mardi 31 mars 2015

Il désaltère l'âme asséchée et altérée



Je répandrai des eaux sur celui qui est altéré, et des rivières sur la terre sèche. (Ésaïe 44:3)


Éprouvez-vous aujourd'hui la soif du Dieu vivant et vous sentez-vous mal à l'aise de ne pouvoir vous réjouir en lui ? Avez-vous perdu la joie que donne la vraie religion, et votre prière est-elle : « Rends-moi la joie de ton salut ? » Vous sentez-vous stériles et semblables à une terre sèche, ne portant aucun des fruits que Dieu attend de vous, étant pénétrés de votre inutilité pour l'Église comme pour le monde ? Eh bien, voici justement la promesse dont vous avez besoin « Je répandrai des eaux sur celui qui est altéré. » Vous recevrez la grâce que vous souhaitez, qui répondra à tous vos besoins, et bien au delà encore.

L'eau apaise la soif et rafraîchit le corps. Vous serez rafraîchis et restaurés. L'eau réveille la vie végétale lorsqu'elle est endormie. Votre vie sera renouvelée par la grâce. L'eau fait pousser les bourgeons et gonfler les fruits. Vous porterez aussi des fruits pour le royaume de Dieu. Toutes les richesses et tous les privilèges de la grâce, vous pourrez les recevoir et en jouir dans leur plénitude. Vous en serez abreuvés ; et de même que les prairies sont couvertes et transformées en lacs par les eaux débordées des rivières, de même votre âme sera inondée par la grâce, et la terre altérée changée en source d'eaux. (Tiré de Morning by Moning, p. 311.)

CH Spurgeon

L'hypocrisie spirituelle



Si quelqu'un voit son frère commettre un péché qui ne va pas à la mort, qu'il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère. (1 Jean 5:16)


Si nous ne savons pas discerner la manière dont l'Esprit de Dieu travaille en nous, nous risquons de tomber dans l'hypocrisie spirituelle. Nous voyons chez les autres leurs manquements, et nous les jugeons de très haut, au lieu d'intercéder pour eux. Nous oublions que ce n'est pas notre intelligence, mais bien l'Esprit pénétrant du Dieu très Saint qui nous a révélé ces manquements, nous nous érigeons nous-mêmes en juges, au lieu de prier Dieu, afin qu'Il donne la vie au pécheur. Tout occupés de critiquer les autres, nous oublions d'adorer Dieu comme nous le devons, et nous devenons des hypocrites.

Une des tâches les plus délicates dont Dieu puisse nous charger, nous qui voulons le servir, c'est cette tâche de discerner ce qui ne va pas chez les autres. Il nous révèle leurs manquements pour que nous nous chargions de leur fardeau, et que nous adoptions à leur égard la pensée même du Christ pour eux. Si nous savons intercéder en leur faveur, Dieu leur donnera la vie. Ce n'est pas certes que de nous-mêmes nous puissions atteindre à la pensée de Dieu. Mais nous pouvons ouvrir notre âme à Dieu, pour que Sa grâce puisse nous traverser et aller aux âmes qui en ont besoin.

Est-ce que Jésus peut distinguer en nous quelques traces de Ses efforts douloureux pour la naissance d'une âme ? Il faut pour cela que nous ayons résolument adopté Sa manière de voir ceux pour lesquels nous intercédons. Puissions-nous mettre dans notre intercession tout notre coeur, afin que Jésus soit vraiment content de nous !

Oswald Chambers

lundi 30 mars 2015

Prières, action de grâces, éloges



Ne vous inquiétez d'aucune chose, mais en toutes occasions, exposez vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos esprits en Jésus-Christ. (Philippiens 4:6-7)


Pas de soucis, mais des prières. Pas d'inquiétude, mais une joyeuse communion avec Dieu. Faites connaître vos besoins et vos désirs au Dieu de votre vie, au gardien de votre âme. Apportez-les lui avec une double mesure de prières et de ferventes louanges. Pas de doute, mais de la reconnaissance dans votre prière. Considérons que nos demandes sont exaucées par le Seigneur et bénissons l'en. Il nous accorde cette grâce ; donnons-lui nos louanges. Ne tolérez pas qu'aucun besoin inavoué vienne ronger votre coeur. Faites-les tous connaître à Dieu. Recourez, non à l'homme, mais à Dieu seul, le Père de Jésus, qui vous aime en lui.

Ainsi vous trouverez la paix. Vous pourrez ne pas comprendre comment vous jouissez de cette paix, mais elle vous entourera et vous remplira. Votre coeur et votre esprit seront plongés par Jésus-Christ dans un océan de paix et de repos. Vienne la vie ou la mort, la pauvreté, la souffrance ou la persécution, vous demeurerez en Jésus à l'abri de tout vent, au-dessus de tout nuage menaçant. Obéis sons donc à cette gracieuse invitation de Dieu.

Oui, Seigneur, je crois ; mais, je t'en supplie, aide-moi dans mon incrédulité !

CH Spurgeon

L'insensibilité à l'égard de Dieu



L'Éternel... s'étonne de ce que personne n'intercède. (Ésaïe 59:16)


Pourquoi y en a-t-il tant parmi nous qui cessent de prier et deviennent insensibles à l'égard de Dieu ? C'est que nous ne prions que pour flatter notre égoïsme. Nous voulons pouvoir dire autour de nous que nous prions. Nous avons lu dans des livres que la prière est bienfaisante, qu'elle apporte la sérénité, qu'elle élève l'âme. Mais l'Éternel, comme dit Ésaïe, s'étonne de nos prières.

L'adoration est inséparable de l'intercession. Intercéder pour quelqu'un, c'est le considérer comme Jésus-Christ le considère. Trop souvent, au lieu d'adorer Dieu, nous cherchons à comprendre comment notre prière peut être efficace. À ce moment, nous ne prions pas. Nous devenons raisonneurs et insensibles. Nous lançons à Dieu nos requêtes et nous exigeons qu'Il les exauce. Insensibles à l'égard de Dieu, nous devenons insensibles à l'égard des autres.

