vendredi 28 février 2014

Vous croyez à présent ?



À cause de cela nous croyons maintenant... Jésus répondit : Vous croyez à présent ! (Jean 16:30-31)


"Maintenant nous croyons. Vraiment ? leur dit Jésus ; et pourtant l'heure vient où vous me laisserez seul." Combien de chrétiens dans leur activité laissent de côté Jésus-Christ, en prenant pour guide le sentiment de leur devoir, ou bien une nécessité discernée par leur propre intelligence. Tout cela parce qu'il leur manque l'intuition de la présence en eux de Jésus ressuscité. Leur âme a perdu le contact avec Dieu parce qu'elle s'est fiée à ses propres lumières. Il ne semble pas qu'il y ait là un péché, ni rien de répréhensible, mais quand le chrétien s'aperçoit combien il a compromis sa connaissance de Jésus-Christ, et combien il a forgé pour lui-même d'embarras, de chagrins et d'obstacles, c'est avec honte et confusion qu'il doit rebrousser chemin.

Il faut absolument nous appuyer d'une façon plus profonde sur la présence de Jésus dans notre âme, acquérir l'habitude d'en référer à Lui pour toute chose. Au lieu de cela, notre bon sens prend des décisions, et nous demandons à Dieu de les bénir. Il ne le peut pas : nous ne sommes pas à Son point de vue, nous sommes hors de la réalité... En agissant par devoir, nous substituons à Jésus-Christ notre idéal moral. Il ne nous est pas dit de marcher selon notre conscience, mais dans la lumière de Dieu, comme Dieu est dans la lumière. Quand nous agissons par devoir, nous pouvons mettre en avant nos raisons. Quand nous obéissons au Seigneur nous n'avons point de raisons à donner. Aussi le croyant est-il un homme dont on ne peut rire aisément.

Oswald Chambers

Biens immobiliers dans le ciel



Sachant que vous avez dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. (Hébreux 10:34)


Voilà qui est vrai ! Les biens d'ici-bas doit en définitive peu de bien-être et sont de peu de durée. Mais Dieu nous promet dans le pays de la gloire des biens positifs et permanents ; et cette promesse produit dans nos coeurs la certitude que nous avons là-haut une possession durable.

Un « tiens » vaut mieux que deux « tu l'auras. » Nous avons le « tiens » et nous avons le « tu l'auras. » Le ciel est déjà à nous ; nous en avons les prémices.

Nous avons la promesse du ciel et nous avons le ciel lui-même en principe. Ceci, nous le savons, non seulement pour l'avoir entendu, mais parce que nous en portons en nous-mêmes le témoignage.

La pensée des, biens meilleurs sur l'autre rive ne devrait-elle pas nous réconcilier avec les pertes du présent ? Nous pouvons perdre notre argent de poche, mais le trésor reste intact. Nous n'avons perdu que l'ombre, mais la substance demeure, car le Sauveur vit, et la place qu'il nous a préparée subsiste. Il y a un pays meilleur, des biens meilleurs, une promesse meilleure ; et tout cela nous vient d'une alliance meilleure. C'est pourquoi bénissons l'Éternel à toujours et louons son Nom chaque jour.

C.H. Spurgeon

jeudi 27 février 2014

Nous appauvrissons le ministère de Jésus



D'où peux-tu donc tirer cette eau vive ? (Jean 4:11)


"Le puits est profond..." Oui, beaucoup plus profond encore que ne le soupçonne la Samaritaine. Quelles profondeurs dans la nature humaine, dans la vie de chacun de nous, dans notre propre coeur ! Avez-vous diminué et appauvri le ministère de Jésus, en l'empêchant d'agir en vous ? S'il y a dans votre coeur un insondable puits de profonde misère, et que Jésus vienne vous dire : "Que ton coeur ne se trouble point !" peut-être haussez-vous les épaules, en répondant : "Mais, Seigneur, le puits est profond : comment pourrais-tu en tirer le calme et la sérénité ?"

Non, ce n'est pas d'en bas, c'est d'en haut qu'Il les tirera pour vous les donner. Jésus ne tire rien des profondeurs de la nature humaine. Nous limitons arbitrairement le pouvoir du Saint d'Israël, en récapitulant ce que nous Lui avons laissé faire pour nous dans le passé, et en disant : "Bien entendu, ceci, Dieu ne peut pas le faire." Ce qui suppose la toute-puissance, c'est cela même que nous devrions attendre de Celui qui peut tout, si vraiment nous croyons en Lui. Cet appauvrissement de son ministère a sa source en nous, non pas en Lui. Nous venons à lui comme au Consolateur, nous refusons d'aller à lui comme au Tout-puissant.

Voilà pourquoi plusieurs parmi nous sont de si médiocres spécimens du christianisme. C'est que notre Christ n'est pas tout-puissant. Nous avons fait certaines expériences chrétiennes, mais nous ne nous sommes pas abandonnés à Jésus-Christ. Nous n'avons pas confiance en Lui, nous essayons de descendre dans le puits et de tirer de l'eau pour nous-mêmes. Au lieu de dire : "C'est impossible !" regardons à Jésus.

Oswald Chambers

Une confiance pleine et inébranlable



Il n'aura peur d'aucun mauvais bruit ; son coeur est ferme, se confiant en l'Éternel. (Psaumes 112:7)


L'attente est parfois terrible. Être sans nouvelles des vôtres est pour nous un sujet d'anxiété, et nous avons quelque peine à nous persuader que pas de nouvelles signifie bonnes nouvelles. Le seul remède à cette cause de tristesse, c'est la foi. Le Seigneur, par son Esprit, donne à notre coeur une sainte sérénité qui surmonte toute crainte pour l'avenir, comme pour le présent.

Recherchons avec soin cette assurance du coeur dont parle le Psalmiste. Il ne s'agit pas de notre foi en telle ou telle promesse du Seigneur, mais de cet état d'âme qui permet une confiance inébranlable en notre Dieu, dans une attente ferme que jamais il n'agira, ni ne permettra à personne d'agir de manière à nous nuire. Avec cette assurance tranquille, nous pouvons aller au devant des événements prévus et imprévus de cette vie. Que demain soit ce qu'il voudra, notre Dieu est aussi le Dieu de demain. Si inconnues que soient les circonstances qui pourront survenir pour nous, Jéhovah est le Dieu de l'inconnu comme du connu. Nous sommes résolus à nous confier en lui quoi qu'il advienne. Et si le pire doit nous arriver, notre Sauveur est, encore au-dessus.

