lundi 30 juin 2014

Faites-le maintenant



Dépêche-toi de te mettre d'accord avec ton adversaire.(Matthieu 5:25)


Jésus-Christ pose ce principe : Faites ce que vous savez que vous devez faire, faites-le maintenant, faites-le promptement ; sans quoi, le procès suivra son cours, et vous aurez à payer jusqu'au dernier centime, dans la douleur, dans la détresse, dans l'agonie. Les lois de Dieu sont irrévocables : on ne peut pas y échapper.

Réclamer à mon adversaire ce qu'il me doit, sans doute, j'en ai le droit. Mais Jésus insiste sur le devoir capital qu'il y a pour moi, à payer avant tout à mon adversaire tout ce que je lui dois. Peu importe que je sois ou non lésé. Ce qui importe c'est que je ne fasse rien pour léser autrui.

Agissez promptement, jugez-vous vous-même sans plus tarder. Dès qu'il s'agit de votre salut, ne tardez pas un seul instant. Sinon, le procès suivra son cours. Dieu veut que son enfant soit pur et blanc comme la neige. Tant qu'il reste en vous la moindre désobéissance, Dieu ne vous épargnera aucun des avertissements nécessaires. Quand nous prétendons avoir raison, c'est généralement que nous avons tort au moins sur un point. Et l'Esprit de Dieu insiste alors, avec quelle énergie ! pour que nous venions à la lumière.

"Dépêche-toi de te mettre d'accord avec ton adversaire." Est-ce que vous avez soudain découvert que vous aviez la moindre rancune contre quelqu'un ? Confessez-vous à Dieu, et réconciliez-vous tout de suite, sans plus tarder, maintenant !

Oswald Chambers

Regard en arrière, regard en avant



Toutefois je me souviendrai de l'alliance que j'avais traitée avec toi dans les jours de ta jeunesse, et j'établirai avec toi une alliance éternelle. (Ézéchiel 16:60)


Quels que soient nos péchés, le Seigneur reste fidèle dans son amour envers nous.

Il regarde en arrière.

Vois comme il se souvient de ces jours d'autrefois, quand il nous prit pour faire alliance avec nous, et que nous nous donnâmes à lui. Heureux jours, que ceux-là ! Le Seigneur ne nous reproche rien et ne nous accuse pas de manque de sincérité. Non, il regarde à son alliance avec nous, plus qu'à la nôtre avec lui. Aurait-il pu y avoir aucune arrière pensée de sa part dans ce pacte sacré ? Quelle bonté il nous témoigne, au contraire, de se souvenir de nous dans son amour !

Il regarde en avant ensuite.

Il a résolu de ne pas manquer à son alliance. Si nous n'y sommes pas fidèles, lui demeure fidèle. Il nous déclare solennellement : « J'établirai avec toi une alliance éternelle, » et il ne songe pas à revenir en arrière. Béni soit son nom, il contemple le sceau sacré, « le sang de l'alliance éternelle, » et se souvient de notre garant en qui il a ratifié cette alliance, son Fils bien-aimé ; c'est pourquoi il gardera ses engagements sacrés. « Il demeure fidèle, » il ne peut se renier lui-même.

Seigneur, dépose cette précieuse promesse sur mon coeur, et fais que je m'en nourrisse tout le jour !

C.H. Spurgeon

dimanche 29 juin 2014

La discipline du chrétien


Si ta main droite te fait tomber dans le mal, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il est plus avantageux pour toi qu'un de tes membres périsse que d'avoir ton corps tout entier jeté aux gémonies. (Matthieu 5:30)


Jésus ne dit pas que tout le monde doit se couper la main droite, mais que si votre main droite vous empêche de le suivre, eh ! bien, il faut la couper. Il y a des choses en elles-mêmes irréprochables qui ne sont pas conciliables avec le don total de soi-même à Dieu. Votre main droite est un de vos biens les plus précieux. Même cela, dit Jésus, vous devez le sacrifier, si cela est nécessaire pour me suivre. Aucune discipline plus sévère ne fut jamais proposée à l'humanité.

Quand Dieu nous fait naître de nouveau, notre vie semble à bien des égards mutilée. Il y a une foule de choses que vous n'osez plus faire, des choses qui vous touchent de si près que, pour vous et pour ceux qui vous entourent, c'est comme si vous arrachiez votre oeil ou si vous coupiez votre main droite, et les incroyants se récrient : "Mais c'est absurde !" Aucun croyant véritable ne peut se dispenser de ces restrictions et de ces suppressions, au début de sa vie chrétienne. Mais il vaut mieux être borgne ou manchot aux yeux des hommes, et harmonieux aux yeux de Dieu. Jésus-Christ, par son Esprit, est obligé de vous soumettre à toutes ces restrictions. Au moins n'en profitez pas pour critiquer les autres !

On commence par une vie mutilée, mais on aboutit à la perfection : "Soyez parfaits, dit Jésus, comme votre Père céleste est parfait."

Oswald Chambers

Invitation à prier



Crie vers moi, et je te répondrai, et je te déclarerai des choses grandes et cachées, lesquelles tu ne sais pas. (Jérémie 33:3)


Dieu nous encourage à prier. On nous dit que la prière est un exercice pieux qui n'a d'influence que sur l'esprit qui y est engagé. Nous savons autre chose. Notre expérience a fait mentir cent fois cette assertion des incrédules. Ici, Jéhova, le Dieu vivant, promet positivement de répondre à la requête de son serviteur. Implorons-le avec foi, et ne mettons pas en doute qu'il ne nous écoute et ne nous exauce. « Celui qui a fait l'oreille n'entendra-t-il pas ? » Dieu qui a donné aux parents l'amour pour leurs enfants, restera-t-il sourd aux cris de ses fils et de ses filles ?

Oui, notre Dieu répondra aux supplications de son peuple dans l'angoisse. Il a des merveilles en réserve pour eux. Ce qu'ils n'ont jamais ni vu, ni entendu, ni même rêvé, il le fera pour eux. .Il inventera de nouvelles bénédictions si cela est nécessaire. Il videra la terre et les mers pour les nourrir, et enverra n'importe quel ange du ciel pour les secourir, lorsque leur détresse le nécessitera. Il nous stupéfiera par ses grâces et nous fera voir des choses telles qu'il n'en avait encore point fait de semblables. Tout ce qu'il demande de nous, c'est que nous l'invoquions. Il ne peut pas nous demander moins. Faisons donc joyeusement monter vers lui nos requêtes.