Est-ce que, dans notre prière, nous nous efforçons d'entrer en contact direct avec la pensée de Dieu au sujet de ceux pour lesquels nous le prions ? Ou bien sommes-nous raisonneurs et insensibles ? "Mais, direz-vous, qui est-ce qui intercède comme il faudrait le faire ?" Mors donnez vous-même l'exemple d'un enfant de Dieu qui sait prier son Père, en toute humilité, en véritable adoration, en toute pureté. Mettez-vous à intercéder comme il le faut : c'est un véritable labeur, un labeur épuisant, mais tin labeur où vous ne courez aucun danger, spirituellement parlant. Même en prêchant l'Évangile, vous pouvez tomber dans un piège. Dans l'intercession, jamais.

Oswald Chambers

dimanche 29 mars 2015

La foi intrépide


JE SUIS avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal. (Actes 18:10)


Aussi longtemps que Dieu eut de l'ouvrage pour Paul à Corinthe, la fureur de la populace fut contenue. Les Juifs s'attaquaient entre eux et blasphémaient ; mais arrêter la prédication de l'Évangile et empêcher la conversion de ceux qui l'écoutaient leur était impossible. Dieu a domination même sur les esprits les plus violents et il tire sa louange de la fureur des hommes, Lorsque celle-ci éclate ; mais il manifeste plus encore sa bonté en enrayant leur colère. « Par la grandeur de ton bras ils seront rendus stupides comme une pierre, jusqu'à ce que ton peuple, ô Éternel, jusqu'à ce que ton peuple soit passé. »

N'ayez donc aucune crainte de l'homme quand vous savez que vous agissez suivant le devoir. Allez de l'avant comme Jésus l'aurait fait, et vous verrez ceux qui vous font opposition semblables à des roseaux brisés et à des flambeaux éteints. Que d'hommes qui, pour s'être laissé effrayer, ont dû reculer ; tandis qu'une foi invincible en Dieu dompte la peur comme un géant déchire les toiles d'araignées qu'il rencontre sur son chemin. Aucun homme ne peut nous nuire sans la permission de Dieu. Celui qui, d'un mot, met en fuite Satan lui-même, contrôlera aussi les agents de Satan. Il se peut qu'ils soient déjà plus effrayés de vous que vous ne l'êtes d'eux. C'est pourquoi, en avant ; vous rencontrerez des amis là où vous croyiez trouver des ennemis.

CH Spurgeon

Le Seigneur vient nous voir à l'improviste.


Vous aussi, tenez-vous prêts ; car c'est à l'heure où vous n'y pensera pas que le Fils de l'homme viendra. (Luc 12:40)


Pour le chrétien au service de son Maître, il est essentiel d'être prêt à rencontrer Jésus à n'importe quel moment. Ce n'est pas chose facile, quelles que soient nos circonstances. Ce qui s'y oppose, ce n'est pas tant le péché ou les difficultés extérieures, c'est que nous sommes si absorbés dans le travail que nous ne sommes pas prêts à rencontrer Jésus à l'improviste. Nous avons les yeux fixés sur nos croyances, sur le point de savoir si nous sommes utiles, mais l'essentiel, c'est de les fixer sur Jésus.

Jésus vient rarement à nous là où nous l'attendons. Il surgit devant nous à l'improviste, sans que rien nous prépare à sa venue. Pour être fidèle à Dieu, il faut toujours être prêt à recevoir les visites imprévues que nous fait Jésus. Notre travail n'a aucune importance, comparé à notre vision de la réalité spirituelle, tendue vers Jésus. Nous devons regarder à Lui avec la simplicité d'un petit enfant. C'est ce qu'Il attend de nous. Pour cela, nous devons renoncer à notre propre idéal de culture religieuse, et être dans la réalité divine.

En regardant ainsi à Jésus, en détournant vos yeux des préoccupations religieuses et sociales de votre époque, en vous demandant exclusivement quelle est Sa volonté, on dira que vous n'êtes pas pratique, que vous vous perdez dans des rêveries. Mais quand Il apparaîtra aux moments les plus durs et les plus pénibles, vous serez le seul qui soit prêt à Le recevoir.

Oswald Chambers

samedi 28 mars 2015

Montrer le chemin



L'Éternel fera de toi la tête et non la queue. (Deutéronome 28:13)


Si nous obéissons à l'Éternel, il obligera nos adversaires à reconnaître que sa bénédiction est sur nous, et cette promesse, quoique appartenant à la loi, reste vraie pour le peuple de Dieu ; car Jésus a enlevé la malédiction pour établir la bénédiction.

Il appartient aux saints de conduire la marche des autres hommes, en exerçant sur eux une sainte influence : leur place ne sera pas à la queue pour y être ballottés de côté et d'autre. Ils ne doivent pas céder à l'esprit du siècle, mais contraindre le siècle de à rendre hommage à Christ. Si Christ est avec nous, nous ne nous contenterons pas de demander la tolérance pour la religion, mais nous voudrons voir celle-ci assise sur le trône de la société. Le Seigneur n'a-t-il pas fait des siens un peuple de sacrificateurs ! C'est donc à ce peuple à enseigner, et non à s'asseoir à l'école de la philosophie incrédule. Dieu ne nous a-t-il pas, en Christ, faits rois pour régner sur la terre ? Comment pouvons-nous donc être asservis aux usages et rester esclaves de l'opinion ?

Et maintenant, avez-vous pris votre vraie position en Jésus ? Trop nombreux sont ceux qui se taisent par crainte, sinon par lâcheté. Permettrons-nous que le nom de Christ soit laissé à l'arrière- plan ? Notre religion sera-t-elle donc tramée comme la queue ? Ne doit-elle pas, au contraire, être en tête, pour montrer le chemin, et être la puissance qui nous dirige, nous et les autres ?

CH Spurgeon

Lorsque nous ne comprenons pas



Après quoi Jésus dit à ses disciples : "Retournons en Judée." Ils lui objectèrent : "Maître, les Juifs cherchaient tout dernièrement à te lapider, et tu veux maintenant retourner là-bas !" (Jean 11:7-8)


Je puis, certes, ne pas comprendre ce que me dit Jésus, mais j'aurais grand tort d'en conclure qu'il se trompe. Je n'ai jamais le droit de penser qu'en obéissant à un ordre de Dieu je ferais tort à Jésus. C'est en Lui désobéissant que je Lui fais tort. Je n'ai jamais le droit de lui désobéir sous le prétexte de sauvegarder son honneur, même si je crois sincèrement pouvoir ainsi lui épargner un outrage. L'ordre me vient de Dieu, je m'en rends compte à cause de sa tranquille persistance. Lorsque je commence à calculer les avantages et les inconvénients, lorsque j'hésite, lorsque je discute, j'introduis un élément qui ne vient pas de Dieu, et finalement je conclus que l'indication que j'avais cru recevoir était fausse. Beaucoup d'entre nous sont fidèles à la conception qu'ils se font de Jésus-Christ ; combien y en a-t-il qui soient fidèles à Jésus lui-même ?

