vendredi 30 avril 2010

La récompense du vainqueur

Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l'Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de la manne cachée; et je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou sera écrit un nouveau nom, que personne ne connaît que celui qui le reçoit. (Révélation de Jésus-Christ 2:17)

Efforce-toi, mon coeur, de persévérer dans la sainte guerre, car grand est le salaire de la victoire. Nous mangeons aujourd'hui de la nourriture divine qui tombe sur notre camp; ce cette nourriture du désert, qui vient du ciel et qui ne manque jamais aux pèlerins en route pour Canaan. Mais en Jésus-Christ, il nous est réservé un niveau supérieur de vie spirituelle, en même temps qu'un aliment qui est encore inconnu à notre expérience. Dans le vase d'or déposé dans l'arche se trouvait cachée une mesure de manne qui ne devait jamais se corrompre, même à travers les âges. Personne ne la vit jamais. Elle était gardée avec l'arche de l'Alliance dans le Lieu très saint. Ainsi la vie supérieure du croyant est cachée avec Christ en Dieu. Nous y parviendrons bientôt. Rendus victorieux par la grâce de Jésus, notre Seigneur, nous mangeons des viandes du Roi, et aurons part aux mets de sa table. Nous nous nourrirons de Jésus, qui est notre manne cachée; aussi bien que de la manne du désert. Il est pour nous tout en tous, quelle que soit notre situation. C'est lui qui nous fortifie pour le combat, qui nous assure la victoire et qui est lui-même notre récompense.

Seigneur, donne-moi cette victoire!

Charles Spurgeon

jeudi 29 avril 2010

Oublies et pardonnes

Ne dis point: Je rendrai le mal; mais attends l'Éternel, et il te délivrera. (Proverbes 20:22)

Ne te hâte point. Laisse tomber ta colère. Ne dis rien, ni ne fais rien pour te venger. Tu serais sûr d'agir imprudemment en saisissant le bâton pour frapper: et certainement, tu serais loin de montrer ainsi l'esprit du Seigneur Jésus. Il y a plus de noblesse de ta part à pardonner et à passer sur l'offense. Laisser s'envenimer en toi le souvenir d'une injure et méditer la revanche, c'est garder en ton sein une plaie ouverte et en faire de nouvelles. Oublie plutôt et pardonne.

Mais tu trouveras que tu dois faire quelque chose, sans quoi tu serais en perte. Dans ce cas, suis l'avis qui t'est donné ici: "Attends l'Eternel, et il te délivrera." Ce conseil ne te coûtera pas un centime, et cependant il a une grande valeur. Reste calme et tranquille. Attends le Seigneur, et dis-lui tes griefs. Déploie devant l'Eternel la lettre de Rabsçaké; cela seul sera un soulagement pour ton coeur tourmenté. N'as-tu pas la promesse: "Il te délivrera?" Dieu trouvera le moyen de la faire. Comment? Ni toi, ni moi ne pouvons le deviner, mais il le fera, sois-en sûr. Et si le Seigneur te délivre, cela te vaudra mieux que les mesquines querelles dans lesquelles tu pourrais t'engager, risquent de te couvrir de fange en disputant avec le méchant. Cesse donc d'être irrité, et laisse ta cause entre les mains du Dieu de Justice.

Charles Spurgeon

mercredi 28 avril 2010

Réciprocité mutuelle

Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit: J'habiterai au milieu d'eux et j'y marcherai; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. (2 Corinthiens 6:16)

Il y a ici réciprocité d'intérêts. Chacun appartient à chacun. Dieu est la part de son peuple, et le peuple élu est la part de son Dieu. Les saints trouvent en Dieu leur bien principal, et il les compte comme son trésor particulier. Quelle source de consolation il y a là pour tout croyant!

A cette réciprocité d'intérêts s'ajoute une réciprocité de sentiments. Dieu chérira toujours son peuple et les siens l'aimeront toujours. Aujourd'hui Dieu fera tout pour moi; et moi, que ferai-je pour lui? Mes pensées devraient s'élancer vers lui en tout temps, car il pense à moi. Que je ne me contente pas d'admettre qu'il devrait en être ainsi; mais que cela devienne une réalité positive.

Il y a, en outre, communion mutuelle: Dieu habite en nous et nous habitons en lui. Il marche avec nous et nous marchons avec lui. Nous avons constamment et partout sa compagnie. Heureuse communion que celle-là!

Que je traite donc le Seigneur comme mon Dieu, me confiant en lui et le servant comme il le mérite. Que je l'aime, le révère, l'adore en esprit et en vérité, en lui obéissant en tout point. C'est le désir de mon coeur! Quand j'aurai atteint cet idéal, j'aurai trouvé le ciel. Seigneur, aide-moi! Sois mon Dieu en m'enseignant à te connaître comme mon Dieu pour l'amour de Jésus. Amen!

Charles Spurgeon

mardi 27 avril 2010

Il achèvera son oeuvre en moi.

L'Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N'abandonne pas l'oeuvre de tes mains! (Psaumes 138:8)

Celui qui l'a commencée achèvera l'oeuvre poursuivie dans mon âme. Tout ce qui me concerne, concerne aussi le Seigneur. Tout ce qu'il trouvera de bon, sans que ce soit parfait encore, il le surveillera, le maintiendra et l'amènera jusqu'à complet achèvement. Voilà notre consolation. Je ne pourrais pas achever l'oeuvre de la grâce par moi-même. Mes manquements de chaque jour me le démontrent suffisamment, et si j'ai tenu bon jusqu'ici c'est que le Seigneur m'a tenu. S'il m'abandonnait un instant, tout ce que j'ai gagné serait perdu et je périrais égaré. Mais le Seigneur continuera à me bénir; il perfectionnera ma foi, mon amour, mon caractère, mon travail. Et il le fera, parce qu'il a commencé cette oeuvre en moi. C'est de lui que me vient l'intérêt que je mets à mon perfectionnement et, en une certaine mesure, il a déjà réalisé mes aspirations? Jamais il ne laissera une oeuvre inachevé Ce ne serait pas à sa gloire, et cela ne lui ressemblerait pas. Il sait comment accomplir les desseins de sa grâce, et lors même que ma propre nature mauvaise, le monde et le diable conspirent ensemble pour arrêter son oeuvre, je ne doute pas de sa promesse. "Il achèvera de pourvoir à ce qui me concerne," et je l'en bénirai à jamais. Seigneur que ton oeuvre de grâce en moi puisse prospérer et avancer en ce jour!

