mardi 30 avril 2013

L'amour qui coule de source




L'amour est magnanime, il est bienveillant... il ne soupçonne pas le mal... Il supporte tout, il est toute confiance, toute espérance, toute patience. (1 Corinthiens 13:4-7)


L'amour véritable n'a rien de prémédité, il coule de source, il se manifeste de cent manières merveilleuses. Il n'a rien d'un calcul mathématique. Nous ne pouvons pas dire : "Maintenant je vais tout supporter, ne jamais soupçonner le mal." Ce qui caractérise l'amour, c'est sa spontanéité. Nous n'avons pas besoin d'ériger devant nous tous les commandements de Jésus. Mais quand son Esprit est libre de se déployer en nous, nous observons tous ses commandements sans même nous en rendre compte. Il arrive qu'après coup nous sommes surpris nous-mêmes d'avoir eu, en telle occasion, un sentiment si désintéressé, si peu égoïste. Le véritable amour, comme tout ce qui appartient à la vie de Dieu en nous, on ne s'en rend pas compte sur le moment, mais seulement après coup.

La source de l'amour est en Dieu, et non pas en nous. Notre coeur naturel est incapable de produire l'amour, il faut qu'il nous vienne d'en haut.

Quand nous faisons des efforts pour prouver à Dieu que nous l'aimons, c'est le signe certain que nous ne l'aimons pas. La preuve de notre amour, c'est son absolue spontanéité. En regardant en arrière, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi nous avons fait telle ou telle chose, c'est l'amour qui nous a entraînés. "L'amour est versé abondamment dans nos coeurs par l'Esprit que Dieu nous a donné." (Romains 5:5)

Oswald Chambers

lundi 29 avril 2013

Le charme de l'incertitude




Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. (1 Jean 3:2)


Nous avons la tendance à regarder les choses d'un point de vue mathématique, à toujours calculer et prévoir : l'incertitude nous semble déplorable. Nous nous imaginons qu'il nous faut toujours tendre vers un but, mais c'est méconnaître la vraie nature de la vie spirituelle. La vie spirituelle est une certitude intime dans l'incertitude de tout ce qui peut arriver : impossible d'être stabilisé, d'y faire son nid. Le bon sens raisonne ainsi : "En supposant que je parvienne à telle ou telle condition..." Mais comment raisonner sur une condition qui est tout à fait en dehors de notre expérience ?

La certitude est l'idéal du sens commun. La vie spirituelle a le charme de l'incertitude. Posséder la certitude de Dieu, c'est être absolument incertain de ce que la journée va nous apporter. Il arrive bien souvent qu'on dit cela avec un soupir de tristesse. On devrait plutôt y voir l'attente pleine d'ardeur de surprises heureuses. Car si l'avenir, même le plus immédiat, est pour nous incertain, nous avons la plus sublime certitude : Dieu lui-même. Dès que nous nous sommes abandonnés à Dieu, et que nous nous contentons, pas à pas, de faire notre devoir le plus proche, il nous comble sans cesse des plus belles surprises.

Lorsque nous défendons avec acharnement une croyance, cela ne va plus : ce n'est plus en Dieu que nous croyons, mais en notre doctrine. "Si vous ne devenez comme de petits enfants..." La vie spirituelle est la vie d'un petit enfant, "Croyez aussi en moi", dit Jésus, mais il ne dit pas : "Croyez aussi en certaines doctrines sur moi." Laissez-le agir ; le "comment" de sa venue est magnifiquement incertain. Pour vous, soyez-lui fidèle.


Oswald Chambers

dimanche 28 avril 2013

Ce que tu recevras




Je te donnerai ta vie sauve, comme un butin qu'on emporte, partout où tu iras. (Jérémie 45:5)


Tel est le cadeau absolument certain que fait le Seigneur à ceux qui se confient en lui : "Je te donnerai ta vie." Quel est le besoin essentiel de l'homme ? d'avoir la vie, d'avoir sa vie, "comme un butin qu'on emporte" et qu'on garde partout avec soi, même si l'on doit traverser l'enfer. Nous nous laissons hypnotiser par tant de vaines apparences, et même par tant de bénédictions que Dieu nous accorde. Tout cela est appelé à disparaître : une chose demeure, la chose capitale, la vie "cachée avec le Christ en Dieu".

Êtes-vous prêt à vous laisser prendre par Dieu dans sa communion, et à ne plus songer aux "grandes faveurs" ? Êtes-vous prêt à l'abandon total ? L'abandon n'est pas total tant qu'on fait des réserves sur tel ou tel point, en se disant : "Et ça ?" Il faut ne plus se poser aucune question de ce genre, et alors, lorsque l'abandon est intégral, Dieu nous dit : "Je te donne ta vie : elle sera bien à toi, ce sera ton butin." Celui qui est las de la vie ne la tient pas de Dieu : elle ne lui appartient pas véritablement. Pour sortir de ce désespoir, il n'est qu'un seul moyen : s'abandonner à Dieu. Alors on éprouve une surprise joyeuse et admirable : Dieu nous possède totalement, mais il nous a donné notre vie, comme un butin que nous possédons. Si vous n'en êtes pas encore là, c'est qu'il y a en vous quelque désobéissance, ou alors un défaut de simplicité.

Oswald Chambers

samedi 27 avril 2013

Quel est ton véritable but?




Et toi, tu réclamerais pour toi de grandes faveurs? (Jérémie 45:5)


Réclames-tu pour toi de grandes faveurs? Non pas peut-être que tu veuilles être élevé toi-même très haut, mais tu voudrais que Dieu fasse de grandes choses pour toi. Or, Dieu veut te rapprocher de Lui, non pas seulement par les dons que tu reçois de sa main, mais par ce que tu connaîtras de Sa personne. Une grande faveur, cela vient, cela passe : c'est un accident dans notre vie. Un véritable don de Dieu n'est jamais quelque chose d'accidentel. Il est aisé de parvenir à la véritable communion avec Dieu, mais à la seule condition de le rechercher lui-même et non pas les bienfaits qu'il nous donne.

