elle est un signe : je me rends compte de ce que Dieu a fait pour moi en Jésus-Christ. Nous risquons de prendre l'effet pour la cause, et de dire : "C'est mon obéissance, ma consécration, qui me rendent agréable à Dieu." Non ! Jamais !

Ce qui me réconcilie avec Dieu c'est avant tout. la mort de Jésus. Lorsque je me tourne vers Dieu et que, par la foi, j'accepte ce que Dieu me révèle, le miracle prodigieux de l'Expiation de Jésus-Christ rétablit aussitôt l'harmonie avec Dieu. Je suis justifié, non parce que je regrette mon péché, ni parce que je me repens, mais à cause de l'oeuvre accomplie par Jésus, En un éclair l'Esprit de Dieu m'en donne la conviction lumineuse et sans comprendre comment, je sais que je suis sauvé.

Le salut de Dieu ne repose pas sur les raisonnements de la logique humaine, mais sur la mort de Jésus qui s'est offert en sacrifice. Grâce à l'Expiation de notre Seigneur, nous naissons de nouveau. Les pécheurs peuvent être transformés en nouvelles créatures non par leur repentance ou leur foi, mais par l'oeuvre merveilleuse accomplie par Dieu en Jésus-Christ. Dieu lui-même garantit ma justification et ma sanctification. Nous n'avons pas à y travailler nous-mêmes, elles ont été accomplies par l'Expiation. Le surnaturel devient naturel par l'intervention miraculeuse de Dieu ; alors ce que Jésus-Christ a déjà accompli devient réalité pour nous "Tout est accompli".

Oswald Chambers

Péchés d'ignorance



Il leur sera pardonné, parce que c'est une chose arrivée par erreur. (Nombres 15:25)


Notre ignorance nous fait tomber dans bien des péchés commis par erreur, péchés de commission autant que péchés d'omission sont certainement nombreux. Nous pouvons en toute sincérité croire servir Dieu en faisant des choses qu'il ne nous a jamais commandées et ne peut accepter.

Le Seigneur connaît chacun de ces péchés d'ignorance. Il y aurait là de quoi nous alarmer, puis qu'à cause de sa justice, Dieu doit nous redemander compte de tous. Mais nous pouvons être assurés que, par la foi, toutes les taches que nous n'avons pas vues ont été lavées, aussi, bien que celles que nous avons constatées. Il regarde le péché afin de cesser de le voir, en le jetant derrière son dos.

Notre consolation vient de ce que Jésus, le vrai sacrificateur, a fait expiation pour toute l'assemblée des enfants d'Israël. Cette expiation assure le pardon des péchés inconnus. Son sang précieux nous purifie de tout péché. Que nos yeux les aient reconnus pour en pleurer ou non, Dieu les a vus, Jésus les a expiés, et l'Esprit nous rend témoignage du pardon obtenu. Nous avons ainsi une triple paix.

O mon Père, je te loue de ta connaissance divine qui, non seulement voit mes iniquités, mais prépare une expiation qui me délivre de la culpabilité, avant même que je sache que j'ai été coupable.

CH Spurgeon

lundi 27 octobre 2014

Son service, son visage, son nom



Ses serviteurs le serviront ; ils verront sa face, et son Nom sera écrit sur leurs fronts. (Apocalypse 22:3-4)


Trois bénédictions précieuses seront notre lot dans le séjour de gloire : « Ses serviteurs le serviront. »

Nous servirons Jésus. Nul autre maître ne nous opprimera plus, nul autre service ne viendra nous accabler. Nous le servirons toujours, parfaitement, et sans fatigue, ni erreur. Pour un saint, c'est là le ciel : servir Christ uniquement, et être considéré par lui comme son serviteur pour l'éternité est la plus haute ambition de notre coeur.

« Ils verront sa face. » C'est la gloire de ce service, en même temps que sa récompense. Nous connaîtrons notre maître, car nous le verrons tel qu'il est. Voir la face de Jésus est la plus grande faveur que puisse réclamer le plus fidèle serviteur. Qu'est-ce que Moïse pouvait demander de plus que : « Fais-moi voir ta face ? »

« Son Nom sera sur leurs fronts. » Ils contempleront leur Seigneur jusqu'à ce que son Nom soit comme photographié sur leur front. Il les reconnaît, ils le reconnaissent. La marque secrète de la grâce intérieure devient peu à peu visible sur la figure de quiconque vit en relation directe avec Christ.

Seigneur, donne-moi ces trois grâces dès ici-bas, afin que je les possède dans leur plénitude dans ta demeure bienheureuse !

