dimanche 31 mars 2013

L'hypocrisie spirituelle




Si quelqu'un voit son frère commettre un péché qui ne va pas à la mort, qu'il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère. (1 Jean 5:16)


Si nous ne savons pas discerner la manière dont l'Esprit de Dieu travaille en nous, nous risquons de tomber dans l'hypocrisie spirituelle. Nous voyons chez les autres leurs manquements, et nous les jugeons de très haut, au lieu d'intercéder pour eux. Nous oublions que ce n'est pas notre intelligence, mais bien l'Esprit pénétrant du Dieu très Saint qui nous a révélé ces manquements, nous nous érigeons nous-mêmes en juges, au lieu de prier Dieu, afin qu'Il donne la vie au pécheur. Tout occupés de critiquer les autres, nous oublions d'adorer Dieu comme nous le devons, et nous devenons des hypocrites.

Une des tâches les plus délicates dont Dieu puisse nous charger, nous qui voulons le servir, c'est cette tâche de discerner ce qui ne va pas chez les autres. Il nous révèle leurs manquements pour que nous nous chargions de leur fardeau, et que nous adoptions à leur égard la pensée même du Christ pour eux. Si nous savons intercéder en leur faveur, Dieu leur donnera la vie. Ce n'est pas certes que de nous-mêmes nous puissions atteindre à la pensée de Dieu. Mais nous pouvons ouvrir notre âme à Dieu, pour que Sa grâce puisse nous traverser et aller aux âmes qui en ont besoin.

Est-ce que Jésus peut distinguer en nous quelques traces de Ses efforts douloureux pour la naissance d'une âme ? Il faut pour cela que nous ayons résolument adopté Sa manière de voir ceux pour lesquels nous intercédons. Puissions-nous mettre dans notre intercession tout notre coeur, afin que Jésus soit vraiment content de nous !

Oswald Chambers

samedi 30 mars 2013

L'insensibilité à l'égard de Dieu




L'Éternel... s'étonne de ce que personne n'intercède. (Ésaïe 59:16)


Pourquoi y en a-t-il tant parmi nous qui cessent de prier et deviennent insensibles à l'égard de Dieu ? C'est que nous ne prions que pour flatter notre égoïsme. Nous voulons pouvoir dire autour de nous que nous prions. Nous avons lu dans des livres que la prière est bienfaisante, qu'elle apporte la sérénité, qu'elle élève l'âme. Mais l'Éternel, comme dit Ésaïe, s'étonne de nos prières.

L'adoration est inséparable de l'intercession. Intercéder pour quelqu'un, c'est le considérer comme Jésus-Christ le considère. Trop souvent, au lieu d'adorer Dieu, nous cherchons à comprendre comment notre prière peut être efficace. À ce moment, nous ne prions pas. Nous devenons raisonneurs et insensibles. Nous lançons à Dieu nos requêtes et nous exigeons qu'Il les exauce. Insensibles à l'égard de Dieu, nous devenons insensibles à l'égard des autres.

Est-ce que, dans notre prière, nous nous efforçons d'entrer en contact direct avec la pensée de Dieu au sujet de ceux pour lesquels nous le prions ? Ou bien sommes-nous raisonneurs et insensibles ? "Mais, direz-vous, qui est-ce qui intercède comme il faudrait le faire ?" Mors donnez vous-même l'exemple d'un enfant de Dieu qui sait prier son Père, en toute humilité, en véritable adoration, en toute pureté. Mettez-vous à intercéder comme il le faut : c'est un véritable labeur, un labeur épuisant, mais tin labeur où vous ne courez aucun danger, spirituellement parlant. Même en prêchant l'Évangile, vous pouvez tomber dans un piège. Dans l'intercession, jamais.

Oswald Chambers

vendredi 29 mars 2013

Le Seigneur vient nous voir à l'improviste




Vous aussi, tenez-vous prêts ; car c'est à l'heure où vous n'y pensera pas que le Fils de l'homme viendra. (Luc 12:40)


Pour le chrétien au service de son Maître, il est essentiel d'être prêt à rencontrer Jésus à n'importe quel moment. Ce n'est pas chose facile, quelles que soient nos circonstances. Ce qui s'y oppose, ce n'est pas tant le péché ou les difficultés extérieures, c'est que nous sommes si absorbés dans le travail que nous ne sommes pas prêts à rencontrer Jésus à l'improviste. Nous avons les yeux fixés sur nos croyances, sur le point de savoir si nous sommes utiles, mais l'essentiel, c'est de les fixer sur Jésus.

Jésus vient rarement à nous là où nous l'attendons. Il surgit devant nous à l'improviste, sans que rien nous prépare à sa venue. Pour être fidèle à Dieu, il faut toujours être prêt à recevoir les visites imprévues que nous fait Jésus. Notre travail n'a aucune importance, comparé à notre vision de la réalité spirituelle, tendue vers Jésus. Nous devons regarder à Lui avec la simplicité d'un petit enfant. C'est ce qu'Il attend de nous. Pour cela, nous devons renoncer à notre propre idéal de culture religieuse, et être dans la réalité divine.

En regardant ainsi à Jésus, en détournant vos yeux des préoccupations religieuses et sociales de votre époque, en vous demandant exclusivement quelle est Sa volonté, on dira que vous n'êtes pas pratique, que vous vous perdez dans des rêveries. Mais quand Il apparaîtra aux moments les plus durs et les plus pénibles, vous serez le seul qui soit prêt à Le recevoir.