Si vous n'en êtes encore qu'à demander à Dieu des bénédictions matérielles, vous n'avez pas encore fait le premier pas vers l'abandon, vous vous faites un christianisme à votre façon. "J'ai bien demandé à Dieu le Saint-Esprit, mais il ne m'a pas donné la paix et le repos sur lesquels je comptais." Dieu voit bien pourquoi : vous vous cherchez vous-même, et non pas Dieu. Jésus nous dit : "Demandez, et il vous sera donné." Oui, mais savez-vous demander à Dieu comme il faut ? Une fois en communion avec Dieu, on cesse de lui demander une foule de choses. "Votre Père sait ce dont vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez." Alors pourquoi nos prières ? pourquoi nos demandes ? — Pour apprendre à Le connaître.

Vous demandez à Dieu la faveur suprême : "Seigneur, baptise-moi du Saint-Esprit !" Si Dieu ne le fait pas, c'est parce que votre abandon n'est pas complet ; il y a quelque chose que vous ne voulez pas faire. Quel est votre véritable but ? Dieu regarde toujours en avant. Il ne se préoccupe pas de votre bonheur présent. Son but dernier, le voici : "Qu'ils soient un, comme nous sommes un."


Oswald Chambers

vendredi 26 avril 2013

L'ascension suprême




Dieu mit à l'épreuve Abraham : "...Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac... offre-le en holocauste, sur la montagne que je t'indiquerai." (Genèse 22:1-2)


Abraham, loyal et sincère, prend la parole de l'Éternel au pied de la lettre : Dieu lui demande un sacrifice humain, comme les autres dieux, le sacrifice de son fils bien-aimé. Pour arracher de son coeur cette superstition, Dieu va le faire passer par une épreuve terrible. C'était le seul moyen. En obéissant en toute sincérité à ce que nous croyons être la volonté de Dieu, nous lui permettons d'arracher de nos coeurs les préjugés qui nous cachent la vérité à son sujet. Par exemple celle croyance abominable que Dieu fait mourir un enfant parce que sa mère l'aimait trop : mensonge de Satan, qui défigure Dieu. Certes, si l'ennemi peut nous empêcher de gravir jusqu'au sommet de la montagne, où Dieu nous délivrera d'un pareil préjugé, Satan s'y emploiera. Mais si nous sommes fidèles à Dieu, Dieu nous éclairera et nous purifiera.

La foi d'Abraham le rendait toujours prêt à obéir à Dieu en tout point, sans s'inquiéter d'autre chose. Abraham n'était pas un fanatique, sans cela il aurait immolé Isaac et déclaré que la voix de l'ange arrêtant son bras était la voix du diable, Si vous êtes fidèle à Dieu, Dieu vous conduira, à travers tous les obstacles, à la connaissance parfaite de ce qu'Il est. Mais il faut que vous soyez prêt à laisser tomber vos préjugés et vos croyances traditionnelles. Ne demandez pas à Dieu de vous éprouver. Ne dites pas comme Pierre : "Je ferai n'importe quoi, j'irai à la mort pour toi !" Abraham ne dit rien de pareil, il resta fidèle à Dieu, et Dieu purifia sa foi.


Oswald Chambers

jeudi 25 avril 2013

Quelle est l'occasion opportune ?

 

Je t'en conjure... prêche la parole, insiste en toute occasion, opportune ou inopportune. (2 Timothée 4:1-2)


Il y en a beaucoup parmi nous qui ont une tendance fâcheuse de vouloir insister dans un moment défavorable. Mais la parole de Paul à Timothée ne vise pas essentiellement tel ou tel moment du temps. Il s'agit avant tout de nos dispositions intérieures. "En toute occasion, opportune ou inopportune", c'est-à-dire que cela te convienne ou que cela te gêne. S'il ne nous fallait agir que lorsque nous sommes bien disposés, combien d'entre nous ne feraient jamais rien du tout ! Il y a des incapables dans le domaine spirituel comme dans le domaine matériel, des gens qui ne sont bons à rien, qui prétendent ne pouvoir rien faire en dehors des moments d'inspiration divine. La meilleure preuve que nous sommes vraiment en communion avec Dieu, c'est que nous travaillons pour lui de notre mieux, quelles que soient nos dispositions.

L'un des plus grands pièges, pour le serviteur de Dieu, c'est de se faire un fétiche de ses moments d'exaltation. Quand vous vous sentez inspiré, quand Dieu vous accorde une intuition exceptionnelle, vous dites : "Je veux toujours être comme cela, pour la gloire de Dieu." Non, certes, vous ne serez pas toujours comme cela, Dieu ne le veut pas. Ces moments qu'il vous accorde ne viennent pas de vous, c'est un don de sa grâce, En prétendant vous maintenir dans l'exaltation, vous paralysez votre propre activité au service de Dieu. En vous faisant une idole de ces moments précieux, vous ferez disparaître Dieu de votre vie. Apprenez à faire en tout temps le devoir qui est là devant vous. "Dieu s'inquiétera du reste."
Oswald Chambers

mercredi 24 avril 2013

Nous ne devons pas nous monter la tête




Toutefois, ne vous réjouissez pas de ce que les mauvais esprits vous sont soumis. (Luc 10:20)


Pour les chrétiens, les convoitises du monde et les péchés grossiers ne sont plus un piège. Mais le danger qui les guette, c'est de se monter la tête, de rechercher le succès dans ce qu'ils entreprennent, de vouloir suivre la mode religieuse de leur milieu et de leur époque. Ne recherchez aucune autre approbation que celle de Dieu. "Par conséquent, pour aller à Lui, sortons du camp en portant Son opprobre." Jésus ordonne à ses disciples de ne pas se réjouir, de ne pas se monter la tête, à propos des résultats de leur travail. Et nous, nous ne faisons guère autre chose. Nous dressons un bilan commercial : tant d'âmes sauvées et sanctifiées, tout va pour le mieux. Notre travail n'est qu'un appoint au grand travail de la grâce de Dieu. Nous n'avons pas à sauver les âmes, mais seulement à les mettre sur le chemin du salut, jusqu'à ce qu'elles s'abandonnent entièrement à Dieu. Une seule vie entièrement consacrée à Dieu a beaucoup plus de prix à ses yeux qu'une centaine de vies simplement réveillées par son Esprit. Serviteurs de Dieu, nous devons faire naître des serviteurs de Dieu. Dieu nous marquera son approbation en nous accordant cette grâce. Nous devons amener les autres à la même hauteur où Dieu nous a fait parvenir nous-mêmes.

