mercredi 31 décembre 2014

Aucun étranger dans le ciel


Tu me conduiras par ton conseil, et puis tu me recevras dans la gloire. (Psaumes 73:24)


De jour en jour et d'année en année, ma foi se repose, avec une confiance plus entière, sur la sagesse et l'amour de mon Dieu, et je sais que je n'aurai pas cru en vain. Aucune de ses bonnes paroles ne m'a jamais trompé, et je sais qu'aucune d'elles ne tombera jamais à terre.

Je mets ma main dans celle de mon Sauveur, pour qu'il me conduise. Je ne sais pas quel chemin choisir, mais le Seigneur me choisira mon héritage. J'ai besoin de conseil et de direction, car mes devoirs sont difficiles et mon avenir en dépend. Pour cela je regarde au Seigneur, de même que le sacrificateur consultait Urim et Thummim, car je préfère le conseil du Dieu infaillible à celui de mon propre jugement ou à l'avis de mes amis. Éternel ! Tu seras toujours mon guide.

Bientôt, la fin viendra ; encore quelques années, et je quitterai ce monde pour aller à mon Père. Le Seigneur sera alors à mon chevet ; il me recevra à la porte des cieux et me donnera la bienvenue dans le séjour de la gloire. Je ne serai point un étranger dans son ciel, mais mon Père et mon Dieu y sera mon éternelle félicité.

CH Spurgeon

Hier


Le Dieu d'Israël fermera votre marche. (Ésaïe 52:12)


Sécurité à l'égard du passé : "Dieu ramène ce qui est passé."(Ecclésiaste 3:15) À la fin de l'année, nous aimons regarder avec ardeur vers l'avenir, vers toutes les grâces que Dieu nous réserve, et cependant l'anxiété est prompte à reparaître quand nous évoquons le passé. Notre joie présente peut être assombrie par le souvenir de nos péchés et de nos erreurs d'autrefois. Mais Dieu est aussi le Dieu du passé, et s'il permet que nous nous en souvenions, c'est pour en tirer quelque leçon pour nous prémunir contre une fausse sécurité dans le présent.

Sécurité pour demain : "Car l'Éternel ira devant vous." Dieu nous assure qu'il nous garde mieux que nous pourrions le faire nous-mêmes. Il veillera à ce que nous ne tombions pas dans un piège car il est notre protecteur. La main de Dieu va jusque dans le passé, pour décharger notre conscience et nous libérer de toute inquiétude.

Sécurité pour aujourd'hui : "Ne sortez pas avec précipitation." En entrant dans l'année nouvelle, ne nous précipitons pas pour jouir de l'avenir avec insouciance et légèreté. Avançons plutôt avec cette calme confiance que le Dieu d'Israël marche devant nous ! Sans doute, il y a dans notre passé des choses irréparables, des occasions perdues que nous ne retrouverons jamais. Mais Dieu peut transformer notre tristesse négative en réflexion constructive pour l'avenir. Laissons dormir le passé, mais qu'il dorme dans les bras de Christ !

Laissez aux mains de Dieu le souci de l'irréparable passé et avancez avec lui vers l'irrésistible avenir.

Oswald Chambers

mardi 30 décembre 2014

Aimés à la perfection



Comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'à la fin. (Jean 13:1)


Il y a ici un fait qui devient pour nous une promesse ; ce que notre Sauveur était, il l'est encore ; ce qu'il a fait pour les bien-aimés avec qui il vivait sur cette terre, il le fera encore, tant que le monde durera. « Comme il avait aimé les siens » n'est-ce pas merveilleux ? Qu'il puisse avoir aimé les hommes tels qu'ils sont, c'est un miracle ! Qu'y avait-il dans ses pauvres disciples pour qu'il les aimât ? Et qu'y a-t-il en moi ?

Mais quand Jésus a commencé d'aimer, il est dans sa nature de continuer à aimer. Cet amour fait des saints « les siens ; » titre bénit ! Il les a acquis par son sang, et ils sont son trésor. Comme ils sont les siens, il ne les perdra pas. Ils sont ses bien-aimés, il ne cessera pas de les aimer. Mon âme, dis-toi qu'il ne cesse jamais de t'aimer !

« Il les aima jusqu'à la fin ; » la passion dominante qui, jusqu'à sa mort, remplit le coeur du Sauveur, fut l'amour des siens. Il les aima autant qu'il est possible d'aimer, jusqu'à se donner et mourir pour eux : il ne pouvait faire davantage. C'est l'amour parfait, dans lequel il n'y a ni exaltation, ni retour, ni infidélité, ni réserve, et qu'il a prodigué à tous les siens avec abondance.

C'est là l'amour de Jésus pour tous ceux qui font partie de son peuple. Chantons en retour un cantique à notre Bien-aimé.

CH Spurgeon

Dieu fait toutes choses nouvelles



Toutes mes sources sont en toi ! (Psaumes 87:7)


Notre Seigneur ne rafistole jamais nos vertus naturelles, il renouvelle tout en nous, de l'intérieur. "Revêtez l'homme nouveau", c'est-à-dire mettez le vêtement digne de votre nouvelle vie. La vie que Dieu introduit en vous s'épanouit en vertus nouvelles, non celles d'Adam, mais celles de Jésus-Christ.

Dieu flétrira votre confiance en vos vertus naturelles, quand il vous aura sanctifié. Vous ne vous confierez plus en votre force de caractère, vous apprendrez à puiser toutes vos ressources dans la vie de Jésus-Christ ressuscité. Si vous connaissez une période de sécheresse intérieure, remerciez-en Dieu.