C.H. Spurgeon

samedi 28 juin 2014

Saisis par Dieu



Non que j'aie déjà obtenu le prix... mais je m'efforce de le saisir, ayant été moi-même saisi par Jésus, le Messie.(Philippiens 3:12)


Ne choisissez jamais par vous-même d'être ministre de l'Évangile. Mais quand une fois vous avez reçu l'appel de Dieu, malheur à vous si vous vous détournez du chemin, que ce soit à gauche ou à droite ! Nous ne sommes pas ici parce que nous l'avons décidé de nous-mêmes, mais parce que Dieu nous a saisis. Il n'est donc pas question de se dire : "Oh, je ne suis pas à la hauteur !" Ce que vous avez à prêcher, c'est Dieu qui l'ordonne, ce n'est pas vos tendances personnelles.

Gardez votre âme en communion constante avec Dieu, et rappelez-vous que vous n'avez pas seulement à rendre votre témoignage, mais à prêcher l'Évangile. Tout chrétien doit rendre son témoignage, mais quand on se sent appelé à prêcher, c'est que la main de Dieu vous a saisi comme un étau : elle vous fait souffrir, mais ne vous lâche pas. En est-il bien ainsi pour chacun d'entre nous ?

N'affaiblissez jamais, n'atténuez en rien la parole de Dieu : prêchez-la dans sa sévère rigueur. Vous devez être loyalement fidèle à la parole de Dieu. Mais dans vos rapports personnels avec vos frères, rappelez-vous bien qui vous êtes, non pas un ange venu du ciel, mais un pauvre pécheur sauvé par la grâce de Dieu.

"Mes frères, dit Paul aux chrétiens de Philippes, je ne me figure pas y être encore arrivé ; je ne sais qu'une chose : oublieux du passé, tendant de toutes mes énergies vers l'avenir, je m'efforce vers le but..."

Oswald Chambers

Un regard du Seigneur !



L'Éternel, le regardant, lui dit : Va avec cette force que tu as et tu délivreras Israël de la main des Madianites. Ne t'ai-je pas envoyé ? (Juges 6:14)


Quel regard, que celui que Dieu dirigea sur Gédéon !

Ce regard changea ses découragements en une sainte bravoure. Si notre regard sur le Seigneur nous sauve, que sera son regard sur nous ? Seigneur, regarde-moi en ce jour, et fortifie-moi pour mes devoirs et pour mes luttes.

Et quelle parole, que celle adressée par Jéhovah à Gédéon : « Va ! » Il n'a pas à hésiter. Il aurait pu répliquer : « Quoi, aller dans ma faiblesse ! » Mais Dieu coupe court à cette objection en ajoutant : « Va avec cette que tu as. » Il avait vu une force en Gédéon, et celui-ci n'avait qu'à la mettre en oeuvre en sauvant Israël de la main des Madianites. Il se peut que le Seigneur veuille faire par mon moyen plus que je n'ai jamais rêvé. S'il m'a regardé, il m'a rendu fort. Par la foi, j'exercerai le pouvoir qu'il m'a confié. Il ne m'a pas dit : « Reste inactif avec la force que tu as. » Loin de là, il me dit : « Va » parce qu'il me fortifie.

Et la question qu'il pose à Gédéon, il me la fait aussi : « Ne t'ai-je pas envoyé ? » Oui, Seigneur, tu m'as envoyé, et je vais avec ta force. À ton commandement je me mets en route, et, en marchant, j'ai l'assurance que tu vaincras par moi.

C.H. Spurgeon

vendredi 27 juin 2014

Ne regardez qu'à Dieu



JE SUIS avec toi pour te délivrer, dit l'Éternel. (Jérémie 30:11)


Dieu promit à Jérémie qu'il le délivrerait : "Je te donnerai ta vie sauve, comme un butin qu'on emporte avec soi." C'est tout ce que Dieu promet à ses enfants. Où qu'il nous envoie, il protège notre vie. Quant à nos biens, quant à notre argent, cela n'a pas d'importance, nous ne devons pas nous en inquiéter ; sans quoi, nous serons dans les alarmes, nous connaîtrons les pires angoisses. Si Dieu protège notre vie, nous sommes à couvert. N'allons pas entretenir dans notre coeur les inquiétudes de toute espèce.

Le Sermon sur la Montagne nous enseigne que, chargés d'exécuter les ordres de Jésus-Christ, nous n'avons pas à nous préoccuper de nos intérêts personnels. Jésus nous dit : Ne vous tourmentez pas pour savoir si les hommes vous traitent avec justice. Une telle préoccupation nous éloigne de notre devoir essentiel : le dévouement à Jésus. Ne vous attendez jamais à être traité avec justice dans ce monde, mais vous-même pratiquez-la. Si nous comptons sur la justice des autres, nous nous laisserons aller à grogner, à nous apitoyer sur nous-mêmes : "Pourquoi suis-je donc traité comme cela ?"

Soumis à Jésus-Christ, dévoués à son service, tout le reste ne compte plus pour nous. Jésus nous dit : "Allez de l'avant, faites ce que je vous demande : je protège votre vie. Mais ne cherchez pas à la protéger vous-mêmes, vous ne seriez plus sous ma garde."

Sous ce rapport les plus pieux d'entre nous sont comme des athées. Nous ne croyons pas à la protection divine, et nous ne nous fions qu'à notre bon sens, dont nous faisons une idole. C'est notre intelligence que nous suivons, et non pas Dieu.

Oswald Chambers

Remerciez-le et demeurez près de Lui


Certainement les justes célébreront ton nom, hommes droits habiteront devant ta face. (Psaumes 140:14)


Oh, que mon coeur soit droit devant Dieu, afin que je puisse toujours bénir son saint Nom ! Il se montre si bon pour ceux qui sont bons que tout mon désir est d'être de ce nombre, afin d'être chaque jour rempli de gratitude à son égard. Il arrive parfois aux justes de chanceler quand ils voient que les épreuves sont le résultat de leur intégrité. Mais certainement le jour ne tardera pas à venir où ils se réjouiront de n'avoir pas cédé aux suggestions trompeuses qui les poussaient à prendre des voies obliques. À la longue, les hommes intègres béniront le Dieu juste et vrai de les avoir conduits dans le sentier de la justice. Seigneur, que je sois de ceux-là !