Si le ministre de Dieu ne possède pas une vie cachée avec le Christ en Dieu, il tourne au dictateur et devient insupportable. Combien d'entre nous sont en fait des dictateurs, à l'égard des individus comme dans les assemblées. Il disait toujours : "Si quelqu'un veut être mon disciple..." Il respectait la liberté de ceux qu'il appelait.


Oswald Chambers

mardi 23 avril 2013

Ne fais pas une idole de ton travail pour Dieu



Nous sommes ouvriers avec Dieu. (1 Corinthiens 3:9)


Méfie-toi de tout travail pour Dieu qui te détourne de concentrer sur Lui ta pensée. Il y a beaucoup de chrétiens qui font de leur travail leur idole. Le travailleur ne doit s'inquiéter que de sa communion permanente avec Dieu, et tout le reste, toute son activité, toute sa pensée, il doit ne s'en faire aucun souci, comme un enfant respectueux et docile du Père céleste. Sans cela, il risque fort de se laisser déborder et même écraser par son travail. Il ne peut plus jouir de la vie. Il est trop accablé pour que la bénédiction de Dieu puisse se poser sur lui. Mais d'autre part, si l'on sait concentrer toute son âme en Dieu, Dieu dirige pour nous tout le reste, harmonieusement.

Vous ne sentez plus peser sur vous la responsabilité de votre travail. Vous ne vous sentez plus responsable que d'une chose : le maintien intégral de votre communion intime et de votre collaboration avec Dieu. La sanctification produit en nous une liberté totale, celle de l'enfant. Mais rappelez-vous que cette liberté vous est accordée uniquement pour que vous puissiez vous consacrer sans relâche à votre divin Collaborateur.

Ce n'est pas à nous de décider où nous voulons aller, ni de savoir à quoi nous pouvons être utiles. C'est Dieu qui arrange tout pour nous. Partout où il nous place, notre rôle est de Lui être entièrement dévoué dans ce travail particulier. "Tout ce que ta main peut faire, fais-le avec ta force."

Oswald Chambers

lundi 22 avril 2013

La lumière qui dure et celle qui s'éteint




Le Seigneur est l'Esprit... ; quant à nous tous, nous reflétons, sur notre visage découvert, la gloire du Seigneur. (2 Corinthiens 3:18)


Un serviteur de Dieu doit être assez indépendant des autres hommes pour ne plus même se rendre compte qu'il est seul. Au début de la vie chrétienne, nous avons des désillusions, des découragements. Ceux qui nous semblaient être des lumières s'éteignent peu à peu, ceux qui nous soutenaient s'en vont.

Il faut que nous en prenions tellement l'habitude que nous ne nous apercevions même plus que nous sommes seuls. "Tous m'ont abandonné... mais le Seigneur m'a soutenu." (2 Timothée 4:16-17) Notre foi doit se fonder non pas sur la lumière qui s'éteint, mais sur celle qui dure. Quand un grand chrétien disparaît, nous sommes affligés, jusqu'à ce que nous ayons compris qu'il doit en être ainsi. Pour nous, nous avons simplement à refléter, sur notre visage découvert, la gloire du Seigneur.

Il ne faut pas qu'aucun obstacle vous empêche de regarder Dieu en face, et fixement, pour orienter votre conduite et votre pensée. Chaque fois que vous prêchez l'Évangile, regardez Dieu en face pour savoir ce que vous devez dire, et la gloire du Seigneur vous illuminera jusqu'au bout. Le serviteur de Dieu doit être comme Moïse. "Moïse ne savait pas que la peau de son visage était devenue rayonnante pendant qu'il s'entretenait avec l'Éternel."

Dieu ne nous demande pas d'étaler nos doutes à tous les yeux, ni de raconter les intimes extases de notre vie cachée avec Lui. Le secret du bon serviteur, c'est qu'il reflète toujours en lui-même la gloire de son Maître.

Oswald Chambers

dimanche 21 avril 2013

Ne blessez donc pas le coeur de Jésus !




Il y a si longtemps que JE SUIS avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! (Jean 14:9)


Que de fois le Seigneur doit être stupéfait de voir combien nous avons l'esprit compliqué ! Ce sont nos préjugés qui nous rendent stupides. Quand nous restons dans la simplicité, nous y voyons clair. Philippe s'imaginait qu'il allait assister à quelque manifestation prodigieuse, mais quant à Jésus, ce n'était que son Maître, il le connaissait trop bien. Nous cherchons Dieu dans quelque bouleversement catastrophique qui, pensons-nous, va venir, et en réalité Il est là, présent devant nous.

Nous sommes prêts sans doute à obéir à Jésus, mais nous le blessons par nos questions inintelligentes : "Seigneur, montre-nous le Père !" Il nous répond du tac au tac : "Il est là, devant vous, ou bien nulle part." Nous voulons que Dieu se manifeste à ses enfants. Mais Dieu ne se manifeste que dans ses enfants. Les gens du dehors s'en rendent compte, mais l'enfant de Dieu ne s'en aperçoit pas. Nous voudrions saisir Dieu dans notre intelligence. Mais nous ne pouvons pas plus Le saisir que nous ne pouvons saisir notre propre pensée. En exigeant de Dieu des manifestations extraordinaires, nous blessons le Seigneur. Nos questions n'ont rien de la simplicité de l'enfant.

"Que votre coeur ne se trouble point !" Si mon coeur se trouble, je blesse mon Sauveur. Si j'ai confiance en Jésus, ma vie est-elle conforme à celle confiance ? Est-ce que je me laisse aller à de tristes inquiétudes ? Il faut que je m'habitue à prendre tout comme venant de Dieu. Dieu ne viendra pas tout à l'heure, Dieu est là maintenant. Quand vous le sentirez, vous serez affranchis de toute inquiétude.

Oswald Chambers

samedi 20 avril 2013

Un chrétien peut-il calomnier Dieu ?



