lundi 28 novembre 2016

La source qui jallit


Celui qui boira de l'eau que le lui donnerai, n'aura jamais soif. (Jean 4:14)


Celui qui croit en Jésus trouve en lui la plénitude dès maintenant et pour toujours. Il a en Christ une source de joie, une fontaine de consolation, où il puise le contentement et le bonheur. Mettez-le dans une prison, il y trouvera une compagnie ; menez-le dans un désert aride, il y mangera le pain céleste ; éloignez-le de toutes ses relations, il rencontrera l'Ami qui est plus attaché qu'un frère. Que son abri lui manque soudain, il se réfugie derrière le Rocher des siècles ; que ses espérances terrestres s'écroulent, il demeurera ferme, bien appuyé sur le Seigneur.

Tant que Jésus n'y est pas entré, le coeur est aussi insatiable que la tombe ; mais alors il devient une coupe débordante, car la plénitude qui est en Christ le remplit. Le vrai croyant est si complètement satisfait en Jésus, qu'il ne désire rien de plus, sinon de boire, toujours plus avidement à cette fontaine de vie. C'est cette douce soif que tu ressentiras désormais, cher enfant de Dieu, soif dénuée de souffrance, qui n'est que le désir de pénétrer plus profondément dans l'amour de ton Sauveur. La connais-tu ? Trouves-tu en Jésus la réponse à tous tes besoins, tellement que tu n'en aies plus d'autre que de le connaître mieux et de vivre dans une intimité plus complète avec lui ? Viens à cette source, et puises-y gratuitement l'eau de la vie. Jésus ne trouvera jamais que tu en prennes trop. Bien-aimé, bois-en abondamment.
CH Spurgeon

Le bienfait du dénuement


...gratuitement justifiés par sa grâce. (Romains 3:24)


La Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu éveille fréquemment une ardente aspiration mais en même temps une profonde répulsion, parce que le message qu'elle nous apporte nous irrite. L'homme est fier de pouvoir donner tant et plus ; mais recevoir comme un mendiant, c'est autre chose. "Je donnerai ma vie comme martyr s'il le faut, je me dévouerai tout entier, je ferai n'importe quoi, mais ne m'humiliez pas en me mettant sur le même pied que le plus grand des pécheurs qui n'a qu'à accepter le don du salut par Jésus-Christ."

Il faut que nous comprenions que nous ne pouvons rien mériter ou obtenir de Dieu par nos efforts. Il faut le recevoir comme un cadeau gratuit, ou bien nous en passer. Le plus grand bienfait spirituel, c'est de reconnaître notre dénuement. Jusqu'à ce que nous en arrivions là, le Seigneur ne peut rien pour nous. Il ne peut intervenir tant que nous croyons pouvoir nous suffire à nous-mêmes. C'est par la porte du dénuement que nous entrons dans son Royaume. Tant que nous croyons être riches, tant que nous possédons quelque capital d'orgueil, quelque indépendance, Dieu ne peut rien pour nous. C'est seulement lorsque nous avons faim de vie spirituelle, que nous recevons le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit nous communique comme un don la nature divine ; il fait vivre en nous la vie puissante de Jésus, qui, pénétrant notre âme, nous élève jusqu'à sa hauteur, dans le royaume de Jésus (Jean 3:5).
 
Oswald Chambers

dimanche 27 novembre 2016

Se reposer dans sa présence

 

Et l'Éternel dit : Ma face ira, et le te donnerai du repos. (Exode 33:14)


Précieuse parole que celle-ci ! Seigneur, donne-moi de me l'approprier personnellement.

Nous pouvons être appelés à quitter notre demeure, car ici-bas nous n'avons pas de cité permanente. Il arrive souvent que nous nous voyons subitement obligés de quitter les lieux où nous semblons être le mieux établis. Or, à ce mal pénible, nous avons ici le remède. La face du Seigneur lui-même vient nous accompagner. Sa face, c'est sa faveur, sa présence, ses soins, sa garde, sa puissance qui nous suivent dans tous nos pas. C'est là tout ce dont nous avons besoin, car cela inclut toutes choses. Si Dieu est présent avec nous ; nous avons avec lui le ciel et la terre. Viens avec moi, Seigneur, puis dirige-moi où tu voudras.

Mais notre espoir est de trouver un lieu de repos. Le texte le promet. Nous aurons le repos que Dieu seul donne, qui procède de lui et dans lequel il nous garde. Sa présence nous donnera le repos, déjà pendant notre, marche, et même dans la bataille. REPOS mot trois fois béni. L'homme mortel peut connaître le repos ? Qui, car en voici la promesse, et par la foi, nous pouvons le demander.

Le repos nous vient du Consolateur, du Prince de la Paix, du Père de gloire qui, le septième jours s'est reposé de toutes ses oeuvres. Être avec Dieu, c'est là le repos dans son sens le plus étendu. Seigneur, tu es avec moi, et je suis en repos.
CH Spurgeon

Consacrez à Dieu votre énergie spirituelle


...la croix de Notre Seigneur Jésus-Christ... par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde. (Galates 6:14)


Concentrer ma pensée sur la Croix du Christ, ce n'est pas devenir un de ces piétistes préoccupés uniquement de leur propre sainteté. C'est au contraire me préoccuper toujours davantage de la cause de Christ. Le Seigneur n'a été ni un reclus, ni un ascète. Il ne s'est pas coupé de la société mais, intérieurement, il en était détaché. Sans être distant, il vivait néanmoins dans une autre sphère. Son mode de vie était celui de chacun, aussi les gens religieux de son temps l'appelaient-ils mangeur et buveur. Cependant rien n'a pu faire obstacle à l'entière consécration de son énergie spirituelle.

Une contrefaçon de la consécration consiste à chercher à mettre en réserve de l'énergie spirituelle, dans le but de s'en servir plus tard, mais c'est là une erreur fatale. Pour un grand nombre de chrétiens, le Saint-Esprit les a affranchis de leur pêché, mais il n'y a chez eux ni libération, ni épanouissement. Le genre de vie religieuse que nous rencontrons si souvent aujourd'hui n'a rien de commun avec la robuste sainteté de Jésus-Christ. "Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal." Nous devons vivre dans le monde, sans lui appartenir.

Employons notre énergie spirituelle au service de Dieu et de notre prochain. La consécration c'est notre part, la sanctification, c'est l'affaire de Dieu, préoccupons-nous donc en premier lieu des intérêts de Dieu. Lorsque se pose à nous un problème difficile, demandons-nous ce qui peut promouvoir la cause de Jésus-Christ.
Oswald Chambers

jeudi 24 novembre 2016

Pardon et rémission


Il ne conteste pas à perpétuité et il ne garde pas sa colère pour toujours. (Psaumes 103:9)


DIEU devra quelquefois contester et reprendre de pauvres enfants égarés comme nous le sommes, sans quoi il ne serait pas un vrai Père. Les réprimandes font souffrir les coeurs sincères, car ils sentent alors combien profondément ils l'ont offensé, et combien réellement ils méritent son déplaisir. Nous qui savons ce que sont ses corrections, nous nous inclinons devant le Seigneur, en pleurant d'avoir attiré sa colère.

Mais quel soulagement de penser que cette colère ne dure pas à toujours. Si nous nous repentons vraiment, et nous tournons à nouveau vers lui avec des coeurs brisés à cause du péché, décidés à rompre avec lui, il nous enverra aussitôt le sourire de sa face. Il ne prend point plaisir à diriger vers nous un front sévère, car il nous aime trop pour cela ; et sa joie, c'est de nous rendre pleinement joyeux.

Cherchons donc sa face, sans nous désespérer, ni nous décourager. Aimons le Dieu qui nous reprend, car dans peu nous pourrons chanter : « Ta colère s'est détournée et tu m'as consolé. » Arrière donc, tristes présages, noirs corbeaux qui troublez mon âme. Entrez, vous, colombes joyeuses, espoirs lumineux, souvenirs bénis ! Le Juge qui nous a fait grâce, autrefois, est maintenant le Père qui nous pardonne encore dans sa bonté, afin que nous puissions nous réjouir en son inaltérable amour et goûter sa tendresse infinie.