Quelle promesse renferme la seconde déclaration : « Les hommes droits habiteront devant ta face ! » Ils seront reçus et subsisteront là où les autres ne paraîtront que pour leur condamnation. Admis à la cour du Grand Roi et ayant audience auprès de lui à tout instant, ils seront les privilégiés auxquels sourira Jéhovah et qu'il recevra gracieusement. Seigneur, je veux rechercher cet honneur, cette précieuse faveur ; et ce sera pour moi le ciel sur la terre que d'en pouvoir jouir. Que je sois droit en toutes choses pour pouvoir demeurer aujourd'hui, demain et chaque jour en ta céleste présence. Alors je pourrai rendre gloire à ton saint Nom à toujours et à perpétuité. Amen !

C.H. Spurgeon

jeudi 26 juin 2014

Maintenant


C'est maintenant le temps favorable ; c'est maintenant le jour du salut. (2 Corinthiens 6:2)


La grâce que vous avez reçue hier ne peut pas vous suffire pour aujourd'hui. La grâce est une source toujours jaillissante ; vous pouvez y puiser à chaque instant. Elle est là "dans les afflictions, dans les détresses, dans les angoisses..." C'est là que se manifeste la grâce de Dieu, dans notre patience. À des moments pareils, vous est-il arrivé de ne pas saisir cette grâce divine ? Est-ce que vous dites : "Ce sera pour plus tard" ? Vous priez Dieu de venir à votre aide. Mais Sa grâce est là, devant vous ; vous n'avez qu'à la saisir. Nous considérons la prière comme une préparation à notre travail, mais dans la Bible elle est bien autre chose : elle est l'acte de puiser à même la grâce de Dieu. Ne vous dites pas : "Je supporterai cela jusqu'à ce que je puisse aller me recueillir et prier Dieu qu'il me délivre." Priez maintenant.

Puisez au moment du besoin à cette source qui est toujours là. La prière doit être une action pratiqué, et non pas une simple élévation de l'âme pieuse. Nous avons tant de peine à comprendre que la prière est l'acte de puiser à même la grâce de Dieu.

"Sous les coups, dans les cachots, dans les émeutes, dans les fatigues..." Comme l'apôtre Paul, sachez puiser à même la grâce de Dieu. Vous serez émerveillé vous-même, autant que ceux qui en seront les témoins. Mais puisez maintenant. Aucune douleur, aucune humiliation ne vous empêchera de manifester la grâce de Dieu.

Donnez, comme Paul, tout ce que vous avez. Ne gardez rien pour vous, de tout ce que Dieu vous donne. C'est la pauvreté triomphante.

Oswald Chambers

Ce ne sera pas long



Vous donc de même, attendez patiemment, et affermissez vos coeurs ; car l'avènement du Seigneur est proche. (Jacques 5:8)


Parmi les dernières paroles de l'Apocalypse, nous lisons : « L'Esprit et l'Épouse disent : Viens ! » À quoi l'Époux divin répond : « Voici, je viens bientôt. » Notre amour soupire pour la glorieuse apparition du Seigneur, et se réjouit de cette douce promesse : « L'avènement du Seigneur est proche. » Elle fixe notre esprit sur cet avenir glorieux ; elle est comme une fenêtre par laquelle nous jetons un regard d'espérance.

Cette céleste « fenêtre d'agate » laisse pénétrer sur le présent un flot de lumière qui vient améliorer pour nous les conditions du travail et de la souffrance. Pendant les jours d'épreuve, le sentiment de l'approche de ce jour de joie, nous murmure « patience. » Sommes-nous attristés de ne pas voir le résultat de notre travail ? Ce glorieux avertissement nous crie encore : « Sois patient. » Quand nous sommes tourmentés par nos nombreuses tentations, alors l'assurance qu'avant peu le Seigneur sera de retour nous prêche ce texte « Affermissez vos coeurs. » Soyons donc tranquilles, « demeurons fermes et inébranlables, abondant toujours dans l'oeuvre du Seigneur. » Bientôt nous entendrons les trompettes d'argent nous annonçant le retour de notre Roi glorieux. N'en soyons point effrayés, mais tenons ferme, car le voici sur les nuées du ciel. Aujourd'hui même il peut apparaître.

C.H. Spurgeon

mercredi 25 juin 2014

Se trouver soi-même dans la fournaise de l'affliction



Maintenant mon âme est troublée. Et pourquoi dirais-je : Père, délivre-moi de cette heure ? Mais c'est pour cette heure-là queJE SUIS venu ! Père, glorifie ton nom ! (Jean 12:27-28)


Comme enfant de Dieu, je n'ai pas à Lui demander de m'épargner la peine de l'affliction, mais seulement que je puisse rester et devenir ce que je dois être à travers la fournaise. C'est dans la fournaise que notre Seigneur s'est trouvé lui-même. L'affliction ne lui a pas été épargnée, mais en elle il s'est trouvé, il s'est enrichi.

Nous disons que l'affliction ne devrait pas exister, mais elle existe, et c'est dans cette fournaise que nous devons nous trouver nous-mêmes. Si nous essayons d'y échapper, si nous refusons d'en tenir compte, nous sommes des insensés. L'affliction est un des faits capitaux de la vie ; il ne sert de rien de le nier. Le péché, l'affliction, la souffrance sont des réalités, et si Dieu les permet, ce n'est pas à nous de dire qu'il se trompe.

L'affliction fait disparaître beaucoup de notre frivolité, mais elle ne nous rend pas toujours meilleurs. Ou la souffrance m'élève, ou elle m'abaisse. Vous ne pouvez pas vous trouver vous-même dans le succès, vous perdriez la tête, ni dans la médiocrité quotidienne, vous seriez dégoûté de vous-même. Vous ne pouvez vous trouver vous-même que dans la fournaise de l'affliction. La raison en est peut-être difficile à connaître, mais c'est un fait confirmé par l'Écriture et par notre expérience. Vous reconnaissez tout de suite l'homme qui s'est trouvé lui-même dans la fournaise de l'affliction : lorsque vous êtes désemparé, allez à lui, il vous accueillera, il trouvera toujours du temps à vous donner. Les autres vous dédaigneront et n'auront pas de temps à vous consacrer. Celui qui s'est ainsi trouvé lui-même peut venir au secours des autres.

