samedi 31 octobre 2015

Immortel jusqu'au travail effectué


Je ne mourrai point, mais je vivrai, et je raconterai les oeuvres de l'Éternel. (Psaumes 118:17)


Belle assurance, basée sans nul doute sur une promesse, et confirmée intérieurement dans le coeur du psalmiste. Cette assurance il l'a saisie et a pu s'en réjouir. Mon cas est-il celui de David ? Suis-je abattu à cause des insultes de mes ennemis ? Ai-je des gens nombreux contre moi et peu de mon côté ? L'incrédulité m'a-t-elle terrassé, eu sorte que je me trouve perdu, désespéré ou déshonoré ? Mes ennemis ont-ils déjà commencé à creuser ma tombe ?

Quoi qu'il en soit, je n'écouterai point ce que murmure ma crainte, je n'abandonnerai pas le combat ; ce serait renoncer à tout espoir. Au contraire, puisqu'il y a encore de la vie en moi, « je ne mourrai pas. » Ma faiblesse fera place à une vigueur nouvelle « Je vivrai. » Le Seigneur vit et je vivrai aussi. Ma bouche s'ouvrira encore et « je raconterai les oeuvres de l'Éternel. » Car mes peines actuelles seront un thème nouveau pour glorifier Dieu au sujet des miracles de son amour et de sa fidélité. Ceux qui déjà me portaient en terre dans leur pensée seront confondus, car si « l'Éternel m'a sévèrement châtié, il ne m'a point livré à la mort. » Gloire soit à son Nom pour toujours. Je suis immortel tant que mon oeuvre n'est pas achevée ; et aussi longtemps que Dieu ne l'aura pas arrêté, le sépulcre ne se fermera pas sur moi.

CH Spurgeon

La foi véritable


...la foi comme un grain de sénevé... (Matthieu 17:20)


Nous avons l'idée que Dieu nous récompense pour notre foi ; cela est possible au début de la vie chrétienne. Mais la foi en elle-même ne nous fait rien acquérir. Elle établit entre Dieu et nous des rapports normaux, et permet à Dieu d'agir en nous. Si vous êtes chrétien, il est souvent nécessaire que Dieu anéantisse ce que vous croyiez posséder d'expérience religieuse, pour vous ramener à lui. Dieu veut vous faire comprendre que vous devez vivre une vie de foi et non une vie où l'on jouit de ses bénédictions.

Votre vie spirituelle était concentrée, au début, sur un tout petit point lumineux, sur une expérience que vous aviez faite, et qui vous était particulièrement douce et précieuse ; mais elle était faite de sentiment autant que de foi. Puis Dieu retira ses bénédictions conscientes pour vous apprendre à marcher par la foi. À ses yeux, vous avez beaucoup plus de valeur maintenant, que lorsque vous aviez conscience d'émotions bouleversantes et où votre témoignage était vibrant.

La foi n'existe réellement que lorsqu'elle est mise à l'épreuve. Et l'épreuve la plus effective ne résulte pas tant de ce que nous avons de la peine à nous confier en Dieu, que du fait que nous n'arrivons pas à saisir clairement la nature et la puissance de Dieu.

Pour que notre foi devienne forte, il faut qu'elle soit éprouvée par les souffrances que produit un sentiment de complet abandon. Ne confondez jamais l'épreuve de la foi avec les ennuis habituels de l'existence. Bien des contrariétés, que nous considérons comme des épreuves de la foi, sont simplement les difficultés inévitables qui viennent de ce que nous vivons sur la terre. La foi biblique, c'est une foi en Dieu qui tient ferme contre tout ce qui peut démentir son existence. "Je resterai fidèle à Dieu quoi qu'il fasse."

Oswald Chambers

vendredi 30 octobre 2015

Nettoyage complet

 

Je répandrai sur vous des eaux pures, et vous serez nettoyés ; je vous nettoierai de toutes vos souillures et de tous vos dieux infâmes. (Ézéchiel 36:25)


Quel sujet de joie pour nous ! Celui qui nous a purifiés par le sang de Jésus, nous nettoiera par l'eau du Saint-Esprit. Dieu l'a dit et cela se fera : « Vous serez purs. » Seigneur, nous sentons notre souillure et nous pleurons sur elle, mais il est consolant pour nous de savoir de ta bouche nième que nous serons purs. Oh, veuille hâter cette oeuvre, nous t'en supplions ! Il nous délivrera de nos pires péchés. L'incrédulité naissante et les convoitises trompeuses qui font la guerre à nos âmes, les basses pensées d'orgueil et toutes les suggestions sataniques qui nous poussent à blasphémer contre son nom sacré, seront expulsées de nos coeurs pour n'y jamais rentrer. Gloire à son Nom !

Il nous nettoiera encore de toutes nos idoles, d'or ou de boue : de nos amours impures, comme de l'exagération de nos amours pures. Ce que nous aurons idolâtré sera brisé en nous, ou bien nous en serons séparés.

C'est Dieu qui annonce ici ce qu'il veut faire par lui-même ; sa parole est ferme et assurée, et nous pouvons compter avec hardiesse sur son accomplissement. La purification est une des bénédictions de l'alliance, et cette alliance est « éternelle, bien ordonnée et ferme en toutes choses. »

CH Spurgeon

La foi


 Sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu. (Hébreux 11:6)


La foi qui s'oppose au bon sens, c'est du fanatisme. Le bon sens qui s'oppose à la foi, c'est du rationalisme. La vie par la foi réconcilie l'un avec l'autre. Le bon sens n'est pas la foi, et la foi n'est pas le bon sens.

Il y a entre eux les mêmes rapports qu'entre le naturel et le spirituel, entre l'impulsion et l'inspiration. Ce que Jésus a dit n'est pas inspiré par le bon sens, mais par un sens plus haut, une révélation qui atteint les hauteurs où le bon sens nous abandonne. Il faut que notre foi soit mise à l'épreuve avant qu'elle puisse devenir pour nous une réalité. Nous savons que "toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu", alors, quels que soient les événements, l'alchimie de la divine providence transforme la foi théorique en réalité pratique. La foi a toujours quelque chose de personnel. Dieu veut que la foi théorique de son enfant se traduise dans la pratique.

