Du Pasteur : Dr M. J. Seymour, Sr
L’apôtre Paul a écrit à l’église à Rome : « Je suis débiteur tant aux Grecs qu'aux Barbares, tant aux sages qu'aux ignorants. » (Rom. 1:14) Le terme « débiteur » signifie qu’il devait quelque chose ou était sous l’obligation.
À chaque saison de Noël, il est incroyable combien de gens contractent d’énormes dettes pour les cadeaux qu’ils donnent aux autres parce qu’ils se sentent obligés de donner des cadeaux de valeur, même s’ils n’en ont pas les moyens. Malheureusement, dans beaucoup trop de cas, le récipiendaire n’aime pas et n’apprécie pas le cadeau pour lequel le donateur s’est endetté. Cependant, d’une année sur l’autre, le même endettement se reproduit en raison d’un sentiment d’obligation auto-imposé, pour quelle que raison que ce soit. Ce sentiment d’obligation va même jusqu’aux simples connaissances ou même les personnes que le donateur n’aime vraiment pas. Néanmoins, tant de personnes ont encore le sentiment que « c’est la saison » de s’endetter.
L’apôtre Paul était également affligé par un sentiment d’obligation de remettre un don à tout le monde. La volonté de Paul à s’endetter dépassait nettement ses capacités humaines. L’amour de Paul pour les âmes des hommes l’affligeait dans une perception céleste unique d’obligation vis-à-vis de tous les hommes sans égard au raisonnement humain relatif au coût. Paul était consumé par le don de la connaissance de l’Évangile du Seigneur Jésus Christ jusqu’au point de ne pas du tout réfléchir aux sacrifices indicibles exigés de lui. Remettre ce Don était la raison de la saison du ministère de Paul. Lorsque Saul de Tarse a rencontré le Seigneur de Gloire sur la route de Damas, il a commencé la saison sans fin de remettre le Don de sa nouveauté de vie en tant que l’apôtre Paul. Prêcher « le Don de Dieu » est devenu l’endettement suprême de Paul vis-à-vis de tous les hommes.
Le commercialisme a infligé une saison sans fin de cadeaux profanes à l’homme ; mais supposez-VOUS que les saints devraient réfléchir au Don le plus important de l’éternité et dans quelle mesure devraient-ils être prêts à s’endetter pour témoigner du Don éternel du salut ? Les nombreux cadeaux sous les arbres scintillants et dans les jolis papiers avec des nœuds brillants ont-ils plus de valeur que le Don versé sur le vieil arbre robuste et revêtu du sang de l’Agneau ? Votre endettement à Christ se manifeste-t-il dans votre perception de l’endettement que vous avez vis-à-vis des hommes en transmettant le Don du Christ ? À quel point êtes-vous un débiteur ?
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