mercredi 28 septembre 2016

Le travail est effectué ; reposes-toi en Lui


Il reste donc encore un repos pour le peuple de Dieu. (Hébreux 4:9)


Dieu a préparé un repos de sabbat dans lequel nous pouvons entrer. Ceux auxquels il avait autrefois été annoncé n'y sont pas entrés à cause de leur incrédulité ; et ce sabbat est encore offert au peuple de Dieu. David l'a chanté ; mais il n'a pu prendre que le ton mineur, parce qu'Israël avait refusé ce repos divin. Josué n'a pas pu le lui donner, ni Canaan le lui procurer : il reste pour les croyants.

Viens donc, efforce-toi d'entrer dans ce repos. Abandonne le travail harassant du péché et de l'effort personnel. Cesse de mettre ta confiance, même dans ces oeuvres dont il pourrait être dit : « Cela est très bon. » Y sommes-nous parvenus ? Reposons-nous de nos propres oeuvres, comme Dieu des siennes. Trouvons le soulagement de notre peine dans l'oeuvre achevée de Christ. Tout a été parfaitement accompli en lui. La justice ne peut rien réclamer de plus. Une grande paix est notre portion en Jésus.

Quant aux choses qui restent encore à pourvoir, l'oeuvre de la grâce dans notre âme, et l'oeuvre de Dieu dans l'âme des nôtres, laissons-en le fardeau au Seigneur et reposons-nous sur lui. Quand le Sauveur nous donne un joug à porter, il s'arrange à le soutenir, afin que nous soyons en repos. C'est par la foi que nous entrons dans ce repos de Dieu, que nous renonçons à trouver dans notre satisfaction personnelle ou notre paresse. Jésus lui-même est le repos parfait, quand il remplit le coeur.

CH Spurgeon

L'union inconditionnelle avec Jésus


Il te manque une chose : va ! vends ce que tu as pour le donner aux pauvres... reviens ensuite et suis-moi. (Marc 10:21)


Le jeune homme riche avait faim et soif de perfection. En voyant devant lui Jésus-Christ, il voulait lui ressembler. Notre Seigneur, quand il appelle à lui un disciple, ne lui propose pas en première ligne la sainteté à réaliser en lui-même. Il lui demande de renoncer à tout droit sur lui-même et de s'unir à son Maître sans aucune réserve, d'une manière tout à fait exclusive. Quand Jésus dit : "Celui qui vient à moi et ne hait pas son père et sa mère..., et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple", cela n'a rien à voir avec notre salut ou notre sanctification, mais cela se rapporte uniquement à notre union inconditionnelle avec Jésus. Bien peu d'entre nous savent s'abandonner entièrement à Jésus.

"Jésus fixa son regard sur lui et l'aima." Le regard de Jésus détache notre coeur de tout autre attachement. Jésus vous a-t-il jamais regardé ? Le regard de Jésus transperce et transforme. Sur tous les points où vous êtes "sensible à Dieu", c'est que Jésus vous a regardé. Sur tous les points où vous êtes rancunier, égoïste, persuadé que c'est toujours vous qui avez raison, c'est que Jésus ne vous a pas regardé.

"Il te manque une chose..." La chose essentielle, l'unique chose nécessaire, aux yeux de Jésus, c'est l'union avec lui.

"Vends tout ce que tu as..." il me faut renoncer à tout ce que j'ai, me dépouiller de tout, non pas certes pour faire mon salut (car c'est la foi absolue en Jésus-Christ qui peut seule me sauver), mais pour être à même de suivre Jésus. "Viens alors, et suis-moi." Jésus marchait vers la croix.
Oswald Chambers

mardi 27 septembre 2016

La lumière divine dans les ténèbres


Même c'est toi qui fais luire ma lampe. (Psaumes 18:29)


Il se peut que mon âme soit dans les ténèbres, et cette obscurité étant toute spirituelle, aucune puissance humaine ne peut m'apporter de lumière. Mais Dieu soit béni ! Il peut éclairer mes ténèbres et allumer ma lampe instantanément. Même quand je serais environné « de ténèbres qu'on puisse toucher, » cependant il peut percer cette obscurité et la rendre lumineuse pour moi.

Quand une fois il aura allumé la lampe, personne ne pourra l'éteindre, et la flamme ne diminuera pas par défaut d'huile ou par l'effet du temps. Celles auxquelles l'étincelle a été une fois mise par le Seigneur éclairent encore maintenant. Il peut juger à propos de les nettoyer, mais jamais de les éteindre.

Je me réjouirai donc à cette pensée et, comme le rossignol, je chanterai dans la nuit. L'attente me fournira la mélodie et l'espérance le ton, car bientôt va briller pour moi le flambeau divin. Mais je me sens triste et morose en ce moment. Peut-être cela provient-il du temps, ou de ma faiblesse corporelle, on bien de la surprise de quelque peine inattendue. Quelle que soit la cause de mon obscurité, c'est Dieu seul qui l'éclairera. Mes yeux sont sur lui. La lampe du Seigneur brillera bientôt pour moi ; et ensuite, au temps fixé, il me conduira là où il n'est plus besoin de flambeau, ni de soleil ; Louons l'Éternel !

CH Spurgeon

Le renoncement sans réserve


Comme ils étaient en chemin, quelqu'un dit à Jésus: "Je te suivrai où que tu ailles." (Luc 9:57)


La réponse de Jésus à cet homme est bien faite pour le décourager. Il nous semble qu'à la place de Jésus nous nous serions gardés de lui parler ainsi, de refroidir son enthousiasme avec cette bise glacée. Mais Jésus savait bien ce qu'il faisait. N'essayons jamais d'atténuer ou d'excuser ses paroles. Ce qu'il dit est perçant et tranchant, comme un scalpel qui débride une plaie, sans ménagement. Jésus-Christ n'a pas la moindre indulgence pour tout ce qui peut corrompre et tuer une âme qui voudrait être au service de Dieu. Ce n'est pas au hasard que notre Seigneur parle avec tant de sévérité, c'est parce qu'il connaît à fond la nature humaine. Quand l'Esprit de Dieu met dans votre pensée une parole de Jésus qui vous fait souffrir, c'est qu'il y a en vous un mal qu'il veut extirper et faire mourir.

