samedi 30 juillet 2016

La promesse de la réunion à venir


Je vous verrai de nouveau, et votre coeur se réjouira. (Jean 16:22)


Certainement Jésus reviendra bientôt, et quand il nous verra, et que nous le verrons, il y aura de la joie. Oh ! Puisse ce joyeux retour venir bientôt !

Mais cette promesse s'accomplit quotidiennement dans un autre sens aussi. Notre bon Sauveur, à plusieurs reprises, se montre à nous « de nouveau, » Il nous a donné le pardon, et chaque fois que nous sommes attristés par quelque nouvelle faute, il revient à nous pour nous répéter son absolution. Il nous a révélé que nous sommes acceptés de Dieu, et dès qu'il voit notre foi faiblir, il revient à nous « de nouveau, » pour nous dire : « La paix soit avec vous, » et réjouir ainsi notre coeur.

Bien-aimés, toutes les grâces du passé sont des gages de grâces à venir ; si Jésus a vécu avec nous, il nous reverra. Ne regarde pas une faveur passée, comme si c'était une chose morte et enterrée, sur laquelle il faille mener deuil ; mais considère-la comme une semence jetée qui lèvera et sortira de la poussière pour t'encourager par ces paroles : « Je vous verrai de nouveau. » Ces jours sont-ils sombres pour nous, parce que Jésus n'est pas avec nous comme précédemment, prenons courage, car il n'est pas loin de nous. Ses pieds sont prompts comme ceux de la biche ou du jeune cerf, et le porteront vers nous en un clin d'oeil. Réjouissons-nous donc, puisqu'il nous dit : « Je vous verrai de nouveau. »

CH Spurgeon

La désillusion bienfaisante


Jésus ne se fiait point à eux... car il savait ce qui était dans l'homme. (Jean 2:24-25)


Après une désillusion, je ne me trompe plus sur le compte des autres ; je suis sur mes gardes, au risque de devenir cynique, dur, plus sévère que de raison. Mais la désillusion bienfaisante, celle qui vient de Dieu, nous fait voir les hommes et les femmes tels qu'ils sont, sans que des pensées cyniques ou des paroles piquantes ou amères nous viennent à l'esprit. Beaucoup de nos malheurs viennent des illusions que nous nous faisons. Nous ne nous comportons pas avec les autres d'après ce qu'ils sont véritablement, mais d'après les idées que nous nous faisons à leur sujet. Tout nous apparaît merveilleux et parfait, ou bien mesquin et exécrable, suivant l'idée que nous nous sommes forgée.

Le refus de perdre ses illusions est la cause de la plupart des souffrances de l'existence. Voici ce qui se produit : si nous aimons une créature humaine sans aimer Dieu, nous attendons de l'être aimé toutes les perfections. Lorsque notre attente est déçue, nous devenons cruels et méchants, sans nous rendre compte que nous attendons de lui plus qu'il ne peut nous donner. Il n'y a qu'un être au monde qui puisse satisfaire tous les besoins de notre coeur blessé : c'est le Seigneur Jésus-Christ. Si Jésus nous paraît juger si sévèrement toute affection humaine, c'est qu'il sait bien que toute affection qui n'est pas fondée sur notre amour pour lui aboutit nécessairement au désastre. Notre Seigneur ne se fiait à aucun homme, et cependant il ne fut jamais soupçonneux ni amer. Sa confiance en Dieu et en sa grâce était telle qu'il ne désespérait de personne. Par contre, si nous plaçons notre confiance dans les hommes, nous en arriverons à désespérer de tous.
Oswald Chambers

vendredi 29 juillet 2016

Il met en déroute notre ennemi


Il a fait retirer ton ennemi. (Sophonie 3:15)


Voyez quelle chute que la sienne ? Satan a perdu son trône dans nos coeurs, comme il a perdu son siège dans le ciel. Le Seigneur Jésus a détruit la domination de l'ennemi. Celui-ci peut nous attaquer, mais ne peut nous réclamer comme sa possession. Ses chaînes ne sont plus sur nous : le Fils nous en a affranchis et nous sommes véritablement libres.

Cet ennemi continue, il est vrai, à se faire l'accusateur de nos frères : mais le Seigneur l'a chassé aussi de cette position. Notre avocat le force au silence, réduisant à néant les charges qu'il avance contre nous, et plaide la cause de notre âme, en sorte qu'aucune des insultes du diable ne puisse nous atteindre.

Le mauvais esprit nous assaillira par la tentation et cherchera à s'insinuer dans notre esprit ; mais là encore il a perdu sa prééminence première. Il s'y faufilera comme un serpent, mais n'y régnera plus en roi. Il hurle encore ses blasphèmes chaque fois qu'il le peut ; mais à notre grand soulagement, la voix du Seigneur le réduit bientôt au silence et l'oblige à s'enfuir comme un chien devant le fouet. Agis ainsi, Seigneur auprès de ceux que le diable poursuit aujourd'hui de ses aboiements et qui tremblent à sa menace. Fais fuir leur ennemi et te rends glorieux à leurs yeux. Tu l'as vaincu, Seigneur, mets-le maintenant en déroute et expulse-le du monde.
CH Spurgeon

Que voyez-vous dans les nuées ?


Voici, il vient avec les nuées. (Apocalypse 1:7)


Les nuées, dans la Bible, sont toujours en rapport avec Dieu. Les nuées, ce sont ces douleurs, ces chagrins, ces épreuves dans notre vie ou dans celle des autres, qui semblent démentir la souveraineté de Dieu. Mais c'est précisément par ces épreuves que l'Esprit de Dieu nous enseigne à marcher par la foi. Si notre vie était sans nuages, nous n'aurions point de foi. "Les nuées ne sont que des poussières qui tombent des pieds de notre Père...", elles nous prouvent qu'il est là. Quelle révélation lorsqu'on comprend que les peines, les pertes, les souffrances, ne sont que des nuées qui environnent notre Dieu ! Dieu est toujours environné de nuées, il ne vient jamais à nous dans toute Sa splendeur.

Il n'est pas tout à fait exact de dire que Dieu veut, au travers de nos épreuves, nous apprendre quelque chose ; au contraire, par chaque nuage qu'il envoie, il veut nous désapprendre quelque chose. En nous couvrant de sa nuée, Dieu cherche à simplifier notre foi, jusqu'à ce que nous soyons à son égard comme des enfants. Il veut établir une relation directe entre Lui et nous, et ainsi tout le reste sera dans l'ombre. Tant qu'il n'en sera pas ainsi, je continuerai à être enveloppé de nuages et d'obscurité. Qu'en est-il ? Mes relations avec Dieu sont-elles devenues plus simples et plus naturelles qu'auparavant ?

Il y a un lien direct entre les voies étranges par lesquelles Dieu nous conduit, et ce que nous savons de Lui. Apprenons à interpréter les énigmes de la vie à la lumière de ce que nous savons de Dieu. Tant que nous ne pouvons pas regarder en face les situations les plus sombres sans rien perdre de notre confiance en Dieu, nous ne le connaissons pas vraiment.

"Ils eurent peur en entrant dans la nuée." Qui est avec vous dans la nuée ? Elle deviendra plus sombre si c'est un autre que "Jésus seul".

Oswald Chambers

jeudi 28 juillet 2016

S'humilier ; être élevé.


Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève quand il en sera temps. (1 Pierre 5:6)


Voilà qui équivaut à une promesse ; si nous nous abaissons, Dieu nous élèvera. L'humilité conduit à l'honneur ; la soumission est le chemin de l'élévation. La même main de Dieu qui pèse sur nous pour nous faire descendre attend, pour nous relever, que nous soyons en état de recevoir cette bénédiction. Ici-bas on se courbe pour conquérir. Beaucoup rampent devant les hommes et manquent la protection ardemment convoitée. Mais celui qui s'incline sous la main de Dieu ne manquera pas d'être redressé, soutenu, enrichi et fortifié par l'Éternel. Sa coutume est d'abaisser les orgueilleux, d'élever les humbles.

Toutefois il y a un temps pour les oeuvres de Dieu. C'est maintenant, en ce moment même, qu'il faut nous humilier ; et nous le devons, que le Seigneur fasse ou non peser sur nous la main de l'affliction. Quand il nous frappe, notre tâche est d'accepter ses coups avec une soumission profonde. Notre élévation aura lieu « quand il en sera temps, » et Dieu est le meilleur juge de ce jour et de cette heure. Ne crions pas avec impatience pour recevoir une bénédiction. Pourquoi la désirer avant le temps ? À quoi prétendons-nous ? Certainement nous ne sommes pas encore assez humbles, sans quoi nous l'attendrions dans une soumission tranquille. Que Dieu nous donne cette humilité !

CH Spurgeon

Pourquoi les nuées ?


Voici, il vient avec les nuées. (Apocalypse 1:7)


Les nuées, dans la Bible, sont toujours en rapport avec Dieu. Les nuées, ce sont ces douleurs, ces chagrins, ces épreuves dans notre vie ou dans celle des autres, qui semblent démentir la souveraineté de Dieu. Mais c'est précisément par ces épreuves que l'Esprit de Dieu nous enseigne à marcher par la foi. Si notre vie était sans nuages, nous n'aurions point de foi. "Les nuées ne sont que des poussières qui tombent des pieds de notre Père...", elles nous prouvent qu'il est là. Quelle révélation lorsqu'on comprend que les peines, les pertes, les souffrances, ne sont que des nuées qui environnent notre Dieu ! Dieu est toujours environné de nuées, il ne vient jamais à nous dans toute Sa splendeur.