C'est pourquoi nous ne craindrons point, dût le facteur venir sonner de manière à nous faire tressauter, ou un télégramme venir nous réveiller à minuit. L'Éternel vit ; que peuvent craindre ses enfants ?

C.H. Spurgeon

mercredi 26 février 2014

Sur bien des points nous n'avons pas confiance en Jésus



Étranger, tu n'as rien pour tirer l'eau du puits. (Jean 4:11)


"J'admire, disons-nous, tout ce que Dieu nous dit, mais comment pourrais-je réaliser tout cela dans les mille détails de ma vie quotidienne ?" En face de Jésus-Christ, nous avons une secrète tendance à le juger de haut : "Idéal magnifique, mais en pratique cela ne peut pas marcher." Chacun de nous, sur tel ou tel point, prend cette attitude à l'égard de Jésus. Nous y sommes poussés par les propos ironiques de nos amis : "Mais alors, comment allez-vous faire pour vivre ? Quelles ressources aurez-vous ?" Ou bien c'est de nous-mêmes que nous déclarons à notre Maître que ses moyens ne suffisent pas pour nous tirer d'affaire. Peut-être, par un pieux mensonge, dites-vous : "Oh ! j'ai bien confiance en Jésus ; c'est en moi que je n'ai pas confiance." En réalité, chacun de nous sait bien ce dont il est capable. Mais nous n'avons pas confiance en Jésus, et en outre nous sommes vexés de penser qu'Il peut faire pour nous ce que nous ne pouvons pas faire.

Ce manque de confiance vient de ce que, fouillant en nous-mêmes, nous demandons comment Jésus pourra bien s'y prendre pour que l'impossible se réalise. Il vient en somme des profondeurs de ma propre misère. Dès que je découvre en moi cette secrète méfiance, il me faut l'exposer au grand jour :

"Seigneur, j'ai douté de Toi et de Ta puissance infinie. J'ai jugé de Toi d'après ma pauvre petite intelligence. Je me suis cru capable de Te juger et de Te comprendre."

Oswald Chambers

Vérité établie



La parole véritable est toujours ferme ; mais la langue fausse n'est que pour un moment. (Proverbes 12:19)


La vérité est à toute épreuve. Elle supporte surtout celle du temps et en sort victorieuse. Si donc j'ai dit la vérité et que j'aie à souffrir pour elle, je n'ai qu'à attendre tranquille. Et si je crois à la vérité divine, et que je m'efforce de la proclamer, quand même je rencontre de l'opposition, je n'ai rien à craindre, car elle prévaudra.

C'est un pauvre triomphe, et tout temporaire, que celui du mensonge. « La langue fausse n'est que pour un moment. » Le mensonge est une calebasse vide qui croit en une nuit et périt en une nuit ; et plus grand a été son développement, plus visible est sa ruine.

Mais, par contre, il est certainement digne d'un être immortel de proclamer et de défendre cette vérité qui est immuable, cet Évangile éternel établi par la parole inébranlable d'un Dieu qui ne change pas. « Celui qui parle vrai, a-t-on dit, fait rougir le diable. » Et, assurément, celui qui dit la vérité de Dieu épouvantera tous les démons et confondra la postérité du serpent, qui ne souffle que le mensonge.

Prends donc garde, mon coeur, d'être en toutes choses du côté de la vérité, dans les petites comme dans les grandes ; mais surtout, d'être du côté de Celui par qui « la grâce et la vérité » sont venues dans ce monde.

C.H. Spurgeon

mardi 25 février 2014

Servir, sans demander rien pour soi



Pour vous, je me dépenserai, je m'épuiserai avec joie, quand même, à mesure que je vous aime davantage, vous m'aimiez, vous, toujours moins. (2 Corinthiens 12:15)


L'amour humain s'attend à être payé de retour, mais Paul ne pense qu'à une seule chose : gagner à Dieu des âmes. "Vous connaissez la générosité de notre Seigneur Jésus-Christ qui, étant riche, s'est fait mendiant à cause de nous, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis." Paul, lui aussi, est tout prêt à s'épuiser lui-même, joyeusement, pour les autres.

L'idée ecclésiastique de ce que doit être un serviteur de Dieu n'est pas du tout celle de Jésus. Son idée, c'est que nous, ses ministres, nous le servions en étant au service des autres hommes. Il est plus socialiste que les socialistes. Le plus grand dans son Royaume sera, nous dit-il, le serviteur de tous. La vraie preuve qu'on est à Dieu, ce n'est pas qu'on prêche l'Évangile, c'est qu'on lave les pieds de Ses enfants, c'est-à-dire qu'on laisse de côté l'estime des hommes, pour ne penser qu'à l'estime de Dieu. Paul trouvait sa joie à se dépenser pour amener les hommes à Dieu, et il ne regardait pas ce que ça lui coûtait.

Nous autres nous regardons le côté financier : "Si Dieu veut m'envoyer là-bas, quel sera mon traitement ? Le climat est-il bon ? Quelles ressources trouverai-je ? Il faut bien le savoir." Nous faisons en un mot nos réserves. Paul n'en faisait aucune. Je vois dans l'apôtre Paul l'image parfaite du fidèle disciple, selon Jésus-Christ et selon le Nouveau Testament : non pas simplement le messager de la Bonne Nouvelle, mais celui qui se donne tout entier, qui devient entre les mains de Jésus le pain rompu et le vin répandu au service des âmes.

Oswald Chambers

Mis à part



Vous serez appelés les sacrificateurs de l'Éternel, et on vous nommera les ministres de notre Dieu. (Ésaïe 61:6)


Cette promesse, faite ici à Israël, appartient aussi spirituellement à sa postérité selon l'Esprit, c'est-à-dire à tous les croyants. Si nous vivons à la hauteur de nos privilèges, notre vie sera si clairement et si distinctement pour Dieu, que tout le monde reconnaîtra que nous sommes mis à part pour son service sacré, et qu'on nous nommera ministres de Dieu. Nous pouvons travailler et trafiquer comme d'autres, tout en étant uniquement et entièrement des serviteurs de Dieu. Notre constante occupation sera de présenter continuellement par Jésus au Dieu Vivant le sacrifice de la prière, de la louange et le témoignage d'une vie consacrée.

