Du Pasteur : Dr M. J. Seymour, Sr
Il est écrit : « Par lui offrons donc sans cesse à Dieu le sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de nos lèvres remerciant son nom. » (Héb. 13:15)
Nous entendons fréquemment des gens qui utilisent sans cesse le terme « Dieu soit loué ». Parfois, je suis fatigué de les entendre abuser le terme et je leur dis de le faire et de Le louer. Maintenant, cela semble tout simplement les mystifier. Mes propos semblent les laisser sans paroles. La raison de leur confusion est qu’ils ne comprennent pas l’expression « Dieu soit loué ».
Le terme « louer » dans les Saintes Écritures signifie prononcer un discours ou une narration. Dans le Nouveau Testament, ce terme grec n’est utilisé que pour les louanges données à Dieu. Le croyant doit offrir le sacrifice d’un discours à Dieu et il doit le faire « continuellement ». L’offrande d’un sacrifice détermine la relation croyant-prêtre avec Dieu. Tout comme un prêtre lévite offrait un sacrifice, ainsi un croyant-prêtre doit amener son sacrifice de narration sur l’autel et le siège de la miséricorde de Dieu, pas un sacrifice de sang, mais un sacrifice de « louange ».
La clé du discours ou de la narration qui doit être offert figure dans le reste de ce passage : « c’est-à-dire, le fruit de nos lèvres remerciant son nom ». Le « fruit de nos lèvres » fait renvoi à ce qui sort de la bouche du croyant, et ce qui sort de la bouche, est le don de remerciements. De plus, souvenez-vous que cette « louange » ne peut être utilisée que lorsqu’elle s’adresse à Dieu. Le terme « remerciant » signifie reconnaître expressément, parler librement, déclarer ouvertement ou célébrer. Par conséquent, le croyant-prêtre doit offrir le sacrifice d’un discours à Dieu qui reconnaît expressément avec ses propres lèvres ce que Dieu a fait pour lui et avec l’enthousiasme d’une célébration. Ce n’est pas la simple utilisation de l’expression « Dieu soit loué » ; c’est plutôt une narration de ce qui a exactement été reçu du Seigneur.
Le terme « sacrifice » est utilisé pour décrire la nécessité d’éliminer le « soi » de l’équation afin que tout l’honneur et toute la gloire ne soient proclamés qu’envers Dieu. Le croyant ne doit recevoir absolument aucun crédit de la bénédiction de Dieu. Dieu n’agit qu’en fonction de Son dessein indépendant ; et en tant que Son serviteur, la seule revendication du croyant est : « Je n’ai fait que mon devoir, ce qui est requis de moi. Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis. »
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