— Jésus lui répondit : "Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont leurs nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête." Il faut donc renoncer à suivre Jésus en pensant y trouver le moindre confort, la moindre satisfaction pour soi-même. Il faut renoncer à tout, et rester tout seul en présence de Jésus tout seul. Sans s'inquiéter de ce que font les autres, il faut marcher avec Celui qui n'a pas où reposer sa tête.

— Jésus dit à un autre : "Suis-moi." Celui-ci lui dit : "Permets-moi d'aller auparavant ensevelir mon père." Cet homme voulait concilier ses devoirs envers sa famille et ses devoirs envers Jésus. Nous devons, comme chrétiens, mettre toujours Jésus en première ligne, coûte que coûte.

— Un autre encore lui dit : "Je te suivrai, Seigneur, mais..." Il est plein d'ardeur, mais... il ne se décidera jamais. Quand l'appel de Dieu se fait entendre à vous, n'hésitez pas, obéissez tout de suite.

Oswald Chambers

lundi 26 septembre 2016

Parmi les rachetés


Voici un peuple sera point qui habitera séparément, et il ne mis au nombre des nations. (Nombres 23:9)


Qui voudrait demeurer avec les nations et être compté parmi elles ? L'état de l'Église professante elle-même est tel que, dans ses rangs, suivre pleinement le Seigneur est chose extrêmement difficile. On trouve dans son sein un tel mélange, que souvent on se prend à soupirer après un pavillon dans le désert. Il est certain que le Seigneur veut voir son peuple suivre un sentier séparé, et se distinguer des gens du monde en sortant avec décision du milieu d'eux. Par décret divin, nous avons été appelés, acquis et mis à part, et notre expérience intérieure nous rend témoignage que nous différons grandement des hommes de ce siècle. C'est pourquoi notre place n'est point ni dans leur foire aux vanités, ni dans leur cité de destruction, mais sur le chemin étroit où tout vrai pèlerin doit suivre son Maître.

Ceci, non seulement nous réconciliera avec les froids haussements d'épaule et les mépris du monde, mais nous fera considérer avec plaisir cet opprobre, comme faisant partie de l'Alliance de notre Dieu. Nos noms ne sont pas dans le même livre que les leurs, nous ne sommes pas de la même semence, nous n'avons pas le même guide. C'est pourquoi nous ne pouvons être dans leurs rangs. Soyons seulement trouvés au nombre des rachetés et des con sacrés, et nous accepterons avec joie d'être regardés comme étranges et d'être laissés seuls jusqu'au terme de notre voyage.

CH Spurgeon

L'attitude irréprochable


Supposons... que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi... (Matthieu 5:23)


Jésus ne dit pas : "Si tu te tourmentes par quelque scrupule maladif", mais bien : "S'il te souvient", c'est-à-dire : si l'Esprit de Dieu te met à la pensée, que ton frère t'en veut, alors "va premièrement te réconcilier avec ton frère, puis reviens présenter ton offrande". Ne vous rebiffez jamais quand le Saint-Esprit fait ainsi votre éducation, scrupuleusement, sans rien laisser passer.

"Va premièrement te réconcilier avec ton frère." Jésus nous indique clairement ce qu'il faut faire. Il faut revenir sur nos pas, obéir exactement à l'indication que nous avons reçue ; aborder celui qui nous en veut avec une bienveillance et une générosité qui rendra la réconciliation aussi naturelle et aussi facile que de sourire à un enfant. Jésus ne dit rien au sujet de la personne qui a quelque chose contre nous. Il nous dit simplement : "Allez à elle." Il ne s'agit en aucune façon de nos droits. Le vrai disciple est toujours prêt à renoncer à tous ses droits pour obéir à son Maître.

"Alors... reviens présenter ton offrande." La succession est clairement marquée. D'abord l'enthousiasme héroïque qui veut se donner. Puis le Saint-Esprit qui nous oblige à faire une pause, pour nous révéler ce qui ne va pas : nous nous arrêtons. Ensuite l'obéissance à Dieu, et l'attitude généreuse et irréprochable qu'Il nous inspire à l'égard de celui que nous avions offensé. Enfin le retour à l'autel, pour présenter notre offrande à Dieu, l'esprit libéré, simplement, joyeusement.

Oswald Chambers

samedi 24 septembre 2016

Le torrent qui donne la vie


Et il arrivera que tout animal vivant qui se tramera partout où ces deux torrents viendront, vivra. (Ézéchiel 47:9)


Les eaux vives, dans la vision du prophète, coulaient dans la mer Morte et portaient la vie jusque dans ce lac d'eaux stagnantes. Là où circule la grâce, arrive toujours partout et immédiatement la vie spirituelle. La grâce procède souverainement de la volonté de Dieu, dont elle suit la douce direction, comme un cours d'eau ses rives. Où que ce soit qu'elle passe, elle n'attend pas que la vie s'y manifeste pour couler, mais la produit d'elle-même par son onde vivifiante. Oh, que cette rivière de la grâce coule à travers nos rues et déborde dans nos bas-fonds ; qu'elle monte jusqu'à ma maison et s'élève jusqu'à ce que chaque chambre en soit inondée. Seigneur, que cette eau vive passe sur ma famille et parmi mes amis, mais qu'elle n'y passe pas sans m'atteindre moi-même. J'y ai déjà bu, je l'espère, mais je voudrais m'y plonger, y nager ! O mon Sauveur, il me faut une vie abondante ! Viens à moi, je t'en prie, jusqu'à ce que chaque partie de mon être en soit vivifiée d'une manière intense. Dieu vivant, je te demande de me remplir de ta propre vie !

Je suis pauvre et sec comme du bois mort. Viens et fais-moi tellement vivre que, comme la verge d'Aaron, je puisse pousser des fleurs et des fruits à ta gloire. Vivifie-moi pour l'amour de ton fils Jésus ! Amen.
CH Spurgeon

Comment nous devons nous préparer

 

Supposons que tu viennes déposer ton offrande à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel ; va premièrement te réconcilier avec ton frère et alors seulement reviens présenter ton offrande. (Matthieu 5:23-24)


Nous aimons à nous représenter par l'imagination que nous sommes tout prêts, tout équipés pour le travail de Dieu ; en réalité la préparation est elle-même un travail assidu et prolongé, mais indispensable. Il faut se préparer, et se préparer encore.