La fidélité à Jésus suppose que je suis prêt à m'avancer dans la nuit, comme Pierre quand Jésus lui dit de marcher sur les flots. La fidélité à ma conception de Jésus suppose que je fais appel en premier lieu à mon intelligence. La foi n'est pas du tout un raisonnement éclairé, c'est la décision de s'en remettre entièrement à Quelqu'un, là même où je suis dans la nuit.

Êtes-vous en train de vous demander si vous vous en remettrez à Jésus ? Allez-y, obéissez-lui joyeusement et sans regarder à rien d'autre. Quand il vous dit quelque chose et que vous vous mettez à discuter, c'est que vous prétendez savoir mieux que lui ce qui est à son honneur. Laissez tout cela. Ce qu'il vous dit, faites-le.

Oswald Chambers

vendredi 27 mars 2015

S'approcher de Dieu



Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. (Jacques 4:8)


Plus nous nous approchons de Dieu, plus il se révèle complaisamment à nous. Quand l'enfant prodigue retourne à son père, le père court à sa rencontre. Quand la colombe revint à l'arche, Noé étendit la main vers elle pour la prendre à lui. Lorsque l'épouse vient chercher auprès de son mari l'affection dont elle a besoin, il vient à elle avec amour. Viens aussi et approche-toi du Dieu dont la grâce t'invite, car il vient en personne à ta rencontre.

Avez-vous jamais remarqué ce passage d'Ésaïe : « Tu crieras, et il dira Me voici. » (Ésaïe 58:9) Le Seigneur semble ici se mettre à la disposition des siens en répondant : « Me voici, » comme pour leur demander. « Qu'avez-vous à me dire ? Que puis-je faire pour vous ? — ; Me voici pour vous bénir. » Comment hésiter à nous approcher ? Dieu est près pour nous pardonner, nous bénir, nous consoler, nous aider, nous fortifier, nous délivrer.

Que nous approcher de Dieu soit aujourd'hui notre but principal. Cela fait, tout est fait. Si nous nous approchons des hommes, nous les verrons peut-être se fatiguer de nous et nous abandonner bientôt ; mais si nous recherchons le Seigneur seul, son attitude envers nous ne changera jamais. Il s'approchera de plus en plus de nous pour nous faire jouir d'une communion de plus en plus intime et profonde.

CH Spurgeon

La vision de Dieu



Monte ici, et je te ferai voir... (Apocalypse 4:1)


L'élévation de la pensée ne peut provenir que de l'élévation du caractère. Si dans tous vos actes vous tendez toujours le plus haut possible, Dieu vous dira sans cesse : "Mon ami, monte plus haut" Chaque fois que nous sommes tentés, regardons en haut. Sans doute, plus haut nous rencontrons de nouvelles tentations. Satan lui-même nous dresse sur le pinacle. Dieu nous élève aussi, mais le résultat est bien différent. Quand le diable s'en mêle, il s'ingénie à vous hisser jusqu'à une forme de sainteté si escarpée qu'il vous est impossible de vous y tenir : vous essayez de vous agripper dans une position d'équilibre instable, vous n'osez pas bouger : c'est de l'acrobatie. Au contraire, quand Dieu vous a élevé, au lieu d'être agrippé à un pinacle, vous trouvez devant vous un magnifique plateau où l'on marche tout à son aise.

Comparez votre état spirituel à ce qu'il était il y a un an, et vous verrez que Dieu vous a fait monter plus haut. En vivant avec Dieu, nous arrivons à voir les choses de plus haut. Dès que Dieu vous révèle sa pensée sur un point, il faut sans perdre un instant nous guider là-dessus, ajuster notre action à ce qui nous a été révélé.

La meilleure preuve que vous avez progressé spirituellement, ce n'est pas le fait que vous n'êtes pas retombé en arrière, mais que vous discernez mieux où vous en êtes. C'est dans ce discernement que Dieu vous a fait monter plus haut. "Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ?" Dieu est dans la nécessité de nous cacher ce qu'il fait jusqu'à ce que notre caractère soit arrivé au point où il pourra nous le révéler.

Oswald Chambers

jeudi 26 mars 2015

Le soin des pauvres



L'Éternel le soutiendra quand il sera sur un lit de langueur.(Psaumes 41:4)


Souviens-toi que cette promesse est pour celui qui s'intéresse aux pauvres. Es-tu un de celui-là ? S'il en est ainsi, tu peux te l'approprier, mais à cette seule condition.

Vois comment, à l'heure de la maladie, le Dieu des pauvres sait bénir celui qui s'occupe des pauvres. Les bras éternels soutiennent son âme comme le ferait la main, d'un ami ; et de moelleux coussins viennent appuyer son corps souffrant. Quelle douce et sympathique image que celle employée ici, et qu'elle nous fait voir Dieu près de nous dans nos infirmités et nos maladies ! Qui eût pensé chose semblable du Jupiter ancien, ou des dieux de la Chine ou des Indes ? Mais voici, c'est le langage du Dieu d'Israël qui s'abaisse à devenir l'infirmier et le garde des hommes de bien. Quand il frappe d'une main, il soutient de l'autre. Oh, quelle souffrance bénie que celle qui nous fait nous appuyer sur le sein de notre Dieu ! Sa grâce est le meilleur de tous les fortifiants et son amour le plus sûr de tous les stimulants ; et quand nous serions malades au point que les os nous percent la peau, il donnera à notre âme une force de géant. Il n'est pas de médecin plus habile que notre Dieu, de tonique plus puissant que sa promesse, de vin plus fortifiant que son amour.

Si nous manquons à nos devoirs envers les pauvres, voyons par là ce que nous perdons, et devenons leurs amis et leurs soutiens.

