Cultiver la foi chrétienne - 19

IV

La vertu est également le courage. Dieu a dit : « Ne te l’ai-je pas commandé ? Sois fort et prends courage. N’aie pas peur, et ne sois pas effrayé, car le SEIGNEUR ton Dieu est avec toi, partout où tu iras ». (Josué 1:9) Le Dieu de Josué est-il le Dieu de tous les rachetés ? Le Dieu de Josué est-il le même hier, aujourd’hui et toujours ? N’a-t-il pas promis d’être avec et de vivre dans tous ceux qui croient en Lui ? N’est-il donc pas raisonnable de comprendre que là où Dieu est, Il donne le même ordre « d’être fort et de prendre courage » parce qu’Il est avec vous et en vous ?

Il est écrit : « Que dirons-nous donc à [l’égard de] ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui peut-être contre nous ? » (Rom. 8:31) Les termes « être contre » traduisent le terme « kata » qui exprime l’idée de « vers le bas ». Par conséquent, l’idée est : « Si Dieu est pour nous, qui peut nous abaisser ? » Lorsqu’on se tient ferme dans le courage pour la volonté et les desseins de Dieu, on ne peut pas être abattu. C’est parce que Dieu est notre bouclier, Jésus, notre fondement, et le Saint-Esprit, notre puissance.

L’apôtre Paul a écrit à Timothée : « ... sois fort dans la grâce qui est en Christ Jésus. ... endure les difficultés comme un bon soldat de Jésus Christ ». (II Tim. 2:1,3) Au-delà de tout doute, les saints sont dans un champ de bataille déchaînée contre une multitude d’ennemis provenant des puissances de l’obscurité. Il y a des multitudes de saints qui refusent de se battre en raison de leurs plaies et bon nombre se recroquevillent dans les tranchées ; mais, que les remerciements soient rendus à Dieu, il y en a de nombreux qui sont forts et courageux et endurent les difficultés de la bataille. Ils croient fermement Dieu et refusent d’être abaissés du côté du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs.

Alors que Satan voit approcher les derniers jours avec terreur, ses puissances de l’obscurité et lui-même mettent tout en œuvre pour détruire le témoignage de Dieu et du Seigneur Jésus Christ dans chaque génération. Le Serpent dupant attaque avec une puissance et une vigueur extraordinaires. Il attaque avec la ferme détermination de détruire les familles de tous les hommes. Les ennemis de Dieu ont sonné la charge au clairon et se lancent dans la bataille comme l’indignation brûlante d’un incendie de forêt. Ils ont deux objectifs : victimiser les incroyants dans une damnation éternelle de leurs esprits immortels et victimiser les croyants en les rendant incapables de livrer bataille. Il n’y a que des victimes et des vainqueurs dans la ferveur de la bataille.

Oui, les vrais croyants sont assurés d’avoir la victoire ultime par le sang de Jésus dans la vie éternelle ; mais dans cette vie, que nous vivons maintenant, serons-nous parmi les victimes rendues incapables de se battre ou élèverons-nous sa bannière alors que nous marchons hardiment dans la victoire quotidienne vers le mont Zion ? Sans aucun doute, la bataille spirituelle à laquelle nous faisons face exige l’ajout de la vertu spirituelle à la foi.

Dans Ephésiens 6:11, le croyant est encouragé : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez résister aux ruses du diable ». Puis, dans les versets 14-17, il y a une liste de l’armure nécessaire pour livrer bataille. Veuillez noter qu’il n’y a aucune mention d’une protection pour le dos. Pourquoi ? La raison est que Dieu n’a pas donné aux saints l’esprit de la peur. Ils ne doivent pas faire demi-tour et courir pour se réfugier. La marche doit toujours aller de l’avant et vers le haut vers « le prix de l’appel d’en haut (vers le haut) venant de Dieu en Christ Jésus ». (Phil. 3:14) « L’appel d’en haut » est la résurrection des saints ; c’est la rédemption de toutes les possessions achetées.

Jésus, le Capitaine de nos âmes, a dit : « Aucun homme ayant mis sa main à la charrue et regardant derrière lui, n’est apte pour le royaume de Dieu ». (Luc 9:62) Chaque croyant doit oublier ces choses qui sont derrière et il doit garder ses yeux sur le Capitaine. C’est Lui qui commande la situation ; et c’est Lui qui assurera la sécurité du croyant, pour la gloire de Son nom saint.

L’apôtre Paul a écrit : « Veillez, tenez fermes dans la foi, soyez (comportez-vous comme) des hommes, soyez forts ».
(I Cor. 16:13) En d’autres termes, gardez les yeux ouverts, ne faiblissez pas dans votre confiance en le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs et comportez-vous comme un homme fort et courageux.