Pour chaque détail de la vie ordinaire, notre foi en Dieu est la pierre de touche qui nous permet de mettre à l'épreuve ce qui nous est révélé. La foi est un principe extraordinairement actif, qui met toujours Jésus-Christ en avant : "Seigneur, tu as dit de ne nous inquiéter de rien" (voir Matthieu 6:33), "cela paraît insensé, mais je vais m'aventurer à agir selon tes paroles". Transformer la foi intellectuelle en réalité personnelle est toujours un combat. Dieu, pour former notre foi, nous place dans des circonstances qui transformeront en réalité ce qu'elle espère.

Tant qu'on ne connaît pas Jésus, Dieu n'est qu'une abstraction, en laquelle nous ne pouvions avoir foi. Mais dès que nous entendons Jésus-Christ nous dire : "Celui qui m'a vu a vu le Père", nous avons quelque chose de réel, et notre foi s'épanouit. La foi, c'est tout notre être uni à Dieu par la puissance de l'Esprit de Jésus-Christ.
Oswald Chambers

jeudi 29 octobre 2015

Maintenez la différence


Je mettrai de la différence entre ton peuple et mon peuple. Demain ce prodige se fera. (Exode 8:23)


Pharaon a un peuple et le Seigneur a aussi un peuple. Ces deux peuples peuvent vivre côte à côte et partager les mêmes circonstances, mais il y a entre eux une différence que le Seigneur saura mettre en lumière. Au travers des mêmes événements, on verra une distinction s'établir entre le peuple élu de Dieu et les enfants de ce monde.

Particulièrement pendant les époques de jugement Dieu deviendra un sanctuaire pour ses saints. Cette distinction commence à se faire remarquer pour les croyants dès le moment de leur conversion alors que leurs péchés sont effacés, tandis que les non-convertis demeurent sous la condamnation. Dès ce jour, ils deviennent une race à part qui vit sous une nouvelle discipline et jouit d'autres privilèges. Leurs maisons sont préservées de cet essaim de maux qui attaquent et tourmentent les Égyptiens. Ils sont gardés de la souillure de la chair, ainsi que de la corruption de la fausseté et du gain, ils sont préservés du rongement des soucis, et du tourment de la haine qui désole tant de familles.

Reste en assurance, croyant dans l'épreuve, car quand même tu aurais beaucoup d'afflictions, tu es gardé de maux bien pires encore qui infestent les maisons et les coeurs des serviteurs du Prince de ce monde. Le Seigneur a mis une différence entre toi et eux. Veille à la conserver dans ton esprit, dans tes aspirations, dans ton caractère et dans tes relations.

CH Spurgeon

La substitution


Il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui, justice de Dieu. (2 Corinthiens 5:21)


La conception moderne de la mort de Jésus-Christ, c'est qu'il est mort pour nos péchés par pitié pour nous. La pensée du Nouveau Testament, c'est qu'il s'est chargé de nos péchés, non par pitié, mais pour s'identifier à nous. Il a été fait péché. Nos péchés sont ôtés à cause de la mort de Jésus.

Il est mort par obéissance à son Père, et non par pitié pour nous. Si Dieu nous accueille, ce n'est pas à cause de notre obéissance ou parce que nous renonçons à certaines choses, mais uniquement à cause de la mort du Christ. Nous disons que Jésus est venu pour nous révéler le Dieu d'amour, le Père.

Le Nouveau Testament nous dit qu'il est venu pour ôter le péché du monde. Il révèle Dieu comme Père à ceux qui l'ont d'abord reçu comme Sauveur. Jésus-Christ ne s'est jamais présenté comme celui qui révélait au monde la paternité divine, mais comme la pierre d'achoppement (voir Jean 15:22-24). Quand Jésus dit : "Celui qui m'a vu a vu le Père" (Jean 14:9), il parle exclusivement à ses disciples.

Le Nouveau Testament n'enseigne nulle part que Christ est mort pour que je puisse m'en tirer indemne. Ce qu'il enseigne, c'est que Jésus est mort pour tous mais il n'a pas vécu ma mort. Je dois m'identifier avec sa mort pour être libéré du péché et hériter de sa justice même. La substitution dont parle le Nouveau Testament a deux aspects : "Lui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." Le Christ n'est pas pour moi si je n'accepte pas que Christ soit formé en moi.

Oswald Chambers

mardi 27 octobre 2015

Son service, son visage, son nom


Ses serviteurs le serviront ; ils verront sa face, et son Nom sera écrit sur leurs fronts. (Apocalypse 22:3-4)


Trois bénédictions précieuses seront notre lot dans le séjour de gloire : « Ses serviteurs le serviront. »

Nous servirons Jésus. Nul autre maître ne nous opprimera plus, nul autre service ne viendra nous accabler. Nous le servirons toujours, parfaitement, et sans fatigue, ni erreur. Pour un saint, c'est là le ciel : servir Christ uniquement, et être considéré par lui comme son serviteur pour l'éternité est la plus haute ambition de notre coeur.

« Ils verront sa face. » C'est la gloire de ce service, en même temps que sa récompense. Nous connaîtrons notre maître, car nous le verrons tel qu'il est. Voir la face de Jésus est la plus grande faveur que puisse réclamer le plus fidèle serviteur. Qu'est-ce que Moïse pouvait demander de plus que : « Fais-moi voir ta face ? »

« Son Nom sera sur leurs fronts. » Ils contempleront leur Seigneur jusqu'à ce que son Nom soit comme photographié sur leur front. Il les reconnaît, ils le reconnaissent. La marque secrète de la grâce intérieure devient peu à peu visible sur la figure de quiconque vit en relation directe avec Christ.

Seigneur, donne-moi ces trois grâces dès ici-bas, afin que je les possède dans leur plénitude dans ta demeure bienheureuse !

CH Spurgeon

La méthode du missionnaire


Allez, faites de toutes les nations des disciples. (Matthieu 28:19)


Jésus n'a pas dit : "Allez sauver des âmes !" Car le salut n'est accompli que par Dieu. — Il a dit : "Allez, faites de toutes les nations des disciples", et pour cela il faut être disciple soi-même. Lorsque les disciples revinrent de leur première tournée missionnaire, ils étaient remplis de joie parce que les démons leur étaient soumis, mais Jésus leur dit : "Ne vous réjouissez pas d'avoir eu du succès dans votre service ; le grand secret de la joie, c'est la communion avec Moi." Le missionnaire doit avant tout rester fidèle à l'appel qu'il a reçu de Dieu, et n'avoir d'autre but que d'amener des hommes et des femmes à devenir disciples de Jésus. Il y a une passion des âmes qui ne vient pas de Dieu, mais du désir de convertir les gens à nos idées.