CH Spurgeon

Regardez à Dieu


Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leur maître... ainsi nos yeux se tournent vers l'Éternel, notre Dieu. (Psaumes 123:2)


Ce verset dépeint une attitude de pleine confiance en Dieu. De même que les yeux du serviteur étaient rivés sur son maître, nos yeux sont fixés sur Dieu, et "le bras de l'Éternel" se révèle à nous (Ésaïe 53:1). Nous commençons à faiblir spirituellement dès que nous cessons de fixer les yeux sur lui. Et cette faiblesse ne vient pas tant du dehors que de notre imagination même, qui nous fait dire : "Je me demande si je n'ai pas visé trop haut, en voulant me hisser jusqu'à Dieu, au lieu de me contenter d'être comme tout le monde." Non, soyons persuadés que notre effort vers Dieu ne sera jamais trop grand.

À un moment donné, par exemple, vous avez combattu pour la cause de Dieu, et par le témoignage de l'Esprit vous avez su que Dieu vous approuvait. Mais les semaines, les années ont passé, et finalement vous en êtes arrivé à cette conclusion : "Après tout, je crois que j'ai été un peu trop ambitieux." Là-dessus, vos amis viennent vous faire entendre le langage de la raison : "On sentait bien que vous dépassiez la mesure en nous parlant de ce réveil, c'était un élan passager ; vous ne pouvez soutenir un tel effort, Dieu ne vous le demande pas !" Et vous dites : "Décidément, j'ai vu trop grand." Il semblerait que ce soit le langage de l'humilité, mais en réalité vous ne vous fiez plus à Dieu, mais à l'opinion courante. Aussi courez-vous le danger de ne plus lever les yeux vers lui.

Il faut que Dieu vous arrête brusquement pour que vous vous rendiez compte que vous avez quitté la bonne route. Chaque fois que vous vous sentez faiblir, portez-y remède aussitôt. Reconnaissez que quelque chose s'est glissé entre vous et Dieu, et remettez tout en ordre, sans tarder.

Oswald Chambers

mercredi 23 novembre 2016

L'acquisition de la persévérance


L'Éternel, ton Dieu, arrachera ces nations de devant toi peu à peu. (Deutéronome 7:22)


Ne nous attendons pas à gagner des victoires pour le Seigneur Jésus d'un seul coup. Les principes de mal et les pratiques mauvaises ont la vie dure. Dans tel endroit, il faut des années de travail pour chasser un seul des nombreux vices qui souillent ses habitants. Mais continuons la guerre avec vigueur, quand même nous n'obtiendrions que peu de succès apparents.

Notre tâche dans ce monde est de le conquérir pour Jésus. Jamais de compromis, mais l'extermination du mal. Jamais de recherche de popularité, mais guerre incessante à toute iniquité. Infidélité, papisme, boisson, impureté, oppression, mondanité, erreur ; tout doit être expulsé.

L'Éternel notre Dieu, seul, peut accomplir ces choses. Il les opère par le moyen de ses serviteurs fidèles, et, béni soit-il, sa promesse est de nous seconder : « L'Éternel ton Dieu arrachera ces nations de devant toi. » Il le fera peu à peu, afin de nous enseigner à persévérer, à croire plus fermement, à veiller constamment et à éviter toute sécurité charnelle. Remercions Dieu pour chaque petit succès, et demandons-lui en de nouveaux. Ne remettons jamais l'épée dans le fourreau que tout le pays ne soit conquis pour Jésus.

Courage donc ! Avançons pas à pas. Beaucoup de victoires partielles amèneront à la fin une victoire totale.
CH Spurgeon

Ce qui nous éloigne de Dieu

 

Aie pitié de nous, Éternel, aie pitié de nous ! Car nous sommes rassasiés de mépris. (Psaumes 123:3)


Ce dont nous avons le plus à nous garder, ce n'est pas tant de l'affaiblissement de notre foi en Dieu, que du changement de nos sentiments chrétiens. "Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles." L'altération des sentiments a de terribles effets. L'ennemi trouve là une brèche par laquelle il pénètre dans notre âme et la détourne de Dieu. Il y a des sentiments que nous ne devons jamais tolérer, car ils nous détourneraient de la foi en Dieu, et nous pousseraient à mettre notre confiance dans la puissance et dans la sagesse humaines.

Méfiez-vous des "soucis de ce monde", car ce sont eux qui produisent de l'amertume. Il est extraordinaire de constater le pouvoir qu'ont les petits problèmes de l'existence pour nous éloigner de Dieu. Refusez de vous laisser submerger par les soucis de la vie.

Autre chose encore qui nous éloigne de Dieu : le désir de nous justifier. Saint-Augustin priait ainsi : "Ô Seigneur délivre-moi du désir de vouloir toujours me justifier !" Ce sentiment détruit la foi en Dieu. "Il faut que je m'explique. Il faut qu'on arrive à me comprendre", voilà notre désir. Notre Seigneur n'a jamais tenté de "s'expliquer", il laissait les erreurs se corriger d'elles-mêmes.

Quand nous nous apercevons que la vie spirituelle de ceux qui nous entourent ne fait pas de progrès, et que nous laissons cette constatation tourner à la critique, nous nous coupons de Dieu. Car Dieu ne nous a pas donné le discernement pour que nous jugions notre frère, mais pour que nous intercédions en sa faveur.
Oswald Chambers

lundi 21 novembre 2016

Le regard extérieur et ascendant


Vous, tous les bouts de la terre, regardes vers moi, et soyez sauvés ; car JE SUIS le Dieu fort, et il n'y en a point d'autre. (Ésaïe 45:22)


C'est là la promesse des promesses et le fondement de notre vie spirituelle. Le salut, c'est un regard sur le Dieu juste et Sauveur. Combien est simple cette invitation : « Regardez vers moi, » et raisonnable la condition présentée ! Pour la créature, regarder au Créateur, c'est élémentaire. Assez longtemps nous avons tourné nos yeux ailleurs, et il est temps pour nous de ne plus considérer que Celui qui nous invite à nous attendre à lui, et nous promet son salut.

Il nous demande un seul regard, et nous le lui refuserions ! Que lui apporter d'autre, sinon ce regard détaché de nous-mêmes et tourné sur lui, notre Sauveur, et vers le trône où il est remonté après la mort de la croix ? Un regard ne demande ni préparation ni effort violent ; il n'exige ni esprit, ni sagesse, ni force, ni richesse de notre part. Tout ce dont nous avons besoin, nous le trouvons dans le Seigneur nôtre Dieu, et si nous regardons à lui pour toutes choses, toutes choses seront à nous, et nous serons sauvés. Vous qui êtes loin, venez et regardez ; vous, tous les bouts de la terre, tournez vos yeux vers lui. De même que des régions les plus lointaines, les hommes voient le soleil et jouissent de sa lumière, de même, vous qui êtes dans l'ombre de la mort et touchez aux portes de l'enfer, vous pouvez par un regard recevoir la lumière de Dieu, la vie du ciel, le salut de Jésus-Christ.
CH Spurgeon

Tout est accompli


J'ai achevé l'oeuvre que tu m'as donnée à faire. (Jean 17:4)


La mort de Jésus-Christ est l'accomplissement historique du plan conçu par Dieu. Il ne faut pas considérer Jésus comme un martyr. Sa mort n'est pas un événement qu'on aurait pu éviter, mais la raison même de sa venue.

Ne fondez jamais votre prédication du pardon des péchés sur le fait que Dieu est notre Père, et qu'il nous pardonnera parce qu'il nous aime. Cette pensée n'est pas en accord avec la révélation que Jésus nous a donnée de Dieu. Cela rend la Croix inutile, et la Rédemption devient "beaucoup de bruit pour rien". Si Dieu pardonne les péchés, c'est à cause de la mort du Christ. Car il ne peut pardonner les hommes d'aucune autre manière, et Jésus n'est proclamé Sauveur que par sa mort. "Nous voyons Jésus... couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte..." Le plus grand cri de triomphe qui ait jamais retenti dans l'univers, c'est le cri qui jaillit de la Croix de Christ : "Tout est accompli !" C'était le point final mis à la Rédemption de l'homme.