CH Spurgeon

La méthode du missionnaire



Allez, faites de toutes les nations des disciples. (Matthieu 28:19)


Jésus n'a pas dit : "Allez sauver des âmes !" Car le salut n'est accompli que par Dieu. — Il a dit : "Allez, faites de toutes les nations des disciples", et pour cela il faut être disciple soi-même. Lorsque les disciples revinrent de leur première tournée missionnaire, ils étaient remplis de joie parce que les démons leur étaient soumis, mais Jésus leur dit : "Ne vous réjouissez pas d'avoir eu du succès dans votre service ; le grand secret de la joie, c'est la communion avec Moi." Le missionnaire doit avant tout rester fidèle à l'appel qu'il a reçu de Dieu, et n'avoir d'autre but que d'amener des hommes et des femmes à devenir disciples de Jésus. Il y a une passion des âmes qui ne vient pas de Dieu, mais du désir de convertir les gens à nos idées.

Ce qui peut compromettre le ministère du missionnaire, ce n'est pas que les gens refusent le salut, que les rétrogrades soient difficiles à ramener, ce n'est pas qu'il se heurte à l'indifférence générale, mais bien que sa propre communion avec Jésus-Christ se relâche. "Croyez-vous que je puisse faire cela ?" Jésus nous pose cette question pénétrante. Nous la retrouvons devant chacune de nos difficultés.

Le seul grand défi est celui-ci : "Est-ce que je connais véritablement mon Seigneur ressuscité ? Est-ce que je connais la puissance de son Esprit en moi ? Suis-je assez sage aux yeux de Dieu, assez fou aux yeux des hommes, pour m'appuyer sur ce que Jésus a dit ? Ou bien est-ce que j'abandonne le terrain surnaturel d'une confiance absolue en Jésus-Christ ?" Si j'adopte quelqu'autre méthode, j'abandonne par là même celle établie par le Seigneur : "Tout pouvoir m'a été donné... c'est pourquoi, allez... !"

Oswald Chambers

dimanche 26 octobre 2014

À cause de nous


Ces jours seront abrogés à cause des élus. (Matthieu 24:22)


Pour l'amour de ses enfants le Seigneur suspend plusieurs jugements et en abrège d'autres. Le monde entier serait dévoré par le feu de terribles tribulations si, par égard pour ses élus, Dieu n'en tempérait la flamme. C'est ainsi qu'il sauve ses élus pour l'amour de Jésus, et préserve l'humanité à cause de son peuple.

Quel honneur pour ses saints ! Avec quel soin ils devraient user de cette grâce auprès du Seigneur ! Il entendrait leurs prières en faveur des pécheurs et bénirait les efforts faits pour leur salut. Il bénit les croyants afin qu'eux-mêmes de viennent une bénédiction pour ceux qui sont sans la foi. Plus d'un pécheur vit .encore et finit par être sauvé à cause des prières d'une mère, d'une femme, d'une fille auxquelles le Seigneur a égard.

Avons-nous fait usage de cette puissance merveilleuse que le Seigneur nous a confiée ? Prions-nous pour notre ville, pour notre pays, pour nos contemporains ? Dans les temps de guerre, de famine, d'épidémie, sommes-nous des intercesseurs plaidant pour que ces jours soient abrégés ? Pleurons-nous devant Dieu du débordement de l'infidélité, de l'erreur et de la licence ? Supplions-nous le Seigneur d'abréger le règne du péché en hâtant sa venue glorieuse ? Mettons-nous à genoux et ne nous reposons que quand Christ apparaîtra.

CH Spurgeon

Qu'est-ce qu'un missionnaire?


Comme mon Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie.(Jean 20:21)


Un missionnaire, c'est un envoyé de Jésus-Christ, comme Jésus fut envoyé de Dieu. Ce qui importe avant tout, ce ne sont pas les besoins des hommes, mais l'ordre de Jésus. Si nous travaillons pour Dieu, la source de notre inspiration est derrière nous, et non devant nous. De nos jours, on a tendance à chercher l'inspiration dans l'avenir, à faire des plans de conquête et à tout faire cadrer avec notre conception du succès. Selon le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus inspire ses disciples ; leur rôle est de lui être fidèles, de réaliser ses desseins.

Nous attacher à Jésus-Christ, voir les choses de son point de vue à lui, voilà ce qui est capital. Le grand danger, dans le travail missionnaire, c'est de négliger l'appel de Dieu pour ne plus voir que les besoins des gens, jusqu'à ce qu'une sympathie tout humaine nous fasse oublier entièrement que nous sommes les envoyés de Jésus-Christ. Les besoins sont si vastes, les situations si compliquées, que nous ne savons où donner de la tête. Nous oublions que le but essentiel de toute entreprise missionnaire, ce n'est ni d'élever le niveau de vie des gens, ni de les éduquer, ni de pourvoir à leurs besoins matériels, mais tout simplement d'obéir au commandement de Jésus : "Allez, et enseignez toutes les nations."