Charles Spurgeon

lundi 26 avril 2010

Conduite agréable

Qu'il ne te paraisse point dur de le renvoyer libre de chez toi; car il t'a servi six ans, pour la moitié du salaire d'un mercenaire; et l'Éternel ton Dieu te bénira en tout ce que tu feras. (Deutéronome 15:18)

Un maître israélite devait libérer son esclave au temps désigné et, lorsque celui-ci quittait son service, lui remettre un salaire généreux pour qu'il puisse s'établir. Il devait le faire cordialement et joyeusement, et l'Eternel promettait sa bénédiction sur cet acte de libéralité. L'esprit de précepte, comme la loi de Christ tout entière, nous engage à traiter nos subordonnés convenablement aussi. Rappelons-nous comment le Seigneur a agi avec nous et reconnaissons la nécessité de nous comporter de même à leur égard. Il convient d'être généreux à ceux qui sont les enfants d'un Dieu de bonté. Comment pouvons-nous attendre que notre grand Maître nous bénisse dans nos affaires, si nous sommes injustes avec ceux qui nous servent.

Quelle grâce est présentée ici à l'âme libérale! C'est certes bien d'être béni, que de l'être dans tout ce que nous faisons. Le Seigneur nous dispensera cette grâce soit en prospérité, soit en contentement d'esprit, soit par le sentiment de sa faveur, qui est bien la meilleure bénédiction. Il nous fera sentir que nous sommes l'objet de ses soins spéciaux et de son amour particulier. Notre vie, ici-bas déjà, sera ainsi un joyeux prélude de la vie à venir. La bénédiction de Dieu vaut plus qu'une fortune. C'est "celle qui enrichit, et il n'y joint aucun travail."

Charles Spurgeon

L'héritage à laisser à ses enfants

Le juste marche dans son intégrité; heureux ses enfants après lui! (Proverbes 20:7)

Nous préoccuper au sujet de notre famille peut être naturel, mais nous ferons bien de reporter ce soin sur notre propre caractère. Si nous marchons devant le Seigneur en intégrité, nous ferons plus pour nos enfants qu'en leur acquérant une fortune. La sainteté de la vie d'un père est le plus bel héritage de ses fils.

Le juste laisse à ses enfants son exemple, qui sera la plus riche source de bien-être véritable. Combien attribuent les succès de leur vie à l'exemple reçu de leurs parents!

Il leur laisse aussi sa réputation. Les hommes ont de nous une opinion d'autant meilleure que nous sommes les fils d'un homme sur qui l'on pouvait compter, les successeurs d'un commerçant d'excellente réputation. Oh, si tous les jeunes gens étaient soucieux de conserver intact le nom de leur famille!

Par-dessus tout, il leur laisse ses prières et la bénédiction du Dieu qui les exauce. C'est ce qui fait que sa prospérité est favorisée parmi les fils des hommes. Dieu sauvera nos enfants même après notre mort. Oh, puissent-ils l'être dès maintenant! Notre intégrité peut être le moyen de sauver nos fils et nos filles. S'ils voient dans nos vies la réalité de notre religion, ils seront conduits à croire en Jésus pour eux-mêmes. Seigneur, accomplis ta promesse pour ma maison!

Charles Spurgeon

samedi 24 avril 2010

Condition à la bénédiction

Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, et qu'il y ait de la provision dans ma maison; et éprouvez-moi en cela, dit l'Éternel des armées: si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et si je ne répands pas sur vous la bénédiction sans mesure. (Malachie 3:10)

Plusieurs lisent cette promesse et s'en réclament, sans prendre garde à la condition mise à ces bénédictions. Nous ne pouvons nous attendre à voir le ciel s'ouvrir pour qu'elles descendent, à moins de rendre à l'Eternel et à sa cause tout ce que nous leur devons. Il n'y aurait pas disette de fonds pour les oeuvres saintes, si tous ceux qui portent le nom de chrétiens payaient leurs redevances.

Beaucoup sont pauvres parce qu'ils volent Dieu. Bien des églises ne sont pas visitées par l'Esprit parce qu'elles affament leurs pasteurs. Si nous ne donnons pas au serviteur de Dieu sa nourriture temporelle, ne nous étonnons pas de ne recevoir de son ministère que peu d'aliments pour nos âmes. Quand les missions languissent faute de secours, et que l'oeuvre de Dieu est arrêtée par une caisse vide, comment pouvons-nous avoir l'espoir de prospérer spirituellement?

Voyons! Qu'ai-je donné en dernier lieu? Si j'ai été avare avec Dieu et ai lésiné avec mon Sauveur, je ne le ferai plus. Je donnerai mes dîmes au Seigneur en donnant pour son oeuvre et en aidant le pauvre. Alors j'éprouverai sa puissance pour me bénir largement.

Charles Spurgeon

vendredi 23 avril 2010

Sans crainte de la mort

Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l'Esprit dit aux Églises: Celui qui vaincra, ne recevra aucun dommage de la seconde mort. (Révélation de Jésus-Christ 2:11)

La première mort, nous devons la subir, à moins que le Seigneur n'entre soudainement dans son temple. Nous pouvons donc l'attendre dans le calme, et sans la redouter aucunement, puisque Jésus a transformé cette sombre vallée en un chemin nous menant à la gloire.

La chose à craindre n'est pas la première, mais la seconde mort; non la séparation d'avec le corps, mais celle de l'homme entier d'avec Dieu. C'est là la vrai mort; mort qui tue toute paix, toute joie, toute espérance. Dieu parti, tout est parti. Et cette mort-là est pire que la cessation de l'existence; car c'est une existence, mais sans la vie qui, seule, lui donne sa raison d'être et sa valeur.

