Cultiver la foi chrétienne - 12

II

Jésus a dit : « À moins qu’un homme soit né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ». (Jean 3:3) C’est peut-être parce que la foi est considérée comme l’œil de l’esprit de l’homme grâce auquel il peut voir le spirituel. Par la foi, l’homme voit l’Agneau sacrificiel de Dieu sur la croix de Golgotha pour payer le prix de la rédemption de son esprit éternel. Il voit le Sacrifice enterré comme s’il était vaincu ; et cependant, il voit et il est transporté de joie lorsqu’Il ressuscite victorieux sur la mort, la tombe et l’enfer. L’œil de la foi voit le Marié ascendant aux cieux pour aller préparer une place pour ceux qui lui ont été donné avant la fondation du monde. (Lire : Eph. 1:1-14) Il voit notre Grand Prêtre assis à la droite du Père à titre de Médiateur et d’Avocat de ceux rachetés par Son sang. Il voit le Fils de Dieu comme le Teneur de promesses qui rassemblera Ses élus, car ils ont la promesse de la vie éternelle. Il voit Jésus comme celui qu’on appelle Fidèle et Vrai qui déchirera violemment les nuages lorsqu’il chargera sur Son cheval blanc avec les armées des cieux pour amener le jugement et la guerre contre les impies. Il Le voit proclamer comme le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. L’œil de la foi voit ce Jésus comme Celui qui était, qui est et qui sera toujours le Messie de Dieu. Cette foi est le fondement, le titre de propriété, de tout en ce quoi on espère en Jésus Christ, le Fils du Dieu vivant. Si vous n’avez pas reçu la naissance qui vient de l’Esprit de Dieu par le sang de Jésus, vous ne pouvez pas VOIR.

Toute personne qui a cru Dieu, d’Adam et Eve jusqu’à cette génération, a été entièrement convaincue que les promesses de Dieu ne sont pas de ce monde. Comme il est écrit : « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les promesses, mais les ayant vues de loin, et en étaient persuadés et les avaient embrassées, et avaient confessé qu’ils étaient étrangers et pèlerins sur la terre. Car ceux qui disent de telles choses déclarent clairement qu’ils cherchent un pays. »... « Mais maintenant ils désirent un meilleur pays, c’est-à-dire un céleste ; c’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité. »... « Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par la foi, ne reçurent pas la promesse : Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ainsi ils ne parviennent pas à la perfection sans nous. » (Héb. 11:13-14,16, 39-40)

L’œil de la foi voit le royaume de Dieu et croit en la promesse de Dieu qu’il sera un cohéritier avec le Seigneur de Gloire. Par conséquent, il n’est pas satisfait avec ce monde et admet que ce n’est qu’un pèlerinage provisoire avec une vocation d’ambassadeur.

Une soif de Dieu découle de cette grâce de foi. Il y a une faim et une soif de la connaissance de Dieu et du Seigneur Jésus. Aucun fondement plus sûr ne sera jamais découvert sur lequel on peut bâtir et cultiver des hommes et des femmes à la piété inébranlable de l’Évangile, à cause de Son nom.

Questions de réflexion :

1. Que voient vos yeux ? Sur quoi se concentrent-ils ? Est-ce vers le terrestre ou le céleste ?

2. Quand anticipez-vous que les promesses de Dieu seront remplies ?

3. Qu’est-ce qu’un Médiateur ? Qu’est-ce qu’un Défenseur ? Combien y en a-t-il entre Dieu et l’homme ? Donnez un verset en référence.

4. Qu’est-ce qui donne à tout croyant le titre de propriété pour l’objet de tous ses espoirs ?

5. Grâce à quoi tous les anciens saints ont-ils obtenu un bon témoignage ? Est-ce que ce serait également vrai des saints d’aujourd’hui ?