Cultiver la foi chrétienne - 16

Leçon 5

Verset à mémoriser : Josué 1:9

« Ne te l’ai-je pas commandé ? Sois fort et prends courage. N’aie pas peur, et ne sois pas effrayé, car le SEIGNEUR ton Dieu est avec toi, partout où tu iras. »

Lectures quotidiennes :

Priez et demandez à comprendre ces vérités.

Lundi – I Samuel 17:1-58

Mardi – Ephésiens 6:10-18

Mercredi – II Timothée 4:1-8

Jeudi – Matthieu 10:24-39

Vendredi – Actes 4:1-33

Samedi – Romains 8:28-39

Ajoutez à votre foi : La vertu

Partie I

I

Lorsqu’on examine les étapes de la croissance chrétienne dans II Pierre 1, il est manifeste que tous les points séparés et distincts de croissance (la connaissance, la tempérance, la patience, la piété, la bonté fraternelle, la charité) sont effectivement des vertus. Cela entraîne la question suivante : Si elles sont toutes des vertus, pourquoi la « vertu » est-elle incluse en tête de liste ? La réponse réside dans le fait qu’étant donné que ce mot n’est pas utilisé au pluriel, mais au singulier, il y a et doit y avoir une raison logique pour qu’il soit le premier ajout à notre foi. Par conséquent, un examen de la « vertu » prouve qu’il y a une essence rudimentaire de ce terme qui a de l’importance pour notre foi. Dieu n’utilise pas des mots rien que pour remplir de l’espace. Il y a un dessein de Dieu dans tous Ses mots et c’est le cas ici.

De par le dessein de Dieu, la vertu est la première à être utilisée dans la culture de la grâce de notre foi afin que cette foi puisse être amenée à pleine maturité. Il est logique et raisonnable que chaque outil soit utilisé dans son propre ordre et au moment adéquat ; il ne doit toutefois jamais être mis au rebut ou de côté. Chaque outil doit être prêt à l’usage parce qu’il y a une utilisation continue de chaque outil. Tout comme un fermier n’utilise pas la moissonneuse avant d’avoir d’abord labouré, semé, fertilisé et achevé le processus de culture qui amène les cultures au moment de la récolte, il doit également y avoir des choses qui viennent d’abord afin que la foi puisse grandir vers la maturité spirituelle. Ce processus a été conçu et décrété par Dieu. Il ne peut pas et ne sera pas modifié par les inventions diaboliques de l’homme. Il est donc logique que l’utilisation d’un outil prépare l’utilisation du suivant.

Le mot grec, traduit par « vertu » dans ce passage des Saintes Écritures, est mieux défini comme pouvoir, vigueur, virilité, courage actif et énergie combinés à l’excellence morale et inclut un sens de l’impression que cela a sur autrui.

La compréhension biblique de la vertu n’est pas la faiblesse ; mais plutôt, c’est le pouvoir, l’énergie et la force. Les saints de Dieu sont dans la fournaise d’une lutte spirituelle déchaînée qui exerce une exigence immense sur la grâce de la foi. Une foi faible produit des victimes, alors qu’une foi forte produit de vieux soldats. On doit endurer la pénibilité pour être qualifié comme un bon soldat du Seigneur Jésus Christ. La vertu n’est pas un recroquevillement passif dans une tranchée ; c’est une hardiesse active résistant aux ennemis de la croix et de Dieu.

Lorsque le jeune David faisait face à Goliath, il n’était pas faible, ni passif, ni timide. Il était plein de puissance, d’énergie et de virilité dans la force de sa foi en le Dieu d’Israël. David avait une vertu active ! Veuillez noter que David a dit à Goliath : « ... je viens à toi au nom du SEIGNEUR des armées, le Dieu des armées d’Israël, à qui tu as lancé un défi. Aujourd’hui le SEIGNEUR te livrera en ma main ; et je te frapperai, et je t’ôterai la tête, et je donnerai les cadavres du camp des Philistins ce jour aux oiseaux dans l’air et aux animaux sauvages de la terre ; afin que toute la terre sache qu’il y a un Dieu en Israël ». (I Sam. 17:45, 46) David était-il un croyant pleurnicheur qui ne disait rien ? Un millier de fois, NON ! David possédait une vertu donnée par Dieu, qui a définitivement laissé une impression.

Les apôtres et l’église à Jérusalem étaient horriblement haïs, pas parce qu’ils étaient faibles et doux, mais parce qu’avec beaucoup de courage et de hardiesse, ils ont renversé Jérusalem sens dessus dessous et l’ont rempli des doctrines du Seigneur Jésus Christ. L’impression qu’ils ont donnée en utilisant l’outil de la vertu se ressent encore de nos jours. Combien de temps durera l’impression que nous laissons au milieu de ce monde ?

Questions de réflexion :

1. Définissez la vertu biblique.

2. Pourquoi les saints de Dieu ont-ils besoin de la vertu ?

3. Qu’arrive-t-il à un soldat sans vertu ?

4. Sur une échelle de 1 à 10, quel est le niveau de notre vertu ? Quel devrait-il être et pourquoi ?