Oswald Chambers

jeudi 28 mars 2013

Lorsque nous ne comprenons pas




Après quoi Jésus dit à ses disciples : "Retournons en Judée." Ils lui objectèrent : "Maître, les Juifs cherchaient tout dernièrement à te lapider, et tu veux maintenant retourner là-bas !" (Jean 11:7-8)


Je puis, certes, ne pas comprendre ce que me dit Jésus, mais j'aurais grand tort d'en conclure qu'il se trompe. Je n'ai jamais le droit de penser qu'en obéissant à un ordre de Dieu je ferais tort à Jésus. C'est en Lui désobéissant que je Lui fais tort. Je n'ai jamais le droit de lui désobéir sous le prétexte de sauvegarder son honneur, même si je crois sincèrement pouvoir ainsi lui épargner un outrage. L'ordre me vient de Dieu, je m'en rends compte à cause de sa tranquille persistance. Lorsque je commence à calculer les avantages et les inconvénients, lorsque j'hésite, lorsque je discute, j'introduis un élément qui ne vient pas de Dieu, et finalement je conclus que l'indication que j'avais cru recevoir était fausse. Beaucoup d'entre nous sont fidèles à la conception qu'ils se font de Jésus-Christ ; combien y en a-t-il qui soient fidèles à Jésus lui-même ?

La fidélité à Jésus suppose que je suis prêt à m'avancer dans la nuit, comme Pierre quand Jésus lui dit de marcher sur les flots. La fidélité à ma conception de Jésus suppose que je fais appel en premier lieu à mon intelligence. La foi n'est pas du tout un raisonnement éclairé, c'est la décision de s'en remettre entièrement à Quelqu'un, là même où je suis dans la nuit.

Êtes-vous en train de vous demander si vous vous en remettrez à Jésus ? Allez-y, obéissez-lui joyeusement et sans regarder à rien d'autre. Quand il vous dit quelque chose et que vous vous mettez à discuter, c'est que vous prétendez savoir mieux que lui ce qui est à son honneur. Laissez tout cela. Ce qu'il vous dit, faites-le.


Oswald Chambers

mercredi 27 mars 2013

La vision de Dieu




Monte ici, et je te ferai voir... (Apocalypse 4:1)


L'élévation de la pensée ne peut provenir que de l'élévation du caractère. Si dans tous vos actes vous tendez toujours le plus haut possible, Dieu vous dira sans cesse : "Mon ami, monte plus haut" Chaque fois que nous sommes tentés, regardons en haut. Sans doute, plus haut nous rencontrons de nouvelles tentations. Satan lui-même nous dresse sur le pinacle. Dieu nous élève aussi, mais le résultat est bien différent. Quand le diable s'en mêle, il s'ingénie à vous hisser jusqu'à une forme de sainteté si escarpée qu'il vous est impossible de vous y tenir : vous essayez de vous agripper dans une position d'équilibre instable, vous n'osez pas bouger : c'est de l'acrobatie. Au contraire, quand Dieu vous a élevé, au lieu d'être agrippé à un pinacle, vous trouvez devant vous un magnifique plateau où l'on marche tout à son aise.

Comparez votre état spirituel à ce qu'il était il y a un an, et vous verrez que Dieu vous a fait monter plus haut. En vivant avec Dieu, nous arrivons à voir les choses de plus haut. Dès que Dieu vous révèle sa pensée sur un point, il faut sans perdre un instant nous guider là-dessus, ajuster notre action à ce qui nous a été révélé.

La meilleure preuve que vous avez progressé spirituellement, ce n'est pas le fait que vous n'êtes pas retombé en arrière, mais que vous discernez mieux où vous en êtes. C'est dans ce discernement que Dieu vous a fait monter plus haut. "Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ?" Dieu est dans la nécessité de nous cacher ce qu'il fait jusqu'à ce que notre caractère soit arrivé au point où il pourra nous le révéler.

Oswald Chambers

mardi 26 mars 2013

Le soin des pauvres




L'Éternel le soutiendra quand il sera sur un lit de langueur.(Psaumes 41:4)


Souviens-toi que cette promesse est pour celui qui s'intéresse aux pauvres. Es-tu un de celui-là ? S'il en est ainsi, tu peux te l'approprier, mais à cette seule condition.

Vois comment, à l'heure de la maladie, le Dieu des pauvres sait bénir celui qui s'occupe des pauvres. Les bras éternels soutiennent son âme comme le ferait la main, d'un ami ; et de moelleux coussins viennent appuyer son corps souffrant. Quelle douce et sympathique image que celle employée ici, et qu'elle nous fait voir Dieu près de nous dans nos infirmités et nos maladies ! Qui eût pensé chose semblable du Jupiter ancien, ou des dieux de la Chine ou des Indes ? Mais voici, c'est le langage du Dieu d'Israël qui s'abaisse à devenir l'infirmier et le garde des hommes de bien. Quand il frappe d'une main, il soutient de l'autre. Oh, quelle souffrance bénie que celle qui nous fait nous appuyer sur le sein de notre Dieu ! Sa grâce est le meilleur de tous les fortifiants et son amour le plus sûr de tous les stimulants ; et quand nous serions malades au point que les os nous percent la peau, il donnera à notre âme une force de géant. Il n'est pas de médecin plus habile que notre Dieu, de tonique plus puissant que sa promesse, de vin plus fortifiant que son amour.

Si nous manquons à nos devoirs envers les pauvres, voyons par là ce que nous perdons, et devenons leurs amis et leurs soutiens.


C.H. Spurgeon

lundi 25 mars 2013

Sommeil régénérateur



Si tu te couches, tu n'auras point de frayeur, et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux. (Proverbes 3:24)


As-tu, cher lecteur, la triste perspective d'être retenu sur un lit de maladie ? Ne t'en laisse pas épouvanter, mais conserve cette promesse sur ton coeur, et quand tu seras couché, tu seras à l'abri de la frayeur. Quand tu te mets au lit, place-la aussi sous ton oreiller. Nous ne pouvons pas nous garder nous-mêmes pendant notre sommeil, mais le Seigneur veille sur nous toute la nuit. Ceux qui sont sous la protection du Tout-Puissant sont plus en sécurité que les souverains dans leurs palais. Si, pendant notre sommeil, nous pouvons nous reposer de nos soucis et de nos préoccupations, nous trouverons sur notre couche un délassement qu'ignorent les esprits inquiets ou ambitieux. Nos rêves fâcheux disparaîtront, et s'ils devaient encore venir nous troubler, nous oublierons l'impression qu'ils produisent sur nous, sachant que ce ne sont que des rêves.