Toutes les promesses de Dieu ont en Jésus leur divine garantie, et nous le proclamons bien haut. (2 Corinthiens 1:20)


Jésus a raconté la parabole des talents (Matthieu 25:14-30)pour nous avertir que nous pouvons très bien nous tromper sur nos véritables capacités. Il s'agit dans cette parabole non pas de nos dons naturels, mais du don surnaturel de la Pentecôte, de l'effusion du Saint-Esprit. Notre capacité spirituelle n'est pas mesurée par notre éducation ou notre intelligence, mais par les promesses de Dieu. Si nous n'en tirons pas tout ce que Dieu nous a préparé, nous ne tarderons pas à Le calomnier, comme le serviteur calomnie son maître : "Tu réclames de moi ce dont tu ne m'as pas fourni les moyens. Tu exiges trop de moi, je ne puis t'obéir dans ces conditions." Vous n'avez pas le droit de dire à Dieu : "Je ne puis pas !" quand son Esprit est là, son Esprit tout-puissant. Il s'agit bien des limites de votre capacité. Si nous avons reçu le Saint-Esprit, il agira en nous.

Le serviteur se justifie en tout point et accuse son maître : "Tu me réclames beaucoup trop, en proportion de ce que tu m'as donné." Et nous, lorsque nous nous inquiétons, pour notre vie matérielle, au mépris de Sa parole : "Cherchez d'abord le Règne de Dieu et la perfection divine ; et tout le reste vous sera donné par-dessus", que faisons-nous d'autre que de calomnier Dieu ? Par nos soucis nous disons à Dieu : "Tu me laisseras dans la misère." Le paresseux cherche toujours des excuses : "Je n'ai pas eu de chance !" Notre paresse spirituelle cherche des excuses en présence de Dieu. Le paresseux invoque toujours son "indépendance".

Croyons-nous aux promesses de Dieu ? c'est-à-dire Avons-nous reçu le Saint Esprit ?

Oswald Chambers

vendredi 19 avril 2013

Est-ce ou non vraisemblable ?




Car Joab avait suivi la rébellion d'Adonija, bien qu'il n'eût pas suivi celle d'Absalom. (1 Rois 2:28)


Joab s'était montré fidèle dans la grande tentation, il n'avait pas trahi son roi, David, pour suivre le brillant et ambitieux Absalom. Et pourtant, au soir de sa vie, il trahit David pour suivre Monija le couard. Son histoire est là pour nous servir d'exemple (voyez 1 Corinthiens 10:1-13). Parce que vous avez triomphé de la grande tentation, ce n'est pas une raison pour ne pas vous méfier des petites.

Nous sommes disposés à nous dire qu'il n'est pas du tout vraisemblable qu'après avoir traversé la grande épreuve, nous cédions encore aux convoitises du monde. Ne cherchez pas à prévoir d'où viendra pour vous la tentation. Elle viendra du côté le plus invraisemblable. À la suite d'une grande crise spirituelle, les petits détails de la vie quotidienne sont là. Sans doute, ils n'occupent pas la place dominante, mais ils sont là, et si vous n'y prenez pas garde, ils vous feront trébucher. Vous êtes resté fidèle à Dieu dans des épreuves terribles, méfiez-vous des petites épreuves sournoises. Ne cherchez pas à vous analyser d'une façon morbide, avec une appréhension maladive de ce qui peut vous arriver, mais soyez sur le qui-vive, l'arme au pied. Que votre pensée soit limpide devant Dieu. Être fort et ne pas être sur ses gardes, c'est être doublement faible. Car un simple détail nous fera trébucher, et notre chute sera lourde, Les héros de la Bible sont tombés sur ce qui faisait leur férce, jamais sur leurs points faibles.

Être gardé par la puissance de Dieu, c'est la seule sécurité.


Oswald Chambers

jeudi 18 avril 2013

Suis-je prêt à tout ?




Dieu l'appela du milieu du buisson, disant : "Moïse ! Moïse !" Il répondit : "Me voici." (Exode 3:4-5)


Quand Dieu nous parle, combien d'entre nous sont comme les gens dans le brouillard, et ne répondent rien. La réponse de Moïse prouve qu'il était là, prêt à tout. Nous sommes avant tout préoccupés d'expliquer à Dieu où nous voudrions aller. Et pourtant, ce qui importe, c'est d'être tout prêt, à chaque instant, à faire ce que Dieu nous ordonne. Nous attendons qu'il se présente des circonstances dramatiques, exceptionnelles, et alors nous sommes prompts à dire : "Me voici." Là où Jésus est glorifié, nous sommes prêts à marcher. Mais pour un devoir obscur, nous nous dérobons.

Être prêt à tout, pour obéir à Dieu, c'est être prêt à faire les plus petites besognes, aussi bien que les plus grandes. Ne cherchons pas à choisir notre activité. Quel que soit le programme de Dieu, suivons-le. Quand le devoir est là devant nous, si nous entendons la voix de Dieu, comme Jésus entendait la voix de son Père, soyons tout prêts à obéir, avec l'empressement de l'amour. Jésus-Christ attend de nous la même obéissance qu'il avait à l'égard de son Père, Il peut nous donner, à son gré, des devoirs agréables ou des devoirs rebutants, parce que son Esprit est en nous : "Qu'ils soient un, comme nous sommes un."

Soyez prêts à recevoir les visites imprévues de Dieu. Celui qui est toujours prêt n'a jamais à se préparer. Que de temps nous gaspillons à nous efforcer d'être prêts, lorsque Dieu nous appelle ! Le buisson ardent est le symbole de tout ce qui encadre l'âme vigilante : elle est tout illuminée par la présence de Dieu.


Oswald Chambers

mercredi 17 avril 2013

Le tout pour le tout




Dès que Simon Pierre eut entendu que c'était le Seigneur, il mit sa tunique... et se jeta dans l'eau. (Jean 21:7)


Avez-vous jamais connu cette, expérience, d'une crise où l'on se jette à l'eau, spirituellement ; où l'on prend la résolution irrévocable de tout abandonner, sans songer à rien d'autre, sans rien garder pour soi ? C'est une crise de la volonté intérieure. Vous avez pu bien des fois en approcher par des abandons extérieurs, mais tout cela ne compte pour rien. L'abandon véritable est une crise profonde qui est tout intérieure. On peut renoncer à des biens extérieurs, alors que ce renoncement prouve tout simplement notre esclavage intérieur.