Il n'est pas tout à fait exact de dire que Dieu veut, au travers de nos épreuves, nous apprendre quelque chose ; au contraire, par chaque nuage qu'il envoie, il veut nous désapprendre quelque chose. En nous couvrant de sa nuée, Dieu cherche à simplifier notre foi, jusqu'à ce que nous soyons à son égard comme des enfants. Il veut établir une relation directe entre Lui et nous, et ainsi tout le reste sera dans l'ombre. Tant qu'il n'en sera pas ainsi, je continuerai à être enveloppé de nuages et d'obscurité. Qu'en est-il ? Mes relations avec Dieu sont-elles devenues plus simples et plus naturelles qu'auparavant ?

Il y a un lien direct entre les voies étranges par lesquelles Dieu nous conduit, et ce que nous savons de Lui. Apprenons à interpréter les énigmes de la vie à la lumière de ce que nous savons de Dieu. Tant que nous ne pouvons pas regarder en face les situations les plus sombres sans rien perdre de notre confiance en Dieu, nous ne le connaissons pas vraiment.

"Ils eurent peur en entrant dans la nuée." Qui est avec vous dans la nuée ? Elle deviendra plus sombre si c'est un autre que "Jésus seul".
Oswald Chambers

mercredi 27 juillet 2016

Plus que des simples mots


Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées que j'ai faites à David. (Actes 13:34)


Rien de ce qui est humain n'est sûr, mais tout ce qui est de Dieu est assuré. Or son alliance de grâce est : « une alliance éternelle pour rendre stable la miséricorde promise à David. » Nous sommes assurés que ces grâces, Dieu les veut pour nous. Les promesses ne sont pas des mots seulement, mais chacune d'elles a sa confirmation en substance. Les grâces sont des grâces réelles, et quand la mort nous empêcherait de voir sur la terre l'effet de l'une d'elles, nous reconnaîtrons cependant que la parole du Seigneur ne sera pas démentie.

Nous sommes assurés que Dieu dispensera les grâces annoncées sur tous ceux qui sont entrés dans son alliance. Chacun des élus de Dieu en recevra les effets à son tour. Elles sont assurées à toute sa semence depuis le plus petit jusqu'au plus grand.

Nous sommes assurés que Dieu continuera ses grâces à son peuple. Il ne donne pas pour reprendre ensuite. Ce qu'il a accordé est le gage de dons plus généreux encore. Ce qui ne nous a pas jusqu'à ce jour été donné est aussi sûr que ce que nous avons déjà reçu. C'est pourquoi attendons-nous à l'Éternel et demeurons fermes. Il n'y a aucune raison justifiable pour douter. L'amour, la parole et la fidélité de Dieu sont sûrs. Bien des choses sont incertaines, mais « sa miséricorde demeure éternellement. »
CH Spurgeon

Obéir, oui ! Mais après ?


Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté. (Marc 6:45-52)


Nous avons tendance à nous imaginer que, si Jésus-Christ nous oblige à faire quelque chose, l'obéissance nous conduira vers un succès éclatant. Ne croyons jamais que le plan de Dieu est de nous accorder les succès dont nous rêvons ; il est possible que ses intentions soient juste à l'opposé des nôtres. Nous croyons que Dieu nous conduira dans une direction particulière, vers le but que nous désirons atteindre, et nous faisons erreur. Le fait d'atteindre tel ou tel but n'est qu'un incident de parcours. Notre état présent, où nous ne voyons qu'un moyen, est aux yeux de Dieu un aboutissement.

Comment est-ce que je m'imagine les desseins de Dieu à mon égard ? Sa pensée est que je dépende entièrement de lui et de sa puissance. Si je reste calme et serein au milieu du tourbillon de la vie, Dieu a atteint son but. Il désire que je puisse voir Jésus marchant sur les eaux, sans aucun rivage en vue, sans autre but, sans autre certitude que celle-ci : tout est bien puisque je le vois là, devant moi, marcher sur les flots. C'est ma manière de vivre et non le but de ma vie qui glorifie Dieu.

L'entraînement auquel Dieu me soumet n'est pas pour tout à l'heure, il est pour maintenant. Son dessein concerne la minute présente, et non un avenir problématique. Nous avons à lui obéir sans nous inquiéter des conséquences possibles. Ce qui, pour les hommes, est une préparation en vue de l'avenir, est pour Dieu un aboutissement.

Le but de Dieu est de m'apprendre à reconnaître qu'il peut, Lui, marcher aujourd'hui sur les eaux tourmentées de mon existence. Si nous avons en tête un but plus lointain, nous nous désintéressons du présent. Comprenons donc que Dieu veut notre obéissance. Chaque instant nous deviendra précieux.

Oswald Chambers

mardi 26 juillet 2016

Un changement de nom

 

Il arrivera en ce jour-là, dit l'Éternel, que tu m'appelleras : Mon mari et que tu ne m'appelleras plus : Mon Bahal. Car j'ôterai de ta bouche le nom des Bahalim, et on ne fera plus mention de leur nom. (Osée 2:16-17)


Ce jour est venu, nous ne regardons plus à Dieu comme à un Bahal ou à un maître tyrannique et car nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce. Jéhova, notre Dieu, est devenu notre « Ishi, » notre Époux bien-aimé, le Seigneur que nous aimons, notre plus proche, auquel nous rattachent les liens de parenté les plus sacrés. Nous ne le révérons pas moins pour cela, mais nous l'aimons davantage. Nous ne le servons pas avec moins d'obéissance ; mais notre mobile est plus élevé, c'est celui de l'affection. Nous ne tremblons plus sous son fouet, mais nous nous réjouissons dans son amour. L'esclave est devenu un fils, et la corvée un plaisir.

En est-il ainsi pour toi, cher lecteur ? La grâce a-t-elle chassé la crainte servile pour faire place à l'amour filial ? Quelle douce expérience ! Nous appelons ses sabbats nos délices et l'adoration ne nous est plus pénible. La prière devient un privilège et la louange une fête. Obéir est le ciel, donner pour Dieu une joie. Ainsi toutes choses sont devenues nouvelles. Les chants remplissent notre bouche et la musique notre coeur. Bénissons donc Celui qui veut être notre céleste Époux à toujours.
CH Spurgeon

Ce qu'il faut pour atteindre à la pureté


C'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies... (Matthieu 15:19)


Nous faisons de notre ignorance une garantie de notre innocence ; puis nous considérons notre innocence comme une garantie de notre pureté. Lorsque nous entendons les rudes affirmations de notre Seigneur, nous nous récrions : "Mais je n'ai jamais éprouvé dans mon coeur aucune de ces horreurs !" Nous n'admettons pas ce que Jésus met ici en évidence. De deux choses l'une : Jésus-Christ est réellement l'autorité suprême qui sonde le coeur humain, ou il n'est pas digne d'intérêt. Suis-je prêt à croire à son divin discernement, ou est-ce que je me complais dans ma naïve ignorance ? Le jour où ce sentiment d'innocence se dissipera, je découvrirai avec crainte toutes les possibilités de mal qui sont en moi. Tant que je me retranche derrière une innocence illusoire, je vis dans un paradis chimérique. Si je ne me suis jamais conduit comme un criminel, c'est à la fois mon manque de courage et les usages de la société civilisée qui m'en ont empêché ! Mais quand Dieu met à nu mon coeur, le diagnostic de Jésus se vérifie.

Le seul secours possible est alors dans la Rédemption de Jésus-Christ. Si je m'abandonne à lui, les abominations dont mon coeur est capable, ne peuvent jamais se manifester. La véritable pureté est un sommet trop élevé pour que je puisse l'atteindre par mes propres efforts ; mais lorsque le Saint-Esprit vient habiter en moi, il remplit mon coeur de l'Esprit saint qui est pureté absolue.

Oswald Chambers

lundi 25 juillet 2016

Rien ne peut nous alarmer.


Mais pour toi, va à ta fin : cependant tu te reposeras, et tu demeureras dans ton état jusqu'à la fin de tes jours. (Daniel 12:13)


Nous ne pouvons pas comprendre toutes les prophéties, mais au lieu d'en être épouvantés, nous les considérons avec plaisir. Il n'y a rien, dans la volonté d'un Père, qui puisse alarmer son enfant. Quand même il verrait s'élever l'abomination de la désolation, le vrai croyant n'en sera point souillé ; au contraire, il sera purifié et blanchi par cette épreuve. Quand la terre serait brûlée, l'odeur du feu n'atteindra pas les élus. Au milieu de l'effondrement de la matière et du bouleversement des mondes, l'Éternel Dieu préservera les siens. Continuons à nous avancer sans arrêt ni détour sur la route qui nous est tracée, demeurant calmes et résolus dans le devoir, braves dans la lutte, patients dans la souffrance. Le terme viendra un jour marchons seulement droit devant nous.

Nous trouverons bientôt le repos. Les choses de ce monde peuvent être ébranlées et chanceler ; mais notre fondement reste intact et assuré. Dieu demeure dans son amour, c'est pourquoi nous demeurons dans cet amour. Notre paix coule et coulera toujours comme un fleuve. Une part nous est échue dans la Canaan céleste, et nous l'occuperons quoi qu'il advienne. Le Dieu de Daniel donnera une part digne de lui à tous ceux qui ont, comme Daniel, le courage d'être décidés pour la vérité et la sainteté, et aucune fosse aux lions ne les privera de leur héritage.
CH Spurgeon

Suis-je un de ces "heureux" ?