Quand nous étudions la vie des hommes et des femmes qui ont servi Dieu, nous sommes tentés de dire : "Ils étaient merveilleusement perspicaces ! Ils ont parfaitement compris la volonté de Dieu !" Mais cette perspicacité, cette habileté viennent de Dieu et non de la sagesse humaine. Dieu pouvait agir librement parce que ces gens étaient assez naïfs, assez fous pour se fier à Sa sagesse et se laisser revêtir de Ses armes.

Oswald Chambers

samedi 25 octobre 2014

Dieu d'abord, puis le reste ensuite



Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. (Matthieu 6:33)


Comment s'ouvre la Bible ? « Au commencement Dieu. » Qu'il en soit de même, pour nos vies ; Cherchez de toute votre âme, premièrement et avant tout le royaume de Dieu, comme votre lieu de bourgeoisie et sa justice comme le caractère de votre vie. Le reste vous sera donné par le Seigneur lui-même, sans que vous ayez à vous en faire souci. Tout ce qui est nécessaire pour celte vie et pour la piété vous sera ajouté par-dessus.

Quelle promesse ! Nourriture, vêtement, logement et tout ce qui est utile, Dieu se charge de vous le donner, si vous le cherchez lui seul. Occupez-vous de ses affaires et il s'occupera des vôtres. Quand vous achetez quelque marchandise importante, le papier et la ficelle vous sont donnés en sus. De même, quand nous poursuivons les choses du royaume de Dieu, nous recevons en plus les secours terrestres. Le Seigneur n'abandonnera pas à la faim celui qui est héritier du salut. Il ne laissera pas à nu celui dont l'âme est revêtue de la justice de Dieu. Éloignons donc tout souci rongeant pour mettre nos soins à chercher le Seigneur. Toute convoitise est pauvreté, toute inquiétude est misère. La confiance en Dieu est notre bien, la ressemblance à Dieu notre héritage céleste. Seigneur, je te cherche : Laisse-toi trouver de moi !

CH Spurgeon

Supporter tout !



Je me suis fait tout à tous, afin d'en gagner de toutes manières quelques-uns. (1 Corinthiens 9:22)


Un chrétien au service de Dieu doit apprendre à être son digne représentant dans un monde indigne. Ne dites jamais : "Oh ! si seulement j'étais ailleurs !" Les hommes dont Dieu se sert ne sont que des hommes ordinaires, mais qui deviennent extraordinaires par les capacités que Dieu leur donne.

Si Dieu ne communique pas à nos esprits les capacités intellectuelles, ni à nos coeurs les sentiments qui le glorifient, nous serons dépourvus d'utilité. Ce n'est pas nous qui avons choisi d'être au service de Dieu. Bien des gens décident de servir Dieu, sans que sa grâce toute-puissante et sa parole puissante leur aient communiqué les capacités nécessaires. Paul était transporté d'enthousiasme à la pensée de l'oeuvre accomplie par Jésus dans le monde, et il ne perdait jamais de vue cette pensée capitale. Nous aussi, nous ne devons savoir qu'une chose : "Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié."

"Je vous ai choisis." Ayez toujours à l'esprit la grandeur de votre vocation. Ce n'est pas vous qui ayez choisi Dieu, mais lui vous a choisis. Pendant que vous vous préparez à le servir, Il est à l'oeuvre, courbant, brisant, façonnant. Pourquoi agit-il ainsi ? Nous ne le savons pas. Mais nous savons qu'il désire nous amener à une soumission telle qu'il pourra dire : "Cet homme, cette femme, m'appartient véritablement." Il faut que nous soyons des instruments dociles dans la main de Dieu, de telle sorte qu'il puisse par notre moyen établir des hommes sur le Roc, comme il nous y a nous-mêmes établis.

Ne décidez jamais par vous-même d'être serviteur de Dieu. Mais si Dieu vous choisit, malheur à vous si vous vous détournez à droite ou à gauche. Laissez-le faire, car après son appel, il agira à votre égard, différemment d'avec les autres.

Oswald Chambers

vendredi 24 octobre 2014

Pieuse fermeté



Je te ferai être à ce peuple une muraille d'acier bien forte ; ils combattront contre toi, mais ils n'auront pas le dessus sur toi ; car JE SUIS avec toi pour te garantir et pour te délivrer, dit l'Éternel. (Jérémie 15:20)


La fermeté dans la crainte de Dieu et la foi en lui rend un homme semblable à une muraille d'acier, que personne ne peut renverser. L'Éternel seul peut produire des hommes semblables : mais ceux-là, il nous les faut dans l'Église comme dans le monde, et plus spécialement dans la chaire.