La disparition de la confiance que nous avions en nos vertus est le signe que Dieu besogne en nous. Nos vertus naturelles ne sont pas les promesses d'une perfection future, mais les vestiges de ce que nous aurions été sans la chute. Et pourtant nous nous cramponnons à ces débris, alors que Dieu essaie de nous faire découvrir la vie de Jésus-Christ. Il est bien triste de voir des chrétiens s'accrocher à ce qui ne leur vient pas de la grâce de Dieu, mais des hasards de l'hérédité. Dieu ne peut pas restaurer nos vertus naturelles, car elles ne sauraient réaliser à aucun degré l'idéal de Jésus-Christ. Ni l'amour naturel, ni la patience naturelle, ni la pureté naturelle ne peuvent être suffisants pour ce que Jésus exige de nous. Mais si chaque élément de notre être est en harmonie avec la vie nouvelle que Dieu a mise en nous, il créera en nous les vertus qui caractérisent le Seigneur Jésus lui-même.

Oswald Chambers

lundi 29 décembre 2014

Il nous portera à la maison


Je serai le même jusqu'à votre vieillesse ; je me chargerai de vous jusqu'à votre blanche vieillesse ; je l'ai fait, et je vous porterai ; et je me chargerai de vous, et je vous délivrerai.(Ésaïe 46:4)


Cette année est déjà bien vieille, et cette promesse s'adresse à nos amis âgés, et nous tous qui avançons dans la vie. Si Dieu prolonge nos ans, nous porterons des cheveux blancs ; ainsi, par la foi, nous pouvons déjà nous appliquer par avance cette parole.

Nous vieillissons ; mais le Dieu, dont le nom est JE SUIS, demeure toujours le même. Les cheveux blancs indiquent que nous déclinons ; mais lui, il ne décline pas. Quand nous ne pouvons plus soulever aucun fardeau et avons peine à nous porter nous-mêmes, l'Éternel nous porte. Dans nos jeunes années, il nous portait comme ses agneaux dans ses bras ; il agira de même, quand surviendront pour nous les infirmités.

Il nous a faits, et il se chargera de nous. Quand nous deviendrons un fardeau pour nos amis et un fardeau pour nous-mêmes, le Seigneur ne se détournera point, mais prendra soin de nous, et nous fera voir sa délivrance. Souvent il donne à ses serviteurs une longue et paisible soirée. Ils ont travaillé et se sont fatigués tout le jour ail service de leur maître, et il leur dit : « Repose-toi en attendant le sabbat éternel que j'ai préparé pour toi. » Ne craignons pas un âge avancé, mais réjouissons-nous de vieillir, puisque le Seigneur est lui-même avec nous jusqu'à la fin dans la plénitude de sa grâce.

CH Spurgeon

Déserteur ou disciple ?


Dès lors, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. (Jean 6:66)


Supposons que Dieu, par son Esprit ou une parole de l'Écriture, vous révèle ce qu'il attend de vous et que vous perceviez cet appel. Si par la suite vous désertez, vous serez dominé par d'autres manières de voir situées aux antipodes de la pensée du Seigneur. Peut-être dites-vous en pensant à quelqu'un : "Si avec de telles idées il prospère, pourquoi ne serais-je pas comme lui ?" Votre devoir est de marcher à la lumière de la Révélation que Dieu vous a donnée. Vous n'avez pas à vous comparer aux autres, ni surtout à les juger, car c'est leur affaire et celle de Dieu. Quand vous vous apercevez qu'une manière de voir qui vous est chère est en désaccord avec la vision céleste, et que vous hésitez entre les deux, vous voyez se développer en vous certaines tendances — le sentiment de vos droits et de votre valeur personnelle — choses dont Jésus-Christ n'a rien à faire. Il a toujours considéré cela comme la racine de l'inimitié contre lui. "La vie d'un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l'abondance." Si nous ne comprenons pas cela, c'est que nous n'avons pas réalisé le sens profond de l'enseignement du Seigneur.

Nous nous plaisons à regarder en arrière, et à nous remémorer les merveilleuses expériences que nous avons faites. Or, si vous refusez d'obéir à un seul commandement du Nouveau Testament révé1é par la lumière de Dieu vous êtes sur la mauvaise pente ; cela prouve que votre conscience n'est plus docile à la vérité. Le moment est venu de vous décider à être un vrai disciple de Jésus-Christ, ou un déserteur.

Oswald Chambers

dimanche 28 décembre 2014

Assurance absolue



Lui-même a dit : « Je ne te laisserai point, je ne t'abandonnerai point. » (Hébreux 13:5)


À plusieurs reprises, dans l'Écriture, cette déclaration est répétée. Il l'a fait afin de rendre notre assurance plus sûre encore. N'ayons donc jamais de doute à ce sujet. Cette promesse est exprimée avec une force particulière, le texte grec contenant cinq négations dont chacune exclut la possibilité que le Seigneur puisse délaisser son peuple, alors même que celui-ci pourrait se sentir, avec justice, abandonné de lui. Ce précieux passage ne promet pas que nous serons exempts de nos peines, mais il nous assure contre tout abandon de Dieu. Nous pouvons être appelés à traverser des chemins étonnants, mais nous y aurons toujours la compagnie, l'assistance et les soins du Seigneur. C'est pourquoi nous n'avons à désirer ni argent ni aucun bien terrestre ; l'Éternel Dieu est plus que l'or, et sa faveur plus qu'une fortune.

Soyons contents de ce que nous avons, car qui possède Dieu, a plus que tout ce que le monde contient. Que pouvons-nous avoir de plus que l'infini ? Que pouvons-nous désirer de plus que sa toute-puissante bonté ?

Et toi, mon coeur, si Dieu dit qu'il ne te laissera, ni ne t'abandonnera jamais, sois souvent en prière pour demander la grâce de ne jamais délaisser ton Sauveur, et pour ne jamais t'écarter de ses voies.