"Heureux les pauvres en esprit... ; heureux les affligés... ; heureux les débonnaires... ; heureux..." (Matthieu 5:3-10)


La première fois que nous lisons les enseignements de Jésus, nous trouvons cela merveilleusement simple et évident, et nous ne nous sentons pas vraiment concernés. Par exemple, les Béatitudes nous paraissent être de beaux principes, faits pour des gens vivant loin du monde, inadaptés à la vie moderne, hors du monde rude et affairé dans lequel nous vivons. Cependant, nous découvrons bientôt que les Béatitudes contiennent la dynamite du Saint-Esprit. Elles explosent au contact direct des circonstances de notre vie. Lorsque le Saint-Esprit nous rappelle une Béatitude, nous sommes mis en demeure de prendre une décision : soit d'accepter, soit de refuser le bouleversement spirituel que produira l'obéissance à ces paroles. C'est ainsi qu'agit le Saint-Esprit. Nous n'avons pas besoin d'être né de nouveau pour mettre en pratique les Béatitudes dans leur sens littéral, c'est un jeu d'enfant. Par contre, leur interprétation par le Saint-Esprit, qui les applique aux circonstances de notre vie, est le rude labeur du chrétien fidèle.

L'enseignement de Jésus n'a rien de commun avec notre façon humaine de comprendre la vie ; c'est pourquoi, de prime abord, il nous étonne et nous déconcerte. Nous devons progressivement adapter notre conduite et nos paroles à ces préceptes, que le Saint-Esprit applique à notre cas particulier. Le Sermon sur la Montagne n'est pas un recueil de lois et de règlements ; c'est une description de ce que le Saint-Esprit va faire en nous.
Oswald Chambers

vendredi 22 juillet 2016

Un engagement éternel


Et je t'épouserai pour toujours; je t'épouserai par une alliance de justice et de droit, de bonté et de compassion. Je t'épouserai en fidélité, et tu connaîtras l'Éternel. (Osée 2:19-20)


Ètre fiancé au Seigneur ! Quel honneur et quelle joie ! Mon âme, Jésus n'est-il pas tien par ces fiancailles rendues possible par son abaissement ? Alors crois-le, c'est pour toujours. Il ne brisera jamais son engagement, n'engagera jamais de divorce avec une âme liée à Lui dans les liens conjugaux.

Trois fois le Seigneur dit : "Je te fiancerai". Quels mots Il joint ensemble pour régler les fiancailles ! L'alliance est rendue légale par les soins de sa justice. Personne ne peut interdire et empêcher ces bans légaux. Le jugement sanctionne l'alliance avec son décret : personne ne peut voir sottise et erreur dans cette union. Sa bonté assure que c'est une union d'amour, car sans l'amour une fiancaille est un esclavage et non une bénédiction. Pendant ce temps, sa miséricorde sourit et même chante.

La fidélité est le greffier et enregistre l'union conjugale, et l'Esprit-Saint y dit "Amen", car il promet d'enseigner au coeur uni toute la connaissance sacrée nécessaire à sa destinée élevée. Quelle promesse !

CH Spurgeon

La sanctification


Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. (1 Thessaloniciens 4:3)


Le côté de la mort — Dans la sanctification, Dieu agit en nous sur deux plans : celui de la mort, et celui de la vie. Beaucoup d'entre nous passent tellement de temps à s'occuper de la mort à eux-mêmes qu'ils en deviennent sépulcraux. La sanctification est toujours précédée d'un combat acharné, car en nous quelque chose s'oppose aux exigences de Jésus-Christ. Dès que le Saint-Esprit nous révèle en quoi consiste la sanctification, le combat s'engage. "Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas... sa propre vie, il ne peut être mon disciple."

L'Esprit de Dieu, travaillant à ma sanctification, me dépouillera de tout, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que "moi-même". Suis-je prêt à me laisser ainsi dépouiller, à n'avoir plus rien, ni amis, ni père, ni frère, ni intérêt personnel, prêt pour la mort ? C'est la condition même de la sanctification. Il n'est pas étonnant que Jésus ait dit : "Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée." C'est là que commence la lutte, et que beaucoup d'entre nous battent en retraite. Nous refusons d'être participants de la mort de Jésus. "C'est une exigence trop sévère, disons-nous, Il ne peut me demander cela." Mais si ! Notre Seigneur est un Maître sévère, et c'est bien cela qu'il nous demande.

Suis-je prêt à me dépouiller de tout, à n'avoir plus rien que moi-même ? Suis-je décidé à ne pas tenir compte de l'opinion que mes amis peuvent avoir de moi, ni de ma propre opinion sur moi-même, pour déposer cet être dépouillé entre les mains de Dieu ? C'est alors qu'il me sanctifiera entièrement et que mon coeur dépouillé n'aura d'autre préoccupation, que celle de la gloire de Dieu.

Lorsque je demande à Dieu : "Seigneur, montre-moi en quoi consiste, pour moi, la sanctification ?", il répondra à cette prière : "Elle consiste à être uni à Jésus." La sanctification n'est pas quelque chose que Jésus met en moi : c'est Lui-même en moi.
Oswald Chambers

jeudi 21 juillet 2016

La porte du royaume


Heureux les pauvres en esprit. (Matthieu 5:3)


Prenons garde de ne pas voir avant tout en Jésus celui qui est venu pour nous enseigner. Si Jésus-Christ n'est que cela, l'idéal qu'il me propose, et qu'il m'est impossible de réaliser, sera pour moi comme le supplice de Tantale. À quoi cela sert-il de dresser devant moi un idéal inaccessible ? Je serais plus heureux si je ne l'avais jamais entrevu. À quoi bon me dire qu'il faut que je sois ce que je ne pourrai jamais être : Un homme au coeur pur faisant plus que son devoir, parfaitement consacré à Dieu ? Si je ne connais pas d'abord Jésus-Christ comme mon Sauveur, son enseignement n'est pour moi autre chose qu'un idéal qui me désespère. Mais lorsque je suis né de nouveau par l'Esprit de Dieu, je comprends que Jésus n'est pas venu seulement pour enseigner. Il est venu pour réaliser en moi l'idéal qu'il enseigne. La Rédemption implique que Jésus-Christ peut créer dans toute âme d'homme les mêmes sentiments et les mêmes dispositions qui réglaient sa propre vie, et c'est à des disciples ainsi disposés que s'adressent les préceptes donnés par Dieu.

L'enseignement du Sermon sur la Montagne produit le désespoir chez l'homme "naturel", et c'est justement là le but que Jésus cherche à atteindre. Aussi longtemps que dans notre orgueil nous nous croyons capables de réaliser un tel idéal, Dieu nous laissera buter contre un obstacle sur lequel nous nous briserons. Alors nous comprendrons qu'il nous faut aller à Lui comme des pauvres, pour recevoir ses dons : "Heureux les pauvres en esprit." La première condition d'entrée dans le Royaume de Jésus-Christ est de reconnaître notre pauvreté, et notre incapacité absolue. Alors Jésus peut dire : "Béni sois-tu !" Hélas ! nous sommes lents à reconnaître que nous sommes pauvres ! Seule la connaissance de notre misère rend possible en nous l'action de Jésus-Christ.
CH Spurgeon

mercredi 20 juillet 2016

Dans l'attente de son apparition


De même aussi Christ ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, paraîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l'attendent pour obtenir le salut. (Hébreux 9:28)


C'est là notre espérance. Celui auquel nous avons regardé comme venu une fois pour ôter les péchés de plusieurs, se manifestera une seconde fois aux fils des hommes. C'est là une heureuse perspective. Mais cette seconde apparition présentera certains traits spéciaux qui la rendront plus glorieuse.

Notre Sauveur n'aura plus rien à faire avec le péché. Il l'a si complètement effacé de son peuple, il en a porté la peine d'une manière si effective, qu'il n'aura plus à s'en occuper lors de sa seconde venue. Il ne présentera plus d'offrande pour le péché, car il aura détruit le péché. Le Seigneur achèvera alors l'oeuvre du salut de son peuple, qui sera entièrement et définitivement délivré et jouira à tous égards de la plénitude de ce salut. Il ne vient pas pour porter la conséquence de nos péchés, mais pour nous apporter le résultat de son obéissance ; non pour détourner notre condamnation, mais pour achever notre salut.

Notre Sauveur n'apparaîtra ainsi qu'à ceux qui l'attendent, mais il ne se présentera point avec le même caractère à ceux dont les yeux sont aveuglés par l'égoïsme et le péché. Pour eux il ne sera pas autre chose qu'un juge terrible. Regardons à lui pour notre salut maintenant, et alors nous pourrons l'attendre pour le salut réalisé. Ce regard nous donnera la vie.
CH Spurgeon

Compter sur la présence de Dieu


Ceux qui se confient en l'Éternel... marchent et ne se fatiguent point. (Ésaïe 40:31)


Marcher n'a rien de palpitant ni de sensationnel. Cela demande pourtant de l'endurance, de la continuité. Pour "marcher sans se fatiguer", sans s'épuiser, il faut utiliser toutes ses forces. Le mot "marcher" est employé dans la Bible en rapport avec le caractère. "Jean, voyant Jésus marcher vers lui, dit : "Voici l'agneau de Dieu." Il n'y a jamais rien d'abstrait dans la Bible, tout y est vie, réalité concrète. Dieu ne dit pas : "Soyez spirituels", mais "Marchez devant moi."

Lorsque nous sommes malades ou déprimés, nous recherchons le "sensationnel." Cela aboutit sur le plan physique, à des manifestations nerveuses qui sont des contrefaçons du Saint-Esprit. Sur le plan émotionnel cela entraîne des affections désordonnées et l'immoralité ; sur le plan spirituel, nous finissons par détruire toute vie authentique.