Ce qui peut compromettre le ministère du missionnaire, ce n'est pas que les gens refusent le salut, que les rétrogrades soient difficiles à ramener, ce n'est pas qu'il se heurte à l'indifférence générale, mais bien que sa propre communion avec Jésus-Christ se relâche. "Croyez-vous que je puisse faire cela ?" Jésus nous pose cette question pénétrante. Nous la retrouvons devant chacune de nos difficultés.

Le seul grand défi est celui-ci : "Est-ce que je connais véritablement mon Seigneur ressuscité ? Est-ce que je connais la puissance de son Esprit en moi ? Suis-je assez sage aux yeux de Dieu, assez fou aux yeux des hommes, pour m'appuyer sur ce que Jésus a dit ? Ou bien est-ce que j'abandonne le terrain surnaturel d'une confiance absolue en Jésus-Christ ?" Si j'adopte quelqu'autre méthode, j'abandonne par là même celle établie par le Seigneur : "Tout pouvoir m'a été donné... c'est pourquoi, allez... !"

Oswald Chambers

lundi 26 octobre 2015

À cause de nous


Ces jours seront abrogés à cause des élus. (Matthieu 24:22)


Pour l'amour de ses enfants le Seigneur suspend plusieurs jugements et en abrège d'autres. Le monde entier serait dévoré par le feu de terribles tribulations si, par égard pour ses élus, Dieu n'en tempérait la flamme. C'est ainsi qu'il sauve ses élus pour l'amour de Jésus, et préserve l'humanité à cause de son peuple.

Quel honneur pour ses saints ! Avec quel soin ils devraient user de cette grâce auprès du Seigneur ! Il entendrait leurs prières en faveur des pécheurs et bénirait les efforts faits pour leur salut. Il bénit les croyants afin qu'eux-mêmes de viennent une bénédiction pour ceux qui sont sans la foi. Plus d'un pécheur vit .encore et finit par être sauvé à cause des prières d'une mère, d'une femme, d'une fille auxquelles le Seigneur a égard.

Avons-nous fait usage de cette puissance merveilleuse que le Seigneur nous a confiée ? Prions-nous pour notre ville, pour notre pays, pour nos contemporains ? Dans les temps de guerre, de famine, d'épidémie, sommes-nous des intercesseurs plaidant pour que ces jours soient abrégés ? Pleurons-nous devant Dieu du débordement de l'infidélité, de l'erreur et de la licence ? Supplions-nous le Seigneur d'abréger le règne du péché en hâtant sa venue glorieuse ? Mettons-nous à genoux et ne nous reposons que quand Christ apparaîtra.

CH Spurgeon

Qu'est-ce qu'un missionnaire ?


Comme mon Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. (Jean 20:21)


Un missionnaire, c'est un envoyé de Jésus-Christ, comme Jésus fut envoyé de Dieu. Ce qui importe avant tout, ce ne sont pas les besoins des hommes, mais l'ordre de Jésus. Si nous travaillons pour Dieu, la source de notre inspiration est derrière nous, et non devant nous. De nos jours, on a tendance à chercher l'inspiration dans l'avenir, à faire des plans de conquête et à tout faire cadrer avec notre conception du succès. Selon le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus inspire ses disciples ; leur rôle est de lui être fidèles, de réaliser ses desseins.

Nous attacher à Jésus-Christ, voir les choses de son point de vue à lui, voilà ce qui est capital. Le grand danger, dans le travail missionnaire, c'est de négliger l'appel de Dieu pour ne plus voir que les besoins des gens, jusqu'à ce qu'une sympathie tout humaine nous fasse oublier entièrement que nous sommes les envoyés de Jésus-Christ. Les besoins sont si vastes, les situations si compliquées, que nous ne savons où donner de la tête. Nous oublions que le but essentiel de toute entreprise missionnaire, ce n'est ni d'élever le niveau de vie des gens, ni de les éduquer, ni de pourvoir à leurs besoins matériels, mais tout simplement d'obéir au commandement de Jésus : "Allez, et enseignez toutes les nations."

Quand nous étudions la vie des hommes et des femmes qui ont servi Dieu, nous sommes tentés de dire : "Ils étaient merveilleusement perspicaces ! Ils ont parfaitement compris la volonté de Dieu !" Mais cette perspicacité, cette habileté viennent de Dieu et non de la sagesse humaine. Dieu pouvait agir librement parce que ces gens étaient assez naïfs, assez fous pour se fier à Sa sagesse et se laisser revêtir de Ses armes.

Oswald Chambers

samedi 24 octobre 2015

Pieuse fermeté


Je te ferai être à ce peuple une muraille d'acier bien forte ; ils combattront contre toi, mais ils n'auront pas le dessus sur toi ; carJE SUIS avec toi pour te garantir et pour te délivrer, dit l'Éternel.(Jérémie 15:20)


La fermeté dans la crainte de Dieu et la foi en lui rend un homme semblable à une muraille d'acier, que personne ne peut renverser. L'Éternel seul peut produire des hommes semblables : mais ceux-là, il nous les faut dans l'Église comme dans le monde, et plus spécialement dans la chaire.

Ces hommes de la vérité qui ne pactisent jamais, notre époque relâchée les combattra avec fureur. Rien n'irrite davantage Satan et sa race que la décision. Ainsi qu'une armée ennemie assiège une place forte, ils attaqueront la sainte fermeté d'un homme résolu. Mais ils ne prévaudront point contre ceux que Dieu a ceints de sa force. Sur les faibles qui flottent à tous vents de doctrine, il suffit de souffler pour qu'ils disparaissent ; mais ceux qui sont établis dans la doctrine de la grâce, possèdent une force qui les rend résistants comme des rocs dans une mer en tourmente.

D'où vient cette solidité ? « JE SUIS avec toi, » dit l'Éternel : telle est la réponse. Le Seigneur sait délivrer les âmes fidèles des assauts de leurs adversaires. Des armées nous environnent, mais l'Éternel des armées est avec nous. Nous ne reculerons pas d'un pouce, car le Seigneur nous maintient dans notre position, et nous y demeurerons à toujours.