Ceci devenant notre unique but, nous abandonnerons les distractions ordinaires de la vie à ceux qui n'ont pas cette haute vocation, « laissant les morts enterrer leurs morts. » Il est écrit « Les étrangers s'y tiendront et paîtront vos brebis et les enfants de l'étranger seront vos laboureurs et vos vignerons. » Ils peuvent s'occuper de politique, résoudre des problèmes financiers discuter de science ou d'art, ou s'intéresser aux récentes questions de la critique ; mais nous, nous rechercherons le service qui est la part de ceux qui, comme le Seigneur Jésus-Christ, sont appelés à une sacrificature personnelle. Prenons cette promesse qui nous honore, comme impliquant un devoir sacré, et revêtons les vêtements de la sainteté tour servir tout le jour en présence du Seigneur.

C.H. Spurgeon

lundi 24 février 2014

La joie du sacrifice



Pour vous, je me dépenserai, je m'épuiserai avec joie. (2 Corinthiens 12:15)


Quand l'Esprit de Dieu luit en nous, nous regardons les autres avec l'esprit de Jésus-Christ, et pour Lui tous sans exception sont à titre égal dignes d'intérêt. Dans l'activité chrétienne, on ne doit jamais se laisser guider par ses préférences personnelles ; c'est là une des meilleures pierres de touche pour savoir si nous sommes unis au Christ.

La joie du sacrifice, c'est que je donne ma vie pour mon grand Ami. Je ne la rejette pas comme une chose sans valeur ; je la dépose devant Dieu volontairement pour qu'il s'en serve à son gré dans le service des autres, de tous ceux auxquels il s'intéresse. Paul n'avait d'autre but en se dépensant que de gagner des âmes à Jésus-Christ. C'est à Jésus qu'il les amenait, non à lui-même. "Tout à tous : j'ai joué tous les rôles, afin par tous les moyens d'en sauver au moins quelques-uns." Un homme qui prétend parvenir à la sainteté en restant tout seul avec Dieu, se met lui-même sur un piédestal, où il ne fait rien pour les autres. Paul était un instrument docile par où la grâce de Dieu pouvait agir. Jésus-Christ pouvait s'en servir comme il voulait. Quand nous choisissons nous-mêmes notre but, Jésus ne peut pas se servir de nous comme il veut. Une fois que nous nous sommes abandonnés à Jésus, nous n'avons plus aucun but qui soit nôtre.

Paul était prêt à servir de paillasson pour les autres, parce qu'il était l'homme lige de Jésus. Nous, nous cherchons plutôt à nous grandir spirituellement, Paul au contraire : "Je voudrais... je serais capable de prier Dieu qu'il me frappe de malédiction et me sépare du Christ pour sauver mes frères..." C'est fou, n'est-ce pas ? Quiconque n'est pas fou de la sorte ne sait pas ce que c'est que l'amour.

Oswald Chambers

Entendez afin d'être entendu


Si vous demeurez en moi, et que mes paroles de meurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. (Jean 15:7)


Remarquons que, si nous voulons que Jésus nous écoute, il faut que nous l'écoutions aussi. Si nous n'avons pas d'oreille pour Christ, il n'en aura pas pour nous. Et en proportion de ce que nous entendrons, nous serons entendus.

En outre, ce qui a été entendu doit demeurer et vivre en nous, puis agir sur notre caractère comme une force et une puissance. Nous devons recevoir les vérités que Jésus a enseignées, les préceptes qu'il a émis, et obéir aux mouvements de l'Esprit en nous, ou bien nous n'aurons aucune action auprès du trône de grâce.

Si nous recevons les paroles du Seigneur, et qu'elles demeurent en nous, quel champ sans limite de bénédictions et de privilèges nous est ainsi ouvert ! Nous pouvons exprimer notre volonté dans notre prière, parce que nous avons déjà soumis notre volonté à celle de Dieu. C'est ainsi que les Élie sont préparés à manier les clés du ciel, pour en ouvrir ou en fermer les nuées. Un tel homme vaut un millier de chrétiens ordinaires.

Désirons-nous humblement être des intercesseurs pour l'Église et le monde et, comme Luther, recevoir du Seigneur ce que nous lui demandons ? Pour cela, tendons notre oreille à la voix de ce Bien-Aimé et recueillons ses paroles pour y obéir soigneusement. Celui qui veut prier efficacement doit être à écouter.

C.H. Spurgeon

dimanche 23 février 2014

La volonté de servir



Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir. (Matthieu 20:28)


Paul a la même conception du service que notre Seigneur lui-même. "Je me suis fait l'esclave de tous", écrit-il aux Corinthiens. Il nous semble que ceux qui sont appelés au saint ministère sont destinés à former une classe d'hommes bien différente des autres. Or, selon Jésus-Christ, ils doivent être le paillasson sur lequel on s'essuie les pieds ; ils doivent être des guides spirituels, non pas des supérieurs. "Je sais vivre petitement", dit Paul. Pour lui, servir, c'est se dépenser jusqu'au bout pour les autres, sans s'inquiéter ni de l'éloge ni du blâme.

Tant qu'un seul être humain est là qui ne connaît pas Jésus-Christ, Paul se doit à lui pour le lui apprendre. Le ressort principal de ce ministère de Paul n'est pas l'amour des hommes, c'est l'amour de Jésus-Christ. Si c'est pour les hommes que nous nous dépensons, nous allons à la déception et au découragement, car nous trouverons chez eux plus d'ingratitude sous vent que chez un humble chien. Mais si c'est pour Dieu que nous travaillons, là point d'ingratitude qui puisse nous arrêter dans notre activité au service des autres. C'est parce que Paul se rendait clairement compte de la façon dont Jésus l'avait traité lui-même qu'il était si résolu à servir les autres. "J'étais auparavant un adversaire acharné, un blasphémateur de Jésus-Christ. Jamais les hommes n'auront à mon égard autant de haine et d'exécration que j'en avais pour Lui." Quand nous pensons que Jésus-Christ s'est donné pour nous malgré toute notre indignité, aucun mauvais traitement de la part des autres ne nous empêchera de les servir.

