mercredi 25 mai 2011

Cultiver la foi chrétienne - 14

Leçon 4

Verset à mémoriser : II Timothée 1:7

« Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de peur, mais de puissance et d’amour et de bon sens. »

Lectures quotidiennes :

Priez et demandez à comprendre ces vérités.

Lundi – Nombres 13:1-33

Mardi – Matthieu 6:25-34

Mercredi – Matthieu 8:23-27

Jeudi – Matthieu 14:22-33

Vendredi – Matthieu 16:1-12

Samedi – Marc 9:14-29

Foi : Partie III

I

« Ô gens de petite foi »

Dans les Évangiles, nous trouvons quatre fois où Jésus utilise le terme « ô gens de petite foi ». Avec ce terme, Jésus réprimande quatre états d’esprit particuliers. Ce sont des qualités négatives qui entravent la culture spirituelle de notre foi en Dieu et en Jésus.

1. Dans Matthieu 6:30, Jésus réprimande l’inquiétude et l’appréhension : « C’est pourquoi si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, ô gens de petite foi ? »

Ce verset se trouve au milieu des versets 25-34, qui enseignent aux croyants de placer leur confiance (foi) en la capacité de leur Père céleste à prendre soin de Ses élus. Dans ces versets, se trouve le terme grec « merimnao », traduit dans ses diverses formes comme « inquiéter ». (Se reporter aux versets 25, 27, 28, 31, 34). Ce terme signifie être perturbé, bouleversé, agité ou inquiet, jusqu’au point d’être distrait par les préoccupations de ce monde.

Lorsqu’un croyant devient rempli d’anxiété et d’appréhension vis-à-vis de ses besoins quotidiens, il doute de la capacité du Père à pourvoir entièrement pour lui, et en réalité, il a peu de foi en le règne souverain de Dieu sur toutes Ses créations et en Sa capacité à les soutenir. Maintenant, est-ce que Dieu règne ou est-ce que le chaos et la chance règnent ? Jésus nous encourage à mettre toute notre confiance en notre Père et à cesser d’être distrait dans nos fonctions par les soins de ce monde.

L’apôtre Paul a écrit : « Mais mon Dieu pourvoira (comblera) à tous vos besoins, selon ses richesses en gloire par Christ Jésus ». (Phil. 4:19) Le terme « par » transmet l’idée de lieu, « en ». Par conséquent, où sont comblés tous nos besoins ? – En Jésus Christ ! Si vous n’êtes pas « en » Jésus Christ, tous vos besoins ne seront pas comblés.

C’est pour cette raison que Jésus instruit les croyants : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa droiture, et toutes ces choses seront ajoutées par-dessus. » (Matt. 6:33) Si les croyants passaient moins de temps à s’inquiéter des choses de ce monde et plus de temps à s’inquiéter des choses de Dieu, la spiritualité individuelle, familiale et de l’église grimperait à des hauteurs plus nobles.

Les Saintes Écritures enseignent aux croyants d’avoir une foi comme celle des enfants dans leur Père céleste. En d’autres termes, ils doivent avoir une foi inconditionnelle et incontestable en la fidélité de Dieu et Sa promesse de ne jamais les quitter, ne jamais les abandonner et de toujours pourvoir à leurs besoins. Il ne leur a pas promis de leur donner tous leurs désirs. Chaque croyant doit désespérément maintenir une foi complète en Dieu !

2. Dans Matthieu 8:25-26, Jésus réprimande la peur : « Et ses disciples vinrent à lui, et le réveillèrent, disant : Seigneur, sauve-nous, nous périssons. Et il leur dit : Pourquoi avez-vous peur, ô vous hommes de petite foi ? Puis il se leva, et réprimanda les vents et la mer, et il se fit un grand calme. »

L’apôtre Paul a écrit au jeune Timothée : « Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de peur, mais de puissance et d’amour et de bon sens. » (II Tim. 1:7) Eh bien, si Dieu ne nous a pas donné un esprit de peur, pourquoi sommes-nous si craintifs dans notre marche quotidienne ? Si Dieu est notre Protecteur, de quoi devons-nous avoir peur ? Dieu a dit à Abraham : « N’aie pas peur, Abraham, je suis ton bouclier, » (Gen. 15:1) Et Paul a écrit aux Ephésiens : « Par-dessus tout, prenant le bouclier de [la] foi, avec lequel vous serez capables d’éteindre tous les dards enflammés du malin ». (Eph. 6:16) Les vrais saints croient Dieu, tout comme Abraham a cru l’Éternel. Dieu est notre bouclier éternel. Lorsque le malin lance ses dards enflammés vers l’élu de Dieu, le souffle du Dieu omnipotent les éteint. Si les dards pouvaient pénétrer avec force à travers Dieu, les croyants auraient quelque chose à craindre ; mais ils ne peuvent pas déchirer le Bouclier vivant ; louons Son saint nom. Les précieux élus de Dieu sont sains et saufs parce que Dieu est notre Bouclier tout puissant, qu’y a-t-il à craindre ? Satan ne peut pas vaincre Dieu et l’homme ne le peut pas non plus. « Que dirons-nous donc à [l’égard de] ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui peut-être contre nous ? » (Rom. 8:31) Qu’y a-t-il donc à craindre ?