CH Spurgeon

Triompher en Christ


Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ ! (2 Corinthiens 2:14)


Dans notre travail Pour Dieu, nous ne devons pas nous contenter de faire le mieux Possible, mais nous devons viser toujours plus haut. Veillez à garder fermement l'idéal divin. Jour après jour, heure après heure, notre effort doit être continu, incessant. Aucun Pouvoir humain ne doit nous en détourner.

Ce qu'il ne nous faut jamais perdre de vue, c'est que nous n'existons que pour être les captifs du Christ, enchaînés à son char de triomphe. Nous ne sommes pas destinés à figurer dans une exposition de chefs-d'oeuvre ; nous devons seulement montrer aux hommes que nous sommes à tous les points de vue des captifs de Jésus-Christ. Ne disons pas : "Me voilà seul à combattre pour Jésus-Christ", ou : "Je dois soutenir la cause de Jésus et défendre cette forteresse pour lui." Paul dit : "Je fais partie du cortège du vainqueur, et quelles que soient les difficultés, je triomphe toujours en lui." Est-ce que cette pensée se traduit dans notre vie quotidienne ?

La joie profonde de Paul venait de ce que Dieu l'avait saisi, lui, le persécuteur sanguinaire, l'ennemi de Jésus-Christ, et fait de lui son prisonnier pour toute la vie. En dehors de cela rien, ni dans le ciel, ni sur la terre, ne lui semblait digne d'intérêt. Un chrétien devrait avoir honte de parler des victoires qu'il a remportées. Il n'y a qu'un Vainqueur et nous lui appartenons si complètement que nous participons continuellement à sa victoire, c'est par Lui que nous sommes plus Que vainqueurs.

Nous sommes, pour Dieu, "la bonne odeur de Christ". Étant enveloppés de ce parfum, nous pourrons être partout où nous irons, agréables à notre Dieu.

Oswald Chambers

vendredi 23 octobre 2015

Moisson de lumière, joie


La lumière est semée pour le juste, et la joie pour ceux qui ont le coeur droit. (Psaumes 97:11)


La justice peut être coûteuse pour celui qui la poursuit en toute occurrence, mais à la longue elle finit par être rémunératrice, et rapporte un grand bénéfice. Une vie, sainte est une semence : beaucoup de semence est répandue, en apparence enterrée dans le sol, pour y être complètement perdue. Nous sommes dans l'erreur si nous attendons une récolte immédiate ; mais l'erreur est naturelle, car il paraît impossible d'ensevelir la lumière. Cependant « la lumière est semée, » dit le texte. Elle est là cachée ; personne ne peut la voir, mais elle est semée. Un jour, soyons-en sûrs, elle se manifestera.

Nous avons la parfaite certitude que le Seigneur a préparée une moisson pour les semeurs qui répandent la lumière, moisson que chacun recueillera pour lui-même. Alors suivra pour lui l'allégresse : une gerbe de joie pour chaque semence de lumière. Car leur coeur était droit devant Dieu, lors même que les hommes n'avaient pas confiance en eux et les censuraient. Ils ont encore à attendre le précieux fruit de ta terre ; mais la lumière est semée et le Seigneur leur prépare une récolte de joie.

Courage, frères, semons sans précipitation, en possédant nos âmes par notre patience, et bientôt elles seront elles-mêmes en possession de la joie et de la lumière.

CH Spurgeon

Rien ne doit subsister



Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses anciennes sont passées. (2 Corinthiens 5:17)


Le Seigneur n'a aucun égard pour nos préjugés, il les écrase, il veut les démolir. Nous nous imaginons que Dieu porte un intérêt particulier aux préjugés qui nous sont chers. Nous sommes certains qu'il ne nous traitera pas avec la même sévérité qu'il appliquera aux autres. "Il faut que Dieu soit très ferme avec eux, mais il sait bien que, moi, j'ai raison."

Il faut que nous apprenions que les choses anciennes sont passées ; il ne doit rien en subsister. Dieu n'a aucune indulgence pour nos préjugés, il veut les abolir. Cette action de la Providence de Dieu qui démolit nos préjugés, fait partie de notre éducation morale. Observons comment Dieu s'y prend. Il ne tient aucun compte de ce que nous lui apportons ; il n'attend de nous qu'une chose : l'abandon total à sa volonté.

Lorsque nés de nouveau, le Saint-Esprit commence en nous la création nouvelle, le moment vient où il ne subsiste plus rien de ce que nous étions auparavant. L'ancienne routine, l'ancienne raideur, l'ancienne mentalité disparaissent, et "tout vient de Dieu".

Comment pouvons-nous réaliser une vie sans convoitise, sans égoïsme, sans susceptibilité ; comment pouvons-nous avoir l'amour qui n'est point envieux, qui ne soupçonne pas le mal, qui est toujours aimable ? En ne laissant rien subsister en nous de notre vie ancienne, et en mettant en Dieu, simplement, toute notre confiance une confiance telle que nous ne réclamons plus les bienfaits de Dieu, mais Dieu lui-même. En sommes-nous là ? Lorsque nous aurons vu Dieu à oeuvres, nous ne serons plus préoccupés de ce qui peut nous arriver, car nous nous confierons dans notre Père Céleste et verrons "celui qui est invisible".

Oswald Chambers

jeudi 22 octobre 2015

Plaider devant Dieu selon sa promesse


Car tu en as ainsi parlé, Seigneur Éternel ! Et la maison de ton serviteur sera comblée de ta bénédiction éternellement. (2 Samuel 7:29)


David s'appuie sur une promesse, et nous donne ainsi une double leçon : Tout ce que Dieu a prononcé est vrai. Nous pouvons nous servir de ses déclarations pour les lui présenter.

Qu'il est bon de pouvoir citer à Dieu ses propres paroles ! Qu'il est précieux d'appuyer ses requêtes par un : « C'est pourquoi, » comme le psalmiste le fait au verset 27.

Nous prions, non parce que nous doutons, mais parce que nous croyons. Prier sans croire est indigne d'enfants de Dieu. Non, Seigneur, nous ne doutons pas de tes paroles et nous croyons que chacune d'elles est une base solide pour la plus hardie des espérances. Nous venons à toi en te disant :« Agis ainsi que tu as parlé. »

Bénis la maison de ton serviteur ; guéris nos malades ; sauve ceux qui hésitent parmi nous ; ramène ceux qui s'égarent ; affermis ceux qui vivent dans ta crainte. Seigneur, donne-nous la nourriture et le vêtement selon ta parole ; bénis l'oeuvre de nos mains et spécialement nos efforts pour faire connaître ton Évangile autour de nous. Fais de nos serviteurs tes serviteurs, de nos enfants tes enfants et que ta bénédiction se répande sur les générations futures, et qu'aussi longtemps qu'un de nos descendants restera sur la terre il te demeure fidèle. Seigneur Éternel, « bénis la maison de ton serviteur !