Oswald Chambers

samedi 22 février 2014

La ténacité spirituelle



Arrêtez, et sachez que moi, JE SUIS Dieu ! (Psaumes 46:11)


La ténacité, c'est plus que l'endurance. C'est l'endurance combinée avec la certitude absolue que ce que nous attendons va se produire. La ténacité n'est pas seulement le fait de s'accrocher ou de se suspendre à quelqu'un ou à quelque chose, ce qui peut n'être que la crainte de se laisser tomber par faiblesse. La ténacité, c'est l'effort intense d'un soldat qui n'admet pas que son chef puisse être vaincu. Un disciple de Jésus-Christ n'est pas dominé par la crainte d'aller en enfer. Ce qu'il craint par-dessus tout c'est que son Maître ne triomphe pas, et que les grandes causes pour lesquelles il a lutté : pardon, justice, concorde, amour, ne parviennent pas à l'emporter à la fin ; on dirait tellement à voir ce qui se passe, que ce ne sont là que des feux follets ! C'est le moment de faire appel à la ténacité. Au lieu de nous accrocher à Dieu sans rien faire pour Lui, travaillons avec résolution, avec la certitude que Dieu ne sera pas vaincu.

Si nos espérances ne sont pas encore, à l'heure qu'il est, accomplies, cela prouve qu'elles sont en train d'être purifiées. Aucun idéal conçu par l'esprit humain qui ne doive s'accomplir un jour. Un des efforts les plus difficiles que nous ayons à faire en cette vie est l'effort pour attendre que Dieu accomplisse ce que nous espérons. "Parce que tu as observé la loi de ma patience." (Apocalypse 3:10)

Oswald Chambers

vendredi 21 février 2014

Vous êtes-vous jamais laissé emporter au delà des bornes pour l'amour de Jésus ?



Laissez-la faire ; pourquoi la tracasser ? Ce qu'elle vient de faire pour moi, c'est une belle chose. (Marc 14:6)


L'amour humain lui-même, s'il n'emporte pas celui qui aime au delà des bornes de la vie ordinaire, ce n'est pas de l'amour. L'amour qui est toujours discret, toujours raisonnable, toujours calculateur, ce n'est pas de l'amour. C'est peut-être une tendre affection, un sentiment généreux, ce n'est pas de l'amour.

Est-ce qu'il n'est jamais arrivé d'être emporté par amour pour Dieu à faire quelque chose non pas par devoir, non pas même parce que c'était utile, mais tout simplement pour Lui témoigner mon amour ? Me suis-je jamais rendu compte que je puis malgré tout apporter à Dieu de petites choses qui Le réjouiront ? Ou bien est-ce que je perds mon temps à rêvasser sur la grandeur de la Rédemption, pendant qu'il y a un tas de choses que je pourrais faire ? Non pas des choses merveilleuses et colossales, mais de petites choses humaines, toutes simples et ordinaires, qui prouveront à Dieu que je Lui appartiens. Ai-je jamais donné à Jésus, mon Seigneur, la douce joie que lui procura ce jour-là Marie de Béthanie ?

Il y a des moments où Dieu semble attendre que nous lui donnions une petite preuve, quelle qu'elle soit, de notre amour. S'abandonner à Dieu vaut mieux que rechercher notre sainteté personnelle. Absorbés par la préoccupation de notre pureté, nous évitons scrupuleusement tout ce qui pourrait offenser Dieu. L'amour parfait chasse toutes ces craintes. C'est entendu : nous sommes des serviteurs inutiles, mais Dieu saura se servir de nous, si nous savons nous abandonner à Lui.

Oswald Chambers

jeudi 20 février 2014

Le remède contre la rêverie



Levez-vous, partons d'ici. (Jean 14:31)


Rêver à une chose pour pouvoir l'exécuter convenablement, c'est fort bien. Mais y rêver encore quand ce serait le moment d'agir, c'est fort mal. Après que notre Seigneur eut dit à ses disciples tant de choses merveilleuses, il nous semble qu'il aurait pu leur dire d'aller méditer sur tout cela. Mais il n'a jamais encouragé la rêvasserie. Quand nous cherchons à nous rendre compte de ce que Dieu nous demande de faire, il est légitime d'y songer. Mais si nous prenons l'habitude de rêver longuement avant de faire ce qui nous est ordonné, c'est une habitude déplorable et que Dieu réprouve. L'inspiration qui nous vient de Dieu, c'est toujours pour couper court à cette rêvasserie : "Ne reste pas là, va de l'avant !"

Si nous sommes tranquilles, en présence de Dieu, et qu'Il nous ait dit : "Venez vous-mêmes à l'écart", il s'agit là d'une méditation pour mieux discerner le chemin qu'il veut nous tracer ; mais prenez bien garde de ne pas vous laisser aller à la rêverie, une fois que Dieu a parlé. Ne cherchez plus rien en vous-mêmes, que Dieu seul soit la source de vos pensées, de vos visions, de vos joies ; pour vous, allez et faites sa volonté, Une amoureuse ne passe pas tout son temps à rêver à celui qu'elle aime, elle s'applique à faire quelque chose pour lui. Voilà ce que Jésus attend de nous. Rêver encore, quand Dieu a parlé, c'est le signe que nous n'avons pas confiance en lui.

Oswald Chambers

mercredi 19 février 2014

Le remède contre le dégoût du terre à terre



Lève-toi, resplendis. (Ésaïe 60:1)


Il nous faut toujours faire le premier pas, comme si Dieu n'existait pas. Cela ne sert à rien d'attendre que Dieu vienne à notre secours, il n'en fera rien. Mais que nous nous levions seulement, et il est là tout de suite. Et quand l'Esprit de Dieu est là, tout ce que nous faisons devient spirituel. Il n'y a qu'à y aller carrément, à ne pas rester planté comme un soliveau. "Lève-toi, resplendis" et la besogne la plus vile devient rayonnante.

Les besognes les plus terre à terre sont la meilleure pierre de touche de la qualité de notre âme, Il s'agit là, semble-t-il, de ce qui est le plus bas, le plus loin de l'idéal : le terre à terre le plus abject. Mais par leur contact nous savons tout de suite si notre vie spirituelle est une réalité. Relisez le chapitre 13 de Jean. Vous y verrez Celui qui est l'incarnation de Dieu se livrant à la corvée la plus terre à terre : il lave les pieds de ses douze compagnons, et Il leur dit : "Si moi, qui suis votre Seigneur et votre Maître, j'ai fait cela pour vous, vous aussi vous devez le faire entre vous." Il faut avoir l'Esprit de Dieu en soi pour accomplir ces humbles besognes en les illuminant. En voyant un enfant de Dieu s'acquitter d'une tâche pareille, il semble que toujours elle en paraîtra sanctifiée. C'est la chose la plus terre à terre, mais elle nous semble désormais tout autre. Quand le Seigneur fait, à travers nous, n'importe quelle besogne, elle est transfigurée. Notre Seigneur, ayant revêtu notre corps humain, l'a transfiguré, et c'est pour chacun de ses disciples le temple du Saint-Esprit.