Ces hommes de la vérité qui ne pactisent jamais, notre époque relâchée les combattra avec fureur. Rien n'irrite davantage Satan et sa race que la décision. Ainsi qu'une armée ennemie assiège une place forte, ils attaqueront la sainte fermeté d'un homme résolu. Mais ils ne prévaudront point contre ceux que Dieu a ceints de sa force. Sur les faibles qui flottent à tous vents de doctrine, il suffit de souffler pour qu'ils disparaissent ; mais ceux qui sont établis dans la doctrine de la grâce, possèdent une force qui les rend résistants comme des rocs dans une mer en tourmente.

D'où vient cette solidité ? « JE SUIS avec toi, » dit l'Éternel : telle est la réponse. Le Seigneur sait délivrer les âmes fidèles des assauts de leurs adversaires. Des armées nous environnent, mais l'Éternel des armées est avec nous. Nous ne reculerons pas d'un pouce, car le Seigneur nous maintient dans notre position, et nous y demeurerons à toujours.

CH Spurgeon

Triompher en Christ



Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ ! (2 Corinthiens 2:14)


Dans notre travail Pour Dieu, nous ne devons pas nous contenter de faire le mieux Possible, mais nous devons viser toujours plus haut. Veillez à garder fermement l'idéal divin. Jour après jour, heure après heure, notre effort doit être continu, incessant. Aucun Pouvoir humain ne doit nous en détourner.

Ce qu'il ne nous faut jamais perdre de vue, c'est que nous n'existons que pour être les captifs du Christ, enchaînés à son char de triomphe. Nous ne sommes pas destinés à figurer dans une exposition de chefs-d'oeuvre ; nous devons seulement montrer aux hommes que nous sommes à tous les points de vue des captifs de Jésus-Christ. Ne disons pas : "Me voilà seul à combattre pour Jésus-Christ", ou : "Je dois soutenir la cause de Jésus et défendre cette forteresse pour lui." Paul dit : "Je fais partie du cortège du vainqueur, et quelles que soient les difficultés, je triomphe toujours en lui." Est-ce que cette pensée se traduit dans notre vie quotidienne ?

La joie profonde de Paul venait de ce que Dieu l'avait saisi, lui, le persécuteur sanguinaire, l'ennemi de Jésus-Christ, et fait de lui son prisonnier pour toute la vie. En dehors de cela rien, ni dans le ciel, ni sur la terre, ne lui semblait digne d'intérêt. Un chrétien devrait avoir honte de parler des victoires qu'il a remportées. Il n'y a qu'un Vainqueur et nous lui appartenons si complètement que nous participons continuellement à sa victoire, c'est par Lui que nous sommes plus Que vainqueurs.

Nous sommes, pour Dieu, "la bonne odeur de Christ". Étant enveloppés de ce parfum, nous pourrons être partout où nous irons, agréables à notre Dieu.

Oswald Chambers

jeudi 23 octobre 2014

Moisson de lumière, joie



La lumière est semée pour le juste, et la joie pour ceux qui ont le coeur droit. (Psaumes 97:11)


La justice peut être coûteuse pour celui qui la poursuit en toute occurrence, mais à la longue elle finit par être rémunératrice, et rapporte un grand bénéfice. Une vie, sainte est une semence : beaucoup de semence est répandue, en apparence enterrée dans le sol, pour y être complètement perdue. Nous sommes dans l'erreur si nous attendons une récolte immédiate ; mais l'erreur est naturelle, car il paraît impossible d'ensevelir la lumière. Cependant « la lumière est semée, » dit le texte. Elle est là cachée ; personne ne peut la voir, mais elle est semée. Un jour, soyons-en sûrs, elle se manifestera.

Nous avons la parfaite certitude que le Seigneur a préparée une moisson pour les semeurs qui répandent la lumière, moisson que chacun recueillera pour lui-même. Alors suivra pour lui l'allégresse : une gerbe de joie pour chaque semence de lumière. Car leur coeur était droit devant Dieu, lors même que les hommes n'avaient pas confiance en eux et les censuraient. Ils ont encore à attendre le précieux fruit de ta terre ; mais la lumière est semée et le Seigneur leur prépare une récolte de joie.

Courage, frères, semons sans précipitation, en possédant nos âmes par notre patience, et bientôt elles seront elles-mêmes en possession de la joie et de la lumière.

CH Spurgeon

Rien ne doit subsister



Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses anciennes sont passées. (2 Corinthiens 5:17)


Le Seigneur n'a aucun égard pour nos préjugés, il les écrase, il veut les démolir. Nous nous imaginons que Dieu porte un intérêt particulier aux préjugés qui nous sont chers. Nous sommes certains qu'il ne nous traitera pas avec la même sévérité qu'il appliquera aux autres. "Il faut que Dieu soit très ferme avec eux, mais il sait bien que, moi, j'ai raison."

Il faut que nous apprenions que les choses anciennes sont passées ; il ne doit rien en subsister. Dieu n'a aucune indulgence pour nos préjugés, il veut les abolir. Cette action de la Providence de Dieu qui démolit nos préjugés, fait partie de notre éducation morale. Observons comment Dieu s'y prend. Il ne tient aucun compte de ce que nous lui apportons ; il n'attend de nous qu'une chose : l'abandon total à sa volonté.