CH Spurgeon

Le témoignage du Saint-Esprit


L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit... (Romains 8:16)


Lorsque nous nous approchons de Dieu, nous sommes parfois tentés de marchander. Nous désirons le témoignage de l'Esprit avant d'obéir à Dieu. "Pourquoi Dieu ne se révèle-t-il pas à moi ?", nous demandons-nous. Il ne le peut pas. Ce n'est pas qu'il ne le veuille pas, mais il ne le peut pas, parce que notre refus de nous abandonner à lui, lui barre la route. Dès que nous nous rendons à Dieu sans réserve, il se rend témoignage à Lui-même.

Il ne peut pas vous rendre témoignage à vous, mais il rend immédiatement témoignage à sa propre nature qu'il a mise en vous. Si vous aviez le témoignage avant la réalité, tout se dissiperait en une émotion sentimentale. Dès que vous vous appuyez sur la Rédemption et que vous faites taire vos vains raisonnements, Dieu se manifeste à vous et vous découvrez avec effarement que jusque là, c'est vous qui l'empêchiez de le faire. Si vous doutez que Dieu puisse vous délivrer du péché, alors laissez-le agir, ou bien dites-le lui. Ne vous appuyez pas sur l'avis des uns ou des autres, mais selon Matthieu 11:28 : "Venez à moi !" Venez, si vous êtes fatigué et chargé ; demandez-lui si vous êtes mauvais, de vous changer. (Luc 11:13)

Nous confondons parfois l'évidence toute simple du bon sens avec le témoignage du Saint-Esprit. Mais l'Esprit ne rend témoignage qu'à notre esprit et à l'oeuvre de la Rédemption, il ne rend jamais témoignage à notre raison. Si nous voulons l'y contraindre, il n'est pas étonnant que nous soyons dans les ténèbres et dans l'incertitude. Jetez tout cela par-dessus bord, fiez-vous à Dieu, et il vous accordera le témoignage du Saint-Esprit.

Oswald Chambers

mercredi 21 octobre 2015

Le tableau de multiplication de Dieu


La petite famille croîtra jusqu'à mille personnes, et la moindre deviendra une nation puissante. Je suis l'Éternel, je hâterai ceci en son temps. (Ésaïe 60:22)


Les oeuvres pour le Seigneur commencent souvent sur une petite échelle et n'ont pas moins de valeur pour cela. La faiblesse fait l'éducation de la foi, rapproche de Dieu et répand la gloire sur son nom. Le grain de moutarde est la plus petite de toutes les semences ; mais elle devient un grand arbre qui abrite de nombreux oiseaux dans ses branches. Commençons avec un, « le plus petit, » peut-être, et il deviendra un millier. Le Seigneur s'est montré grand le jour de la multiplication. Que de fois aussi il a répété à son serviteur isolé : « Je te multiplierai ! » Confier vous en l'Éternel, vous qui n'êtes qu'un ou deux : il est au milieu de vous si vous êtes réunis en son nom.

Quoi de plus méprisable aux yeux de ceux qui regardent au nombre, à la force et à la grandeur, que « le plus petit. » Cependant ce peut être là le germe d'une grande nation. On ne voit d'abord briller qu'une seule étoile au crépuscule, et bientôt ensuite le firmament entier est constellé d'innombrables lumières.

Ne pensons pas non plus que cette promesse d'accroissement doive être encore très éloignée, car l'Éternel dit : « Je hâterai ces choses en leur temps, » sans précipitation, pour amener une éclosion prématurée, mais en leur temps, et sans retard. Quand le Seigneur se hâte, sa rapidité est glorieuse.

CH Spurgeon

Nous laissons-nous diriger par nos impulsions?


Vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi. (Jude 1:20)


Le Seigneur n'était ni un impulsif, ni un insensible ; il était habité par une force tranquille qui ne s'effrayait de rien. La plupart d'entre nous vivent leur vie chrétienne selon les tendances de leur tempérament, et non selon la volonté de Dieu. Nos impulsions font partie de notre nature humaine, mais le Seigneur n'en tient jamais compte..., parce qu'elles entravent la croissance spirituelle. Remarquez comment s'y prend l'Esprit de Dieu pour mettre un frein à nos impulsions. Ses entraves touchent notre orgueil, nous font perdre la tête et nous poussent aussitôt à prétendre que nous avons raison. Il est compréhensible qu'un enfant soit impulsif, mais c'est désastreux chez l'adulte, homme ou femme ; l'homme impulsif est toujours un enfant gâté. L'impulsion peut se transformer en intuition, si on se soumet à la discipline.

La vie du disciple doit s'édifier uniquement sur la grâce surnaturelle de Dieu. Marcher sur les eaux est facile pour celui qui a du cran, mais c'est autre chose de marcher sur la terre ferme, en disciple de Jésus-Christ. Pierre marcha sur les eaux pour aller vers Jésus, mais dans une autre occasion il ne le suivit que de loin. Nous n'avons pas besoin de la grâce de Dieu pour rester fermes dans les moments de crise ; nos ressources humaines et notre fierté nous suffisent et nous permettent de faire face.

Mais il faut le secours de la grâce surnaturelle de Dieu pour vivre en chrétien vingt-quatre heures sur vingt-quatre, accomplir une tâche monotone, vivre l'existence ordinaire et cachée du serviteur de Jésus-Christ. Par nature nous avons tendance à vouloir faire des choses sensationnelles pour Dieu. C'est une erreur, il nous faut être sensationnels dans les choses ordinaires, saints dans les rues misérables, parmi les gens médiocres, et cette vie-là ne s'apprend pas en un jour !

Oswald Chambers

mardi 20 octobre 2015

De chaque péché


Il sauvera son peuple de ses péchés. (Matthieu 1:21)


Seigneur, sauve-moi de mes péchés. Ton nom de Jésus m'encourage à prier de la sorte. Sauve-moi de mes péchés passés, de crainte que je n'en sois enchaîné. Sauve-moi de mes péchés naturels, de peur que je ne devienne l'esclave de ma propre faiblesse. Sauve-moi des péchés que j'ai toujours devant les yeux, et qu'ils m'inspirent une horreur toujours plus profonde ! Sauve-moi de mes péchés commis par erreur, péchés qui me sont cachés à cause de mon manque de lumière. Sauve-moi de la surprise du péché ; que je ne sois jamais entraîné par une tentation subite. Sauve-moi, Seigneur, de tout péché. Qu'aucune iniquité ne domine sur moi !