Si, par la grâce de Dieu, nous combattons jusqu'à la fin, et vainquons dans cette glorieuse guerre, la seconde mort ne pourra plus poser sur nous son doigt glacé. Nous n'aurons aucune peur de la mort, ni de l'enfer, car nous aurons en perspective une couronne incorruptible, la couronne de vie. Quelle énergie nous communiquera cette espérance! La vie éternelle vaut bien une vie de lutte. Echapper au dommage de la seconde mort est un but bien digne des efforts de notre vie entière.

Seigneur, donne-nous cette foi, pour que nous vainquions, et fais-nous la grâce de demeurer saufs, malgré le péché et Satan qui cherchent à nous mordre au talon!

Charles Spurgeon

jeudi 22 avril 2010

La puissance de redresser

L'Éternel délie les captifs; l'Éternel ouvre les yeux des aveugles; l'Éternel redresse ceux qui sont courbés; l'Éternel aime les justes. (Psaumes 146:8)

Suis-je abattu? Je présenterai cette parole de grâce au Seigneur. Sa coutume, sa promesse, sa joie c'est de redresser ceux qui sont courbés. Est-ce du sentiment de mon péché et de l'abattement de mon esprit qui en est la conséquence que je souffre? Voici, l'oeuvre de Jésus est précisément destinée à me relever pour me rendre de repos. Seigneur, relève-moi, pour l'amour de ton nom!

Peut-être avons-nous fait quelque perte cruelle; ou sommes-nous dans des circonstances exceptionnellement critiques? Là encore le Consolateur nous soutiendra. Quelle grâce qu'une des personnes de la Trinité sainte devienne notre Consolateur! Elle sera bien faite, soyons-en sûrs, l'oeuvre à laquelle cet être glorieux aura voué ses soins particuliers.

Plusieurs sont tellement abattus que Jésus seul peut les délivrer; mais il le peut, et il le fera. Il peut nous rendre tous à la santé, à l'espérance, au bonheur. Il l'a fait souvent déjà dans nos épreuves passées et il reste le même Sauveur, prêt à répéter ses actes de bonté. Nous qui sommes tristes et courbés, nous serons relevés si haut que ceux qui nous méprisent en serons confondus.

Quel honneur que celui d'être relevé par le Seigneur! Il vaut la peine d'avoir été courbé jusqu'à terre pour expérimenter sa puissance de relèvement.

Charles Spurgeon

mercredi 21 avril 2010

Dieu rembourse

Celui qui a pitié du pauvre, prête à l'Éternel, et il lui rendra son bienfait. (Proverbes 19:17)

Donnons au pauvre avec compassion; non pour être vu ou admiré, moins encore pour en faire notre obligé. Mais sachons le secourir par pure sympathie.

N'attendons quoi que ce soit en retour de la part du pauvre, pas même de la gratitude. Mais considérons ce que nous avons fait pour lui comme un prêt à l'Eternel. C'est lui qui en prend l'obligation, et si c'est de lui que nous attendons le paiement, nous ne le redemanderons pas au pauvre. Quel honneur nous est fait par le Seigneur, lorsqu'il condescend jusqu'à emprunter de nous! Et quel commerçant favorisé que celui qui voit figurer sur ses livres le nom de l'Eternel. Ne serait-ce pas une honte qu'un débiteur semblable n'y fût représenté que pour un montant insignifiant? Ne craignons pas d'avoir un beau total à sa colonne. Sachons donc aider le premier nécessiteux qui viendra à nous.

Quant au remboursement, n'y pensons pas; nous avons la caution du Seigneur. Loué soit son nom, sa garantie vaut mieux qu'or et argent. Et si nous nous trouvons à court par suite de la dureté des temps, présentons simplement notre compte à la banque de Dieu.

Peut-être avons-nous été quelque peu dur et sordide à l'égard d'un solliciteur? Hélas! Dans ce cas que Dieu nous pardonne.

Charles Spurgeon

mardi 20 avril 2010

Par la foi et non pas les sentiments

Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la foi. (Romains 1:17)

"Je ne mourrai pas, je vivrai!" dit David. Je peux croire, et je crois au Seigneur mon Dieu: et c'est cette foi qui me donnera et me conservera la vie. Je voudrais être de ceux que leur vie met au nombre des justes. Mais quand même je serais parfait, je n'essaierais jamais de vivre de ma propre justice, et préférerais me cramponner à l'oeuvre du Seigneur Jésus pour ne vivre que par la foi en lui, et rien autre. Quand je serais capable de donner mon corps pour être brûlé pour le Seigneur, je ne me confierais pas dans mon courage, ni dans ma fidélité, mais je vivrais encore par la foi en Dieu "qui fait revivre les morts."

Il y a infiniment plus de sécurité et de bonheur à vivre par la foi, qu'à vivre par ses sentiments ou ses oeuvres. En demeurant attaché au cep, le sarment a une vie supérieure à celle qu'il pourrait avoir par lui-même, quand bien même il lui serait possible de vivre séparé du tronc. Vivre en s'attachant à Jésus et en tirant tout de lui, c'est la chose la plus douce, en même temps que la plus sacrée. Et si le plus juste des hommes ne doit et ne peut vivre que de cette manière, à combien plus forte raison, moi, qui ne suis qu'un pauvre pécheur! - Seigneur, je crois; je me confie entièrement an toi. Que puis-je faire autre chose? Me confier en Toi, voilà ma vie, je le sens, et je m'y attacherai toujours, jusqu'à la fin.

Charles Spurgeon

lundi 19 avril 2010

Le chercheur par excellence

Car ainsi a dit le Seigneur, l'Éternel: Voici, je redemanderai mes brebis, et j'en ferai la revue. (Ezékiel 34:11)

C'est ce qu'il fait déjà, quand ses élus sont encore semblables à des brebis errantes, ne connaissant ni le berger, ni le bercail. Avec quel art merveilleux il sait les trouver! Jésus montre autant de grandeur en cherchant ses brebis qu'en les sauvant. Alors même que beaucoup de ceux que le Père lui a donnés se sont rapprochés des portes de l'enfer jusqu'à les toucher, cependant le Seigneur, dans sa poursuite et sa recherche, finit par les atteindre et s'approche d'eux dans sa grâce. Il nous a bien trouvés: ayons bon espoir, dans nos prières, pour ceux qu'il a placé sur nos coeurs, car il saura bien les trouver aussi.