Nous pouvons donc dormir avec tranquillité, sous la garde de notre Dieu. Combien était paisible et doux le sommeil de Pierre quand l'ange vint réveiller. Encore dut-il le pousser pour l'en faire sortir. Cependant sa sentence de mort était prononcée pour le lendemain. C'est ainsi que plus d'un martyr a dormi avant de monter sur le bûcher, « car il donne le repos à ses bien-aimés. »

Pour que notre sommeil soit doux, veillons à ce que notre humeur, notre manière d'être, nos pensées et nos affections soient toujours empreintes de douceur.

C.H. Spurgeon

dimanche 24 mars 2013

Établi et gardé




Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du mal. (2 Thessaloniciens 3:3)


Les hommes sont souvent dénués de raison comme de foi ; nous avons, hélas, à rencontrer de ces « hommes fâcheux et méchants » dont il est parlé, gens avec lesquels il est inutile de discuter, et de chercher à être en paix. Leur coeur est faux et leur langue trompeuse. Devons-nous nous en tourmenter ? Non, tournons-nous plutôt vers le Seigneur qui, lui, est fidèle. Aucune de ses promesses ne nous manquera. Jamais il ne nous demandera quoi que ce soit de déraisonnable. Jamais il ne se montrera infidèle à notre égard. Notre Dieu est fidèle. C'est là notre sujet de joie.

Il nous affermira tellement, que les méchants ne pourront nous faire déchoir, et nous gardera si bien qu'aucun des maux qui nous assaillent ne pourra nous causer de dommage. Bienheureux sommes-nous de ne pas avoir nous-mêmes à disputer avec les hommes, mais de pouvoir nous réfugier auprès du Seigneur Jésus dont la sympathie ne nous fera pas défaut. En lui nous trouvons un coeur vrai, une âme sûre, un amour inaltérable sur qui nous pouvons nous reposer. Le Seigneur accomplira en nous, ses serviteurs, tous les desseins de sa grâce. Ne permettons donc pas à la crainte d'effleurer seulement notre esprit. Tous les hommes et tous les démons réunis ne pourront jamais nous soustraire à cette protection divine. Que Dieu donc nous affermisse et nous préserve en ce jour !


C.H. Spurgeon

samedi 23 mars 2013

Un Guide sûr




Je conduirai les aveugles, par le chemin qu'ils ne connaissaient point. (Ésaïe 42:16)


Quoi, c'est le Dieu de gloire, Jéhovah qui s'offre à servir de guide à l'aveugle ! C'est à ce rôle que condescend sa bonté ! Un aveugle ne peut pas trouver un chemin qu'il ne sait pas. Même lorsqu'il le connaît, c'est encore malaisé pour lui de le suivre ; mais il doit absolument écarter l'idée de prendre une route inconnue sans un guide. Par nature nous sommes aveugles à l'égard du chemin du salut et l'Éternel nous y conduit. Il nous amène lui-même à lui, puis nous ouvre les yeux. Pour ce qui concerne l'avenir, nous sommes tous des aveugles incapables de voir une heure à l'avance. Mais le Seigneur Jésus nous conduira jusqu'au terme du voyage. Béni soit son Nom !

Nous ne pouvons savoir par où la délivrance viendra, mais le Seigneur le sait, et nous mènera jusqu'à ce que nous ayons échappé à tous les dangers. Heureux ceux qui mettent leur main dans celle du Guide céleste, et lui abandonnent complètement le soin de les diriger. Il les conduira jusqu'au bout du chemin, et lorsqu'il les aura amenés à la maison paternelle dans sa gloire, il leur ouvrira les yeux pour qu'ils puissent voir le sentier par où il les aura conduits. Par quels chants de reconnaissance ils salueront alors leur grand bienfaiteur ! Seigneur, conduis aujourd'hui ton pauvre enfant aveugle ! Je ne sais pas mon chemin.


C.H. Spurgeon

vendredi 22 mars 2013

Grâce pour celui qui est humble




Il fait grâce aux humbles. (Jacques 4:6)


Les coeurs humbles cherchent la grâce et la trouvent. Ils cèdent à sa douce influence, et cette grâce leur est accordée de plus en plus largement. Les coeurs humbles demeurent dans les vallées qu'arrosent les fleuves de la grâce, dont ils boivent les eaux constamment. Ils sont reconnaissants de cette grâce et en donnent gloire à Dieu, et Dieu met son bonheur à la leur multiplier.

Viens, cher lecteur, et prends une place inférieure. Sois petit à tes propres yeux, afin que le Seigneur puisse t'estimer. Peut-être te dis-tu : « Je crains de ne pas être humble. » Il se peut que ce soit le langage de la vraie humilité. Quelques-uns se vantent d'être humbles, et c'est là la pire forme de l'orgueil. Nous ne sommes en définitive que de pauvres, de faibles et de misérables créatures qui ne méritons rien, si ce n'est l'enfer, et qui n'avons aucune raison de nous élever. Humilions-nous d'avoir péché contre l'humilité, et le Seigneur nous fera goûter sa faveur. C'est la grâce qui nous rend humbles et la grâce encore qui trouve dans notre humilité une occasion d'accorder une grâce plus grande. Abaissons-nous donc pour pouvoir être élevés. Soyons des pauvres d'esprit afin que Dieu nous rende riches. Soyons humbles afin de ne pas avoir à être humiliés, mais de pouvoir être élevés par la grâce de Dieu. « Marchez avec les humbles. » « Celui qui est humble d'esprit obtient la gloire. »

C.H. Spurgeon

jeudi 21 mars 2013

Évitez cette glissade




Tu marcheras en assurance par ton chemin, et ton pied ne heurtera point. (Proverbes 3:23)


C'est-à-dire que si tu suis le chemin de la sagesse et de la sainteté, tu y seras gardé. Celui qui marche sur la route royale est sous la protection du roi. Il y a pour tout homme une voie qui est la vocation particulière de sa vie ; et celui qui y marche fidèlement dans la crainte de Dieu sera préservé du mal. Nous ne voyagerons peut-être pas avec luxe, mais nous marcherons en assurance ; nous ne serons peut-être pas capables de courir comme des jeunes gens, mais nous pourrons marcher comme des hommes de bien.