La présence réelle de Dieu n'est pas liée à un signe particulier, mais elle dépend de notre volonté de regarder sans cesse au Seigneur. Quand nous cessons de compter sur Lui, les difficultés surgissent. L'expérience dont parle le Psalmiste : "C'est pourquoi nous sommes sans crainte lorsque les flots mugissent..." deviendra notre expérience si nous sommes décidés à nous appuyer non sur le sentiment de la présence de Dieu, mais sur la certitude de sa présence.

"L'Éternel était ici. et je ne le savais pas. Dans les moments critiques, demandons à Dieu de nous guider ; mais gardons-nous de dire sans cesse : "Ô Seigneur, conduis-moi dans telle ou telle direction." Il est certain qu'il nous conduira. Si les décisions que le bon sens nous dicte ne correspondent pas à la volonté de Dieu, il nous le fera comprendre. Restons alors en repos, et attendons que sa présence nous éclaire."

Oswald Chambers

mardi 19 juillet 2016

Des chaussures résistantes


Ta chaussure sera de fer et d'airain, et ta force durera autant que tes jours. (Deutéronome 33:25)


Deux choses sont préparées pour le pèlerin les chaussures et la force.

Les chaussures lui sont nécessaires pour voyager sur des routes raboteuses et mauvaises et pour fouler des ennemis mortels. Nous ne marcherons pas nu-pieds : ce ne serait pas convenable pour des princes de sang royal. Nos chaussures ne seront point de matière commune, mais auront des semelles durables en métal qui ne s'useront point quand même le voyage serait long et difficile. Nous serons protégés en raison des nécessités de la route et du combat. Marchons donc bravement et ne craignons aucun mal, même si nous avions à mettre le pied sur des serpents venimeux ou sur le dragon lui- même.

Notre force aussi durera autant que nos jours ; et elle sera proportionnée à l'effort demandé et au fardeau à porter. Suivant nos jours notre force, tel est le sens clair de ce texte. Si en ce jour nous sur vient une épreuve pénible ou un travail demandant toute notre énergie, une force équivalente nous sera donnée aussi. Cette promesse faite à Ascer est aussi pour tous ceux qui ont assez de foi pour se l'approprier. Qu'elle nous donne donc la hardiesse qu'elle est destinée à produire dans le coeur croyant qui s'engage au service de Dieu.
CH Spurgeon

Le Maître de notre foi


Vous m'appelez Seigneur et Maître, et vous dites bien, car je le suis. (Jean 13:13)


Notre Seigneur n'impose jamais son autorité ; jamais il ne dit : "Tu dois." Il nous laisse parfaitement libres. Libres de lui cracher au visage, comme certains hommes l'ont fait ; libres de le mettre à mort. Il ne nous dira rien. Mais lorsque, grâce à la Rédemption sa vie est créée en moi, je reconnais aussitôt qu'il a sur moi une autorité absolue. C'est la domination morale de Celui dont il est dit : "Tu es digne..." Mais mon indignité refuse de se courber devant Celui qui est digne. Chaque fois que je rencontre un homme qui m'est supérieur, et que je refuse de reconnaître sa supériorité, je révèle mon indignité. Dieu fait notre éducation par des gens qui nous dépassent, non en intelligence mais en "sainteté", jusqu'à ce que nous nous soumettions au Seigneur lui-même.

Si notre Seigneur nous imposait l'obéissance, il serait un tyran, et n'aurait plus la véritable autorité. Il ne réclame jamais notre obéissance, mais lorsqu'il se révèle à nous, nous lui obéissons aussitôt. Il devient sans peine notre Seigneur, et nous vivons dans l'adoration du matin au soir. La manière dont je conçois l'obéissance met en évidence ma croissance spirituelle.

L'obéissance est un mot auquel nous devons redonner sa vraie valeur. L'obéissance n'est possible qu'entre des égaux : c'est le rapport d'un fils à son Père, et non d'un domestique à son patron. "Moi et le Père, nous sommes un." "Bien qu'il fut Fils, il a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes." Le Fils a obéi en tant que Rédempteur parce qu'il était le Fils, et non pas pour le devenir.

Oswald Chambers

lundi 18 juillet 2016

La communion dans le désert


C'est pourquoi, voici, je l'attirerai après que je l'aurai fait aller dans le désert, et je lui parlerai selon son coeur. (Osée 2:14)


Notre Dieu, voyant quels sont pour nous les attraits du péché, a résolu, afin de nous ramener à lui, d'user de l'attrait plus puissant de son amour. Ne nous souvenons-nous pas du premier charme qu'il nous fit éprouver pour nous arracher à la fascination du monde ? Il l'exercera et l'exercera encore, chaque fois qu'il nous verra en danger d'être enlacés par le mal. Il veut, afin d'avoir plus d'action sur nous, nous tirer à part en un lieu qui ne sera pas le paradis, mais bien un désert où rien ne puisse détourner notre attention de lui. Dans cette solitude, la présence du Seigneur de vient tout pour nous, et nous estimons dans ce moment sa compagnie bien plus précieuse que celle de nos amis, alors que nous étions assis sous notre vigne et notre figuier. L'isolement et l'affliction font plus pour nous rapprocher de notre Père céleste que tout autre moyen.

Quand il nous a mis à part et amenés à lui, le Seigneur peut alors nous dire des choses douces et excellentes pour notre consolation ; il « parle à notre coeur, » comme nous le dit le texte. Oh puissions-nous savoir par expérience le prix de cette promesse. Attirés par son amour, séparés par l'affliction et consolés par l'Esprit de vérité, nous connaîtrons le Seigneur et éclaterons en chants d'actions de grâce. Gloire soit à sa sagesse et à son amour infini !
CH Spurgeon

La foi, ce mystère


Et il dit : "Qui es-tu, Seigneur ?" (Actes 9:5)


Grâce au miracle de la Rédemption, Saul de Tarse, Pharisien ardent et opiniâtre, fut en une seconde transformé en humble esclave, dévoué au Seigneur Jésus.

Ce qui peut s'expliquer n'a rien de miraculeux. Lorsque nous comprenons comment les choses se passent, nous pouvons les ajuster à nos désirs. C'est pourquoi tout naturellement nous cherchons à comprendre. L'obéissance n'est pas une chose naturelle, et la désobéissance n'est pas forcément un péché. Il n'y a dans l'obéissance en elle-même aucune vertu morale, à moins qu'on reconnaisse chez celui qui donne les ordres une autorité supérieure. La désobéissance peut être le moyen de s'affranchir d'une autorité abusive. Quand un homme dit à un autre : "Il faut... tu dois..." il tend à l'asservir et à l'éloigner de Dieu. L'homme en obéissant devient esclave, à moins qu'il ne discerne par-delà l'autorité de l'homme, celle d'un Dieu saint auquel il se soumet.

Bien des personnes ne commencent à se tourner vers Dieu que lorsqu'elles rejettent leurs traditions religieuses. Car il n'y a qu'un seul Maître légitime du coeur humain et ce n'est pas la religion, mais Jésus-Christ. Mais malheur à moi si, le voyant devant moi, je lui dis : "Non, je ne te veux pas !" Il n'insistera pas pour que j'obéisse, mais en refusant j'aurai commencé à signer l'arrêt de mort du Fils de Dieu dans mon coeur. Lorsque je m'oppose à Jésus-Christ, en lui disant : "Je refuse", il n'insistera pas. Mais je tourne le dos à la puissance créatrice de sa Rédemption. La grâce de Dieu ne s'inquiète pas de savoir à quel point je suis corrompu, pourvu que je vienne à la lumière, mais malheur à moi si je tourne le dos à la lumière ! (voir Jean 3:19-21).
Oswald Chambers

vendredi 15 juillet 2016

Il console l'affligé


Heureux ceux qui sont dans l'affliction, car ils seront consolés. (Matthieu 5:4)


C'est par la vallée des larmes qu'on arrive à Sion. On pourrait croire qu'être triste et être béni sont deux choses inconciliables, mais le Sauveur qui est infiniment sage, les réunit dans cette béatitude. Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint. Le deuil sur le péché, sur notre péché, et sur le péché d'autrui est le sceau de Dieu sur ses fidèles. Quand l'Esprit de grâce se répand sur la maison de David ou sur une autre maison, elle pleure. C'est de cette sainte tristesse que nous recevons la meilleure de nos bénédictions, et c'est aussi de l'eau que nous viennent les plus excellents bienfaits. Or cette bénédiction promise à celui qui verse des larmes ne l'est pas pour quelque jour très éloigné ; non, Christ le déclare heureux maintenant même.

Le Saint-Esprit consolera certainement les coeurs qui pleurent sur leur péché. Ils seront consolés par la vertu du sang de Jésus-Christ et par la puissance purificatrice du Saint-Esprit. Ils seront consolés au sujet du péché qui abonde dans leur ville et dans leur temps, par l'assurance que Dieu se glorifiera malgré la rébellion des hommes. Ils seront consolés par la ferme attente qu'ils seront avant, peu délivrés du péché, et bientôt enlevés pour demeurer à toujours en la glorieuse présence de leur Dieu Sauveur.
CH Spurgeon

Un point d'honneur



Je me dois aux Grecs et aux barbares... (Romains 1:14)


Paul était accablé par le sentiment qu'il était le débiteur de Jésus-Christ ; et ce sentiment dominait et dirigeait toute sa conduite. la pensée que Jésus était son créancier divin inspirait toute sa vie. Suis-je animé par le sentiment que j'ai une dette à l'égard de Christ, concernant toute âme qui n'est pas encore sauvée ? Mon honneur de chrétien, c'est d'acquitter ma dette envers le Christ en sauvant d'autres âmes. Tout ce qui, en moi, a la moindre valeur, c'est à la Rédemption opérée par Jésus-Christ que je le dois. Est-ce que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour que sa Rédemption puisse se manifester dans d'autres vies ? Je ne peux le faire que si le Saint-Esprit suscite en moi le sentiment d'être le débiteur de Christ.