Oswald Chambers

mardi 18 février 2014

Le remède au découragement

Allons, levez-vous, en marche ! (Matthieu 26:46)


Les disciples s'étaient endormis alors qu'ils auraient dû veiller, et lorsqu'ils s'en rendent compte, le découragement les envahit. Devant ce qui nous semble irréparable, nous cédons au découragement : "C'est fini, disons-nous ; ce n'est plus la peine d'essayer de nouveau." Ce genre de découragement n'a rien d'exceptionnel, il est au contraire extrêmement fréquent. Chaque fois que nous avons laissé échapper une occasion magnifique d'accomplir quelque chose, nous sommes au désespoir. Alors Jésus vient à nous et nous dit, comme à Gethsémani : "Eh ! quoi, vous dormez encore ! cette occasion-là est perdue à jamais, vous n'y pouvez rien. Mais maintenant levez-vous pour saisir l'occasion nouvelle qui s'offre à vous d'agir." Le passé n'est plus, confiez-le à Celui qui est le Maître du temps, et avec Lui marchez en avant vers l'irrésistible avenir.

Chacun de nous a connu de telles expériences. Le découragement nous saisit, et nous ne savons pas comment en sortir. Les disciples avaient commis une faute impardonnable en s'abandonnant au sommeil au lieu de veiller avec Jésus. Mais il vient à eux, et leur apporte le remède à leur découragement :

"Levez-vous, et faites quelque chose." Pour nous, si l'Esprit de Dieu nous travaille, ce que nous avons à faire, c'est de prier Dieu avec toute notre confiance et en comptant sur Sa Rédemption.

Que l'impression de la défaite ne corrompe jamais votre action nouvelle.

Oswald Chambers

Dieu répondra



Il accomplit le souhait de ceux qui le craignent il exauce leur cri et il les délivre. (Psaumes 145:19)


C'est son bon Esprit qui a formé en eux ce désir ; c'est pourquoi il y répondra. C'est sa vie en eux qui inspire ce cri, c'est pourquoi il l'entend. Ceux qui craignent Dieu sont sous la plus sainte influence, et leur souhait, c'est de le glorifier et de jouir de lui à toujours. Ce sont des hommes aux saints désirs, comme Daniel ; et le Seigneur leur fera réaliser leurs aspirations.

Ces saints désirs ont des grâces en formation, et le céleste Jardinier les cultivera jusqu'à ce qu'il voie « le grain tout formé dans l'épi. » Les hommes craignant Dieu désirent être saints, utiles et en bénédiction aux autres ; et par là ils honorent l'Éternel. Ils réclament son secours dans leurs besoins, son aide pour porter leurs fardeaux, son conseil dans leurs perplexités, sa délivrance dans leurs détresses. Parfois, ce désir est si intense et leur cas si pressant que, dans leur agonie, ils crient comme des enfants au désespoir. Alors ils expérimentent la manière manifeste dont le Seigneur les entend et répond à leurs besoins, suivant sa parole : « Il les délivre. »

Oui, si nous craignons Dieu, nous n'avons rien d'autre à craindre, et quand nous crions à lui, notre délivrance est certaine.

Lecteur, place aujourd'hui ce texte sur ta langue et garde-le dans ta bouche tout le jour, et tu verras qu'il sera pour toi comme « un gâteau fait de miel. »

C.H. Spurgeon

lundi 17 février 2014

Le remède à la dépression



Lève-toi et mange. (1 Rois 19:5)


L'ange n'a pas donné à Élie une vision, il ne lui a pas expliqué les Écritures, il n'a rien fait de sensationnel. Il s'est contenté de dire à Élie la chose la plus ordinaire : "Lève-toi et mange." Pour n'être jamais déprimé, il faudrait que je ne sois pas un être vivant : un cristal n'est jamais déprimé. Si un être humain était à l'abri de toute dépression, il serait incapable aussi d'exaltation. Il existe des causes de dépression, tout ce qui participe à la mort. En essayant de vous rendre compte de quoi vous êtes capable, n'oubliez pas que vous êtes capable de dépression.

Quand l'Esprit de Dieu vient en nous, ce n'est pas pour nous donner des visions ; il nous dit de faire les choses les plus humbles, les plus ordinaires. La dépression tend à nous éloigner de toutes ces réalités banales et quotidiennes qui font partie intégrante de la création. Mais quand Dieu nous visite, il nous ramène à ces réalités familières et toutes simples : en nous appliquant à ces humbles tâches, nous sommes tout surpris d'y trouver Dieu. C'est là le vrai remède à la dépression. Nous avons tout simplement à faire ce qui est là devant nous, en cherchant notre force en Dieu. En faisant telle ou telle chose en vue de combattre notre dépression, nous l'aggravons. En la faisant pour obéir à l'Esprit qui nous dirige, la dépression s'évanouit. En nous levant pour obéir à Dieu, nous sommes transportés dans une vie plus haute.

Oswald Chambers

dimanche 16 février 2014

L'Esprit de Dieu nous rend capables d'effort



Lève-toi d'entre les morts ! (Éphésiens 5:14)


Tout effort que nous entreprenons n'est pas l'effet de l'Esprit de Dieu. Quelqu'un peut nous dire : "Hardi ! prends au collet ta répugnance, jette-la par-dessus bord et vas-y !" C'est l'effort humain que nous connaissons bien. Mais quand l'Esprit de Dieu nous souffle à l'oreille : "Hardi !" alors c'est l'effort inspiré, c'est la victoire.

Chacun de nous, quand il est jeune, a mille projets merveilleux, des visions d'avenir qui le ravissent. Mais un jour vient, tôt ou tard, où chacun de ces projets nous paraît irréalisable. La force nous manque, et nous nous résignons à considérer tout ce que nous avions vu briller devant nous comme mort et enterré. Il faut que Dieu lui-même vienne nous dire : "Lève-toi d'entre les morts !"