Le Seigneur renouvelle encore ses instances quand une des brebis de son troupeau s'est échappée des pâturages de la vérité et de la sainteté. Elles peuvent tomber dans de graves erreurs, de tristes péchés, ou un fâcheux endurcissement. Mais Jésus s'en est rendu garant visà-vis du Père, et ne permettra pas qu'elles s'éloignent assez pour périr. Dans sa providence et sa grâce, il les poursuivra jusque dans les contrées étrangères ou les demeures de la misère, dans les profondeurs de l'obscurité ou les abîmes du désespoir. Il ne perdra aucun de ceux que le Père lui a donnés. C'est pour lui un point d'honneur de chercher et de sauver le troupeau entier, sans une seule exception. Quel appui que cette promesse si, à cette heure, je suis forcé de crier: "Je suis errant comme une brebis perdue."

Charles Spurgeon

dimanche 18 avril 2010

Il n'échoue jamais

Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie; je serai avec toi comme j'ai été avec Moïse; je ne te laisserai point, et je ne t'abandonnerai point. (Josué 1:5)

Cette parole à Josué est souvent citée: c'est celle qui est rapportée dans le Nouveau Testament en ces termes: "car Dieu lui-même a dit: Certainement je ne te laisserai point, et je ne t'abandonnerai point." Hebreux 13:5

Bien-aimés, nous avons devant nous une vie de combats; mais l'Eternel des armées est avec nous. Avons-nous à conduire un peuple nombreux et inconstant? Cette promesse nous garantit toute la sagesse et la prudence requises; à lutter contre des ennemis rusés et puissants? Voici la force, la vaillance et la victoire; ou un héritage étendu à conquérir? Nous avons le gage de la réussite de notre entreprise. l'Eternel lui-même est avec nous.

Ce serait une calamité si l'Eternel pouvait nous manquer; mais comme c'est une chose impossible, le souffle de l'inquiétude sera arrêté par le rempart de la fidélité divine. En aucune occasion le Seigneur ne nous abandonnera. Arrive que pourra, il sera à nos côtés. Nos amis nous échappent et leur secours est une ondée d'avril; mais Dieu est fidèle, Jésus est le même éternellement et le Saint-Esprit demeure en nous.

Ainsi, mon coeur, sois calme et confiant; si les nuages s'amassent, le Seigneur peut les dissiper. Si Dieu ne peut me manquer, ma foi ne faiblira pas non plus; s'il ne m'abandonne pas, pourrais-je moi l'abandonner? Que ma foi soit donc paisible.

Charles Spurgeon

samedi 17 avril 2010

La paix avec les ennemis

Quand l'Éternel prend plaisir aux voies d'un homme, il apaise envers lui même ses ennemis. (Proverbes 16:7)

Je dois viser à ce que le Seigneur puisse approuver mes voies. Même ainsi, j'aurai des ennemis et peut-être d'autant plus certainement que je m'efforcerai de faire le bien. Mais quelle promesse! Dieu tirera sa louange de la colère de l'homme, et il la domptera si bien qu'elle ne pourra plus me mettre en peine!

Il peut forcer un ennemi à renoncer à me faire tort; quand même il y serait décidé. Ainsi en fut-il quand Laban, poursuivant Jacob, n'osa pas même le toucher. Ou bien il apaisera la fureur d'un ennemi, la changeant en dispositions amicales, comme il arriva quand Esaü vint fraternellement baiser son frère, au moment où celui-ci craignait d'être frappé avec sa famille par son épée. Le Seigneur peut encore convertir un adversaire furieux en un frère en Christ et un compagnon de travail, comme il le fit pour Saul de Tarse. Oh! qu'il veuille agir ainsi toutes les fois qu'apparaît un esprit de persécution!

Heureux l'homme dont les sentiers deviennent ce que furent les lions pour Daniel dans la fosse: paisibles en lui servant de compagnie. Quand enfin viendra la mort, mon dernier ennemi, je prie Dieu qu'elle me trouve en paix. Mais que mon premier soin soit de plaire au Seigneur. Qu'il ne donne la foi et la sainteté, choses auxquelles le Très-Haut prend plaisir.

Charles Spurgeon

vendredi 16 avril 2010

Tourné entièrement vers la sainteté

En ce jour-là, il sera écrit sur les clochettes des chevaux: Sainteté à l'Éternel. Et les chaudières de la maison de l'Éternel seront comme les coupes devant l'autel. (Zacharie 14:20)

Heureux jour, quand tout sera consacré, et que les sonnettes mêmes des chevaux tinteront: "Sainteté à l'Eternel!" Ce jour est venu pour moi. Toutes choses ne sont-elles pas chez moi saintes à Dieu? Ces vêtements, que je les mette ou que je les retire, ne me rappellent-ils pas la robe de justice de Jésus, mon Sauveur? Mon travail n'est-il pas tout entier pour le Seigneur? Qu'aujourd'hui mes habits deviennent pour moi des vêtements sacerdotaux, mes repas des sacrements, ma maison un temple, ma table un autel, mes paroles un encens, moi-même un sacrificateur. Seigneur, accomplis ta promesse, et ne laisse chez moi rien de profane, ni d'impur.

Croyant qu'il peut en être ainsi, et le désirant, j'attends de Dieu qu'il m'accorde de le réaliser. Comme je suis moi-même la propriété de Jésus, le laisserai mon Seigneur dresser inventaire de tout ce que je possède, car tout lui appartient; et je prends la résolution de le lui prouver par l'usage que je ferai de ces biens aujourd'hui. Je voudrais voir mes journées, du matin jusqu'au soir, dirigées par une joyeuse et sainte règle, mes cloches sonneront, et mes chevaux porteront des sonnettes. Pourquoi non? Car qui a plus de droit à la musique que les saints? Mais mes cloches, ma musique et ma joie même, tout portera l'empreinte de la sainteté et de la consécration, et proclamera le nom de Dieu bienheureux.