Oswald Chambers

Un escalier vers le ciel



En vérité, en vérité, je vous dis que désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme. (Jean 1:51)


Oui, pour nous qui croyons, nous voyons la réalisation de cette parole, même de nos jours. Nous voyons le ciel ouvert, car Jésus l'a ouvert à tous les croyants, et nos regards pénètrent jusque dans les mystères de sa gloire qu'il nous a révélés. Bientôt nous y entrerons nous-mêmes, car il en est le chemin.

Nous avons ici l'explication de l'échelle de Jacob. Entre le ciel et la terre s'établit un saint échange : notre prière monte, et la réponse descend par Jésus le Médiateur. Cette échelle nous apparaît quand nous contemplons Jésus. Il est la route lumineuse qui nous donne accès, jusqu'au trône du Très-Haut. Faisons-en usage pour y envoyer nos prières qui seront nos messagers. Nous vivrons ainsi nous-mêmes de la vie des anges, nous élevant au ciel par notre intercession et pour y saisir les bénédictions attachées à l'alliance de grâce, puis en redescendant pour répandre parmi les fils des hommes les dons que nous aurons reçus.

Ce qui ne fut pour Jacob qu'une vision merveilleuse devient pour nous une admirable réalité. Montons et descendons aujourd'hui cette échelle à chaque heure, la gravissant par la communion avec Dieu et revenant pour travailler au salut de nos frères. C'est là ta promesse, Seigneur ; donne-nous donc la joie d'en voir la réalisation.

C.H. Spurgeon

vendredi 13 juin 2014

Venez à moi. (3)



Jésus leur dit : Venez, suivez-moi. (Marc 1:17)


L'un des arguments que nous invoquons le plus volontiers pour ne pas suivre Jésus, c'est notre tempérament, nos dispositions naturelles. Mais, quand une fois nous allons à lui, la première chose dont nous nous rendons compte, c'est qu'il n'attache aucune importance à nos dispositions naturelles. Nous nous imaginons que nous pouvons consacrer à Dieu nos dons et nos capacités. Mais comment consacrer à Dieu ce qui ne vous appartient pas ? Il n'y a qu'une chose que vous puissiez lui consacrer, votre personne même (Romains 5:2-5), tous vos droits sur vous-même. Si vous faites cela, Dieu se servira de vous pour faire une de Ses divines expériences. Les expériences de Dieu réussissent toujours. Ce qui caractérise un enfant de Dieu, c'est le rayonnement moral qui résulte d'un abandon total à Jésus-Christ. La vie n'est plus alors qu'une source limpide et toujours jaillissante, alimentée sans cesse en nous par le Saint-Esprit. L'enfant de Dieu se rend compte que c'est son Père céleste qui règle lui-même toutes les circonstances de sa vie, aussi jamais il n'est disposé à se plaindre, il sait que Jésus est là, il s'abandonne à lui sans aucune réserve. Mais gardez-vous d'ériger votre propre expérience en règle universelle. Laissez Dieu agir à sa manière avec votre prochain, comme il l'a fait pour vous.

Si vous savez obéir à l'appel de Jésus : "Viens à moi", il se servira de vous pour renouveler cet appel. Votre vie sera l'expression de l'appel même de Jésus.

"Viens à moi." Mon frère, ma soeur, es-tu venu(e) ?

Oswald Chambers

Culture divine



C'est moi, l'Éternel, qui la garde : je l'arroserai de moment en moment ; je la garderai nuit et jour, de peur qu'on ne lui fasse du mal. (Ésaïe 27:3)


Quand le Seigneur parle en personne et sans emprunter la voix d'un prophète, sa parole a une valeur particulière pour les âmes croyantes. Il nous dit ici qu'il est lui-même Jéhova, le gardien de sa vigne ; il ne la confie à aucun autre, mais s'en occupe personnellement. Ne sont-ils pas bien gardés, ceux qui le sont par l'Éternel lui-même ? Il nous arrosera, non seulement chaque jour et à chaque heure, mais à chaque moment. Avec quelle rapidité ne devrions-nous pas pousser ; quelle fraîcheur et quelle fertilité chaque plante devrait présenter ! De quelles superbes grappes les ceps devraient être chargés ! Si des ennemis viennent à surgir, si des oiseaux voraces ou des guêpes avides s'attaquent à ses fruits, voici l'Éternel la garde, et la garde à toute heure, nuit et jour. Qui peut nous nuire et qu'avons-nous à redouter ? Le Seigneur la surveille, l'arrose, la préserve. Que désirer de plus ?

Remarquez l'expression : « C'est moi ! » Quelle affirmation de sa puissance, de son amour, de sa décision dans cette déclaration de Dieu.

Qui peut se permettre de douter et de craindre, quand il dit : « C'est moi, l'Éternel, qui la garde ! » Le péché, la mort, ni l'enfer ne peuvent rien contre nous du moment que c'est l'Éternel lui- même qui nous en garantit.

C.H. Spurgeon

jeudi 12 juin 2014

Venez à moi. (2)



Rabbi, où demeures-tu ? — Venez, leur dit-il, et vous verrez. Ils allèrent, et... restèrent auprès de lui ce jour-là. (Jean 1:38-39)


"Venez avec moi ", nous dit quelquefois Jésus. Nous restons auprès de lui ce jour-là, et puis c'est fini ; nous retournons à nos affaires, à nos intérêts personnels. Nous ne comprenons pas qu'on peut rester avec Jésus en toute circonstance.

"Tu es Simon ; on t'appellera Céphas." Dieu ne peut écrire notre nouveau nom que là où il a effacé notre orgueil, notre suffisance, notre égoïsme. Il y en a parmi nous qui ne sont enfants de Dieu que par-ci par-là, comme les taches de rougeole. Si vous nous regardez seulement sur tel point, ou bien sous telle lumière, quand nous sommes tout à fait bien disposés, vous croiriez que nous sommes des modèles de piété. Mais quand nous sommes mal disposés, patatras ! Le vrai disciple de Jésus porte son nom sur toute sa personne ; l'égoïsme, l'orgueil, la suffisance ont partout disparu.