CH Spurgeon

L'intuition de Dieu



Heureux ceux qui ont le coeur pur : ils verront Dieu. (Matthieu 5:8)


La pureté est bien plus que l'innocence. C'est le résultat d'une communion spirituelle soutenue avec Dieu. Nous avons à conquérir peu à peu la pureté. Notre vie intérieure peut rester ce qu'elle doit être, mais néanmoins, dans ses manifestations extérieures, notre pureté de temps en temps peut se ternir. Dieu ne nous épargne pas ces humiliations, car elles nous avertissent de la nécessité où nous sommes de maintenir par une pureté constante notre communion avec Lui. Si cette présence de Dieu en nous est ternie si peu que ce soit, si elle a perdu pour nous quelque chose de sa fleur, ne perdons pas un instant pour y porter remède. Pour voir Dieu comme Il est, notre coeur doit être pur.

Sans doute, c'est Dieu lui-même qui nous rend purs par Sa grâce. Ce qui nous incombe, c'est de veiller sur notre tic humaine, par laquelle nous sommes en contact perpétuel avec d'autres gens, avec d'autres conceptions que les n8tres, et qui déteignent sur nous. Non seulement le sanctuaire intime de notre âme doit rester pur, mais aussi les portiques extérieurs, car il peut y avoir contagion du dehors au dedans. Pour rester en contact intime et permanent avec Jésus-Christ, il y a certaines choses que nous devons rejeter loin de nous, d'autres, innocentes en elles-mêmes, que nous devons écarter quand même.

Le coeur pur ne soupçonne pas le mal. Il est bon de nous dire à nous-mêmes, en pensant aux autres : "Celui-là, celle-là, cet ami, ce parent, je le présente à Dieu comme parfait en Christ."

Oswald Chambers

mercredi 25 mars 2015

Sommeil régénérateur



Si tu te couches, tu n'auras point de frayeur, et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux. (Proverbes 3:24)


As-tu, cher lecteur, la triste perspective d'être retenu sur un lit de maladie ? Ne t'en laisse pas épouvanter, mais conserve cette promesse sur ton coeur, et quand tu seras couché, tu seras à l'abri de la frayeur. Quand tu te mets au lit, place-la aussi sous ton oreiller. Nous ne pouvons pas nous garder nous-mêmes pendant notre sommeil, mais le Seigneur veille sur nous toute la nuit. Ceux qui sont sous la protection du Tout-Puissant sont plus en sécurité que les souverains dans leurs palais. Si, pendant notre sommeil, nous pouvons nous reposer de nos soucis et de nos préoccupations, nous trouverons sur notre couche un délassement qu'ignorent les esprits inquiets ou ambitieux. Nos rêves fâcheux disparaîtront, et s'ils devaient encore venir nous troubler, nous oublierons l'impression qu'ils produisent sur nous, sachant que ce ne sont que des rêves.

Nous pouvons donc dormir avec tranquillité, sous la garde de notre Dieu. Combien était paisible et doux le sommeil dé Pierre quand l'ange vint réveiller. Encore dut-il le pousser pour l'en faire sortir. Cependant sa sentence de mort était prononcée pour le lendemain. C'est ainsi que plus d'un martyr a dormi avant de monter sur le bûcher, « car il donne le repos à ses bien-aimés. »

Pour que notre sommeil soit doux, veillons à ce que notre humeur, notre manière d'être, nos pensées et nos affections soient toujours empreintes de douceur.

CH Spurgeon

La mission la plus délicate



L'ami de l'époux. (Jean 3:29)


Notre vertu notre sainteté ne devraient jamais attirer l'attention sur elles-mêmes mais seulement, comme des aiguilles aimantées, sur Jésus-Christ. Si ma sainteté n'attire pas les âmes vers le Christ elle n'est pas ce qu elle doit être elle suscitera des sentiments déréglés et détournera les âmes du seul vrai chemin. Un saint exemplaire, s il n amène pas les âmes directement à Jésus-Christ mais seulement à l'admiration de ses vertus, sera pour elles un obstacle. On dira de lui : "Quel beau caractère !" Mais il ne sera pas un véritable ami de l'époux.

Au lieu de s'effacer, il prend la première place. Pour rester toujours l'ami loyal et fidèle de l'époux, il nous faut surveiller attentivement notre attitude à son égard. C'est là un point encore plus important que notre obéissance. À certains moments, le devoir d'obéissance ne se pose pas ; la seule chose que Dieu nous demande est de rester en contact direct avec Jésus-Christ. À d'autres moments, bien entendu, nous avons à chercher quelle est la volonté de Dieu, mais durant la plus grande partie de notre existence, ce que nous devons faire, ce n'est pas un effort conscient pour obéir à Dieu, c'est simplement un effort pour rester l'ami fidèle de l'Époux. L'activité chrétienne peut nous détourner de celle concentration indispensable de notre âme sur Jésus-Christ. Au lieu d'être les vrais amis de l'époux, nous nous érigeons nous-mêmes en providence au petit pied. Nous lui empruntons son armure, et au fond nous combattons contre Lui.

Oswald Chambers

mardi 24 mars 2015

Établi et gardé


Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du mal. (2 Thessaloniciens 3:3)


Les hommes sont souvent dénués de raison comme de foi ; nous avons, hélas, à rencontrer de ces « hommes fâcheux et méchants » dont il est parlé, gens avec lesquels il est inutile de discuter, et de chercher à être en paix. Leur coeur est faux et leur langue trompeuse. Devons-nous nous en tourmenter ? Non, tournons-nous plutôt vers le Seigneur qui, lui, est fidèle. Aucune de ses promesses ne nous manquera. Jamais il ne nous demandera quoi que ce soit de déraisonnable. Jamais il ne se montrera infidèle à notre égard. Notre Dieu est fidèle. C'est là notre sujet de joie.