Charles Spurgeon

jeudi 15 avril 2010

Ce que désirent les justes le sera accordé

Ce que le méchant craint, lui arrivera; mais Dieu accordera aux justes ce qu'ils désirent. (Proverbes 10:24)

Parce que ce désir est un désir juste, Dieu peut l'accorder en sécurité. Une telle promesse faite aux méchants ne serait bonne ni pour l'homme en particulier, ni pour la société en général. Gardons les commandements de Dieu, et il aura à juste titre égard à nos désirs.

S'il arrivait aux justes de souhaiter des choses injustes, elles ne leur seraient pas accordées. Mais telles ne sont pas leurs aspirations réelles; ce sont là pour eux des erreurs ou des égarements, et ils sont heureux de se les voir refuser. Leurs désirs légitimes parviendront au Seigneur qui ne les repoussera point. l'Eternel semble-t-il écarter momentanément nos requêtes, laissons-nous encourager par notre promesse de ce jour à demander encore, car notre désir est qu'il nous refuse ce qu'il nous juge nous être nuisible.

Mais il est des choses que nous pouvons demander hardiment. Ce que nous recherchons avant tout, c'est d'être saints et consacrés, d'être conformes à Christ et prêts pour le ciel. Ce sont là les désirs de la grâce plus que ceux de la nature, de l'homme justifié plutôt que de l'homme naturel. Dans ces choses, non seulement Dieu ne mettra aucune restriction à nos ambitions, mais sa libéralité dépassera abondamment notre espérance. "Fais de l'Eternel tes délices et il t'accordera les désirs de ton coeur!" Demande donc hardiment et ne crains pas.

Charles Spurgeon

mercredi 14 avril 2010

Son choix est le mien

Il nous choisit notre héritage, la gloire de Jacob qu'il aime. (Psaumes 47:4)

Si nous étions aux mains de nos ennemis, la part qu'ils nous laisseraient serait sans doute bien misérable. Or, pour nous qui croyons, il n'en est point ainsi; c'est le Seigneur qui nous met en possession de notre lot et nous assigne notre place dans sa sagesse infinie. Une pensée supérieure à la nôtre prépare notre destinée. l'Eternel est l'ordonnateur de toutes choses, et nous sommes heureux que ce soit lui qui le soit: notre choix, c'est de laisser Dieu choisir pour nous; notre voie de suivre en tout la voie de Dieu.

Conscients de notre propre folie, nous préférons le voir conduire nos destinées. Nous sentons plus de sécurité et de confort en laissant le Seigneur diriger notre barque, que si nous devions le faire, livrés à notre propre jugement; et nous abandonnons volontiers les douleurs du présent et l'inconnu de l'avenir à notre Père, notre Sauveur et notre Consolateur.

En ce jour, nom âme, dépose tes désirs aux pieds de Jésus. Et si tu as été volontaire et obstiné, désirant être et agir suivant tes propres désirs, renonce à ton sot égoïsme, et mets les rênes de ta vie dans la main de ton Dieu. Répète: "Il choisira." Si d'autres disputent la souveraineté du Seigneur et glorifient la liberté de l'homme, réponds-leur: "Il choisira pour moi." Mon choix est de m'en remettre au sien, et j'use de ma liberté pour prendre sa volonté comme ma seule autorité.

Charles Spurgeon

mardi 13 avril 2010

Ce corps façonné à nouveau

Pour nous, nous sommes citoyens des cieux; d'où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses. (Philippiens 3:20-21)

Quand nous sommes torturés par la douleur et incapables de penser et de prier, nous sentons à quel point notre corps est bien "un corps d'humiliation;" et quand nous sommes tentés par les passions de la chair, nous ne trouvons point le terme de "vil" trop exagéré. Nos corps nous humilient, et c'est le meilleur service qu'ils nous rendent. Puissions-nous être rendus vraiment humbles du fait qu'ils nous rapprochent des animaux et nous enchaînent même à la poussière!

Mais notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, changera cet état de choses. Il nous transformera à la ressemblance de son corps de gloire. Il le fera pour tous ceux qui croient en Lui. Leurs âmes ont déjà été transformées par la foi, et leurs corps subiront un renouvellement qui les adaptera à leurs esprits régénérés. Quand aura lieu ce changement, nous ne pouvons le savoir, mais cet espoir seul peut déjà nous soutenir durant nos jours d'épreuve et dans les maux de notre chair. Encore un peu de temps et nous serons semblables à Jésus. Plus alors de fronts souffrants, ni de membres enflés, plus d'yeux abattus, ni de coeurs défaillants. Le vieillard cessera d'être un amas d'infirmités, et le malade une masse agonisante. "Nous serons rendus conformes à son corps glorieux!" Résurrection admirable, dans l'attente de laquelle notre chair même peut reposer en assurance.

Charles Spurgeon

lundi 12 avril 2010

Il ne se souviens plus

Parce que je serai apaisé à l'égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. (Hébreux 8:12)

Aussitôt que nous connaissons le Seigneur, nous recevons le pardon de nos péchés. Nous trouvons en lui le Dieu de Grâce, qui efface nos transgressions. Oh! la joyeuse découverte!

Mais cette promesse est-elle vraiment parole de Dieu? Promettrait-il de ne plus se souvenir de nos péchés? Dieu peut-il donc oublier? Or il le déclare ici et il sait ce qu'il dit. Il nous voit comme si nous n'étions jamais tombés. La grande expiation a si effectivement écarté tout péché, qu'il n'existe plus dans la pensée de Dieu. Le croyant est maintenant accepté en JésusChrist, comme Adam l'était dans son temps d'innocence: et plus encore, car il porte actuellement une justice divine, au lieu de celle d'Adam qui était une justice humaine.