CH Spurgeon

La conversion continuée



Si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme les petits enfants... (Matthieu 18:3)


Ces paroles du Seigneur s'appliquent à notre conversion initiale, mais nous avons à nous convertir tous les jours de notre vie, à nous tourner sans cesse vers Dieu comme de petits enfants. Si nous nous fions à notre intelligence au lieu de nous fier à Dieu, il nous tient pour responsables des conséquences. Dès que par la volonté de Dieu nous sommes placés physiquement dans des conditions nouvelles, il nous faut veiller à ce que notre vie naturelle obéisse aux ordres de l'Esprit de Dieu. Avoir obéi une fois n'est pas une preuve suffisante que nous le ferons de nouveau. Pour que notre vie naturelle soit liée à notre vie spirituelle, il faut une conversion sans cesse continuée, chose que nous avons du mal à accepter. Quelles que soient les circonstances où nous sommes placés, l'Esprit de Dieu demeure toujours le même, et son salut ne change pas, mais nous avons à "revêtir l'homme nouveau". Dieu nous tient pour responsables chaque fois que, nous obstinant volontairement, nous refusons de nous convertir. Ce n'est pas notre vie naturelle qui doit régner sur nous, c'est Dieu.

Ce refus de nous convertir continuellement est un obstacle à notre vie spirituelle. Notre obstination vient de notre orgueil, qui se dresse contre l'autorité de Dieu. Nous faisons une idole de notre indépendance et de notre caprice, et refusons de les appeler par leur nom. Ce que Dieu considère être notre faiblesse obstinée, nous l'appelons notre force. Il y a bien des domaines de notre vie qui ne lui sont pas soumis, et ils ne peuvent l'être que par une conversion continue ; alors lentement mais sûrement, nous soumettrons à l'Esprit de Dieu tout notre être.

Oswald Chambers

samedi 27 décembre 2014

Sa bonté et son engagement



Quand les montagnes se remueraient, et que les coteaux s'ébranleraient, ma bonté ne se retirera point de toi, et l'alliance de ma paix ne sera jamais ébranlée, a dit l'Éternel qui a compassion de toi. (Ésaïe 54:10)


L'une des plus précieuses qualités de l'amour divin, c'est d'être un amour fidèle et qui demeure. Les piliers de la terre peuvent être déplacés ; mais l'alliance de grâce du Dieu miséricordieux ne se retirera jamais de son peuple. Oh ! Que mon âme est heureuse d'avoir une foi ferme dans cette déclaration inspirée ! L'année touche à sa fin et les années de ma vie sont peu nombreuses, mais le temps ne change pas mon Sauveur. De nouvelles inventions prennent la place des anciennes. C'est un changement perpétuel dans toutes les choses que nous considérons. Mais le Seigneur reste le même. Par force, on pourrait niveler des collines et faire sauter des montagnes, mais aucune puissance ne peut ébranler le Dieu éternel. Rien dans le passé, rien dans le présent, ni dans l'avenir, ne pourra changer la bonté du Seigneur Dieu à mon égard.

Mon âme, demeure dans cet amour éternel de ton Dieu qui te traite comme un de ceux de son sang. Souviens-toi de l'alliance éternelle. Dieu s'en souvient ; toi, veille à ne pas l'oublier, En Christ, Dieu s'est engagé à être ton Dieu, et à te garder comme un de ceux de son peuple. Bonté et alliance sont ici unies comme deux choses sûres et durables que l'éternité ne peut qu'affermir encore.

CH Spurgeon

Où se livre le combat ?



Israël, si tu reviens, si tu reviens à moi, dit l'Éternel... (Jérémie 4:1)


La bataille se perd ou se gagne dans le domaine invisible de ma volonté, et non pas sur la scène du monde. L'Esprit de Dieu s'empare de moi et là, seul avec Dieu, je dois livrer bataille. Tant que je ne l'ai pas fait, je suis sûr d'être vaincu à chaque fois. La bataille peut durer une seule minute, ou une année, cela dépend de moi, non de Dieu. Il faut que je passe résolument par l'enfer du renoncement, en sa présence. Rien n'a de pouvoir sur l'homme qui a combattu et vaincu en présence de Dieu.

Si je me dis : "J'attendrai le moment critique, alors je mettrai Dieu à l'épreuve", je m'apercevrai vite que cela ne peut pas marcher. La question doit être réglée entre Dieu et moi dans le secret de mon coeur, là où personne ne peut intervenir ; alors je pourrai avancer avec la certitude que la victoire est acquise. Mais si elle est perdue sur ce terrain, la déroute est certaine. La raison de ma défaite, c'est que j'ai voulu gagner d'abord la bataille dans le monde extérieur. Il faut d'abord remporter la victoire devant Dieu.

Quand vous avez à aider les autres, poussez-les à faire acte de volonté. C'est par là que commence l'abandon. Parfois — rarement cependant — Dieu nous place dans une situation cruciale. C'est alors que nous sommes mis en demeure de nous décider pour ou contre lui. À partir de ce moment-là, ou bien nous nous enliserons dans une vie chrétienne toujours plus engourdie et inutile, ou bien nous serons toujours plus ardents à faire : Tout pour qu'il règne.

Oswald Chambers

vendredi 26 décembre 2014

À Dieu seulement tu peux faire confiance



Pierre prenant la parole, lui dit : Quand même tous les autres se scandaliseraient en toi, je ne serai jamais scandalisé.(Matthieu 26:33)


« Quoi, » direz-vous, « ceci n'est pas une promesse de « Dieu. » C'est vrai, mais c'est une promesse d'homme ; aussi a-t-elle pitoyablement menti Pierre annonçait avec certitude quelle serait tenue ; mais une promesse qui n'a pas de meilleur fondement qu'une résolution humaine, est sûr de rester sans effet. Aussitôt en face de la tentation, Pierre reniait son Maître, et, par des serments répétés, cherchait à confirmer son mensonge. Qu'est-ce qu'une parole humaine ? Un pot de terre brisé au premier choc. Que sont nos résolutions ? Des fleurs qui, avec le secours de Dieu, pourront nouer, mais qui, laissées à elle-même, tomberont à terre au premier vent venant agiter les branches.

Sur la promesse humaine, hélas ! Compte bien peu ;
Tes résolutions ne sont que paille au feu.
La Parole de Dieu, par contre, est éternelle :
À tout ce qu'il a dit, tu le verras fidèle.
Oui, attache-toi à la promesse de ton Dieu ; elle est sûre pour le temps et pour l'éternité. Qu'elle soit ton trésor et celui de tous tes bien-aimés.

