IV
La piété consiste à être absorbé(e) par Christ à l’intérieur et à l’extérieur de soi. C’est le sarment qui donne l’évidence de sa vigne. (Se reporter à Jean 15:1-8) La piété est même la tentative d’amener chaque pensée sous contrôle, parce qu’il est écrit qu’un homme « est tel qu’il pense en son cœur ». (Prov. 23:7) Il est également écrit : « Garde ton cœur avec beaucoup d’empressement, car de lui sont les issues de la vie ». (Prov 4:23) De plus, « La pensée de la folie est péché ». (Prov. 24:9) Les Saintes Écritures enseignent également qu’en partie, le combat du saint se livre en « Abattant « les imaginations et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et amenant toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (II Cor. 10:5) Si vous autorisez des pensées diaboliques à résider habituellement en vous, le péché portera ses fruits. C’est vrai au niveau de l’individu, de la famille et de l’église. Il n’y a aucune adoration correcte parmi des pensées iniques.
La possession de la piété et la marche externe dans la piété révèlent le croyant comme un vaisseau de droiture. Cependant, si l’esprit n’est pas tourné vers Dieu, il ne peut y avoir aucune activité axée vers Dieu. Un vaisseau saint de droiture est celui à travers lequel la lumière de Dieu brille au milieu de l’obscurité. Tout pourcentage d’obstination dans le croyant a tendance à ternir ou entraver la lumière céleste brillant à travers lui. Être comme Christ consiste à s’en tenir à « non pas ma volonté, mais la tienne soit faite ». (Luc 22:42) Il est écrit : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il [les] a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils ». (Rom. 8:29)
Jésus a dit : « Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra ; mais quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, celui-là la sauvera ». (Luc 9:24) En d’autres termes, si le « MOI » est plus important que Jésus Christ, alors il est évident qu’Il ne réside pas en vous ; vous êtes encore dans vos péchés, encore mort(e) dans vos transgressions et vos péchés, perdu(e). On n’est pas sauvé pour accomplir notre « propre » volonté, mais celle du Père. Les vrais croyants reconnaissent qu’ils ne sont que l’argile dans la main du Potier et qu’Il peut faire et fera ce qu’Il veut d’eux. L’abandon absolu est la piété. Dans l’état de piété, le croyant est totalement et instantanément disponible pour toute tâche que le Maître lui assigne. La piété concède à Dieu, Sa Seigneurie, et est satisfaite et à l’aise dans Sa volonté. La piété fleurit au milieu des éléments divins.
Aucune personne n’est pieuse par accident. L’homme naturel né de la chair est, de par sa nature, inique et mort spirituellement, parce qu’il n’est pas de Dieu. Il est issu de la nature infestée par le péché d’Adam. Quand Dieu vivifie l’esprit de l’homme, il en ressort avec la nouveauté de la vie accordée par Dieu avec une nouvelle nature qui est spirituellement vivante. Maintenant, ce qui est né de l’Esprit est compatible avec Dieu et peut avoir une relation correcte avec Lui. Le croyant authentique a pour but d’honorer le Père sans réserve, de s’en tenir à l’enseignement de l’Esprit et d’être la lumière et le témoin de Christ dans le monde. La piété authentique sépare un vrai croyant des prétendants qui se font passer pour ce qu’ils ne sont pas. Chaque croyant se sent en sécurité dans la piété.
Questions de réflexion :
1. Comment le sarment peut-il donner l’évidence de la vigne ?
2. Discutez de II Cor. 10:5.
3. Qu’est-ce qui nous révèle comme un vaisseau de droiture ?
4. Quelle volonté doit être accomplie dans la vie du croyant ? Pourquoi ?
5. Si le « MOI » est plus important pour vous que Jésus, pouvez-vous adorer Dieu correctement ?
6. Qu’est-ce que la piété exige d’absolu ?
7. Qu’est-ce qui nous rend compatibles avec Dieu ?
8. Êtes-vous compatible avec Dieu ?
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