Notre grand Dieu ne se souviendra plus de nos péchés pour les punir, et ne nous aimera pas un atome de moins à cause d'eux. De même qu'une dette aussitôt qu'elle est payée, est rayée, de même le Seigneur considère comme entièrement effacée l'iniquité de son peuple. Tout en pleurant nos transgressions et nos manquements, et c'est notre devoir aussi longtemps que nous vivons, réjouissons-nous de ce qu'il n'en sera plus fait mention contre nous. Ainsi nous détesterons le péché, et le pardon gratuit de Dieu nous rendra attentifs à ne plus l'attrister par aucune désobéissance.

Charles Spurgeon

dimanche 11 avril 2010

Étroite camaraderie

Chacun d'eux n'enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant: Connaissez l'Éternel! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d'entre eux jusqu'au plus grand, dit l'Éternel; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché.
(Jérémie 31:34)

Nous pouvons ignorer bien des choses, mais nous connaissons le Seigneur. Et si cette promesse s'est réalisée pour nous aujourd'hui, ce n'est pas peu de chose. Le moindre croyant connaît Dieu en Jésus. Non pas autant peut-être, qu'il désirerait le connaître, mais enfin, il le connaît réellement. Ce ne sont pas ses doctrines que nous connaissons, c'est LUI-MEME. Il est notre Père et notre Ami, et nous sommes en rapports personnels avec Dieu. Nous pouvons dire: "Mon Seigneur et mon Dieu." Nous sommes en termes d'intimité avec lui, et nous avons déjà passé plus d'un jour bienheureux dans sa sainte compagnie. Nous ne sommes pas des étrangers pour notre Dieu, mais "le secret de l'Eternel" est pour nous.

Ceci dépasse tout ce que la nature aurait pu nous enseigner. Dieu ne nous a pas été révélé, ni par la chair, ni par le sang. Mais Christ a fait connaître le Père à nos coeurs. Et si le Seigneur s'est fait connaître lui-même à nous, n'est-il pas la source de la connaissance du salut, car "la vie éternelle, c'est de Le connaître." Dès que nous entrons en relation avec Dieu, nous avons la preuve que nous sommes ressuscités en nouveauté de vie. O mon âme, réjouis-toi dans cette connaissance, et bénis l'Eternel tous les jours de ta vie.

Charles Spurgeon

samedi 10 avril 2010

Regardes et vis!

Et l'Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche; et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri. (Nombres 21:8)

Admirable type, que celui qui nous est présenté ici! Jésus, mis au rang des malfaiteurs, est suspendu à la croix devant nous. Un regard sur lui nous guérira de la morsure brûlante du péché. "Quiconque le regardera sera guéri." Que celui qui déplore son état de péché, note ces paroles, en se les appliquant personnellement, et il les trouvera vraies. Pour moi, j'en ai expérimenté la réalité. J'ai regardé à Jésus et j'ai été guéri aussitôt. Je puis en témoigner. Lecteur, si tu regardes à Jésus, tu seras guéri aussi. Tu constates déjà, peut-être, l'enflure produite par le venin, et tu ne vois plus d'espérance. Aussi bien n'y en a-t-il pas d'autre que celle-là. Mais ce remède est certain: "Quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri."

Le serpent d'airain n'était pas placé comme objet de curiosité pour les bien portants; il était destiné spécialement à ceux qui avaient été mordus. Jésus, Sauveur véritable, a été mis sur le bois pour de vrais coupables. Que la morsure du serpent ait fait de toi un ivrogne, un voleur, un impur ou un menteur, un regard sur ce Sauveur te guérira de ces maladies, et te permettra de vivre dans la sainteté, en communion avec Dieu.

Regarde, oh! regarde à la Croix.

Charles Spurgeon

vendredi 9 avril 2010

La position suprême de la Parole de Dieu

BibleIl y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne peut les renverser (Psaumes 119:165)

Oui, un amour véritable pour le Saint Livre nous cause une grande paix, dont la source est en Dieu. Que sa loi devienne la compagnie habituelle de notre vie; elle produira dans nos coeurs un repos profond, que rien d’autre ne pourrait nous donner. Le Saint-Esprit agit au moyen de cette Parole comme un consolateur dont la bienfaisante influence vient calmer les agitations de nos coeurs.

Rien ne fait tomber celui en qui la Parole de Dieu habite constamment. Sa croix journalière devient pour lui un plaisir. Il est préparé pour la fournaise de l’épreuve, et n’en est point étonné, ni abattu. Il n’est pas enflé, ni énervé par la prospérité, et n’est pas écrasé par l’adversité; car il est au-dessus des circonstances changeantes de la vie extérieure. Si le Seigneur place devant lui quelque grande épreuve de foi, qui fait dire à d’autres: « Cette parole est dure; qui peut l’écouter? » le croyant l’accepte sans questionner, car les difficultés qui peuvent naître dans son esprit sont dominées par la crainte respectueuse qu’il a pour la loi de son Dieu, qui est pour lui l’autorité suprême, devant laquelle il s’incline joyeusement.

Seigneur, donne-nous cet amour, cette paix, ce repos en ce jour!

Charles Spurgeon

jeudi 8 avril 2010

Gardé jusqu'à la fin du travail

La nuit suivante, le Seigneur étant venu à lui, lui dit: Paul, aie bon courage; car, comme tu as rendu témoignage à Jérusalem de ce qui me concerne, il faut aussi que tu rendes témoignage à Rome. (Actes 23:11)

Etes-vous un des témoins du Seigneur et vous trouvez-vous, en danger maintenant? Souvenezvous, dans ce cas, que vous êtes immortels, jusqu'à ce que votre oeuvre soit achevée. Si le Seigneur vous charge encore d'un témoignage pour lui, vous vivrez pour le rendre. Qui peut briser l'instrument que Dieu veut encore employer?

Et s'il n'a plus d'ouvrage à nous confier, pourquoi vous troubler à la pensée qu'il vous retire à lui, vous mettant ainsi hors de l'atteinte de vos adversaires? Votre affaire unique doit être le témoignage que vous rendez à Jésus, et vous ne pouvez être arrêtés tant qu'il n'est pas achevé. Vous pouvez être calomniés, et vos actions dénaturées, être abandonnés de vos amis et trahis par ceux qui avaient votre confiance; le plan de Dieu à votre égard n'en sera point entravé. Le Seigneur vous apparaîtra dans votre nuit de tristesse, vous disant: "Il faut encore que tu me rendes témoignage." Ayez bon courage et réjouissez-vous dans le Seigneur.