Ce volume est un livret de bons pour les croyants, et cette page un avertissement relatif à la caisse à laquelle ils s'adressent et à la signature qu'ils doivent accepter. Ne connaissons que celle de l'Éternel, et le nom de JÉSUS. Avec ces noms de confiance, nous avons une sûre garantie.

CH Spurgeon

Dans la lumière


Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière... le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. (1 Jean 1:7)


Ne nous y trompons pas. Ne pas se sentir pécheur et être délivré du péché par l'Expiation sont deux choses différentes. Personne ne peut savoir vraiment ce que c'est que le péché, avant d'être né de nouveau. Le péché, c'est ce que Jésus a affronté au Calvaire. La preuve que je suis délivré du péché, c'est que je connais sa véritable nature, telle qu'elle existe en moi. pour qu'un homme comprenne ce qu'est réellement le péché, il faut que se manifeste en lui le résultat suprême de l'Expiation de Jésus-Christ : qu'il soit rendu participant de sa perfection absolue.

Le Saint-Esprit nous met au bénéfice de l'Expiation, dans les régions inconscientes de notre esprit aussi bien que dans les régions conscientes. C'est seulement quand nous saisissons la puissance incomparable de l'Esprit en nous que nous comprenons le sens de cette parole.

"Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché." (1 Jean 1:7)

Il ne s'agit pas seulement du péché conscient, mais de ces profondeurs subtiles et effrayantes du péché que seul le Saint-Esprit peut sonder.

Si je marche dans la lumière comme Dieu est dans la lumière — (non pas dans la lumière de ma conscience, mais dans la lumière de Dieu) — si je marche ainsi, sans rien cacher, j'ai soudain cette extraordinaire révélation : le sang de Jésus-Christ me purifie de tout péché, de sorte que le Dieu Tout-puissant ne voit plus rien de répréhensible en moi. Cette révélation s'accompagne, dans ma conscience, d'une connaissance aiguë et pénétrante de la vraie nature du péché. L'amour de Dieu, qui est à l'oeuvre en moi, me fait haïr, avec toute la puissance du Saint-Esprit, tout ce qui n'est pas conforme à la sainteté de Dieu. Marcher dans la lumière, c'est rester toujours davantage dans le rayonnement de la lumière.

Oswald Chambers

jeudi 25 décembre 2014

Il est venu, Il vient.



Ce Jésus, qui a été enlevé d'avec vous dans le ciel en reviendra de la même manière que vous l'y avez vu monter.(Actes 1:11)


Plusieurs, en ce jour, célèbrent la naissance de notre Sauveur ; tournons aussi nos pensées vers la promesse de sa seconde venue, qui est aussi sûre que la première, et un gage pour nous dé la certitude de son retour. Celui qui est venu prendre l'humble place de serviteur va bientôt venir réclamer le salaire de son service. Venu d'abord pour souffrir, il ne tardera pas à venir pour régner.

Telle est notre glorieuse espérance, car nous partagerons sa joie. Aujourd'hui nous nous trouvons sous le même voile et dans la même humiliation qu'il a vécu autrefois ici-bas ; mais quand il viendra, ce sera le jour de notre manifestation, même temps que ce sera celui de son avènement. Les saints revivront au jour où il apparaîtra. Ceux qui auront été calomniés et méprisés brilleront à cette heure comme le soleil dans le royaume de son Père. Les siens paraîtront alors comme rois et sacrificateur ; les jours de leur deuil seront achevés. Le long repos et la splendeur incomparable du règne Millénial répareront largement pour eux tes dures années de leur témoignage et de leurs luttes.

Oh ! Que le Seigneur vienne ! Voici, il vient bientôt. Il est en chemin et approche rapidement Que le bruit de ses pas soit comme une musique à nos coeurs ! Cloches de l'espérance, ébranlez-vous et sonnez joyeusement, car voici notre Maître ?

CH Spurgeon

La naissance de Jésus et notre nouvelle naissance



La Vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous.(Ésaïe 7:14)


La naissance de Jésus dans l'histoire : "C'est pourquoi le Saint enfant Qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu." (Luc 1:35) Jésus est né dans ce monde, mais il n'est pas du monde. Il n'est pas non plus une émanation de l'histoire ; il est entré dans l'histoire, venant d'ailleurs. Jésus-Christ n'est pas l'homme le plus parfait, il est d'origine supérieure à la race humaine. Il n'est pas un homme qui devient Dieu, il est Dieu incarné, Dieu venant dans une chair semblable à celle des hommes. Sa vie est la vie la plus haute et la plus sainte, commençant de la façon la plus humble. La naissance de Jésus fut un avènement.

Sa naissance en moi : "Mes enfants, pour qui j'éprouve de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous..." (Galates 4:19) De même que le Christ a surgi dans l'histoire humaine, venant d'ailleurs, de même il doit venir en moi du dehors. Ma vie peut-elle servir de crèche à l'enfant de Bethléem ? Je ne peux entrer dans le Royaume de Dieu à moins d'être né d'en haut, d'une naissance qui n'a rien de commun avec la naissance ordinaire. "Il faut que vous naissiez de nouveau." Ce n'est pas un commandement, c'est un fait fondamental. Ce qui caractérise la nouvelle naissance c'est l'abandon total à Dieu qui permet à Christ de se former en moi. Sa nature se manifeste alors en moi et je peux vivre de sa vie.

La manifestation de Dieu dans notre chair, est devenue possible pour vous et pour moi par la Rédemption.

Oswald Chambers

mercredi 24 décembre 2014

Au-delà du jourdin en chantant



Oh! que tu es heureux, Israël ! Qui est semblable à toi, peuple sauvé par l'Éternel, le bouclier de ton secours et l'épée par laquelle tu es exalté ? Tes ennemis dissimuleront devant toi ; et toi, tu fouleras de tes pieds leurs hauts lieux. (Deutéronome 33:29)


Cet ennemi suprême, le diable, est un menteur dès le commencement ; mais il est tellement plausible, que comme Ève, nous sommes menés à le croire. Pourtant dans notre expérience nous le prouverons comme menteur.