Lorsque nés de nouveau, le Saint-Esprit commence en nous la création nouvelle, le moment vient où il ne subsiste plus rien de ce que nous étions auparavant. L'ancienne routine, l'ancienne raideur, l'ancienne mentalité disparaissent, et "tout vient de Dieu".

Comment pouvons-nous réaliser une vie sans convoitise, sans égoïsme, sans susceptibilité ; comment pouvons-nous avoir l'amour qui n'est point envieux, qui ne soupçonne pas le mal, qui est toujours aimable ? En ne laissant rien subsister en nous de notre vie ancienne, et en mettant en Dieu, simplement, toute notre confiance une confiance telle que nous ne réclamons plus les bienfaits de Dieu, mais Dieu lui-même. En sommes-nous là ? Lorsque nous aurons vu Dieu à oeuvres, nous ne serons plus préoccupés de ce qui peut nous arriver, car nous nous confierons dans notre Père Céleste et verrons "celui qui est invisible".

Oswald Chambers

mercredi 22 octobre 2014

Plaider devant Dieu selon sa promesse



Car tu en as ainsi parlé, Seigneur Éternel ! Et la maison de ton serviteur sera comblée de ta bénédiction éternellement. (2 Samuel 7:29)


David s'appuie sur une promesse, et nous donne ainsi une double leçon : Tout ce que Dieu a prononcé est vrai. Nous pouvons nous servir de ses déclarations pour les lui présenter.

Qu'il est bon de pouvoir citer à Dieu ses propres paroles ! Qu'il est précieux d'appuyer ses requêtes par un : « C'est pourquoi, » comme le psalmiste le fait au verset 27.

Nous prions, non parce que nous doutons, mais parce que nous croyons. Prier sans croire est indigne d'enfants de Dieu. Non, Seigneur, nous ne doutons pas de tes paroles et nous croyons que chacune d'elles est une base solide pour la plus hardie des espérances. Nous venons à toi en te disant :« Agis ainsi que tu as parlé. »

Bénis la maison de ton serviteur ; guéris nos malades ; sauve ceux qui hésitent parmi nous ; ramène ceux qui s'égarent ; affermis ceux qui vivent dans ta crainte. Seigneur, donne-nous la nourriture et le vêtement selon ta parole ; bénis l'oeuvre de nos mains et spécialement nos efforts pour faire connaître ton Évangile autour de nous. Fais de nos serviteurs tes serviteurs, de nos enfants tes enfants et que ta bénédiction se répande sur les générations futures, et qu'aussi longtemps qu'un de nos descendants restera sur la terre il te demeure fidèle. Seigneur Éternel, « bénis la maison de ton serviteur !»

CH Spurgeon

Le témoignage du Saint-Esprit



L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit... (Romains 8:16)


Lorsque nous nous approchons de Dieu, nous sommes parfois tentés de marchander. Nous désirons le témoignage de l'Esprit avant d'obéir à Dieu. "Pourquoi Dieu ne se révèle-t-il pas à moi ?", nous demandons-nous. Il ne le peut pas. Ce n'est pas qu'il ne le veuille pas, mais il ne le peut pas, parce que notre refus de nous abandonner à lui, lui barre la route. Dès que nous nous rendons à Dieu sans réserve, il se rend témoignage à Lui-même.

Il ne peut pas vous rendre témoignage à vous, mais il rend immédiatement témoignage à sa propre nature qu'il a mise en vous. Si vous aviez le témoignage avant la réalité, tout se dissiperait en une émotion sentimentale. Dès que vous vous appuyez sur la Rédemption et que vous faites taire vos vains raisonnements, Dieu se manifeste à vous et vous découvrez avec effarement que jusque là, c'est vous qui l'empêchiez de le faire. Si vous doutez que Dieu puisse vous délivrer du péché, alors laissez-le agir, ou bien dites-le lui. Ne vous appuyez pas sur l'avis des uns ou des autres, mais selon Matthieu 11:28 : "Venez à moi !" Venez, si vous êtes fatigué et chargé ; demandez-lui si vous êtes mauvais, de vous changer. (Luc 11:13)

Nous confondons parfois l'évidence toute simple du bon sens avec le témoignage du Saint-Esprit. Mais l'Esprit ne rend témoignage qu'à notre esprit et à l'oeuvre de la Rédemption, il ne rend jamais témoignage à notre raison. Si nous voulons l'y contraindre, il n'est pas étonnant que nous soyons dans les ténèbres et dans l'incertitude. Jetez tout cela par-dessus bord, fiez-vous à Dieu, et il vous accordera le témoignage du Saint-Esprit.

