Les saints qui s’en vont

Du Pasteur : Dr M. J. Seymour, Sr

« Car nous savons que si notre demeure terrestre de ce tabernacle est détruite, nous avons dans les cieux un édifice venant de Dieu, une maison non pas faite par les mains d’homme mais éternelle. Car dans ce tabernacle nous gémissons, désirant ardemment d’être revêtus de notre maison qui est du ciel ; » (II Cor. 5:1-2)

La partie la plus difficile du décès d’un vrai croyant est le vide dévastateur laissé dans les cœurs et vies de ceux qu’il laisse derrière. Il n’y a aucun doute que cet événement changeant la vie exige des ajustements circonspects alors que l’ESPOIR CÉLESTE remplit le vide dans le cœur brisé. Tous ceux qui ont soufferts le vide d’un saint qui s’en va comprennent les sentiments indescriptibles de vide. Par conséquent, tentons brièvement de regarder par les yeux des saints qui s’en vont, ce qui peut permettre à leur ESPOIR CÉLESTE de combler l’extrême vide dans le cœur.

Tant que le croyant est un pèlerin sur la surface de la terre, il est hébergé dans un corps infecté par le péché, se dégénérant et mourant. Les saints de Dieu attendent le jour où le Père céleste les appellera de leurs tâches de servitude comme ambassadeurs de la Jérusalem céleste. Un nouveau corps glorifié et façonné par Dieu attend tous les saints de chaque génération. Cela étant, chaque vrai enfant revivifié de Dieu anticipe avec empressement, soupire et désire ardemment voir le jour de ce glorieux changement. C’est pour cette raison que l’apôtre Paul a dit : « Car pour moi vivre c’est Christ et mourir est un gain. » (Phil. 1:21) C’est pour cette raison que Job a écrit : « Et bien qu’après cette peau, des vers détruiront ce corps, toutefois en ma chair je verrai Dieu ; Lequel je verrai pour moi-même ; et mes yeux le contempleront... » (Job 19:26, 27) Tant que les saints sont dans ces champs étrangers d’œuvre, il y a un certain mal du pays qui accable leurs cœurs et leurs âmes. Plus on est près de la fin de notre tournée de fonctions, plus on est impatient de voir la terre natale, la gloire du Père céleste et les mains portant les cicatrices des clous du Seigneur Jésus Christ. Leurs yeux peuvent s’affaiblir à la vue du monde, mais ils brillent toujours à la lumière du soleil de notre espoir céleste. C’est toujours un jour glorieux lorsque les saints décèdent.

Dieu lui-même anticipe ce jour heureux de réunion, comme il est écrit : « Précieuse aux yeux du SEIGNEUR est la mort de ses saints ». (Ps. 116:15) Le Père anticipe avec empressement le moment de chaque saint qui s’en va, le Seigneur Jésus se réjouit du dévoilement de Ses possessions rachetées et les anges amènent les saints vers leur ESPOIR ÉTERNEL.