Notre plus grand danger, nous le trouvons en nous-mêmes ; notre faible pied, hélas, peut broncher facilement. Demandons une force morale plus grande, afin de surmonter cette tendance à glisser. Quelques-uns bronchent et tombent parce qu'ils ne voient pas les pierres sur leur chemin. La grâce divine nous rend capables de reconnaître le péché et de l'éviter. Réclamons l'effet de cette promesse.

Notre plus grand péril, c'est notre négligence, et c'est contre ce danger que le Seigneur nous a mis en garde par ces paroles : « Veillez et priez. »

Oh, que la grâce nous soit donnée de marcher chaque jour sans broncher une seule fois. Il ne suffit pas d'être préservés de tomber. Notre cri devrait être que nos pieds soient parfaitement gardés de glisser, en sorte que nous puissions adorer « Celui qui peut nous préserver de toute chute. »


C.H. Spurgeon

mercredi 20 mars 2013

Disposition divine




Si donc Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui est aujourd'hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, Ô gens de petite foi ?(Matthieu 6:30)


Tes vêtements sont coûteux, et les croyants peu fortunés peuvent être parfois inquiets de savoir comment se procurer un nouveau costume. Les semelles sont minces où prendre des chaussures neuves ? Voyez avec quel soin notre Père a pourvu à ce souci. Il revêt l'herbe des champs avec une splendeur qui dépasse celle de Salomon : ne vêtira-t-il pas ses propres enfants ? Oui, certainement. On verra peut-être bien des pièces et des reprises sur nos habits ; mais ces habits, nous les aurons.

Un pauvre pasteur avait les siens usés jusqu'à la corde, tellement qu'ils ne pouvaient plus être raccommodés ; mais il était le serviteur du Seigneur et il attendait que son Maître lui fournît son vêtement. L'auteur de ces pages fut accidentellement sollicité de monter dans la chaire de ce pasteur, et la pensée lui vint de faire une collecte en sa faveur ; et c'est ainsi qu'il reçut son vêtement. Que de cas nous avons vus où des serviteurs de Dieu ont reconnu que leur Maître sait s'occuper du soin de leur garde-robe. Celui qui a ordonné que l'homme, en conséquence de son péché, porterait des vêtements, les lui a aussi fournis dans sa miséricorde ; et les habits dont il couvrit nos premiers parents étaient certainement fort supérieurs à ceux qu'ils s'étaient confectionnés eux mêmes.

C.H. Spurgeon

mardi 19 mars 2013

Devenir convenable pour la gloire




L'Éternel donne la grâce et la gloire. (Psaumes 84:12)


Il n'est rien dont nous ayons plus besoin que de la grâce, et elle nous est offerte ici gratuitement. Quoi de plus gratuit qu'un don ? Recevons en ce jour le don de la grâce pour nous soutenir, nous fortifier, nous sanctifier. Elle nous a été donnée chaque jour jusqu'ici, et Dieu nous l'assure encore pour demain : « Sa grâce nous suffit. » Si nous n'avons reçu que peu de cette grâce, la faute n'en est qu'à nous-mêmes, car la main de l'Éternel ne s'est point resserrée, ni ralentie, pour ne pas répandre avec abondance. Nous pouvons en demander autant qu'il nous en faut, sans jamais éprouver de refus. « Il donne à tous libéralement sans rien reprocher. »

Il ne nous donnera peut-être ni or, ni avantages terrestres, mais il nous donnera sa grâce ; il y joindra certainement des épreuves, mais nous donnera la grâce, en proportion. Nous serons appelés à travailler et à souffrir, mais en même temps, nous recevrons toute la grâce nécessaire.

Puis, voyez de quoi cette grâce est suivie : et la gloire ! Nous n'en avons pas besoin maintenant, car nous n'y sommes pas encore préparés ; mais elle nous sera donnée au temps convenable. Après que nous aurons mangé du pain de la grâce, nous boirons du vin de la gloire. Nous avons à traverser le lieu saint, qui est la grâce, pour arriver au lieu très saint, la gloire. Dans ces mots : « et la gloire, » il y a de quoi nous faire tressaillir de joie. Encore un peu de temps, très peu... et la gloire à jamais !

C.H. Spurgeon

lundi 18 mars 2013

Continuez dans la droiture




La requête des hommes droits lui est agréable. (Proverbes 15:8)


Ceci vaut une promesse, car c'est l'attestation d'un fait qui se renouvelle à travers tous les âges. Dieu prend un grand plaisir à la prière des hommes droits, et elle lui est agréable. Qu'être intègres soit notre premier soin. Ne nous détournons ni à droite, ni à gauche, mais marchons droit. Ne soyons ni déshonnêtes dans la conduite de nos affaires, ni lâches en cédant au mal, mais soyons fermes dans la droiture et dans l'intégrité absolues, car celui qui louvoie et use d'expédients aura à se tirer d'affaire tout seul. Si nous prenons des voies détournées, nous verrons que nous ne pourrons pas prier, et si nous avons la prétention de le faire quand même, nous trouverons le ciel fermé à nos requêtes.