Tout ce qui restreint ou rapetisse la sainteté de Dieu, en donnant une fausse conception de son amour, est contraire à ce que Jésus-Christ nous a révélé de Dieu. Rejetez l'idée que Jésus veut nous défendre contre la colère de Dieu par pitié, ou par compassion, qu'il est devenu malédiction pour nous par commisération, car Jésus a été fait malédiction pour nous par un décret divin. Dans sa grande miséricorde, Dieu nous donne de réaliser en nous la conviction de péché et d'éprouver la honte de la repentance ; Jésus-Christ hait le mal qui est dans l'homme, et le Calvaire nous donne la mesure de cette haine.
Oswald Chambers

samedi 19 novembre 2016

De l'obéissance à la bénédiction

Depuis ce jour-ci je bénirai. (Aggée 2:19)


Si les choses à venir nous sont cachées, nous avons cependant dans cette promesse : « Dès ce jour je bénirai, » comme un miroir qui nous permet de contempler par avance les années de nos vies, avant même qu'elles soient nées.

Remarquons à quelle circonstance cette promesse se rapporte. Les récoltes avaient manqué, frappées par la nielle et la grêle, à cause du péché du peuple. Mais le Seigneur voit maintenant ceux qu'il a ainsi châtiés, commencer à obéir à sa parole et à reconstruire son temple, et il s'adresse à eux pour leur dire : « Considérez ce qui est arrivé depuis ce jour que tes fondements du temple sont jetés mais depuis ce jour je bénirai. » Si nous avons aussi vécu dans le péché jusqu'ici, et que l'Esprit nous conduise à y renoncer, faisons-le sans retard : ainsi seulement, nous pourrons compter sur la bénédiction de Dieu. Son sourire, son Esprit, une révélation plus étendue de la Parole seront les fruits de cette bénédiction. Notre fidélité sera peut-être cause d'une plus grande opposition de la part de l'homme, mais nous entrerons en relations plus intimes avec notre Dieu Sauveur, qui nous donnera une vue toujours plus claire de notre acceptation.

Seigneur, je suis résolu à être désormais plus vrai avec toi, plus consciencieux à obéir à tes enseignements, et je te prie au nom de Jésus que ma vie soit de plus en plus bénie.
CH Spurgeon

Quand Il sera venu !


"Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché..." (Jean 16:8)


Bien peu d'entre nous connaissent une profonde conviction de péché. Nous savons ce que c'est, que d'être troublés, parce que nous avons mal agis mais la conviction de péché opérée en nous par le Saint-Esprit, efface toute autre pensée et n'en laisse qu'une seule : "J'ai péché contre toi, contre toi seul." Quand un homme est ainsi convaincu de péché, il comprend parfaitement que Dieu ne peut pas le pardonner ; car s'il le faisait, il abaisserait sa justice au-dessous de celle des hommes. Dieu pourtant nous a pardonnés, mais il a fallu que son coeur soit brisé par la mort de son Fils. Le grand miracle de la grâce de Dieu, c'est le pardon de nos péchés, et c'est seulement par la mort de Jésus-Christ que Dieu peut pardonner sans cesser d'être un Dieu juste. C'est une erreur de dire que Dieu nous pardonne parce : qu'il est amour. Quand nous aurons été vraiment convaincus de péché, nous ne le redirons plus jamais.

L'amour de Dieu exige le Calvaire, et rien de moins ; l'amour de Dieu est inscrit sur la Croix, et nulle part ailleurs. Dieu ne peut me pardonner qu'à travers la croix de mon Seigneur ; là, sa justice est satisfaite.

Le pardon n'implique pas seulement que je suis sauvé de l'enfer et accepté pour le ciel (personne ne voudrait accepter un tel pardon). Mais, par le pardon, ma communion avec Dieu est recréée, je suis uni à Dieu par Jésus-Christ. Le miracle de la Rédemption, c'est que Dieu fait de moi, pécheur, le reflet de son Fils, en substituant à ma nature celle même de Jésus-Christ.
Oswald Chambers

vendredi 18 novembre 2016

Clairement surnaturel


En ce temps-là l'Éternel sera le protecteur des habitants de Jérusalem ; le plus faible d'entre eux sera en ce temps-là comme David, et la maison de David sera comme des anges, comme l'ange de l'Éternel devant leur face. (Zacharie 12:8)


Une des meilleures méthodes que Dieu emploie pour défendre son peuple est de le fortifier par la puissance intérieure dont il le remplit. Les hommes qui l'ont reçue sont plus forts que des murailles ; leur foi plus ferme que des tours.

Le Seigneur peut prendre le plus faible parmi nous, et en faire, comme de David, le champion d'Israël. Seigneur, rends-moi un homme semblable à lui. Infuse en moi ta puissance et remplis-moi de ce saint courage, qui me permet d'affronter les géants, en me confiant en Dieu.

L'Éternel peut rendre ses meilleurs combattants plus grands encore. David peut être comme Dieu, comme l'ange de l'Éternel. La chose semble étonnante ; mais si elle n'était pas possible, il n'en serait pas parlé. Seigneur, opère donc cette merveille pour les plus puissants de tes témoins. Montre-nous ce dont tu es capable, et élève tes serviteurs fidèles à un degré de grâce et de sainteté, qu'on reconnaisse vraiment pour être surnaturel et divin.

Seigneur, demeure dans tes saints, et ils seront comme Dieu ; verse ta puissance en eux et ils seront comme ces êtres célestes qui habitent devant la face de l'Éternel. Accomplis cette promesse pour ton Église entière dès maintenant pour l'amour de Jésus. Amen !

CH Spurgeon

La véritable liberté


Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. (Jean 8:36)


Tant qu'il subsiste en nous quelque chose de notre individualisme orgueilleux nous affirmons : "Je ne peux pas." L'âme libérée ne dit jamais cela, mais s'ouvre simplement à Dieu, et est avide de plus. C'est ainsi que Dieu nous forme. Nous sommes faits pour contenir la plénitude de Dieu ; mais le péché d'une part, et notre moi d'autre part, nous empêchent de nous approcher de lui. Dieu nous délivre du péché ; à nous de nous délivrer de notre moi, c'est-à-dire d'offrir à Dieu en sacrifice notre "vieille nature", pour lui substituer une nature spirituelle transformée par l'obéissance.

Dieu développe notre vie spirituelle sans tenir compte de notre ancienne nature. Il ouvre un chemin nouveau, qui va à l'encontre de la vieille nature ; notre rôle est d'y marcher sans jamais nous opposer à sa volonté, ou rester immobile et figé, disant : "Je ne peux pas !" Dieu ne veut pas nous obliger à obéir, c'est à nous-mêmes de nous discipliner. Ce n'est pas Dieu qui doit réduire en captivité toutes nos pensées, c'est à nous à le faire. Ne dites pas : "Oh ! Seigneur, combien je souffre de mes pensées vagabondes..." Ne vous y laissez plus aller tout simplement. N'écoutez plus votre "vieil homme" qui vous tyrannise, et soyez un homme libre, une vraie personnalité.

"Si le Fils vous affranchit..." Le "Fils", et non pas le "Sauveur". Le Sauveur nous affranchit du péché, mais c'est le Fils qui nous rend libres. C'est ce que nous dit Paul dans l'Épître aux Galates 2:20 : "J'ai été crucifié avec Christ", il entend par là que sa vieille nature a été brisée, et sa personnalité non pas confondue, mais intimement unie à son Seigneur. "Vous serez réellement libres", profondément libres, entièrement libérés. Il ne s'agit pas de chercher à être forts, mais d'être unis à Jésus, qui nous rend forts.
Oswald Chambers

jeudi 17 novembre 2016

Dieu n'abandonne jamais


Car l'Éternel ne quittera point son peuple, et n'abandonnera point son héritage. (Psaumes 94:14)


Non, il ne rejettera aucun d'entre eux. Les hommes abandonnent ou repoussent ; le Seigneur jamais, car son élection est invariable et son amour éternel. On ne trouvera pas une seule âme que Dieu ait abandonnée, après s'être révélé elle pour être son salut.