Il nous affermira tellement, que les méchants ne pourront nous faire déchoir, et nous gardera si bien qu'aucun des maux qui nous assaillent ne pourra nous causer de dommage. Bienheureux sommes-nous de ne pas avoir nous-mêmes à disputer avec les hommes, mais de pouvoir nous réfugier auprès du Seigneur Jésus dont la sympathie ne nous fera pas défaut. En lui nous trouvons un coeur vrai, une âme sûre, un amour inaltérable sur qui nous pouvons nous reposer. Le Seigneur accomplira en nous, ses serviteurs, tous les desseins de sa grâce. Ne permettons donc pas à la crainte d'effleurer seule ment notre esprit. Tous les hommes et tous les démons réunis ne pourront jamais nous soustraire à cette protection divine. Que Dieu donc nous affermisse et nous préserve en ce jour !

CH Spurgeon

Diminuer et s'effacer devant lui


Lui, il faut qu'il croisse : moi, que je diminue. (Jean 3:30)


Si vous devenez indispensable à la vie d'une autre âme, c'est que vous ne marchez plus selon l'Esprit de Dieu. Dans votre activité, souvenez-vous, comme Jean-Baptiste, que vous n'êtes pas l'époux, mais seulement l'ami de l'époux.

Quand une fois vous voyez une âme en présence des exigences de Jésus-Christ, vous savez que vos efforts ont été dans la bonne direction, et au lieu de vouloir intervenir pour alléger en elle les douleurs de l'enfantement, priez afin que ces douleurs deviennent dix fois plus fortes, jusqu'à ce qu'aucun pouvoir, de la terre ou de l'enfer, ne puisse empêcher cette pauvre âme d'être saisie par Jésus-Christ. Sans cesse, nous prétendons être une providence au petit pied. Nous nous mettons en travers, barrant la route à Dieu, et nous disons : "Cela ne peut pas être !" Nous ne sommes pas des amis de l'époux, nous nous substituons à Lui, et un jour cette âme dira de nous : "Il a détourné sur lui mon amour, il m'a dérobé Jésus."

Gardez-vous de donner votre sympathie à faux, mais sachez la donner quand il faut : "L'ami de l'époux, qui est là et qui l'entend, se réjouit à sa voix. Aussi ma joie est-elle parfaite. Lui, il faut qu'il croisse : moi, que je diminue." Aucune tristesse n'obscurcit cette joie. L'époux est là. Jean l'a vu : c'est assez. Il s'efface, on ne parlera jamais plus de lui. C'est ainsi que nous devons nous effacer, une fois notre travail accompli.

Veillez de toute votre énergie jusqu'à ce que l'Époux apparaisse devant celui dont vous vous êtes occupé. Ne vous inquiétez pas des bouleversements qu'Il amène, réjouissez-vous. Bien souvent il faut qu'une vie s'écoule avant que Jésus la sauve.

CH Spurgeon

lundi 23 mars 2015

Un Guide sûr



Je conduirai les aveugles, par le chemin qu'ils ne connaissaient point. (Ésaïe 42:16)


Quoi, c'est le Dieu de gloire, Jéhovah qui s'offre à servir de guide à l'aveugle ! C'est à ce rôle que condescend sa bonté ! Un aveugle ne peut pas trouver un chemin qu'il ne sait pas. Même lorsqu'il le connaît, c'est encore malaisé pour lui de le suivre ; mais il doit absolument écarter l'idée de prendre une route inconnue sans un guide. Par nature nous sommes aveugles à l'égard du chemin du salut et l'Éternel nous y conduit. Il nous amène lui-même à lui, puis nous ouvre les yeux. Pour ce qui concerne l'avenir, nous sommes tous des aveugles incapables de voir une heure à l'avance. Mais le Seigneur Jésus nous conduira jusqu'au terme du voyage. Béni soit son Nom !

Nous ne pouvons savoir par où la délivrance viendra, mais le Seigneur le sait, et nous mènera jusqu'à ce que nous ayons échappé à tous les dangers. Heureux ceux qui mettent leur main dans celle du Guide céleste, et lui abandonnent complètement le soin de les diriger. Il les conduira jusqu'au bout du chemin, et lorsqu'il les aura amenés à la maison paternelle dans sa gloire, il leur ouvrira les yeux pour qu'ils puissent voir le sentier par où il les aura conduits. Par quels chants de reconnaissance ils salueront alors leur grand bienfaiteur ! Seigneur, conduis aujourd'hui ton pauvre enfant aveugle ! Je ne sais pas mon chemin.

CH Spurgeon

Suis-je encore charnel ?



Quand il y a entre vous de la jalousie et des querelles, n'est-ce pas la preuve que vous êtes toujours charnels et que vous agissez dans des vues purement humaines ? (1 Corinthiens 3:3)


L'homme naturel ne sait pas ce que c'est que d'être charnel. C'est quand la régénération s'est faite, et qu'il y a dans l'homme opposition tranchée entre les désirs de l'Esprit et les désirs de la chair, que l'homme sait qu'il est charnel. "Marchez, dit Paul, selon l'Esprit et résistez ainsi aux passions de la chair." Alors vous ne serez plus charnels.

Êtes-vous disposé à l'irritation, vous laissez-vous troubler par de petites choses ? — "Oh ! mais un chrétien n'est jamais comme ça !" — Ce n'est pas l'avis de Paul. Y a-t-il dans la Bible une vérité contre laquelle vous regimbez immédiatement ? C'est mauvais signe. Vous avez encore l'esprit charnel, et votre sanctification ne sera complète que lorsque vous en serez entièrement débarrassé.

Si l'Esprit de Dieu découvre en vous quelque chose qui ne va pas, Il ne vous demande pas de le corriger vous-même, mais seulement de voir ce qu'Il vous fait voir, et Lui le corrigera. L'enfant de lumière est ouvert devant Dieu ; le fils des ténèbres trouve une excuse. Soyez enfant de lumière, et Dieu vous purifiera.

À quel signe reconnaît-on que l'on n'est plus charnel ? Vous n'avez pas à vous faire illusion : si la délivrance est réelle, sa réalité vous sautera aux yeux. Dieu vous fournira mille occasions de saisir le miracle accompli en vous par sa grâce. Vous le saisirez sur le fait : "Auparavant, direz-vous, comme j'aurais été en colère !" Vous serez sans cesse le premier étonné de la transformation que Dieu aura faite en vous.

