Cultiver la foi chrétienne - 37

III

L’attente biblique de maîtrise de soi, ou de restreinte de la nature animaliste, est une tâche impossible sans le pouvoir de l’Esprit Saint. Par la grâce souveraine, la tempérance n’est pas une victoire instantanée. Elle reste un processus continu qui dure toute une vie. Elle exige une attention constante grâce à la culture de la foi et des années d’épreuves, de tentations et de tribulations dans la quête du croyant pour ressembler à Christ.

Lorsqu’un incroyant rencontre le christianisme authentique, il est déconcerté et perplexe ; mais ceux qui passent par les portails de la nouvelle naissance en font l’expérience avec une adoration et un étonnement énormes. C’est vraiment une expérience grandiose de prendre part à la nature divine de Dieu et de faire l’expérience de la sainteté et de la droiture célestes de l’Eternel. La connaissance intérieure que vous êtes une possession rachetée par le sang de Christ sur la croix du Calvaire crée un désir passionné d’être comme Lui. C’est dire avec Jean le Baptiste : « Il faut qu’il croisse, mais je dois diminuer ». (Jean 3:30)

Comme l’homme le comprend, la vie ne donne que deux alternatives – être crucifié avec Christ ou être détruit sans Lui. On ne peut pas vraiment jouir des plaisirs complaisants de ce monde et des plaisirs axés sur Christ du Christianisme authentique, parce qu’ils sont conflictuels. Les religionistes exhibent leur somptueuse mondanité ; mais les Saintes Écritures enseignent : « ...ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu ? Quiconque donc voudra être ami du monde est ennemi de Dieu ». (Jacques 4:4) Il est vrai que la chair lutte constamment contre l’esprit pour avoir le contrôle. Cependant, il est également vrai que le Christianisme honnête rempli de l’Esprit ne manque pas de courage spirituel, mais gagne la victoire sur la chair par la puissance de Dieu et le sang du Sauveur.

Comprenez que l’enfant de bonne foi de Dieu ne se réveille pas tout simplement un matin et décide arbitrairement de se promener dans le piège du péché. Il ne décide pas capricieusement d’être un ivrogne, un adultère, un menteur, un amant de ce monde, un voleur de Dieu ou quoi que ce soit. Cependant, comparablement à la culpabilité de Lot, il plante sa tente vers Sodome pour des raisons égoïstes. Ensuite, parce qu’il s’est placé dans la direction du péché, Satan avec tous ses pouvoirs d’attraction le rattrape et l’engloutit dans les charmes décepteurs du péché.

Comprenez également que le croyant racheté par le sang de Jésus est libéré de l’asservissement du péché, mais un abandon délibéré à la déception le pousse à percevoir qu’il est asservi sans espoir d’y échapper. Souvenez-vous de Samson ? Son abandon à la convoitise de la chair, à la convoitise des yeux et à l’orgueil de la vie l’a entraîné dans la déception du péché et a résulté dans la perte de sa vue, la perte de sa liberté et l’asservissement à un cruel tyran. Le croyant ne peut pas batifoler avec le péché et gagner. Une garde vigilante et constante doit être établie contre le lion accroupie à la porte.

L’apôtre Jacques a écrit : « Qu’aucun homme ne dise, lorsqu’il est tenté : Je suis tenté par Dieu ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente aucun homme. Mais chaque homme est tenté quand il est entraîné et attiré par sa propre convoitise. Ensuite, quand la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché quand il est consommé, enfante la mort. » (Jacques 1:13-15) Comment sort-on du chemin de la droiture ? On est attiré par notre propre convoitise, l’auto-gratification !

Avez-vous déjà essayé d’attraper un poisson lorsqu’il n’avait pas faim ? Peu importe la variété d’appât utilisé ; il ne mordra pas. Jésus a dit : « Bénis sont ceux qui ont faim et soif de droiture ; car ils seront rassasiés ». (Matt. 5:6) Par conséquent, si le croyant satisfait sa faim dans la droiture du Dieu, un autre appât ne le tente pas si facilement, parce qu’il n’a pas faim. Il est satisfait et rassasié par la droiture du Père. Dieu peut permettre à Satan de suspendre l’appât, mais Satan n’attrape pas ceux qui sont rassasiés. L’ancien dicton « Dis-moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es » est très vrai pour ce qui est de notre régime spirituel.

Questions de réflexion :

1. Par quelle puissance la maîtrise de soi commence-t-elle à prendre racine dans le croyant ? Par quoi continue-t-elle à grandir ?

2. Êtes-vous honnêtement une possession rachetée ?
3. Dans un vrai croyant qui doit augmenter et qui doit diminuer ?
4. Que fait l’amitié avec le monde à notre relation avec Dieu ?
5. Pourquoi les croyants se trouvent-ils souvent asservis au péché ?
6. Lorsqu’on batifole avec le péché, qui gagne et qui perd ?
7. Comment l’homme est-il tenté ?
8. Si « Dis-moi ce que tu manges, je te dirais qui TU es » est vrai, qu’êtes-VOUS ?