Il dit que nous tomberons de la grâce, déshonorerons notre profession, et périrons avec le sort malheureux des apostats ; mais, faisant confiance au Seigneur Jésus, nous nous tiendrons sur notre chemin et montrerons que Jésus ne perd aucun de ceux que son Père lui a donné. Il nous dit que notre pain manquera, et que nous mourrons de faim avec nos enfants ; pourtant le conducteur des corbeaux ne nous a pas oubliés, et il ne le fera jamais, mais nous préparera une table en présence de nos ennemis.

Il chuchote que le Seigneur ne nous livrera pas hors de l'épreuve qui apparaît indistinctement en avant de nous, et il menace que la dernière once cassera le dos du chameau. Quel menteur il est ! Le Seigneur ne nous laissera ou ne nous abandonnera jamais. "Laissez-le s'en sortir tout seul !" braille le démon : mais le Seigneur le fera taire en venant nous délivrer.

Il prend un grand plaisir à nous dire que la mort se montrera une épreuve au-delà de nos forces. "Comment pourras-tu passer le Jourdin en crue ?" Mais là également il sera trouvé menteur, et nous traverserons la rivière en chantant des psaumes de gloire.

CH Spurgeon

La vie cachée


...votre vie est cachée avec Christ en Dieu. (Colossiens 3:3)


L'Esprit de Dieu nous révèle la sérénité, toute la sécurité simple et immense à la fois, de la vie cachée avec Christ en Dieu. Il en est sans cesse question dans les Épîtres. Nous parlons de la vie sanctifiée comme d'une chose fragile et aléatoire ; mais c'est au contraire, la chose la plus sûre, car elle est fondée sur le Dieu Tout-Puissant. Ce qui est fragile et précaire, c'est la vie sans Dieu. Si nous sommes nés de nouveau, vivre en accord avec Dieu est pour nous la chose la plus facile. La chose la plus difficile est de mal faire, si toutefois nous sommes attentifs aux avertissements de Dieu, et marchons dans la lumière.

Quand nous essayons de nous représenter ce que serait la délivrance parfaite du péché, la plénitude de l'Esprit et la marche dans la lumière, nous voyons une grande montagne, très élevée, merveilleuse, et nous disons : "Jamais, je ne pourrai vivre là-haut !" Mais quand, par la grâce de Dieu, nous y parvenons, nous nous apercevons que ce n'est pas un sommet escarpé, mais un plateau où la place ne manque pas pour vivre et s'épanouir. "Tu élargis le chemin sous mes pas."

Quand vous voyez réellement Jésus, je vous défie de douter de lui. Quand il vous dit : "Que votre coeur ne se trouble point", je vous défie d'avoir l'esprit troublé, car il est impossible de douter quand il est là. Chaque fois que vous êtes en relation personnelle avec lui, ses paroles sont réelles. "Je vous donne ma paix" ; c'est une paix complète, qui vous pénètre tout entier, de la plante des pieds au sommet de la tête. "Votre vie est cachée avec Christ en Dieu."

Oswald Chambers

mardi 23 décembre 2014

Choses précieuses



Et il dit, touchant Joseph : Son pays est béni par l'Éternel de ce qu'il y a de plus exquis aux cieux, de la rosée, et de l'abîme qui est en bas. (Deutéronome 33:13)


Nous pouvons être enrichis des mêmes biens que ceux promis à Joseph, et dans un sens plus élevé encore. Oui, qu'il nous donne « ce qu'il y a de plus exquis aux cieux. » La puissance de Dieu déployée en notre faveur, et la manifestation de cette puissance d'En-Haut sont bien une chose des plus précieuses. Nous voudrions jouir aussi de la paix de Dieu, de la joie du Seigneur, de la gloire de l'Éternel ; recevoir en même temps la bénédiction des trois Personnes divines, l'amour de Dieu, la grâce de Jésus-Christ, la communion du Saint Esprit ! Ce sont là des biens que nous estimons plus que l'or fin. Non, les choses de la terre ne sont rien en comparaison des choses célestes.

Parmi ces dons, que « la rosée » est précieuse ! Nous prions Dieu de nous donner la rosée et nous l'en louons. Quelle fraîcheur, quel parfum, quelle croissance, quelle vie elle apporte avec elle. Nous sommes les plantes du jardin planté par l'Éternel ; et nous soupirons après cette rosée du Saint-Esprit !

« L'abîme qui est en bas » nous parle de ces eaux profondes de l'océan dont sont alimentées toutes les soi vives qui réjouissent la surface de la terre. Être toujours nourri par les fontaines éternelles de l'amour divin, quel bienfait inexprimable Qu'aucun de nous n'ait de repos qu'il ne l'ait obtenu de la plénitude de Jéhova, où nous n'avons qu'à puiser dès maintenant. »

CH Spurgeon

Mort avec Christ



Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. (Galates 6:14)


L'Évangile de Jésus-Christ m'amène toujours à un acte de volonté. Est-ce que j'accepte le jugement de Dieu sur le péché, tel qu'il se manifeste sur la croix de Christ ? La mort de Jésus a-t-elle pour moi le moindre intérêt ? Est-ce que j'accepte de faire mourir en moi tout penchant au péché, à la vie du monde, à l'égoïsme afin d'être identifié à Jésus au point que je consente à être dépouillé de tout, pour le garder, lui seul ? Le grand privilège que j'ai comme chrétien, c'est de pouvoir m'associer à la croix de Christ et, ainsi, de mourir au péché.

Tenez-vous seul en présence de Jésus, et dites-lui ce que vous choisissez : refuser de renoncer au péché, ou accepter, à tout prix, d'être associé à sa mort. Dès que vous avez fait cet acte de foi et accepté l'oeuvre rédemptrice de Jésus sur la Croix, vous êtes, de façon surnaturelle, associé à sa mort ; vous vous rendez compte que votre "vieil homme" est crucifié avec Christ. Ce qui vous le prouve, c'est la merveilleuse facilité avec laquelle la vie de Dieu en vous, vous permet d'obéir à la voix de Jésus-Christ.