Je ne suis pas appelé à être un grand personnage parmi les hommes, mais un esclave du Seigneur Jésus. "Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes." Paul s'était livré lui-même à Jésus-Christ. Il disait : "Je me dois à toute créature dans le monde entier, à cause de l'Évangile de Jésus ; je ne suis libre que pour être totalement esclave de Jésus-Christ." Il doit en être de même pour quiconque porte le nom de chrétien. Cessez de prier pour vous-même et dépensez-vous au service des autres. Soyez esclaves de Jésus. C'est ainsi que l'on peut être fait pour les autres pain rompu et vin répandu.

Oswald Chambers

jeudi 14 juillet 2016

Les fardeaux déchargés sur Lui


Décharge-toi de ton fardeau sur l'Éternel, et il te soulagera ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé. (Psaumes 55:23)


Ce fardeau est lourd laisse-le au Tout-Puissant. Tant que tu le portes, il t'écrase ; mais pour son bras, il ne pèse rien. Si cependant Dieu t'appelle à le porter encore, il te soutiendra. Le fardeau sera sur toi, mais ne t'accablera pas. Tu seras si bien soutenu que ce sera une bénédiction Appelle le Seigneur à ton secours, et tu pourras te tenir debout sous le poids qui, sans lui, te courberait en deux.

Notre plus grande crainte est que notre épreuve ne nous éloigne du sentier du devoir ; mais le Seigneur ne permettra pas cela. Si nous sommes sincères devant lui, il ne souffrira pas que notre affliction nous écarte de la droite conduite. En Jésus il nous reçoit comme justes, et en Jésus il nous garde aussi.

Et pour le moment présent ? Penses-tu aller seul au-devant des épreuves de ce jour ? Veux-tu que tes pauvres épaules soient encore écorchées par la charge qui t'écrase ? Abandonne cette folie. Dis toute ta peine au Seigneur et remets-la lui. Ne jette pas ton fardeau à terre pour le reprendre aussitôt ; mais décharge-t-en sur l'Éternel et le lui laisse une fois pour toutes. Alors tu marcheras à l'aise comme un joyeux croyant, déchargé désormais de souci et chantant les louanges du grand Libérateur.
CH Spurgeon

Le chrétien face à la persécution

Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant ; mais si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. (Matthieu 5:39)


Ces versets mettent en évidence l'humiliation qui est attachée au nom de "chrétien". Du point de vue de la morale naturelle, si quelqu'un ne rend pas coup pour coup, c'est un lâche. Du point de vue spirituel, si un homme ne riposte pas, c'est une preuve de la présence du Fils de Dieu en lui. Si on vous insulte, faites taire tout ressentiment et saisissez l'occasion pour laisser le Fils de Dieu se manifester à travers vous. On ne peut pas faire semblant d'avoir les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Ils sont en nous, ou ils n'y sont pas. Pour le chrétien, les insultes personnelles sont des occasions de rayonner de l'incroyable douceur de notre Seigneur Jésus.

L'enseignement du Sermon sur la Montagne n'est pas : "Faites votre devoir", mais "faites plus que votre devoir". Ce n'est pas notre devoir de faire un deuxième "mille", ou de tendre l'autre joue, mais Jésus dit à ses disciples d'agir toujours ainsi. Bannissons des pensées comme : "Je ne peux pas en faire davantage", ou : "On ne m'a pas pris au sérieux, j'ai été incompris." Chaque fois que je revendique mes droits, je fais tort au Fils de Dieu ; par contre je peux éviter à Jésus d'être blessé si je reçois les coups moi-même. C'est ainsi qu'on peut se charger des afflictions du Christ. Le disciple réalise que, dans sa vie, c'est l'honneur de son Seigneur qui est en jeu, et non le sien.

Ne vous attendez pas à ce qu'on soit juste envers vous, mais ne cessez jamais de l'être vous-même. Nous réclamons toujours la justice. Voici ce qu'enseigne le Sermon sur la Montagne : "Ne vous attendez pas à la justice, mais vous, pratiquez-la."

Oswald Chambers

mardi 12 juillet 2016

Qui délivre, quand et comment


Le Seigneur sait délivrer de l'épreuve ceux qui l'honorent, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement. (2 Pierre 2:9)


Les hommes pieux sont tentés et éprouvés. La foi qui n'a pas été mise à l'épreuve n'est pas la vraie foi.

Mais ceux qui honorent Dieu sont délivrés, non par le hasard, ni par des agents secondaires, mais par le Seigneur en personne. Il se charge lui-même de la délivrance de ceux qui se confient en lui. Dieu aime ceux qui marchent selon lui, et il se préoccupe de savoir où ils sont et comment ils se trouvent.

Parfois leur chemin leur semble un labyrinthe et ils ne savent comment échapper à tel danger qui les menace. Ce qu'ils ne savent pas, leur Maître le sait. Il sait qui il doit délivrer, quand et comment il délivrera. Il délivre le juste de la manière la plus profitable pour lui, la plus humiliante pour celui qui lui fait tort, et la plus honorable pour lui-même. Laissons le « comment » au Seigneur, et contentons-nous et nous réjouissons de savoir qu'il « sait délivrer » son peuple de tout danger, de toute épreuve et de toute tentation, et cela par sa main droite et avec gloire.

Il ne m'appartient pas aujourd'hui de pénétrer les secrets du Seigneur, mais bien d'attendre patiemment l'heure de la délivrance, sachant ceci c'est que, quoique je ne sache rien, mon Père céleste sait ce qui me convient. Et « aucun de ceux qui s'attendent à lui ne sera confus. »

CH Spurgeon

L'église chrétienne



Jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus... à la mesure de la stature parfaite de Christ. (Éphésiens 4:13)


Réhabilitée par la Rédemption accomplie par Jésus-Christ, la race humaine tout entière peut retrouver des relations normales avec Dieu, telles qu'Il les voulait. L'Église cesse d'être une société d'ordre spirituel lorsqu'elle se préoccupe du développement de sa propre organisation. La réhabilitation de l'humanité par Jésus-Christ implique la manifestation du Christ dans la vie collective aussi bien que dans la vie individuelle. C'est dans ce but que Jésus a envoyé des apôtres et des docteurs : afin que l'unité spirituelle de tous puisse être réalisée. Nous ne sommes pas appelés à jouir isolément de la communion avec Dieu. Nous sommes appelés à laisser Jésus-Christ vivre en nous, de manière à réaliser l'Église, le corps de Christ.

Ai-je en vue l'édification du corps de Christ, ou seulement ma propre formation spirituelle ? L'essentiel est le lien qui m'unit personnellement à Jésus-Christ : "Afin que je le connaisse, Lui..." L'accomplissement du dessein de Dieu implique de ma part un abandon complet à sa volonté ! Dès que je me recherche moi-même, je compromets mes relations avec Dieu. Quelle humiliation pour moi quand je découvrirai que mon but n'a pas été de glorifier Jésus-Christ, lui-même, mais seulement de glorifier ce qu'il a fait pour moi !

"Mon but, c'est Dieu lui-même. Ce n'est ni la joie, ni la paix, ni même sa bénédiction : c'est lui-même, mon Dieu !"

Est-ce bien vers ce but, et ce but seul, que tend toute ma vie ?

Oswald Chambers

lundi 11 juillet 2016

Jamais séparé de Dieu

 

Quiconque vit et croit en moi ne mourra point pour toujours. Crois-tu cela ? (Jean 11:26)


Oui, Seigneur, nous le croyons : nous ne mourrons jamais. Notre âme peut être séparée d'avec notre corps, ce qui constitue bien une sorte de mort ; mais notre âme ne sera jamais séparée de Dieu, et c'est là la vraie mort, la mort qui est le salaire du péché, et cette peine de mort est la pire chose qui puisse nous arriver. Nous le croyons bien certainement, car « qui pourra nous séparer de l'amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Sauveur ? » Nous sommes les membres du corps de Christ, et Christ perdra-t-il les parties de son corps ? Nous lui sommes unis par le mariage ; sera-t-il privé de son épouse et rendu veuf ? Impossible. Il y a en nous une vie qui ne peut pas être séparée de Dieu : car le Saint-Esprit demeure en nous ; et avec lui, comment pouvons-nous mourir ? Jésus lui-même est notre vie ; c'est pourquoi il n'y a pas de mort possible pour nous, car il ne peut pas mourir de nouveau. En lui nous sommes morts au péché une fois, et la sentence capitale ne peut pas être deux fois exécutée. Maintenant nous vivons, et nous vivons pour toujours. Le salaire de la justice, c'est la vie éternelle, et nous avons la justice même de Dieu ; par conséquent nous pouvons réclamer le salaire le plus élevé.

Vivant et croyant aujourd'hui, nous croyons que nous vivrons et entrerons en jouissance de ce bien. Aussi nous avançons-nous avec la ferme confiance que notre vie est assurée dans celle de notre Chef vivant.