Il est temps que chaque croyant se lance dans la bataille, en ajoutant diligemment la vertu à la grâce de la foi. Ne devenez pas une victime ; mais croyez Dieu ! Soyez fort et courageux avec toute votre puissance, vigueur, fortitude mentale, virilité et énergie ; de plus, faites attention à l’impression que votre calibre de participation à la bataille laisse sur les spectateurs !

Questions de réflexion :

1. Qu’est-ce que Dieu a dit à Josué au sujet de la vertu ? Est-ce que cela devrait aussi s’appliquer à tous les croyants ?

2. Si Dieu est pour nous, qui ou quoi peut nous vaincre ?

3. Y a-t-il une excuse valide pour un croyant de ne pas s’engager dans la bataille spirituelle ?

4. Quels sont les deux principaux objectifs des ennemis de Dieu envers les hommes ?

5. Quels deux types de soldats se trouvent sur le champ de bataille dans l’effervescence de la bataille ?

6. Enumérez toute l’armure de Dieu indiquée dans Ephésiens 6.

7. Quand pouvons-nous regarder derrière ?

8. Comment doivent se comporter les saints de Dieu ?

Le symptôme du manque de générosité

Notre église a-t-elle besoin d’un renouveau ?

Du Pasteur : Dr M. J. Seymour, Sr

Partie VII : Le symptôme du manque de générosité

« De plus, frères, nous voulons vous faire connaître la grâce que Dieu a concédée aux églises de Macédoine ; Comment au milieu d’une grande épreuve d’affliction, l’abondance de leur joie, et leur profonde pauvreté ont abondé dans les richesses de leur libéralité. Car selon leur pouvoir, je l’atteste, oui, et au-delà de leur pouvoir ils ont donné de leur plein gré... » (II Cor. 8:1-3)

Peu de membres de l’église comprennent qu’une des grâces du vrai caractère chrétien est la grâce de donner LIBÉRALEMENT. C’est une manifestation du Christ qui demeure en nous. Dieu nous a donné un exemple par le don de Son fils pour notre salut. Jésus s’est donné Lui-même comme l’Agneau crucifié pour acheter le pardon des péchés et la vie éternelle pour chaque croyant. Chaque croyant authentique est vivement conscient qu’il est le récepteur du plus grand acte de la grâce de donner. Il n’est pas surprenant que les saints ont le même amour de donner que celui du Père et du Fils. La grâce de donner fait partie de l’ADN spirituel du saint.

Jésus a dit que la pauvre veuve avec seulement deux pites à mettre dans le trésor avait donné plus que tous les gens riches, qui ne donnaient qu’un petit don symbolique. « Car tous ceux-là ont mis de leur superflu dans les offrandes de Dieu ; mais dans sa pénurie (pauvreté), elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. » (Luc 21:4) Plût à Dieu qu’un tel grand amour pour le Royaume de Dieu puisse être trouvé dans les églises aujourd’hui ! Ce type de don divin exige le sacrifice. Le roi David a dit : « ... je n’offrirai pas au SEIGNEUR, mon Dieu, des offrandes consumées qui ne me coûtent rien. » (II Sam. 24:24) Le problème est – peu sont prêts à donner sacrificiellement. Certains gardent leurs yeux sur le budget de l’église et ne donnent que ce qu’il faut pour qu’il soit satisfait. Certains donnent leur petit vingt-cinq cents de don symbolique, qu’ils le doivent ou non. Certains refusent de donner. Certains « ne peuvent pas se permettre de donner ». Certains « ne veulent tout simplement pas donner à ce pasteur ».

Il est écrit : « Celui qui sème chichement moissonnera chichement, et celui qui sème abondamment moissonnera aussi abondamment. » (II Cor. 9:6) De plus : « Car de la même mesure que vous mesurez on vous mesurera en retour ». (Luc 6:38) Tout le monde reçoit de la même manière que ce qu’il donne. Si les membres d’une église sont déficients dans la grâce d’une générosité similaire à Dieu, alors l’église a besoin d’un RENOUVEAU !

Prendre courage

Spurgeon aujourd'hui, méditations quotidiennes

Mardi, 31 mai 2011

Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi; vous aurez des afflictions dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. (Jean 16:33)

La parole de mon Sauveur est vraie aussi en ce qui concerne les afflictions, et je dois en avoir ma part, c'est hors de doute. Tant que je serai couché sur l'aire, le fléau ne sera point suspendu au mur, ni mis de côté. Comment pourrais-je me trouver bien chez moi en pays ennemi, joyeux en exil ou à l'aise dans le désert! Ici-bas n'est point le lieu de repos; mais celui de la fournaise, de la forge et du marteau. Et mon expérience concorde en ceci avec la promesse de mon Dieu.