L'orgueil est la déification du moi. Et cet orgueil peut être chez plusieurs d'entre nous, aujourd'hui, non pas celui du pharisien, mais celui du péager. Vous dites : "Oh ! je ne suis pas ce que je devrais être." Votre orgueil d'homme s'en accommode, mais au fond vous blasphémez contre Dieu, car votre pensée, c'est que Dieu ne peut pas vous transformer. "Je suis trop faible, trop découragé, dites-vous ; le salut n'est pas pour moi." Humble au regard des hommes, vous êtes un blasphémateur à l'égard de Dieu, Vous ne croyez pas à la puissance de Dieu. "Il faudrait, dites-vous, que Dieu vienne me prendre et m'emporte au ciel." Mais Il est prêt à le faire. Allez à Jésus, restez auprès de lui, sans rien exiger d'autre. Jésus vous prendra avec Lui, non pas pour un jour, mais pour toujours.

Oswald Chambers

Demeure sans risque à part


Israël habitera seul, sûrement. (Deutéronome 33:28)


Plus nous serons isolés du monde, plus nous serons en sûreté. Dieu veut un peuple séparé des pécheurs.

Son ordre est : « Sortez du milieu d'eux et vous en séparez ! » Un monde portant le nom de chrétien est une monstruosité que les Écritures ne justifieront jamais. Un chrétien mondain est spirituellement malade. Ceux qui font des compromis avec les ennemis de Christ peuvent compter comme leurs alliés.

Notre sûreté sera, non de nous accorder avec les ennemis, mais de demeurer seuls avec notre meilleur Ami ! De cette manière nous habiterons en sûreté, en dépit des sarcasmes, des moqueries et des dédains du monde. Nous serons garantis contre les funestes influences de son orgueil, de son incrédulité, de sa vanité, de sa ruse.

Dieu nous fera habiter seuls et en assurance, au jour où il visitera le péché des nations par la guerre, les épidémies ou les famines.

Le Seigneur tira Abraham d'Ur en Chaldée, mais celui-ci s'arrêta à moitié chemin à Charan : il n'eut de bénédiction que quand il se fut décidé à se rendre au pays de Canaan et qu'il y fut venu. Il y vécut en sécurité seul, au milieu même des ennemis, tandis que Lot n'était pas en sécurité à Sodome, même au milieu du cercle d'amis qu'il s'y était faits, par ses, alliances avec les habitants. Notre sûreté, c'est de vivre seuls avec Dieu.

C.H. Spurgeon

mercredi 11 juin 2014

Venez à moi



Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. (Matthieu 11:28)


Est-ce que je suis vraiment désireux de trouver le repos et la sérénité ? Les problèmes qui ont une véritable importance dans la vie ne sont pas nombreux. Et tous trouvent leur solution dans cette parole : "Venez à moi." Jésus ne nous dit pas "Faites ceci ; ne faites pas cela." Il nous dit : "Venez à moi." Si je viens à Lui, je serai déchargé de mon péché, ma vie deviendra ce que je sens bien qu'elle devrait être ; je pourrai chanter de joie.

Avez-vous jamais consenti à cet acte si simple, si enfantin venir à Jésus ? Mais votre coeur est si obstiné ! Et cependant, si vous voulez être libéré de votre péché, c'est le seul moyen.

La réponse que nous faisons à Jésus est ce qui nous juge. Au moment où nous nous y attendons le moins, sa voix murmure à notre oreille : "Viens à moi." Si je me laisse attirer, alors tout en moi se transforme. Ne raisonnez pas, mais jetez-vous dans ses bras. Fiez-vous à lui seul, abandonnez tout le reste.

"Je vous donnerai du repos." C'est-à-dire je vous délivrerai de votre inquiétude, je vous soutiendrai en toute chose. Jésus n'a pas l'intention de nous mettre au lit, pour que nous nous y endormions en le tenant par la main. Oh ! non, il veut nous tirer hors du lit, hors de notre langueur, de notre épuisement, de notre léthargie spirituelle. Il veut nous donner l'énergie, l'activité, la vie. Nous parlons de résignation à la volonté de Dieu ! Jésus veut nous donner l'énergie et la puissance du Fils de Dieu.

Oswald Chambers

Aucune raison de rougir



Ne crains point, car tu n'auras point de honte. (Ésaïe 54:4)


Nous n'avons point honte de notre foi. Sceptiques et critiques peuvent assaillir l'Écriture sur laquelle nous fondons notre foi ; le Seigneur montrera d'une manière de plus en plus évidente que, dans ce livre, il n'y a ni erreur, ni exagération, ni omission. Il n'y a aucun déshonneur à être un simple croyant : la foi qui va droit à Jésus est une couronne d'honneur sur notre tête, et vaut mieux qu'une décoration sur notre poitrine.

Nous ne serons point confus de notre espérance. Elle se réalisera pour nous conformément à la promesse du Seigneur. Nous serons nourris, guidés, bénis, restaurés. Notre Sauveur reviendra, et les jours de notre deuil cesseront. Alors nous rendrons gloire à celui qui nous a donné une espérance vivante, puis, mis en possession de ce que nous aurons espéré.

Nous ne serons pas confus de notre amour. Jésus est l'être le plus digne de notre affection, et jamais nous n'aurons à rougir de lui avoir abandonné notre coeur. La vue glorieuse de notre Bien-Aimé justifiera l'attachement le plus enthousiaste à sa personne. Nul ne blâmera les martyrs d'être morts pour lui. Tandis que les ennemis de Christ auront une honte éternelle, ceux qui auront aimé Jésus seront honorés par tous les, saints, parce qu'ils ont « choisi l'opprobre de Christ plutôt que les trésors de l'Égypte. »

C.H. Spurgeon

mardi 10 juin 2014

Cherchez, et vous trouverez



Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, et pour satisfaire vos passions. (Jacques 4:3)


Si vous demandez pour satisfaire vos passions, et non pas pour plaire à Dieu, vous demandez mal, vous demandez pour vous-même. Et plus vous vous cherchez vous-même, moins vous cherchez Dieu. Cherchez comme il faut chercher, c'est-à-dire cherchez Dieu, et vous le trouverez. Mettez-vous en marche, et concentrez vos efforts vers ce but. Avez-vous jamais cherché Dieu de tout votre coeur, ou bien ne l'avez-vous invoqué que lorsque votre âme était un peu dolente ? Cherchez énergiquement, et vous le trouverez.