Quand l'Esprit souffle sur nous, c'est une puissance miraculeuse, irrésistible : nous nous levons d'entre les morts, et l'impossible devient possible. Ce qui est frappant dans cette inspiration dynamique, c'est que, de notre part, il faut un effort initial pour que Dieu nous donne la puissance d'agir. Dieu ne nous donne pas d'emblée la vie qui surmonte tous les obstacles. C'est à mesure que nous surmontons nous-mêmes un obstacle que Dieu nous donne la vie. Quand Dieu se révèle à nous, et nous dit : "Lève-toi d'entre les morts", il faut d'abord que nous nous levions, de nous-mêmes ; Dieu ne le fait pas pour nous. Jésus dit à l'homme dont la main était paralysée : "Étends ta main", et tout de suite elle fut guérie. Dès que nous avons fait le premier effort, Dieu nous donne Sa force, en abondance.

Oswald Chambers

samedi 15 février 2014

Suis-je le gardien de mon frère ?



Aucun de vous ne vit pour lui-même. (Romains 14:7)


La pensée vous est-elle jamais venue que vous portez devant Dieu la responsabilité d'autres âmes que la vôtre ? Par exemple, chaque fois que je m'éloigne de Dieu dans ma vie personnelle, tous en souffrent autour de moi. Nous sommes liés les uns aux autres. "Quand un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui." Quand vous vous laissez aller à l'égoïsme, à la négligence, au désordre, à l'indifférence, à l'endurcissement spirituel, tout votre entourage en pâtit. "Mais, direz-vous, c'est la perfection que vous réclamez ! qui peut réaliser un tel idéal ?" Je réponds : "Dieu seul ; de Lui viendra toute notre puissance."

"Vous serez mes témoins." Qui de nous est prêt à dépenser pour Jésus-Christ tout ce qu'il possède d'énergie nerveuse, d'énergie morale, d'énergie spirituelle ? Il faut cela pourtant pour être son témoin. Cela ne se fait pas d'un seul coup : soyez patients envers vous-même. Pourquoi Dieu nous a-t-il placés sur la terre ? Pour être sauvés et sanctifiés ? Non, mais pour besogner à sa besogne. Suis-je prêt à être, à son service, le pain rompu, le vin répandu ? à tout perdre, à tous les points de vue, sauf un seul : que j'amène comme je le pourrai des âmes à servir à leur tour Jésus-Christ. Ma vie, en tant qu'elle est au service de Dieu, c'est la seule façon que j'aie de dire à Dieu : "Merci !" pour le salut incomparable qu'Il m'a donné. Rappelez-vous que n'importe qui d'entre nous peut très bien être mis de côté, comme une pièce fausse ("...de peur qu'après avoir prêché aux autres, dit Paul, je ne sois moi-même rejeté").

Oswald Chambers

Toujours à son souvenir



L'Éternel s'est souvenu de nous ; il nous bénira... (Psaumes 115:12)


Pour moi, je pourrais signer de mon nom le premier témoignage. Ne le pouvez-vous pas aussi ? Oui, Jéhovah s'est souvenu de nous ; il nous a consolés, délivrés, guidés ; il a pourvu à tout ce qui nous concerne. Dans sa paternelle providence, il a pensé à nous et son esprit en a été occupé, et jamais il n'a traité avec dédain nos petites affaires. Il nous a suivis chaque jour et sans la moindre interruption. Dans bien des cas, nous avons pu constater nous-mêmes cette providence d'une manière plus distincte, et nous pourrions les raconter avec des transports de reconnaissance. Oui le Seigneur s'est souvenu de nous !

La seconde déclaration est une conséquence logique de la première. Si Dieu est immuable, il continuera à se souvenir de nous, comme il l'a fait dans le passé. Et cela même nous assure la bénédiction pour l'avenir. Mais ce ne sont pas seulement les déductions de la raison qui doivent nous diriger, ce sont les déclarations de la Parole inspirée, et nous avons ici l'autorité du Saint-Esprit pour dire « Il nous bénira. » Ce sont là des choses grandes et insondables qui nous sont ainsi annoncées, et la généralité même de la promesse lui donne une portée infinie. « Il nous bénira » selon sa manière à lui, qui est divine, et cela aux siècles des siècles ; c'est pourquoi écrions-nous dans une joyeuse admiration : « Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! »

C.H. Spurgeon

vendredi 14 février 2014

Apprendre à écouter Dieu



Ce que je vous dis dans l'ombre, redites-le en plein jour ; ce qui vous est dit à l'oreille, publiez-le du haut des toits. (Matthieu 10:27)


Il arrive que Dieu nous fait passer par l'épreuve de l'ombre, pour nous apprendre à l'écouter. C'est dans l'obscurité qu'on élève les oiseaux chanteurs. Dieu nous met parfois à l'ombre de sa main pour faire notre éducation. "Ce que je vous dis dans l'ombre..." Une fois dans les ténèbres, restez là où Dieu vous a mis, et ne dites plus rien, attendez en silence. Si vous vous mettiez à parler, vous feriez fausse route. Quand on est dans l'obscurité, c'est le moment d'écouter. Ne parlez aux autres de ce qui vous arrive, ne cherchez pas des explications dans des livres. Écoutez seulement ce que Dieu veut vous faire entendre.

Vous recevrez de sa part un précieux message que vous pourrez donner à d'autres, quand vous serez de nouveau dans la lumière.

Après chaque période de ténèbres vient en nous de la joie mêlée d'humiliation. (Si c'était de la joie sans mélange, il serait fort douteux que nous ayons entendu la voix de Dieu.) Notre joie vient de ce que Dieu nous parle. Notre humiliation est terrible : "Comme il a fallu longtemps pour que j'entende la voix de Dieu, pour que je comprenne ce qu'il avait à me dire ! Que de jours, que de semaines où Dieu me parlait pour rien !" Il vous accorde maintenant le don précieux de l'humiliation. Votre coeur s'attendrira. Désormais vous écouterez Dieu.

Oswald Chambers

jeudi 13 février 2014

Écouter de toute son âme




Parle, ton serviteur écoute. (1 Samuel 3:10)


Je puis avoir une fois écouté Dieu ponctuellement : cela n'implique pas que je sache toujours l'écouter. Par la dureté de mon coeur et la paresse de mon esprit, il est manifeste que je n'ai pour lui ni amour ni respect. D'un ami qu'on aime vraiment, on devine les moindres désirs. Or, Jésus n'a-t-il pas dit :

"Vous êtes mes amis" ? Ai-je désobéi ces jours-ci à un commandement de mon Sauveur ? Sans doute, je ne l'ai pas fait consciemment. Mais la plupart d'entre nous ont si peu de respect pour Dieu que nous n'entendons même pas ce qu'il nous dit. C'est comme s'il ne disait rien.