De temps à autre, notre Seigneur nous fait entrevoir ce que nous serions devenus si nous n'étions pas unis à lui. C'est l'illustration de cette parole : "Sans moi, vous ne pouvez rien faire !" Le fondement de la vie chrétienne est une ardente consécration personnelle au Seigneur Jésus. Nous prenons à tort l'extase que nous avons ressentie lorsque nous sommes entrés, par la nouvelle naissance dans le Royaume de Dieu, pour le but que Dieu voulait atteindre. Il veut que nous réalisions pleinement la richesse de notre identification avec Jésus-Christ.

Oswald Chambers

lundi 22 décembre 2014

Tout pleinement en sa plénitude



Toute la plénitude de la Divinité habite corporellement en lui. Et vous avez tout pleinement en lui. (Colossiens 2:9-10)


Tous les attributs de Christ comme Dieu et comme homme sont à notre disposition. Dans cette plénitude qui est en lui, nous avons tout pleinement. Ces attributs, il ne nous les communiquera pas directement ; il les fera servir en notre faveur.

Sa toute-puissance, sa toute science, sa toute sagesse et sa toute présence seront mises en oeuvre pour nous secourir. Sa grâce et sa fidélité inépuisables, son amour et son pouvoir infinis, ces vertus qui sont les piliers du temple du salut, nous sont départies pour notre héritage perpétuel. Toute la tendresse du coeur de notre Sauveur, toute la force de son bras, tous les joyaux de sa couronne sont pour nous. Christ tout entier, dans son caractère adorable de Fils de Dieu, nous est donné pour notre bien suprême. Sa sagesse nous dirigera, sa connaissance nous instruira, sa puissance nous protégera, sa justice nous garantira, son amour nous réchauffera et nous encouragera. Toute la montagne de Dieu nous est ouverte ; nous d'exploiter les trésors cachés dans ses mines.

« Toutes ces choses sont à vous ; » oui, toutes ! Oh ! Qu'il est doux de posséder Jésus et de nous adresser toujours à lui dans cette confiance absolue, que nous ne lui demandons que ce qu'il a promis et ce que, dans son amour et dans sa puissance, il est tout prêt à nous donner. (Morning by Morning, 139.)

CH Spurgeon

Comment le Père nous attire



Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire.(Jean 6:44)


Quand Dieu m'attire à lui, la question qui se pose à moi aussitôt est celle-ci : Vais-je répondre à la révélation que Dieu me donne ; Vais-je aller à Lui ? Mais en pareille matière toute, discussion est déplacée. Quand Dieu vous parle, n'en discutez avec personne. Croire n'est pas une démarche intellectuelle ; croire est un acte personnel par lequel je m'engage délibérément. Suis-je prêt à me décharger complètement sur Dieu, et à m'abandonner à lui pour faire ce qu'il me demande ? Si oui, je découvrirai que je suis sur le roc de la Réalité, aussi ferme que le trône même de Dieu.

En prêchant l'Évangile, faites toujours appel à la volonté. La foi doit être la volonté de croire. Croire, c'est abandonner sa volonté à Dieu, et non céder à une puissance de persuasion. Je me jette à l'eau, abandonnant toute confiance en ma propre expérience, me confiant uniquement en Dieu, et le prenant au mot. Le malheur est que je me fie beaucoup plus à mon intelligence qu'à Dieu. Dans le domaine des sentiments, il faut que je marche à tâtons, sans rien voir ni sentir. Je dois faire triompher en moi la volonté de croire, et cela ne peut se faire que par un violent effort de ma part, pour me séparer de mes anciennes convictions, et m'accrocher à Dieu.

L'homme est fait pour aller beaucoup plus loin qu'il ne peut le concevoir lui-même. C'est Dieu qui m'attire à lui, et ma relation avec lui est personnelle et non intellectuelle. C'est grâce à l'action miraculeuse de Dieu qui vient au secours de ma volonté de croire, que les choses s'éclairent peu à peu, et je suis émerveillé du résultat.

Oswald Chambers

dimanche 21 décembre 2014

De la colère à l'amour


Il aura encore compassion de nous ; il mettra sous ses pieds nos iniquités, et il jettera tous nos péchés au profond de la mer. (Michée 7:19)


Dieu ne revient jamais de son amour pour nous, mais il revient souvent de sa colère. Son amour pour ses élus répond à sa nature ; sa colère à son devoir. Il aime parce qu'il est amour, il menace parce qu'il le juge nécessaire pour notre bien. Il aura de nouveau compassion des siens, car c'est à cela que le pousse son coeur rempli d'amour. Il aura pitié d'eux, leurs peines et les guérira.

Et puis, quelle promesse ! « Il mettra sous ses pieds nos iniquités. » Il en triomphera. Elles cherchent, il est vrai, à nous enlacer, mais le Seigneur, par sa main droite, nous donnera la victoire. Comme les Cananéens le furent autrefois, elles seront vaincues, placées sous ses pieds et détruites. Il saura éloigner la conséquence même de notre péché « Il jettera tous nos péchés, » oui toute l'armée de nos péchés, quelque nombreuse qu'elle soit, « il la jettera au profond de la mer, » ainsi qu'il le fit pour Pharaon et ses chariots. Seul son bras puissant est capable d'un miracle semblable. Ce n'est pas dans un haut-fond d'où ils pourront émerger et reparaître à nos yeux, mais dans la profondeur des eaux qu'ils seront précipités. Comme une pierre ils y descendront jusqu'au fond pour disparaître à toujours. Gloire soit rendue au Dieu de notre délivrance.

CH Spurgeon

Expérience ou révélation ?



Nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. (1 Corinthiens 2:12)


La Réalité, c'est la Rédemption elle-même et non l'expérience que j'en fais. Mais la Rédemption ne signifie rien pour moi tant je ne puis la saisir de façon concrète. Quand je nais de nouveau, l'Esprit de Dieu me fait sortir de moi-même et de mes expériences personnelles, et m'identifie à Jésus-Christ. Si je reste confiné dans le monde étroit de mon expérience, c'est qu'elle n'est pas vraiment l'oeuvre de la Rédemption. Ce qui prouve que mon expérience est le fruit de la Rédemption, c'est qu'elle me détourne sans cesse de moi-même. Je ne regarde plus à mes impressions mais à la Réalité qui en est la cause. Mes expériences n'ont aucune valeur, si elles ne me conduisent pas à leur Source, qui est Jésus-Christ.

Si vous essayez d'enfermer le Saint-Esprit en vous, pour qu'il vous procure des émotions religieuses, vous verrez qu'il franchira toutes les barrières et vous ramènera au Christ historique et réel. Ne cultivez pas une expérience qui n'a pas sa source en Dieu et n'aboutit pas à la foi. Si vous le faites, votre expérience est anti-chrétienne, quelles que soient les visions que vous avez eues. Jésus-Christ est-il le Maître de vos expériences, ou bien essayez-vous de les gouverner à sa place ? Une de vos expériences vous tient-elle plus à coeur que le Seigneur lui-même ? Le temps viendra où grâce à Dieu, vous ne vous soucierez plus de vos expériences, car vous vous confierez pleinement en lui.

Ne vous laissez pas aller à parler de vos expériences ; la foi qui se confie en elle-même n'est pas la foi ; la foi qui se confie en Dieu est la seule véritable.

Oswald Chambers

samedi 20 décembre 2014

Hommes comme hommes ; Dieu comme Dieu



C'est moi, c'est moi qui vous console. Qui es-tu pour avoir peur de l'homme mortel qui mourra, et du fils de l'homme qui deviendra comme du foin ? Et tu as oublié l'Éternel qui t'a formée, qui a étendu les deux, qui a fondé la terre ; et tu t'es continuellement effrayée à cause de la fureur de celui qui te pressait, lorsqu'il s'apprêtait à te détruire. Et où est maintenant la fureur de celui qui te pressait ? (Ésaïe 51:12-13)


Prenons notre texte lui-même comme notre portion de ce jour. Inutile de le développer longuement. Toi qui trembles et qui crains, lis-le, crois-le, nourris-t'en, et présente-le à ton Dieu. Celui que tu redoutes, n'est après tout qu'un homme : tandis que celui qui te promet ses consolations et son secours est ton Dieu, ton Créateur, celui du ciel et de la terre. Sa protection puissante fait plus que te garantir d'un danger bien limité, du reste.

« Où est la fureur de ton oppresseur ? » Elle est dans la main du Seigneur. Cette colère n'est que celle d'une créature mourante ; elle passera en même temps que le souffle quittera ses narines. Pourquoi avoir peur d'un être qui est lui-même aussi frêle que nous. Ne déshonorons pas Dieu, en nous faisant un dieu d'un homme chétif, ce que nous pouvons faire, aussi bien par la crainte excessive que nous en avons, que par l'amour exagéré que nous lui portons. Traitons les hommes comme hommes et Dieu comme Dieu : ainsi nous marcherons paisiblement sur le sentier du devoir, craignant Dieu et n'ayant nulle autre crainte.

CH Spurgeon

Travailler comme Dieu le veut



Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. (Jean 12:32)


Bien peu d'entre nous comprennent vraiment pourquoi Jésus-Christ est mort. Si les hommes n'ont besoin que de sympathie, la croix n'est qu'une triste comédie ; elle n'était pas nécessaire. Ce dont le monde a besoin, ce n'est pas d'un "petit brin d'amour", mais d'une opération chirurgicale.

Quand vous êtes en présence d'une âme qui souffre spirituellement, pensez à Jésus-Christ sur la croix. Si. cette âme pouvait arriver à Dieu par un autre chemin, la croix serait inutile. Si vous croyez pouvoir aider les autres par votre sympathie ou votre compréhension, vous êtes un traître à Jésus-Christ. Vous devez veiller à ce que votre âme soit en étroite communion avec Dieu, et dans cette dépendance, communiquer la pensée de Dieu, mais jamais une pensée humaine qui laisse Dieu de côté. Aujourd'hui, on veut une religion aimable et facile !

La seule chose que nous ayons à faire est de présenter aux hommes Jésus-Christ crucifié ; que les regards soient continuellement dirigés vers lui seul. Toute doctrine qui n'est pas fondée sur la croix de Jésus nous égarera. Si le serviteur de Dieu lui-même a mis sa foi en Jésus-Christ, et compte sur la réalité de la Rédemption, ses auditeurs doivent se sentir concernés. Ce qui demeure et s'approfondit, c'est le contact vivant du serviteur de Dieu avec Jésus-Christ ; c'est de ce contact que tout dépend.

Le devoir du messager de l'Évangile est de dénoncer le péché et de révéler Jésus-Christ comme le Sauveur.

Oswald Chambers

vendredi 19 décembre 2014

Des afflictions, mais aucun os cassé



Il garde tous ses os ; pas un ne sera rompu. (Psaumes 34:21)


Cette déclaration se rapporte, d'après son contexte, au juste dans une grande affliction : « Le juste a des maux en grand nombre, mais l'Éternel le délivre de tous. » Il peut être meurtri et blessé dans sa chair, mais « aucun de ses os ne sera rompu. »

Grand encouragement pour l'enfant de Dieu dans l'épreuve, encouragement propre à le soutenir dans ses temps difficiles. Jusqu'ici, du reste, je reconnais pour ma part n'avoir pas reçu de dommage réel de mes diverses afflictions. Elles ne m'ont fait perdre ni la foi, ni l'espérance, ni l'amour. Au contraire, ces grâces, qui sont la force du caractère, n'ont fait qu'y gagner en intensité et en énergie. J'ai maintenant plus de connaissance, plus d'expérience, plus de patience, plus de stabilité que je n'en avais avant mes épreuves. Ma joie même n'a pas été détruite. La maladie ou les privations, l'humiliation, la calomnie ou l'opposition m'ont occasionné plus d'une meurtrissure ; mais maintenant elles sont guéries et aucun de mes os n'a été brisé. La raison n'en est pas difficile à connaître : si nous avons cette confiance, que le Seigneur garde tous nos os, nous pouvons être assurés qu'aucun ne sera brisé. »

Ne te chagrine donc pas, mon âme, si tu as quelque douleur à ressentir ; il n'y aura rien de brisé en toi. Supporte les afflictions, et confie-toi en l'Éternel qui te délivrera de toute conséquence fâcheuse.