Oswald Chambers

mardi 21 octobre 2014

Le tableau de multiplication de Dieu



La petite famille croîtra jusqu'à mille personnes, et la moindre deviendra une nation puissante. Je suis l'Éternel, je hâterai ceci en son temps. (Ésaïe 60:22)


Les oeuvres pour le Seigneur commencent souvent sur une petite échelle et n'ont pas moins de valeur pour cela. La faiblesse fait l'éducation de la foi, rapproche de Dieu et répand la gloire sur son nom. Le grain de moutarde est la plus petite de toutes les semences ; mais elle devient un grand arbre qui abrite de nombreux oiseaux dans ses branches. Commençons avec un, « le plus petit, » peut-être, et il deviendra un millier. Le Seigneur s'est montré grand le jour de la multiplication. Que de fois aussi il a répété à son serviteur isolé : « Je te multiplierai ! » Confier vous en l'Éternel, vous qui n'êtes qu'un ou deux : il est au milieu de vous si vous êtes réunis en son nom.

Quoi de plus méprisable aux yeux de ceux qui regardent au nombre, à la force et à la grandeur, que « le plus petit. » Cependant ce peut être là le germe d'une grande nation. On ne voit d'abord briller qu'une seule étoile au crépuscule, et bientôt ensuite le firmament entier est constellé d'innombrables lumières.

Ne pensons pas non plus que cette promesse d'accroissement doive être encore très éloignée, car l'Éternel dit : « Je hâterai ces choses en leur temps, » sans précipitation, pour amener une éclosion prématurée, mais en leur temps, et sans retard. Quand le Seigneur se hâte, sa rapidité est glorieuse.

CH Spurgeon

Nous laissons-nous diriger par nos impulsions ?



Vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi. (Jude 1:20)


Le Seigneur n'était ni un impulsif, ni un insensible ; il était habité par une force tranquille qui ne s'effrayait de rien. La plupart d'entre nous vivent leur vie chrétienne selon les tendances de leur tempérament, et non selon la volonté de Dieu. Nos impulsions font partie de notre nature humaine, mais le Seigneur n'en tient jamais compte..., parce qu'elles entravent la croissance spirituelle. Remarquez comment s'y prend l'Esprit de Dieu pour mettre un frein à nos impulsions. Ses entraves touchent notre orgueil, nous font perdre la tête et nous poussent aussitôt à prétendre que nous avons raison. Il est compréhensible qu'un enfant soit impulsif, mais c'est désastreux chez l'adulte, homme ou femme ; l'homme impulsif est toujours un enfant gâté. L'impulsion peut se transformer en intuition, si on se soumet à la discipline.

La vie du disciple doit s'édifier uniquement sur la grâce surnaturelle de Dieu. Marcher sur les eaux est facile pour celui qui a du cran, mais c'est autre chose de marcher sur la terre ferme, en disciple de Jésus-Christ. Pierre marcha sur les eaux pour aller vers Jésus, mais dans une autre occasion il ne le suivit que de loin. Nous n'avons pas besoin de la grâce de Dieu pour rester fermes dans les moments de crise ; nos ressources humaines et notre fierté nous suffisent et nous permettent de faire face.

Mais il faut le secours de la grâce surnaturelle de Dieu pour vivre en chrétien vingt-quatre heures sur vingt-quatre, accomplir une tâche monotone, vivre l'existence ordinaire et cachée du serviteur de Jésus-Christ. Par nature nous avons tendance à vouloir faire des choses sensationnelles pour Dieu. C'est u ne erreur, il nous faut être sensationnels dans les choses ordinaires, saints dans les rues misérables, parmi les gens médiocres, et cette vie-là ne s'apprend pas en un jour !

Oswald Chambers

lundi 20 octobre 2014

De chaque péché



Il sauvera son peuple de ses péchés. (Matthieu 1:21)


Seigneur, sauve-moi de mes péchés. Ton nom de Jésus m'encourage à prier de la sorte. Sauve-moi de mes péchés passés, de crainte que je n'en sois enchaîné. Sauve-moi de mes péchés naturels, de peur que je ne devienne l'esclave de ma propre faiblesse. Sauve-moi des péchés que j'ai toujours devant les yeux, et qu'ils m'inspirent une horreur toujours plus profonde ! Sauve-moi de mes péchés commis par erreur, péchés qui me sont cachés à cause de mon manque de lumière. Sauve-moi de la surprise du péché ; que je ne sois jamais entraîné par une tentation subite. Sauve-moi, Seigneur, de tout péché. Qu'aucune iniquité ne domine sur moi !