Ma vie spirituelle doit devenir une union si intime avec Jésus-Christ que j'entende toujours la voix de Dieu, et que je sache que Dieu entend la mienne. (Jean 11:41-42) Uni à Jésus-Christ, j'écoute et j'entends Dieu de toute mon âme, à chaque instant de ma vie. Il me parle par une fleur, par un arbre, par un de ses serviteurs. Ce qui m'empêche de l'entendre, c'est que j'ai l'esprit occupé par autre chose. Ce n'est pas que je sois résolu à ne pas l'entendre, c'est que mon âme s'attache là où il ne faudrait pas, à ce qui m'environne, à mon activité, à mes convictions : et Dieu a beau parler, je ne l'entends pas. L'âme de l'enfant est toute unie : "Parle, Seigneur, ton serviteur écoute." Il faut arriver à écouter Dieu de la sorte, toujours, et de toute son âme, sans quoi l'on est absorbé par mille soucis et intentions, et l'on est sourd à la voix de Dieu. L'ai-je entendue aujourd'hui ?

Oswald Chambers

mardi 11 février 2014

Votre espérance en Dieu est-elle sur le point de s'évanouir ?



Tu garderas dans une paix parfaite celui qui appuie sa pensée sur Toi ; car il se confie en Toi. (Ésaïe 26:3)


Votre pensée s'appuie-t-elle sur Dieu ? ou est-elle en train de périr d'inanition, ce qui aboutit fatalement, chez un chrétien, à la banqueroute ? Si votre pensée ne s'est jamais attachée à Dieu, commencez tout de suite. N'attendez pas que Dieu vienne vous chercher ; mais détournez vos regards de vos idoles, et regardez à Dieu, pour être sauvé. Notre pensée, notre imagination, c'est le plus grand don que Dieu nous ait fait ; c'est à Lui par conséquent que nous devons la consacrer. Si vous avez su faire prisonnière chacune de vos pensées, pour qu'elle obéisse au Christ, cela sera pour votre foi une garantie de premier ordre quand l'épreuve sera là, parce que votre foi et l'Esprit de Dieu seront à l'unisson. Apprenez à n'avoir que des pensées dignes de Dieu devant tous les grands phénomènes de la nature, et votre imagination, au lieu d'être l'esclave de vos impulsions charnelles, sera toujours au service de Dieu.

"Nous avons péché comme nos pères... et nous avons oublié." Alors plantez un stylet à l'endroit où vous vous êtes endormi. — "Dieu, dites-vous, ne me parle pas en ce moment." C'est votre faute. Rappelez-vous que vous appartenez à Dieu. Pensez à tout ce qu'il a déjà fait pour vous, et votre amour pour Lui grandira sans mesure. Votre imagination ne sera plus stérile, mais agile et féconde, et votre espérance deviendra éblouissante.

Oswald Chambers

lundi 10 février 2014

Votre vision de Dieu meurt-elle d'inanition ?



Levez les yeux en haut, et regardez. Qui a créé toutes tu étoiles ? (Ésaïe 40:26)


Le peuple de Dieu, au temps d'Ésaïe avait desséché son coeur et son imagination en contemplant des idoles. Le prophète tourne leurs regards vers les cieux étincelants. La nature pour le croyant est un symbole qui mène à Dieu, un moyen de grâce. Pour un enfant de Dieu, la nature apparaît comme un vaste trésor. Chaque brise qui souffle, chaque nuit, chaque journée, chaque buisson qui fleurit, chaque fleur qui se fane, tout cela, c'est Dieu même qui vient à nous, si seulement nous savons le voir.

La marque d'une vie spirituelle authentique, et concentrée en Dieu, c'est qu'elle tient notre imagination captive. Regardez où vous en êtes. Est-ce que votre pensée s'attache à une idole ? Peut-être à vous-même, à votre travail, à votre expérience personnelle du salut et de la sanctification ? Alors votre pensée, par rapport à Dieu, se meurt d'inanition, et en présence des difficultés de la route, rien ne vous éclaire. Réveillez-vous de cette léthargie. Ne regardez pas à votre passé, regardez à Dieu. C'est Dieu dont vous avez besoin.

Si vos prières s'enlisent dans les marécages de la médiocrité, c'est que votre pensée de Dieu n'est pas assez forte pour que vous vous mettiez vraiment en Sa présence. Il faut apprendre à sortir de nous-mêmes, à être le pain rompu, le vin répandu, non pas pour nous et pour notre union personnelle avec Dieu, mais pour les autres. Dieu seul peut nous donner cette vision des autres et ce désintéressement.

Oswald Chambers

Un témoin fidèle



Tu lui serviras de témoin devant tous les hommes, de choses que tu as vues et entendues. (Actes 22:15)


Paul avait été choisi pour voir le Seigneur et l'entendre lui parler du ciel. C'était là un incomparable privilège : mais la bénédiction qui en résultait ne devait pas être restreinte à lui seul, et elle était destinée à s'étendre sur d'autres, même sur tous les hommes, par son témoignage. C'est à Paul que l'Europe doit de posséder l'Évangile à cette heure.

IL nous appartient aussi jusqu'à un certain degré d'être les témoins de ce que le Seigneur nous a fait connaître. Si nous cachons cette précieuse révélation, c'est à notre péril. Mais d'abord, nous devons voir et entendre, ou bien nous n'aurons rien à dire ; puis ensuite être ardents à porter notre témoignage. Celui-ci doit être personnel. « Tu serviras de témoin. » Il doit être pour Christ ; « Tu lui serviras. » Il doit être constant et tout absorber. Il doit passer avant toute autre chose et à l'exclusion de beaucoup d'autres affaires. Notre témoignage ne doit pas s'adresser à quelques élus seulement qui nous reçoivent aimablement, mais à tous les hommes, à tous ceux que nous pouvons atteindre, riches et pauvres, jeunes et vieux, bons et mauvais. Nous ne devons pas nous taire comme ceux qui étaient possédés par un esprit muet, car le texte de ce jour est un commandement et une promesse, et nous ne devons pas y manquer : « Tu me serviras de témoin. » — ; « Vous êtes mes témoins, » dit l'Éternel.

C.H. Spurgeon

dimanche 9 février 2014

Vous sentez-vous épuisé spirituellement ?




Le Dieu d'éternité... ne se lasse pas, il ne se fatigue point.(Ésaïe 40:28)


L'épuisement vient quand nos forces vitales sont à bout.