Un jeune chrétien est ardent à venir présenter à Dieu l'offrande de son héroïsme, de son sacrifice. Cet enthousiasme naturel est ce qui attire le plus les jeunes à Jésus-Christ. Jésus veut mesurer la valeur de cet enthousiasme. "Laisse là ton offrande ; va premièrement te réconcilier avec ton frère." Pour nous préparer comme il faut, il est nécessaire que nous laissions l'Esprit de Dieu scruter nos sentiments les plus secrets. L'héroïsme ne suffit pas ; il faut purifier nos coeurs de tout ce que nous cachions à Dieu. Il ne suffit pas de reconnaître vos péchés, il faut les confesser et les réparer. Êtes-vous prêt à obéir à votre Maître, quelle que soit l'humiliation de votre amour-propre ?

Dès que vous apercevez en vous le moindre péché, n'hésitez pas à le mettre au jour. Puisque l'Esprit de Dieu vous l'a signalé, il vaut la peine d'y porter remède. Vous vous attendiez à quelque grand sacrifice. Dieu vous indique une toute petite chose que vous devez abandonner ; mais cela suppose quand même que vous devez jeter par terre la citadelle de votre égoïsme, de votre prétendu droit sur vous-même. Il le faut. Dieu l'exige.

Oswald Chambers

vendredi 23 septembre 2016

La délivrance de la poussière et de la paille


Je commanderai, et je ferai courir la maison d'Israël parmi toutes les nations, comme le blé est remué dans le crible, sans qu'il en tombe un grain en terre. (Amos 9:9)


Ce criblage dure encore maintenant. Où que nous allions, nous devons être vannés et criblés. En toute contrée, le peuple de Dieu est traité comme l'est le blé dans le crible. Souvent c'est le diable qui tient l'instrument dans lequel il nous secoue en tous sens avec violence, dans le désir de nous précipiter à toujours et de nous jeter pardessus bord. L'incrédulité sait aussi comment agiter nos coeurs et nos esprits par des craintes incessantes. Parfois le monde lui tend la main pour cette opération, et nous pousse de droite et de gauche avec fureur. Par-dessus tout cela, l'Église apostate, dans une grande mesure vient encore ajouter ses efforts à tout ce travail pour rendre ces secousses plus violentes encore.

Bien, bien ! Faites seulement ! La paille est ainsi séparée du grain, et celui-ci délivré par là de la poussière et de la balle inutiles. Mais quelle assurance fortifiante dans cette promesse : « Sans qu'il tombe aucun grain en terre. » Tout ce qui est bon, vrai, précieux sera conservé. Pas un des plus faibles croyants ne sera perdu, et aucun d'eux n'éprouvera de dommage qui puisse être appelé en réalité une perte. Nous serons si bien gardés pendant tout le temps que dure ce criblage qu'il deviendra pour nous un gain par Jésus-Christ.

CH Spurgeon

Le but du missionnaire


Voici, nous montons à Jérusalem. (Luc 18:31)


Dans la vie ordinaire, à mesure que nous avançons, nos ambitions se transforment, Dans la vie chrétienne, le but est fixé dès le début, car si Jésus-Christ est le commencement, il est pareillement la fin. Nous partons de Jésus et nous tendons vers Lui, jusqu'à ce que nous parvenions à "la plénitude de l'humanité parfaite du Christ". Il ne s'agit pas de notre idéal chrétien, quel qu'il soit. Le but véritable du missionnaire, ce n'est pas d'être utile ou de convertir les païens, c'est tout simplement d'obéir à son Dieu Le reste suivra comme une conséquence.

Jésus, en montant à Jérusalem cette dernière fois, marchait vers l'accomplissement suprême de la volonté de son Père, vers la croix. Nous ne pouvons pas être ses compagnons et ses disciples, si nous ne l'accompagnons pas jusque-là. Rien n'a pu faire dévier Jésus de son ferme propos, durant cette marche suprême. Dans les villages où on le recevait mal, il poursuivait sa route sans se hâter. Dans ceux où on le bénissait, il ne consentait point à s'attarder. Ni la méchanceté ni la reconnaissance ne pouvaient le détourner du but qu'il s'était fixé, de Jérusalem.

"Le disciple n'est pas au-dessus de son Maître." Nous rencontrerons les mêmes circonstances, en montant à notre Jérusalem. Nous verrons la puissance de Dieu se manifester par notre intermédiaire, quelques-uns en seront reconnaissants, beaucoup d'autres seront indifférents ou affreusement ingrats, mais rien ne devra nous détourner de notre chemin.

"Là, ils le crucifièrent." Ce fut là l'aboutissement de la marche de Jésus vers Jérusalem, et l'accomplissement de notre salut. Nous ne sommes plus appelés à la crucifixion, mais à la gloire. Soyons fidèles, en montant à Jérusalem.

Oswald Chambers

jeudi 22 septembre 2016

Des rivières larges sans navires ennemis


C'est là véritablement que l'Éternel est magnifique pour nous ; c'est là le lieu, des fleuves, des rivières très larges, par lequel des vaisseaux à rames n'iront point, et aucun gros navire n'y passera. (Ésaïe 33:21)


L'Éternel veut être notre bien suprême, et nous ne trouverons en lui aucune des déceptions qui accompagnent les choses terrestres. Une ville située sur un large fleuve peut courir le danger d'être attaquée par des galères et de grands vaisseaux. Mais si, ici, le Seigneur représente sous cette image l'abondance de sa bonté, il prend soin d'écarter toutes les craintes qu'une semblable figure pourrait évoquer. Béni soit son amour.

Seigneur, si tu veux m'envoyer la bénédiction terrestre comme un large courant, que jamais on ne voie apparaître sur ses flots les dangereux navires « Orgueil » et « Mondanité. » Si tu me donnes vigoureuse santé et joyeux esprit, que la voile des aises charnelles ne fasse point son apparition ; et si tu m'accordes le succès dans ton service sacré, fût-il aussi grandiose que le cours d'un fleuve, qu'en aucun cas je ne voie flotter sur ses vagues la vanité ni la confiance propre. Quand je serais assez heureux pour refléter continuellement la lumière de ta face, que jamais le mépris pour tes faibles enfants, ni la pensée de ma propre perfection ne vienne naviguer sur les eaux de mon assurance parfaite. Seigneur, donne-moi cette bénédiction qui enrichit et n'est accompagnée d'aucun travail ni d'aucun péché.
CH Spurgeon

Le Maître du missionnaire


Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous dites..., bien, car je le suis. (Jean 13:13)


Être dominé par un maître et sentir que l'on possède un Maître sont deux choses très différentes. Le Maître que l'on possède, comme on possède un trésor, c'est Celui qui me connaît mieux que je ne me connais, qui me tient de plus près qu'aucun ami sur terre ; qui sonde mon coeur jusqu'en ses profondeurs, et satisfait mes plus secrets désirs ; qui résout toutes mes difficultés, et calme toutes mes inquiétudes. Il n'y a qu'un seul maître au monde qui réponde à cette définition. "Un seul est votre Maître... le Christ."