Agissons-nous en suivant une ligne parfaitement droite et en nous conformant à la volonté de Dieu, telle qu'elle nous est révélée ? Dans ce cas, prions beaucoup et prions en assurance. Si notre prière est agréable à Dieu, ne le privons pas de ce qui lui fait plaisir. Il ne regarde ni à la forme grammaticale, ni à la rhétorique, ni à la richesse des pensées. Dieu est un père qui aime le balbutiement de ses enfants, et écoute le bégaiement de ses fils et de ses filles nouveaux-nés. Ne devrions-nous pas nous réjouir dans la prière, puisque l'Éternel y prend plaisir ? Portons nos pétitions à son trône. Le Seigneur nous donne beaucoup de sujets de prière, et nous devons le remercier de ce qu'il en est ainsi.

C.H. Spurgeon

dimanche 17 mars 2013

Ayez peur d'avoir peur




Ne les crains point ; car JE SUIS avec toi pour te délivrer, dit l'Éternel. (Jérémie 1:8)


Pourquoi donc craindre, si Dieu est avec nous ? La crainte nous fait hésiter et nous met en danger de broncher. Redoutons l'orgueil, mais fuyons tout autant la lâcheté, et osons être des Daniel. Notre grand Capitaine doit être servi par de braves soldats.

Dieu est avec ceux qui sont avec lui ; bel encouragement pour eux à la bravoure ! Il ne nous abandonnera jamais au moment de la lutte. On vous menace peut-être ? Pourquoi avoir peur d'hommes mortels ? Vous êtes en danger de perdre votre situation ? Le Dieu que vous servez saura trouver du pain et de l'eau pour ses serviteurs. Ayez seulement confiance en lui. Qu'on jette le ridicule sur vous, cela brise-t-il vos os ou votre coeur ? Supportez-le pour l'amour de Christ, et réjouissez-vous de ce que vous en êtes jugés dignes.

Dieu est avec ceux qui le servent dans la vérité, la justice et la sainteté, pour les délivrer ; et il vous délivrera si vous êtes de ceux-là. Voyez comment Daniel sortit de la fosse aux lions, et souvenez-vous de la délivrance des trois jeunes hommes dans la fournaise. Votre cas n'est pas aussi grave que le leur ; mais quand il le serait, le Seigneur vous garantira si bien que vous serez plus que vainqueurs. Craignez surtout de craindre et soyez effrayés d'avoir peur. Votre pire ennemi est dans votre propre sein. Mettez-vous à genoux et criez au secours, et dites en vous relevant : « L'Éternel est pour moi ; je ne craindrai point. »


C.H. Spurgeon

samedi 16 mars 2013

Un modèle pour les autres




Ces choses, vous les avez apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les aussi et le Dieu de paix sera avec vous. (Philippiens 4:9)


Qu'il est beau pour un homme de pouvoir, comme Paul, être copié exactement avec bénéfice pour ceux qui l'imitent. Puissions-nous, par la grâce de Dieu, le prendre pour modèle en ce jour et chaque jour. Si, par le secours divin, nous mettons en pratique l'enseignement de Paul, nous pouvons nous réclamer de la promesse qui suit son exhortation. Et quelle promesse ! Dieu qui aime la paix, qui la respire et qui la répand sera avec nous. « La paix soit avec vous, » voilà déjà une grande et douce bénédiction ; mais que le Dieu de paix soit lui-même avec nous, c'est bien plus encore. C'est la source avec le fleuve, le soleil avec ses rayons. Si le Dieu de paix est avec nous, nous jouirons de cette paix qui surpasse toute intelligence, et cela, même au milieu des circonstances qui menacent de la détruire. Dans les contestations des hommes, nous pourrons procurer la paix, car l'Auteur de la paix sera avec nous.

C'est dans la voie de la vérité que la paix réelle se trouve, et si, pour la favoriser, nous quittons le sentier de la foi et de la justice, nous nous égarerons sûrement. Être d'abord purs, ensuite pacifiques, tel est l'ordre de la sagesse et de l'expérience. Suivons donc la ligne que Paul nous trace et le Dieu de paix sera avec nous, comme il était avec l'apôtre.


C.H. Spurgeon

vendredi 15 mars 2013

Dieu est un sanctuaire




Ainsi à dit le Seigneur, l'Éternel : Quoique je les aie éloignés parmi les nations, et que je les aie dispersés par les pays, je leur serai comme un petit sanctuaire dans les pays où ils sont allés. (Ézéchiel 11:16)


Éloignés des moyens de grâce habituels, nous ne le sommes pas de la grâce que nous recevrions par ces moyens. L'Éternel place parfois son peuple comme en un lieu d'exil ; mais il sera là avec lui, et il sera lui-même pour les siens tout ce qu'ils auraient pu trouver chez eux dans leurs assemblées solennelles. Prenez cela pour vous, vous qui êtes appelés à aller au loin.

Dieu est pour les enfants de son peuple un lieu de refuge. Ils trouvent auprès de lui un sanctuaire. Il est leur lieu de culte et d'adoration. Il est avec eux comme jadis avec Jacob, quand celui-ci dormait dans les champs et disait à son réveil « l'Éternel était ici, et je n'en savais rien. » Il sera pour eux un sanctuaire de repos, comme le lieu très saint qui était la demeure sacrée de l'Éternel. Dans cette retraite, ils seront à l'abri de toute crainte et de tout mal.

Dieu lui-même est en Jésus-Christ le sanctuaire de miséricorde. C'est Jésus qui est notre arche d'alliance. Les tables de la loi, la verge d'Aaron et le vase de manne, tous ces symboles sont con tenus en Christ, notre tabernacle, notre arche de sainteté et de communion. O Seigneur, accomplis cette promesse, et sois toujours notre sanctuaire !