Le notable pasteur anglais de la fin des années 1800, Charles Haddon Spurgeon, a dit que nous sommes immortels jusqu’à ce que la volonté de Dieu pour nous soit accomplie, alors rien ne pourrait empêcher la porte du décès de s’ouvrir. Les croyants passent peut-être trop de temps à contempler le « croque-mitaine » proverbial derrière les rocs et dans les ombres. Croyant, ne craignez pas ce qui peut être derrière les rocs, ni ce qui se cache dans les ombres ; ayez foi en votre Père !

3. Dans Matthieu 14:29-31, Jésus réprimande le doute : « Et il dit : Viens. Et quand Pierre descendit de la barque, il marcha sur l’eau pour aller à Jésus. Mais quand il vit le vent violent, il eut peur ; et commençant à enfoncer, il s’écria disant : Seigneur, sauve-moi. Et immédiatement Jésus étendit sa main, et l’attrapa, et lui dit : Ô toi, homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »

Dieu est encore un Dieu souverain dans chaque situation et Il règne avec des règles souveraines dans les tempêtes de la vie. Rien ne Le prend par surprise ! Les croyants sont dépassés par les tempêtes turbulentes des peurs envahissantes lorsqu’ils enlèvent leurs yeux du Seigneur Jésus et commencent à douter Dieu. Absolument rien ne transpire dans Sa création sans le consentement de Sa volonté. Maintenant, soit Dieu est souverain en toutes choses, soit Il n’est pas le Dieu omniscient, omnipotent et omniprésent des Saintes Écritures ; et nous sommes laissés à la dérive sur la Mer des Chaos. Par conséquent, si c’est par Son consentement, c’est pour notre bien. Il est écrit : « ... que toutes choses contribuent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein ». (Rom. 8:28) Si le résultat ultime de chaque situation et circonstance sera pour le bien des croyants, et selon Son dessein, pourquoi jetons-nous le doute à la figure de Dieu en désespérant que tout est morose et catastrophique dans les vents du mauvais sort ? Lorsque le croyant est rempli de foi, il n’y a aucune place pour languiner dans le doute.

4. Dans Matthieu 16:7-10, Jésus réprimande l’oubli : « Et ils raisonnaient entre eux disant : C’est parce que nous n’avons pas pris de pain. Lorsque Jésus s'en aperçut, il leur dit : Ô vous hommes de petite foi, pourquoi raisonnez-vous entre vous de ce que vous n’avez pas apporté de pain ? N’avez-vous pas encore compris, et ne vous souvenez-vous plus des cinq pains des cinq mille hommes, et combien de paniers vous avez ramassés ? »

Bien trop souvent les croyants oublient les bénédictions, les miséricordes et les commandements de Dieu. Tout comme les disciples marchant avec Jésus oubliaient rapidement ce qu’Il avait fait, de même nous oublions aujourd’hui. Cet oubli est réprimandé par Jésus, parce que lorsque nous ne souvenons pas, nous sommes désavantagés et faibles dans Son service.

Dieu nous a commandé : « Souviens-toi du jour du shabbat, afin de le garder saint. » Cependant, bon nombre sont devenus préoccupés par « eux-mêmes » et ont oublié les « choses saintes ». Cet oubli les a plongés dans les profondeurs de la destitution spirituelle. Il est difficile de marcher avec Dieu lorsqu’on a oublié le chemin. Se souvenir du commandement éternel du jour du shabbat avec une action sainte pourrait aider à se souvenir de ce chemin de droiture où marche Dieu.

Les enfants d’Israël avaient reçu le commandement de mettre un « ruban bleu » sur la frange des bords de leurs vêtements de manière à ce que lorsqu’ils le regarderaient, « vous vous souviendrez de tous les commandements du SEIGNEUR, et que vous les fassiez, et que vous ne recherchiez pas suivant [les désirs de] votre cœur, ni de vos yeux, après lesquels vous vous prostituez ; Afin que vous vous souveniez de tous mes commandements, et que vous les fassiez, et que vous soyez saints à votre Dieu ». (Nombres 15:39-40) Le défaut de « se souvenir et faire » provoque la colère de Dieu ; mais « se souvenir et faire » provoquent les bénédictions de Dieu. Lequel préférez-vous ?