Notre Seigneur ne s'impose jamais à nous. Il n'use jamais ni de force ni d'artifice pour obtenir de nous ce qu'il veut. Il y a des moments où je voudrais que Dieu me dominât et me forçât de faire sa volonté, mais Il ne le fera pas. À d'autres moments je voudrais qu'Il me laissât tranquille, mais Il ne le fera pas.

"Vous m'appelez Maître et Seigneur..." Est-ce vrai ? Nous préférons l'appeler Sauveur. Nous ne savons pas ce que c'est que d'avoir un véritable Maître, parce que nous ne savons pas ce que c'est que le véritable amour, tel que Dieu seul peut nous le révéler. C'est cet amour-là qui permet la véritable obéissance, celle d'un égal à un égal, d'un fils à son père. Notre Seigneur n'était pas le serviteur de Dieu, il était son Fils. "Quoique Fils de Dieu, il a appris l'obéissance par la douleur." Si notre idée, c'est que nous sommes dominés, cela prouve que nous ne possédons pas véritablement un Maître. Jésus veut que nous le considérions comme un Maître, auquel nous obéirons tout naturellement, par amour, presque sans nous en apercevoir.

Oswald Chambers

mercredi 21 septembre 2016

Laisse les épreuves te bénir


Sachant que l'affliction produit la patience. (Romains 5:3)


Ceci est une promesse de fait, sinon de forme. Nous avons besoin de patience et nous avons ici le moyen de l'obtenir. Ce n'est qu'en supportant que nous apprenons à supporter, comme c'est en nageant qu'on apprend à nager. Nous ne pourrions acquérir cet art sur terre, ni apprendre la patience sans l'épreuve. Ne vaut-il pas la peine de souffrir la tribulation, afin de gagner cette sérénité d'âme qui acquiesce simplement à toute la volonté de Dieu.

Cependant notre texte établit un principe qui est contraire à la loi naturelle. La contradiction, par elle-même, produit l'irritation, l'incrédulité et la rébellion. Ce n'est que par la sainte opération de la grâce qu'elle produit la patience. Nous ne battons pas le blé pour abattre la poussière ; c'est ce pendant ce que produit le fléau de la tribulation dans l'aire de Dieu. Nous ne secouons pas un homme en tous sens pour lui donner du repos ; cependant le Seigneur en agit ainsi avec ses enfants. Cette manière n'est certes pas celle de l'homme, mais elle contribue grandement à la gloire de notre Dieu tout sage.

Oh, que la faveur me soit accordée d'être béni par mes épreuves et de ne pas les arrêter dans leur oeuvre de grâce. Seigneur, si je te demande d'éloigner l'affliction, je te prie avec dix fois plus d'instances de me préserver de l'impatience. Précieux Jésus, que ta croix grave dans mon coeur l'image de ta patience.
CH Spurgeon

mardi 20 septembre 2016

Complaisance parfaite


Ton peuple sera un peuple plein de franche volonté au jour que tu assembleras ton armée. (Psaumes 110:3)


Béni soit le Dieu de grâce qu'il en soit ainsi. Il est un peuple que le Seigneur a choisi dans les temps anciens pour être sa portion particulière. Par nature les enfants de ce peuple avaient une volonté aussi obstinée que le reste des fils pervers d'Adam. Mais, au jour où Dieu manifeste son pouvoir, et où sa grâce déploie sa toute-puissance, il dispose leur coeur à se repentir et à croire en Jésus. Nul n'est sauvé contre son gré, mais le Seigneur incline doucement les volontés. Pouvoir étonnant que celui qui jamais ne force une volonté, mais sait la diriger ! Dieu ne brise pas les serrures, mais les ouvre avec une clef, que, seul, il sait manier.

Nous avons dès lors la volonté d'être, de faire, de souffrir ce que veut le Seigneur. Si nous sommes tentés de nous rebeller, il sait comment nous ramener, et aussitôt nous courons dans la voie de ses commandements de tout notre coeur. Que, dans ce jour, ma volonté soit de faire quelque généreux effort pour la gloire de Dieu et pour le bien de mes semblables. Seigneur, me voici ! Que ce soit aujourd'hui le jour de ta puissance ! Je suis à ta disposition, heureux, avide d'être employé par toi pour tes plans sacrés. Que je ne sois pas obligé de m'écrier : « J'ai bien la volonté, mais je n'ai pas le pouvoir de l'accomplir, » mais, donne le pouvoir après que tu m'auras donné le bon vouloir.

CH Spurgeon

La règle divine


Soyez parfaits, comme votre Père qui est aux cieux. (Matthieu 5:48)


Dans ce passage, Jésus nous exhorte à traiter tous les hommes avec la même générosité. Comme enfant de Dieu, vous ne devez pas vous laisser guider par vos sympathies naturelles. Il y a des gens pour qui nous éprouvons de la sympathie, pour d'autres de l'antipathie. Cela ne doit pas entrer en ligne de compte dans notre vie chrétienne. "Si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière", alors Dieu nous mettra en contact étroit même avec ceux qui ne nous inspirent aucune sympathie.

L'exemple que Jésus nous propose n'est pas l'exemple d'un homme, ni même d'un bon chrétien, c'est l'exemple de Dieu lui-même : "Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait." Soyez à l'égard de votre prochain ce que Dieu lui-même est à l'égard de vous. Dieu nous fournira dans notre vie de tous les jours mille occasions de faire voir si nous sommes parfaits comme notre Père céleste est parfait. Être disciple de Jésus, c'est s'intéresser aux autres autant que Dieu s'y intéresse lui-même. "Que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés."

Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant de bien agir que de ressembler à Dieu. Si l'Esprit de Dieu a transformé notre être intérieur, vous aurez en vous des traits qui viendront de Dieu, qui ne seront pas seulement des qualités humaines, La vie de Dieu en nous, c'est la vie de Dieu lui-même, et non pas la vie humaine s'efforçant d'arriver à Dieu. Le secret de l'âme chrétienne, c'est que sa vie naturelle devient surnaturelle par la grâce de Dieu. Et cela non seulement dans sa communion avec Dieu, mais dans tous les détails de sa vie quotidienne. Quand s'élève autour de nous un tumulte discordant, nous sommes surpris de découvrir que nous sommes rendus capables de conserver tout notre sang-froid et toute notre sérénité.

Oswald Chambers

lundi 19 septembre 2016

Pourquoi tu dois chanter

 

L'Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi ; le Dieu puissant te délivrera : il se réjouira à cause de toi d'une grande joie ; il se taira à cause de son amour, il se réjouira à cause de toi avec un chant de triomphe. (Sophonie 3:17)


Quelle parole ! L'Éternel au centre de son peuple, dans toute la majesté de sa puissance ! Cette présence seule suffit pour nous remplir de paix et d'espoir. Les trésors de son pouvoir illimité sont contenus en notre Dieu, et lui, il habite au milieu de son Église, c'est pourquoi son peuple chantera de joie. Non seulement nous avons sa présence, mais il est engagé à notre égard par son oeuvre de salut. « Il sauvera ; » il sauve toujours c'est le sens de son nom de Jésus. Ne craignons aucun danger, car il est puissant pour sauver.

Mais ce n'est pas tout ; il demeure toujours le même ; il aime, il demeure dans son amour, il ne cessera pas d'aimer. Cet amour fait sa joie et le sujet de ses chants. N'est-ce pas admirable ? Après avoir produit les oeuvres de la création, il n'a pas chanté, mais a simplement prononcé que « cela était bon. » Mais après l'oeuvre de la rédemption, la sainte Trinité en a conçu une joie telle qu'elle ne pouvait être exprimée que par un chant de triomphe. Penses-y, et sois dans l'étonnement C'est un hymne nuptial que Jésus entonne pour son Épouse. Il en fait son amour, sa joie, son repos et son cantique. O Seigneur Jésus, que ton amour insondable nous enseigne à t'aimer, à nous réjouir en toi et que notre vie soit un hymne à ta louange !

CH Spurgeon

Persévérer avec Jésus

 

Vous m'avez été fidèles, vous avez persévéré avec moi dans mes tentations. (Luc 22:28)


Jésus-Christ se tient auprès de nous dans nos tentations, savons-nous nous tenir auprès de lui dans ses tentations ? Beaucoup d'entre nous abandonnent Jésus quand ils voient où il les entraîne. Chaque fois que vous êtes dans un moment critique, prenez-vous le parti de Jésus ou le parti du prince de ce monde ? Nous portons les couleurs de notre Maître, mais lui sommes-nous fidèles ? "Dès lors, plusieurs de ses disciples se retirèrent et n'allèrent plus avec lui." Les tentations de Jésus ont continué durant toute sa vie terrestre, et elles continueront en nous tant que le Fils de Dieu habitera en nous. Est-ce que, actuellement, nous persévérons avec Jésus ?

Nous nous imaginons que nous devons nous mettre à l'abri de bien des épreuves que Dieu nous envoie. Grave erreur ! C'est Dieu qui prépare pour nous les circonstances où nous nous trouvons, et nous avons à les affronter telles qu'elles sont, en persévérant avec Jésus dans ses tentations. Ce sont bien ses tentations, car elles ne s'adressent pas en nous à l'homme naturel, mais à l'homme nouveau, qui ne fait qu'un avec Jésus lui-même. Vous êtes responsable de l'honneur de Jésus-Christ, puisque c'est Sa vie en nous qui est en danger. Lui êtes-vous fidèle ? Persévérez-vous avec lui ?

Êtes-vous prêt à marcher jusqu'au bout avec Jésus, jusqu'au bout, à travers le jardin de Gethsémani, sur le chemin de Golgotha ? Sur ce chemin les ténèbres descendent. À la fin vous ne voyez plus rien. Vous entendez seulement Sa voix : "Suis-moi."
Oswald Chambers

samedi 17 septembre 2016

Comme le palmier et comme le cèdre

Le juste s'avancera comme la palme, et croîtra comme le cèdre au Liban. (Psaumes 92:13)


Ces plantes ne sont pas dressées ni émondées par l'homme. Le palmier et le cèdre sont des arbres de l'Éternel, et c'est par ses soins qu'ils s'élèvent. Il en est ainsi des saints du Seigneur. Il les cultive de sa propre main. Ces arbres sont toujours verts et on toute saison superbes à voir. De même les croyants ne sont pas tantôt saints et tantôt mondains : ils sont fermes et reflètent la beauté du Seigneur en tout temps. Partout, ces arbres se font remarquer. Nul ne peut considérer un paysage où se dressent des palmiers ou des cèdres, sans que son oeil soit frappé par leur taille majestueuse. Les disciples de Christ sont, eux aussi, observés de tous. De même qu'une ville sur une montagne, ils ne peuvent être cachés.

L'enfant de Dieu fleurit comme un palmier qui pousse droit en haut, dans une direction unique, formant une colonne rectiligne, couronnée d'un glorieux chapiteau. Il ne se jette ni à droite, ni à gauche, mais s'élance tout entier vers le ciel et porte son fruit aussi près du ciel que possible.

Donne-moi, ô Dieu, de réaliser cet emblème !

Le cèdre brave l'orage, et croit même auprès des neiges éternelles, Dieu lui-même le remplissant d'une sève qui le réchauffe intérieurement et affermit ses branches. Qu'il en soit de même aussi pour moi, Seigneur, je t'en supplie ! Amen.

CH Spurgeon

La raison d'être de la tentation

 
Vous n'avez jamais été assaillis par aucune tentation qui ne fût proportionnée aux forces humaines. (1 Corinthiens 10:13)


Le mot "tentation" est un peu déconsidéré. Nous l'employons souvent avec un sens trop défavorable. La tentation n'est pas le péché, c'est une épreuve que nous ne saurions éviter, si nous sommes des hommes. Pour y échapper, il faudrait que nous fussions au-dessous de l'humanité. Mais beaucoup d'entre nous sont exposés à des tentations qui ne devraient pas les atteindre, tout simplement parce qu'ils n'ont pas permis à Dieu de les élever à un niveau supérieur, où ils seraient exposés à des tentations d'un autre ordre.