Toi seul peux le faire. Je ne peux briser mes chaînes, ni vaincre mes ennemis. Tu connais la tentation, car tu as été tenté. Tu connais le péché, car tu en as porté le poids. Tu sais comment me secourir à l'heure de la lutte. Tu peux me sauver de pécher et me sauver quand j'ai péché. C'est la promesse qui est contenue dans ton Nom même, et je te demande que chaque jour je réalise cette prophétie. Que jamais je ne cède à mon humeur, à mon orgueil, à mon découragement, ni à aucune formé de mal. Mais toi, sauve-moi en sainteté de vie, afin que le nom de Jésus soit puissamment glorifié en moi.

Jésus-Christ est mon Sauveur ;
Son coeur est rempli d'amour.
Il me sauve ; oh, quel bonheur !
Il me sauve chaque jour.
CH Spurgeon

Est-ce que je veux ce que Dieu veut ?


Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. (1 Thessaloniciens 4:3)


Il n'y a aucun doute que la volonté de Dieu est que je sois sanctifié. Mais est-ce bien ma volonté ? Suis-je décidé à laisser Dieu accomplir en moi tout ce qui a été rendu Possible par la Rédemption ? Vais-je accepter que Jésus soit fait pour moi sanctification, et que la vie de Jésus se manifeste dans ma chair mortelle ? Ne vous contentez pas de dire : "Comme je désire être sanctifié !" Ce n'est pas vrai, vous ne le désirez pas. Cessez de soupirer, et prenez l'affaire au sérieux : "Tel que je suis, sans rien à moi, je viens." Acceptez, avec une foi sincère, que Jésus-Christ devienne votre sanctification, et le miracle de la Rédemption s'accomplira en vous. Tout ce que Jésus a rendu Possible m'est accordé comme un don gratuit du Dieu d'amour, à cause de l'oeuvre qu'il a lui-même accomplie.

Jésus m'ayant sauvé et sanctifié, l'attitude que je dois avoir est celle d'une humble et profonde sainteté, (une sainteté orgueilleuse n'est pas la sainteté). Cette sainteté a sa source dans une sincère repentance, et dans un sentiment de honte et de déchéance inexprimable ; mais en même temps je fais la merveilleuse découverte que l'amour de Dieu a fait irruption dans mes ténèbres. Alors que je ne me Souciais pas de lui, il a tout accompli pour mon salut et ma sanctification (voir Romains 5:8). Il n'est pas étonnant que Paul dise : "Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ."

La sanctification m'unit à Christ, et par lui à Dieu, et c'est l'Expiation qui produit toutes ces merveilles. Ne prenez jamais l'effet pour la cause. L'effet en moi, c'est l'obéissance, le service, la prière, qui résultent de ma reconnaissance pour la sanctification opérée en moi grâce à l'Expiation.

Oswald Chambers

samedi 17 octobre 2015

Sainte crainte


Celui qui respecte le commandement en aura la récompense.(Proverbes 13:13)


Une sainte crainte de la Parole de Dieu est un placement à gros intérêts. Les hommes se croient plus sages que la Parole de Dieu et se permettent de la juger. Mais « je n'ai point agi ainsi à cause de la crainte de mon Dieu. » Nous tenons le livre divin pour infaillible, et lui prouvons notre estime par notre obéissance. Cette Parole ne nous donne pas de terreur, mais nous cause une crainte filiale. Nous ne sommes pas effrayés de ses menaces parce que nous craignons ses commandements.

Cette crainte du commandement nous donne le repos de l'humilité que nous préférons à l'insouciance de l'orgueil. Elle devient un guide dans nos mouvements, un stimulant pour monter la colline, un frein si nous la descendons. Préservés du mal, et conduits sur la voie de la justice par l'obéissance à ses préceptes, nous gagnons ainsi une conscience tranquille, la libération de toute crainte, l'assurance d'être agréables à Dieu, en un mot le ciel sur la terre. Les impies peuvent tourner en ridicule la vénération que nous avons pour la Parole de Dieu, mais nous n'y prenons pas garde. Le prix de notre vocation céleste nous est une consolation suffisante et la récompense attachée à notre obéissance nous fait dédaigner les mépris des dédaigneux.

CH Spurgeon

Des oeuvres plus grandes


Celui qui croit en moi fera les oeuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je m'en vais au Père. (Jean 14:12)


Ce n'est pas la prière qui nous rend aptes à des oeuvres plus grandes ; elle est l'oeuvre plus grande. Nous considérons la prière comme un exercice rationnel de nos facultés spirituelles, pour nous préparer au travail de Dieu. Mais selon l'enseignement de Jésus-Christ, la prière est la mise en oeuvre en moi, du miracle de la Rédemption, qui, grâce à l'action permanente de Dieu, produit chez les autres le même miracle. C'est en réponse à la prière que les fruits sont donnés ; mais n'oublions pas que cette prière se fonde sur l'agonie du Rédempteur, et non sur la mienne. C'est la prière de l'enfant que Dieu exauce, plutôt que celle de l'homme sage et intelligent.

La prière, c'est la bataille ; quelles que soient les circonstances dans lesquelles Dieu nous place, notre devoir est de prier. Ne vous laissez jamais aller à penser : "Je ne sers à rien, là où je suis, en ce moment", car il est évident que vous ne pouvez servir à quelque chose là où vous n'êtes pas. Quel que soit le lieu où le hasard des circonstances par lesquelles Dieu vous a conduit, priez, criez à lui sans cesse. "Quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le ferai."

Nous attendons pour prier d'être stimulé par des émotions, c'est là la forme la plus grave de l'égoïsme spirituel. Nous avons à agir selon les directives de Dieu, et il nous ordonne de prier. "Priez le Maître de la Moisson, d'envoyer des ouvriers dans sa Moisson." Le travail d'un ouvrier n'a rien de palpitant, mais c'est grâce à ce travail que ce qui a été conçu par le génie humain peut se réaliser. C'est l'ouvrier de Dieu qui réalise les conceptions de son Maître. Vous luttez dans la prière, et les résultats se produisent au moment choisi par Dieu.

