S’enfuir

Du Pasteur : Dr M. J. Seymour, Sr

« Or la parole du Seigneur vint à Jonah (Jonas), fils d’Amittai, en disant : Lève-toi, va à Nineveh (Ninive)... Mais Jonah (Jonas) se leva pour s’enfuir à Tarshish (Tarsis), de devant la présence du Seigneur... Mais le Seigneur envoya un grand vent sur la mer, et il y eut une puissante tempête sur la mer, de sorte que le navire était près de se briser... Alors ils prirent Jonas, et le jetèrent dans la mer... Or le Seigneur prépara un grand poisson pour engloutir Jonas. Et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits... Alors Jonah (Jonas) pria le Seigneur son Dieu... Et il dit : J’ai crié au Seigneur à cause de mon affliction, et il m’a entendu ; depuis le ventre de l’enfer j’ai crié, et tu as entendu ma voix. Tu m’as jeté dans l’abîme, au milieu des mers, et les flots m’ont entouré ; toutes tes lames et toutes tes vagues ont passé sur moi. Alors j’ai dit : Je suis rejeté de ta vue ; toutefois je continuerai de contempler vers ton saint temple. » (Jonas 1:1-4, 15, 17; 2:1-4)

Les plus grandes joies que puissent expérimenter les croyants sont en accomplissant la volonté directe de Dieu. Cependant, n’est-il pas incroyable à quel point nous nous rendons misérables en nous enfuyant de la volonté manifeste de Dieu ? Quand « Ainsi dit le Seigneur Dieu » est rendu abondamment clair, fréquemment, nous n’aimons pas l’entendre et nous courrons dans la direction opposée en pensant que nous pouvons échapper à la volonté de Dieu. Trop souvent, nous croyons que nos plans et nos désirs pour notre vie sont meilleurs pour nous que les desseins de Dieu. « Après tout, c’est NOTRE vie et NOUS voulons la vivre comme NOUS voulons. On ne NOUS dira pas comment vivre NOS vies ! » Par conséquent, nous nous enfuyons de la présence du Seigneur en quête de pâturages plus verts. Nous nous enfuyons de Sa présence, Sa Parole et Son église.

Lorsque Dieu envoie les tempêtes tumultueuses en réponse à notre rébellion et que nous sommes jetés dans l’océan et engloutis par les tourments de cauchemars infernaux d’une vie désobéissante, il est surprenant que nous nous étonnions des raisons pour lesquelles nous sommes engloutis par des afflictions si affreuses. Nous nous lamentons et gémissons sur l’état si douloureux de nos vies ; comme si, c’est entièrement la faute de Dieu que nous soyons dans un tel état d’appauvrissement spirituel. Si vous persistez à « vous enfuir » des prédications de la Parole de Dieu, soyez résolus à être satisfaits des afflictions infernales du ventre de la baleine !

L’ancien dicton dit : « Vous pouvez courir, mais vous ne pouvez pas vous cacher ! » Courrez longtemps, dur et où vous voulez, mais Dieu sera encore là ! » Pourquoi courir ?