Nos inclinations, toute notre vie intérieure, voilà ce qui détermine les tentations qui nous assaillent de l'extérieur. La tentations s'adapte pour ainsi dire à la nature propre de celui qui est tenté, et révèle ce dont il est capable.

La tentation se présente comme un ingénieux moyen d'atteindre plus vite et plus aisément ce qui nous apparaît comme un bien. La tentation nous aveugle sur le moment, et nous ne pouvons pas savoir si ce qu'elle nous propose est un bien ou un mal. Quand nous cédons à la tentation, nous mettons sur le pavois notre convoitise, et nous prouvons par là que ce qui nous avait retenus jusqu'alors n'était que la crainte du qu'en dira-t-on.

Nous ne pouvons pas échapper à la tentation, elle fait partie de la vie normale de l'homme. N'allez pas vous imaginer que vous affrontez des tentations comme personne n'en a lamais eues. Vous subissez le sort commun de toute la race humaine. Dieu ne vous épargne pas la tentation, mais il secourt ceux qui sont tentés. (Hébreux 2:18)

Oswald Chambers

vendredi 16 septembre 2016

La récompense est certaine


Et quiconque aura donné à boire seulement un verre d'eau froide à l'un de ces petits, parce qu'il est mon disciple, je vous dis, en vérité, qu'il ne perdra point sa récompense. (Matthieu 10:42)


Certes, je peux bien faire au moins cela ; accomplir un acte de bonté envers un serviteur de Dieu. Le Seigneur sait que je les aime tous et que j'estimerais un honneur pour moi de pouvoir leur laver les pieds. Pour l'amour du Maître, j'aime les disciples.

Quelle bonté de la part de Christ de mentionner une action si insignifiante : donner à boire un verre d'eau fraîche seulement ! C'est une chose qui m'est possible, quelle que soit ma pauvreté ; une action qui m'est facile, quelle que soit l'humilité de ma position, et que j'accomplirai avec joie. Toute petite qu'elle soit, le Seigneur en prend note, sur tout quand elle a pour objet l'un de ses disciples. Il ne regarde ni le prix, ni l'habileté, ni la quantité, mais il voit le mobile. Ce que nous faisons pour un disciple, parce qu'il est son disciple, il l'observe et le récompense. Il ne le fait pas selon le mérite de notre action, mais selon les richesses de sa grâce.

Je donne un verre d'eau fraîche et il me donne à boire de son eau vive. Je le fais pour l'un de ses petits et il me traite comme l'un d'eux. Jésus justifie sa libéralité par ce que sa grâce m'a donné d'accomplir et il prononce que la récompense n'en sera point perdue.
CH Spurgeon

La véritable prière


Mais toi, quand tu pries, entre seul dans ta chambre, comme fit Élisée, ferme bien ta porte et alors prie ton Père qui est là, avec toi, dans ta solitude cachée. (Matthieu 6:6)


Le point capital dans la vie religieuse peut s'exprimer ainsi : Regardez à Dieu, ne regardez pas les hommes. Ne priez pas afin qu'on sache que vous êtes un homme de prière. Trouvez moyen d'être tout seul, là où personne ne saura que vous priez, fermez votre porte, et là parlez avec Dieu seul à seul. Ne priez pas pour un autre motif que pour être en contact avec votre Père céleste. Vous ne pouvez pas être un disciple du Christ si vous n'avez pas des moments réguliers pour la prière secrète.

"Quand vous priez, ne bredouillez pas de vaines litanies..." Les païens, dit Jésus, s'imaginent naïvement que plus ils insistent, plus Dieu les exaucera. Dieu n'a pas du tout besoin que nous insistions pour nous exaucer, puisque nous sommes au bénéfice de la Rédemption. La prière n'est pas simplement un moyen d'obtenir de Dieu ce que nous lui demandons. La prière a pour but d'entrer avec Dieu en une communion parfaite. Grâce à la nouvelle naissance, le Fils de Dieu vient demeurer en moi, il me transforme à son image et m'apprend à prier comme il faut.

"Quiconque demande reçoit." Nos prières ne sont pas du patois de Canaan, notre volonté n'y joue aucun rôle, et puis nous nous étonnons que Dieu ne nous exauce pas ! Mais c'est que nous n'avons jamais demandé vraiment. "Vous demanderez ce que vous voudrez", dit Jésus. Il faut que notre volonté intervienne. Il faut demander comme un enfant demande, Jésus ne se lasse pas de nous le répéter. Bien entendu, nos demandes doivent être en harmonie avec le Dieu que Jésus nous a révélé.

Oswald Chambers

jeudi 15 septembre 2016

L'abri le plus sûr


Cet homme sera comme un lieu où l'on se met à couvert du vent, comme une retraite contre la tempête. (Ésaïe 32:2)


Cet homme, nous le connaissons tous. Quel pourrait-il être, sinon le second Adam, le Seigneur du ciel, l'homme de douleurs, le Fils de l'homme ? Quel refuge n'a-t-il pas toujours été pour son peuple, supportant toute la force du vent et protégeant tous ceux qui cherchent en lui leur abri ? Nous avons échappé par lui à la colère de Dieu ; nous échapperons aussi à celle de l'homme, aux soucis de cette vie, à la crainte de la mort. Pourquoi rester exposés au vent, quand nous pouvons si facilement et sûrement en être garantis en nous cachant derrière le Seigneur ? Courons donc à lui et demeurons-y en paix.

Souvent nous voyons le vent du trouble se lever et se renforcer jusqu'à devenir une tempête qui renverse tout devant elle. Les choses que nous jugions fermes et solides comme le roc dans l'orage, sont renversées, et nombreuses et grandes sont les chutes et les disparitions des hommes sur qui nous comptions. Le Seigneur Jésus est l'Homme glorieux, le Rocher des siècles qui ne tombe jamais. Appuyés sur lui, nous pouvons essuyer la tempête, tout en restant dans une parfaite tranquillité.