Combien vous serez étonnés en découvrant, lorsque le voile se lèvera, les âmes que vous aurez moissonnées, simplement parce que vous aurez pris l'habitude de demander à Jésus-Christ ce que vous deviez faire !

Oswald Chambers

vendredi 16 octobre 2015

Un avec le Christ Jésus


Parce que je vis, vous vivrez aussi. (Jean 14:19)


La vie des croyants est aussi certaine que celle de Jésus lui-même. Aussi sûr que la tête vit, aussi sûrement les membres vivent. Si Jésus n'est pas ressuscité des morts, nous sommes morts dans nos péchés ; mais puisqu'il est ressuscité, les croyants sont ressuscités en lui. Sa mort a éloigné nos transgressions et rompu les liens qui nous attachaient à la sentence de mort. Sa résurrection prouve notre justification et nous dit : « Tu es absous. Le Seigneur a effacé ton péché ; tu ne mourras pas. »

Jésus a rendu la vie des siens éternelle comme la sienne. Comment peuvent-ils mourir aussi longtemps qu'Il vit, puisqu'ils sont un avec lui ? Parce qu'il ne peut plus mourir, la mort n'ayant plus de puissance sur lui, ils ne retourneront plus à la tombe de leurs anciens péchés, mais vivront pour leur Sauveur en nouveauté de vie. O croyant, qui es sous le coup de quelque grande tentation, et qui crains de succomber sous la main de ton ennemi, rassure-toi ; tu ne peux pas perdre ta vie spirituelle, car elle est cachée avec Christ en Dieu. Tu ne doutes pas de l'immortalité de ton Sauveur ; ne pense donc pas qu'il te laisse périr, puisque tu es une même plante avec lui. La raison de ta vie, c'est sa vie, au sujet de laquelle tu n'as rien à redouter. C'est pourquoi repose-toi sur ton Sauveur vivant, et demeure en paix.

CH Spurgeon

Comprendre les ordres du Maître


Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. (Matthieu 9:38)


La clé du problème missionnaire est entre les mains de Dieu, et cette clé c'est la prière et non l'action ; du moins, pas l'action au sens où on entend communément ce mot de nos jours, car il implique une sorte d'évasion, par laquelle on néglige la communion avec Dieu. La réponse, au problème missionnaire, n'est pas la solution du bon sens, ni le secours médical, ni la civilisation ou l'éducation, ni même l'évangélisation. La réponse, c'est la prière. "Priez donc le Maître de la Moisson." Pour l'homme naturel, la prière n'est pas rentable, c'est une absurdité. Il faut bien reconnaître en effet que du point de vue du sens commun, prier est stupide.

Dans l'optique de Jésus-Christ, il n'y a pas "diverses nations", il y a le monde. Savons-nous, nous aussi, nous élever au-dessus de toutes les distinctions qui séparent les hommes les uns des autres, et nous attacher à une seule personne : Jésus-Christ lui-même ? Il est le Maître de cette moisson, produite par les détresses et la conviction de péché, et c'est dans cette moisson-là que nous devons demander que des ouvriers soient envoyés. Nous sommes absorbés par diverses activités, alors que les gens autour de nous sont prêts à être moissonnés.

Nous n'en récoltons pas un seul et nous gaspillons en activités fébriles le temps que Dieu nous donne. Supposez qu'il se produise chez votre père, ou chez votre frère, une crise spirituelle salutaire, êtes-vous prêt à servir d'ouvrier dans cette moisson de Jésus-Christ ? "Oh !" direz-vous, j'ai un travail particulier à faire. "Aucun chrétien n'a le droit d'avoir un travail particulier. Un chrétien est appelé à appartenir à Jésus, à le servir et à ne pas lui dicter ce qu'il doit faire. Le Seigneur ne nous appelle pas à une "tâche spéciale", il nous appelle à Lui. "Priez donc le Maître de la Moisson" ; il dirigera lui-même les circonstances de votre vie, et vous enverra dans sa Moisson.

Oswald Chambers

jeudi 15 octobre 2015

Soutenu par l'alimentation


Comme le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mangera, vivra par moi. (Jean 6:57)


C'est par la vertu de notre union avec le Fils de Dieu que nous vivons. Comme Dieu-homme et Médiateur, Jésus vit par le Père qui l'a envoyé, lequel existe par lui-même ; de même aussi nous vivons nous-mêmes par ce Sauveur qui nous a vivifiés. Source de notre vie, Christ la soutient aussi. De même que la vie de notre corps est entretenue par les aliments, de même notre vie spirituelle ne peut être maintenue que par la nourriture spirituelle qui est Jésus. Ce qui nous fait vivre, ce n'est pas sa vie, sa mort, son oeuvre ou ses paroles, c'est lui-même, en qui toutes ces choses sont contenues. Nous nous nourrissons de Jésus lui-même. Ceci a lieu pour nous, non seulement quand nous prenons la Cène du Seigneur, mais encore quand nous méditons sur lui, que nous croyons en lui d'une foi qui le saisit, et le laissons nous pénétrer par son amour, nous assimilant sa personne par la puissance de la vie intérieure. Nous savons ce que c'est que de se nourrir de Jésus, mais nous sommes incapables de l'exprimer. Le plus sûr est de le pratiquer toujours davantage. Nous sommes invités à manger abondamment et nous trouverons un bénéfice infini à faire de lui notre pain et notre breuvage. Je te remercie, Seigneur, de ce que, si c'est là une nécessité pour ma vie intérieure, c'est aussi mon plus grand délice ; et je me nourris de toi à cette heure.

CH Spurgeon

mercredi 14 octobre 2015

Jamais honteux


Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. (Matthieu 10:32)


Belle promesse ! C'est une joie pour moi de confesser mon Sauveur. Quelles qu'aient pu être mes fautes, je n'ai pas honte de Jésus, et ne crains pas de déclarer ma foi en sa croix. Seigneur, je ne cache point ta justice au dedans de mon coeur.