Cette grande vérité est affirmée dans ce psaume, pour fortifier les coeurs affligés. L'Éternel châtie les siens, mais ne les abandonne pas. Le résultat de cette double action de la loi et de sa verge est notre instruction ; et le fruit de cette instruction est un apaisement d'esprit, et une sagesse intérieure qui conduisent à un tranquille repos. Les infidèles sont laissés à eux-mêmes jusqu'à ce qu'ils tombent finalement dans la fosse qu'ils auront creusée : tandis ne les croyants sont mis à une école dont le but est de les préparer aux glorieuses destinées qui les attendent. Le jugement atteindra plus tard les rebelles et achèvera l'oeuvre de la justice, en vengeant, en même temps, les hommes intègres et pieux. Supportons donc le châtiment avec une calme soumission, car son mobile est, non la colère, mais l'amour.

Je reçois avec joie,
Tout ce que Dieu m'envoie ;
Et, dans l'adversité,
Quand sa main me châtie,
D'un Dieu qui m'humilie
Je respecte la volonté.

CH Spurgeon

L'obéissance qui conduit à Dieu


Je le jure par moi-même, parole de l'Éternel, parce que tu as fait cela... je te bénirai... (Genèse 22:15-17)


Abraham en est venu au point où il est en relation directe avec Dieu, il comprend maintenant qui est Dieu.

"Le but de ma vie, c'est Dieu lui-même... À tout prix, Seigneur, par le chemin que tu voudras, À tout prix, je veux y tendre..." Nous n'avons pas à choisir notre but, ni le chemin pour l'atteindre. Quand Dieu parle à mon âme régénérée, à sa propre nature qu'il a mise en moi, comment pourrais-je poser des questions ? Je n'ai qu'à obéir promptement. Quand Jésus me dit : "Viens !", je viens. Quand il dit : "Renonce !", je renonce. Quand il dit : "Fais confiance à Dieu", je le fais. Tout cela prouve que c'est Dieu lui-même qui est en moi. Dieu se révèle à moi, non parce qu'il S'ouvre à moi, mais parce que je m'ouvre à Lui.

C'est par la pratique de l'obéissance que j'arrive au point où était Abraham, et que je comprends qui est Dieu. Dieu n'est rien pour moi tant que je ne l'ai pas rencontré face à face en Jésus-Christ, alors seulement Dieu est tout pour moi.

Les promesses de Dieu ne nous disent rien tant que nous n'avons pas compris la nature de Dieu. Nous lisons certaines paroles de la Bible trois cent soixante-cinq fois, et elles ne nous disent rien ; et puis, tout à coup, nous les saisissons parce que nous avons obéi à Dieu sur un point particulier.

"Toutes les promesses de Dieu sont en Lui, oui et amen." Le "oui" doit naître de l'obéissance ; quand par l'Obéissance, nous disons "amen" à une promesse, aussitôt elle devient réelle pour nous.
Oswald Chambers

mercredi 16 novembre 2016

Les armes sont condamnées à échouer


Aucunes armes forgées contre toi ne réussiront ; et tu condamneras toute langue qui se sera élevée contre toi en jugement. (Ésaïe 54:17)


Il y a grand cliquetis et grand bruit dans les forges et les ateliers de l'Ennemi, car on y fabrique les armes destinées à frapper les saints. C'est une chose qui ne lui serait pas même possible, si le Seigneur des saints ne l'y autorisait, car c'est lui qui a créé l'artisan qui attise les charbons du feu. Voyez avec quelle ardeur on travaille ; combien d'épées et de lances sont déjà forgées. Mais elles ne pourront pas même servir, car sur le fer de chacune est inscrit : « Elles ne réussiront pas. »

Mais écoutez un autre bruit ; c'est le murmure des voix. Les langues sont des instruments plus terribles encore que ceux forgés par le marteau et l'enclume, et le mal qu'elles produisent pénètre plus profond et s'étend plus loin. Que va-t-il advenir de nous devant ce danger : la calomnie, la fausseté, les insinuations, le ridicule ? Comment pouvons-nous nous y soustraire ? Mais le Seigneur Dieu promet que si nous ne pouvons leur imposer silence, nous échapperons au moins à la ruine dont elles nous menacent. Elles nous condamnent, il est vrai, aujourd'hui, mais nous les condamnerons à la fin, et pour toujours. La bouche de celui qui profère le mensonge sera fermée, et les faussetés qu'elle aura prononcées tourneront à honneur pour ceux qui en auront souffert.
CH Spurgeon

Glorifier Dieu dans la vie de tous les jours


Quoi que vous fassiez... faites tout pour la gloire de Dieu. (1 Corinthiens 10:31)


La merveille de l'Incarnation commence par la vie d'un petit enfant comme les autres. Le miracle de la Transfiguration aboutit au retour dans la vallée où vivent les démoniaques. La gloire de la Résurrection s'abaisse jusqu'à un déjeuner sur le rivage de la mer de Tibériade. Ce n'est pas une déchéance, c'est une grande vérité que Dieu nous révèle.

Nous voudrions éprouver la sensation du merveilleux ; nous confondons les sentiments héroïques avec la véritable grandeur. Il est beau sans doute de traverser une épreuve avec courage, mais le véritable héroïsme consiste à glorifier Dieu chaque jour, sans témoins, sans que- personne puisse s'en douter. Nous ne demandons pas "l'auréole des saints", mais nous désirons cependant que l'on dise de nous : "Quel homme de prière ! Quelle femme pieuse et dévouée !" Si vous êtes réellement consacrés à Jésus-Christ, vous êtes parvenus à un sommet où personne ne songe à vous remarquer ; tout ce que l'on verra, c'est que la puissance de Dieu se manifeste sans cesse à travers votre vie.

"Oui, quel merveilleux appel j'ai reçu de Dieu", dites-vous avec fierté. Et vous ne réalisez pas que, pour glorifier Dieu dans les plus humbles tâches, il faut toute la puissance de l'Esprit de Dieu en vous. La pierre de touche pour un enfant de Dieu n'est pas le succès, mais une constante fidélité dans j'existence quotidienne. Il s'agit de manifester dans les conditions ordinaires, où Dieu nous place, la vie cachée avec Christ en Dieu.
Oswald Chambers

mardi 15 novembre 2016

Richesse sans limites


Mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, et avec gloire, par Jésus-Christ. (Philippiens 4:19)


Le Dieu de Paul est notre Dieu, et il pourvoira à tous nos besoins. Paul avait cette certitude au sujet des Philippiens, et nous avons, nous aussi, cette même assurance. Dieu pourvoira suivant sa promesse, car c'est selon lui : il nous aime, il désire nous bénir, et il sera glorifié en agissant ainsi sa miséricorde, sa puissance, son amour, sa fidélité travailleront ensemble à ce que nous ne soyons pas réduits à l'extrémité.

Dans quelle mesure s'engage-t-il à nous donner ? « Selon ses richesses et avec gloire en Jésus-Christ. « Si les richesses de sa grâce sont déjà immenses, que seront les richesses de sa gloire ? Les richesses de sa gloire en Jésus-Christ, qui les estimera ? Or c'est suivant sa mesure, qui est incommensurable, que Dieu veut combler l'abîme si profond de nos besoins. Son fils Jésus est le réceptacle en même temps que le canal de sa plénitude, et il nous fait part de la manière la plus large des trésors de son amour. L'auteur de ces lignes a su par expérience ce que sont l'épreuve et les difficultés dans l'oeuvre du Seigneur. Sa fidélité a été récompensée par la colère, et il a vu de généreux souscripteurs lui retirer leur libéralité. Mais celui qu'ils avaient ainsi voulu punir n'en a pas été plus pauvre d'un centime ; au contraire, il a reçu davantage, car il a vu la promesse de l'Écriture : « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins recevoir son exécution.
CH Spurgeon

Que t'importe ?

 

Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ?... Jésus dit : ..."Que t'importe ? Toi, suis-moi." (Jean 21:21-22)


Une des plus sévères leçons que nous ayons à recevoir vient de notre obstination à nous immiscer dans la vie spirituelle des autres. Il nous faut beaucoup de temps pour comprendre le danger qu'il y a à jouer le rôle de providence pour les autres, c'est-à-dire à nous interposer entre l'ordre de Dieu et eux. Vous voyez quelqu'un qui souffre, et vous dites : "Il ne faut pas que cette souffrance continue." Vous vous opposez ainsi à la volonté de Dieu, qui doit vous dire : "Que t'importe ?."