L'épuisement spirituel n'est jamais la conséquence du péché, mais du travail que nous faisons pour Dieu. Pour échapper à l'épuisement, il faut savoir où puiser la force. Si Dieu vous demande d'être le pain rompu et le vin répandu, cela veut dire que vous avez à être vous-même la nourriture des autres, jusqu'à ce qu'ils apprennent à la trouver en Dieu. Il vous faut bien compter qu'ils vous épuiseront jusqu'au fond. Appliquez-vous à vous ravitailler à mesure, ou vous succomberez bientôt.

Nous devons à Dieu de nous donner aux autres, qui sont Ses enfants, aussi complètement qu'à Lui-même.

Est-ce que par la manière dont vous servez Dieu vous vous êtes laissé aller jusqu'à l'épuisement ? S'il en est ainsi, passez en revue tous vos mobiles d'action. Qu'est-ce qui vous a poussé à travailler pour Dieu ? Est-ce votre inclination personnelle, ou bien vous êtes-vous fondé sur la Rédemption accomplie par Jésus-Christ ? Ne vous lassez pas de surveiller les sources de votre activité, et n'oubliez pas où se trouve la seule source authentique. Vous n'avez pas le droit de dire à Dieu : "Oh ! Seigneur, je me sens tellement épuisé !" Il vous a sauvé, il vous a consacré, il vous a sanctifié pour pouvoir vous épuiser. Laissez-vous épuiser pour le service de Dieu, mais rappelez-vous que tout vous vient de Lui. "Toutes mes sources de vie, en Toi je les trouverai."

Oswald Chambers

Joie pour les rejetés


Je ferai passer cette troisième partie au feu, et je les affinerai comme on affine l'argent ; je les éprouverai comme on éprouve l'or. Chacun d'eux invoquera mon Nom et je l'exaucerai, et je dirai : C'est mon peuple, et il dira : L'Éternel est mon Dieu.(Zacharie 13:9)


De métal vil que nous sommes par nature, la grâce nous change en un métal précieux. Mais la condition nécessaire est que nous passions par le feu et la fournaise. En sommes-nous effrayés ? Et préférons-nous demeurer sans valeur, pourvu que nous jouissions de la tranquillité des pierres dans la terre ?

Ce serait choisir la mauvaise part ; comme Ésaü prendre le potage et renoncer à l'Alliance. Non, Seigneur ! Plutôt être lancés dans la fournaise, que rejetés de ta présence !

Le feu ne doit qu'affiner le métal ; il ne le détruit pas. Nous devons traverser le feu, mais non y rester. Le Seigneur estime son peuple à l'égal de l'or et il prend la peine de le nettoyer de toute scorie. Pour peu que nous soyons sages, plutôt que de l'éviter, nous nous réjouirons de cette opération, et notre prière sera, non pas d'être retirés du creuset, mais d'être séparés de tout alliage étranger.

O Dieu, éprouve-nous en vérité ! Nous sommes prêts à fondre sous l'intensité de la flamme si c'est ta volonté, et ta volonté est la meilleure. Soutiens-nous pendant l'épreuve et achève l'oeuvre de notre purification, et nous serons à Toi pour toujours.

C.H. Spurgeon

samedi 8 février 2014

Ce que doit être en nous la sanctification


Que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie tout entiers. (1 Thessaloniciens 5:23)


Quand nous demandons à Dieu de nous sanctifier, osons-nous affronter l'idéal que Paul nous propose ? Nous ne voyons pas assez tout ce qu'implique la sanctification. Tout ce qui, en nous, nous attache à la terre doit se rétrécir étroitement, et ce qui nous attache à Dieu s'élargir d'une façon prodigieuse. Pour devenir saint, il faut concentrer toutes ses forces sur ce qui intéresse Dieu lui-même, assujettir à ce seul but toutes les puissances de notre être. Sommes-nous prêts à nous laisser transformer par Dieu ? Une fois cette oeuvre opérée, sommes-nous prêts à nous donner entièrement à Dieu, comme l'a fait Jésus ?

"Pour eux je me consacre et je donne ma vie." On n'est vraiment consacré que lorsqu'on s'est tellement uni à Jésus que la règle de sa vie devient la règle de notre vie. Sommes-nous prêts à toujours accepter ce que cela nous coûtera, c'est-à-dire l'abandon de tout ce qui en nous ne vient pas de Dieu ?

Sommes-nous prêts à nous laisser emporter vers les cimes par cette prière de l'apôtre Paul ? Sommes-nous prêts à dire :

"Seigneur, crée en moi toute la sainteté dont Tu peux revêtir un pécheur sauvé par Ta grâce." Jésus a prié Dieu que nous soyons tous un avec lui, comme il est un avec le Père. Ce qui caractérise la présence du Saint Esprit dans une âme humaine, c'est une ressemblance marquée avec Jésus-Christ, et l'éloignement à l'égard de tout ce qui ne lui ressemble pas. Sommes-nous prêts à nous abandonner à l'action du Saint-Esprit ?

Oswald Chambers

Sécurité joyeuse



Je t'ai maintenu par la main droite de ma justice. (Ésaïe 41:10)


Ta crainte de tomber est salutaire, tandis que la témérité n'est pas un signe de sagesse. Il y a des moments où nous sentons qu'à moins d'un secours particulier, nous courons risque d'enfoncer. Eh bien, voici ce secours : la main de Dieu est un solide point d'appui.

Ce n'est pas seulement l'aide de la main qui maintient à leur place le ciel et la terre, mais ce lui de sa main droite, réunissant la force et l'adresse, qui nous est garanti ici. Et non seulement sa main droite nous soutient, mais la main droite de sa justice, celle qu'il emploie pour maintenir sa sainteté et exécuter ses sentences royales. C'est cette main qu'il étendra pour protéger ses fidèles. Notre danger peut être terrible, mais notre assurance est joyeuse, car comment l'ennemi renverserait-il l'homme que Dieu soutient ainsi ?

Notre pied est-il faible ? Il sera fort par la droite de Dieu. La route est-elle ardue ? Sa main puissante nous appuie. En avant donc avec courage ; nous ne tomberons pas. Appuyons-nous continuellement sur le bras qui soutient toutes choses. Dieu ne nous le retirera pas, car sa justice y est attachée. Il sera fidèle à sa promesse, fidèle à son Fils, fidèle pour nous.

N'avons-nous pas lieu de nous réjouir ?

C.H. Spurgeon
 
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