CH Spurgeon

Insistons sur ce point



Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. (Matthieu 10:34)


Ne témoignez pas de compassion à une personne dont la situation actuelle vous fait penser que Dieu est dur envers elle. La bonté de Dieu, au contraire, surpasse tout ce que nous pouvons concevoir, mais parfois nous devons être bourrus afin qu'il puisse manifester sa bonté. Si quelqu'un ne parvient pas à s'approcher de Dieu, c'est qu'il a en lui un interdit qu'il ne veut pas abandonner ! "Je reconnais que j'ai mal agi, mais je n'ai absolument pas l'intention d'abandonner ce que vous prétendez être un interdit." Il n'est pas possible d'avoir pitié de celui qui tient un tel raisonnement. Il faut que nous creusions jusqu'à la racine, même s'il y a opposition à notre message. On veut bien la bénédiction de Dieu, mais on refuse de sacrifier son péché.

Si Dieu se sert de vous, dénoncez impitoyablement le péché que Dieu a révélé ; coupez jusqu'à la racine, sinon il ne pourra pas y avoir de guérison. Faites pénétrer le message de Dieu, jusqu'à ce qu'il soit impossible de ne pas en tenir compte. Prenez les gens comme ils sont, afin de les rendre conscients de ce qui leur manque, puis dressez devant eux la volonté de Christ pour leur vie. Ils diront peut-être : "Nous ne pourrons jamais atteindre cet idéal" — "C'est pourtant la volonté de Jésus-Christ !" — "Mais comment pouvons-nous y arriver ?" — "Vous ne pourrez jamais, à moins d'avoir un Esprit nouveau."(Luc 11:13)

Pour que votre message soit utile, il faut que ceux à qui il s'adresse éprouvent déjà le besoin du salut. Il y a des milliers de gens dans ce monde, qui sont heureux sans Dieu. Pourquoi Jésus est-il venu si on peut être bon et heureux sans lui ? Parce que cette sorte de bonheur et de paix n'est pas authentique. Jésus-Christ est venu pour détruire toute fausse paix qui n'est pas fondée sur une communion personnelle avec lui.

Oswald Chambers

jeudi 18 décembre 2014

Défendu et couvert.

Comme les oiseaux volent sur leurs petits, ainsi l'Éternel des années garantira Jérusalem. (Ésaïe 31:5)


Sans perdre aucun temps sur sa route, la mère se hâte vers son nid, pour apporter la nourriture à sa couvée, et lorsqu'elle sent ses petits en danger, elle accourt aussitôt pour les protéger. De même, pour porter secours à ses élus, le Seigneur viendra comme sur des ailes d'aigle ; même il montera sur les ailes du vent.

La mère étend ensuite ses ailes sur le nid pour couvrir ses poussins ; elle, les cache de son propre corps, leur communique sa chaleur et les couvre de manière à leur faire un abri. L'Éternel agit ainsi pour protéger ses enfants. Il veut être lui-même leur refuge, leur demeure, leur tout. Par lui nous serons nourris, par lui réchauffés, par lui préservés du mal.

Le Seigneur qui, lui-même, se compare ici à ces oiseaux, n'est pas semblable à eux dans leur faiblesse, car il est l'Éternel des armées. Réjouissons-nous dans cette pensée que son amour tout-puissant sera prompt à nous secourir et fidèle à nous garder. L'aile de Dieu est plus rapide et plus tendre que celle d'aucune mère, et nous nous placerons avec confiance sous son ombre protectrice.

Pour nous brûle son coeur, ce coeur tendre et fidèle ;
Nous sommes ses poussins, qu'il couvre de son aile ;
Notre impuissance enfin fait notre sûreté :
Qui ne veut rien sans lui, peut tout en es bonté.
CH Spurgeon

Comment nous prouvons notre fidélité à Dieu



Nous savons que toutes choses concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu. (Romains 8:28)


Seules les âmes fidèles croient que Dieu dirige lui-même les circonstances de leur vie. Nous prenons bien des libertés à l'égard des circonstances que nous traversons, et, malgré nos belles déclarations, nous ne croyons pas vraiment que Dieu en est le Maître. Nous agissons tout à fait, comme si c'étaient les hommes qui dirigeaient les événements de notre vie. Être fidèle en toutes circonstances, c'est reconnaître une seule autorité, celle du Seigneur. Lorsque Dieu met brusquement fin à tel concours de circonstance, alors seulement nous découvrons qu'il avait tout préparé. Nous n'avons pas compris ses intentions, et ces circonstances particulières ne se reproduiront plus. C'est Ici la pierre de touche de notre fidélité. Si nous apprenons à adorer Dieu dans les circonstances difficiles, il pourra nous en délivrer quand il le voudra, en un instant.

Être fidèle à Jésus-Christ, cela nous paraît aujourd'hui terriblement difficile. Nous voulons bien être fidèles à notre travail, à notre service, à n'importe quoi, mais qu'on ne nous demande pas d'être fidèles à Jésus-Christ. Il y a bien des chrétiens qui s'impatientent lorsqu'on en parle. Ils font plus pour déconsidérer et détrôner le Seigneur que le monde ne peut le faire. Dieu n'est plus qu'une machine à distribuer des bienfaits et Jésus-Christ un serviteur parmi les serviteurs.

Il ne faut pas se figurer que nous oeuvrons pour Dieu ; nous sommes seulement appelés à lui être fidèles pour qu'il puisse travailler par notre moyen. "Je compte sur vous, mes soldats, pour marcher jusqu'au bout sans une plainte et sans une question." Dieu veut se servir de nous comme il s'est servi de son propre Fils.

Oswald Chambers
 
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