Si votre vie spirituelle paraît stagner, cherchez-en la cause en présence de Dieu. Peut-être découvrirez-vous que vous êtes intervenu à tort dans la vie de quelqu'un d'autre — vous imposant comme guide — donnant des conseils que vous n'aviez pas le droit de donner. Quand vous êtes vraiment appelé à donner un conseil, Dieu lui-même le donne par vous avec la sagesse compréhensive du Saint-Esprit. Votre rôle, c'est de maintenir une communion intime avec Dieu, pour que sa sagesse puisse, par votre moyen, atteindre et bénir une autre âme.

La plupart d'entre nous sont conscients de leur vie religieuse, servant et adorant Dieu. Mais ils ne sont pas encore mûrs pour la vraie vie. Cette vie supérieure est celle du petit enfant qui n'est pas conscient, qui vit sans s'en rendre compte. On s'abandonne entièrement à Dieu et on ne s'aperçoit pas que Dieu vous emploie à son service. Il vous faut aspirer à cet état, dans lequel vous ne saurez plus ni ce que vous faites, ni ce que Dieu fait par vous. Un saint ne sait pas qu'il est saint ; il sait seulement qu'il dépend de Dieu.
Oswald Chambers

lundi 14 novembre 2016

Le nom à employer

Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. (Jean 14:14)


Quelle latitude dans cette promesse ! Quelque chose, quoi que ce soit ! Petits ou grands, tous mes besoins sont compris dans cette expression. Va donc, mon âme, avec liberté et hardiesse au trône de grâce et ouvre ta bouche grande, elle sera remplie. Quelle sagesse en même temps ! Nous devons toujours demander au nom de Jésus. Si cela t'encourage, cela l'honore. C'est un secours continuel qui nous est offert. Il y a certaines circonstances où tout secours parait nous être fermé, même celui qui s'appuie sur notre relation avec Dieu, ou sur l'expérience que nous avons faite de sa grâce. Mais le nom de Jésus est alors toujours valable et puissant devant le trône de Dieu, et peut nous servir d'appui. Quelle instruction aussi pour la prière ! Je ne peux présenter aucune demande à laquelle Christ ne puisse apposer sa main et sa signature. Je n'oserai jamais me servir du nom de mon Sauveur pour une requête égoïste ou volontaire. Je ne puis en user que pour les prières qu'il ferait lui-même s'il était dans mon cas. C'est un haut privilège que d'être autorisé à demander au nom de Jésus, car c'est comme si Jésus priait lui-même, et l'amour que nous avons pour lui nous empêchera de mettre son Nom là où nous sentons qu'il ne le mettrait pas.

Les choses que je demande dans mes prières, Jésus les approuve-t-il, et son sceau peut-il y être apposé ? Dans ce cas, j'obtiens ce que je cherche auprès du Père.

CH Spurgeon

La direction divine


Moi-même, pendant mon voyage, l'Éternel m'a conduit... (Genèse 24:27)


Nous devons arriver à une communion si étroite avec Dieu que nous n'ayons plus à lui demander continuellement sa direction. Notre sanctification est la preuve que nous sommes enfants de Dieu, et la vie normale d'un enfant, c'est l'obéissance. Quand l'envie le prend de désobéir, aussitôt sa conscience l'avertit. Dans le domaine spirituel, l'avertisseur, c'est le Saint-Esprit. Quand il nous dit : "Stop !" nous devons nous arrêter aussitôt, et rechercher ce qui doit être corrigé, de façon à discerner clairement la volonté de Dieu. Si nous sommes nés de l'Esprit, nous ne devrions pas demander sans cesse à Dieu sa direction. "Le Seigneur m'a conduit", dirons-nous, et en regardant en arrière, nous verrons le plan admirable que Dieu a lui-même tracé.

Nous n'avons pas de peine à voir la main de Dieu dans les événements exceptionnels, mais nous devons apprendre à reconnaître Dieu dans les petits détails de notre vie. Ne pensez jamais que le hasard soit autre chose que la manifestation de la volonté de Dieu, et soyez prêt à découvrir en tout ce qui vous arrive la main divine.

Prenez garde de ne pas vous faire une idole de la fermeté de vos convictions pour l'opposer à votre fidélité à Dieu. "Je ne ferai jamais cela", dites-vous ; mais vous le ferez certainement si Dieu l'ordonne. Personne n'a paru plus inconséquent que le Seigneur, mais il n'a jamais été inconséquent avec son Père. La logique chrétienne ne vient pas d'un principe, mais de la vie divine. C'est cette vie en nous qui, à tout moment, nous révèle la volonté de Dieu. Il est plus facile d'être un fanatique qu'un vrai fidèle, car être fidèle à Dieu peut être extrêmement humiliant.
Oswald Chambers

samedi 12 novembre 2016

Les âmes sanctifiées sont satisfaites


Mon peuple sera rassasié de mes biens, dit l'Éternel. (Jérémie 31:14)


Remarquons le mot mon qui revient à deux reprises dans ce passage : « Mon peuple sera rassasié de mes biens. » Ceux qui cherchent leur satisfaction en Dieu, sont considérés par Dieu comme son peuple. Dieu met son plaisir en eux, pour qu'eux mettent le leur en Dieu. Ils appellent Dieu leur Dieu, et Dieu les nomme son peuple. Il les prend pour son héritage et eux se réjouissent de l'avoir pour leur héritage. Entre le Dieu d'Israël et l'Israël de Dieu existent, une affection et une communion mutuelle constantes.

De quel inestimable privilège jouit ce peuple ! Quelque belle que puisse être leur part en cette vie, bien peu nombreux sont les enfants du monde qui se disent satisfaits. Ils sont comme la sangsue qui dit : « Donne, donne, » et n'est jamais rassasiée. Dieu seul peut nous rassasier après nous avoir convertis. Comment le peuple de Dieu ne trouverait-il pas sa satisfaction dans les biens de son Seigneur, biens sans mélange ni défaut, comme sans limites : sa grâce, sa faveur, son amour, son Esprit ? Biens inappréciables, infinis, éternels ! Si les biens de notre Dieu ne suffisent pas à nous rassasier, qui le pourra ? Après quoi soupirer encore ? Si, cependant, nous trouvons à nous plaindre, la cause en est dans quelque désir malsain et étranger à ceux que Dieu peut satisfaire. Seigneur, que je sois rassasié de tes biens seuls ! Ta grâce me suffit ! Béni soit ton nom !
CH Spurgeon

La vie transformée


Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles. (2 Corinthiens 5:17)


Quelle conception vous faites-vous du salut de votre âme ? Faire l'expérience du salut, c'est voir tout se transformer dans notre vie. Nous ne regardons plus les choses de la même façon ; car nous avons de nouveaux désirs ; ce qui nous attirait a perdu son attrait. Une des pierres de touche d'une telle expérience, c'est le changement d'attitude envers ce qui, pour nous, avait de la valeur. Si vous avez toujours la nostalgie de vos anciennes inclinations, il est absurde de prétendre que vous êtes né de nouveau ; vous vous trompez vous-même. Si vous êtes vraiment né de nouveau ; l'Esprit de Dieu rend cette transformation manifeste dans votre vie, dans votre pensée, et quand l'épreuve vient, vous êtes le premier stupéfait de voir l'extraordinaire différence que cela fait en vous. Il vous est absolument impossible d'imaginer que c'est vous-même qui avez fait cela. C'est ce changement merveilleux et complet qui prouve que vous êtes régénéré.

Mon salut et ma sanctification m'ont-ils réellement transformé ? Est-ce que je vis selon l'amour décrit dans 1 Corinthiens 13), ou est-ce que je tergiverse ? Le salut véritable opéré en moi par le Saint-Esprit, m'affranchit entièrement. Tant que je marche dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière, Dieu ne voit rien à reprendre en moi, car par son Esprit sa vie agit en moi sans cesse, sans que j'en sois conscient, et jusque dans les profondeurs de mon être.