Avez-vous résolument abandonné votre volonté à Jésus-Christ ? Il s'agit là d'un acte de volonté, non pas d'une émotion passagère. L'émotion n'est qu'une manifestation évanescente de votre abandon. Si elle vient la première, l'abandon ne se fera jamais. Ne demandez pas à Dieu en quoi consiste votre abandon, mais renoncez carrément à vous-même, là où vous êtes.

Quand vous entendez ta voix de Jésus-Christ sur les flots de la mer démontée, envoyez promener vos croyances, vos préjugés, votre responsabilité, mais cramponnez-vous à Lui.


Oswald Chambers

mardi 16 avril 2013

Savez-vous descendre ?




Pendant que vous avez la lumière, croyez à la lumière. (Jean 12:36)


Nous avons tous des moments où nous nous sentons transportés au-dessus de nous-mêmes, et nous disons : "Je me sens capable de tout ; si seulement je pouvais être toujours comme ça !" Eh ! bien, non, cela n'est pas possible. Dans ces moments d'inspiration, nous devons trouver la lumière et la force, pour accomplir fidèlement notre tâche, quand l'inspiration ne sera plus là. Il y en a beaucoup parmi nous qui ne se sentent plus bons à rien quand l'inspiration vient à leur manquer. Notre effort doit être de réaliser, dans le train-train de la vie quotidienne, l'idéal qui nous a été révélé dans les moments d'exaltation.

Ne permettez jamais à votre émotion de s'évaporer sans effet. Ne vous abandonnez pas à une sorte d'épicurisme spirituel, en vous disant : "Qu'il est doux, qu'il est merveilleux d'être ainsi !" Agissez sans délai, même et surtout si vous n'en avez pas envie. Si dans une réunion de prière Dieu vous a indiqué quelque chose à faire, ne dites pas : "Je le ferai", faites-le.

Prenez votre paresse par la peau du cou, et jetez-la loin de vous ! Quand nous soupirons après des moments d'inspiration, la paresse est là, tapie dans notre coeur. Nous voulons faire effort pour atteindre les sommets. Nous devons apprendre à travailler dans la pénombre en nous guidant sur ce qui nous a été déjà révélé. Ne reculez pas, après un premier échec. Allez-y encore ! Brûlez les ponts derrière vous, engagez-vous envers Dieu par vos actes mêmes. Ne revenez jamais en arrière, mais allez de l'avant, en vous dirigeant vers la lumière.


Oswald Chambers

lundi 15 avril 2013

Ne relâchons jamais notre effort spirituel




Mais les hauts lieux ne disparurent pas du milieu d'Israël ; ce qui n'empêcha pas le roi Asa d'avoir parfaitement bonne conscience durant toute sa vie. (2 Chroniques 15:17)


Asa se sentit en règle avec l'Éternel, dans son for intérieur, mais à son obéissance dans te domaine extérieur il manquait quelque chose. Ne vous laissez pas aller à dire : "Oh ! cela ne compte pas !" Qui sait si, aux yeux de Dieu, cela n'a pas une très grande importance ? Pour un enfant de Dieu, tout a de l'importance. Combien de temps faudra-t-il à Dieu pour vous le faire comprendre ? Dieu ne perd jamais patience. Vous dites : "Je suis en règle avec Dieu, je le sais." Mais les "hauts lieux" subsistent ; il y a un point sur lequel votre obéissance est en défaut. Comment pouvez-vous déclarer ainsi que vous êtes en règle avec Dieu, alors qu'Il vous fait sentir qu'il y a quelque chose en vous qui n'est pas en ordre ? Ne perdez pas un moment pour réparer ce désordre, quel qu'il soit. En ce domaine, il n'y a pas de petits détails.

Y a-t-il dans vos habitudes corporelles, ou bien dans vos habitudes intellectuelles, un point que vous négligez tout à fait ? Dans l'ensemble, cela va bien ; mais sur ce point, vous vous relâchez. L'effort spirituel est un besoin constant de votre âme. Est-ce que votre coeur s'arrête jamais de battre ? Tout arrêt dans l'effort spirituel est un arrêt dans la vie de l'âme. Dieu vous veut entièrement à Lui. Il vous faut veiller sans cesse pour être digne de Lui. Cela demande beaucoup de temps et de peine. Il y a des gens qui s'imaginent pouvoir gravir tous les sommets en deux minutes !

Oswald Chambers

dimanche 14 avril 2013

La force invincible




Prenez sur vous mon joug, et apprenez de moi. (Matthieu 11:29)


"Le Seigneur châtie celui qu'il aime." Comme nos plaintes et nos doléances sont misérables ! Le Seigneur nous amène dans la situation la plus favorable à notre communion avec Lui. Alors nous gémissons et nous disons : "Oh ! Seigneur, ne pourrais-je pas être comme les autres ?" Jésus nous demande d'accepter l'autre bout de son joug : "Mon joug est facile, mets-toi là, à mon côté, nous tirerons ensemble."

Possédez-vous cette union avec Jésus ? En ce cas, vous remercierez Dieu de l'épreuve qu'Il vous envoie. "Il donne la force et la vigueur à celui qui est sans force." Dieu vient nous tirer de nos divagations, et nos plaintes deviennent des louanges. Il n'y a qu'un seul moyen de connaître en soi la puissance de Dieu : prendre le joug de Jésus et apprendre de-Lui.

"La joie de l'Éternel est votre force." D'où les chrétiens tirent-ils leur joie ? De tel chrétien, si nous ne le connaissions pas, nous serions tenté de dire : "Il n'a aucun fardeau à porter." Mais dès que nous regardons de plus près, que voyons-nous ? Si la paix, la lumière et la joie de Dieu sont en lui, c'est justement la preuve que le fardeau y est aussi. Dieu lui a donné un fardeau dont le poids est lourd. Mais sous ce pressoir, le jus de la vigne sort de la grappe, et nous ne voyons que ce vin généreux. Celui qui possède en lui l'Esprit de Dieu est totalement invincible.

Si vous êtes disposé à gémir, chassez à coups de pied cette lâcheté. C'est un crime d'être faible, quand on a en soi la force de Dieu.


Oswald Chambers

samedi 13 avril 2013

Comment porter notre fardeau ?