CH Spurgeon

Le chrétien sanctifié

 ...Afin de connaître Christ... (Philippiens 3:10)


Le chrétien sanctifié ne cherche pas à satisfaire ses propres désirs, il cherche à connaître Jésus-Christ. Jamais il ne croit que les circonstances qu'il traverse soient le fruit du hasard. Il ne distingue pas deux domaines dans sa vie, l'un profane, l'autre religieux. Tous les obstacles qu'il rencontre sont destinés, dans sa pensée, à lui faire mieux connaître Jésus-Christ auquel il s'abandonne entièrement. Le but du Saint-Esprit est de nous amener à glorifier Jésus-Christ dans tous les domaines, et s'il le faut, il nous ramènera sans cesse au même point. En cherchant notre propre gloire, nous faisons de notre activité une idole ; l'enfant de Dieu, au contraire, dans son travail, cherche sans cesse à donner toute la gloire à Jésus-Christ. Soit que nous mangions, soit que nous buvions, soit que nous lavions les pieds des disciples, nous devons le faire dans l'intention de glorifier Jésus-Christ. Chaque détail de notre vie trouve son modèle dans un détail de la vie de Jésus.

Le Seigneur cherchait à glorifier son Père même dans les choses les plus terre à terre: "Jésus, sachant qu'il était venu de Dieu, et qu'il s'en allait à Dieu... prit un linge... et se mit à laver les pieds de ses disciples."

Le but du chrétien est de connaître Christ. Est-ce que là où je suis, aujourd'hui, ce que je fais me porte à le mieux connaître ? Sinon, je manque le but. Je ne suis pas ici pour me trouver moi-même, mais pour le connaître, Lui. Dans l'oeuvre de Dieu, nous avons trop souvent tendance à penser, et à dire: "Ceci doit être fait — donc il faut que je le fasse." Ce n'est pas l'attitude du chrétien expérimenté ; son but est de reconnaître et de manifester en toute circonstance la volonté de Jésus-Christ.

Oswald Chambers

dimanche 10 juillet 2016

Aimer l'église


Tu te lèveras, tu auras pitié de Sion, car il est temps d'en avoir pitié parce que le temps marqué est échu ; car tes serviteurs en aiment les pierres, ils en chérissent la poussière. (Psaumes 102:14-15)


Oui, nos prières pour l'Église sont entendues. L'heure de leur exaucement se prépare. Nous aimons les réunions de prières, les écoles du dimanche et tous les services de la maison de Dieu. Notre coeur s'unit au peuple de Dieu tout entier pour dire :

Qu'aujourd'hui la paix descende
Sur chacun de tes enfants,
Et que partout on entende
Leurs hymnes reconnaissants.
Si c'est là le désir universel, bientôt viendront les temps de rafraîchissement du Seigneur. Nos assemblées seront combles, les saints ravivés, les pécheurs convertis. Ceci ne s'accomplira que par la miséricorde de Dieu ; mais cela arrivera, et nous devons l'attendre. Ce temps, le temps fixé, approche. Réveillons-nous. Aimons toutes les pierres de Sion, même les pierres tombées. Sachons recueillir la moindre vérité, le moindre enseignement, le moindre croyant, quand même ils seraient méprisés et regardés comme autant de poussière. Quand nous chérissons Sion, Dieu la chérit aussi, et si nous mettons un grand intérêt et notre plaisir l'oeuvre du Seigneur, Dieu y mettra son plaisir aussi.

CH Spurgeon

samedi 9 juillet 2016

Fidèle et utile


J'aurai les yeux sur les fidèles du pays pour qu'ils demeurent auprès de moi ; celui qui marche dans une voie intègre sera mon serviteur. (Psaumes 101:6)


Si David parlait ainsi, nous pouvons être sûrs que le Fils de David pense de même. Jésus pense aux hommes fidèles et a les yeux fixés sur eux pour les observer, les stimuler, les faire avancer et les récompenser ensuite. Qu'aucun homme droit de coeur ne se croie dédaigné. Le Roi lui-même a les yeux sur lui.

De cette attention royale résultent pour nous deux choses : « Pour qu'ils demeurent avec moi, » est-il dit. Jésus conduit les fidèles dans sa maison, et leur donne une place dans son palais ; il en fait ses compagnons et se réjouit dans leur société. Soyons dignes de la confiance de notre Seigneur, et il se manifestera à nous. Plus notre fidélité nous aura coûté, mieux elle sera récompensée. Plus les hommes nous rejetteront, plus joyeusement notre Dieu nous recevra.

Il dit ensuite : « Celui qui marche dans une voie intègre sera mon serviteur. » Jésus fera servir à sa gloire ceux qui, méprisant la fraude et les artifices, demeurent fidèles à sa personne, à sa Parole et à sa croix. Serviteurs honorés de Sa Majesté, ceux-là feront partie de sa suite royale. Intimité et service sont les gages de la fidélité. Rends-moi fidèle, ô Seigneur, afin que j'habite avec toi et que je te serve !
CH Spurgeon

L'épreuve radicale


Josué dit au peuple : "Vous ne pourrez pas servir l'Éternel." (Josué 24:19)


Avez-vous encore la moindre confiance en quoi que ce soit au monde, en dehors de Dieu ? En n'importe quelle qualité naturelle, n'importe quel concours de circonstances ? Devant ce devoir nouveau, que Dieu vous révèle, comptez-vous sur vous-même, à un degré quelconque ? C'est pour le savoir que Dieu vous met à l'épreuve. Vous avez raison de dire : "Je ne peux pas avoir une vie sainte" ; mais vous pouvez décider de laisser Jésus vous rendre saint. "Vous ne pourrez pas servir l'Éternel", mais vous pouvez vous abandonner au Seigneur pour que sa toute-puissance agisse en vous. Votre communion avec Dieu est-elle sans ombres, pour qu'Il puisse manifester en vous sa vie merveilleuse ?

Le peuple répondit à Josué : "Non, c'est l'Éternel que nous voulons servir." Ce n'est pas une décision prise à la légère, mais un engagement raisonné. "Mais il n'est pas possible, dites-vous, que Dieu m'ait appelé à cette tâche ; je suis trop indigne, ce ne peut pas être moi !" C'est pourtant bien vous, et plus vous serez faible et misérable, mieux cela vaudra. Tant qu'on se fie en n'importe quoi d'autre, on ne peut pas dire réellement : "C'est l'Éternel que je veux servir."

Nous disons : "Ah ! Si seulement je pouvais vraiment croire." Mais en réalité la question est : "Si tu voulais croire." Il n'est pas étonnant que Jésus-Christ insiste tant sur le péché d'incrédulité. "Il ne put pas faire là beaucoup de miracles, à cause de leur incrédulité." Si nous croyions vraiment que Dieu peut faire ce qu'il promet, à quelle transformation ne pourrions-nous pas nous attendre ! Est-ce que ma foi est assez hardie pour accepter et croire les promesses de Dieu ?
Oswald Chambers

vendredi 8 juillet 2016

Le campement de l'Ange


L'ange de l'Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et les garantit. (Psaumes 34:8)


Nous ne pouvons voir les anges, mais c'est assez qu'ils nous voient ; le grand Ange de l'Alliance, entre autres, « lequel nous aimons quoique nous ne l'ayons pas vu, » a son oeil fixé sur nous, nuit et jour. Il a au-dessous de lui une armée de saints anges, et les prépose à la garde de ses saints, afin qu'ils les garantissent de tout mal. Si les démons cherchent à nous nuire, ces brillants messagers agissent en notre faveur.

Le Seigneur des anges n'est pas un hôte passager, nous faisant des visites temporaires, mais il campe autour de nous avec ses armées. Il a son quartier général partout où se trouvent ceux qui mettent leur confiance dans le Dieu vivant. Ce camp entoure les fidèles de telle sorte qu'ils ne peuvent être attaqués d'aucun côté, à moins que l'adversaire ne pénètre à travers les remparts divins. Nous avons ainsi une garde permanente, une protection assurée. Avertis par les sentinelles de Dieu, nous ne serons pas surpris par des assauts soudains, ni écrasés par des forces supérieures. La délivrance nous est annoncée, et nous est donnée par le Capitaine de notre salut ; elle nous sera renouvelée à reprises répétées, jusqu'à ce que nos combats aient pris fin, et que nous puissions échanger le champ de bataille de cette terre contre la maison du repos.
CH Spurgeon

Volonté et loyauté


Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir. (Josué 24:15)


La volonté de l'homme est la résultante de toutes ses énergies. Je ne puis cesser de vouloir ; je dois exercer ma volonté. Pour obéir à Dieu, il me faut vouloir ; pour recevoir l'Esprit de Dieu, il me faut vouloir. Lorsque Dieu nous révèle une vérité, ce n'est pas sa volonté qui est mise en question, c'est la nôtre. Le Seigneur nous a souvent mis, chacun de nous, en face de grandes décisions à prendre. Dans une telle situation il est bon de nous rappeler comment nous avons réagi lors de notre conversion, lors de notre première rencontre avec Jésus, ou lorsque telle ou telle vérité nous a été révélée. Il nous paraissait alors facile de nous abandonner à son autorité. Remémorons-nous ces moments lumineux, maintenant que l'Esprit de Dieu nous met en présence de nouvelles révélations.

"Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir." Il s'agit d'un choix délibéré et non d'une décision vers laquelle vous glisseriez sans effort. C'est un choix capital dont tout le reste dépend, une décision à prendre, entre vous et Dieu. Ne consultez ni la chair, ni le sang. Chaque nouveau choix qui vous est proposé entraîne autour de vous des défections et votre foi est mise à l'épreuve. Dieu vous permet de tenir compte de l'opinion des chrétiens qui vous entourent, mais cependant vous constatez que les autres ne vous comprennent pas. Ce n'est pas à vous de discerner où Dieu vous mène ; la seule chose que Dieu vous révèle, c'est Lui-même.