Oswald Chambers

vendredi 11 novembre 2016

Les hommes libres du Seigneur


Car le péché n'aura point de domination sur vous, parce que vous n'êtes point sous la loi, mais sous la grâce. (Romains 6:14)


Toutes les fois qu'il le peut, le péché cherche à régner en nous et à occuper le trône de notre coeur. Nous en venons même parfois à redouter qu'il ne nous asservisse entièrement, et nous nous écrions devant le Seigneur : « Qu'aucune iniquité ne domine sur moi ! » Consolante est sa réponse : « Le péché n'aura point de domination sur vous » Il vous assaillira peut-être et vous blessera, mais il n'établira jamais sa souveraineté sur vous.

Si nous étions sous la loi, notre péché se renforcerait et nous tiendrait sous sa domination, car c'est là le châtiment de l'homme qui péche d'être assujetti à la puissance du péché. Mais si nous sommes sous l'alliance de grâce, nous sommes assurés, par les termes de cette alliance même, que nous ne pouvons être séparés du Dieu vivant. La grâce qui nous est promise est, tout au contraire, que nous serons guéris de nos infidélités, purifiés de nos iniquités, affranchis des chaînes du péché.

Nous pourrions à juste titre nous désespérer si nous étions des esclaves obligés de travailler durement pour acquérir la vie éternelle ; mais, devenus les affranchis du Seigneur, nous prenons courage pour triompher de nos tentations et de notre corruption, sachant que le péché ne peut plus nous retenir sous sa domination, et que Dieu lui-même nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ, à qui soit gloire éternellement. Amen !

CH Spurgeon

Jusqu'en haut !


Prends ton fils... (Genèse 22:2)


L'ordre de Dieu doit être exécuté sur-le-champ : prends maintenant, et non pas tout à l'heure. Comme nous sommes enclins à discuter ! Nous sommes conscients que nous devons obéir, mais nous cherchons des prétextes pour différer le sacrifice que Dieu nous demande. Quand Dieu nous dit de monter sur les hauteurs qu'il nous désigne, il ne faut pas remettre à plus tard, mais le faire maintenant. Le sacrifice est accompli en intention avant d'être exécuté en fait.

"Abraham se leva de bon matin... et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait indiqué" (verset 3) Quelle merveilleuse simplicité dans la foi d'Abraham ! Quand Dieu parle, il ne consulte personne. Veillez à ne pas consulter "la chair et le sang", c'est-à-dire vos propres sympathies, vos idées, tout ce qui vient de vous et qui n'est pas fondé sur votre communion avec Dieu. Ce sont toutes ces choses qui font obstacle à votre obéissance.

Abraham n'avait pas choisi ce sacrifice. Méfiez-vous toujours d'un service que vous voulez vous imposer vous-même. Un sacrifice que nous nous imposons peut être malsain. Si Dieu vous donne une coupe agréable à boire, buvez-la en le remerciant ; s'il vous tend une coupe amère, buvez-la en communion avec lui. Si l'ordre de Dieu pour vous entraîne des épreuves douloureuses, supportez-les vaillamment, mais ne choisissez jamais vous-même le décor de votre martyre. Dieu choisit le creuset où il éprouva Abraham, et Abraham n'hésita pas ; il resta ferme. Quand on ne vit pas dans la communion de Dieu, il est facile de le taxer d'injustice. Mais lorsqu'on passe par le creuset, on apprend à mieux le connaître. Dieu vise à fondre ensemble ses desseins et ceux des hommes.
Oswald Chambers

jeudi 10 novembre 2016

Promenade sans trébuchement


Il ne permettra point que ton pied soit ébranlé. (Psaumes 121:3)


Si le Seigneur ne le permet pas, les hommes ni le diable ne réussiront à ébranler mon pied. Quelle joie pour eux, s'ils pouvaient être lesté moins d'une chute, nous voir déchoir de notre position et nous effacer de devant leurs yeux ! Leurs efforts les y feraient sûrement parvenir pour la satisfaction de leur coeur, si un obstacle, un seul, ne s'y opposait : Le Seigneur, qui ne le permettra pas. Or, si Dieu ne le permet pas, qu'avons-nous à craindre ?

Le sentier de la vie est semblable à un chemin alpestre. Par places, les précipices peuvent mettre notre pied en danger de glisser, notre tête de prendre le vertige et ainsi nos jambes de trébucher. Certains passages sont glissants comme la glace et d'autres raboteux et pierreux, rendant une chute difficile à éviter. Quelle raison de gratitude pour celui qui, pendant toute sa vie, aura été rendu capable de rester debout et préservé de tomber ! Car, sans la fidélité de l'amour divin qui affermit ses pas, comment le plus fort des enfants de Dieu pourrait-il résister à tous les pièges et à tous les dangers qu'il rencontrera, et tenir ferme, malgré la fatigue de la marche ? Mais « à Celui qui peut nous préserver de toute chute et nous faire paraître sans tache et comblés de joie en sa glorieuse présence à lui soit gloire, force et puissance au siècle des siècles. »

CH Spurgeon

Ouvrier avec Dieu


"...ministre de Dieu dans l'Évangile de Christ..." (1 Thessaloniciens 3:2)


Après que Dieu vous a sanctifié, ne croyez pas que vous connaîtrez nécessairement le but de votre vie, car Dieu, par le Saint-Esprit, vous a saisi et donné une place dans ses desseins. Il veut se servir de vous dans le monde pour réaliser ses plans, comme il s'est servi de son Fils pour réaliser notre salut. Si vous vous efforcez de faire de grandes choses par vous-même, en pensant : "Dieu m'a appelé à faire ceci ou cela", vous faites obstacle à la volonté de Dieu.

Tant que vous êtes préoccupé avant tout de votre développement spirituel, ou de quelque autre ambition bien arrêtée, vous ne pouvez pas servir utilement les desseins de Dieu. Il faut renoncer pour toujours à toute ambition personnelle, et laisser Dieu vous diriger lui-même. Toutes vos actions sont alors celles du Seigneur ; ne soyez pas étonné si vous ne pouvez jamais en comprendre toute la portée.

Il faut que j'apprenne à ne point avoir de but personnel, à n'avoir d'autre but que celui de Dieu. Dieu fait de moi son instrument, et tout ce qu'il me demande, c'est que je me confie en lui, et que je ne dise jamais : "Seigneur, cela me fait trop mal, je ne peux pas !" En parlant ainsi, je deviens pour Dieu un embarras. Quand je cesse de vouloir lui imposer ma volonté, il peut se servir de moi pour accomplir la sienne, sans obstacle ni entrave. Il peut me froisser, m'élever ou m'abaisser, il peut faire de moi ce qu'il veut. Il me demande seulement d'avoir une foi entière en lui et en sa bonté. La pitié de soi-même vient du diable ; si je m'y laisse aller, je ne peux pas être utilisé par Dieu. Enfermé dans un "petit monde à part", bien au chaud, Dieu ne pourra jamais m'en faire sortir, car j'aurais trop peur d'attraper froid !

Oswald Chambers

mercredi 9 novembre 2016

La connaissance nécessaire


Et ils sauront que moi, qui suis l'Éternel, leur Dieu, suis avec eux, et qu'eux, savoir, la maison d'Israël sont mon peuple, dit le Seigneur, l'Éternel. (Ézéchiel 34:30)


Appartenir au peuple particulier de Dieu est une bénédiction indigne, et savoir que nous sommes de ce peuple est un immense sujet de joie. Une chose est d'espérer que Dieu est avec nous, une autre de savoir qu'il l'est. Si la foi nous sauve, l'assurance nous donne la paix. Nous prenons Dieu pour notre Dieu quand nous croyons en lui, mais nous n'en avons de joie qu'une fois que nous sommes assurés qu'il est à nous et nous à lui. Ne nous contentons pas d'espérer seulement, mais demandons au Seigneur qu'il nous donne cette parfaite assurance, qui fait que des sujets d'espérance de viennent des sujets de certitude.

Il faut être entré en possession de ces grâces, afin de pouvoir contempler le Seigneur comme cette « plante de renom » dont il est parlé plus haut, pour parvenir à une claire connaissance de la faveur de Dieu envers nous. Tournons donc continuellement, nos yeux dans la direction de cette libre grâce. L'assurance de la foi ne peut pas s'acquérir par les oeuvres de la loi. Or c'est là l'Évangile qui nous est enseigné. Ne regardons pas à nous, mais au Seigneur uniquement. En voyant Jésus, nous verrons notre salut.