Toi seul peux le faire. Je ne peux briser mes chaînes, ni vaincre mes ennemis. Tu connais la tentation, car tu as été tenté. Tu connais le péché, car tu en as porté le poids. Tu sais comment me secourir à l'heure de la lutte. Tu peux me sauver de pécher et me sauver quand j'ai péché. C'est la promesse qui est contenue dans ton Nom même, et je te demande que chaque jour je réalise cette prophétie. Que jamais je ne cède à mon humeur, à mon orgueil, à mon découragement, ni à aucune formé de mal. Mais toi, sauve-moi en sainteté de vie, afin que le nom de Jésus soit puissamment glorifié en moi.

Jésus-Christ est mon Sauveur ;
Son coeur est rempli d'amour.
Il me sauve ; oh, quel bonheur !
Il me sauve chaque jour.

CH Spurgeon

Est-ce que je veux ce que Dieu veut ?



Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. (1 Thessaloniciens 4:3)


Il n'y a aucun doute que la volonté de Dieu est que je sois sanctifié. Mais est-ce bien ma volonté ? Suis-je décidé à laisser Dieu accomplir en moi tout ce qui a été rendu Possible par la Rédemption ? Vais-je accepter que Jésus soit fait pour moi sanctification, et que la vie de Jésus se manifeste dans ma chair mortelle ? Ne vous contentez pas de dire : "Comme je désire être sanctifié !" Ce n'est pas vrai, vous ne le désirez pas. Cessez de soupirer, et prenez l'affaire au sérieux : "Tel que je suis, sans rien à moi, je viens." Acceptez, avec une foi sincère, que Jésus-Christ devienne votre sanctification, et le miracle de la Rédemption s'accomplira en vous. Tout ce que Jésus a rendu Possible m'est accordé comme un don gratuit du Dieu d'amour, à cause de l'oeuvre qu'il a lui-même accomplie.

Jésus m'ayant sauvé et sanctifié, l'attitude que je dois avoir est celle d'une humble et profonde sainteté, (une sainteté orgueilleuse n'est pas la sainteté). Cette sainteté a sa source dans une sincère repentance, et dans un sentiment de honte et de déchéance inexprimable ; mais en même temps je fais la merveilleuse découverte que l'amour de Dieu a fait irruption dans mes ténèbres. Alors que je ne me Souciais pas de lui, il a tout accompli pour mon salut et ma sanctification (voirRomains 5:8). Il n'est pas étonnant que Paul dise : "Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ."

La sanctification m'unit à Christ, et par lui à Dieu, et c'est l'Expiation qui produit toutes ces merveilles. Ne prenez jamais l'effet pour la cause. L'effet en moi, c'est l'obéissance, le service, la prière, qui résultent de ma reconnaissance pour la sanctification opérée en moi grâce à l'Expiation.

Oswald Chambers

dimanche 19 octobre 2014

Châtiment mesuré



Je te châtierai par mesure. (Jérémie 30:11)


Ne jamais être châtié serait un signe fâcheux : de la part de Dieu, cela signifierait : « Il s'est attaché aux idoles : laissez-le. » Dieu veuille que ce ne soit jamais notre lot ! Une prospérité ininterrompue est une chose qui devrait nous faire craindre et trembler. Tous ceux que Dieu aime tendrement, il les reprend et les châtie : ceux qu'il n'estime pas, il leur donne le loisir de s'engraisser à leur aise comme les boeufs destinés à la boucherie. Mais, dans son amour, notre Père céleste use de la verge avec ses enfants.

Cependant remarque que ce sera « avec mesure » qu'il te corrigera. L'amour du Père t'est donné sans mesure, mais son châtiment t'est mesuré soigneusement. Un homme ne pouvait, sous l'ancienne loi israélite, recevoir que « quarante coups de verge moins un ; » cela forçait de compter exactement et limitait la souffrance. Ainsi encore, pour tout membre du peuple de la foi, chaque coup est compté. C'est la mesure de la sagesse, la mesure de la sympathie, la mesure de l'amour qui règle notre châtiment. Loin de nous la pensée de nous rebeller contre le règlement divin. Seigneur, si tu es à mon côté pour compter les gouttes amères dans la coupe de ma souffrance, je la prendrai avec joie de ta main et la boirai suivant tes saintes directions en te disant ! « Que ta volonté soit faite. » J'ai confiance en toi, mon Père, car tu sais ce qui est bon pour ton enfant.

CH Spurgeon

Le royaume de Dieu est au-dedans de vous



Mon Royaume n'est pas de ce monde. (Jean 18:36)


Ce qui fait le plus de tort aujourd'hui à la cause de Jésus-Christ, c'est une conception de l'oeuvre chrétienne qui n'est pas inspirée par le Nouveau Testament. On insiste sur les notions modernes d'effort soutenu, d'énergie, d'action, de rendement, au détriment de la vie intérieure. On insiste sur ce qui n'est pas important. Jésus a dit: "Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards... car voici, le Royaume de Dieu est au-dedans de vous", ce qui signifie qu'il est obscur et caché. Un chrétien "actif" vit trop souvent "en vitrine". Pourtant c'est quand nous sommes seuls, dans le secret de la communion invisible avec Dieu que nous pouvons recevoir la puissance de vie.