Décharge-toi de ton fardeau sur l'Éternel, et Il te soutiendra.(Psaumes 55:23)


Il y a des fardeaux que nous devons accepter, et d'autres que nous devons rejeter. Nous n'avons le droit de garder ni le fardeau du doute ni celui du péché, mais il y a des fardeaux dont Dieu lui-même nous a chargés et qu'Il veut que nous gardions, mais qu'Il nous aidera Lui-même à porter : "Décharge-toi de ton fardeau sur l'Éternel, et Il te soutiendra." Si nous entreprenons de travailler pour Dieu, mais sans nous appuyer sur lui, nous serons écrasés par le sentiment de notre responsabilité. Mais si nous nous déchargeons sur Lui du souci de ce fardeau qu'Il nous a donné à porter, il nous délivre du poids de toute responsabilité et nous donne à la place le sentiment de Sa présence.

Que de chrétiens ont entrepris une oeuvre, pleins de courage et de beaux sentiments, mais sans posséder la communion intime avec Jésus-Christ. Ils aboutissent très vite à l'écrasement. Leur fardeau les fatigue et leur devient insupportable. On dit tout autour d'eux : "Quel beau commencement, et quelle banqueroute !"

"Décharge-toi de ton fardeau sur l'Éternel." Au lieu de vouloir le porter tout seul, pose-le par un bout sur l'épaule de Dieu. N'est-il pas écrit : "L'empire sera posé sur son épaule." Ne rejette pas ton fardeau, mais porte-le allégrement, soutenu par l'Éternel. Avec un tel soutien, il deviendra léger.


Oswald Chambers

vendredi 12 avril 2013

Le pouvoir qui vient de Dieu




Sur Lui, la mort n'a plus de pouvoir... Vivant, il vit pour Dieu ! Vous, de même, comprenez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu. (Romains 6:9-11)


LA VIE ÉTERNELLE AVEC JÉSUS

La vie éternelle, c'est la vie même dont Jésus vivait quand il était sur la terre. C'est la vie même dont nous vivons, nous humbles mortels quand nous sommes nés de Dieu. La vie éternelle n'est pas simplement un don venant de Dieu, c'est Dieu même venant à nous et se donnant à nous. Une fois que nous aurons résolu d'anéantir en nous le péché, la puissance qui était en Jésus se manifestera en nous, par l'effet souverain de la grâce de Dieu.

"Vous recevrez la puissance du Saint-Esprit." Il ne s'agit pas d'un pouvoir spécial, que nous donnerait le Saint-Esprit. Cette puissance que nous recevons, c'est le Saint-Esprit lui-même. La vie qui était en Jésus devient la nôtre, par le moyen de sa croix, dès que nous décidons de nous unir à Lui. Si nous éprouvons des difficultés dans nos rapports avec Dieu, c'est que nous ne savons pas rompre décidément avec le péché. Dès que nous en prenons la décision, la plénitude de la vie de Dieu remplit notre âme. Jésus est venu vers nous afin que nous soyons "remplis de l'absolue perfection de Dieu". La vie éternelle n'a rien à voir avec le temps qui s'écoule, c'est la vie dont Jésus vivait, et dont il est l'unique source.

Le chrétien le plus faible peut éprouver en lui la divine puissance du Fils de Dieu, si seulement il s'abandonne à Lui. Mais tout effort qui vient de nous paralyse en nous la vie de Jésus. C'est seulement par l'abandon continuel de nous-mêmes que Dieu pourra nous remplir de sa perfection.


Oswald Chambers

jeudi 11 avril 2013

La vie de Dieu en moi




Unis à Lui dans sa mort, nous le serons aussi dans sa résurrection. (Romains 6:5)


La RÉSURRECTION AVEC JÉSUS

Si j'ai vraiment été crucifié avec Jésus, cela se verra, car je lui ressemblerai. Quand l'Esprit de Jésus pénètre en moi, le contact entre Dieu et moi se rétablit. Grâce à sa résurrection, Jésus a reçu le pouvoir de me faire participer à la vie divine, mais il faut que ma vie soit calquée sur la sienne. Cette vie nouvelle du Christ ressuscité se manifestera en moi pat plus de sainteté.

Telle est l'idée maîtresse de l'apôtre Paul, dans tous ses écrits : Une fois la résolution prise de s'unir au Christ dans sa mort, la vie du Ressuscité nous pénètre et nous envahit de toute part. Pour participer ainsi dans notre vie terrestre, de la vie même du Fils de Dieu, il faut une parcelle de la Toute-puissance divine. Le Saint-Esprit, une fois entré en nous, ne souffre aucune limitation, il envahit tout, Il se charge de tout diriger, mon rôle est simplement de marcher dans la lumière, en lui obéissant à mesure. Une fois ma résolution prise, je suis tranquille : je sais que je suis mort au péché, parce que je sens la vie de Jésus présente en moi à tout moment. De même qu'il n'y a qu'une nature humaine, il n'y a qu'une sainteté, celle de Jésus, et c'est elle que je reçois, elle que Dieu me donne. Il met en moi la sainteté de son Fils, et je deviens une nouvelle création, entièrement transformée.


Oswald Chambers

mercredi 10 avril 2013

La résolution d'anéantir en moi le péché




Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que cet organisme de péché soit anéanti en nous, de manière que nous ne soyons plus les esclaves du péché. (Romains 6:6)


La CRUCIFIXION AVEC JÉSUS

Ai-je pris cette résolution ferme, de tuer le péché en moi ? Il faut beaucoup de temps pour en venir là, mais c'est le grand point tournant de toute ma vie, quand je prends cette décision qu'à l'instar de Jésus, mis en croix pour le péché du monde, mon propre péché doit être, je ne dis pas seulement repoussé ou refoulé, mais, comme Jésus, crucifié. Cette décision, personne ne peut la prendre pour un autre que pour lui-même. Les plus profondes convictions religieuses ne suffisent pas, il faut la décision de tuer en nous le péché.