Seigneur, envoie-nous un tel flot de ton amour que nous en soyons soulevés au-dessus de la vase du doute et de la crainte !

CH Spurgeon

Instruments de la grâce divine


Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair... (Colossiens 1:24)


Le serviteur de Dieu est appelé au rôle de sacrificateur, intermédiaire entre Dieu et les hommes. Il doit être en communion intime avec Christ et si pénétré de la réalité de la Rédemption, que Dieu peut continuellement, par son intermédiaire, apporter aux autres sa vie créatrice. Ce n'est pas la puissance d'un homme se superposant à la puissance d'un autre homme, mais la présence réelle de Christ se manifestant à travers la vie de son serviteur. Quand nous exposons, d'après le Nouveau Testament, la vie et la mort de notre Seigneur, nos paroles mêmes deviennent un moyen de grâce. Dieu s'en sert pour créer en ceux qui écoutent une vie nouvelle grâce à la Rédemption qu'il a accomplie.

Si nous exposons seulement les effets de la Rédemption dans la vie humaine, au lieu de parler de ce qui nous est révélé dans la Bible sur Jésus, ceux qui écoutent ne seront pas amenés à la nouvelle naissance, mais seulement à un raffinement de leur culture spirituelle. L'Esprit de Dieu ne pourra pas confirmer notre parole — car une telle prédication est d'un autre domaine que le sien. Notre communion avec Dieu doit être assez profonde afin que, lorsque nous proclamons ses vérités, il fasse dans les coeurs ce que lui seul peut accomplir.

Quand nous disons de quelqu'un : "Quelle personnalité extraordinaire ! Quel homme fascinant ! Comme il est profond !", l'Évangile de Dieu ne peut se manifester au travers de ces éloges. C'est impossible. Car si un homme attire les coeurs par ses qualités personnelles, on est conquis par lui, et non par Dieu ; mais si au contraire il est identifié à son Seigneur, alors on est conquis par le Seigneur lui-même. L'homme ne doit jamais être glorifié. C'est Jésus seul que nous avons à glorifier devant les hommes.

Oswald Chambers

mardi 8 novembre 2016

L'importance de grâce

 

Ma grâce te suffit ; car ma force s'accomplit dans la faiblesse. (2 Corinthiens 12:9)


Apprécions notre infirmité, car elle donne occasion à la force divine de se manifester. Si nous n'avions pas senti la faiblesse de notre nature, jamais nous n'aurions connu la puissance de la grâce. Que le Seigneur soit béni pour ces échardes en la chair, ces anges de Satan, quand ils nous poussent à rechercher la force de Dieu.

Cette précieuse réponse, sortie de la bouche même du Seigneur, dut faire tressaillir de joie l'apôtre qui la reçut. La grâce de Dieu suffisante pour moi ! Certes, n'est-ce pas assez ? Si l'air suffit à l'oiseau, l'océan au poisson, la grâce du Père céleste, du Dieu infini, ne suffira-t-elle pas à mes besoins les plus étendus ? Celui qui a créé et qui soutient la terre et le ciel n'est-il pas capable de pourvoir à tout ce que réclame un vermisseau tel que moi ?

Reposons-nous donc sur Dieu et sur sa grâce. S'il n'éloigne pas notre peine à l'instant, il nous donne la force de la supporter. Par son secours, l'accablé franchira les montagnes, le misérable vaincra les grands et les puissants. Beaucoup mieux vaut posséder la force de Dieu que n'avoir que la nôtre propre ; car celle-ci fût-elle mille fois plus grande qu'elle ne l'est, elle demeurerait insuffisante en face de l'ennemi auquel nous avons à faire ; et quand, ce qui semble impossible, nous serions plus faibles encore que nous ne sommes, nous pourrions cependant tout par Christ qui nous fortifie.

CH Spurgeon

La puissance incomparable

 

L'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. (Romains 8:26)


Nous sommes conscients que c'est le Saint-Esprit qui nous incite à prier, mais nous ne nous rendons pas toujours compte que le Saint-Esprit lui-même prie en nous, exprimant ce que nous ne savons exprimer. Lorsque nous sommes nés de nouveau, nés de Dieu, et habités par l'Esprit, il formule à notre place l'inexprimable.

Le Saint-Esprit intercède en nous en faveur des enfants de Dieu, en accord avec sa volonté. Dieu sonde notre coeur, non pour y lire nos prières conscientes, mais pour y trouver la prière de l'Esprit Saint.

L'Esprit de Dieu se sert de l'esprit du croyant comme d'un sanctuaire dans lequel il offre à Dieu son intercession "Votre corps est le Temple du Saint-Esprit." Quand Jésus purifia le Temple, "il ne laissa personne transporter un objet quelconque à travers le parvis", (Marc 11:16). L'Esprit de Dieu ne vous permet pas de vous servir de votre corps à votre convenance. Jésus a chassé sans pitié tous ceux qui vendaient et achetaient dans le Temple, en disant : "Il est écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs."

Nous sommes-nous rendus compte que notre corps est le Temple du Saint-Esprit ? Si oui, nous devons veiller à le garder pur et sans tache, pour lui. Nous devons nous souvenir que notre pensée consciente, bien qu'elle ne soit qu'une toute petite partie de nous-mêmes, doit être un sanctuaire pour le Saint-Esprit. Il veillera lui-même sur notre subconscient, mais c'est à nous de veiller sur tout ce qui est conscient en nous, nous en sommes responsables.
Oswald Chambers

lundi 7 novembre 2016

La véritable humilité est récompensée


Quiconque s'abaisse, sera élevé. (Luc 18:14)


Nous ne devrions pas trouver difficile de nous humilier, car qu'avons-nous dont nous puissions être fiers ? Notre choix devrait, au contraire, être celui de la place la plus basse, sans qu'il fût nécessaire qu'on nous le suggère. Si nous sommes sincères et raisonnables, nous serons petits à nos propres yeux, et surtout quand nous nous placerons devant le Seigneur pour la prière, nous nous sentirons moins que rien. Nous ne pouvons, en effet, lui parler de nos mérites ; nous n'en avons aucun, et notre unique espoir sera de lui dire : « O Dieu, aie pitié de moi qui suis un pécheur. »

Mais alors quelle parole encourageante descend de son trône jusqu'à nous : « Celui qui s'abaisse sera élevé. » Le chemin qui monte, commence donc par descendre. Une fois dépouillés de nous-mêmes, nous nous trouvons revêtus d'humilité, le meilleur des vêtements. Notre Dieu nous relève par la paix et la joie du coeur ; il nous élève dans la connaissance de sa Parole et la communion avec lui, dans la jouissance de son pardon et de sa justification. Le Seigneur revêt de ses honneurs ceux qui les reçoivent pour honorer leur donateur. Il donne emploi, capacité et influence à ceux qui ne s'en laissent point enfler, mais restent humiliés dans la pensée de leur responsabilité plus grande. Ni Dieu ni homme ne songeront à élever un homme qui s'enorgueillit lui-même ; mais Dieu et tout homme de bien s'unissent pour honorer la modestie. -O Dieu, abaisse-moi à mes yeux, afin que je sois élevé aux tiens.

CH Spurgeon

Dieu nous dirige


Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. (Romains 8:28)


Les circonstances de la vie d'un chrétien sont réglées : par Dieu lui-même. Rien n'y arrive par hasard. Dans sa sagesse, Dieu vous met dans des situations dont vous ne saisissez pas le sens. Il vous conduit dans des lieux choisis à l'avance, vous fait rencontrer certaines personnes, et vous place dans des conditions telles que l'intercession, suscitée en vous par le Saint-Esprit, soit orientée dans tel ou tel sens.

Ne cherchez jamais à guider les événements, à vous dire : "Je vais diriger et prévoir ; éviter ceci et me méfier de cela." Votre vie étant dans la main de Dieu, ne pensez donc pas que les circonstances que vous traversez sont étranges. Votre rôle dans la prière d'intercession, ce n'est pas de souffrir J'agonie de l'intercession, mais de profiter des circonstances ordinaires où Dieu vous place, des gens simples parmi lesquels vous vous trouvez, pour les apporter devant le trône de Dieu, et donner au Saint-Esprit l'occasion de prier pour eux par votre entremise. C'est de cette manière que Dieu, par le moyen de ses enfants, atteint le monde entier.