Cette promesse, si elle n'est pas pour vous maintenant, pourra l'être bientôt. Serrez-la précieusement. Souvenez-vous aussi de prier pour les missionnaires et ceux qui sont persécutés afin que le Seigneur les garde jusqu'à l'achèvement de leur travail terrestre.

Charles Spurgeon

mercredi 7 avril 2010

Sans crainte de l'homme

Et tous les peuples de la terre verront que le nom de l'Éternel est proclamé sur toi, et ils te craindront. (Deutéronome 28:10)

Pourquoi donc les craindre? C'est faire preuve d'incrédulité plus que de foi. Dieu peut nous rendre si semblables à lui, que les hommes soient forcés de reconnaître que nous portons son Nom à juste titre et que nous appartenons réellement à l'Eternel. Puissions-nous obtenir cette grâce que le Seigneur ne désire que de répandre sur nous.

Les hommes sans pitié, soyez-en sûrs, craignent les saints véritables. Ils les détestent, à vrai dire, mais les redoutent. Haman tremblait devant Mardochée, même en complotant sa mort. Et, de fait, leur haine est le résultat de la crainte qu'ils en ont, mais qu'ils sont trop orgueilleux pour confesser. Poursuivons le chemin de la vérité et de la droiture sans le moindre tremblement. La peur est la part, non des hommes intègres, mais de ceux qui agissent mal et combattent contre l'Eternel des armées. Si en vérité le nom du Seigneur est invoqué sur nous, nous sommes en sécurité. Un citoyen de Rome n'avait qu'à dire: Je suis Romain, pour avoir droit à la protection des légions du vaste empire, et quiconque est un enfant de Dieu, a, pour le garder, la toute-puissance de Dieu, qui dépouillera plutôt le ciel d'anges que de laisser un de ses saints sans défense. Vous pouvez donc avoir le courage du lion, puisque Dieu est avec vous.

Charles Spurgeon

mardi 6 avril 2010

Un seul Roi; un seul Seigneur

L'Éternel sera roi de toute la terre; en ce jour-là, l'Éternel sera seul, et son nom seul. (Zacharie 14:9)

Perspective bénie! Ce n'est point là le rêve d'un enthousiasme, mais la déclaration de la Parole infaillible. Jehova sera connu de tous les peuples et sa glorieuse puissance sera reconnue par toutes les tribus de la terre. Combien nous sommes loin de là encore. Qui s'incline devant le grand Roi? Quelle rébellion contre Lui, au contraire, et, sur la terre, quelle multitude de seigneurs et de faux dieux! Parmi les chrétiens de profession eux-mêmes, quelle diversité d'opinions sur Christ et son Evangile. Un jour, il n'y aura qu'un seul Roi et un seul Seigneur, le Dieu vivant! Seigneur hâte ce temps. Oh! crions chaque jour: "Que ton règne vienne!"

Ne nous préoccupons pas de savoir quand ce temps viendra, de peur de perdre la bienfaisante assurance qu'il en sera ainsi. Aussi sûrement que le Saint-Esprit a parlé par les prophètes, aussi sûrement la terre entière sera remplie de sa gloire. Jésus n'est pas mort en vain. L'Esprit de Dieu n'agit pas en vain non plus. Le plan éternel de Dieu ne sera pas renversé. Là où Satan a triomphé, Jésus sera couronné et le Seigneur tout-puissant établira sa domination. Allons donc à notre oeuvre journalière et à notre service habituel, fortifiés dans cette foi. Seigneur, donne-nous de hâter par notre fidélité et par nos prières la venue de ce jour glorieux!

Charles Spurgeon

lundi 5 avril 2010

Non oublié

Jacob et Israël, souviens-toi de ces choses, car tu es mon serviteur ; je t'ai formé, tu es mon serviteur, ô Israël ! je ne te mettrai point en oubli. (Esaïe 44:21)

Notre Jehova ne peut oublier ses serviteurs au point de cesser de les aimer. Il ne les a pas choisis pour un temps, mais pour toujours. Il savait ce qu'ils feraient lorsqu'il les a appelés dans la famille de Dieu. Il efface leurs péchés comme un nuage, et certainement il ne les renverra pas pour des iniquités qu'il a effacées. Ce serait blasphémer que de supposer chose semblable.

Il ne peut pas non plus les oublier au point de cesser de s'en préoccuper. Un instant d'oubli de la part de notre Dieu serait notre ruine. C'est pourquoi il dit: "Je ne t'oublierai pas." Les hommes nous oublient; même ceux auxquels nous avons fait du bien se tournent contre nous. Nous ne pouvons avoir de place assurée dans le coeur si inconstant de l'homme. Mais Dieu, lui, n'oublie pas ses vrais serviteurs. Il se lie lui-même à nous, non par ce que nous avons fait pour lui, mais par ce qu'il a fait pour nous. Nous avons été aimés trop longtemps et rachetés à un trop grand prix pour être négligés. Jésus voit en nous le travail de son âme, et ce travail comment pourrait-il l'oublier? Le Père voit en nous l'Epouse de son Fils, et l'Esprit, le résultat de sa propre oeuvre. Le Seigneur a ses pensées arrêtées sur nous.

Oh! Puissions-nous de notre côté ne jamais oublier notre Dieu!

Charles Spurgeon

dimanche 4 avril 2010

Les frelons de Dieu

J'enverrai aussi devant vous de grosses guêpes. Elles chasseront les Hivites, les Cananéens et les Hittites avant votre arrivée. (Exode 23:28)

Nous n'avons pas à examiner ici ce qu'étaient ces frelons. C'était l'armée que Dieu envoyait devant son peuple pour piquer ses ennemis et rendre la conquête facile à Israël. Notre Dieu choisit sa manière à lui pour combattre en faveur de son peuple, et harasser ses ennemis avant qu'ils aient pu seulement livrer bataille. Souvent il confond les opposants à la vérité par des moyens auxquels ses défenseurs n'auraient jamais songé. L'air est plein d'influences mystérieuses qui tourmentent les adversaires d'Israël. Nous lisons aussi dans l'Apocalypse que la terre secourut la femme.