Oswald Chambers

dimanche 22 mars 2015

Grâce pour celui qui est humble



Il fait grâce aux humbles. (Jacques 4:6)


Les coeurs humbles cherchent la grâce et la trouvent. Ils cèdent à sa douce influence, et cette grâce leur est accordée de plus en plus largement. Les coeurs humbles demeurent dans les vallées qu'arrosent les fleuves de la grâce, dont ils boivent les eaux constamment. Ils sont reconnaissants de cette grâce et en donnent gloire à Dieu, et Dieu met son bonheur à la leur multiplier.

Viens, cher lecteur, et prends une place inférieure. Sois petit à tes propres yeux, afin que le Seigneur puisse t'estimer. Peut-être te dis-tu : « Je crains de ne pas être humble. » Il se peut que ce soit le langage de la vraie humilité. Quelques-uns se vantent d'être humbles, et c'est là la pire forme de l'orgueil. Nous ne sommes en définitive que de pauvres, de faibles et de misérables créatures qui ne méritons rien, si ce n'est l'enfer, et qui n'avons aucune raison de nous élever. Humilions-nous d'avoir péché contre l'humilité, et le Seigneur nous fera goûter sa faveur. C'est la grâce qui nous rend humbles et la grâce encore qui trouve dans notre humilité une occasion d'accorder une grâce plus grande. Abaissons-nous donc pour pouvoir être élevés. Soyons des pauvres d'esprit afin que Dieu nous rende riches. Soyons humbles afin de ne pas avoir à être humiliés, mais de pouvoir être élevés par la grâce de Dieu. « Marchez avec les humbles. » « Celui qui est humble d'esprit obtient la gloire. »

CH Spurgeon

Le coeur brûlant


Notre coeur n'était-il pas tout brûlant au dedans de nous ?(Luc 24:32)


Savons-nous ce que c'est que d'avoir le coeur brûlant ? Quand Jésus nous apparaît soudain, c'est un incendie qui éclate, nous avons des visions merveilleuses. Savons-nous garder en nous cet enthousiasme qui triomphera de tout ? Mais la banalité des tâches quotidiennes, et la banalité de ceux qui nous entourent, tout cela refroidit notre enthousiasme si nous n'avons pas trouvé le secret pour vine dans la communion de Jésus.

Beaucoup de nos tourments, à nous chrétiens, viennent non pas proprement de notre péché, mais de notre ignorance des lois qui régissent notre nature. Par exemple, le seul moyen que nous avons de nous rendre compte si nous devons, oui ou non, donner libre cours à une émotion, c'est de voir clairement où elle nous amène. Si elle aboutit à ce qui est coupable aux yeux de Dieu, coupez court. Mais prenez garde : si c'est une émotion suscitée par l'Esprit de Dieu, et que vous ne lui donniez pas libre carrière, elle se réfugiera dans une région inférieure de votre pensée. C'est ainsi que se forme en nous la sentimentalité. Plus l'émotion est noble, plus elle est élevée, et plus sa corruption sera basse. Si l'Esprit de Dieu vous a remué, allez de l'avant sur tous les points, de manière à ne pouvoir plus reculer, mais sans vous inquiéter des conséquences. Nous ne pouvons pas rester sur la montagne de la transfiguration, mais il faut obéir à l'inspiration que nous y avons reçue ; il faut agir.

"Nous ne pouvons pas allumer comme, nous voulons le feu qui brûle notre coeur. L'Esprit du ciel souffle où Il veut, Et notre âme est pour nous mystère. Mais les devoirs que nous révèlent les heures claires peuvent s'accomplir dans les heures les plus sombres."

Oswald Chambers

samedi 21 mars 2015

Évitez cette glissade



Tu marcheras en assurance par ton chemin, et ton pied ne heurtera point. (Proverbes 3:23)


C'est-à-dire que si tu suis le chemin de la sagesse et de la sainteté, tu y seras gardé. Celui qui marche sur la route royale est sous la protection du roi. Il y a pour tout homme une voie qui est la vocation particulière de sa vie ; et celui qui y marche fidèlement dans la crainte de Dieu sera préservé du mal. Nous ne voyagerons peut-être pas avec luxe, mais nous marcherons en assurance ; nous ne serons peut-être pas capables de courir comme des jeunes gens, mais nous pourrons marcher comme des hommes de bien.

Notre plus grand danger, nous le trouvons en nous-mêmes ; notre faible pied, hélas, peut broncher facilement. Demandons une force morale plus grande, afin de surmonter cette tendance à glisser. Quelques-uns bronchent et tombent parce qu'ils ne voient pas les pierres sur leur chemin. La grâce divine nous rend capables de reconnaître le péché et de l'éviter. Réclamons l'effet de cette promesse.

Notre plus grand péril, c'est notre négligence, et c'est contre ce danger que le Seigneur nous a mis en garde par ces paroles : « Veillez et priez. »

Oh, que la grâce nous soit donnée de marcher chaque jour sans broncher une seule fois. Il ne suffit pas d'être préservés de tomber. Notre cri devrait être que nos pieds soient parfaitement gardés de glisser, en sorte que nous puissions adorer « Celui qui peut nous préserver de toute chute. »

CH Spurgeon

Qu'est Jésus pour moi ?



J'ai été crucifié avec le Christ. (Galates 2:20)


L'essentiel dans ma vie spirituelle, c'est de signer l'arrêt de mort de mon égoïsme, de faire converger mes sentiments et mes croyances en une condamnation ferme de mon péché, de ma volonté de vivre pour moi-même. Paul dit : "J'ai été crucifié avec le Christ."

Il ne dit pas : "J'ai résolu d'imiter Jésus-Christ" ou bien : "Je m'efforcerai de le suivre", mais il déclare qu'il s'est identifié avec le Christ dans Sa mort. Quand j'en suis venu là, alors l'oeuvre que le Christ a faite pour moi sur la croix s'accomplit en moi. En me donnant entièrement à Dieu, je permets au Saint-Esprit de faire naître en moi la sainteté de Jésus-Christ.

En un sens, je vis encore ; je suis encore le même individu, mais l'esprit qui m'anime n'est plus le même. Mon corps est toujours là, mais mon satanique égoïsme est anéanti.