C.H. Spurgeon

jeudi 14 mars 2013

Le tendre Consolateur




Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés. (Ésaïe 66:13)


La consolation d'une mère ! C'est la tendresse même. Comme elle sait entrer dans le chagrin de son enfant !

Comme elle le presse sur son sein et cherche à prendre toutes ses peines sur son coeur. Il peut tout lui dire, sûr qu'elle sympathisera comme aucun autre ne le peut. De tous les consolateurs, celui que l'enfant préfère, c'est sa mère. C'est ce qu'a éprouvé même plus d'un homme fait.

Jéhovah condescendrait-il à prendre le rôle d'une mère ? De sa part, c'est la bonté même. Nous pouvons juger de ce qu'il est comme père ; mais voici qu'il veut encore être pour nous une mère, nous invitant par là à une sainte familiarité, à une confiance sans réserve, à un complet repos. Quand Dieu devient notre « Consolateur, » aucune angoisse ne peut nous étreindre longtemps. Disons lui donc notre peine, lors même qu'elle ne puisse s'exprimer que par des soupirs et par des sanglots. Il ne méprise point nos pleurs, pas plus que notre mère ne le faisait. Comme elle, il aura pitié de notre faiblesse, et il pardonnera nos fautes, mais d'une manière plus complète et plus sûre que notre mère ne le pouvait. Ne portons pas nos peines tout seuls ; nous aurions tort de le faire quand un Être si bon et compatissant s'offre à les partager. Présentons-les donc sans tarder au Dieu d'amour ; il ne se fatiguera pas plus de nous, que les mères ne se fatiguent de leurs enfants.


C.H. Spurgeon

mercredi 13 mars 2013

Ne dédaignez pas la jeunesse




Je répondis : Ah ! Seigneur Éternel ! Voici, je ne sais pas parler, car je ne suis qu'un enfant. Et l'Éternel me dit : Ne dis point : je ne suis qu'un enfant ; car tu iras partout où je t'enverrai, et tu diras tout ce que je te commanderai. (Jérémie 1:6-7)


Jérémie était jeune et ressentait un effroi bien naturel en face de la grande mission que le Seigneur lui donnait ; mais celui qui l'envoyait n'admettait pas cette excuse : « Je ne suis qu'un enfant. » Il devait perdre de vue ce qu'il était en lui-même devant le fait qu'il était choisi pour parler de la part de Dieu. Il n'avait ni à composer, ni à inventer son message, non plus qu'à se chercher un auditoire. Il n'avait qu'à parler comme Dieu le lui commandait et à ceux auxquels il l'envoyait, et pour cette tâche il devait recevoir une force spéciale.

N'en est-il pas peut-être ainsi pour tel jeune chrétien qui lit ces lignes et que Dieu appelle à son service ? Dieu sait que tu es jeune, que ton expérience et ta connaissance sont faibles ; mais s'il daigne te choisir pour t'envoyer, prends garde de ne pas te retirer pour éviter l'appel divin. Dieu se magnifiera dans ta faiblesse. Serais-tu, aussi âgé que Mathusalem, que te serviraient les années ? Et serais-tu aussi sage que Salomon, tu pourrais être aussi volontaire que lui. Tiens-t'en à ton message ; ce sera là ta sagesse. Suis ton ordre de marche ; ce sera ta prudence.


C.H. Spurgeon

mardi 12 mars 2013

Sortir avec joie




Il dit aussi, touchant Zabulon : Réjouis-toi Zabulon, dans ta sortie. (Deutéronome 33:18)


Nous pouvons nous appliquer les bénédictions annoncées aux tribus, car nous faisons partie du véritable Israël, si nous adorons Dieu en esprit et ne mettons pas notre confiance dans la chair. Zabulon doit se réjouir parce que Jéhovah bénira sa sortie ; et nous devons voir dans cette invitation une promesse pour nous aussi. Quand donc nous avons à sortir, que ce soit pour nous une occasion de joie.

Nous mettons-nous en voyage ? La providence de Dieu sera notre escorte. Devons-nous peut-être émigrer ? L'Éternel nous accompagnera sur terre et sur mer. Ou partons-nous comme missionnaires ? Jésus a dit « Je suis avec vous jusqu'à la fin du monde. » (Matthieu 28:20) Nous sortons chaque jour pour notre travail ou nos affaires, et nous pouvons le faire joyeusement, car Dieu sera toujours avec nous.

Si, au moment du départ, la crainte vient nous envahir au sujet de ce qui pourrait nous arriver, cette bénédiction nous servira d'encouragement. En faisant nos paquets pour nous mettre en route, mettons donc ce verset dans notre sac de voyage, et le gravons dans notre coeur, afin de pouvoir lever l'ancre en chantant ou monter en wagon avec un cantique. Joignons-nous à cette tribu dont le lot est de se réjouir, et à chacun de nos déplacements louons le Seigneur d'un coeur joyeux.


C.H. Spurgeon

lundi 11 mars 2013

À qui la bataille ?




Toute cette assemblée saura que l'Éternel ne délivre point par épée, ni par hallebarde ; car ce combat appartient à l'Éternel, qui vous livrera entre nos mains. (1 Samuel 17:47)


Ce point doit être acquis, que la bataille appartient à l'Éternel, et nous pouvons être si de la victoire, même d'une victoire telle, qu'elle fera connaître toute la puissance de Dieu. L'Éternel est trop oublié par les hommes ; et quand il y a une occasion de leur montrer que la grande cause première peut exécuter ses plans sans le secours de l'homme, cette occasion est d'une valeur telle, qu'elle ne doit pas être négligée. Israël même regarde trop à l'épée et à la hallebarde. Il est beau pour David de ne point avoir d'épée dans la main, et cependant de savoir que son Dieu renversera devant lui une armée d'ennemis.