Prenez-vous bien en main, recueillez-vous devant Dieu, et dites à Jésus : "Seigneur, prends-moi avec toi dans ta mort jusqu'à ce que le péché soit mort en moi." Paul ne nous parle pas ici de ce qui lui arrivera plus tard, mais bien de ce qui lui est arrivé, de son expérience profonde, tranchée, précise. Suis-je prêt à me laisser labourer par l'Esprit de Dieu jusqu'à ce que j'aie compris ce qu'est le péché en moi, le désir qui va contre Dieu ? jusqu'à ce que j'aie accepté le jugement de Dieu sur mon péché, qui doit être crucifié, mis à mort, comme Jésus ? Il faut que j'accepte, il faut que je me décide.

En suis-je venu là ? Ai-je obtenu le glorieux privilège d'être crucifié avec le Christ, jusqu'à ce que ma propre vie ait entièrement fait place à celle du Christ ? "Crucifié avec le Christ, ce n'est plus moi qui vis : c'est Lui qui vit en moi."

Oswald Chambers

mardi 9 avril 2013

L'ai-je vu ?




Ensuite Jésus apparut sous une autre forme, à deux d'entre eux... (Marc 16:12)


Ce n'est pas la même chose de voir Jésus que d'être sauvé. Il y a bien des gens qui participent à la grâce de Dieu et qui n'ont jamais vu Jésus. Mais il suffit d'avoir vu Jésus une seule fois pour n'être plus le même qu'avant, pour que l'attrait du monde ne soit plus ce qu'il était pour nous.

Ne confondez jamais ce que Jésus a fait pour vous avec la vision directe de Jésus lui-même. Si vous ne connaissez que ses bienfaits à votre égard, vous ne saisissez Dieu que d'une façon restreinte. Mais si vous avez eu la vision directe de Jésus, rien ne pourra plus vous ébranler ; comme Moïse, vous tiendrez ferme, "en homme qui voit Celui qui est invisible". L'aveugle-né ne savait pas qui était Jésus, jusqu'à ce que Jésus se soit révélé à lui. Jésus apparaît à ceux qui ont reçu quelque chose de Lui. Mais ce n'est pas à nous de décider à quel moment Il viendra. Tout à coup nous dirons "Maintenant je Le vois !"

La vision de Jésus est chose toute personnelle. Je ne puis pas la transmettre à mon prochain. Entre celui qui l'a et celui qui ne l'a pas, cela crée un fossé. Mais je puis demander à Dieu qu'Il la donne à celui pour qui j'intercède. Car on ne peut pas l'avoir pour soi, et ne pas la souhaiter pour les autres. "Eux aussi vinrent l'annoncer aux autres disciples, qui ne les crurent pas davantage." Mais il faut l'annoncer, même si on ne vous croit pas.

"Si je pouvais trouver les mots qu'il faut, vous le croiriez certainement ! Si je savais seulement dire ce que j'ai vu ! Comment puis-je le dire, comment le comprendriez-vous, Jusqu à ce qu'Il vous amène où Il m'a moi-même amené."

Oswald Chambers

lundi 8 avril 2013

La vie de Jésus ressuscité




Ne fallait-il pas que le Christ souffrit et qu'il entrât ainsi dans sa gloire ? (Luc 24:26)


La croix de notre Seigneur est le portique par lequel il entre dans sa véritable vie. À partir de sa résurrection, il possède le pouvoir de me communiquer sa vie. Quand je nais de nouveau, quand je nais d'en haut, le Seigneur ressuscité me communique sa propre vie.

Le rôle dont Dieu l'a chargé, c'est de "conduire de nombreux fils à la gloire". C'est grâce à l'accomplissement de Sa mission que Jésus a le pouvoir de faire de nous des fils et des filles de Dieu. Sans doute, nous ne pouvons prétendre à être, à l'égard de Dieu, sur le même pied que Son Fils Lui-même, Mais, grâce au Fils, nous devenons quand même, nous aussi, fils de Dieu. Quand notre Seigneur ressuscita des morts, ce fut pour vivre d'une vie absolument nouvelle, qu'il ne possédait pas avant son incarnation. Et nous de même, grâce à sa résurrection, nous vivons de Sa vie nouvelle, tout autre que notre ancienne vie. Un jour "Il transformera notre corps de misère en un corps pareil à son corps de gloire", mais nous pouvons dès maintenant vivre par lui d'une vie nouvelle, et "connaître toute la puissance de Sa résurrection".

"Père, l'heure est venue : glorifie ton Fils..., selon l'autorité que tu lui as donnée sur toute chair, afin qu'à tous ceux que tu lui as donnés, il donne la vie éternelle." Le "Saint-Esprit" n'est pas autre chose que cette vie éternelle que Jésus nous donne. C'est Dieu réalisant dans notre vie individuelle les effets de la Rédemption. Rendons grâce à Dieu pour cette réalité glorieuse et splendide : le Saint-Esprit peut créer en nous une vie semblable à celle de Jésus, si seulement nous acceptons de Lui obéir.

Oswald Chambers

dimanche 7 avril 2013

Pourquoi nous ne comprenons pas




Il leur intima l'ordre de ne raconter à personne ce dont ils venaient d'être témoins, jusqu'à ce que le Fils de l'homme fût ressuscité des morts. (Marc 9:9)


Ne dites rien tant que le Fils de l'homme n'est pas ressuscité en vous, tant que Sa vie ne vous a pas pénétré, pour vous faire comprendre ce que Jésus enseignait durant qu'il était sur la terre. Quand notre vie intérieure est devenue ce qu'elle doit être, vous êtes tout surpris de voir combien chaque parole de Jésus est devenue claire pour vous. C'est que vous n'étiez pas capable jusque-là de la saisir.

On ne peut pas dire que notre Seigneur veuille nous rien cacher : c'est nous qui ne pouvons pas encore saisir ce qu'il voudrait nous dire, "Que d'enseignements j'aurais encore à vous faire entendre ! mais vous n'êtes pas encore de force à les supporter." Pour comprendre certaines choses, il nous faut la communion intime avec le Christ ressuscité. Cette communion, la possédons-nous ? Le signe qu'elle existe en nous, c'est que les paroles de Jésus nous sont devenues claires. Dieu ne peut rien nous révéler si Son Esprit n'est pas en nous. Quand nous sommes trop sûrs que telle chose doit arriver, nous barrons la route à l'Esprit de Dieu. Il en est de même quand nous nous attachons à telle ou telle doctrine. Pour sortir de l'obscurité, il faut livrer notre esprit à Jésus ressuscité, pour que Sa vie pénètre en nous.

