Terminer avec joie

Du Pasteur : Dr M. J. Seymour, Sr

Il est écrit : « Mais aucune de ces choses ne m’émeut, et je ne considère pas non plus ma vie comme précieuse, pourvu que j’achève ma course avec joie et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, pour rendre témoignage à l’évangile de la grâce de Dieu. » (Actes 20:24)

L’apôtre Paul était déterminé à marcher d’une manière digne de l’appel de Dieu. Avec cette unicité d’esprit, il a témoigné avec zèle à tous de « la repentance envers Dieu et de la foi envers notre Seigneur Jésus Christ ». Il a refusé d’être détourné de son œuvre sainte par les activités iniques des hommes. Même lorsque l’Esprit Saint a témoigné que des chaînes et des afflictions l’attendaient, il n’a jamais faibli dans son voyage. Bon nombre de ses frères ne pouvaient pas comprendre pourquoi il était si persistant et beaucoup l’ont encouragé à changer son itinéraire pour éviter des difficultés. Cependant, Paul a dit : « … aucune de ces choses ne m’émeut, et je ne considère pas non plus ma vie comme précieuse ». Si son ministère saint avait une valeur quelconque, il valait certainement tout, même si cela lui coutait sa vie. Paul comprenait la gravité de sa vocation divine ; peu importe ce qui arrivait, il ne pouvait que servir le ministère qu’il avait reçu jusqu’à l’achèvement de sa course.

Paul savait que s’il avait laissé les autres le détourner du ministère qu’il avait reçu du Seigneur Jésus, la joie bénie de l’obéissance serait perdue dans la culpabilité de l’échec. Il vivait dans la joie du salut, la joie de sa vocation, la joie de la fidélité et il était déterminé à finir sa course avec joie. Le ministère auquel il était appelé était de « rendre témoignage de l’évangile de la grâce de Dieu ». Il n’était pas recruté pour un « emploi » ; il avait reçu un « ministère » de Jésus Christ pour rendre témoignage de la grâce de Dieu. Ce n’était comparable à rien d’autre sur la surface de la terre. C’est pour cette raison que les Saintes Écritures ne parlent pas des églises qui recrutent un pasteur ; mais elles révèlent plutôt qu’un pasteur est le don à l’église. Peu importe ce qui arrive, le pasteur n’accorde aucune valeur à sa vie afin qu’il puisse finir sa course avec joie et le ministère qu’il a reçu du Seigneur Jésus Christ.

Il est également écrit : « En regardant à Jésus, l’auteur et le finisseur de notre foi, lequel pour la joie qui était placée devant lui, a enduré la croix, méprisant la honte, et s’est assis à la main droite du trône de Dieu. »
(Héb. 12:2) Il y a une plus grande joie bien au-delà de la compréhension commune. Laissez les portes de l’enfer vibrées ; cela ne procurera qu’une joie plus douce !