Si nous combattons de tout notre coeur pour la vérité et la justice, n'attendons pas d'avoir à notre disposition le talent ni la fortune, ni aucun autre moyen visible d'influence ; mais avec les pierres que nous trouvons dans le ruisseau, et la fronde que nous avons en main, courons à la rencontre de l'ennemi. Si nous combattions pour nous-mêmes, nous pourrions avoir des craintes ; mais si c'est pour Jésus que nous nous levons, et avec sa seule force que nous lutions, qui pourra nous résister ? Faisons donc, sans hésitation, face au Philistin, car l'Éternel des armées est avec nous et qui sera contre nous ?

C.H. Spurgeon

dimanche 10 mars 2013

Marcher dans la lumière




JE SUIS venu au monde, moi qui suis la lumière, afin que quiconque croit en moi ne demeure point dans les ténèbres.(Jean 12:46)


Ce monde est sombre comme la nuit ; Jésus est venu afin que, par la foi et l'obéissance, nous ne demeurions pas plus longtemps dans cette obscurité qui couvre l'humanité, mais pour que nous ayons la lumière.

Le mot « quiconque » est un terme vaste qui comprend tout le monde vous, moi. Si nous suivons Jésus, nous ne serons plus assis dans les ténèbres de l'ombre de la mort ; nous entrerons dans la chaude lumière d'un jour qui n'aura pas de fin. Ne voulez-vous pas venir dès maintenant à cette lumière bénie ?

Un nuage peut nous couvrir momentanément, mais nous ne demeurerons pas dans les ténèbres, si nous croyons en Jésus. Il nous apporte la pleine lumière du jour. Sera-ce en vain ? Si nous avons la foi, nous avons le soleil. Jésus est venu pour nous faire sortir de la nuit de l'ignorance, du doute, du désespoir, du péché, de la crainte ; et quiconque le suit connaîtra que ce n'est pas en vain que le Soleil de Juste s'est levé et qu'il projette ses rayons chauds et brillants.

Secoue ton accablement, mon frère, et ne demeure plus dans les ténèbres, mais viens à la lumière, Jésus sera ton espérance, ta joie, ta vie, ton ciel. Regarde à lui, lui seul, et tu te réjouiras comme les oiseaux au soleil et les anges devant son Trône.


C.H. Spurgeon

samedi 9 mars 2013

Priez pour la paix




Cherchez la paix de la ville dans laquelle je vous ai fait transporter, et priez l'Éternel pour elle, car dans sa paix vous aurez la paix. (Jérémie 29:7)


L'invitation contenue dans ce texte devrait nous pousser, nous tous qui sommes étrangers et voyageurs dans ce monde, à concourir à la prospérité et à la paix du pays où nous vivons. Notre nation en particulier et la ville que nous habitons devraient être bénis par le fait d'une constante intercession de notre part ; et nous devrions nous joindre de coeur et avec ferveur aux prières présentées chaque dimanche en faveur du gouvernement de notre patrie.

Prions avec instance pour que Dieu nous conserve le bienfait de la paix. Si des émeutes et des révolutions devaient ensanglanter nos rues, ou si une guerre devait frapper notre patrie, nous aurions à pleurer devant une semblable calamité. Prions donc pour la paix, et appliquons nous à répandre les principes qui tendent à unir les classes et les races diverses par des liens d'affection. Nous avons la promesse de vivre tranquilles dans la mesure où notre pays l'est lui-même. N'est-ce pas une chose désirable ? Cela nous permet d'élever nos familles dans la crainte du Seigneur et de répandre l'Évangile sans entrave ni restriction.

Prions donc beaucoup pour notre pays, confessant nos péchés nationaux, et demandant le pardon en même temps que la bénédiction de Dieu pour l'amour de Jésus.


C.H. Spurgeon

vendredi 8 mars 2013

Notre nourriture bénie




Ta corbeille et ta huche seront bénies. (Deutéronome 28:5)


L'obéissance amène la bénédiction sur tous les biens que notre industrie peut nous procurer. Les produits qui entrent chez nous seront bénis ; ce qui y entre pour en ressortir aussitôt, ou pour l'usage immédiat, comme ce qui y est déposé pour un temps plus prolongé, sera béni. Peut-être notre portion ne remplit-elle qu'un mesquin panier. Nous avons dû nous contenter d'un maigre déjeuner et nous partons pour notre ouvrage, emportant dans notre corbeille la légère pitance dont nous ferons notre dîner. Mais tout est bien, car la bénédiction de Dieu est promise à cette corbeille. Si nous mangeons à mesure la faible provision que nous procure notre travail quotidien, nous sommes aussi bien partagés qu'Israël, qui ne recueillait que la manne du jour. Qu'avait-il besoin de plus et que nous faut-il davantage ?

Dieu ne nous a-t-il pas invités à lui demander chaque jour notre pain quotidien ? Il nous le donnera donc et fera plus encore, car il le bénira. « Ta huche sera bénie. » Pendant ton travail pour préparer ce pain, ton Dieu s'approche de toi fortifiant ton bras et parlant à ton coeur. « Il accomplira l'oeuvre de tes mains. » Mais que ce travail, comme l'usage de notre nourriture journalière, soit pour sa gloire seule, et que jamais la préoccupation de l'entretien de notre corps ne porte préjudice au bien de notre âme.


C.H. Spurgeon

jeudi 7 mars 2013

Libérés des chaînes




L'Éternel délie ceux qui sont liés. (Psaumes 146:8)


Il l'a fait. Souvenez-vous de Joseph, d'Israël en Égypte, de Manassé, de Jérémie, de Pierre, de Paul et d'autres aussi. Il peut le faire encore. D'une parole il rompt les barres d'airain et d'un regard brise les liens de fer. Nous en sommes témoins.

En combien de lieux des persécutés n'ont-ils pas remis en liberté et rendus à la lumière ? Jésus proclame encore l'ouverture de la prison à ceux qui sont liés. À ce moment les portes s'ouvrent toutes grandes et les chaînes tombent à terre.