"Pour autant que je vis de la vie terrestre" (non pas la vie céleste à laquelle j'aspire, mais celle qui se manifeste aux yeux des hommes) "je vis dans la foi du Fils de Dieu." Il ne s'agit pas d'une foi en Jésus-Christ que Paul aurait eue par ses propres moyens, mais de la foi de Jésus, qu'Il a communiquée à Paul. Il ne s'agit plus d'une foi qui est à elle-même son propre soutien, mais d'une foi qui nous enveloppe et dépasse infiniment les bornes de notre pensée, de la foi de Jésus lui-même.

Oswald Chambers

vendredi 20 mars 2015

Disposition divine


Si donc Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui est aujourd'hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, Ô gens de petite foi ?(Matthieu 6:30)


Tes vêtements sont coûteux, et les croyants peu fortunés peuvent être parfois inquiets de savoir comment se procurer un nouveau costume. Les semelles sont minces où prendre des chaussures neuves ? Voyez avec quel soin notre Père a pourvu à ce souci. Il revêt l'herbe des champs avec une splendeur qui dépasse celle de Salomon : ne vêtira-t-il pas ses propres enfants ? Oui, certainement. On verra peut-être bien des pièces et des reprises sur nos habits ; mais ces habits, nous les aurons.

Un pauvre pasteur avait les siens usés jusqu'à la corde, tellement qu'ils ne pouvaient plus être raccommodés ; mais il était le serviteur du Seigneur et il attendait que son Maître lui fournît son vêtement. L'auteur de ces pages fut accidentellement sollicité de monter dans la chaire de ce pasteur, et la pensée lui vint de faire une collecte en sa faveur ; et c'est ainsi qu'il reçut son vêtement. Que de cas nous avons vus où des serviteurs de Dieu ont reconnu que leur Maître sait s'occuper du soin de leur garde-robe. Celui qui a ordonné que l'homme, en conséquence de son péché, porterait des vêtements, les lui a aussi fournis dans sa miséricorde ; et les habits dont il couvrit nos premiers parents étaient certainement fort supérieurs à ceux qu'ils s'étaient confectionnés eux mêmes.

CH Spurgeon

L'amitié avec Dieu


Et l'Éternel dit "Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ?"(Genèse 18:17)


SES JOIES

Nous voyons dans ce chapitre les joies d'une amitié réelle avec Dieu qui est bien autre chose que le sentiment momentané de sa présence. Être en contact intime et assez permanent avec Dieu pour n'avoir pas besoin de lui demander quelle est sa volonté, c'est s'approcher bien près u but de ceux qui vivent par la foi. Quand vous êtes directement uni à Dieu, vous êtes dans la pleine liberté, dans la parfaite joie, vous êtes en quelque sorte vous-même la volonté de Dieu, et votre bon sens vous dirige de sa part, tant qu'il ne vous fait pas signe de vous arrêter. Vous prenez vos décisions dans un sentiment très doux de communion et d'amitié parfaite avec Dieu, sachant très bien que s'il vous arrivait de vous tromper, Dieu est toujours là pour vous dire : Halte ! et dans ce cas, arrêtez-vous à l'instant.

SES DIFFICULTÉS

Pourquoi Abraham finit-il par s'arrêter, dans son intercession ? Il n'avait pas encore atteint un degré suffisant d'intimité avec Dieu pour continuer hardiment, jusqu'à ce que sa requête soit exaucée. Chaque fois que nous nous arrêtons de prier, en nous disant : "Après tout, qui sait ? ce n'est peut-être pas la volonté de Dieu", c'est que nous avons encore des progrès à faire. Nous n'en sommes pas encore au niveau où était Jésus, qui veut que nous soyons un avec lui, comme il est un avec son Père. Pensez à ce qu'a été votre dernière prière : est-ce vous que vous cherchiez à contenter, ou bien Dieu ? "Votre Père céleste sait ce dont vous avez besoin avant que vous le lui demandiez." Le but essentiel de la prière, c'est de nous faire trouver Dieu.

Oswald Chambers

jeudi 19 mars 2015

Devenir convenable pour la gloire



L'Éternel donne la grâce et la gloire. (Psaumes 84:12)


Il n'est rien dont nous ayons plus besoin que de la grâce, et elle nous est offerte ici gratuitement. Quoi de plus gratuit qu'un don ? Recevons en ce jour le don de la grâce pour nous soutenir, nous fortifier, nous sanctifier. Elle nous a été donnée chaque jour jusqu'ici, et Dieu nous l'assure encore pour demain : « Sa grâce nous suffit. » Si nous n'avons reçu que peu de cette grâce, la faute n'en est qu'à nous-mêmes, car la main de l'Éternel ne s'est point resserrée, ni ralentie, pour ne pas répandre avec abondance. Nous pouvons en demander autant qu'il nous en faut, sans jamais éprouver de refus. « Il donne à tous libéralement sans rien reprocher. »

Il ne nous donnera peut-être ni or, ni avantages terrestres, mais il nous donnera sa grâce ; il y joindra certainement des épreuves, mais nous donnera la grâce, en proportion. Nous serons appelés à travailler et à souffrir, mais en même temps, nous recevrons toute la grâce nécessaire.

Puis, voyez de quoi cette grâce est suivie : et la gloire ! Nous n'en avons pas besoin maintenant, car nous n'y sommes pas encore préparés ; mais elle nous sera donnée au temps convenable. Après que nous aurons mangé du pain de la grâce, nous boirons du vin de la gloire. Nous avons à traverser le lieu saint, qui est la grâce, pour arriver au lieu très saint, la gloire. Dans ces mots : « et la gloire, » il y a de quoi nous faire tressaillir de joie. Encore un peu de temps, très peu... et la gloire à jamais !

CH Spurgeon

La foi d'Abraham



Abraham partit... sans savoir où il allait. (Hébreux 11:8)


Dans l'Ancien Testament, le fait que le croyant est en relation personnelle avec Dieu se manifeste souvent par une séparation totale entre lui et son milieu. Abraham quitte et son pays et sa parenté. Aujourd'hui, la séparation doit s'accomplir plutôt entre notre manière de voir les choses et celle de nos parents et amis les plus chers, lorsqu'ils ne connaissent pas Dieu, Jésus a bien marqué cela. (Luc 14:26)

La foi ne connaît pas le but vers lequel elle est conduite, mais elle aime et elle connaît Celui qui la conduit Il ne s'agit pas de nous conduire nous-mêmes par notre intelligence, mais de saisir par la foi la main de notre Conducteur. Par la foi nous saisissons Dieu personnellement. Mais quelle erreur de s'imaginer que Dieu nous conduira toujours vers le succès !