Mais je remarque qu'il me dit de prendre courage. Hélas! je me sens bien plutôt enclin à l'abattement. Mon esprit est accablé dès que je suis fortement éprouvé. Mais j'ai tort de céder à ce sentiment. Le Seigneur m'ordonne de prendre courage et je ne me laisserai point abattre.

Et quel argument emploie-t-il pour m'encourager? Sa propre victoire. Il dit: "J'ai vaincu le monde." Ses combats à lui ont été bien autrement rudes que les miens. Je n'ai pas encore résisté jusqu'au sang. Comment désespérerais-je de vaincre? Vois, mon âme, l'ennemi a déjà été défait une fois. Je combats donc un ennemi battu. O monde, Jésus t'a déjà vaincu, et en moi, par sa grâce, il te vaincra encore. C'est pourquoi je prendrai courage et je chanterai un hymne à mon Seigneur victorieux.

Cultiver la foi chrétienne - 18

III

L’outil de la vertu est également composé du courage mental. Elle est fermement établi dans notre esprit afin de ne pas être ballottés, ni distraits du dessein et de la volonté de Dieu. Il y a une résolution que « par la grâce de Dieu, je suivrai Jésus, je ferai ce que Dieu m’ordonne et personne, ni rien ne fera obstacle à ma tâche ». La vertu consiste à avoir un courage inébranlable lorsqu’on est confronté aux ruses du Diable. Elle comprend un esprit fort et noble pour présenter et témoigner de la Parole de Dieu. La vertu se tient comme une forteresse au milieu de la bataille « contre les principautés, contre les puissances, contre les gouverneurs de ce monde d’obscurité, contre la perniciosité spirituelle dans les lieux célestes ». (Eph. 6:12) Sans cette fortitude mentale, le croyant s’écroulerait comme les murs Jéricho.

Noë, un prédicateur de droiture, possédait cette fortitude mentale face à un monde pervers et condamné. Moïse, le grand délivreur d’Israël, la possédait face au Pharaon diabolique d’Egypte. Élie, le prophète de Dieu, la possédait face aux prophètes païens sur le mont Carmel. Jean le Baptiste, celui qui a préparé la voie du Messie, possédait la bonne vertu face à Hérode. Les apôtres et les saints d’antan la possédaient face aux persécutions et à la mort. Il est écrit : « Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de peur, mais de puissance et d’amour et de bon sens ». (II Tim. 1:7) N’est-ce pas la vertu ?

Pour la croissance du Chrétien, il est absolument nécessaire de fortifier son esprit. L’esprit doit être fortifié contre les ruses du Diable, qui cherche à créer le doute, la peur et la confusion dans le but de désarmer les enfants de Dieu. Il est essentiel que l’esprit du Chrétien soit sain, fermement ancré, absolu et fortifié dans la foi en le Seigneur Jésus Christ. Il est élevé par l’assurance que Dieu est fidèle dans toutes Ses promesses et dans tous Ses décrets ; que Jésus est fidèle et ne nous abandonnera jamais ; que l’Esprit Saint est fidèle et nous confortera et gardera chaque croyant scellé jusqu’au jour de la rédemption. L’esprit de l’homme est fortifié en croyant Dieu ! Quelle est la fortification de votre esprit ?

Après la victoire à Gibeon, Josué a appelé tous les hommes d’Israël et a commandé aux capitaines des hommes de guerre de mettre leurs pieds sur les cous des cinq rois qui avaient été vaincus lors de la bataille. Puis, Josué a dit : « N’ayez pas peur et ne soyez pas effrayés, soyez forts et prenez courage ; car le SEIGNEUR fera ainsi à tous vos ennemis contre lesquels vous combattez ». (Josué 10:25) Maintenant, quel but avait Josué dans cette performance ? C’était de donner aux hommes de guerre, notamment aux chefs, la fortitude mentale — « la vertu ». Ce n’était pas pour leur donner une fierté dans leurs propres aptitudes ; c’était plutôt pour les inciter à avoir confiance en la capacité de Dieu à délivrer la victoire. Les saints n’ont aucune autorité, ni pouvoir sur les souverains de l’obscurité ; mais, Jésus, le Capitaine des armées, place Son pied sur leurs cous et par la puissance et la fidélité de Jésus les saints ont la promesse d’une victoire certaine et glorieuse.

Questions de réflexion :

1. En quoi consiste la vertu ?

2. Quelle est la résolution de la vertu ?

3. La vertu est une forteresse au milieu de la bataille contre quoi ?

4. Pourquoi la vertu est-elle une nécessité absolue dans la croissance du Chrétien ?

5. La vertu est fondée sur quelle assurance ?

6. Dieu exige-t-il que chaque croyant soit fort et courageux ?