Il se réjouira de te voir libre, cher ami, que le chagrin, les doutes ou les craintes de ton coeur font pleurer en ce jour. Ce sera une joie pour Jésus de te donner la liberté ; il trouvera son plaisir à te délier, comme toi à être délié. Tu n'auras pas à briser tes liens de fer ; le Seigneur veut le faire lui-même. Crois seulement en lui ; il sera ton Émancipateur. Crois-le en dépit des murs de pierre et des menottes de fer. Satan ne pourra te retenir, ni le péché t'enchaîner ; le désespoir même ne pourra t'enserrer, si seulement tu crois au Seigneur Jésus, à la gratuité de sa grâce, à la plénitude de son pouvoir pour sauver.

Défiez l'ennemi et que la parole de ce jour soit notre chant de délivrance : « Jéhovah délie ceux qui sont liés. » Gloire soit à notre divin Libérateur !


C.H. Spurgeon

mercredi 6 mars 2013

Gardien de l'orphelin




L'orphelin trouve la compassion devant toi. (Osée 14:3)


C'est là une raison d'abandonner toute autre confiance pour s'appuyer sur Dieu seul. Quand un enfant est laissé sans protecteur naturel, Dieu intervient et se fait son gardien. Et quand un homme a perdu tout ce qui lui servait d'appui dans ce monde, il peut se rejeter sur le Dieu vivant et trouver en lui tout ce dont il a besoin. Les orphelins rencontrent l'amour paternel du Dieu qui prend soin d'eux. L'auteur de ces pages sait par expérience ce que c'est que de s'appuyer sur le seul bras de son Dieu, et il peut témoigner qu'aucune confiance n'est mieux justifiée par les faits, et plus sûre d'être récompensée dans ses résultats, que celle qui a pour objet le Dieu invisible et toujours vivant.

Il y a tels enfants qui, bien que possédant leurs parents, ne s'en trouvent ni mieux, ni meilleurs ; mais les orphelins qui ont Dieu pour Père ont, certes, un beau lot. Mieux vaut l'Éternel et pas d'autre ami que posséder tous les protecteurs terrestres et rester sans Dieu. Être privé de la créature est une chose pénible, mais celui que le Seigneur entoure de sa compassion n'est pas vraiment orphelin. Enfants sans père, emparez-vous de cette belle promesse ce matin, et vous tous qui êtes privés de vos appuis terrestres, faites de même. Seigneur, fais-moi trouver compassion auprès de Toi ; plus je suis privé et isolé, plus je fais appel à ton coeur de Père !


C.H. Spurgeon

mardi 5 mars 2013

Bénédictions sur la maison




Il bénit la demeure des Justes. (Proverbes 3:33)


Le juste craint l'Éternel, c'est pourquoi il est placé sous la protection divine qui s'étend jusqu'au toit qui abrite sa famille. Sa demeure est une habitation de l'amour, une école de sainte un foyer de lumière céleste ; c'est un autel où le nom de l'Éternel est invoqué chaque jour. C'est pourquoi le Seigneur bénit cette maison. Ce peut être une humble chaumière ou un château princier ; la bénédiction du Seigneur l'entoure, non en raison de sa grandeur mais à cause du caractère de ceux qui l'habitent.

Cette demeure est surtout bénie quand le chef de famille et sa compagne ont tous deux la crainte de Dieu ; mais un fils ou une fille, ou même un serviteur chrétien, peut attirer la bénédiction d'en haut sur la maison entière. C'est ainsi que, pour l'amour d'un ou deux qui, par sa grâce, sont justes à ses yeux, l'Éternel veillera sur toute une famille pour la protéger. Bien-aimés, puisse Jésus être notre hôte constant et aimer à nous visiter comme autrefois la famille de Béthanie, et nous serons sûrement bénis.

Mais ayons soin d'être justes en toutes choses, dans notre commerce, dans nos jugements à l'égard des autres et dans nos rapports avec nos voisins et ceux de notre propre maison, comme aussi dans notre caractère personnel. Un Dieu juste ne peut bénir des transactions injustes.

C.H, Spurgeon

lundi 4 mars 2013

Honores ton Dieu




J'honorerai ceux qui m'honorent. (1 Samuel 2:30)


L'honneur de Dieu est-il le principal but de ma vie, la règle de ma conduite ? Dans ce cas, il m'honorera.

Je pourrai, pour un temps, ne pas recevoir d'honneur de la part des hommes ; mais Dieu me le dispensera lui-même de la manière la plus effective. Il se trouvera en définitive que le plus sûr moyen d'être honoré par lui sera de consentir au mépris à cause de la conscience.

Héli avait déshonoré le Seigneur en dirigeant mal sa maison. Ses fils aussi avaient déshonoré l'Éternel par une conduite indigne de leur office sacré. C'est pourquoi le Seigneur ne les a pas honorés, eux, mais il a honoré la sacrificature, en l'enlevant à leurs familles et à leurs descendants, ainsi que la direction du pays qu'il donna au jeune Samuel. Si je veux voir ma famille ennoblie, je dois honorer l'Éternel en toutes choses. Dieu peut permettre au méchant de gagner les honneurs du monde ; mais la dignité qu'il se réserve de donner lui-même, savoir « la gloire, l'honneur et l'immortalité, » est pour ceux qui, dans une sainte obéissance, prennent soin de l'honorer.

Que puis-je faire aujourd'hui pour honorer le Seigneur ? Je lui rendrai gloire par le témoignage de ma bouche et par mon obéissance pratique. Je l'honorerai aussi de ma personne et de mes biens, en me consacrant à lui pour quelque service spécial. Considérons maintenant de quelle manière particulière nous pourrons l'honorer aujourd'hui, puisqu'il promet de nous honorer à son tour.


C.H. Spurgeon
 
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