N'ayons jamais peur. Les astres mêmes, dans leur course, peuvent combattre contre les ennemis de nos âmes. Lorsque nous marchons à la bataille, il arrive souvent que nous ne trouvons personne à combattre. "l'Eternel combattra pour vous et vous demeurerez dans le silence." Les frelons de Dieu peuvent faire plus que nos armes. Jamais nous n'imaginerions une victoire gagnée par les moyens que l'Eternel emploie. Obéissons donc à notre ordre de marche et allons à la conquête des nations pour Jésus. Nous verrons que le Seigneur a passé devant nous et préparé la voie, et celui qui marche à sa suite reconnaîtra avec joie que "sa droite et le bras de sa sainteté l'ont délivré."

Charles Spurgeon

samedi 3 avril 2010

Sensible à l'avertissement

Puisque ton coeur s'est ému, et que tu t'es humilié devant l'Éternel, lorsque tu as entendu ce que j'ai prononcé contre ce lieu et contre ses habitants, savoir, qu'ils seraient désolés et maudits; parce que tu as déchiré tes vêtements et que tu as pleuré devant moi, moi aussi j'ai entendu, dit l'Éternel. (2 Rois 22:19)

Beaucoup qui méprisent les avertissements périront; mais heureux celui qui tremble à la parole de l'Eternel. Ainsi fit Josias, et la vue des jugements que Dieu avait prononcés sur Juda à cause de ses péchés lui fut épargnée. Votre coeur s'est-il amolli, et pratiquez-vous cette humiliation personnelle? Alors vous serez aussi épargnés au jour du malheur. Dieu met une marque au front de ceux qui soupirent et pleurent à cause du péché des temps. L'ange de destruction a reçu l'ordre de garder son épée au fourreau jusqu'à ce que les élus de Dieu soient à l'abri. Il connaît ceux qui craignent le Seigneur et qui tremblent à sa parole.

Les temps sont-ils menaçants? Voyez-vous l'infidélité et la superstition avancer à grands pas, au point de vous faire craindre un châtiment national sur un peuple qui se corrompt? Ce serait avec raison. Eh bien, pour vous aussi est cette promesse: "Tu seras recueilli dans tes sépulcres en paix et tes yeux ne verront point le mal que je vais faire venir sur ce pays."

Mais vous avez une attente meilleure encore, car le Seigneur peut revenir bientôt et les jours de votre deuil prendront fin.

Charles Spurgeon

vendredi 2 avril 2010

Y mettre du coeur

Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses. (1 Timothée 4:15)

Nous avons pratiquement ici la promesse que, par une application attentive et le don de toutes nos pensées à l'oeuvre du Seigneur, nous ferons des progrès visibles pour tous. Ce n'est pas par une lecture hâtive, mais par une méditation profonde que nous profiterons de la Parole de Dieu. Ce n'est point par le grand nombre d'oeuvres poursuivies négligemment, mais en nous mettant tout entiers à ce que nous entreprenons, que nous avancerons dans la connaissance de Dieu. "Dans tout travail il y a quelque profit," pourvu qu'il ne soit pas fait à la hâte et superficiellement, sans que le coeur y soit.

Si nous nous partageons entre Dieu et Mammon, entre Christ et nous-mêmes, il n'y aura pas de progrès. Il faut nous donner tout entiers aux choses de Dieu, ou bien nous ne serons que de pauvres trafiquants des affaires célestes, et nous ne trouverons jamais aucun bénéfice à notre actif.

Suis-je ministre? Que je le sois entièrement, sans dépenser mes énergies à des choses secondaires. Qu'ai-je à faire avec la politique ou de vains amusements? Suis-je chrétien? Que le service de Jésus devienne ma constante occupation, l'oeuvre de ma vie, mon unique poursuite.

Soyons pénétrés intérieurement par Jésus et absolument consacrés à son oeuvre, si nous voulons que l'Eglise et le monde sentent l'influence puissante que Dieu veut nous y voir exercer.

Charles Spurgeon

jeudi 1 avril 2010

La route du Roi

Celui qui marchera sur ce chemin, même les insensés, ne s'y fourvoieront point. (Esaïe 35:8)

Le chemin de la sainteté est si droit et si clair que les âmes les plus simples ne peuvent pas se tromper, si elles le suivent constamment. Les sages de ce monde ont beaucoup de tours et de détours et ils font cependant de terribles bévues, et souvent finissent par manquer le but. La prudence de ce monde a bien courte vue et elle conduit dans de sombres passages ceux qui la choisissent pour leur chemin. Les âmes sincères ne connaissent rien de mieux que de faire ce que Dieu leur montre, et c'est ce qui les maintient sur cette route royale où ils marchent sous la protection du Roi.

Lecteur, ne cherche jamais à te tirer d'une difficulté par la tromperie ou par une action équivoque; mais garde le milieu du chemin de la vérité et de l'intégrité; ce sera pour toi le plus sûr. Que ta vie soit exempte de détours et de faux-fuyants. Sois juste et ne crains point. Suis Jésus sans te préoccuper des conséquences. Quand le pire des malheurs pourrait être évité par une action mauvaise, celui qui userait d'un expédient semblable courrait le risque de tomber dans des maux plus graves encore. Le chemin de Dieu est le meilleur de tous. Suivez-le quand bien même les hommes vous croiraient fous. Ainsi vous serez véritablement sages.

Seigneur, conduis tes serviteurs dans un sûr chemin à cause de leurs ennemis.

Charles Spurgeon
 
Pour la gloire de Dieu! - Free Blogger Templates, Free Wordpress Themes - by Templates para novo blogger HD TV Watch Shows Online. Unblock through myspace proxy unblock, Songs by Christian Guitar Chords