"Vous tous qui avez soif, venez ! les eaux sont là." Avez-vous vraiment soif, ou bien êtes-vous béatement satisfait de votre médiocrité ?

"Frappez, et l'on vous ouvrira." "Approchez-vous de Dieu." Frappez ! la porte est fermée, et pendant que vous frappez, votre coeur bat à coups redoublés. "Nettoyez vos mains, pécheurs !" Frappez un peu plus fort. Vous vous apercevez que vos mains sont sales. "Purifiez vos âmes, hommes irrésolus !" Ceci vous touche encore davantage, vous sentez qu'il faut à tout prix aboutir. "Sentez votre misère, affligez-vous et pleurez !" Vous êtes-vous jamais vraiment affligés devant Dieu de votre misère intérieure ? Ce n'est plus une complaisante pitié de vous-même, c'est la douloureuse stupéfaction de voir ce que vous êtes en réalité. "Humiliez-vous devant le Seigneur !" C'est une humiliation, sans contredit, de devoir frapper à la porte, tout comme le brigand crucifié. Mais, à celui qui frappe, on ouvrira.

Oswald Chambers

Un Berger les garde et les protège



Ils paraîtront et se reposeront, et il n'y aura personne qui les épouvante. (Sophonie 3:13)


Nous parlions hier du peuple pauvre et affligé que le Seigneur laisse comme une semence de vie dans un monde mort. Le prophète dit qu'ils ne commettront plus d'iniquité et ne proféreront plus de mensonge. Bien qu'ils n'aient ni rang, ni richesses, ils sont cependant incapables d'user de ces armes auxquelles le méchant accorde tant de confiance. Jamais ils n'emploieront pour se défendre ni le mal, ni la ruse.

Mais ne sont-ils pas en danger d'être détruits ? nullement. Ils auront nourriture et repos, et seront non seulement gardés dans le danger, mais à l'abri de la crainte du mal. Les brebis sont de faibles créatures et les loups leurs terribles ennemis. Mais actuellement, les brebis sont plus nombreuses que les loups, et leur cause fait du progrès, tandis que celle des loups perd du terrain. Un jour viendra où des troupeaux de brebis couvriront les prairies et pas un loup ne subsistera. C'est que les brebis ont un qui leur donne pâture, protection et paix.

Il n'y aura personne, c'est-à-dire aucun être ni humain ni diabolique, qui les épouvante. Qui peut effrayer le troupeau du Seigneur quand lui-même est présent ? Nous reposons dans de verts pâturages, car Jésus même est la nourriture et le repos de nos âmes.

C.H. Spurgeon

lundi 9 juin 2014

Demandez


Car quiconque demande, reçoit. (Luc 11:10)


Au fond, rien n'est plus difficile que de demander véritablement. Nous désirons, nous soupirons, nous exigeons, nous sentons l'aiguillon du besoin, mais c'est seulement à la dernière extrémité que nous demandons tout simplement. C'est quand nous sentons réellement ce qui nous manque que nous nous décidons à demander. Avez-vous jamais demandé comme celui qui est, spirituellement, dénué de tout ? "L'un de vous manque-t-il de sagesse, qu'il la demande à Dieu." Mais pour la demander vraiment, il faut vraiment sentir qu'elle vous manque. Vous ne pouvez pas jongler avec la réalité. Si la réalité spirituelle vous manque, vous n'aurez plus qu'une chose à faire. Demandez à Dieu son Esprit Saint, en vous fondant sur la promesse de Jésus. (Luc 11:13) Le Saint-Esprit rendra réels en vous tous les effets de la rédemption accomplie par Jésus.

"Car quiconque demande, reçoit." Cela ne veut pas dire que Dieu n'accorde pas ses dons à celui qui ne demande pas, mais qu'il faut demander pour vraiment recevoir, c'est-à-dire pour saisir par toutes vos facultés, par votre coeur et votre intelligence, que ce sont là les dons d'un Père à son enfant.

"Si l'un de vous manque de sagesse..." Pour vous rendre compte de ce qui vous manque, il faut que vous ayez entrevu la réalité : ne remettez pas les oeillères du bon sens. On entend des gens qui vous disent : "Prêchez-nous l'Évangile pur et simple ; ne nous parlez plus de sainteté, en nous donnant l'idée désagréable que nous sommes dénués de tout, comme des mendiants." Demander au fond veut dire mendier. Il y a des pauvres qui s'accommodent très bien de leur pauvreté. Mais celui qui n'a plus rien du tout n'a plus honte de mendier. "Heureux, dit Jésus, les mendiants de l'esprit !"

Oswald Chambers

Un Nom digne de confiance



Je laisserai de reste au milieu de toi un peuple affligé et chétif, et ils auront leur confiance au nom de l'Éternel. (Sophonie 3:12)


Quand la religion disparaît du milieu de ceux qui sont dans l'opulence, elle trouve sa demeure parmi les pauvres de ce monde, riches en la foi. Là, le Seigneur trouve un reste fidèle. Suis-je un de ceux-là ? C'est parce qu'ils sont pauvres et affligés qu'ils apprennent à se confier dans le Nom de l'Éternel. Celui qui n'a point d'argent tâche d'obtenir à crédit ou sur bonne garantie. L'homme qui estime son nom sans valeur doit rechercher l'appui d'un autre nom. Or, le meilleur des noms est celui de Jéhova. Dieu aura toujours un peuple qui mette sa confiance en lui, quoique affligé et chétif. L'existence dans le sein d'une nation, de ce peuple, petit aux yeux de la terre, est pour elle une source de bénédictions inconnues. Il est le sel conservateur qui arrête la corruption produite par la convoitise dans le monde.

Cette question s'adresse donc de nouveau à chacun de nous. Suis-je de ce peuple ? Suis-je affligé du péché en moi et autour de moi ? Suis-je pauvre en esprit, pauvre spirituellement, suivant mon propre jugement ? Est-ce que j'ai mis ma confiance dans l'Éternel ? Jésus nous révèle le nom, le caractère, la personne de Dieu. Est-ce que je me confie en lui ? S'il en est ainsi, ce n'est pas sans un but précis que je suis en ce monde. Seigneur, aide-moi à atteindre ce but.