Il faut que nous échappions à l'influence néfaste qu'exerce sur nous l'esprit du monde religieux dans lequel nous vivons. Dans la vie de notre Seigneur, il n'y a jamais eu de hâte, de précipitation, d'activité fébrile, dont nous faisons tant de cas, et le disciple doit être comme son Maître. Le principe essentiel, du Royaume de Jésus-Christ, est la communion personnelle avec lui, et non l'efficacité aux yeux des hommes.

Ce n'est pas l'organisation d'activités pratiques qui prépare au service de Dieu, mais le fait de se laisser pénétrer par Dieu. Vous ne savez pas où Dieu vous placera, ni quel effort il vous demandera. Si vous gaspillez votre temps dans une activité débordante, au lieu de vous retremper dans les vérités éternelles de la Rédemption, vous craquerez lorsque le moment de l'effort sera venu. Mais si vous mettez à profit le temps qui vous est donné pour être enraciné et fondé en Dieu, vous aurez la force de rester fidèle, quoiqu'il arrive.

Oswald Chambers

samedi 18 octobre 2014

Larmes, puis joyeuse moisson



Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chant de triomphe. (Psaumes 126:5)


Les saisons humides sont favorables aux semailles, un sol trop sec leur étant nuisible. La semence répandue dans les larmes d'une grande angoisse lèvera d'autant plus vite, et le sel des larmes de la prière lui donnera une saveur qui la préservera de la corruption. La vérité prononcée avec un profond sérieux a double force. Au lieu donc d'arrêter nos semailles à cause de nos peines, redoublons nos efforts car c'est la saison propice.

Notre semence céleste ne peut pas être jetée en riant. Une tristesse et une angoisse profondes pour les âmes sont un accompagnement de l'enseignement sacré plus profitable que tout ce qui sera dit avec légèreté. Nous avons entendu parler d'hommes partant pour la guerre le coeur gai, et qui ont été battus ; il en est en général de même de ceux qui sèment de cette manière.

Ne t'inquiète donc pas, si c'est en pleurant que tu portes ta semence, mais continue à la répandre, car tu as la promesse de revenir avec un cri de joie. Bientôt tu moissonneras. Toi-même, tu verras le résultat de ton travail. La mesure que tu recueilleras sera si abondante que ta joie en débordera aussi et te dédommagera de la maigre récolte, produit d'un travail qui ne t'aurait rien conté. Si dans tes yeux perlent les larmes argentées, pense à la moisson dorée. Supporte bravement les épreuves et les désappointements ; le jour où tu verras tes gerbes sera pour toi une ample récompense.

CH Spurgeon

La clé du service missionnaire


C'est pour le nom de Jésus qu'ils sont partis. (3 Jean 1:7)


Le Seigneur nous a dit comment notre amour pour lui doit se manifester. "M'aimes-tu ? — Alors pais mes brebis." Nous devons nous occuper des autres comme... Jésus-Christ l'entend, et non lui demander de s'en occuper comme nous l'entendons. Dans la première lettre aux Corinthiens chapitre 13, verset 4 à 8, le caractère de cet amour est décrit. Il est l'expression de l'amour de Dieu. C'est dans ma vie quotidienne que je dois prouver mon amour pour Jésus, tout le reste n'est que du verbiage sentimental.

La fidélité à Jésus-Christ est l'oeuvre surnaturelle de fa Rédemption, accomplie en moi par le Saint-Esprit. Il répand dans mon coeur l'amour de Dieu, et cet amour agit efficacement à travers moi à l'égard de tous ceux que je côtoie. Je reste fidèle à Jésus-Christ, même lorsque le bon sens et les événements de la vie courante me poussent à douter de sa puissance.

Le secret du vrai service, c'est de n'être attaché à rien ni à personne, sauf au Seigneur lui-même. Mais c'est un détachement intérieur, non extérieur. Le Seigneur savait admirablement s'intéresser à toutes les choses de la vie ordinaire. C'est intérieurement qu'il était détaché de tout, et attaché à Dieu. Le détachement des choses extérieures peut souvent, au contraire, s'accompagner d'un attachement intérieur secret aux choses que nous prétendons mépriser.

La fidélité du missionnaire consiste à garder son âme ouverte à l'influence de la nature du Seigneur Jésus-Christ. Ceux qu'il envoie accomplir son oeuvre ne diffèrent en rien des autres hommes, mais ils lui sont fidèles grâce à l'oeuvre du Saint-Esprit.

Oswald Chambers
 
Pour la gloire de Dieu! - Free Blogger Templates, Free Wordpress Themes - by Templates para novo blogger HD TV Watch Shows Online. Unblock through myspace proxy unblock, Songs by Christian Guitar Chords