"...de ne raconter à personne..." Combien veulent tout de suite raconter ce qu'ils ont vu sur la montagne de la transfiguration ! Leur vie malheureusement ne corrobore pas leur témoignage, car le Fils de l'homme n'est pas encore ressuscité en eux. L'est-il en vous ? L'est-il en moi ?


Oswald Chambers

samedi 6 avril 2013

La collision entre Dieu et le péché




Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois... (1 Pierre 2:24)


La croix de Jésus est l'expression du jugement de Dieu sur le péché. Il ne faut pas considérer Jésus comme un martyr. La croix est un triomphe qui a ébranlé les assises même de l'enfer. Le fait central, le fait le plus certain de l'histoire éternelle, c'est que Jésus sur la croix a aiguillé de nouveau l'humanité sur le chemin de Dieu. La Rédemption permet à chaque fils de l'homme d'entrer dans la communion de Dieu.

La croix n'est pas un accident dans la vie de Jésus : c'est le but même de sa venue. Il est "l'Agneau immolé depuis la fondation du monde". Toute l'incarnation aboutit à la croix. On ne saurait séparer ces deux termes : Dieu manifesté en chair et le Fils devenu péché. Le but de l'incarnation, ce n'est pas la manifestation de Dieu en elle-même, c'est la destruction du péché. La croix est au centre de l'histoire, elle résout les mystères du temps comme ceux de l'éternité.

La Croix n'est pas la croix d'un homme, c'est la Croix de Dieu, dont rien ne peut approcher dans l'expérience humaine. La croix est la révélation de la nature de Dieu, la porte par où tout homme peut entrer en communion avec Dieu. Quand nous arrivons à la Croix, nous ne pouvons la dépasser : nous restons en elle, dans cette vie nouvelle qu'elle seule peut nous ouvrir.

La Croix de Jésus est le centre de notre salut. S'il nous est si aisé d'obtenir le salut, c'est que Dieu l'a payé d'un prix immense. Sur la croix, Dieu et l'homme se rencontrent, en une formidable collision. La vie nous est ouverte, mais c'est le coeur même de Dieu qui a supporté le coup.

Oswald Chambers

vendredi 5 avril 2013

En présence de l'agonie de Jésus



Jésus et ses disciples entrèrent dans une propriété appelée Gethsémani... Il prit avec lui Pierre, et les deux fils de Zébédée... Il leur dit : "Restez là, et veillez avec moi." (Matthieu 26:36-38)


L'agonie de Jésus à Gethsémani est pour nous un abîme insondable, mais nous pouvons cependant en dire ceci : c'est l'agonie de l'Homme-Dieu, en présence du péché. Personnellement, nous ne pouvons rien savoir des souffrances de Gethsémani, pas plus que du Calvaire. C'est là quelque chose d'unique au monde, mais qui nous ouvre, à nous pécheurs, les portes de la vie.

Ce qui accablait Jésus dans le jardin de Gethsémani, ce n'était pas la mort sur la croix. Il avait déclaré solennellement qu'il était venu sur la terre pour mourir. À Gethsémani, ce qui l'accablait, c'était la crainte de ne pas pouvoir aller jusqu'au bout, en tant que Fils de l'homme. En tant que Fils de Dieu, Satan n'avait aucune prise sur lui. Mais l'effort de Satan, c'était d'isoler Jésus de l'humanité, et alors Il n'aurait plus été notre Sauveur. Après le récit de la tentation, nous lisons : "Alors le diable s'éloigna de lui, jusqu'à une autre occasion." À Gethsémani, nous assistons au dernier assaut de Satan contre Jésus, Fils de l'homme. Et Jésus est vainqueur.

L'agonie de Gethsémani est l'agonie du Fils de Dieu pour accomplir sa mission de Sauveur du monde. Le voile s'est écarté un moment, pour nous laisser entrevoir ce qu'Il lui a coûté de nous mettre en mesure de devenir fils de Dieu. C'est à cause de son agonie que notre salut est une chose si simple. La croix du Christ est le triomphe du Fils de l'homme. C'est le symbole de la victoire de notre Seigneur sur Lui-même, pour le salut de l'humanité.
Oswald Chambers

jeudi 4 avril 2013

Dispersion, incertitudes et ténèbres




Voici, l'heure vient, et elle est déjà venue, où vous allez être dispersés ; chacun ira de son côté, et vous me laisserez seul... (Jean 16:32)


Jésus ne reproche pas à ses disciples de manquer de foi. Il constate seulement que leur foi est troublée, parce qu'elle ne se réalise pas dans des actions concrètes. Les disciples étaient moralement dispersés, chacun d'eux préoccupé de ses intérêts particuliers, qui n'avaient rien de commun avec ceux de Jésus-Christ. Quand la sanctification nous a mis en contact direct avec Dieu, il faut que notre foi se fasse jour dans des réalités concrètes. Sans doute, la tempête nous dispersera, nous écartera de notre travail, nous jettera dans la désolation : nous éprouverons le sacrifice, la mort intérieure, la privation des bienfaits de Dieu. Sommes-nous prêts à subir cette mort ? Dieu nous éprouve. Jusque-là, notre foi était soutenue par les bénédictions de Dieu, dont nous ressentions la douceur. Il s'agit de croire sans cet appui. Alors seulement notre foi sera vigoureuse, et se réalisera dans la vie concrète, malgré tous les orages.

"Vous me laisserez seul." Avons-nous abandonné Jésus, en dispersant aux quatre vents les dons de la Providence ? Les ténèbres où nous sommes amenés sont voulues de Dieu. Sommes-nous prêts à vivre sans le réconfort des bienfaits de Dieu ? Notre foi est-elle vigoureuse ? Jésus est-il devenu vraiment notre Seigneur ? Dieu, patiemment est en train de nous faire comprendre que ce n'était pas Lui que nous cherchions, mais la jouissance de Ses bienfaits. Sans doute, il faut bien commencer par là. Mais ce n'est qu'un premier degré.

"Prenez courage, j'ai vaincu le monde." Enfants de Dieu, montrez de quoi vous êtes faits !

Oswald Chambers
 
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