Jésus a dit à l’église à Éphèse dans Révélation 2:5 : « Souviens-toi donc d’où tu es tombé, et repens-toi, et fais les premières œuvres ; sinon je viendrai rapidement à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes ». Maintenant, ce sont de forts propos que le Seigneur utilise pour réprimander leur oubli. Le premier amour de chaque pasteur et de chaque église est de témoigner de Jésus comme le Christ, le Fils du Dieu vivant. Si on l’oublie, c’est comme si on oubliait le fondement même de la raison d’être de l’église. Sans faire la première œuvre, il n’y a aucun besoin de l’église et le Chandelier (cela fait renvoi à l’Esprit Saint) est enlevé. Par conséquent, l’église doit se repentir d’avoir oublié son premier amour de témoigner et revenir à un témoignage actif de Jésus et de Sa crucifixion. Il est écrit : « Mais vous recevrez la puissance, après que l’Esprit Saint soit venu sur vous ; et vous serez mes témoins... » (Actes 1:8)

La culture de la foi chrétienne implique d’« enlever les mauvaises herbes » dans son caractère, autant que possible, l’anxiété, la crainte, le doute et l’oubli, car il est écrit : « car tout ce qui ne vient pas de la foi, est un péché ». (Rom. 14:23) Ces quatre choses que Jésus réprimande directement s’opposent à la foi dans la souveraineté de Dieu. On doit continuellement détrôner l’auto-dépendance et mettre toute sa confiance en le Père et en le Seigneur Jésus. Paul a écrit : « ... et la vie que je vis maintenant dans la chair, je la vis par la foi du Fils de Dieu... » (Gal. 2:20) Veuillez noter que ce n’est pas une foi charnelle que Paul évoque, mais plutôt « par la foi du Fils de Dieu ». Cette foi en vertu de laquelle le croyant marche n’est pas d’origine terrestre, elle vient du Seigneur Jésus, et par conséquent, le vrai croyant est sincère dans sa foi, abonde dans la foi, est fort dans la foi, est riche dans la foi, a une assurance complète de la foi et prie pour que sa foi soit accrue, qu’il ne soit pas jugé comme « de peu de foi ».

Questions de réflexion :

1. Quelles sont les quatre qualités négatives réprimandées par le Seigneur Jésus Christ ?

2. Croyez-vous honnêtement que Dieu est capable de prendre soin de tous vos besoins à tout moment et en tout lieu ?

3. Êtes-vous distrait(e) dans votre marche quotidienne avec le Seigneur par les préoccupations de ce monde ?

4. Que veut dire le terme « souverain » ?

5. Dieu est-il souverain sur toute Sa création, y compris l’homme ?

6. Dieu prendra-t-il soin de tous vos besoins si vous n’êtes pas en Jésus Christ (sauvé) ?

7. À la recherche de quoi chaque croyant doit-il accorder la première priorité ?

8. D’où provient l’esprit de la peur ? D’après II Tim. 1:7, quel type d’esprit Dieu donne-t-il aux croyants ?

9. Qui et quoi est le bouclier des saints ?

10. Si Dieu est pour nous, qui peut réellement nous conquérir ?

11. Qui a le contrôle absolu de chaque situation et de chaque tempête dans la vie ? Est-il digne de confiance ?

12. Au sujet de qui l’apôtre Paul écrit-il dans Romains 8:28 ? Croyez-vous que Paul a écrit la vérité ?

13. Quand on se préoccupe de « soi », ou en d’autres termes, lorsqu’on est « égocentrique », que nous arrive-t-il spirituellement ? Cela décrit-il votre vie ?

14. Quel est le jour le plus important dont chaque croyant doit se souvenir ? Pourquoi ?

15. Dieu est provoqué à quoi lorsque les saints oublient de « se souvenir et faire » ? De quoi doivent-ils se souvenir et faire ?

16. Qu’est-ce que l’église à Éphèse a oublié de se souvenir et faire ? Que se passerait-il s’ils oubliaient de se souvenir et faire ?

17. Quel doit être le premier amour de chaque croyant et église du Seigneur Jésus Christ ?

18. Si le croyant refuse de marcher et de faire par la foi, que fait-il devant Dieu ?

19. D’où vient la foi qui sauve et la foi selon laquelle on doit vivre ?

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