Abritons-nous aujourd'hui dans cette retraite et nous y établissons, chantant de joie ainsi protégés. Bien-aimé Jésus ! Combien nous te bénissons ! Sois loué, car tu es pour nous un refuge contre la tempête.

CH Spurgeon

Ce que nous devons repousser


Je repousse toute manoeuvre secrète et honteuse, je n'agis pas avec astuce... (2 Corinthiens 4:2)


Avez-vous repoussé, vous aussi, "toute manoeuvre secrète et honteuse", ces mouvements secrets de votre âme que vous auriez honte d'exposer au dehors ? Oh ! il vous est facile de les cacher à tous les yeux. À l'égard de telle ou telle personne avez-vous un sentiment que vous n'aimeriez pas que l'on mît au grand jour ? Repoussez-le de toutes vos forces, et qu'il disparaisse entièrement. "De même que vous auriez mis toutes vos facultés au service de l'impureté, dit Paul aux (Romains 6:19), mettez-les maintenant au service de la pureté." Il ne vous faut plus désormais "vivre pour les passions humaines, mais pour la volonté divine". (1 Pierre 4:2) Veillez attentivement à ne rien laisser subsister dans votre vie ni dans votre pensée dont vous puissiez avoir honte.

"Je n'agis pas avec astuce..." Ne vous laissez pas aller à présenter les choses de manière que vous ayez l'air d'avoir raison. C'est souvent pour vous une terrible tentation. Si Dieu vous a prescrit de présenter 1'Évangile d'une certaine manière, n'essayez pas de convertir les gens d'une autre façon : vous attirerez sur vous la malédiction de Dieu. Il peut se faire que d'autres agissent d'une manière qui, chez vous, serait de l'astuce. Laissez-les faire. Dieu ne présente pas à tous les mêmes devoirs sous le même point de vue. Faites toujours et partout tout votre effort, pour qu'Il règne dans toute sa gloire. Ne vous permettez pas d'user d'aucun procédé qui n'aurait pas pour but unique la gloire de Dieu.
Oswald Chambers

mercredi 14 septembre 2016

La marque de l'approbation divine


Heureux l'homme qui endure la tentation ; car quand il aura été éprouvé, il recevra la couronne de vie que la Seigneur a promise à ceux qui l'aiment. (Jacques 1:12)


Oui, pendant même qu'il endure la tentation, cet homme est déjà heureux. C'est ce que nul oeil ne peut discerner, à moins qu'il n'ait été oint du divin collyre. Mais cette tentation, il doit l'endurer et ne jamais se rebeller contre Dieu, ni se détourner de son intégrité. Il est heureux, celui qui passe au travers du feu sans en être consumé comme l'est une contrefaçon.

Quand l'épreuve est terminée, le poinçon de l'approbation divine y est apposé : « la couronne de vie. » C'est comme si le Seigneur disait : « Laissez-le vivre ; il a été pesé à la balance et il n'a pas été trouvé léger. » La vie est son salaire ; non pas simplement l'existence, mais une existence sainte, glorieuse, heureuse, réalisant le plan divin à son égard. Déjà ici-bas une vie et une jouissance spirituelles plus, élevées couronnent celui qui a traversé de brûlantes épreuves de foi et d'amour.

Le Seigneur a promis la couronne de vie à ceux qui l'aiment. Ceux-là seuls resteront fermes à l'heure de l'épreuve ; les autres tomberont, murmureront ou retourneront au monde. Mon âme, aimes-tu le Seigneur ? L'aimes-tu vraiment, profondément, par-dessus tout ? Si oui, ton amour sera éprouvé ; mais beaucoup d'eau ne l'éteindra pas et les fleuves ne le noieront point. Que ton amour, ô Dieu, alimente le mien jusqu'à la fin.
CH Spurgeon

Comment nous corrompons notre foi !


J'ai bien peur que... vos pensées ne se corrompent, et qu'elles ne perdent leur simplicité à l'égard du Christ. (2 Corinthiens 11:3)


La simplicité de notre pensée, c'est le don de voir les choses clairement. L'enfant de Dieu ne peut pas au début comprendre tout clairement, mais, s'il sait obéir à Dieu, il voit distinctement quelle est Sa volonté. Quand vous êtes en présence de quelque difficulté d'ordre spirituel, ne cherchez pas à raisonner, cherchez seulement à obéir. Dans les questions d'ordre intellectuel, un effort de réflexion peut vous éclairer. Mais dans les questions d'ordre spirituel, plus vous raisonnez, et plus le brouillard devient épais. Sur le point où Dieu vous dit d'obéir, obéissez sans hésitation, soumettez vos pensées à l'esclavage du Christ, et tout s'éclairera pour vous. Une fois que vous en serez là, vous pourrez user de votre raison. Mais dans le domaine spirituel, nous voyons la vérité comme des enfants, en toute simplicité, sans aucun raisonnement. Et quand nous voulons raisonner à tout prix, nous ne voyons plus rien du tout. "Je te bénis, ô Père, toi qui as caché ces choses aux sages et aux intelligents et qui les as révélées aux enfants."

La plus petite désobéissance au Saint-Esprit nous obscurcit l'âme, et plus nous y réfléchirons, moins nous y verrons clair. Cette obscurité-là ne se dissipe que par l'obéissance. Dès que nous obéissons, la lumière surgit. C'est bien humiliant pour nous, puisque cela prouve que la cause de l'obscurité est en nous. Quand le Saint-Esprit domine entièrement notre âme, nous apercevons clairement la volonté de Dieu et notre foi retrouve toute sa simplicité.
Oswald Chambers

mardi 13 septembre 2016

La rosée du ciel


Les cieux, mêmes distilleront la rosée. (Deutéronome 33:28)


Ce qu'est en Orient la rosée pour le monde de la nature, l'influence de l'Esprit l'est dans le royaume de la grâce. Quel besoin j'en éprouve ! Sans l'Esprit de Dieu je suis une plante sèche et stérile, qui se fane, dépérit et meurt. Mais, dès que cette rosée me rafraîchit, elle me ranime et me rend la santé, la vigueur et la joie. Je n'ai besoin de rien de plus. Le Saint-Esprit m'apporte la vie et tout ce que requiert la vie. Sans cette rosée du Saint-Esprit, tous les autres biens sont sans valeur pour moi. J'écoute, je lis, je prie, je chante, je communie, mais ne reçois pas de bénédiction, tant que le Saint-Esprit ne m'a pas visité. Aussitôt qu'il m'arrose, je trouve dans ces moyens de grâce, douceur et profit.

