Ma conscience, mon chagrin

Du Pasteur : Dr M. J. Seymour, Sr

« Je dis la vérité en Christ, je ne mens pas, ma conscience aussi me rendant témoignage en l’Esprit Saint, Que j’ai une grande tristesse et une peine continuelle dans mon cœur. Car je souhaiterais moi-même d’être maudit de Christ, pour mes frères, ma parenté selon la chair ; » (Rom. 9:1-3) Paul dévoile le fardeau incessant de l’homme de Dieu. C’est une question de sa conscience et de son cœur d’être affligé pour les âmes des hommes.

De nombreuses personnes qui vont à l’église ne comprennent pas la motivation, ni les tourments d’un pasteur qui a été appelé par Dieu et envoyé par Dieu. La plupart considère le pastorat comme une profession avec une semaine de travail de seulement quatre heures ; certains envient même cette position. La vaste majorité des gens la considère comme juste un autre emploi et traite l’homme de Dieu comme un employé licenciable à tout moment. La plupart ne prennent jamais en considération le poids éternel qui repose sur un pasteur. La plupart ne comprennent jamais les ramifications éternelles de l’obligation placée devant lui. La plupart ne réalise jamais le poids des âmes des hommes sur la conscience et le cœur d’un vrai pasteur, ni les larmes qu’ils versent pour eux.

Néanmoins, ni Paul, ni aucun pasteur, n’a le moindre désir de sympathie de la part des autres. Paul révèle simplement la mesure de son cœur qui a motivé sa volonté sans fin de prêcher Christ Jésus. Sa conscience a témoigné dans l’Esprit Saint qu’il a effectivement fait l’expérience d’une grande tristesse et d’une peine continuelle dans son cœur pour le salut des âmes. Paul a eu plus que sa part de confrontations avec les foules religieuses. Elles ont victorieusement recherché à le détruire lui et le vrai témoignage de Jésus Christ. Cependant, même au milieu de leurs attaques acharnées, Paul était encore affligé par un fardeau pour leur salut.

Paul a écrit au Prédicateur Timothée : « ... le serviteur du Seigneur ne doit pas se quereller ; mais il doit être aimable envers tous les hommes, apte à enseigner, patient ; Instruisant avec douceur ceux qui s’opposent ; qui sait si Dieu peut-être ne leur donnera pas la repentance pour reconnaître la vérité, Et pour qu’ils puissent se dégager des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté. » (II Tim. 2:24-26)

La prochaine fois que vous regardez dans les yeux d’un Pasteur envoyé par Dieu, essayez de comprendre que ses fardeaux ne sont pas pour des choses charnelles. Le poids pesant sur sa conscience et sur son cœur est le salut de ceux qui sont perdus et de la relation des croyants avec Dieu – VOTRE âme éternelle. C’est peut-être le fardeau de VOTRE opposition ! Priez pour votre pasteur !