C.H. Spurgeon

dimanche 8 juin 2014

Pour mieux connaître Dieu


Si vous savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettiez en pratique. (Jean 13:17)


Si vous n'avez pas le courage de couper vous-même les amarres, Dieu les brisera par une tempête, et vous serez bien forcé d'aller au large. Fort de l'appui de Dieu, lancez-vous sur l'océan où il vous appelle, et vos yeux s'ouvriront. Si vous croyez en Jésus, vous n'avez plus le droit de, rester toujours à l'intérieur de la rade, où il fait si bon vivre, toujours attaché au rivage. Il faut franchir la barre, et vous lancer sur la haute mer. C'est alors que vous connaîtrez mieux, que vous y verrez clair.

Lorsque vous voyez une chose à faire et que vous la faites sur-le-champ, immédiatement votre connaissance grandit Remarquez-le bien : s'il arrive que votre vie spirituelle soit en panne, c'est depuis le moment où vous aurez négligé un appel précis, parce que cela ne vous semblait pas très urgent. Votre intuition spirituelle s'est obscurcie : au moment critique, vous n'êtes plus maître de votre âme, vous êtes le jouet des circonstances. Il est toujours dangereux de différer l'obéissance à un appel.

Il y a une pseudo-obéissance qui consiste à se créer à soi-même des occasions de dévouement et dé sacrifice ; on est plein d'un zèle admirable, et au fond l'on n'y voit pas clair. Il est plus facile de se sacrifier de la sorte que d'obéir en toute simplicité. "L'obéissance, dit Paul dans sa lettre aux Romains, vaut mieux que le sacrifice." Prenez garde de ne pas soupirer après votre ancienne vie tranquille à l'intérieur du port, lorsque Dieu vous demande d'être ce que vous n'avez jamais été. "Si un homme veut faire..., il connaîtra..."

Oswald Chambers

Sagesse pour celui qui demande



Si quelqu'un de vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, que la donne à tous libéralement, sans rien reprocher ; et elle lui sera donnée. (Jacques 1:5)


« Si quelqu'un manque de sagesse ! » Mais c'est certain que j'en manque ! Comment puis-je tout connaître ? Comment diriger, ma voie, et comment conduire les autres ? Seigneur, je ne suis que folie et n'ai aucune sagesse.

Or tu dis : « Qu'il la demande .à Dieu. » Seigneur, je te la demande. Ici, à tes pieds, je te prie de me pourvoir de ta divine sagesse en vue de mes perplexités journalières, de celles de ce jour même car je reconnais que si tu ne me gardes pas de l'erreur, je peux agir en insensé, même dans les cas les plus aisés et les plus simples.

Je te remercie de ce que tu me dis ce que j'ai à faire, qui est de demander. Quelle grâce de ta part que je n'aie qu'à prier avec foi pour obtenir cette sagesse. Tu me promets ici une éducation libérale, et ne prends pour m'instruire ni précepteur sévère, ni maître grondeur. Tu l'accordes largement, sans rémunération, même à un fou qui manque de sagesse. Merci encore pour cette déclaration si positive « Et elle lui sera donnée. » Je t'accepte. Tu donneras à connaître à ton enfant cette sagesse cachée que le sage de ce monde ne peut apprendre. « Tu me conduiras par ton conseil, et puis tu me recevras dans la gloire ! »

C.H. Spurgeon

samedi 7 juin 2014

Le point central



Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai. (Jean 14:13)


Est-ce que je m'acquitte fidèlement du ministère de l'intercession ? Dans ce ministère caché, il n'y a aucun piège, aucun danger de vanité ou d'orgueil ; mais il porte du fruit à la gloire du Père. Est-ce que je laisse ma vie spirituelle se dissiper à tous les vents, ou bien est-ce qu'elle est concentrée sur un seul point : l'Expiation ? Est-ce que Jésus-Christ domine de plus en plus tons les élans de ma vie ? Si l'Expiation est le point central de toute ma pensée, sous son influence je porterai du fruit à la gloire de Dieu, dans chaque phase de mon existence.

Il faut que je prenne le temps de me recueillir, si je veux saisir ce point central, d'où me viendra toute énergie. Est-ce que je donne à cette pensée ne fût-ce qu'une minute par heure, dans toute ma journée ? "Si vous demeurez en moi", dit Jésus (c'est-à-dire si vous pensez et si vous agissez continuellement en partant de ce point central), "demandez ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez." Est-ce que je demeure en lui ? Est-ce que je prends pour cela le temps nécessaire ? Quelle est la source principale de mon énergie ? Est-ce mon travail lui-même, le service que j'accomplis pour Dieu, mes sacrifices pour les autres, ou bien mon effort de travailler pour Dieu ? Ce qui doit être la source capitale de mon énergie, c'est le sacrifice de Jésus, c'est l'Expiation. Ce qui exerce sur nous la plus forte influence, c'est non pas ce qui absorbe le plus de notre temps, mais ce qui a sur nous le plus de pouvoir. Il faut nous concentrer sur ce qui est essentiel.

"Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai." Celui qui demeure en Jésus ne fait qu'un avec la volonté de Dieu, et son choix, qui nous apparaît tout à fait libre, coïncide avec l'éternel décret de la volonté divine. C'est là, dites-vous, un mystère ? une contradiction ? une absurdité ? Oui, sans doute, et pour le croyant c'est une vérité glorieuse.

Oswald Chambers

L'endroit le plus sûr



Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. (Jean 10:28)


Nous croyons à la sécurité éternelle des saints ; d'abord parce qu'ils sont à Christ qui ne perdra jamais les brebis qu'il a rachetées de son propre sang et reçues de son Père ; ensuite parce qu'il leur donne la vie éternelle, qui, si elle est éternelle, n'aura point de fin, à moins qu'il n'y ait une fin à l'enfer, au ciel et à Dieu. Si la vie spirituelle peut s'éteindre, il est manifeste que cette vie n'est pas éternelle, mais temporaire. Or le Seigneur parle de vie éternelle, et, par là, exclut toute possibilité d'y supposer un terme.