Dites-Lui : "Je veux t'être fidèle." Dès que vous avez choisi la fidélité à Jésus-Christ, Dieu vous prend à témoin. Ne consultez pas d'autres chrétiens, mais déclarez solennellement : "Je veux Te servir." Ayez la volonté d'être fidèle et croyez que d'autres peuvent l'être, eux aussi.
Oswald Chambers

jeudi 7 juillet 2016

Un coeur de montagnes


Cieux réjouissez-vous ! Terre soit dans l'allégresse ! Montagnes éclatez en cris de joie ! Car l'Éternel console son peuple, il a pitié des misérables ! (Ésaïe 49:13)


Telles sont les consolations du Seigneur, que non seulement les saints qui en sont les objets, mais les cieux et la terre même chantent ensemble de joie. Il est difficile de faire chanter une montagne, et cependant le prophète en convie tout un choeur. Le Liban et l'Hermon et les lieux élevés de Basan et de Moab, il veut tous les voir psalmodier à cause de la grâce qui est faite à Sion. Et nous, ne pouvons-nous pas changer nos montagnes de difficultés, d'épreuves, de soucis ou de travaux, en occasions de louer notre Dieu ? « Montagnes, éclatez en cris de joie ! »

Cette déclaration que Dieu a pitié des misérables est accompagnée comme d'une volée de cloches qui sonnent toutes ensemble. Écoutez leur musique « Réjouissez-vous ! » « Soyez dans l'allégresse ! » « Éclatez en cris de joie ! » Le Seigneur veut que son peuple soit dans la joie à cause de son amour inépuisable. Il ne nous veut ni dans la tristesse, ni dans le doute, mais réclame de nous l'adoration de coeurs croyants. Il ne peut pas nous faire défaut ; comment soupirer ou être maussades comme s'il nous voulait du mal ? Donne-nous, Seigneur, une harpe joyeuse et la voix des chérubins qui chantent devant ton trône !

CH Spurgeon

Tout ce qui est noble est difficile


Entrez par la porte étroite... car étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie... (Matthieu 7:13-14)


Si nous voulons vivre en disciples de Jésus-Christ, n'oublions pas que tout ce qui est noble est difficile, La vie chrétienne est ardue autant que glorieuse, mais sa difficulté ne nous fait ni trembler, ni reculer, elle nous stimule à la victoire. Est-ce que le merveilleux salut de Jésus-Christ a un tel prix à nos yeux que nous sommes prêts à faire tout pour qu'Il règne ?

Dieu sauve les hommes par sa grâce souveraine qu'il accorde à cause de la Rédemption accomplie par Jésus. Il produit en nous la volonté d'agir selon son bon plaisir. Mais il nous faut mettre en oeuvre ce salut dans la vie de chaque jour. Dès que nous croyons à sa Rédemption, nous commençons à obéir et nous découvrons qu'il nous en rend capables. Si nous échouons, c'est que nous n'avons pas mis en pratique ce que nous avons reçu. Dans les moments difficiles, nous sommes mis à l'épreuve. Si nous avons obéi à l'Esprit et mis en pratique, dans notre vie quotidienne, ce que Dieu nous révèle, nous serons soutenus à la fois par la grâce de Dieu et par les habitudes que nous aurons acquises.

Remercions Dieu de nous confier des tâches difficiles. Son salut rend joyeux, mais appelle à l'héroïsme et à la sainteté. Il révèle ce dont nous sommes capables. Jésus est venu "pour conduire à la gloire un grand nombre de fils", et Dieu ne veut rien nous épargner de l'éducation d'un fils. Il ne fait pas de nous des êtres avachis, car la grâce de Dieu transforme hommes et femmes à la ressemblance de Jésus-Christ leur frère. Pour vivre dans l'existence quotidienne la noble vie de disciple de Jésus, il faut une ferme discipline. La noblesse d'âme exige un constant effort.

Oswald Chambers

mercredi 6 juillet 2016

Son Amour, son Don, son Fils

 

Car Dieu a tellement aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. (Jean 3:16)


De tous les astres du ciel, l'étoile polaire est la plus utile au marin. Ce texte est une étoile polaire, car il a conduit plus d'âmes au salut qu'aucun autre de l'Écriture. Il est parmi les promesses, ce que la Grande Ourse est parmi les constellations.

Plusieurs des mots qui la composent y brillent d'un éclat particulier. Nous y voyons d'abord l'expression de l'amour de Dieu dont le terme TELLEMENT vient marquer la mesure infinie. Puis nous avons le don de Dieu dans sa grandeur et sa gratuité. Ce don, c'est celui du Fils de Dieu, don unique et sans prix de cet amour, qui jamais, ne s'était manifesté aussi complet, que quand ce Fils bien-aimé a été envoyé du ciel, pour venir vivre et mourir pour les hommes. Ce sont là les trois points les plus lumineux.

Puis vient l'unique condition demandée pour le salut, la seule accessible à tout homme coupable croire. Condition qui est largement offerte à tous, sans exception, appuyée qu'elle est par la locution « QUICONQUE. » Beaucoup ont trouvé place dans ce « quiconque, » qui auraient été exclus par tout autre terme moins général. Enfin, voici la grande promesse que celui qui croit en Jésus ne périra pas mais qu'il À LA VIE ÉTERNELLE. Celle-ci réjouit tout homme qui se voit près de périr et sent qu'il ne peut se sauver lui-même. Nous croyons au Seigneur Jésus et nous avons la vie éternelle.

CH Spurgeon

De la vision à la réalité


Le mirage se changera en étang et la terre desséchée en sources d'eaux. (Ésaïe 35:7)


Avant qu'une chose se réalise, nous en avons la vision. Mais lorsque nous constatons que cette vision, bien qu'elle soit authentique, ne se réalise pas, Satan profite de ce moment favorable pour nous tenter ; et nous en arrivons à dire que ce n'est pas la peine de continuer. Au lieu de voir s'accomplir la vision, nous traversons la vallée de l'humiliation.

Dieu nous donne d'abord une vision, puis il nous fait descendre dans la vallée, pour nous marteler jusqu'à ce que la vision ait pris forme en nous. C'est dans cette vallée que tant d'entre nous faiblissent et perdent pied. Chaque vision se réalisera un jour, si nous avons la patience d'attendre. Sachons bien que Dieu a le temps. Il ne se presse jamais. Nous sommes, nous, au contraire, terriblement pressés et impatients. Éclairés par la splendeur de la vision reçue, nous nous mettons en marche, mais la vision n'est pas encore devenue réalité en nous. Il faut donc que Dieu nous conduise dans la vallée et nous fasse passer par le feu et par l'eau, pour nous façonner jusqu'à ce que nous soyons prêts à recevoir ce qu'il voulait nous donner. Dès l'instant où nous avons eu la vision, Dieu a commencé à travailler pour former en nous son idéal ; mais sans cesse nous échappons de ses mains et essayons de nous façonner nous-mêmes à notre façon.

La vision que Dieu nous accorde n'est pas un rêve, mais une révélation de ce que Dieu veut que nous soyons. Laissez-le vous mettre sur son tour, comme le potier, et vous façonner à sa guise, et il est certain qu'il vous rendra conforme à la vision qu'il vous a donnée. Pendant qu'il travaille, ne perdez pas patience.
Oswald Chambers

lundi 4 juillet 2016

La Parole, nourriture nécessaire


L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. (Matthieu 4:4)


Si Dieu le voulait, nous pourrions vivre sans pain, comme Jésus le fit, pendant quarante jours ; mais nous ne pourrions pas vivre sans sa Parole. Par cette Parole, nous avons été créés, et par elle seulement nous sommes gardés, car « il soutient toute chose par sa parole puissante. » Le pain est une cause seconde ; le Seigneur lui-même est la source première de notre existence. Il peut nous faire vivre sans cette cause seconde aussi bien que par elle ; ne le limitons pas à un seul mode d'action. Ne soyons pas trop ardents pour les choses visibles, mais regardons au Dieu invisible. Nous avons entendu des croyants nous raconter que dans des jours de grande pauvreté où le pain leur manquait, leur appétit diminuait en même temps, et d'autres nous ont dit qu'alors que les moyens de vivre leur faisaient défaut, le Seigneur leur envoyait des secours inattendus.

Mais il nous faut la parole de Dieu. Avec elle nous pouvons résister au diable. Vient-elle à nous être retirée, nous tombons au pouvoir de notre ennemi, car nous ne tarderons pas à défaillir. Nos âmes ont besoin de nourriture, et il n'y en a d'autre pour elles que la Parole du Seigneur. Tous les prédicateurs et tous les livres du monde ne peuvent lui procurer un seul vrai repas. La parole sortant de la bouche de Dieu peut seule nourrir le croyant. Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là ! Nous l'estimons plus qu'aucun mets royal.
CH Spurgeon

Une chose que Dieu défend


Ne t'irrite pas ; ce serait mal faire. (Psaumes 37:8)


S'irriter, c'est s'appauvrir, soit au point de vue de la pensée, soit au point de vue de l'âme. Il est facile de dire : "Ne t'irrite pas !", mais il est plus difficile d'être soi-même assez fort moralement, pour ne pas s'irriter. Tant que l'épreuve ne nous atteint pas, que nous ne vivons pas comme beaucoup de nos contemporains dans la déroute et l'angoisse, nous parlons aisément de "nous reposer sur le Seigneur", et d'attendre patiemment sa délivrance. Mais quand tout cela nous atteint, pouvons-nous encore nous reposer en Dieu ? Si, dans ces cas-là, nous ne pouvons obéir à l'ordre : "Ne t'irrite pas", ordre qui doit être vécu dans les jours de perplexité comme dans les jours de paix ; alors nous ne le vivrons jamais. Et s'il n'est pas valable pour vous, ne vous attendez pas à ce qu'il soit valable pour quelqu'un d'autre. Le repos en Dieu ne dépend pas des circonstances extérieures, mais de notre communion avec Dieu.