Suis-je un obstacle à l'oeuvre du Saint-Esprit en restant dans le vague, ou peut-être en me substituant à lui ? Dans l'intercession, il faut que l'homme fasse sa part ; et sa part, ce sont les circonstances dans lesquelles il se trouve, et les gens avec lesquels il est en contact. Ma pensée doit être comme le sanctuaire du Saint-Esprit, afin qu'à mesure que je nomme ceux pour qui je prie, le Saint-Esprit intercède pour eux.

Vos prières d'intercession ne peuvent être les miennes, et les miennes ne peuvent être les vôtres. Mais en chacun de nous, le Saint-Esprit prie pour telle ou telle personne qui a besoin de cette intercession.
Oswald Chambers

samedi 5 novembre 2016

La souffrance aura une fin


Je ne disputerai pas toujours, et je ne serai pas indigné jamais ; car l'esprit serait accablé par ma présence, et c'est moi qui ai fait les âmes. (Ésaïe 57:16)


Notre Père céleste cherche, non notre destruction, mais notre instruction. S'il dispute avec nous, c'est dans un but de bonté, Il ne veut pas être toujours en guerre avec nous. Si nous trouvons longue la discipline du Seigneur, c'est que notre patience ne l'est pas. Souvenons-nous toutefois que « sa colère n'est pas toujours, » tandis que « sa miséricorde dure éternellement, » et que, quelle que soit la durée et l'obscurité de la nuit elle finit par faire place à un joyeux soleil ; « car il n'y a qu'un moment dans sa colère, mais toute une vie dans sa faveur. » Le Seigneur aime trop ses élus pour être toujours irrité contre eux.

Si Dieu devait agir sans cesse avec nous, comme il est obligé de le faire par moments à cause de notre folie, nous ne pourrions le supporter, et nous descendrions accablés et sans espoir jusqu'aux portes de la mort. Mais il est un bon Père. Il nous connaît, nous supporte et nous secourt. Celui qui nous a faits sait aussi notre fragilité et le peu que nous pouvons endurer. Il traitera avec douceur et tendresse celui qu'il a façonné si délicatement. Ne soyons pas écrasés par nos difficultés présentes, car elles préparent un joyeux avenir. Elles sont le chemin qui nous conduit à un avenir bienheureux. La main qui frappe guérira et sa sévérité passagère sera suivie de grâces abondantes.

CH Spurgeon

Participants de ses souffrances


Réjouissez-vous... de la part que vous avez aux souffrance de Christ... (1 Pierre 4:13)


Si Dieu veut vous employer à son service, il vous ferai passer par une multitude d'expériences qui ne vous paraîtront pas nécessaires. Elles ont pour but de vous rendre utile et : capable de comprendre mieux le coeur des autres, ainsi, vous ne serez jamais surpris par les circonstances. "Je né sais pas comment m'y prendre avec cette personne", dites-vous. Et pourquoi ? Dieu vous avait donné amplement l'occasion de vous instruire auprès de lui, au sujet de ce qui vous préoccupe maintenant, et aujourd'hui vous vous cognez contre un mur, parce que vous avez méprisé ces enseignements.

Les souffrances de Christ ne sont pas comme celles de l'homme ordinaire. Il a souffert "selon la volonté de Dieu", et non en voyant les choses comme nous les voyons. C'est seulement quand nous sommes unis à Jésus-Christ que nous pouvons comprendre le but que Dieu poursuit, en agissant ainsi avec nous. Un chrétien doit arriver à comprendre le dessein de Dieu. L'histoire de l'Église Chrétienne nous apprend que la tendance générale a toujours été d'éviter d'avoir part aux souffrances de Christ. Les hommes ont cherché à réaliser le plan de Dieu en suivant un autre chemin, qu'ils ont tracé eux-mêmes. Mais le chemin de Dieu, c'est le chemin monotone et long de la souffrance.

Est-ce que nous avons part aux souffrances de Christ ? Est-ce que nous sommes prêts à ce que Dieu anéantisse nos ambitions personnelles, à ce que Dieu détruise, pour les transfigurer, nos résolutions personnelles ? Cela ne veut pas dire que nous sachions exactement où Dieu nous mène ; car nous en éprouverions de l'orgueil. Sur le moment, nous ne voyons pas bien le but que Dieu poursuit, nous marchons plus ou moins en aveugles, sans comprendre, puis, un beau jour, la lumière se fait, et nous pouvons dire : "Vraiment, à mon insu, Dieu m'avait préparé pour ma tâche présente !"

Oswald Chambers

vendredi 4 novembre 2016

Vous faites les tranchées



Il dit Ainsi a dit l'Éternel : Qu'on fasse dans toute cette vallée des fosses ; car ainsi a dit l'Éternel : Vous ne verrez ni vent ni pluie, et néanmoins cette vallée sera remplie d'eaux, dont vous boirez, vous et vos bêtes. (2 Rois 3:16-17)


Trois armées auraient péri de soif sans l'intervention de l'Éternel. Sans avoir envoyé ni nuée ni pluie, il leur fournit une provision d'eau abondante. Dieu ne dépend pas des méthodes ordinaires et peut surprendre son peuple par des nouveautés témoignant de sa sagesse et de sa puissance. Dans ces merveilles, nous reconnaissons la main de ce Dieu, mieux que ne nous l'aurait révélée le cours habituel des choses. S'il ne se manifeste pas à nous de la manière que nous l'attendions et que nous l'espérions, d'une façon ou d'une autre, l'Éternel pourvoira. C'est pour nous une grande bénédiction que d'être élevés au-dessus des causes secondes tellement que nous puissions contempler la grande cause première.

Avons-nous aujourd'hui l'occasion de creuser des tranchées dans lesquelles la bénédiction divine puisse se répandre ? Hélas, trop souvent nous manquons à montrer par la pratique la réalité de notre foi. Attendons aujourd'hui des réponses à nos requêtes. Soyons comme l'enfant qui prit, un parapluie pour se rendre à une réunion de prières, dont le but était de demander de la pluie. Avec la même certitude, attendons la bénédiction de Dieu. Creusons nos fosses et croyons qu'il les remplira.

CH Spurgeon

L'autorité de la révélation

 

Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. (Jacques 4:8)


Il est très important de donner à tous l'occasion de mettre en pratique chaque vérité divine. Nous ne pouvons le faire pour eux, la responsabilité leur en est laissée. Ils doivent agir délibérément car le message de l'Évangile doit toujours pousser à l'action. Le refus d'agir est une paralysie qui laisse l'homme inchangé ; mais celui qui agit n'est plus jamais le même. Cela semble être une folie, et c'est ce qui retient tant de personnes qui pourtant ont été convaincues par le Saint-Esprit. À l'instant même où je me lance dans l'action, je vis enfin, alors qu'auparavant je végétais. Lorsque toute ma volonté s'élance vers l'action, je vis véritablement.

Chaque fois qu'une vérité divine vous est révélée, mettez-la en pratique, pas nécessairement en agissant aussitôt, mais en prenant une ferme résolution d'agir, un engagement écrit. Alors, l'enfant de Dieu le plus faible, est affranchi de sa faiblesse ; toute la merveilleuse puissance de Dieu vient en lui. Quand la vérité divine nous apparaît d'abord, nous reconnaissons nos fautes, mais nous y retombons souvent ; nous connaissons ainsi des hauts et des bas, jusqu'à ce que nous comprenions que nous ne devons plus reculer. Il nous faut saisir une parole de notre Seigneur et Sauveur, et nous en servir pour passer un contrat avec lui. C'est la pensée du Seigneur, quand il nous dit : "Venez à moi", il veut dire, "liez-vous à moi par un contrat". Nous avons du mal à nous y décider. Mais celui qui se décide enfin voit à l'instant même la vie divine envahir son coeur. La puissance de domination du monde, de notre "moi", de Satan, est paralysée, non par l'acte lui-même, mais par la puissance divine que cet acte a déclenchée.
Oswald Chambers
 
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