Le but final qu'on atteint quand on vit par la foi, c'est qu'on acquiert du caractère. Notre vie spirituelle a des hauts et des bas. Quand nous sommes en prière, la bénédiction de Dieu nous transfigure ; puis nous retombons dans le train-train de la vie journalière, et la lumière disparaît. La vie par la foi, ce n'est pas un envol momentané ; c'est une vie où l'on marche droit devant soi, sans jamais faiblir. Il ne s'agit pas de sanctification, mais de quelque chose de bien plus élevé, d'une foi mise à l'épreuve et qui a tenu bon. Abraham n'est pas à proprement parler un modèle de sanctification, c'est le type de l'homme vivant par la foi, d'une foi éprouvée en un Dieu infiniment réel. Abraham, nous est-il dit, eut foi en Dieu.

Oswald Chambers

mercredi 18 mars 2015

Continuez dans la droiture



La requête des hommes droits lui est agréable. (Proverbes 15:8)


Ceci vaut une promesse, car c'est l'attestation d'un fait qui se renouvelle à travers tous les âges. Dieu prend un grand plaisir à la prière des hommes droits, et elle lui est agréable. Qu'être intègres soit notre premier soin. Ne nous détournons ni à droite, ni à gauche, mais marchons droit. Ne soyons ni déshonnêtes dans la conduite de nos affaires, ni lâches en cédant au mal, mais soyons fermes dans la droiture et dans l'intégrité absolues, car celui qui louvoie et use d'expédients aura à se tirer d'affaire tout seul. Si nous prenons des voies détournées, nous verrons que nous ne pourrons pas prier, et si nous avons la prétention de le faire quand même, nous trouverons le ciel fermé à nos requêtes.

Agissons-nous en suivant une ligne parfaitement droite et en nous conformant à la volonté de Dieu, telle qu'elle nous est révélée ? Dans ce cas, prions beaucoup et prions en assurance. Si notre prière est agréable à Dieu, ne le privons pas de ce qui lui fait plaisir. Il ne regarde ni à la forme grammaticale, ni à la rhétorique, ni à la richesse des pensées. Dieu est un père qui aime le balbutiement de ses enfants, et écoute le bégaiement de ses fils et de ses filles nouveaux-nés. Ne devrions-nous pas nous réjouir dans la prière, puisque l'Éternel y prend plaisir ? Portons nos pétitions à son trône. Le Seigneur nous donne beaucoup de sujets de prière, et nous devons le remercier de ce qu'il en est ainsi.

CH Spurgeon

L'effort que Dieu nous demande



En possession de telles promesses, mes bien-aimés, purifions-nous de toute souillure du corps et de l'âme, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. (2 Corinthiens 7:1)


Je compte sur l'accomplissement des promesses de Dieu, et j'en ai le droit. Mais c'est là le point de vue proprement humain. Le point de vue divin, c'est qu'à travers ces promesses, je sens que Dieu compte sur moi. Est-ce que j'ai compris que mon corps est le temple du Saint-Esprit et que telle de mes habitudes est indigne de Dieu ? La sanctification doit me transformer entièrement à l'image du Christ. Dieu fait notre éducation jusque dans le plus petit détail. Dès qu'il vous arrête sur un point, purifiez-vous : achevez votre sanctification.

Mon esprit, lui aussi, doit être pur. Ma pensée est-elle en parfaite harmonie avec la présence en moi du Fils de Dieu ? Ou bien mon intelligence est-elle indisciplinée et rebelle ? Le Christ s'appliquait sans cesse à ne jamais parler de son propre mouvement, mais se surveillait constamment pour soumettre en toutes choses sa pensée à Dieu. J'ai le devoir très net de garder mon esprit en harmonie avec l'Esprit du Christ, et peu à peu Jésus m'élève à cette parfaite consécration qui fut la sienne, où rien d'autre ne comptera pour moi que la volonté. du Père céleste. Suis-je en train d'achever ma sanctification dans la crainte de Dieu ? Dieu peut-il me conduire à sa guise ? Les autres autour de moi commencent-ils à discerner la présence de Dieu dans ma vie ?

Soyez absolument fidèle à Dieu et ne vous inquiétez plus de tout le reste. Mettez Dieu en première ligne, sans aucune réserve.

Oswald Chambers

mardi 17 mars 2015

Ayez peur d'avoir peur



Ne les crains point ; car JE SUIS avec toi pour te délivrer, dit l'Éternel. (Jérémie 1:8)


Pourquoi donc craindre, si Dieu est avec nous ? La crainte nous fait hésiter et nous met en danger de broncher. Redoutons l'orgueil, mais fuyons tout autant la lâcheté, et osons être des Daniel. Notre grand Capitaine doit être servi par de braves soldats.

Dieu est avec ceux qui sont avec lui ; bel encouragement pour eux à la bravoure ! Il ne nous abandonnera jamais au moment de la lutte. On vous menace peut-être ? Pourquoi avoir peur d'hommes mortels ? Vous êtes en danger de perdre votre situation ? Le Dieu que vous servez saura trouver du pain et de l'eau pour ses serviteurs. Ayez seulement confiance en lui. Qu'on jette le ridicule sur vous, cela brise-t-il vos os ou votre coeur ? Supportez-le pour l'amour de Christ, et réjouissez-vous de ce que vous en êtes jugés dignes.

Dieu est avec ceux qui le servent dans la vérité, la justice et la sainteté, pour les délivrer ; et il vous délivrera si vous êtes de ceux-là. Voyez comment Daniel sortit de la fosse aux lions, et souvenez-vous de la délivrance des trois jeunes hommes dans la fournaise. Votre cas n'est pas aussi grave que le leur ; mais quand il le serait, le Seigneur vous garantira si bien que vous serez plus que vainqueurs. Craignez surtout de craindre et soyez effrayés d'avoir peur. Votre pire ennemi est dans votre propre sein. Mettez-vous à genoux et criez au secours, et dites en vous relevant : « L'Éternel est pour moi ; je ne craindrai point. »

CH Spurgeon
 
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