Remarquez, en outre, qu'il déclare « qu'elles ne périront jamais, » et, aussi longtemps que les mots ont une signification, ceux-ci garantissent au croyant qu'il ne peut pas périr. L'incrédule le plus obstiné ne peut changer le sens de cette déclaration.

Pour rendre l'affirmation plus complète, il déclare que son peuple est dans sa main, et il défie tous ses ennemis de l'en faire sortir. C'est chose impossible, même à l'ennemi infernal. Étreints par la main du Tout-Puissant nous sommes dans une absolue sécurité.

Rejetons donc toute crainte comme toute confiance charnelles, et reposons en paix dans cette main de notre Rédempteur.

C.H. Spurgeon

vendredi 6 juin 2014

Élaborez ce que Dieu met en vous



Élaborez en vous votre propre salut. (Philippiens 2:12)


Votre volonté s'accorde avec celle de Dieu, mais dans votre organisme il y a une tendance profonde qui vous rend impuissant à faire votre devoir. Quand le Seigneur entre dans votre pensée, cela éveille en vous la volonté du bien, qui est toujours d'accord avec Dieu. Si vous en doutiez, regardez à Jésus, et vous vous en rendrez compte. Ce qui vous fait dire : "Non, je ne veux pas !" ce n'est pas votre volonté, c'est votre perversité, ou bien votre obstination, qui luttent toujours contre Dieu. La volonté dans l'homme va plus profond que le péché, car la volonté, c'est le caractère essentiel que Dieu s mis dans l'homme, sa créature, tandis que le péché est une perversion qui s'est introduite après coup dans la nature humaine. Chez un homme régénéré, la volonté est une énergie qui provient directement du Tout-Puissant. "Car c'est Dieu qui produit en nous la volonté et l'action, pour l'accomplissement de Ses desseins."

Vous avez à élaborer, avec l'aide de Dieu, ce que Dieu met en vous. Vous n'êtes pas l'auteur de votre salut, mais vous avez à l'élaborer, en vous fondant, d'une foi inébranlable, sur la Rédemption parfaite accomplie par le Seigneur. De cette manière, votre volonté s'unit à celle de Dieu, vous agissez en tout selon les desseins de Dieu, et votre âme respire librement Dieu étant la source de votre volonté, vous pouvez aisément vous ajuster à ce qu'il veut de vous. Notre obstination est comme un paquet de préjugés qui refuse d'être éclairé ; il n'y a qu'une chose à faire, le faire sauter à la dynamite, par l'obéissance résolue au Saint Esprit.

Est-ce que j'ai saisi par la foi le Dieu Tout-Puissant, source de ma volonté ? Dieu me demande de faire Sa volonté, et il met en moi tout ce qu'il faut pour la faire.

Oswald Chambers

Il écoute toujours



L'Éternel a ouï ma supplication ; l'Éternel a reçu ma requête.(Psaumes 6:10)


Cette expérience est la mienne et j'ai reconnu que Dieu est véritable. Il a répondu par des moyens merveilleux aux prières de ses serviteurs de tous les temps. Et aujourd'hui, il entend encore ma supplication, et ne fermera pas son oreille à ma requête. Béni soit-il !

C'est pourquoi, de l'expression d'humble confiance du Psalmiste jaillit pour moi une promesse que je veux m'approprier par la foi. « L'Éternel accueille ma prière, » Il l'accueille et l'exaucera de la manière et au temps que sa sagesse miséricordieuse juge les meilleurs. J'apporte avec moi ma pauvre requête, et le grand Roi me donne audience et reçoit ma pétition. Mes ennemis ne m'écouteront pas, mais le Seigneur le fera. Ils rient de mes larmes, mais lui, il n'en rit pas, et il ouvre son oreille et son coeur à ma prière.

Quel accueil pour un pauvre pécheur ! Nous recevons Jésus, et Dieu nous reçoit, nous et nos requêtes, pour l'amour de son Fils. Béni soit son saint Nom qui affranchit nos suppliques, en sorte qu'elles pénètrent librement au delà des portes d'or. Seigneur qui entend mes prières, enseigne-moi à prier !

Oui, malgré ma misère,
Tu reçois ma prière :
Ton regard est sur moi,
Et tu soutiens ma foi.

C.H. Spurgeon

jeudi 5 juin 2014

Ce que Dieu me dit



Dieu lui-même a dit : ...Aussi pouvons-nous dire avec assurance... (Hébreux 13:5-6)


Ce que je dis doit se fonder sur ce que Dieu me dit. Dieu dit : "Je ne te laisserai pas." Alors, de mon côté, je puis dire avec courage : "Le Seigneur est mon secours, je n'aurai pas peur." Alors je ne serai plus hanté par la crainte. Si je suis jamais tenté d'avoir peur, je me souviendrai de la promesse de Dieu, et je serai plein de courage, comme un enfant qui s'élance pour accomplir un désir de son père. Il y s bien des croyants dont la foi faiblit quand surgit la crainte ; leur aine ne sait pas respirer la force en Dieu.

Qu'est-ce donc qui vous fait si peur ? Vous n'êtes pas un lâche, vous allez de l'avant, mais la crainte vous tenaille. Vous ne savez où trouver du secours. Dites-vous donc : "Le Seigneur est mon secours, là où je suis, en ce moment même." Avez-vous appris à écouter Dieu d'abord, et puis à régler vos paroles sur les siennes ? Ou bien commencez-vous par dire ce qui vous paraît juste, en essayant après coup d'ajuster à cela la parole de Dieu ? Vous n'aurez qu'une chose à faire : vous emparer de la promesse de Dieu, et puis dire : "Je n'aurai pas peur." Quelque obstacle qui puisse obstruer votre chemin, Dieu a dit : "Je ne t'abandonnerai jamais."

La fragilité de notre foi nous empêche de nous fier à la parole de Dieu. Quand nous sentons notre faiblesse devant les difficultés, ces difficultés deviennent des montagnes, nous ne sommes plus que des vermisseaux, et Dieu n'existe plus. Rappelez-vous que Dieu a dit : "Je ne te délaisserai pas." Et répondez-lui courageusement : "Oui, le Seigneur est mon secours."

Oswald Chambers
 
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