Cultiver la foi chrétienne - 28

IV

La connaissance qui doit être ajoutée à la vertu est la recherche du savoir. Si elle est cultivée correctement, elle amènera le croyant à une connaissance plus claire et plus exacte grâce à l’interaction et à la participation avec Dieu et le Seigneur Jésus Christ. L’apôtre Pierre charge les saints de cultiver une connaissance cherchante de Dieu et de Jésus, afin que chacun d’entre eux puisse arriver à une connaissance participative, interactive et productrice de plus de joie. De par sa nature, la croissance spirituelle cause la participation.

L’apôtre Paul a écrit : « Ô profondeur des richesses de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! » (Rom. 11:33) Cette connaissance est également celle utilisée dans notre principal texte, une connaissance cherchante. Lorsqu’on cherche à connaître Dieu, on rencontre une multitude ahurissante de sagesse et de connaissance. Malheureusement, peu s’évertue de rechercher ces trésors de connaissance. La plupart des croyants se contentent de leur pauvreté, lorsqu’ils devraient être comme Paul en s’exclamant : « je considère toutes choses comme une perte, pour l’excellence de la connaissance de Christ Jésus mon Seigneur ». (Phil. 3:8) Qu’êtes-vous prêt(e) à abandonner pour acquérir une meilleure connaissance de Dieu et de Jésus ? La vraie connaissance spirituelle exige le sacrifice. Plus vous voulez connaître, plus vous devez considérer comme une perte. Dans quelle mesure voulez-vous pénétrer les richesses de la connaissance ? Votre gain sera en proportion directe avec votre honnête recherche sacrificielle.

Paul a également écrit en référence à Christ : « En qui sont cachés tous les trésors de sagesse et de connaissance. » (Col. 2:3) Étant donné que les trésors de la sagesse et de la connaissance sont cachés en Christ, si Jésus Christ ne réside pas dans une personne, il lui sera impossible d’acquérir les trésors cachés. En bref, aucun salut – aucun trésor. De plus, si un croyant recherche des trésors célestes de connaissance, il doit regarder Jésus pour les trouver. Le monde n’a aucune connaissance des trésors éternels. Malheureusement, comme on l’a dit, peu d’étudiants de la Bible s’adresse à la source de la connaissance pour boire de ses eaux vivantes ; la plupart ne se rince que la bouche et n’apaise pas la soif. Ils ne souhaitent pas en vivre ; ils désirent simplement faire l’expérience du goût dans leurs bouches damnées, puis ils recrachent.

Avant de pouvoir boire la connaissance spirituelle de Dieu et de Jésus, il faut être né de l’Esprit de Dieu, alors l’Esprit de Dieu nourrira le croyant. Il est écrit : « Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, oui, [même] les choses profondes de Dieu. Car quel homme connaît les choses de l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît les choses de Dieu, sinon l’Esprit de Dieu. Or nous avons reçu, non l’esprit du monde, mais l’esprit qui est de Dieu, afin que nous puissions connaître les choses qui nous sont données gratuitement par Dieu ; ces choses dont nous parlons aussi, non pas avec les mots qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit Saint, comparant les choses spirituelles avec [les choses] spirituelles. Mais l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles sont folie pour lui, il ne peut les connaître non plus, parce qu’elles se discernent spirituellement. » (I Cor. 2:10-14)

Manifestement, si l’Esprit Saint de Dieu ne réside pas dans une personne, il n’atteindra jamais la connaissance de la vérité concernant Dieu et Jésus. L’homme naturel, ou charnel, ne peut pas interagir et participer avec Dieu de par sa nature. Dieu peut agir sur lui, mais le mort ne peut pas participer avec les vivants. Cependant, lorsqu’une personne reçoit la naissance de l’Esprit Saint par le sang de Jésus par la volonté de Dieu, la nouvelle créature née de cette naissance céleste prend part à la nature divine de Dieu. La nouvelle nature divine intérieure a alors une relation adéquate pour être nourri par l’Esprit de Dieu. La nouvelle créature céleste a faim et soif, comme un nourrisson, de la droiture céleste.

William Shakespeare a écrit : « Descendez dans votre sein ; frappez à la porte de votre cœur, et demandez-lui quelle faute il se connaît. » Vous dites que vous êtes « vivifié(e) », alors descendez à la porte de votre sein et demandez à votre cœur ce qu’il connaît des choses de Dieu. Que votre cœur cherche-t-il à connaître ? L’inactivité vis-à-vis de Dieu signifie qu’il y a une inactivité de Dieu.

Questions de réflexion :

1. Qu’amène la croissance spirituelle dans la vie du croyant ?
2. Où trouve-t-on les trésors de la connaissance spirituelle ?
3. Qu’êtes-vous prêt(e) à sacrifier pour acquérir « l’excellence de la connaissance de Jésus Christ » ?
4. Pourquoi devriez-vous aller à la source de la connaissance ?
5. Y a-t-il une faim et une soif de la connaissance de Dieu et de Jésus en vous ?