Se tracasser conduit toujours au péché. Nous nous imaginons qu'une certaine dose d'anxiété et de soucis est une preuve de sagesse ; mais cela révèle seulement notre lâcheté. L'irritation en face des circonstances prouve que nous tenons à choisir notre propre chemin. Notre Seigneur ne s'est jamais fait de soucis. il n'a jamais été anxieux, car il n'était pas venu accomplir sa propre volonté, mais celle de Dieu. Si nous sommes enfants de Dieu, il est mal de nous irriter.

Vous entretenez peut-être la pensée que vos difficultés dépassent les possibilités de Dieu ? Mettez de côté toutes vos suppositions ridicules, et demeurez à l'ombre du Tout Puissant. Engagez-vous devant Dieu à renoncer à l'inquiétude, pour cette chose qui vous tourmente. Pourquoi cette irritation, ces soucis ? Parce que nous faisons nos calculs sans tenir compte de Dieu.

Oswald Chambers

dimanche 3 juillet 2016

Un guide pour toujours

 

Il sera notre guide jusqu'à la mort. (Psaumes 48:15)


Un guide nous est indispensable. Il est des cas où nous donnerions tout ce que nous possédons pour savoir ce que nous avons à faire et de quel côté nous devons nous tourner. Nous avons la volonté de bien faire, mais nous hésitons entre deux routes à suivre. Oh ? Qui nous donnera un guide ?

L'Éternel notre Dieu condescend à nous servir de guide. Il connaît le chemin et nous conduira jusqu'à ce que nous ayons atteint en paix le terme de notre voyage. Peut-on désirer une direction plus ? Mettons-nous entièrement sous sa conduite, et nous ne risquerons pas de manquer la route. Faisons de lui notre Dieu, et nous trouverons en lui notre guide. Si nous suivons sa loi, nous ne nous fourvoierons point dans la vie, pourvu que nous apprenions avant tout à nous appuyer sur lui à chaque pas.

Nous avons l'assurance que, s'il est notre Dieu à toujours et à perpétuité, il ne cessera jamais de nous diriger. Il nous conduira même « jusqu'à la mort » pour que nous habitions avec lui pour l'éternité. Cette promesse de la conduite divine nous garantit la sécurité pour notre vie entière : Salut tout d'abord, direction ensuite et jusqu'à notre dernière heure, enfin vie bienheureuse à jamais.

Chacun ne devrait-il pas chercher Dieu dès son jeune âge, se réjouir en lui durant sa vie et se reposer sur lui dans sa vieillesse ? Regardons aujourd'hui à lui pour être guidés, afin de pouvoir nous confier encore en lui à l'heure de notre départ.

CH Spurgeon

J'ai péché


Malheur à moi ! Je suis perdu ! Car je suis un homme dont les lèvres sont impures. (Ésaïe 6:5)


Quand je suis vraiment en présence de Dieu, ce n'est pas du péché en général qu'il me convainc, mais d'un péché précis. On dira facilement : "Oui, je sais que je suis pécheur...", mais en présence de Dieu, ce n'est pas cette constatation banale qui nous permet de nous en tirer. Être convaincu de péché, c'est en arriver à dire : "Je suis ceci ; j'ai fait cela." Cette conviction-là est la preuve même que l'on se trouve vraiment en présence de Dieu. Ce n'est rien de vague, mais c'est d'un péché précis que l'Esprit de Dieu me convainc. C'est alors que Dieu nous révèle que toute notre nature est corrompue. Il en est toujours ainsi lorsque nous sommes face à face avec Lui.

Les saints les plus éminents ou les plus humbles, tes pécheurs les plus corrompus ou les plus "honnêtes", passent par cette expérience de conviction de péché. Lorsqu'un homme se trouve au premier degré de l'échelle de l'expérience chrétienne, il peut dire : "Je ne vois pas bien quelle faute j'ai commise, mais le Saint-Esprit me la montrera d'une manière précise." Ésaïe, en contemplant la sainteté de Dieu, se rendit compte qu'il était un homme aux lèvres impures ; il fallait qu'il soit purifié. "Il toucha ma bouche (avec un charbon ardent) et me dit : ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est enlevée et ton péché est expié, il faut qu'il soit consumé par le feu qui purifie."

Oswald Chambers

samedi 2 juillet 2016

Sommeil régénérateur

 

Certainement c'est Dieu qui donne le repos à celui qu'il aime. (Psaumes 127:2)


Notre vie ne doit pas être une vie de soucis ni d'inquiétudes, mais une vie de foi joyeuse et tranquille. Notre Père céleste pourvoit aux besoins de ses enfants et sait ce dont nous avons besoin avant que nous le lui demandions. Nous pouvons donc aller paisiblement à notre repos à l'heure convenable, sans nous croire obligés de veiller pour combiner et dresser nos plans d'avenir et de nous tourmenter à ce sujet. Si nous avons appris à nous reposer sur Dieu, nous ne serons pas tenus en éveil par les craintes et les sombres pressentiments, mais nous abandonnerons tout souci au Seigneur, et ne songerons qu'à lui et à sa grâce, et il nous donnera un sommeil doux et réparateur.

Être les bien-aimés de Dieu, voilà le plus grand des honneurs, car notre ambition ne peut rien souhaiter de plus, aussi tout désir intéressé devrait-il céder à côté de celui-là. Qu'y a-t-il dans le ciel de plus grand que l'amour de Dieu ? Sois donc en repos, mon âme, car en lui tu as toutes choses.

Et cependant, malgré tout, nous restons agités, si le Seigneur ne nous donne, non pas seulement des raisons d'être en repos, mais le repos lui-même. Eh bien, en Jésus il le fait ; Jésus lui-même est notre paix, notre repos, notre tout, et sur son sein nous reposons en parfaite sécurité, soit dans la vie, soit dans la mort.

CH Spurgeon

vendredi 1 juillet 2016

Dieu avec nous


Dieu sera avec vous. (Genèse 48:21)


Le vieux Jacob ne pouvait plus rester auprès de Joseph, car son heure était venue de mourir. Mais il quittait son fils sans crainte, car il pouvait dire avec confiance : « Dieu sera avec vous. » Quand les membres les plus aimés de nos familles ou nos plus secourables amis sont rappelés par la mort, consolons-nous par cette pensée que Dieu ne nous a pas quittée, mais qu'il vit pour nous et demeure avec nous à jamais.

Si Dieu est avec nous, nous sommes en noble compagnie, quand même nous sommes peut-être pauvres et méprisés. Si Dieu est avec nous, toute la force qui nous est nécessaire nous est assurée, car rien n'est au-dessus de sa force. Si Dieu est avec nous, nous avons pleine sécurité, car aucun mal ne peut atteindre celui qui marche sous sa protection. Quel sujet de joie il y a là pour nous, car non seulement Dieu est avec nous, mais il veut être avec nous avec nous comme individus ; avec nous comme familles ; avec nous comme Églises. Le nom même de Jésus n'est-il pas Emmanuel, Dieu avec nous ? Et si Dieu est avec nous, n'est-ce pas là le suprême bien ? Soyons donc courageux et diligents, joyeux et pleins d'espérance. Notre cause l'emportera, la vérité triomphera, car l'Éternel est avec ceux qui sont avec lui. Puisse aujourd'hui même cette parole réjouir tout croyant qui lira cette promesse. Il n'y a pas de plus grand bonheur possible.

CH Spurgeon

Il faut payer!

En vérité, je te le dis, tu ne sortiras pas de là que tu n'aies payé jusqu'au dernier centime... (Matthieu 5:26)


Dans le ciel, il ne peut y avoir un petit coin d'enfer. Dieu a résolu de vous rendre purs, saints, justes. Il ne vous laissera pas échapper, même un instant, au contrôle du Saint-Esprit.

Il vous avait appelés à comparaître devant son tribunal, mais vous n'êtes pas venus. Alors le procès suit son cours, et maintenant vous êtes en prison et vous n'en sortirez pas avant d'avoir payé le dernier centime. "Est-ce bien là le Dieu de grâce et d'amour ?", dites-vous. Oui, en vous traitant de la sorte, Dieu manifeste son amour. Son but est de vous rendre purs, innocents, sans aucune tache. Mais, pour cela, il veut vous amener à reconnaître votre tendance naturelle à vouloir disposer de vous-mêmes. Dès l'instant où vous acceptez que Dieu change cette disposition naturelle, ses forces de régénération sont mises en oeuvre. Dès que vous comprenez le but que Dieu se propose, qui est de vous amener à des relations normales avec lui et avec vos semblables, il mettra toutes Ses ressources à votre disposition pour vous aider à marcher dans le droit chemin. Prenez aujourd'hui la résolution : "Oui, Seigneur, je suis décidé à écrire cette lettre ce soir même ; oui, Seigneur, je vais main1enant me réconcilier avec celui que j'ai blessé."

Le message de Jésus-Christ dans le Sermon sur la Montagne s'adresse à la volonté et à la conscience, et non à l'intelligence. Si vous vous mettez à le discuter vous affaiblissez l'appel que le Christ vous adresse.

"Pourquoi ma vie spirituelle ne s'épanouit-elle pas", dites-vous ? Mais avez-vous payé vos dettes selon Dieu ? Faites tout de suite ce que vous serez obligé de faire un jour. Les ordres de Dieu sont impératifs.
Oswald Chambers
 
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