Douce perspective, que celle que me propose le texte. Mes amis m'abandonnent, et mes ennemis triomphent, mais le Seigneur ne désavouera pas son serviteur. Dès ici-bas déjà, mon maître me reconnaîtra pour sien, et me donnera des signes de sa faveur. Mais un jour viendra où j'aurai à me présenter devant le Souverain. Quelle joie de penser qu'alors Jésus pourra me confesser, disant : « Cet homme a vraiment cru en moi ; il a consenti à recevoir des reproches pour mon nom ; je le reconnais pour mien. » Un homme qui a défendu la cause de son souverain peut être anobli de sa main et recevoir une marque, d'honneur. Mais qu'est-ce, à côté de la gloire incomparable d'être confessé dans les cieux en présence de la Majesté divine. Oh, que je n'aie jamais honte de mon Sauveur ! Que jamais ma faiblesse ne me dicte un lâche silence ni aucun compromis complaisant. Rougirai-je de confesser Celui qui promet de me confesser à son tour ?

CH Spurgeon

Pour être un vrai missionnaire


Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez et enseignez toutes les nations. (Matthieu 28:18-20)


L'appel du missionnaire se fonde sur l'ordre souverain de Jésus-Christ, et non sur les besoins du monde païen. Nous regardons volontiers au Seigneur comme à celui qui peut nous assister dans l'oeuvre que nous accomplissons pour Dieu. Mais il se présente comme celui qui exerce un pouvoir absolu sur ses disciples. Il ne dit pas que les païens seront perdus si nous n'allons pas vers eux ; il dit simplement : "Allez, et enseignez toutes les nations." Allez, parce que vous êtes convaincus de ma souveraineté ; enseignez et prêchez en étant animés par l'Esprit de vie que vous recevez de MOI.

"Alors les onze disciples allèrent sur la montagne que Jésus leur avait désignée." (verset 16). Si je veux connaître la souveraineté universelle de Christ, il faut que je prenne le temps d'adorer Celui dont je porte le nom. "Venez à moi" c'est alors que nous rencontrons Jésus. Êtes-vous fatigués et chargés ? Il y a tant de missionnaires qui le sont ! "Venez à moi." Nous réservons ces paroles merveilleuses du Souverain du monde pour la fin d'une réunion d'appel, alors qu'elles sont adressées par Jésus à ses disciples !

"Allez...", dit Jésus. Cela veut dire simplement : "Vivez !" Actes 1:8, nous dit comment obéir à cet ordre. Jésus n'a pas dit : "Allez à Jérusalem, et en Judée, et en Samarie", mais : "Vous serez mes témoins" dans ces divers lieux. Il se charge lui-même de nous montrer où il faut aller.

"Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous...", voilà comment nous vivons Pour aller de l'avant. Où que Dieu nous place, c'est lui qui nous dirige.

"Je ne craindrai rien..." : voilà comment tenir ferme, et marcher jusqu'au bout.

Oswald Chambers

mardi 13 octobre 2015

Une promesse triple


Que mon peuple, sur lequel mon nom est réclamé, s'humilie, et prie, et recherche ma face, et se détourne de son mauvais train ; alors je l'exaucerai des cieux, je pardonnerai leurs péchés, et je guérirai leur pays. (2 Chroniques 7:14)


Nous qui nous réclamons du Nom de l'Éternel, nous n'en sommes pas moins sujets à nous égarer. Quelle grâce de la part de notre Dieu qu'il soit prêt à pardonner. Si nous avons péché, courons à son trône de grâce afin d'y trouver le pardon.

Humilions-nous d'abord. Ne devrions-nous pas être humiliés qu'après avoir tant reçu de son amour, nous puissions encore pécher ? Seigneur, nous nous prosternons dans la poussière devant toi, car nous confessons notre ingratitude coupable. Oh, infamie du péché ! Infamie sept fois plus grande de la part d'êtres qu'il a tant supportés ! Prions ensuite pour obtenir grâce, et pour être purifiés et délivrés de la puissance du péché. Seigneur, entends-nous encore aujourd'hui et ne repousse pas notre cri !

Dans cette prière, cherchons la face du Seigneur, s'il nous a délaissés à cause de nos fautes, et conjurons-le de revenir à nous. Seigneur, regarde-nous en Jésus ton Fils et souris de nouveau à tes serviteurs. Avec cela détournons-nous du mal ; Dieu ne pourra se tourner vers nous que quand nous nous serons détournés du péché.

Alors enfin, nous recevons la triple assurance d'être entendus, pardonnés, guéris. Notre Père, accorde-nous ces grâces pour l'amour de Jésus !

CH Spurgeon

Un découragement constructif


Moïse se rendit vers ses frères et fut témoin de leurs pénibles travaux. (Exode 2:11)


Moïse voyant son peuple opprimé, eut la certitude qu'il était appelé à le délivrer ; l'esprit animé d'une légitime indignation, il se mit à combattre les injustices. Après sa première tentative pour défendre la cause de Dieu et du bon droit d'Israël, Dieu permit que Moïse sombre dans le découragement, et il l'envoya pendant quarante ans garder les troupeaux au désert. À la fin de ce temps-là, Dieu apparut à Moïse, et lui donna l'ordre de faire sortir son peuple d'Égypte. Mais Moïse répondit : "Qui suis-je pour une telle entreprise !" Dès le commencement, Moïse avait compris qu'il était appelé à libérer son peuple, mais il fallait d'abord qu'il soit préparé et formé par Dieu. Sur le plan personnel, Moïse avait vu juste, mais il ne pouvait accomplir son oeuvre tant qu'il n'avait pas appris la communion avec Dieu.

Il se peut que nous ayons une révélation très claire de ce que Dieu attend de nous, et nous nous mettons aussitôt à l'oeuvre. Puis nous faisons une expérience semblable aux quarante ans dans le désert, comme si Dieu ignorait la révélation que nous avons eue. Enfin, Dieu nous parle à nouveau, il renouvelle son appel, et nous disons en tremblant : "Mais qui suis-je pour cela ?" Il nous faut apprendre à obéir à Dieu, à lui "emboîter le pas". "Celui qui s'appelle JE SUIS m'a envoyé vers vous."

Nous devons apprendre que toute initiative personnelle pour la cause de Dieu est déplacée ; il faut que notre personnalité soit embrasée par un contact avec Dieu (voir Matthieu 3:11 : " Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu "). Nous sommes hypnotisés par le côté individuel des choses. Nous avons une vision : "Je sais ce que Dieu attend de moi", mais nous ne marchons pas du même pas que lui. Si vous passez en ce moment par une période de découragement, sachez qu'elle est nécessaire pour que Dieu puisse développer votre personnalité.

Oswald Chambers
 
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