Quelle promesse encore pour moi : « Les cieux distilleront la rosée. » Je serai visité par la grâce ; je ne serai pas abandonné à ma sécheresse naturelle, à la chaleur ardente du monde, au souffle brûlant de la tentation. Oh, que je sente dès maintenant cette douce, silencieuse et pénétrante rosée divine ! Pourquoi non ? .Celui qui me fait vivre et qui fait pousser l'herbe dans les prairies en usera, à mon égard, comme il en use pour l'herbe : il me rafraîchira d'en haut. L'herbe ne peut pas comme moi demander la rosée ; et le Seigneur, qui arrose les plantes sans qu'elles prient, répondra aux supplications de son enfant.

CH Spurgeon

Après l'abandon


J'ai achevé l'oeuvre que Tu m'as donnée à faire. (Jean 17:4)


L'abandon véritable n'est pas le fait d'abandonner à Dieu sa vie extérieure. C'est l'abandon de la volonté, qui comprend tous les autres, et qui est, pour chacun de nous, la crise décisive et suprême. Dieu ne contraint jamais un homme à l'abandon de sa volonté. Il ne l'implore jamais, Il attend que l'homme le fasse de lui-même. C'est une bataille qu'on ne livre jamais deux fois.

L'abandon nous donne la délivrance. "Venez à moi, et je vous donnerai du repos." Quand nous avons commencé l'expérience du salut, alors nous abandonnons notre volonté à Jésus pour trouver du repos. Chaque difficulté qui trouble notre esprit ou notre coeur se transforme en un appel: "Venez à moi." Et nous allons à lui, volontairement.

L'abandon nous délivre de nous-mêmes. "Si quelqu'un veut me suivre, qu'il renonce à lui-même." J'abandonne à Jésus ma personne elle-même, toute pénétrée du repos qu'Il m'a donné. "Pour être mon disciple, me dit-il, donne-moi tous les droits que tu avais sur toi-même." Ma vie n'est plus désormais que la manifestation de cet abandon de moi-même à Jésus. Nous n'avons plus à nous préoccuper d'aucune éventualité. Jésus veille sur nous, et cela nous suffit.

L'abandon nous permet d'affronter la mort. "...tu tendras les mains, un autre te ceindra..." (Jean 21:18) Seriez-vous prêt à être ainsi lié par le bourreau, pour aller à la mort ? Votre abandon ne doit pas être le résultat d'une émotion passagère : vous seriez capable de vous reprendre. Êtes-vous uni à Jésus-Christ jusque dans sa mort, de manière à le suivre en tout et partout ?

Après l'abandon, nous n'avons plus qu'un seul désir : vivre en communion parfaite et ininterrompue avec Dieu.

Oswald Chambers

lundi 12 septembre 2016

Qu'arrive-t-il de ma maison ?


Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauve, toi et ta famille. (Actes 16:31)


Cette parole adressée à un homme qui appuie déjà la gorge sur son épée est aussi l'Évangile pour moi. Si j'étais mourant, je ne désirerais rien d'autre, et c'est tout ce qu'il me faut, tant que je vis. Me détournant de moi-même, de mon péché et de toute idée de mérite personnel, je me confie dans le Seigneur Jésus que Dieu m'a donné. Je crois en lui, je me repose sur lui, je l'accepte comme mon parfait Sauveur. Seigneur, je suis sauvé, et je le suis pour l'éternité entière, car je crois en Jésus. Béni soit ton Nom. Donne-moi de prouver journellement par ma vie que je suis sauvé de mon égoïsme, de ma mondanité et de toute forme de mal.

Mais je ne veux pas me contenter d'une demi promesse quand tu m'en donnes une complète. Tu me parles de ma famille Sauve-la tout entière, je t'en supplie. Sauves-en chaque membre, les enfants et les petits enfants. Accorde aussi cette grâce à mes serviteurs et à mes servantes et à tous ceux qui sont sous mon toit, ou qui sont employés pour moi. Tu me fais cette promesse à moi personnellement si je crois au Seigneur Jésus ; je te prie d'exaucer cette prière que je t'adresse selon ta parole.

Dans mes requêtes journalières je nommerai tous mes frères et soeurs, parents, enfants, amis et serviteurs et ne te donnerai aucun repos jusqu'à ce que cette parole soit accomplie, « toi et ta maison. » Fais, je te prie, cette grâce à ton serviteur !

CH Spurgeon

Le brouillard spirituel


Vous ne savez ce que vous demandez. (Matthieu 20:22)


Il y a des moments dans la vie spirituelle où nous sommes comme dans un brouillard, et nous devons l'accepter. Nous n'avons pas à nous accuser nous-mêmes. Il plaît à Dieu de nous conduire par un chemin que nous ne comprenons pas. Ce n'est qu'en marchant sans crainte à travers le brouillard que nous parviendrons au but.

Jésus, dans une parabole (Luc 11:5-8), nous dit que Dieu nous apparaît parfois comme cet homme qui est au lit, et ne veut pas se lever pour prêter trois pains à son ami. Il vous semble alors que l'amitié de Dieu pour vous est tout à fait voilée. Rappelez-vous que l'amour le plus grand sur la terre peut être forcé dans certains cas de rester muet. Même quand Dieu paraît se dérober à vos yeux, ayez confiance.

Jésus semble encore indiquer (Luc 11:11-13) qu'à d'autres moments Dieu peut nous apparaître comme un père dénaturé, dur et insensible. Mais vous savez bien qu'il ne l'est pas. "Quiconque demande reçoit." Si, à certains moments, vous ne reconnaissez plus le visage du Père céleste, accrochez-vous à cette idée qu'un jour viendra où il vous révélera clairement pourquoi il a permis que vous ayez à traverser ce brouillard.

"Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il de la foi sur la terre ?" (Luc 18:8) Jésus trouvera-t-il la foi qui compte sur lui, malgré l'obscurité, malgré le brouillard ? Tenez-vous ferme, confiant malgré tout dans les promesses de Jésus, même si vous ne comprenez pas du tout ce que Dieu est en train de faire. Dieu a de vastes desseins à réaliser, bien plus vastes que les petites choses que vous lui demandez.

Oswald Chambers
 
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